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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 01:01

 

 

logo ONU

 

 


BRAZZAVILLE - Vingt-huit agents de la Mission d'observation de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) ont été bloqués pendant une nuit à l'aéroport de Pointe-Noire (sud du Congo) avant de devoir repartir à Kinshasa, a appris l'AFP samedi de sources concordantes.

On est rentré à Kinshasa. La situation n'a pas été débloquée comme il se doit. On est resté bloqués à l'aéroport jusqu'au moment où nous avons pris l'avion pour repartir à 11H00 locale (10H00 GMT). La Monusco a envoyé un avion pour nous chercher, a déclaré à l'AFP au téléphone de Kinshasa Martin Nagler, membre de l'équipe de la Monusco.

Dans la matinée, M. Nagler avait déclaré: Nous sommes bloqués depuis hier (vendredi) à 18H30 (17H30 GMT) à l'aéroport de Pointe-Noire, alors que nous sommes venus passer deux à trois jours de vacances après avoir reçu l'autorisation de l'ambassade du Congo en RDC.

Un général de l'armée congolaise lui a précisé que l'ordre de les bloquer venait de Brazzaville, a-t-il ajouté.

Bien qu'ils soient agents de l'ONU, ils ne peuvent pas décider de venir dans un pays souverain sans en avoir avisé les autorités, avait indiqué à l'AFP une source à la division régionale de surveillance du territoire de Pointe-Noire, sous couvert d'anonymat.

Ils sont venus de façon impromptue et incognito. Ils devaient quand même informer le ministère des Affaires étrangères, ils ne l'ont pas fait. Maintenant, nous leur demandons de repartir et ils ne veulent pas. Apparemment ils avaient une autre mission à Pointe-Noire, avait ajouté cette source qui n'a pas voulu commenter le retour des agents.

Les agents sont de diverses nationalités: américaine, sud-africaine, allemande, canadienne, française.

Les relations sont tendues entre les deux Congo qui partagent environ 1.500 km de frontière. Kinshasa avait rappelé fin mars son ambassadeur à Brazzaville, à la suite de l'attaque le 27 février de la résidence du président Joseph Kabila et d'un camp militaire, qui avait fait 19 tués, onze assaillants et huit soldats. Kinshasa accuse Brazzaville d'avoir accueilli sur son territoire deux ressortissants de la RDC, le général Faustin Munene, soupçonné d'être le commanditaire de cette attaque, et Ondjani Mangbana, accusé d'être un rebelle.

Le général Munene, accusé par la RDC notamment de tentative de coup d'Etat en novembre 2010 dans la province du Bandundu (ouest), a été arrêté à la mi-janvier à Pointe-Noire, deuxième ville du Congo-Brazzaville. Un tribunal militaire de RDC l'avait condamné par contumace à la prison à perpétuité début mars.

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 00:53

 

 

blaise-compaore-president-du-burkina-faso.jpg

 

 

OUAGADOUGOU, 30 avril (Reuters) - Les partis d'opposition du Burkina Faso ont réclamé samedi le départ du président Blaise Compaoré, auquel ils font porter la responsabilité de la crise qui a éclaté cette année dans le pays.

 

Depuis plusieurs mois, le pays est le théâtre de pillages de magasins, de vols de voitures et d'échanges de coups de feu de la part de soldats en colère, tandis que des civils manifestent contre la hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants.

 

"Notre pays est en crise, une crise profonde, et nous pensons que Blaise Compaoré est la cause de cette crise", a déclaré à Ouagadougou, lors d'une réunion de 34 partis d'opposition, Norbert Tiendrebeogo, dirigeant des Forces du Front socialiste.

 

"C'est pourquoi nous disons qu'il est le problème et que la solution est son départ", a-t-il poursuivi.

Après examen des récents troubles qui ont frappé le pays, les dirigeants de l'opposition sont venus à la conclusion que le départ du pouvoir de Compaoré permettrait une saine continuité de l'Etat, dit une déclaration des partis.

 

Compaoré, ancien capitaine, s'est emparé du pouvoir en 1987 à la faveur d'un coup d'Etat.

En dépit de l'instauration du multipartisme, il a remporté les élections présidentielles de 2005 et 2010 avec une écrasante majorité.

 

Les troubles l'ont incité ce mois-ci à remplacer le gouvernement et le chef des forces armées et il s'est attribué le portefeuille de ministre de la Défense.

 

Compaoré a déclaré vendredi à l'issue d'une réunion que les militaires avaient promis de mettre fin aux manifestations violentes mais les tensions sont restées élevées et la police a tiré à balles réelles sur des étudiants manifestant à Manga, à 100 km de la capitale, faisant quatre blessés.

 

Le ministre de la Justice a de son côté annoncé samedi qu'un écolier de 11 ans touché à la tête par une balle perdue lors d'une émeute de policiers, les 27 et 28 avril, avait succombé vendredi à ses blessures à Ouagadougou.

 

Mathieu Bongkoungou; Nicole Dupont pour le service français

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 20:36

 

 

président pasteur Bozizé

 

 

Un compatriote tellement écoeuré par le mélange de genre douteux de Bozizé nous a fait parvenir cette réflexion très intéressante sur le sort de notre pays entre les mains du destructeur Bozizé. En effet, tout en prétendant être président de la République centrafricaine, il n'en continue pas moins d'exercer ses prétendues fonctions de pasteur du temple du Chritianisme céleste, une secte qu'il a importée du Bénin où il avait passé quelques années d'exil après son coup d'Etat radiophonique et ses errements politico-militaires de mars 1982. Dimanche dernier, le prétexte de l'inauguration d'un temple de cette secte au quartier Galabadja à Bangui dans le 8ème arrondissement a entraîné la monopolisation des antennes de Radio Centrafrique pour toute la matinée, confondant ainsi l'Etat centrafricain dit laïque avec le religieux.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

Le temps passe, les hommes changent et font changer le milieu dans lequel ils vivent. Nous en avons la preuve du fait que de l'Oubangui Chari, on est arrivé à la République Centrafricaine, et de Boganda, nous en sommes à Bozizé. Et si l'Oubangui Chari et la République Centrafricaine n'ont, étymologiquement parlant, rien en commun, Boganda et Bozize partagent une racine commune, celle de voir leur nom respectif commencer par la même syllabe. Et là s'arrête la similitude.

Et comme il a été mentionné plus haut, le temps passe, les hommes changent. Et parler de changement, c'est ouvrir une alternative : le changement qui suppose une progression permanente positive et celui qui, au contraire, entraîne une dégradation incessante et néfaste.

Un homme d'Etat est celui qui est supposé poser des actes tangibles, matérialisant pendant longtemps sa vision politique à travers des constructions concrètes au bénéfice de l'ensemble de sa population et à travers des idées fortes, pouvant résister à l'épreuve du temps.

Boganda s'en est allé précocement, en n'ayant pas laissé à son compte des réalisations matérielles, mais l'héritage qu'il a laissé à son peuple est incommensurable : un drapeau qui n'a jusqu'à présent, soulevé aucune contestation, un hymne qui fait la fierté des compatriotes et qui retrace leur histoire, un programme politique, dont le contenu, tenu en cinq verbes seulement, suffit, s'il est suivi à la lettre, pour mener à bon port le bateau centrafricain, une langue nationale et une devise que beaucoup de nations nous envient, et enfin une pratique démocratique assise sur l'existence de plusieurs partis politiques.

Et pour faire que toute cette activité politique soit comprise par l'ensemble des populations, Boganda n'avait pas hésité à écrire à sa hiérarchie ecclésiastique pour être libéré de ses charges religieuses, qu'il trouvait incompatibles avec les responsabilités d'un homme d'Etat, laïcité oblige.

Et que voyons-nous aujourd'hui ?

A l'époque où il manquait à Boganda les hommes qu'il fallait pour bâtir une nation prospère, l'on ne peut pas croire qu'aujourd'hui, la République Centrafricaine souffre de ce déficit. Le constat est que les hommes valables, capables de sortir ce pays de l'ornière, ont tourné le dos au pays à cause des mauvaises orientations politiques et des pratiques aberrantes de gestion des ressources tant humaines que naturelles du pays.

L'on ne peut donc guère s'étonner que la nomination d'un premier ministre à la suite des élections présidentielle et législatives ait été conduite comme une affaire biscornue, à la suite de laquelle la reconduction du même personnage était l'unique voie de sortie de l'impasse. Peut-on vraiment croire qu'il n'y ait pas d'autres hommes capables d'exercer la fonction ?

Quel changement peut-on envisager avec une telle répétition ?

En plus, de savoir que des hommes qui avaient déjà fait la preuve de leur incapacité à assumer des fonctions ministérielles reviennent au grand galop autour de la table du conseil des ministres, que penser de l'avenir de ce pays ?

Les liens familiaux, l'apparence vestimentaire, et même le verbiage sont-ils des critères objectifs à retenir dans le choix des hommes ? Là n'est pas l'objet du propos même si cela a son importance.

Ce qui irrite, c'est de voir l'Etat faire des mains et des pieds pour mettre le Temple à sa solde, sabotant ainsi le principe de laïcité dont il devait être le garant. Pire, quelle image que de voir celui qui devait incarner cette laïcité, s'affubler d'un manteau de temple et mobiliser la presse nationale pour livrer au public un nouveau lieu de culte !

Boganda s'était défait de sa soutane pour exercer ses activités politiques. Le ridicule aujourd'hui, c'est qu'après un pasteur président de la CEI, on court le risque de voir un président se mettre à baptiser ses disciples à tour de bras pour que la boucle d'élections contestées soit « bouclée », et que la descente aux enfers du pays se fasse au pas de gymnastique.

Les Centrafricains doivent ouvrir les yeux, car la RCA ne mérite pas ce sort. Nos voisins sont en train d'avancer, pourquoi pas nous. Et pourquoi pas nous ?

 

Un Centrafricain vivant en Picardie (France)

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 18:12

 

 

 

Zewde.jpg

 

 

(Journal de Bangui 29/04/2011)

Mme Sahle Work Zewdé, déplore l’impasse du processus DDR

La Représentante du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique, Mme Sahle Work Zewdé, au terme de sa mission en RCA a déploré que le processus Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) ait marqué le pas et que le désarmement n’ait pas pu commencer plus de deux ans après sa mise sur pied, C’était ce mercredi 27 avril au cours d’une réception d’adieux, à Bangui. La diplomate onusienne a affirmé dans son discours que la phase des ex-combattants s’est achevée récemment dans le Nord-Ouest sous la supervision des Observateurs Militaires de la MICOPAX. Ainsi, «Un total de 6.067 ex-combattants se sont présentés spontanément pour être vérifier, et plus tard désarmés et démobilisés», a –t-elle précisé. D’autre part, elle a ajouté, qu’une stratégie est à présent formulée et permettra d’offrir des perspectives réelles de réinsertion, de réintégration et de réconciliation aux ex-combattants, et à leurs communautés d’accueil.

S’agissant de la participation politique des femmes à prise de décision et la lutte contre les violences basées sur le genre, Mme Sahle Work Zewdé a déclaré que «nous devons tous et toutes nous féliciter du fait qu’au lendemain des récentes élections législatives et de la formation du nouveau gouvernement, l’on constate que le nombre de femmes dans le gouvernement et à l’Assemblée Nationale a connu une légère hausse qu’il serait souhaitable de maintenir et d’améliorer au fil de temps.» Au plan politique, elle a suggéré qu’il faille également et dès maintenant préparer les prochaines élections, et appuyer la mise en place et le développement d’une administration électorale pérenne à travers un secrétariat administratif permanent et les mesures d’accompagnement légal, institutionnel, technique et financier.

«Je demeure convaincue que les acteurs politiques centrafricains sauront puiser dans l’esprit de dialogue et de consensus afin d’engager, dès que possible, les réformes et améliorations nécessaires au prochain cycle électoral», a-t-elle poursuivi. «Ceci contribuera, je l’espère à nourrir la réflexion qui doit être menée sur la problématique des élections sur le continent», a conclu la diplomate. Arrivée à Bangui en juin 2009, Mme Zewdé est maintenant nommée au poste récemment créé de Directeur du Bureau de l’Organisation des nations-Unies à Nairobi, avec rang de sous-Secrétaire général.

Par Sebastien Lamba - 28/04/2011


© Copyright Journal de Bangui

 

 

NDLR : Selon des informations crédibles émanant d'une source des Nations Unies ayant requis l'anonymat, ce qui avait été présenté début mars dernier par Bozizé et sa clique comme étant un message de félicitation émanant du Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki moon que son Adjoint Lynn Pascoe était venu à Bangui remettre à Bozizé après son élection dès le premier tour à la présidentielle, n'était en réalité qu'un document rappelant les principaux points sur lesquels Ban Ki moon attendait fermement des efforts et de réels progrès de la part du régime de Bangui. Le courrier ne parlait nullement de félicitation. On le voit, la manipulation et le mensonge sont les armes bien connues du clan bozizéen qui peu après, est toujours rattrapé par la vérité des faits.     

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 17:47

 

 

 

Mandaba Jean Michel

 

Voici la lettre que Jean Michel Mandaba avait adressée au Président de l'Assemblée nationale du Cameroun en octobre 2006 pour solliciter l'intervention de celui-ci alors qu'il était dans de beaux draps à Yaoundé et à la disposition d la justice camerounaise après son arrestation à Douala où il venait de débarquer de retour de Malab. C'était pour l'affaire de véhicules 4x4 appartenant à un particulier camerounais qu'il avait détournés pour son usage personnel alors que les véhicules avaient été commandés par l'ex président Patassé qui avait entre temps, été renvesré par le coup d'Etat de Bozizé du 15 mars 2003. Jean Michel Mandaba avait finalement réussi à garder par devers lui les deux véhicules et croyait qu'il en était finalement devenu le propriétaire sans avoir déboursé le moindre centime. cela se passe de commentaires...!

 

C.A.P  

 

 

 

 

Le Député Jean Michel MANDABA                                            Yaoundé 02 octobre 2006

Assemblée Nationale de la République Centrafricaine

Député de la CEMAC

Ancien Ministre Centrafricain

 

 

 

A LA TRES HAUTE ATTENTION

DU TRES HONORABLE

 PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE

NATIONALE DU CAMEROUN

 

Objet : Enquête relative à mon arrestation par

les autorités  de la police judiciaire du Cameroun

 

 

TRES HONORABLE PRESIDENT,

 

 

Je voudrais par la présente vous informer des circonstances de mon arrestation par les services de police judiciaire du Cameroun.

 

C’est en 2003 et plus précisément le 07 mars, j’étais Ministre de l’Environnement et des forêts et étais en mission d’Etat à Yaoundé au Cameroun. J’ai reçu ce jour-là un coup de fil du Président PATASSE ancien Président de la République centrafricaine me demandant de prendre contact avec un ressortissant camerounais du nom de MATAMBA Jacob qui à l’époque aussi, était le consul de la République centrafricaine auprès de la République de Guinée Equatoriale à Malabo.

 

Peu après ce coup de fil, c’est M. MATAMBA qui m’a appelé pour me dire de ne pas bouger et qu’il va me rejoindre à l’Hôtel Mercure où j’étais logé. Il m’a rejoint et m’a dit je cite :  « Monsieur le Ministre, je viens de recevoir un appel du Président PATASSE qui me demande de te remettre deux véhicules 4x4 pour sa ferme à 60 km de Bangui. Mais pour l’instant, je ne les ai pas tous prêts, je ne te les remettrai que demain car ils sont encore en location chez mes clients ». Il m’a dit encore que puisqu’il a reçu ces instructions du Président PATASSE, tu dois quitter l’Hôtel pour que je puisse te faire loger à mes frais à l’Hôtel Kwietta, ce qui a été fait.

 

Le lendemain à 11 heures, M. MATAMBA m’appelle pour avoir ma position, j’étais à l’Hôtel et il m’a rejoint. Il m’a pris dans sa voiture et nous nous étions rendus à son Il a demandé à une de ses employées de me remettre les clés et les documents des véhicules destinés au Président PATASSE. Aussitôt fait, lui et moi avions informé le Président PATASSE. Et à mon tour, j’ai remis les deux véhicules aux chauffeurs qui étaient venus de Bangui pour les récupérer.

 

Cette opération a été faite sur la base de l’entretien et de l’entente entre le Président PATASSE et M. MATAMBA et je n’y étais pour rien et n’étais pas censé connaître le contenu. Donc je n’étais qu’un commissionnaire à cette époque. Comme preuve, je n’ai jamais signé un document ni de location ni d’achat de véhicule auprès de l’agence que gère M. MATAMBA. Alors je ne comprends pas que je puisse être accusé aujourd’hui de voleur de véhicules de M. MATAMBA auprès de quije n’ai pris aucun engagement.

 

TRES HONORABLE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU CAMEROUN, à ma grande surprise j’ai été interpellé par M. MATAMBA à l’aéroport de Douala alors que je revenais d’une mission parlementaire à Malabo le 25 août dernier. M. MATAMBA qui avait à ses côtés des hommes armés m’avait demandé de me rendre à la police de l’aéroport. De là, on s’est rendu à la police judiciaire de Douala à bord de sa voiture. C’était un véritable kidnapping. En chemin il me dit ceci : « J’ai livré des véhicules à la Centrafrique et BOZIZE a refusé de me les payer et maintenant que tu es là tu m’aideras à récupérer mon argent ». Je n’y comprenais toujours rien du tout. Il m’a ensuite dit qu’il a déposé une plainte à Yaoundé et que je serai transféré à Yaoundé. A la police judiciaire de Douala, la première nuit j’ai été dépouillé par les éléments de garde qui étaient là et ils ont soutiré sur moi une somme que j’ignore le montant exact parce que des courses ont été effectuées dans cette journée.

 

Après deux jours à la police judiciaire de Douala  j’ai été transféré avec menottes aux mains à la police judiciaire de Yaoundé qui nous a orienté au bureau central de l’interpole de la même direction. Là encore on a commencé un nouvel épisode.  J’ai été reçu par la Commissaire divisionnaire du service Mme Thérèse NGO NDOMBOL qui dans un premier temps m’a dit qu’elle ne voulait pas beaucoup d’explications pour ce problème et que M. MATAMBA voulait seulement son argent pour qu’il y ait un règlement à l’amiable et pour que je sois libéré pour rentrer chez moi. Mais compte tenu qu’on ne voulait pas de mes explications pour élucider les circonstances de ce que M. MATAMBA a appelé de véhicules et que je commençais à me rendre compte que les choses prenaient une autre tournure, pour sauver mon honorabilité, j’ai accepté ce règlement qu’il m’ont proposé. C’est ainsi que j’ai accepté de verser la somme de deux millions de F CFA envoyée par mes parents et mon parti pour un début de solution en attendant que je rentre au pays pour payer le reste qu’on aura arrêté ensemble.

 

Depuis ce dépôt d’argent au bureau de l’interpole, ni M. MATAMBA ni Mme la Commissaire divisionnaire  Chef de bureau interpole ne m’ont situé sur mon cas, alors que je suis logé dans un Hôtel et crains maintenant les nouveaux contentieux que je vais avoir avec la direction de l’Hôtel, interrogé, les services de police me font savoir que je suis à la disposition du Procureur de la République qui s’occupera des frais de mon séjour. Hors à ce jour la direction de l’Hôtel exige déjà le paiement de 33 nuitées à raison de 10.000 f CFA par nuit. Mon passeport diplomatique est retenu par la police et je ne suis libre d’aucun mouvement. C’est pour toutes ces raisons TRES HONORABLE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU CAMEROUN que je viens auprès de votre haute bienveillance solliciter votre arbitrage dans cette affaire qui met en mal ma personne et au-delà l’Assemblée nationale de mon pays.

 

Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie d’agréer TRES HONORABLE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DU CAMEROUN  l’expression de mon profond respect.

 

 

 

 

Député Jean Michel MANDABA

 

NDLR : Contrairement au charabia mensonger de cet escroc, c’est bel et bien Jean Michel Mandaba et non Patassé qui s’est servi des deux véhicules dont il est ici question qu’il n’a d’ailleurs jamais fait immatriculer. L’un lui a même servi pour les besoins de sa campagne électorale de 2005 à Bamingui où il avait finalement été élu député. Il a utilisé aussi à des fins personnelles l’autre véhicule avec lequel il roulait sans numéro d’immatriculation dans Bangui. Quoi de plus normal que le véritable propriétaire des véhicules lui réclame à lui son argent. Parce que député et donc protégé par des immunités en béton, Mandaba croyait qu’il était au-dessus de tout soupçon et pouvait aller et venir sans qu’un jour il ne puisse se retrouver dans les locaux glauques de la police. On comprend mieux pourquoi n’étant pas réélu député cette fois-ci, il a tout fait pour entrer dans le gouvernement Touadéra 3 pour tenter de se mettre quelque peu à l’abri des affaires judiciaires qui pourraient éventuellement le rattraper. C’est ce qu’il a appelé les « raisons personnelles » qui l’on conduit à trahir son parti et accepter d’aller au gouvernement selon san doute un deal qu'il aurait conclu avec Bozizé pour laisser le siège de député de Bamingui à un certain Dalkia, devenu lui aussi KNK et surtout vendeur de diamant bien connu de Bozizé.

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:36

 

 

 

Sud Est RCA

 

 

Les affrontements FACA braconniers font 16 morts

Vendredi, 29 Avril 2011 13:30

Un incident de taille vient d’opposer l’armée centrafricaine à un groupe de braconniers. Deux  affrontements ont eu lieu dans la Sangha-Mbaéré et la Lobaye, deux préfectures situées au Sud-Ouest du pays. Parmi les victimes on dénombre 16 morts dont 2 soldats centrafricains et 14 braconniers. Il y a 2 arrestations dans les rangs des braconniers.

L’information a été rendue publique ce vendredi 29 avril 2011 par le ministère des Eaux et Forêts au cours d’un point de presse à Bangui. Selon les sources du ministère, les braconniers seraient des sujets soudanais, et parlent  uniquement l’anglais.

Théophile MOMOKOAMA, directeur général des services d’appui au ministère des Eaux et Forêts, affirme que « le succès enregistré dans ces opérations lancée depuis le 17 avril dernier est la résultante d’une minutieuse préparation par l’état-major des FACA. Plusieurs armes de guerre, minutions et biens d’autres matériels ont été récupérées lors des deux attaques lancées à cet effet ».

Les mêmes sources précisent que les malfrats sont en débandade et les opérations de harcèlement se poursuivent encore dans les régions concernées.

Il y a 2 semaines, 6 centrafricains partis à la chasse en territoire congolais toujours dans la Sangha-Mbaéré ont été chassés à leur tour par la garde forestière congolaise. L’un d’entre eux a été atteint par balle et reçoit encore des soins intensifs à l’hôpital de Nola (ouest).

 

Plus de 1700 élèves risquent d’être privés de cours à Bouar

Radio Ndéké Luka Vendredi, 29 Avril 2011 13:35

Les bâtiments du lycée Moderne de Bouar (ouest du pays), n’ont plus de toitures. Ces toitures ont été arrachées par une tornade le weekend dernier. Plus de 1670 élèves du risquent d’être privé de cours dans les prochains jours. C’est un constat du correspondant de Radio Ndeke Luka à Bouar ce 29 avril 2011.

Selon le correspondant, il s’agit « des élèves des classes de 6e, 5e et 4e qui seront concernés. Les bâtiments dont les toitures ont été emportées datent de plusieurs décennies, car créé en 1962 ».

Depuis plus de 10 ans déjà, cet établissement scolaire manque cruellement de matériels didactiques notamment, livres et tables bancs. « C’est une situation liée à la vétusté des bâtiments et aux actes de vandalisme perpétrés par des personnes de mauvaise volonté », a affirmé Dieu Donné Wambeti, censeur du 1er du lycéen, avant de lancer un appel à l’aide au gouvernement et organisations humanitaires.

Le lycée Moderne de Bouar regorge plus de 2430 élèves, dont 635 filles. Certains élèves sont venus des périphéries éloignées de la ville de la ville : de Bocaranga, Baoro, Carnot, Baboua et Beloko (nord-ouest).

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:34

 

 

 

Patassé-copie-1

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 29 Avril 2011 13:36

Plus de polémique autour des obsèques officielles du défunt ancien président centrafricain Ange Félix Patassé. Sa famille vient de s’accorder sur ce principe de départ souhaité par le gouvernement. Les points de vue se sont conciliés lors de discussions entre la mouvance de Patassé en mission à Douala au Cameroun, lieu du décès et ses proches.

La mission a été diligentée suite à la l’interdiction faite par le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE-2011), au gouvernement d’organiser les obsèques officielles de Patassé.

Dans un communiqué rendu public jeudi 28 avril par cette mission, « les enfants et la proche famille de l’ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle, ont unanimement opté pour les obsèques officielles, notamment en tenant compte des conseils reçus de toutes parts. La veuve a chargé notre mission, formellement, de transmettre aux militants et autres sympathisants du courant politique du président Patassé, son message de pardon, son exhortation à la tolérance et l’acceptation de ses obsèques officielles qui ne dépendent point de sa volonté », indique le communiqué.

Le communiqué ajoute que « sans se déjuger, consciente du fait que juridiquement les enfants du défunt ont le dernier mot, prend acte de ces prises de position et en informera les différents instances de la mouvance ».

Ange Félix Patassé est décédé le 5 avril dernier dans un hôpital de Douala. Il a été interdit deux fois de sortie pour ses soins à Malabo en Guinée Equatoriale. Des interdictions qui ont constitué la pomme de discorde sur l’organisation officielles de ses obsèques.

Par ailleurs, Sosthène Guétel, 1er Vice-président de la Coordination nationale du comité de soutien au candidat indépendant Ange Félix Patassé, vient d’être exclu de ce comité pour fautes lourdes.

La décision de son exclusion rendue publique mercredi, mentionne que Guétel a fait preuve « de trahison, du non-respect de la ligne politique incarnée par le feu président Patassé, d’indiscipline caractérisée, faux usages de faux usurpation de titres, concussion arnaque et détournement de deniers communautaires à des fins personnelles et égoïstes ».

 

 

NDLR : Il n'empêche que le monde entier et les Centrafricains dans leur ensemble, auront retenu que c'est bel et bien Bozizé qui a précipité la mort de son prédécesseur Ange-Félix Patassé qu'il n'a eu de cesse de persécuter jusqu'à même l'empêcher d'aller se soigner. Cela, personne ne pourra le pardonner à Bozizé qui le sait très bien. Lui qui se prétend pasteur devrait de lui-même s'abstenir de mettre pieds aux obsèques de celui qu'il a tué.   

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 14:24

 

 

 

CPJP logo

 


29-04-2011

 

Déclaration du Conseil militaire de Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix


Suite à la dernière déclaration de Monsieur Hissein ABDOULAYE sur les ondes de Radio Ndeke Luka, annonçant une disposition de la CPJP à signer un accord de paix, selon lui ,avec le gouvernement du Général-Président BOZIZE , la CPJP par la voix de son Conseil militaire ne se sont nullement concerné par une telle déclaration qui n’engage que son auteur, qui n’a plus de relation de quelque nature que ce soit avec la CPJP.

 

Il en a été exclu depuis fort longtemps pour trahison, indiscipline et manquement grave à l’éthique. Le Conseil est surpris que de telles déclarations fracassantes aient eu lieu au moment où les harcèlements de ses troupes par les supplétifs de BOZIZE que sont les hommes de Monsieur DAMANE, un rallié au régime, il y a deux semaines, et que la semaine dernière une attaque des FACA ait été repoussée de la région de SAM OUANDJA jusqu’aux confins de NZAKO où les troupes régulières ont subies de fortes pertes  en matériel et en homme.

 

La CPJP a donné mandat aux responsables suivants seuls, habilités à parler en son nom :

 

CHRISTOPHE GAZAM BETTY

Président du Conseil National de la Résistance et porte parole de la CPJP

 

MAHAMAT DAFFAN

Président du Conseil Politique de la CPJP

 

 

CPJP-tampon.JPG

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 03:52

 

 

 

carte admin RCA

 

 

 

Bangui, 28 av (ACAP) - Le ministre de la Sécurité, de l’Immigration-Émigration et de l’Ordre Public, Claude Richard Gouandjia, a déclaré qu’il compte sur le sacrifice de tout un chacun pendant les premières périodes que nous allons entamées, au cours de passation de service entre le ministre sortant Jules Bernard Ouandé et le ministre, Claude Gouandjia, jeudi 28 avril 2011, à Bangui.

Cependant, a-t-il fait observer, « nous serons sans pitié pour les paresseux, les fainéants, les déserteurs, les faiseurs des fiches mensongères sans fondement etc. »

Il a exprimé son amertume des attitudes de certains hauts cadres qui fréquenteraient des institutions installées dans notre pays pour vendre des informations à quelques raisons qu’elles soient. A ceux-là, nous disons qu’ils seront frappés avec la décision de la dernière rigueur.
« La police ne doit pas être une police corrompue, ou mendiante, mais une police modèle, efficace exemplaire, responsable, prête à servir la nation centrafricaine », a-t-il conclu.

 

 

NDLR : «Nous serons sans pitié pour les faiseurs des fiches mensongères sans fondement ». Venant du successeur du général d’opérette Jules Bernard Ouandé et de celui-là même dont l’activité principale aux côtés de Bozizé à la présidence est de  servir à ce dernier les fiches mensongères dont connaît l’ampleur des dégâts et combien elles alimentent la paranoïa du pouvoir en place, ces propos apparaissent comme l’hommage du vice à la vertu et peuvent prêter à sourire. Devenu ministre, Claude Richard Gouandjia va-t-il dorénavant jeter toutes les fiches à la poubelle ? Qu’appelle-t-il des « fiches mensongères et sans fondement » ? Comment vont-ils convaincre leur patron Bozizé qu’ils servent bien à quelque chose ? Rien n’est moins sûr. Wait and see… !

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 03:27

 

 

 

Touadéra Faustin

 

 

Bangui, 28 avril(ACAP) -Le ministre entrant de l’Administration du Territoire Josué BINOUA, a annoncé la création d’un Secrétariat Administratif Permanent (SAP) de la Commission Electorale Indépendante », au cours de passation de service entre le ministre sortant Jean Wilibiro SACKO et le ministre entrant, lundi 28 avril 2011 à Bangui.

Le ministre entrant Josué BINOUA a indiqué que, cette structure administrative permanente a pour mission de préparer et de participer à toutes les organisations électorales en République Centrafricaine conformément à l’article 2- du décret Numéro 10/268 du 17 septembre 2010 portant attribution du ministre de l’Administration du Territoire.

« Les élections partielles seront gérées par le Secrétariat Administratif Permanent de la Commission Electorale Indépendante », a-t-il précisé.

Il a fait savoir que le ministère a trois actions urgentes à mener notamment la visite de gratitude aux partenaires au développement, la mission de restitution dont l’objectif est d’apporter un message d’apaisement aux chefs des villages des circonscriptions électorales qui contestent encore le résultat des élections, et la création d’un Secrétariat Administratif Permanent (SAP) de la Commission Electorale Indépendante chargé de pérenniser les acquis des élections.

Justifiant sa rentrée dans le gouvernement, le ministre Josué BINOUA a déclaré que, « le socle du développement, porte un mot, c’est le partenariat, car le développement de la RCA ne saurait être l’affaire de l’Etat »,a justifié le ministre Binoua.

Le ministre sortant a exhorté son successeur à avoir plus de vigilance, car, c’est une mission très importante qui demande beaucoup de courage et d’abnégation.

 

 

NDLR : La mise en place de cette structure est un aveu de culpabilité du gouvernement Touadéra 2 qui porte une lourde responsabilité dans le naufrage du processus électoral n’ayant pu effectuer dans les délais le travail de préparation des élections, notamment la confection et le recensement des citoyens sur les listes électorales. Tous les dysfonctionnements et autres irrégularités observés lors du double scrutin du 23 janvier découlent de ce que bien qu'ayant eu cinq ans pour préparer les élections, c'est le jour du vote que les listes électorales ont été affichées. Du jamais vu ! C’est donc une façon de reconnaître que le gouvernement, en particulier le ministère chargé de l’Administration du territoire, était complètement passé à côté de son travail.

Selon des informations dignes de foi, des questions de véhicule de fonction auraient entaché cette passation de service, le nouveau ministre Josué Binoua se retrouvant actuellement sans véhicule de fonction. Que s'est-il passé ? On signale également le refus du nullissime Binguimalé et son rapporteur général de la CEI, le tristement célèbre Rigobert Vondo, de garder par devers eux six véhicules de la CEI dont la mission est pourtant maintenant terminée.

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