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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 02:57

 

 

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Les lampions se sont éteints, hier, sur le 39ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ouvert mercredi dernier à Abuja. Après deux jours de travaux, la Conférence a invité le Conseil de sécurité à se saisir du dossier ivoirien, en permettant à l’ONUCI d’imposer la paix en Côte d’Ivoire. Pour les Chefs d’Etat de la sous-région, il faut qu’ici et maintenant, le Président élu de la Côte d’Ivoire soit installé dans ses fonctions. Il faut permettre à l’ONUCI « d’utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger la population civile et les biens », ont-ils dit. Surtout, ont-ils insisté, l’ONU doit «faciliter le transfert du pouvoir ». Voici le texte du communiqué final:


1. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu les 23 et 24 mars 2011 sa trente neuvième Session Ordinaire à Abuja, République Fédérale du Nigeria sous la Présidence de Son Excellence Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

2. Etaient présents à cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Nigeria, Sénégal, Sierra Léone et Togo. La Gambie et le Ghana étaient représentés par leur Vice-président alors que la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Niger étaient invités en tant qu’Observateurs.

3. Le Président de la Commission de l’UEMOA, le Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine et le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest ont également pris part à cette 39ème Session en qualité d’Observateurs.

4. La Conférence a pris acte du Rapport Annuel 2010 du Président de la Commission de la CEDEAO, du rapport de la 65ème Session Ordinaire du Conseil des Ministres, du rapport de la 28e Session Ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité.

5. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont entériné les principales recommandations faites dans ces différents rapports puis ont procédé à l’examen approfondi des questions spécifiques suivantes :

Au titre des Performances Economiques de l’Afrique de l’Ouest

6. La Conférence s’est félicitée des différentes mesures prises par les Etats Membres pour juguler les effets néfastes de la crise économique et financière mondiale de 2009. Notant avec encouragement la reprise de l’activité économique de la région, le Sommet a exhorté les Etats Membres à poursuivre leurs réformes structurelles de relance économique à travers notamment la promotion du secteur privé, la diversification du tissu économique basée sur les complémentarités régionales et l’accroissement des investissements dans les secteurs sociaux en vue d’assurer le taux de croissance de 7% requis pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

7. La Conférence a, par ailleurs, encouragé la Commission de la CEDEAO à consolider les avancées significatives réalisées dans l’approfondissement des chantiers d’intégration, en particulier, dans la promotion du secteur privé, le renforcement de la convergence macroéconomique, la mise en oeuvre des programmes sectoriels de l’agriculture, des infrastructures et de l’énergie.

8. Au regard de la faible capacité d’absorption des ressources, le Sommet a invité le Conseil des Ministres à approfondir la réflexion en vue de proposer une solution durable pour la mise en oeuvre effective des programmes communautaires.

9. Dans ses efforts d’accompagnement des Etats Membres en sortie de crise, la Conférence a approuvé une allocation d’urgence de 30 millions de Dollars pour soutenir le Programme d’approvisionnement d’urgence en énergie électrique de la ville de Conakry. La Conférence exhorte la Commission de la CEDEAO à solliciter l’appui des partenaires techniques et financiers à l’effet de mobiliser les ressources complémentaires destinés à boucler le financement de ce programme important.

Au titre de l’Accord de Partenariat Economique (APE)

10. La Conférence a exprimé ses vives préoccupations face à l’impasse des négociations APE résultant des divergences persistantes entre l’Union Européenne et l’Afrique de l’Ouest. A cet égard, les Chefs d’Etat et de Gouvernement affirment leur position commune ainsi qu’il suit :
Préserver les ressources indépendantes des organisations régionales à travers
l’exclusion du Prélèvement Communautaire de la CEDEAO et du Prélèvement
Communautaire de Solidarité de l’UEMOA, du volet libéralisation des tarifs ;

Assurer la mise en oeuvre d’un processus de libéralisation progressif et durable propre à permettre de préserver les recettes fiscales de la région, les capacités de développement de cette dernière et partant éviter un renversement des résultats récemment acquis au titre de l’intégration régionale. Ainsi, l’Afrique de l’Ouest est prête à offrir à l’Union européenne une ouverture de marché à hauteur de 70% au maximum sur une période de 20 à 25 ans ; Tout mettre en oeuvre en vue de l’obtention de ressources financières additionnelles auprès de l’Union européenne pour le financement du Programme de Développement des APE (PDAPE). Ce volet augmentation et disponibilité des ressources doit être pris en compte dans le texte de l’Accord.

Maintenir l’espace de politique requis pour promouvoir les échanges avec les autres partenaires commerciaux, à savoir : les pays/blocs Sud-Sud au titre de la Clause de la Nation la Plus Favorisée dans l’Accord APE ;

Résoudre les divergences afin d’assurer la mise en place de Règles d’Origine simples et favorables au développement, qui prennent en compte les différents niveaux de développement des deux parties. En outre, différer l’extension des règles d’origine
préférentielles à Ceuta et Melilla jusqu’à ce que l’on soit sûr de l’impact potentiel qu’une telle initiative peut avoir sur l’Afrique de l’Ouest ;

Eviter l’adoption de mécanismes qui puissent affecter les relations commerciales régionales sur la base de sanctions politiques unilatérales au titre de la clause de non-exécution.

11. La Conférence a invité les négociateurs des deux régions à poursuivre leurs concertations en vue de parvenir à un accord quant aux divergences encore pendantes, notamment les questions des subventions agricoles de l’Union européenne et les relations de ces dernières avec la Turquie.

Au titre de la Paix et de la Sécurité Régionale

12. Après une revue de l’évolution récente de la situation politique et sécuritaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de ce qui suit :

13. S’agissant de la Guinée Bissau, La Conférence a réaffirmé sa détermination à soutenir la mise en oeuvre du Programme de Réforme du Secteur de Défense et de Sécurité (PRSDS) comme un élément déterminant dans le processus de stabilisation sociopolitique de la Guinée Bissau.

14. A cet égard, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont entériné les recommandations de la 28ème Session du Conseil de Médiation et de Sécurité puis validé la feuille de route conjointe de la mise en oeuvre du PRSDS. En conséquence, la Conférence a décidé d’allouer, sur les ressources propres de la Communauté, un montant de 63 millions de Dollars à l’effet de couvrir les actions prioritaires du Programme liées notamment (i) au démarrage fonds de pension et des opérations initiales de démobilisation, de reconversion et de réintégration socioéconomique
(ii) au déploiement d’une équipe d’assistance technique de sécurité en vue de
renforcer et d’entraîner les équipes nationales de protection des institutions et des VIP, de contribuer à la protection de la Commission Nationale d’enquête et à la mise en place d’un programme de protection de témoins.

15. Tout en instruisant la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions nécessaires pour veiller à l’application diligente de la présente décision, les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel à la Communauté Internationale afin qu’elle continue à apporter son soutien au développement socioéconomique ainsi qu’au processus de stabilisation et de pacification de la Guinée Bissau. La Conférence réaffirme son appui à la Guinée Bissau dans ses consultations avec les partenaires au développement, notamment l’Union Européenne.

16. Concernant la Guinée, la Conférence s’est félicitée de la conclusion du processus de retour à l’ordre constitutionnel, notamment à travers la tenue effective d’élections libres, transparentes et crédibles ayant conduit à la victoire de S. E. Alpha Condé comme Président, le 7 novembre 2010. Tout en félicitant S. E. Alpha Condé pour sa victoire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un hommage à M. Cellou Dalein Diallo pour le comportement exemplaire dont il a fait montre en acceptant le verdict des urnes.

17. En considération de la restauration de la gouvernance démocratique, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de lever les mesures de suspension de la République de Guinée relatives notamment à sa participation à toutes les instances de décision de la CEDEAO et à l’imposition d’un embargo sur la livraison d’armes, de munitions et de matériels militaires à la Guinée.

18. La Conférence salue la maturité politique du peuple guinéen et félicite en particulier le Président de la Transition, le Général d’Armée Sékouba Konaté pour son engagement et son leadership dans l’aboutissement de la transition.

19. Par ailleurs, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un hommage appuyé à S. E. M. Blaise Compaoré, Président du Faso, pour ses efforts de médiation en Guinée. La Conférence a exprimé sa gratitude pour le rôle joué par les partenaires au développement sous l’égide du Groupe International de Contact sur la Guinée (ICG) dans le processus.

20. S’agissant de la situation au Niger, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont noté avec satisfaction la conclusion heureuse du processus de transition au retour à la légalité constitutionnelle à travers la tenue des élections crédible, transparente et paisible. Le Sommet a félicité S. E. Mahamadou Issoufou, le Président élu et a rendu un hommage à M. Seini Oumarou pour la maturité politique dont il a fait preuve en acceptant les résultats.

21. En raison de cette évolution encourageante, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de lever totalement les sanctions imposées à la République du Niger et qui sont définies dans l’article 45 du Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.

22. Le Sommet a salué la maturité politique du peuple Nigérien et de tous les acteurs politiques pour leur détermination et engagement aux idéaux démocratiques. En particulier, il exprime sa gratitude pour le rôle joué par toutes les institutions de la transition y compris le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), le Conseil Consultatif National et les organes en charge du processus électoral. La Conférence a rendu un hommage appuyé au Général Salou Djibo pour le respect scrupuleux et ferme de ses engagements dans le processus.

23. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur reconnaissance au Général Abdulsalami A. Abubakar, ancien Chef d’Etat de la République Fédérale du Nigéria et Médiateur de la CEDEAO au Niger pour ses inlassables efforts de médiation tout au long du processus.

24. Le Sommet a hautement apprécié enfin le rôle exceptionnel joué par la Commission de la CEDEAO dans la facilitation du retour à la légalité constitutionnel au Niger.

25. Fortement préoccupés par les cycles de violence et la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire en Côte d’Ivoire, et considérant que cette situation constitue une menace majeure à la paix et à la sécurité régionale, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé d’adopter des mesures urgentes visant à assurer la protection des vies humaines et le transfert immédiat du pouvoir du Président sortant, M. Laurent Gbagbo, et au Président élu, S. E. M. Alassane Ouattara, et à pacifier l’environnement sécuritaire.

26. A cet effet, le Sommet a adopté une résolution spéciale A/RES.1/03/11 ainsi annexé au présent communiqué.

Au titre de la Consolidation de la Démocratie

27. La Conférence félicite les Etats Membres notamment la Guinée, le Burkina Faso, le Niger et le Bénin qui ont organisé et réussi, au cours de ces derniers mois, des élections libres et transparentes. Le Sommet invite en particulier tous les candidats en lice pour l’élection présidentielle du Bénin à accepter le verdict des urnes et de recourir aux voies constitutionnelles légales pour le traitement de tout contentieux électoral. Il les exhorte à respecter les résultats définitifs qui seront proclamés par la Cour Constitutionnel. Le Sommet invite également les Etats Membres concernés par de futures échéances électorales notamment la République Fédérale du Nigeria, la Gambie, le Cap Vert et le Liberia, la Conférence les invite à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de créer des conditions optimales pour la tenue des scrutins pacifiques, crédibles, libres et transparentes, conformément aux dispositions pertinentes du Protocole Additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.

Au titre de la Situation en Libye

28. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leurs préoccupations et félicitent l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les mesures prises depuis lors pour faire face à cette situation précaire. La Conférence demande à l’Union Africaine et aux Nations Unies de poursuivre leur engagement jusqu’à la résolution définitive de la situation et d’assurer la stabilité et une paix durable dans le pays.

Au titre des Questions Institutionnelles

29. S’agissant de la répartition des postes statutaires au sein des Institutions de la Communauté, la Conférence a mis en place un Comité de cinq membres au niveau des Chefs d’Etat, composé du Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, de la Sierra Leone et du Togo, à l’effet de réexaminer les modalités du système de rotation basé sur l’ordre alphabétique, la transparence, la prévisibilité et de soumettre des propositions à son examen au cours de la prochaine session.

30. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont renouvelé le mandat de la République Fédérale du Nigeria à la Présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO jusqu’au 31 décembre 2011.

31. La Conférence a salué le rôle pionnier et l’engagement indéfectible de Feu Général GNASSINGBE Eyadéma, ancien Président de la République Togolaise et du Président Yakubu GOWON, ancien Chef de l’Etat de la République fédérale du Nigeria dans la création et la consolidation des acquis de la CEDEAO. Elle a également souligné la participation remarquable du Professeur Adebayo ADEDEJI, ancien Secrétaire Exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de M. Edem KODJO, ancien Premier Ministre du Togo et ancien Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), à l’élaboration du Traité de la CEDEAO.


32. Pour marquer officiellement la contribution inestimable de ces hautes personnalités à la réalisation des idéaux communautaires, le Sommet a décidé d’honorer à titre posthume Feu Général GNASSINGBE Eyadéma, ancien Président de la République Togolaise. Il a décidé de conférer également le titre de “Ambassadeur Itinérant de la CEDEAO” au Président Yakubu GOWON, ancien chef de l’Etat de la République Fédérale du Nigeria, au Professeur Adebayo ADEDEJI du Nigeria, et à M. Edem KODJO du Togo, leur donnant ainsi le droit de participer pleinement à toutes les sessions de la Conférence.

33. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont enfin rendu un vibrant hommage à S. E. M. Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en Exercice de la CEDEAO pour sa disponibilité constante tout au long de son mandat et sa contribution positive à la consolidation du processus d’intégration régionale et à l’enracinement de la culture démocratique en Afrique de l’Ouest.

34. La Conférence exprime également sa gratitude à tous les partenaires au développement de la CEDEAO pour leur appui constant à la réalisation des objectifs de la CEDEAO et l’intérêt qu’ils ne cessent de porter au développement de la région Afrique de l’Ouest ainsi qu’au renforcement de la paix et de la sécurité régionale.

35. Dans le cadre du partage d’expérience, la Conférence a accordé à la République du Tchad le statut de Représentant auprès des Institutions de la CEDEAO en vue de renforcer la coopération avec ce pays dans certains aspects de l’intégration économique.

36. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leurs vifs remerciements à S. E. M. Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria et à travers lui, tout le peuple Nigérian pour l’hospitalité généreuse et toute africaine qui leur a été réservée pendant leur séjour à Abuja.

37. La prochaine session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement se tiendra à une date qui sera fixée en consultation avec le Président en exercice de la Conférence.


Fait à Abuja, le 24 Mars 2011


LA CONFERENCE

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 02:39

 

 

 

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RFI jeudi 24 mars 2011

 

Le deuxième tour des législatives qui aura lieu ce dimanche 27 mars 2011 en Centrafrique est boycotté par les candidats de l'opposition qui contestent toujours la régularité du premier tour des deux scrutins, présidentiel et législatifs. Le président sortant François Bozizé a été déclaré vainqueur dès le premier tour. Un rapport d’experts électoraux pointe toute une série de « dysfonctionnements et des irrégularités majeures » lors des scrutins du 23 janvier 2011.

« Des multiples carences, dysfonctionnements et irrégularités ont émaillé le déroulement du processus électoral en Centrafrique ». C'est ce qu'explique le rapport des experts de l'Union européenne. Le rapport remet en question l'indépendance de Commission électorale.

« Le président de la CEI, un proche du chef de l’Etat, a été », peut-on lire, « l’un des rouages essentiels des irrégularités constatées ». Les experts parlent de « graves dérives » avant et pendant le scrutin, comme le remplacement de la liste électorale informatisée prévue par le code électoral par une liste manuelle, l’installation de nombreux bureaux de vote au domicile des chefs de villages ou des chefs de quartier et rétention généralisée des procès-verbaux de résultats.

Les experts relèvent aussi le nombre très élevé de votes par dérogation : plus de 53 000 selon la Cour constitutionnelle. Les auteurs du rapport évoquent des « indices probants de votes multiples » et des « présomptions de bourrage d’urnes ». On apprend par exemple que pour moins de deux millions d'électeurs inscrits, près de trois millions de cartes ont été fabriquées à la demande de la Commission électorale. Cela relève « d'un système organisé de fraude », estiment les experts.

En conclusion, le rapport de l'Union européenne, affirme qu'« au regard des critères internationaux de sincérité et d’équité régissant les élections démocratiques, les scrutins du 23 janvier 2011 sont sujets à caution ».

 

NDLR : Avec les révélations du rapport des experts de l’Union Européenne sur la mascarade électorale du 23 janvier en RCA, on comprend pourquoi Bozizé s’est précipité pour organiser sa pseudo investiture. Après ce qui apparaît de plus en plus clairement comme un véritable hold-up électoral et un passage en force, celui-là même qui a grandement contribué au financement des opérations électoral à savoir l’UE, se voit dans l’obligation de ne pas cautionner une telle forfaiture, un tel déni de démocratie.

Par son comportement médiéval, Bozizé et son KNK ont poussé le bouchon de leur impérialisme trop loin au point de dégoûter tout le monde à présent, y compris leurs alliés de la fameuse majorité présidentielle et de se retrouver à présent dans une situation d’isolement quasi-total vis-à-vis d’un aussi important partenaire comme l’UE. Le régime de Bozizé est gravement en déficit de démocratie. Comme le Togo d'Eyadéma, il réunit aussi depuis longtemps toutes les conditions pour être mis au ban de la communauté internationale. L’omnipotence de sa garde présidentielle, les violations répétées des droits de l'homme, les disparitions des hommes politiques, les fraudes à grande échelle aux élections, l'arbitraire et autres cas de déni de justice de ce régime, sont autant de contre-indications inacceptables qui doivent le disqualifier; il est en effet temps que le monde entier s’en aperçoive. Que l’UE boycotte l’investiture de Bozizé comme elle l’a fait, voilà un bon début… !

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:50

 

 

Symphorien Balemby

 

    Le Bâtonnier Symphorien BALEMBY

 

 

Depuis l'incendie du supermarché RAYAN du 9 juin 2010 dont le général président Bozizé les a accusés d'en être les responsables et a ordonné à ses services de sécurité de les arrêter, lui et Jean Daniel Dengou l'Administrateur gérant de l'entreprise ADMN et de les dépecer, le Bâtonnier Symphorien Balemby ne s'est jamais exprimé sur le fond de cette sordide affaire pour laquelle plusieurs personnes dont l'épouse, des parents et collaborateurs tant du Bâtonnier que de Jean Daniel Dengou ont été arbitrairement arrêtées et continuent de croupir à la prison de Bossembélé à plus de 150 km de Bangui dans l'indifférence quasi générale non seulement des autorités politiques du pays mais aussi des demi-dieu de l'appareil judiciaire. Bientôt cela fera une année. Me Balemby a pris ci-dessous sa belle plume pour éclairer l'opinion sur les en dessous de l'affaire pour laquelle Bozizé a mis à prix leur tête.  

 

Interpelé récemment dans une lettre ouverte sur cette affaire par Jean Daniel Dengou, le Médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, se terre dans un mutisme assourdissant.   Bozizé et son Procureur de la République en service commandé, le tristement célèbre Firmin Feindiro, font également la sourde oreille et demeurent autistes jusqu'à ce jour. Pendant ce temps, Me Balemby est toujours en cavale et végète quelque part hors du territoire centrafricain dans des conditions extrêment difficiles. Jean Daniel Dengou a pu lui, quitter aussi le pays et a réussi à gagner la France avec sa petite famille où il a pu demander l'asile politique.

 

Face à de tels abus et faits du prince, on ne peut que s'interroger sur la sincérité et l'honnêteté de Bozizé qui prétend prêter serment sur la Constitution de la République centrafricaine comme il vient de le faire le 15 mars dernier en tant que soi-disant président de la République, garant de ladite Constitution et de l'intégrité physique de chacun de ses concitoyens. C'est un scandale que Bozizé continue de prétendre diriger ce pays ! Qu'il dégage !

 

Rédaction C.A.P 

 

  

La constitution de la République Centrafricaine, à l'instar de toute constitution digne d'une Démocratie a toujours fait une nette séparation entre les trois (03) pouvoirs à savoir le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Législatif et le Pouvoir Judiciaire. Ces trois (03) pouvoirs sont strictement indépendants et pour un fonctionnement plus ou moins parfait de l'Etat, chacun doit remplir sans aucune contrainte ses obligations conformément aux différentes prescriptions des instruments juridiques nationaux et internationaux. Ceci étant, en cas du non-respect desdites prescriptions, tout acte commis volontairement ou non doit être tenu pour nul et de nul effet avec toutes conséquences de droit. Aussi, l'article 80 de la constitution dit que "Le président de la république est le garant de l'indépendance du Pouvoir Judiciaire" et l'article 81 lui, affirme que le Pouvoir Judiciaire, gardien des libertés et de la propriété, est tenu d'assurer le respect des principes consacrés comme bases fondamentales de la société par la constitution. Mais dès lors qu'on se trouve dans un pays dans lequel la séparation des pouvoirs n'a pas droit de cité, on ne peut que constater qu'il n'y a pas de Démocratie .Et, il est autorisé de retenir que tout pays dans lequel la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminé, n'a point de constitution digne de ce nom.

Ceci étant, dans la situation qui nous préoccupe, c'est à dire la chasse poursuite du bâtonnier BALEMBY et la séquestration sinon le holdup up de son épouse et des autres, peut-on dire que cette situation est juridiquement et judiciairement justifiée? Aux fins de permettre la lisibilité et la maîtrise des idées fortes de ladite situation, il est hautement souhaitable de présenter les faits de la cause ayant engendré la chasse poursuite et ensuite voir si la chasse poursuite du Bâtonnier BALEMBY et la prise en otage de l’épouse BALEMBY et autres peuvent être justifiées juridiquement et judiciairement.

1)- Les faits de la cause.

Le général rebelle BOZIZE, après avoir essuyé un échec courant Octobre 2002 (22 Octobre 2002), a réussi avec l'appui de l'intérieur du pays, à prendre le pouvoir, renversant ainsi le régime du président Ange Félix PATASSE. En suite de ce putsch, le général rebelle va ordonner à ce qu'une procédure judiciaire soit ouverte à l'encontre du président PATASSE et  certaines personnalités. En exécution de ces instructions, par réquisition de monsieur le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bangui en date du 07 Avril 2003, tous les biens des sociétés dont SODIPHAC appartenant à monsieur René Koffi BONDOMBOSSOU(beau-frère du président PATASSE et Conseiller à la présidence) ont été placés sous mains de justice. Le 03 Juillet 2003,une autre réquisition de monsieur le procureur de la république a désigné Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution près les Cours et Tribunaux de Bangui, séquestre du compte ouvert à la Commercial Bank of Centrafrique(CBCA) pour y déposer les fonds provenant des loyers de l'immeuble "Bangui 2000",l'une des propriétés de SODIPHAC. Ledit compte sera appelé "Compte séquestre-loyers Bangui 2000" et porte le numéro 3722421650183. En exécution de la réquisition de monsieur le procureur de la république du 07 Avril 2003,Maitre APATIO a dressé un procès-verbal de saisie conservatoire de créances le 22 Mai 2003 tout en demandant à tous les locataires dont madame Leucade FINDIRO née NGON DJEN ECK (Epouse du procureur de la république, occupant 04 locaux) de l'immeuble "Bangui 2000" de dorénavant lui faire parvenir photocopie de bordereau de versement en espèces ou de remise de chèques après opérations. Quelques mois plus tard notamment le 17 Novembre 2003, Maitre Daniel APATIO a été requis par Monsieur le Procureur de la République, Firmin FINDIRO aux fins de retraits et paiement des ex employés de la société SODIPHAC. Il y a lieu de noter que les différentes mutineries avaient placé toutes les sociétés appartenant à monsieur Koffi BONDOMBOSSOU en difficulté. C'est ce qui a fait que tous les appartements de l'immeuble "Bangui 2000"furent mis en location et les employés en chômage technique. Malheureusement, les différentes opérations de retrait ne seront pas effectivement utilisées au paiement convenable desdits employés. Cette assertion se justifie par le fait que ces ex-employés, mécontents ont saisi monsieur le ministre de la Justice, Garde des Sceaux(monsieur NGON BABA) lequel a confié le dossier à l'Inspection Judiciaire pour traitement(Affaire pendante).En outre, par Ordonnance aux fins de la prise de mesures conservatoires de monsieur le Doyen des Juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Bangui(monsieur Pamphile ORADIMO) en date du 26 Décembre 2003,il a été décidé ce qui suit:

"Par ces motifs; plaçons sous mains de Justice l'ensemble des propriétés immobilières des personnes dont la liste ci-jointe en attendant l'issue de la procédure judiciaire dont ils sont l'objet.

Disons que ces mesures purement conservatoires sont susceptibles d'être levées en cas d'acquittement ou de relaxe des personnes mises en cause.

Enjoignons le Directeur des domaines du strict respect de la présente Ordonnance".

Les personnalités dont les propriétés sont placées sous mains de Justice dans la procédure suivie contre Ange Félix PATASSE et Autres sont:

- Ange Félix PATASSE;

- Michel BANGUE TANDET;

- Lazare DOKOULA;

- René KOFFI BONDOMBOSSOU.

Pendant que mes clients KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC attendent avec impatience l'issue de la procédure pénale enclenchée et qui est et demeure pendante devant les juridictions compétentes centrafricaines, ils seront désagréablement surpris de ce que leur immeuble dénommé "Bangui 2000"serait acquis par suite d'une procédure de saisie immobilière à diligence de la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine puis subrogée par EL AKHRAS ALI.

Estimant que non seulement, il est de règle qui affirme que "le pénal tient le civil en état"; mais encore qu'ils sont convaincus de ne rien devoir à personne, Koffi BONDOMBOSSOU et SODIPHAC par les soins du Bâtonnier BALEMBY se sont rapprochés du greffe du tribunal de grande instance de Bangui aux fins de vérification de l'existence de cette procédure. C'est à cette occasion que les tracasseries vont commencer avec la soustraction du dossier de cette fameuse procédure de saisie immobilière par monsieur Firmin FINDIRO,  procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui de son état pour des raisons inavouées .Je n'ai pas pu me faire recevoir par ce dernier pour prendre communication du dossier de l'affaire qui curieusement en cette période, utilisait toutes les artifices pour éviter un contact. Ereinté, je fus obligé de saisir le président du Tribunal de Grande Instance de Bangui en l'occurrence monsieur Minime Bruno Arsène aux fins de solliciter communication du dossier de la procédure. C'est en suite de cette saisine que monsieur le président du Tribunal de grande instance de Bangui donnera des instructions écrites à monsieur François KAYEMA, Greffier en Chef dudit Tribunal aux fins de mettre à ma disposition le fond du dossier de la procédure. C'est en prenant possession dudit dossier que je me suis rendu compte de ce que la procédure présente plusieurs irrégularités qui ne peuvent que concourir à la nullité de la procédure entreprise.

Aussi, ce qui est beaucoup plus surprenant et qui doit être mentionné, c'est que monsieur Firmin FINDIRO, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui et Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution près les Cours et Tribunaux de Bangui lesquels sont censés connaitre la situation de cet immeuble ("immeuble Bangui 2000") ont toujours tenté abusivement sinon témérairement de dire qu'ils n'étaient pas au courant de cette procédure. Alors que c'est eux qui ont la charge de l'immeuble en attendant l'issue de la procédure pénale pendante.

Ceci étant et pour saisir la juridiction compétente en l'occurrence le juge des saisies immobilières, une sommation interpellative sera délivrée au supposé adjudicataire, monsieur EL AKHRAS ALI suivant exploit de Maitre Robert GBOM BANIMY, Agent d'Exécution le 26 Mai 2009 aux fins de nous dire entre autres s'il a fait consigner la différence du prix d'adjudication pour le compte de SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU chez le Greffier en Chef(c'est à dire 120000 000 – 25185 234=94814 786 FCFA).Ce dernier, sans ambages affirmera qu'il a trop dépensé pour cette procédure. Ainsi donc, muni de cet acte, j'ai pu initier la procédure en annulation et paiement de dommages intérêts à l'encontre d’EL AKHRAS ALI et la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine par saisine du Tribunal compétent le 04 Aout 2009.Cette affaire, appelée depuis cette date jusqu'au montage politico-judiciaire de décision d'expulsion du conseil des propriétaires(SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU) que je suis de l'immeuble dont la procédure en annulation de la vente est pendante. Soit ,toujours pour rassembler beaucoup plus de preuves de ce que l'immeuble "Bangui 2000" n'a fait l'objet d'aucune procédure régulière et si par extraordinaire la procédure pénale n'existait pas, une sommation interpellative a été délivrée également à monsieur le Greffier en Chef, François KAYEMA suivant exploit de Maitre Irénée NDANGO LIAGUE en date du 12 Décembre 2009 pour être fixé sur la consignation du solde du prix d'adjudication. La réponse du Greffier en Chef ,parlante des plus explicites est la suivante: "Demander à Maitre BALEMBY de se rapprocher de l'adjudicataire". Dans ces conditions, pour le commun des mortels, cette prétendue vente ne pourrait susciter une montagne de questionnement ? Bref...

Par ailleurs, l'Acte Uniforme sur le Recouvrement des Créances et des voies d'exécution en son article 246 dispose: "Le créancier ne peut faire vendre l'immeuble appartenant à son débiteur qu'en respectant les formalités prescrites par les dispositions qui suivent: Toute convention contraire est nulle".L'article 247 du même Acte dit: "La vente forcée d'immeuble ne peut être poursuivie qu'en vertu d'un titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible". Et dans le cas d'espèce qui a conduit à l'escroquerie judiciaire qui ne dit pas son nom, la créance est foncièrement contestée et que l'hypothèque dont on se prévaut n'existe plus parce qu’ayant fait l'objet d'une mainlevée le 19 Mars 2001 et non susceptible de renouvellement, l'original du titre foncier a été restitué le 23 Mars 2001 à monsieur KOFFI BONDOMBOSSOU par la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine. Aussi, il est question d'une contestation touchant un compte courant qui devrait absolument passer par une liquidation par voie d'expertise de la créance réclamée. Si rien n'a été produit, aucune créance ne saurait être exigée de SODIPHAC et René KOFFI BONDOMBOSSOU. Il est à souligner qu'aucun acte de procédure de saisie immobilière ni l'expédition de décision rendue en suite de l'Audience Eventuelle ni celle de l'Audience d'Adjudication n'ont jamais été signifiées à mes clients(cf. Lettre du 03 Avril 2009 à monsieur le président du Tribunal de Grande Instance de Bangui) et, également s'agissant des décisions réputées contradictoires, la signification devra être faite dans un délai de six(06)mois à peine de caducité(cf. Article 438CPC).Curieusement et pour justifier honteusement l'injustifiable, monsieur Firmin FINDIRO, Procureur de la République et gardien de l'immeuble "Bangui 2000" va instruire Maitre Daniel APATIO, Agent d'exécution et chargé du recouvrement des loyers dudit immeuble en date du 25 Mai 2010 de dresser un acte anti daté au 13 Février 2009 à lui  (Procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Firmin FINDIRO)signifié. Cet acte étant encore d'un des plus irréguliers et nul notamment sur le fait de ne pas viser les parties en cause; mais uniquement monsieur le Procureur de la République, Firmin FINDIRO qui l'aurait reçu après coup.

Toujours en suivant l'Acte Uniforme en son article 270 alinéas 2,3et 4 il est dit: "Une expédition en est délivrée.......après paiement des frais de poursuite et u prix d'adjudication et après l'accomplissement des conditions du cahier des charges qui doivent être exécutées dans les vingt(20) jours de l'adjudication", "la quittance et les pièces annexées à la minute de la décision judiciaire.......Et reproduites à la suite de l'expédition","L'adjudicataire qui n'apporte pas des justifications dans les vingt(20) jours de l'adjudication peut être poursuivi par voie de la folle enchère sans préjudice des autres voies de droit".

Dans le cas d'espèce, monsieur EL AKHRAS ALI aidé par certains magistrats véreux, tente désespérément de faire croire en utilisant toute habilité ou distraction qu'il serait devenu propriétaire de l'immeuble "Bangui 2000"après jugement d'adjudication du 14 Janvier 2009 avec une offre de FCFA 120000000.Nullement depuis la date du 14 janvier 2009jusqu'à aujourd'hui, aucune justification n'a été produite pour attester que le règlement du prix a été fait dans le délai de vingt(20) jours sauf la parole du procureur de la république près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, monsieur Firmin FEINDIRO. Si on veut prendre pour parole d'Evangile les propos du procureur de la république et liquidateur des sociétés appartenant à monsieur René KOFFI BONDOMBOSSOU, il est hautement souhaitable que le premier magistrat, le Général président BOZIZE demande sans délai une instruction à propos notamment de la situation de l'immeuble "Bangui 2000"en admettant une commission mixte internationale.

Revenant à la situation de la "vente de l'immeuble", foulant aux pieds tout ce qui est prescrit, monsieur EL AKHRAS ALI va se faire délivrer en fraude la Grosse de la Décision et prendre un titre foncier sur cette base. Il est à faire noter que le jugement du 14 Janvier 2009 a été enregistré le 14 Janvier 2009 au montant de FCFA 20 000(Taux fixe)au lieu de 15% du prix d'adjudication comme il est prescrit par les textes en la matière et, la mutation a été faite au nom de EL AKHRAS ALI le 15 Janvier 2009. L'expédition de la décision du 14 Janvier 2009 elle ,a été délivrée par monsieur le greffier en chef, François KAYEMA le 25 Novembre 2008.Il suit de là que le justiciable centrafricain habitué ou non du fonctionnement de notre appareil judiciaire ne pourrait-il pas se poser des questions? Il sera peut-être tenté de dire que nous serions entrain de voir sinon constater une évolution ou amélioration plus ou moins appréciable sous le Garde des Sceaux, son excellence NGON BABA. Si cela se révélait vrai, peut-on nous produire d'autres exploits du genre EL AKHRAS ALI?.....

En outre, quand bien même la quittance subrogatoire du 25 Octobre 2008 est nulle et de nul effet parce que établie par un faux clerc de Notaire, Edgar MAIDOU qui se dit "Clerc habilité", monsieur EL AKHRAS ALI a pensé y trouver un fondement régulier pour le déclenchement de la procédure dont l'annulation de la décision d'Adjudication est demandée devant la juridiction compétente. Cette nullité(de la quittance) tire sa justification de l'article 451 du code de procédure civile et de l'article 23 de l'Ordonnance numéro 82.001 du 04 Janvier 1982 fixant le statut des notaires. Il n'est point surabondant d'affirmer que l'Acte Invalide du 25 Octobre 2008 n'a jamais été porté à l'attention de mes clients SODIPHAC et René KOFFI BONDOMBOSSOU que je représente dans la procédure.
Se rendant compte tardivement d'être victime d'une entente frauduleuse d'un Avocat spécialisé dans un système peu orthodoxe en l'occurrence Maitre Jean Paul MOUSSA-VEKETO et certains magistrats véreux à leur tête, le célébrissime Firmin FEINDIRO, Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de Bangui, monsieur EL AKHRAS ALI, toujours sous leur impulsion va suivre la voie de corruption. C'est ainsi que ce dernier, après de multiples visites au domicile professionnel et appels téléphoniques intempestifs va proposer au Bâtonnier BALEMBY la somme de FCFA 4 000 000 aux fins de faire perdre la procédure par lui enclenchée pour le compte de SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU. Trop sûr et fier de sa personne et faisant fi du refus opposé, EL AKHRAS ALI déposera selon ses propos une enveloppe contenant la somme de FCFA 500 000 avec promesse de régler le solde par un de ses frères après reconnaissance tant devant le juge des référés que devant le juge des saisies immobilières de sa propriété sur l'immeuble "Bangui 2000".Le mercredi 08 Avril 2010,nous avions sollicité vainement de la juridiction présidentielle, un renvoi aux fins de production d'une pièce capitale en l'occurrence le procès-verbal de constat de l'acte de corruption d’EL AKHRAS ALI et ses suites logiques. Et donc, la procédure de référé a été évoquée et en dépit de toutes les démonstrations juridiques appuyées des pièces parlantes qui ne pouvaient autoriser que la déclaration d'incompétence de la juridiction présidentielle, une Ordonnance d'expulsion sera rendue le 11 Mai 2010 dont le dispositif est ainsi conçu:

"Statuant contradictoirement en matière des référés et en premier ressort;
Au principal, Renvoyons les parties à se pourvoir ainsi qu'elles aviseront;
Mais d'ores et déjà, Rejetons l'exception d'incompétence soulevée par la défense;
Ordonnons l'expulsion de Maitre Symphorien BALEMBY et tous occupants de son chef;
Ordonnons l'exécution provisoire sur minute.

Condamnons Maitre Symphorien BALEMBY aux dépens".

 

Au passage, il y a lieu de retenir qu'il y avait en cette audience des référés trois parties à savoir: EL AKHRAS ALI, KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC et Maître BALEMBY.

Faisant suite à cette décision, Maitre Symphorien BALEMBY, muni d'un mandat spécial de ses clients(René KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC) a saisi conformément aux textes en vigueur, la Cour de Cassation en inscription de faux le 17 Mai 2010 et EL AKHRAS ALI a été notifié de ce recours le même jour tout comme le parquet de Bangui. Curieusement, monsieur Laurent LENGANDE, deuxième substitut spécialisé(compétent pour Crimes économiques) se rend en l'Etude du Bâtonnier BALEMBY le 18 Mai 2010 et lui demande de vider le domicile professionnel de "Bangui 2000"avant 12heures.A défaut, toutes les mesures qui étaient déjà prises notamment avec l'aide des militaires pour faire sortir de force le cabinet BALEMBY et le siège provisoire de l'Ordre des Avocats du Barreau de la République Centrafricaine, devaient être mises à exécution. Ayant essayé vainement de faire comprendre au substitut que l'affaire était pendante devant la Cour d'Appel et la Cour de Cassation et que l'exécution de toute décision de justice doit répondre à un certain nombre de critères (cf. Arrêt Couitéas), le Bâtonnier BALEMBY a immédiatement saisi à propos avec toutes les pièces utiles le Garde des Sceaux, Laurent NGON BABA. Ce dernier, après avis des techniciens du Département a ordonné la suspension de l'exécution jusqu'à épuisement de toutes les procédures concernant l'immeuble "Bangui 2000".

Par ailleurs, pour préserver l'honorabilité de l'Avocature et sa personnalité, un constat d'huissier a été dressé et une procédure de Citation Directe pour corruption est enclenchée à l'encontre d’EL AKHRAS ALI par le Bâtonnier BALEMBY. Mais le procureur de la république, Firmin FEINDIRO a résisté pour l'enrôlement sans y avoir droit jusqu'à ce jour.
Il est à souligner que la décision d'expulsion a été attaquée devant la chambre civile et commerciale de la Cour d'Appel de Bangui: une requête d'appel à l'encontre de ladite décision et une demande de sursis sont déposées. Les deux procédures vont être plaidées et le délibéré prévu pour le 25 Mai 2010.Vu le rapprochement sombre de EL AKHRAS ALI(membre influant du comité des Sages du KNK ,parti au pouvoir),le Procureur de la République, Firmin FINDIRO et le Procureur Général près la Cour d'Appel de Bangui, Martineau Modeste BRIA(Bénéficiaire d'un congé maladie et revenu spécialement pour exécuter l'Ordonnance querellée et, reprendre son congé),tout sera mis en œuvre pour le banditisme judiciaire sans précédent connu par le Cabinet BALEMBY le 20 Mai 2010.Mais confiant en l'existence du Droit et du Devoir des praticiens du Droit de concourir à la sécurité juridique et judiciaire dans les divers domaines, nous avions arrêté sous la foi de notre serment de résister à toute forme d'injustice. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Laurent NGON BABA ne saurait nier qu'il a été saisi tant par les ex-employés des sociétés appartenant à René KOFFI BONDOMBOSSOU que par nous pour la situation ténébreuse de l'immeuble «Bangui 2000".Il n'a jamais pris ses responsabilités d'une manière claire et objective jusqu'à ce jour.
Partant de tout ce qui précède, peut-on valablement affirmer que EL AKHRAS ALI est devenu propriétaire de l'immeuble "Bangui 2000"?Monsieur Firmin FEINDIRO, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, personnage extraordinaire qui habille bien son mensonge ne doit-il pas être interpellé pour fixer d'abord SODIPHAC et KOFFI BONDOMBOSSOU, ensuite l'opinion nationale et internationale sur le mystère qu'il tente de faire planer sur la situation de l'immeuble "Bangui 2000"?

Il appartiendra à chaque esprit de se faire un sentiment sur ces questionnements.
Ceci étant, si le bâtonnier BALEMBY a agi dans les diverses procédures pour le compte de ses clients René KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC à l'encontre de EL AKHRAS ALI et Banque Populaire Maroco-Centrafricaine, épouse-t-il la cause? Pour quelles raisons fondamentales le président général BOZIZE, suite à l'incendie survenu au supermarché «RAYAN",société de EL AKHRAS ALI a-t-il culpabilisé Monsieur le vice-président du Conseil Economique et Social, Jean-Daniel DENGOU et le Bâtonnier Symphorien BALEMBY et, ordonné le rapt de l'épouse du Bâtonnier, Albertine BALEMBY et des autres? Cette série de questions nous conduit à examiner sereinement les raisons profondes de la chasse poursuite du Bâtonnier et la prise en otage de son épouse, son personnel et autres.

2)- La chasse poursuite du Bâtonnier BALEMBY et la prise en otage de son épouse et des autres.

En effet, à entendre Monsieur Laurent NGON BABA, ministre de la Justice, Garde des Sceaux qui semble être la marionnette du procureur de la république, Firmin FINDIRO, le Bâtonnier BALEMBY aurait refusé de coopérer avec la justice; le Barreau de la république Centrafricaine chercherait à protéger "un malfrat, un bandit de grand chemin", si l'épouse du Bâtonnier a été arrêtée avec les autres,"c’est parce qu'elle travaille au cabinet du bâtonnier et si les otages ont été déportés à BOSSEMBELE en la sinistre prison personnelle de BOZIZE, c'est pour leur sécurité"; il n'existerait aucun texte qui leur interdit de placer une personne en garde à vue hors du ressort de Bangui(lieu du supposé crime).

Quant au procureur de la république près le Tribunal de Grande instance de Bangui, Firmin FEINDIRO, il affirme péremptoirement que la procédure pénale qu'ils ont enclenchée maladroitement et abusivement aurait pour base l'affaire de l'immeuble «Bangui 2000";que EL AKHRAS ALI ayant acquis légalement ledit immeuble serait pleinement dans son  droit de solliciter l'expulsion du Bâtonnier BALEMBY pour non-paiement de loyers; que le chef de l'Etat, le président général BOZIZE serait autorisé à agir de la sorte parce qu'il s’agirait d'un crime flagrant et nulles autres personnes que le Bâtonnier BALEMBY, Jean-Daniel DENGOU, leurs personnels et même les membres de leurs familles ne pouvaient provoquer l'incendie du supermarché "RAYAN".

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:47

 

 

Symphorien-Balemby.JPG

 

 

S'agissant du président général BOZIZE, ce premier magistrat s'est transporté sur les lieux de l'incendie et après incantations et visions suivant son habituelle logique, a retrouvé les coupables, en premier le Bâtonnier BALEMBY, toute sa famille, son personnel sans mettre de côté Jean-Daniel DENGOU, le personnel d’ADMN Systems et les autres personnes proches de ce dernier. C’est ce qui le conduira sans ambages au palais de Justice pour chercher son conseiller toxique sinon son idéologue, Firmin FINDIRO. Malheureusement, ce super magistrat n'étant pas en poste, il s'exclamera sur un fond de colère au deuxième substitut de base en langue nationale "Ta Firmin ti ala so ngao.....nye la ala ke ku ti gbou Bâtonnier BALEMBY ni So..."(Littéralement : " Votre Firmin là...qu'est-ce que vous attendez pour m'arrêter ce Bâtonnier BALEMBY ").Ce dernier, sous l'impulsion du général président BOZIZE désignera le lieutenant KOSSI de la section des recherches et investigations(SRI), police politique du régime, pour mettre à exécution  "l'opération épervier".

La présentation succincte de la position de ces trois(03) éminentes personnalités de la république étant faite, nous allons essayer d'abord de réagir sinon donner notre sentiment et, ensuite tenté de voir qui serait en train de jouer le rôle néfaste dans l'installation de l'inquisition sinon du génocide intellectuel et matériel en République Centrafricaine .Puis enfin, voir ce qui pourrait définitivement permettre à tout le monde de comprendre pourquoi le trio FINDIRO-NGON BABA-BOZIZE YANGOUVOUNDA tient à demander au Bâtonnier BALEMBY et à Jean-Daniel DENGOU de s'efforcer d'assembler le puzzle après l'incendie du supermarché «RAYAN" supposé criminel.

D'entrée de jeu, la procédure pénale commande qu'en la survenance d'un fait délictuel ou criminel, la mise en œuvre de l'action publique doit être faite soit à la diligence de la victime par voie de dépôt d'une plainte soit à celle du ministère publique(suivant plusieurs modes d'information).Dans les deux cas de figure, une enquête est ouverte après désignation d'une unité de police judiciaire. L’unité de police judiciaire ou l'officier de police judiciaire en charge du dossier va délivrer des convocations à dates fixes pour auditions dans le cas où la plainte était bien dirigée contre lesdites parties. Etsi un fait s'est produit sans qu'on ne puisse avoir une idée claire sur sa survenance, il est du devoir de l'officier de police judiciaire de commencer par une descente sur les lieux aux fins de s'en faire une idée (audition des personnes censées être présentes.....).

Mais que se passe-t-il lorsque nous nous trouvons en présence d'un cas de flagrance et qu'entendons-nous par cette situation? Pour répondre à cette préoccupation, il est utile de se référer aux dispositions de l'article 35 du code de procédure pénale. Cet article stipule: «Sont qualifiés flagrants, tous crimes ou délits qui se commettent actuellement ou qui viennent de se commettre. Il y a également délit ou crime flagrant lorsque dans un temps voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique ou est trouvée en possession d'objets ou présente des traces ou indices laissant penser qu'elle a participé au crime ou au délit.
Est assimilé au crime ou délit flagrant, tout crime ou délit qui même non commis dans les circonstances prévues à l'article précédent, a été commis dans une maison dont un occupant requiert le procureur de la république ou un officier de police judiciaire de le constater.
Il en est de même lorsque, sans aucune condition de temps, le crime ou délit parait établi à la charge de l'inculpé, soit par les dépositions unanimes de plusieurs témoins, soit par un aveu corroboré par des témoignages ou des indices». A la lecture attentive dudit article, peut-on avoir pensé un seul instant que le Bâtonnier BALEMBY, Jean-Daniel DENGOU et les autres pourraient valablement être pourchassés sur la base de l'humeur du général président BOZIZE qui n'a en tête que l'idée fixe du dépeçage des deux premiers? La réponse sans hésitation ne doit être que non!

Si tel est le cas, que dire des propos du ministre de la justice? Ces propos ne peuvent être tenus à n'en point douter que par des dignes personnes incultes sur le terrain juridique et judiciaire ou atteintes d'une certaine cécité intellectuelle. Cela s'explique aisément par le fait qu'il est parfaitement incapable de gérer le Département de la justice. Toutes ses instructions n'existent que de nom; cas parlant de contre instructions du procureur général près la Cour d'Appel de Bangui, BRIA Modeste Martineau qui a écourté son congé maladie pour quelques heures aux fins de s'investir personnellement et honteusement dans le banditisme judiciaire appelé «expulsion du Bâtonnier BALEMBY de l'immeuble "Bangui 2000" ».Pour cet excellent ministre de la justice, la sécurité des otages de BOZIZE ne peut être assurée qu'à BOSSEMBELE,"GUATANAMO CENTRAFRICAIN" et si madame BALEMBY Albertine est arrêtée, c'est parce qu'elle est employée du Cabinet BALEMBY. Ce genre de raisonnement fait véritablement honte et pousse même le grand commençant du Droit à avoir de très grands bouleversements dans le fonctionnement de ses tripes. Dans le cas d'espèce, que représenterait pour ce dernier la notion de la compétence territoriale autrement dit "ratione loci" par rapport à toute juridiction judiciaire ou unité de police judiciaire saisie d'une quelconque cause? Le Cabinet BALEMBY aurait-il commis une infraction en défendant suivant les règles de l'Art ses clients KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC et, également en intervenant dans la procédure Jean-Pierre BEMBA GOMBO contre l'Etat Centrafricain?(cf. Dépôt mémoire ampliatif le 17 Mai 2010 au greffe de la Cour de Cassation de la République Centrafricaine à l'appui d'un pourvoi de BEMBA....).

Le Bâtonnier BALEMBY estime pour sa part que les atermoiements d'une telle personnalité ne sauraient entamer tant la raison de l'opinion nationale que celle de l'internationale. Et donc, il est hautement souhaitable sinon utile que son Excellence NGON BABA et tous les animateurs de ces ragots de bas étage sachent comme l'avait si bien déclaré le Bâtonnier Raymond AUTEVILLE : "L'AVOCAT EST AU SERVICE DE LA DEFENSE ET NON DU JUGE......LES EXIGENCES DU PROCES EQUITABLE ET DE L'EGALITE DES ARMES CONFIRMENT L'AVOCAT COMME SOLDAT AU SERVICE DE LA DEFENSE MAIS NON COMME MERCENAIRE-ALIBI AU SERVICE DU JUGE"(Gaz. Pal. 26 Avril 2005).

Aussi, pour être AVOCAT, les formalités à remplir ne sont absolument pas les mêmes que pour être locataire d'un Département ministériel en République Centrafricaine. Cela voudrait dire que toute sorte de salamalec est autorisée pour être aux mangeoires de la République. Mais que veut le Centrafrique d'aujourd'hui?

A cette question, la réponse la plus plausible se sent et se retrouve dans la devise qui nous a été léguée par feu président Barthélemy BOGANDA à savoir: Unité-Dignité-Travail et ce, sans commentaire.....Et pour y parvenir, il nous faut un Etat de Droit et de stabilité qui ne pourrait exister qu'après une réorganisation de cette armée pléthorique dont la discipline est reléguée au second plan et constituant l'un des principaux facteurs d'insécurité suivie de la justice qui risque de devenir un club des mafiosi.

Outre tout ce qui précède, monsieur NGON BABA, ministre de son état et de surcroit président d'un parti politique qui se résumerait juste à sa maisonnée pourrait-il bénéficier d'un pardon de par ces élucubrations? Sans hésitation et d'une manière péremptoire, nous sommes en Droit et, ce genre d'erreur n'est pas pardonnable comme il a été toujours retenu que "l'erreur n'est pas pardonnable en Droit». Ceci étant, il est utile de beaucoup plus œuvrer pour la Justice(culture de la justice) en République Centrafricaine. Car les justiciables n'ont plus confiance en la justice du fait de son manque d'indépendance et de ses déficiences flagrantes quasi totales qui s'expriment en le décuplement d'une corruption endémique, d'une instrumentalisation à des fins politiques ou personnelles, des violations récurrentes des droits de la défense, des détentions criminelles hors normes...

Alors que ce serait-il passé en la procédure de l'immeuble "Bangui 2000"? Pourrait-il y avoir un lien avec l'incendie survenu en l'enceinte du supermarché "RAYAN"?Aussi, dans toutes leurs déclarations, ces autorités ne font pas mention de ce qu'elles ont mis à la disposition du supermarché "RAYAN", un peloton de gendarmes qui assure la garde dudit supermarché de jour comme de nuit. Avec la présence de ces éléments, comment ce sinistre est-il arrivé? Pourquoi n'ont-ils pas été interpellés comme Firmin FINDIRO et autres se plaisent à le dire, pour coopérer avec la Justice? Si pour monsieur Firmin FEINDIRO, occultant la procédure sinon la situation de l'immeuble "Bangui 2000", la chasse poursuite du Bâtonnier BALEMBY et de Jean-Daniel DENGOU via l'appareil judiciaire décrétée par le général président BOZIZE est régulière, il y a lieu de noter que c'est tout simplement pour éviter de rendre compte du compte séquestre des loyers de l’immeuble "Bangui 2000" avec la production de la liste des locataires dont lui-même et, du montant des loyers dus mensuellement. A ajouter également à cela, la mise au point de l'issue de la procédure pénale en vertu de laquelle l'immeuble "Bangui 2000"est placé sous mains de justice et dont le dossier est bien maitrisé par le Doyen des juges d'instruction, Alain TOLMO qui est chargé de gérer l'ingérable dossier «incendie supermarché "RAYAN" sur le plan juridique et judiciaire. La preuve éloquente est que depuis le rapt politico-judiciaire du 10 juin 2010,il n'a pu poser les actes requis. Monsieur le Doyen des juges d'instruction avait-il requis un expert et celui-ci a-t-il déjà déposé son rapport? Alors que nous savons qu'aucune mesure n’avait été prise à propos sinon permettre à EL AKHRAS ALI de nettoyer rapidement les lieux et entamer des travaux puis prendre possession de l'immeuble "Bangui 2000"quand bien même aucune décision d'expulsion à l'encontre de ADMNS ystems, société de monsieur Jean-Daniel DENGOU soit intervenue et exécuter régulièrement. Ce qui prouve à suffisance que les manœuvres mises en marche avaient bien fonctionnées.

Monsieur le Doyen des juges d'instruction, quel rôle le peloton des gendarmes affecté au supermarché RAYAN" jouait-il avec un équipement insolent de jour comme de nuit ?Il est censé déposer un rapport et dire comment les choses se sont passées. Suivant une procédure régulière, ce sont les personnes qui se trouvent sur les lieux qui doivent fournir des informations utiles et non des boucs émissaires choisis pour un sinistre intérêt. 
Il est incontestable et incontesté que le Bâtonnier BALEMBY et Jean-Daniel DENGOU sont locataires de plusieurs appartements dudit immeuble, propriété de KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC et que le Bâtonnier BALEMBY est l’Avocat de KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC en la procédure de l'acquisition ténébreuse de l'immeuble "Bangui 2000".Monsieur Firmin FEINDIRO, Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Bangui ne pourra dire le contraire sauf à élucider la question de savoir pourquoi le dossier de la procédure civile concernant l'Adjudication contestée non seulement s'est retrouvé sous son coude mais suivi par la suite des instructions au greffe civil afin de ne point permettre au Bâtonnier BALEMBY de prendre communication du dossier .Aussi, pour raviver la mémoire défaillante de ce partisan de manichéisme idéologique, il est utile de faire noter qu'il est de l'âme d'un Avocat de défendre une cause et non de l'épouser. En conséquence, ce rapprochement téméraire et insolent est digne d'une déficience de la culture juridique. Cela se justifie aisément par la pensée de Voltaire suivante: «LA LIBERTE CONSISTE A NE DEPENDRE QUE DES LOIS». Ce qui voudrait dire tout simplement que tout acteur de l'enquête pénale et encore de son acabit doit, pour parvenir à l'élucidation d'une affaire, agir en veillant au respect de la Loi, des libertés individuelles et des droits de l'homme. Dans ces conditions, le Procureur de la République passant la lecture à l'envers des instruments juridiques tant nationaux(constitution, Loi sur la profession d'avocat, le code de procédure pénale, le code pénal) qu'internationaux à monsieur le Doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Bangui, Alain TOLMO ,peut-il nous éclairer sur les dispositions légales qui les ont guidé à lancer la chasse à l'homme (Bâtonnier BALEMBY et Jean-Daniel DENGOU) et au rapt le 10 Juin 2010 de douze(12) personnes dont madame BALEMBY, déportées et séquestrées à BOSSEMBELE? Il faudrait ajouter à cela, les multiples descentes des éléments de la SRI au domicile de Jean-Daniel DENGOU ou au Ministère du Plan afin de mettre la main sur son épouse.

J'espère pour ma part que pour que la lumière soit faite sur ce rapprochement. Messieurs Firmin FEINDIRO, Procureur de la république et Alain TOLMO ,Doyen des juges d'instruction doivent éclairer la lanterne de toutes les opinions sur la procédure pénale déclenchée en son temps à l'encontre d’Ange Félix PATASSE et Autres dont KOFFI BONDOMBOSSOU encore pendante pour en avoir le cœur net. Pour ce faire, monsieur le Doyen des juges d'instruction, Alain TOLMO ne saurait se soustraire d'une quelconque manière étant entendu que l'Avocat de monsieur KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC que je suis l'avais saisi par courrier courant Avril 2009 aux fins d’entendre obtenir d'utiles informations sur la procédure pénale pendante. A cette saisine, aucune réaction n'a été enregistrée de la part de monsieur le Doyen des juges d'instruction à ce jour. Il suit de là qu'il serait admis dorénavant par la Justice centrafricaine, la cohabitation d'une procédure pénale pendante avec une procédure civile. Mais si par extraordinaire, cette règle serait admise et qu'on admette qu'il y aurait adjudication de l'immeuble "Bangui 2000", la condition de validité, de régularité ne serait-elle pas le règlement du prix ou la remise de la différence du prix au débiteur saisi appelé KOFFI BONDOMBOSSOU et SODIPHAC via leur conseille Bâtonnier BALEMBY? Que monsieur le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Bangui et ses acolytes y répondent sans ambages.

Pour ce qui est du chef de l'Etat, le général président BOZIZE, celui-ci a été dignement conseillé par ceux qui se disent caciques du régime, de tout mettre en œuvre pour avoir la tête du Bâtonnier BALEMBY et ce, pour deux(02) raisons non équivoques.

D'abord, il est entrain de regretter la procédure qu'il a fait déposer par notre très cher et regretté confrère Maitre GOUNGAYE qui a trouvé la mort dans un sinistre qui demeure une énigme jusqu'alors. En dépit de plusieurs réactions, aucune enquête sérieuse n'est ouverte jusqu'à ce jour par le régime de Bangui ni une autorisation d'une mise en route d'une commission mixte d'enquête. Convaincu quelque part de ce que son régime aurait bien joué, voilà une surprise inattendue : le sénateur Jean-Pierre BEMBA GOMBO fait appel au Bâtonnier BALEMBY pour faire partie des conseils de sa défense. Qu’est-ce que cela signifie? Le Bâtonnier BALEMBY doit être un ennemi du régime, il faut le tenir à l'œil...Sur ce, la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Bangui et la Chambre criminelle de la Cour de Cassation de la République centrafricaine ont été saisies et les moyens de défense de BEMBA déposés (cf. Mémoire ampliatif en date du 17 Mai 2010). L'objet principal de ces procédures : le prononcé de la nullité de toutes les procédures jugées à l'encontre du sénateur et la reprise desdites procédures à l'encontre de tous les acteurs supposés être aux affaires en son temps dont le général putschiste BOZIZE. Suffisamment caressé dans le sens du poil par le Département de la Justice appuyé par certains magistrats véreux de la justice centrafricaine et ayant échoué lamentablement de par les différentes tentatives d'enlèvement du Bâtonnier BALEMBY par ses hommes de main constitués des brutes impitoyables, le général président BOZIZE sera tenu de rechercher une justification officielle pouvant le laver de tout soupçon. C’est ainsi qu'il s'est résolu à entretenir de vils mensonges commis délibérément pour induire en erreur l'opinion nationale et internationale tout en dénaturant les faits de la cause :Sa descente sur les lieux de l'incendie survenu au supermarché "RAYAN",propriété de l'un des membres influents financièrement des sages du KNK lui permettra d'arrêter un motif pour lui solide pour régler le compte du Bâtonnier BALEMBY et de tous ceux qui veulent que lumière soit faite sur le braquage judiciaire de l'immeuble "Bangui 2000".Sur ce, il va se réfugier derrière un proverbe chinois qui dit: "ON DOIT CROIRE COMME CE QUE DIT UN FANTOME" pour faire endormir toutes les opinions et voir son projet macabre réalisé via le parquet de la République Centrafricaine, représenté par la personne de Firmin FINDIRO("Maître en Droit de la Faculté de Droit et de Sciences Economique de l'Université de Bangui" et richissime de tous les magistrats).Ensuite, la seconde raison est que le supermarché "RAYAN" représente le fonds de commerce du général président BOZIZE et du KNK, en dépit du fonctionnement hors normes dudit supermarché, c'est à dire en contradiction avec les normes tant juridiques que de sécurité de la population centrafricaine. Et donc, quel que soit la nature de ce qui adviendra, un soit disant "opposant ou ennemi" du KNK ne doit être pris que pour cible. Pour la gouverne de celui ou celle qui voudrait savoir davantage sur le mode de gouvernance du régime KNK et BOZIZE, est considéré comme opposant ou ennemi «tout individu qui par malheur se permettrait de dire ou soutenir un raisonnement ou un droit allant à l'encontre de leurs intérêts qui se résument à la confiscation du pouvoir par tous les moyens ".Ces moyens naturellement vont servir à instrumentaliser la Justice à des fins personnelles, de sorte qu'il suffit de payer policiers, gendarmes et magistrats pour faire arrêter et détenir ou même tuer une personne qui "pose problème" pour les affaires, la vie, la personne ou la politique. Et dans le cas d'espèce, le général président BOZIZE, brillant dans sa traditionnelle habitude, n'a pas hésité à faire appel à l'adage «quod principi pla cuit legis habet vigorem",ce qui plait au prince a force de loi. En tous les cas, si le général président BOZIZE trop malin, se refuse de dire à haute et intelligible voix comme l'a spécifié Firmin FINDIRO, la procédure concernant l'incendie du supermarché "RAYAN" a pour toile de fond le problème de l'immeuble "Bangui 2000".Il a au moins tenté de dire une certaine vérité pour se protéger. Tout simplement parce que le Bâtonnier BALEMBY en défendant les intérêts des propriétaires de l'immeuble "Bangui 2000",est allé à l'encontre des intérêts du général président BOZIZE encore une fois de plus. Mais pourquoi une fois de plus?

C'est simplement le fait pour le Bâtonnier BALEMBY d'avoir précédemment par deux (02)fois initié des procédures pour le compte de ECOBANK Centrafrique(ex BICA) d'abord pour l'adjudication et l'expulsion d'un des parents du chef de l'Etat, en l'occurrence OUEBONA Louis, officier de la FACA. Les deux (02) décisions obtenues n'ont jamais été exécutées jusqu'à ce jour et, le parquet n'a jamais existé pour aider l'exécution en dépit de multiples sollicitudes du Bâtonnier BALEMBY et de maitre Daniel APATIO, huissier instrumentaire en la cause. Ensuite pour le compte de SEMBO BACKONLY Gaston en la procédure contre Nicolas ANAGAZA alias Nica. En cette seconde procédure, le client du Bâtonnier BALEMBY a acquis régulièrement des mains de l'Etat centrafricain un immeuble sis aux 36villas à Bangui; mais avec la prise de pouvoir par le général rebelle BOZIZE,ANAGAZA a pris possession des lieux jusqu'à ce jour. Monsieur SEMBO BACKONLY Gaston s'étant buté à une résistance de la part de monsieur ANAGAZA, s'est vu dans la pénible obligation de constituer le Bâtonnier BALEMBY pour assurer la défense de ses intérêts. C'est ainsi que la procédure a été initiée et une décision d'expulsion obtenue et même notifiée puis devenue définitive. Le procureur de la république, Firmin FINDIRO et le ministre délégué à la Défense, Francis BOZIZE ont été saisis avec à l'appui, tous les actes délivrés par Maitre Guy GOSSY, Agent d'exécution. Mais rien n'a été fait à ce jour. Grande est la surprise du bâtonnier BALEMBY lorsqu'il lui sera fait noter que Nicaise ANAGAZA alias Nica, adjudant-chef en service à la présidence, occupe les lieux pour le compte du général président BOZIZE.

Au vu de tout ce qui a été présenté, le bâtonnier BALEMBY, serein et disposé, souhaite vivement pour le respect de la justice d'abord et de sa modeste personne, de l'honneur et la respectabilité du Barreau de la République Centrafricaine ensuite, qu’une commission d'enquête mixte internationale soit mise sur pieds pour la situation de l'immeuble "Bangui 2000" et de l'incendie du supermarché "RAYAN" pour toutes fins utiles.


Symphorien BALEMBY
Bâtonnier de l'Ordre des Avocats
du Barreau de la RCA

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:31

 

 

La famille du regretté et la communauté centrafricaine de France et plus particulièrement celle d'Orléans où il résidait ont la profonde douleur d'annoncer le décès à Bangui de Jean-Charles BANDIO- BHO des suites d'une courte maladie survenu dans la nuit de mercredi 23 mars au jeudi 24 mars 2011.

A sa famille nos condoléances les plus attristées.

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:27

 

 

 

Caravane Tiangaye CRPS

 

 

 

CRPS-logo.JPG

 

 

 

 

COMMUNIQUE

 

Le mercredi 23 mars 2011, alors qu’il se présentait pour les formalités aéroportuaires à  Bangui-Mpoko afin d’embarquer pour le Tchad, le président du Directoire de la CRPS, Maitre Nicolas TIANGAYE a été empêché, avec la complicité du commissaire de l’aéroport,  d’embarquer à bord de l’avion qui devait l’emmener à N’Djamena pour un  procès se tenant le jeudi 24 mars 2011. Son passeport et son billet d’avion lui ont été retirés sans motif apparent ; mais l’on sait qu’aucun leader politique centrafricain ne doit sortir du territoire et ce, sur décision de sa majesté Bozizé 1er. La Fédération de la CRPS France tenant compte de ce fait,

 

-         proteste contre cet état de fait qui tend à se banaliser  en rappelant que  ce n’est pas la première fois que Maitre Tiangaye fait l’objet des tracasseries des autorités de Bangui.  Il en a été de même pour l’ancien Premier Ministre, Président du MLPC et candidat de ce parti aux élections présidentielles Martin Ziguélé le 8 octobre 2010.

 

-         condamne fermement les attitudes arbitraire et dictatoriale des autorités centrafricaines en l’occurrence celle de Bozizé et ses sbires;

 

-         rappelle que l’article 4 de la constitution dispose : la liberté de la personne est inviolable ;

 

« Les libertés d’aller et venir, de résidence et d’établissement sur toute l’étendue du territoire sont notamment garanties à tous dans les conditions fixées par la loi. »

 

-          constate malheureusement que cette disposition a une nouvelle fois été violée les 22 et 23 mars 2011, comme pour le code électoral ;

 

-         exige la restitution du passeport et du billet d’avion de Maitre Nicolas TIANGAYE qui lui ont été confisqués arbitrairement ;

 

-         demande  à la ligue centrafricaine et aux défenseurs des droits de l’homme, aux partenaires bilatéraux et à tous les démocrates de veiller au respect des droits fondamentaux du peuple centrafricain.

 

Fait à Paris le 24 mars 2011

 

 

                                                           Le Bureau Fédéral France

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:24

 

 

 

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Ai- Rca- Jeudi, 24 Mars 2011 16:17  - Les travaux de l’atelier de validation du rapport technique de l’étude de faisabilité du projet de transfert d’eau de l’Oubangui au Lac Tchad ont débuté le 23 mars à Bangui, la capitale.

C’était  en présence du Ministre délégué auprès du Ministre de l’agriculture en charge de l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo .

Organisée  par la commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) en partenariat avec le Ministère centrafricain des eaux et forêts,  les experts des 6 pays membres de la Commission du Bassin de  Lac Tchad (CBLT) ont été  édifiés sur les différents aspects du projet  aux fins de la validation dudit rapport.

Le Directeur général des Eaux et Forêts, Point focal national du CBLT et Premier vice président du comité interministériel chargé d’appui au projet d’appui à l’étude de faisabilité du transfert d’eau de l’Oubangui Mana Boubakari, a dans son mot de bienvenu rappelé les objectifs du CBLT qui sont entre autres : arrêter l’assèchement du Lac Tchad en visant la restauration graduelle de son niveau normal comme moyen de sauvetage, de rétablir la pêche et l’agriculture irriguée au bord du Lac Tchad et le long du Chari dans une perspective de lutter contre la pauvreté,  permettre de relier les pays membres de la CBLT aux deux Congo par un canal navigable et  construire un barrage multifonctionnel dans la région de Palambo, en amont de la ville de Bangui qui permettra de contrôler l’étiage pour réguler la navigation.

A en croire M Boubakari, le monde qui bouge, le climat qui change ont des effets réels et touchent fortement la planète et les pays membres de la CBLT ne sont épargnés.

Face à cette menace, les 6 Etats membres de la CBLT ont proposé le transfert d’une partie d’eau de l’Oubangui au Lac Tchad pour limiter ou réduire au maximum les effets du changement climatique et à la forte pression anthropique due à la croissance démographique riveraine toujours croissante au tour du lac.

Pour  le secrétaire exécutif de la CBLT Mahaman Chaibou, les travaux réalisés par la société CIMA International conformément aux termes de références élaborés par la CBLT et la CICOS pour cette étude de faisabilité  ont été lancés à Bangui en novembre  2009.

« Après 23 mois de période contractuelle de travaux consacrés à l’étude des cartes, de la documentation existante, les reconnaissances sur le terrain, le  traitement des informations et la rédaction de ce rapport soumis à être examiner, je voudrais à cet effet vous exhorter à examiner professionnellement et dans un esprit de transparence et de consensus ce rapport technique qui vous est soumis »,  a-t-il précisé.

Et de conclure en assurant les experts de la détermination et l’engagement de la CBLT «  à chercher toutes les  solutions possibles et durables pour arrêter l’assèchement du Lac Tchad et  restaurer graduellement son niveau normal ».

« Votre présence ici, messieurs les experts, témoigne de l’intérêt que nos Etats attachent à cette organisation sous régionale qui depuis sa création en 1964, ne cesse d’œuvrer depuis toujours au rapprochement de nos peuples dans l’élaboration des règlements généraux de gestion de l’écosystème, saine et durable des ressources naturelles du Bassin ce Lac Tchad »,  a déclaré le Ministre centrafricain délégué auprès du Ministre de l’agriculture, en charge de l’élevages M Youssoufa Yérima Mandjo, représentant le Ministre des Eaux et Forêts  2° commissaire de la RCA auprès de la CBLT, à l’ouverture des travaux.

Il a d’abord rappelé aux uns et autres les effets néfastes de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs décennies dans la zone sahélienne et qui contribue à la dégradation de l’environnement et des écosystèmes du Bassin de Lac Tchad avant d’en appeler à la responsabilité des experts venus pour la circonstance d’ « examiner  avec circonspection, la situation de la dégradation avancée de notre écosystème afin de trouver des solutions concrètes et urgentes de manière à peaufiner le rapport technique de ladite étude en privilégiant une stratégie qui repose sur le concept  de développement régional et durable à l’aurore de Rio+20 ans du Brésil en 2012. »

Cette organisation sous régionale qui compte en son sein  6 Etats membres a été créée en 1964 et la RCA y a fait son  entrée en  1994.

Kabongo, Ai Bangui

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:19

 

 

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L'histoire n'établit jamais les faits pour rien. Le vent de la liberté qui avait explosé le mur de Berlin en 1989 pour permettre l'unification de l'Allemagne, a poussé son souffle jusqu'en Afrique et brisé les chaînes d'un système politique assis sur la puissance des armes et sur l'étouffement des populations. En Afrique en général, la parodie de démocratie, que certains pays ont mise en place, n'a permis qu'à une poignée de dictateurs en puissance, avec des mains de fer gantées de velours, de contourner royalement les règles démocratiques, en organisant des élections factices pour légitimer leur pouvoir.

 

Le Centrafrique n'échappe pas à cet habile et malhonnête contournement du système d'administration d'un pays du peuple, pour le peuple et par le peuple. Manoeuvre qui consiste à mettre en place un système honteux et épouvantable, dont le seul but est de tenir le peuple en laisse sinon en esclavage. Ce qui s'y passe aujourd'hui dépasse l'entendement. Comment admettre qu'un pays si peu peuplé arrive à une telle dérive ? Organiser des élections, les gagner partiellement « sans bavure » et parachuter ensuite ses parents dans des régions pour leur permettre de gagner à leur tour et « sans bavure » leur siège à l'Assemblée Familiale, afin de mieux gonfler leur Majorité « Royale », et saupoudrer les yeux des centrafricains en leur payant des arriérés de salaires « anticipés » pour leur permettre de bien boire pour bien dormir et dormir longtemps, voilà la coupe de la honte que ce peuple centrafricain doit « descendre » jusqu'à la lie, car les donneurs d'alcool et de sommeil s'imaginent que ce brave peuple de Centrafrique est aussi naïf et aussi ivre qu'ils le croient.

 

On ne soigne pas les malades, tant pis pour les morts. L'école est délabrée, bon vent jeunesse et adieu les âmes ambitieuses. Qu'on ne voie rien de ce qui se passe à côté, c'est normal : un magnétoscope ne voit rien. Seule une télévision reconnue comme telle permet de voyager sans bouger, de connaître sa propre réalité vivante en comparaison d'autres réalités voisines ou lointaines.

 

Ce qui se passe aujourd'hui non loin de Centrafrique et qui ébranle par ailleurs la Syrie, est un phénomène qui n'exclue pas de sa liste le Centrafrique. On a beau être aveugle et sourd, mais il y a des lumières et des bruits qui donnent des sensations à l'aveugle, réveillent le malentendant. Le Centrafrique ne doit pas rester cloué sur le quai de la gare de l'épanouissement. Et prendre le train de l'épanouissement aujourd'hui, c'est dire non à la médication anesthésique imposée au peuple centrafricain, c'est organiser une résistance responsable, solidaire, forte et crédible pour rassembler toutes les énergies disponibles afin de porter un coup d'arrêt à ce système qui fait la honte des pays de la sous-région et colle au Centrafrique l'étiquette de «  la R.C.A., n'en parlons pas ».

 

Pour ceux qui aiment ce pays, aidez-le à s'en sortir. Il en a les moyens, il le mérite.

 

Un enfant du pays.

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:17

 

 

 

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BANGUI - AFP / 24 mars 2011 17h44 - Des combats entre la rébellion centrafricaine de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l'armée dans la région de Ndelé (nord-est) entre les 20 et 22 mars ont fait officiellement 7 morts parmi les civils, 32 selon la rébellion.

"Les éléments de la CPJP ont attaqué les 20 et 21 mars, les villages de Léména et de Gozbeida (Centrafrique). Ils ont tué 7 personnes: 2 dans le premier village et 5 dans le second. Ils ont incendié 149 maisons: 123 à Gozbeida, et 26 à Léména", selon une source au haut commandement à Bangui.

Selon la CPJP sur 32 tués 28 appartenaient à l'armée et à l'ex-rébellion de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), qui a intégré le processus de paix et combat aux côtés de l'armée. Ces chiffres sont démentis de source militaire centrafricaine.

Selon l'armée centrafricaine "Alertés, les éléments du détachement des forces armées centrafricaines (FACA) basés à Ndélé, ont manoeuvré dans les deux villages à la recherche des assaillants", a indiqué la source.

"La nouvelle de ces deux attaques, toujours selon la source au haut commandement, a entraîné la panique parmi les habitants de Ndélé qui ont fui la ville lundi soir et mardi matin pour se mettre à l'abri d'une éventuelle attaque. Ceux-ci reviennent progressivement", a conclu cette source, qui n'évoque pas la participation de l'UFDR aux combats.

Selon le communiqué du porte-parole de la CPJP Hassan Mbringa Togbo "le poste avancé de la CPJP a été attaqué le 20 mars à 5 h du matin (04H00 GMT) à Gounda et le 22 mars toujours à 5 h à Gozbeïda par les combattants de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR)".

"Nos hommes ont repoussé ces deux attaques du gouvernement centrafricain avec lequel nous sommes pourtant en négociation afin de mettre fin à ce conflit", a indiqué le communiqué.

La CPJP avance un bilan de "15 tués avec de nombreux blessés (le 20 mars)" et de "13 morts et 32 blessés" le 22 mars parmi les FACA et l'UFDR, et 4 morts et 6 blessés au sein de la CPJP. "Nous dénonçons les manoeuvres du gouvernement qui cherche à affaiblir la CPJP avant cette phase cruciale des négociations", précise le communiqué.

En novembre 2010, la CPJP avait pris Birao, principale ville du nord faisant 6 morts et une dizaine de prisonniers au sein des FACA. L'armées tchadienne avait, à la demande de Bangui, repris la ville le 1er décembre. 65 rebelles ont été tués selon le bilan donné par Bangui.

La CPJP, qui affirme lutter pour la démocratie, n'a pas signé les accords de paix de 2008. Son principal dirigeant était l'ex-ministre Charles Massi donné pour mort par sa famille depuis janvier 2010. La famille de M. Massi affirme qu'il a été enlevé le 19 décembre 2009 au Tchad, dans une zone frontalière, puis livré à la Centrafrique.

La Centrafrique tente depuis 2008 de mettre fin à des années d'instabilité mais l'insécurité reste grande et "entre un quart et un tiers du territoire" sont "en proie à des attaques rebelles", apprend-on de source diplomatique.

La contestation des élections présidentielles pour laquelle l'ensemble de l'opposition refuse de participer au second tour prévu dimanche pourrait entrainer une reprise de ces mouvements.

(©)

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:14

 

 

 

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Ai- Rca- Jeudi, 24 Mars 2011 16:40 - Les étudiants et stagiaires tchadiens ont manifesté ce jour devant l'ambassade de Tchad à Bangui pour réclamer leur part dans  l'enveloppe de 25 millions  de FCFA que le président Idriss Deby Itno avait donnée pour la colonie tchadienne en Centrafrique.

 Il faut rappeler en passant que le président tchadien Idriss Déby Itno était à  Bangui le 15 mars à l'occasion de la cérémonie d'investiture du président centrafricain réélu François Bozize.

Pour M Allaseraselem  Rufin,  président des étudiants stagiaires tchadiens en république Centrafricaine, il n'y a pas eu de transparence dans la gestion de cette enveloppe destinée à toutes les entités.

Compte tenu de cette situation, le bureau des étudiants et stagiaires tchadiens avait envoyé une lettre à l'ambassade pour des éclaircissements. « Lettre qui demeure sans suite », a-t-il dénoncé.

"Nous avons envoyé encore le 23 mars dernier une lettre à l'ambassade pour signifier aux autorités  que le 24 mars, les étudiants et stagiaires tchadiens vont manifester publiquement leur mécontentement et ceci pendant  trois jours" a-t-il poursuivi.

Selon  le président, lorsque les étudiants et stagiaires sont arrivés ce matin devant l'ambassade, le personnel s'est muré  et  des policiers étaient  postés devant le portail.

"Nous sommes là dehors et nous attendons jusqu'à ce que la lumière soit faite  sur  cette enveloppe"  a indiqué M Allaseraselem  tout en leur  lançant un ultimatum  de trois jours pour passer à la vitesse supérieure.

" Aujourd'hui nous allons patienter. Si jusqu’à lundi rien n'est fait, nous allons casser tout", a-t-il averti.

Selon une source proche  de l'ambassade joint au téléphone et qui a requis   l'anonymat , "le président aurait plutôt  remis une enveloppe de 5 millions de FCFA et non 25 millions comme le déclarent les étudiants et stagiaires tchadiens."

De sources dignes de foi  le président Déby de  passage à Bangui en  2008 avait  laissé une enveloppe de 15 millions  de FCFA  et  20 millions de FCFA en 2009.

Kabongo, Ai Bangui

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