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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 02:13

 

 

 

elephant-mort.jpg

 

 

Par Journaldutchad.com, ifaw.org - 01/05/2011

Cela porte au moins à 150 le nombre d’éléphants tués pour leur ivoire dans la région du Logone oriental au sud du Tchad au cours des 12 derniers mois

 

Une tragédie vient de frapper le Tchad où 30 éléphants ont été retrouvés morts en début de semaine, dépourvus de leurs défenses, celles-ci ayant été retirées par les braconniers. Ces derniers auraient aussi abattu un militaire qui tentait de protéger les éléphants. Ce nouveau massacre porte au moins à 150 le nombre d’éléphants tués pour leur ivoire dans la région du Logone oriental au sud du Tchad au cours des 12 derniers mois. On estime que la population d’éléphants du Tchad s’est effondrée de près de 40% passant de 4 000 individus en 2006 à environ 2 500 d’après le plus récent dénombrement effectué en 2010. Ces animaux ont principalement été braconnés pour leur ivoire. Céline Sissler-Bienvenu, directrice de la région Afrique francophone pour le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW –www.ifaw.org) souligne que des groupes de braconniers très bien armés et organisés traversent régulièrement la frontière Sud du Tchad (laquelle est partagée avec le Cameroun, la Centrafrique et le Soudan) en quête d’éléphants. L’ivoire est exporté illégalement hors d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest pour alimenter les marchés en Asie et en Europe, et très souvent, l’argent récolté aide à financer l’achat d’armes qui serviront dans le cadre de conflits régionaux, à l’image de ce qui se passe dans la région du Darfour, au Soudan et en Centrafrique, précise Sissler-Bienvenu.

 La lutte contre le braconnage est un défi permanent pour le Tchad qui est l’un des pays les plus pauvres et les plus corrompus au monde, la majeure partie de sa population vivant sous le seuil de pauvreté. Sissler-Bienvenu considère que la seule réponse permettant de mettre fin à ces attaques sanglantes contre les éléphants du Tchad et les autres éléphants menacés d’Afrique, est de réduire la demande pour l’ivoire, notamment en Chine, et s’assurer que les rangers des pays de l’aire de répartition de l’éléphant reçoivent la formation adéquate et l’équipement nécessaire pour affronter les braconniers professionnels. Depuis 2009, IFAW finance des projets d’appui à la lutte anti-braconnage (évaluation des besoins, formation pratique, équipement) auprès des rangers et autorités en charge de la conservation dans les pays d’Afrique centrale qui rencontrent d’importantes difficultés à mettre fin à ce trafic sanglant et cruel qu’est celui de l’ivoire, déclare Sissler-Bienvenu. Désormais, ce dont ont besoin ces pays, c’est que la communauté internationale s’engage durablement à soutenir financièrement ces rangers formés et motivés afin qu’ils parviennent efficacement à protéger leurs éléphants.

 

Compte tenu des problèmes de sécurité au Tchad, à ce jour, IFAW n’a pas encore été en mesure d’apporter son appui à la lutte contre le braconnage qui y sévit. Dès que la situation le permettra, IFAW se rapprochera du gouvernement tchadien afin de lui proposer son aide. Il y a quelques semaines, les douaniers thaïlandais ont saisi plus de deux tonnes de défenses d’éléphants africains représentant la prise d’ivoire illicite la plus importante de ces dernières années – les 247 défenses, estimées à 2,8 millions d’euros étaient cachées dans une cargaison de poissons congelés en provenance du Kenya. Une analyse ADN est actuellement en cours afin d’identifier l’origine réelle de cet ivoire.

La Chine et le Japon ont acheté 108 tonnes d’ivoire lors d’une vente unique en novembre 2008 au Botswana, à l’Afrique du Sud, à la Namibie et au Zimbabwe. Ces ventes légales fournissent toute la couverture nécessaire à l’expansion du commerce illégal de l’ivoire. IFAW dirige des projets d’appui à la lutte anti-braconnage pour protéger les éléphants là où ils vivent. C’est pourquoi, outre le travail réalisé pour améliorer les politiques et en sus du soutien apporté aux rangers et aux patrouilles de lutte contre le braconnage dans les parcs nationaux de Tsavo (Kenya) et de Liwonde (Malawi) entre autres, IFAW a développé un programme d’appui à la lutte anti-braconnage dispensé par une équipe d’experts.

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 02:10

 

 

 

blaise-compaore-gouvernement-janvier-2011

 

 

Ouagadougou — (IRIN) 2 Mai 2011

Selon les analystes de l'Afrique de l'Ouest, le président Blaise Compaoré est de plus en plus acculé et doit adopter une série de réformes urgentes afin d'éviter de nouvelles vagues d'agitation dans le pays.

Lors du dernier soulèvement, les 27 et 28 avril, la police a tiré des coups de feu en l'air dans la capitale, Ouagadougou, et dans la deuxième plus grande ville, Bobo-Dioulasso, à l'ouest du pays. Elle demandait l'application du nouveau régime de salaires approuvé cette année par le Parlement. Le 27 avril, les gérants de magasins de Koudougou, dans le centre-ouest, ont manifesté et mis le feu à la maison du maire, à une partie du marché local et au siège de l'armée. Plus tôt ce mois-ci, des soldats de la capitale ont manifesté contre l'inégalité salariale.

Des spécialistes ont dit à IRIN qu'ils n'étaient pas surpris par les violences, étant donné que le mécontentement croissant des habitants était resté sans réponse.

« Il fallait s'attendre à une crise », a dit Alexander Ouedraogo, secrétaire permanent du Centre d'études stratégiques de l'Afrique (CESA) au Burkina Faso. « Nous avons été témoins d'impunité et de détournements de fonds et nous avons vu les officiers supérieurs s'en mettre plein les poches alors que le reste de la population souffre. Mais le gouvernement n'a pas écouté », a-t-il dit.

M. Compaoré, qui s'est autoproclamé ministre de la Défense, s'est engagé à satisfaire les demandes d'augmentation salariale des officiers de l'armée et à essayer de trouver une solution aux problèmes soulevés par les syndicats révoltés par le coût élevé de la vie. Il se réunit cette semaine avec des officiers et des représentants des syndicats.

Idiatou Bah, directrice de recherche sur la gouvernance politique à l'Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) à Dakar, a dit que c'était la première fois que M. Compaoré semblait « ébranlé ».

« [M.] Compaoré a toujours été le médiateur et le pacificateur de l'Afrique de l'Ouest, mais son image est ternie et il ne semble plus aussi fort qu'avant, tant dans son pays que dans l'ensemble de la région », a-t-elle dit à IRIN.

La « dangereuse initiative » qu'il a prise en s'autoproclamant chef de la défense le 21 avril dernier prouve son malaise, a-t-elle ajouté.

Contexte

Les 14 et 15 avril, les militaires de la garde présidentielle ont ouvert le feu dans le palais présidentiel situé à Ouagadougou. Deux autres régiments se sont ensuite joints à eux. Ils sont descendus dans la rue et ont tiré sur les maisons des officiers supérieurs, et notamment sur celles de l'ancien chef de l'armée et du ministre de la Défense de l'époque.

Les soldats demandaient une augmentation de leur indemnité journalière de 1 300 francs CFA (2,60 dollars) à 1 500 francs CFA (3 dollars) et le démantèlement de la hiérarchie militaire.

Le président a alors décidé de remanier son gouvernement. Le 18 avril, il a nommé un nouveau premier ministre, Luc-Adolphe Tiao, qui s'est engagé à répondre aux revendications des soldats dans les limites du budget actuel.

Depuis que les soldats ont pris les armes, les 22 et 23 mars 2011, les divisions entre les échelons supérieurs et inférieurs de l'armée se sont creusées, car les officiers subalternes ont l'impression d'avoir obtenu moins de bénéfices que leurs supérieurs, a dit Marius Ibriga, professeur de droit à l'université de Ouagadougou.

Les gérants de magasins et les propriétaires d'entreprises de Ouagadougou ont à leur tour exprimé leur colère suite au pillage et à la destruction de leurs propriétés. Le gouvernement s'est engagé à allouer des fonds à la réparation de ces propriétés.

Une coalition, menée par Tollé Sagnon, a été formée il y a quelques années pour combattre la montée des prix. Le 8 avril, des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Ouagadougou pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et la fin de l'impunité.

Le coût de la vie a nettement augmenté en 2008 et n'a pas diminué depuis. Selon M. Sagnon, un litre d'huile coûtait auparavant 1,77 dollar et s'élève maintenant à 2,77 dollars ; le kilo de riz coûtait 44 cents en 2007 et s'élève maintenant à 94 cents. « Nos préoccupations ont atteint un point critique et nous l'avons expliqué à [M.] Compaoré », a dit M. Sagnon à IRIN.

La coalition a également demandé que les arriérés de salaires correspondant aux promotions de 2006 soient acquittés et que les frais de consultation médicale soient réduits. En 2011, le gouvernement a augmenté les frais de consultation des hôpitaux publics de quatre à six dollars. Selon la Banque mondiale, le revenu moyen est de 1,41 dollar par jour.

Marge de manœuvre

Selon M. Ouedraogo, du CESA, le président dispose toujours d'une certaine marge de manœuvre, à condition qu'il mette fin à l'impunité et s'attèle aux problèmes économiques du pays. Les six principaux partis d'opposition, qui ne s'accordent pas sur les messages à faire passer et les politiques à suivre, ne représentent pas une concurrence sérieuse pour le gouvernement.

Mais d'après Mme Bah, de l'OSIWA, M. Compaoré doit entreprendre une réforme plus profonde du secteur de la sécurité. « Le pays a besoin d'une réforme profonde du secteur de la sécurité de son armée, de sa gendarmerie et de sa police. Ce secteur est trop lourd et s'il était réduit, le gouvernement pourrait libérer des fonds pour régler d'autres problèmes sociaux ».

Plutôt que d'essayer de consolider davantage son pouvoir, le président devrait passer la main en 2015, a dit Mme Bah. L'opposition craint que M. Compaoré amende la constitution pour pouvoir se représenter en 2015.

Les analystes estiment que le gouvernement doit également régler les problèmes d'impunité. En février, des étudiants ont manifesté contre la mort de leur camarade Justin Zongo dans des circonstances obscures à Koudougou, dans le centre-ouest du pays. Si les autorités disent qu'il est décédé d'une méningite alors qu'il était en détention, les étudiants estiment pour leur part qu'il est mort à la suite de mauvais traitements. Deux policiers ont été incarcérés dans le cadre de cette affaire. Les étudiants sont de nouveau descendus dans la rue début avril et ont mis le feu à la maison du premier ministre sortant et au siège du parti au pouvoir à Koudougou.

Il est déjà arrivé qu'un soulèvement populaire renverse un président. En 1966, Maurice Yameogo a été forcé de démissionner suite à des manifestations des syndicats ayant conduit à un coup d'État militaire.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 16:29

 

 

 

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Laurent Gbagbo, Kofi Annan, Desmond Tutu et Mary Robinson à Korogho

 

 

KORHOGO (Côte d'Ivoire) (AFP) 16:05 - 02/05/11 -  Le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo a déclaré qu'il fallait "panser les plaies" de la Côte d'Ivoire, lors d'une courte rencontre lundi matin avec Mgr Desmond Tutu, Kofi Annan et Mary Robinson à Korhogo (Nord), où M. Gbagbo est en résidence surveillée.

Détendu et souriant, Laurent Gbagbo n'avait plus rien à voir avec l'homme hébété, en maillot de corps, photographié lors de son arrestation le 11 avril dans la résidence présidentielle à Abidjan.

"Merci d'être venus !", a déclaré l'ancien chef de l'Etat, vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise bleue, en serrant la main des trois membres du groupe dit des Elders (Anciens), l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, et l'ancienne présidente d'Irlande et ex-Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Mary Robinson.

Laurent Gbagbo a pris la pose pour les photographes et vidéastes accompagnant la délégation, mais il n'a fait aucune déclaration à la presse.

"Nous avons eu un échange bref mais chaleureux, nous avons été heureux de constater que l'ancien président a exprimé le désir de voir le pays retourner à une situation normale. Dans son intervention, il a insisté pour dire qu'il fallait panser les plaies du pays", a déclaré Mgr Tutu, à l'issue de la rencontre d'environ 45 mn à laquelle la presse n'a pas pu assister.

"Comme vous l'avez vu, il a l'air en bonne santé, il nous l'a dit lui-même. Il a l'air détendu et il a demandé une bible", a ajouté le prix Nobel de la Paix.

Il s'agissait de la première visite connue d'officiels auprès de M. Gbagbo depuis son transfert le 13 avril à Korhogo, où il est assigné, dans une résidence présidentielle, un modeste bâtiment d'un étage entouré d'un jardin et de hauts murs, dans un paysage aride de savane, protégé par la mission de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci) et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).

Les Elders ont été accueillis à leur arrivée à Korhogo par une délégation associant des casques bleus et le chef local des FRCI, le commandant Martin Kouakou Fofié, qui, ironie du sort, se trouve sous le coup de sanctions de l'Onu depuis 2006, ses hommes ayant été accusés de "recrutement d'enfants soldats", "sévices sexuels sur les femmes", et "exécutions extrajudiciaires".

Les membres des Elders sont arrivés dimanche à Abidjan avec l'objectif de promouvoir "l'apaisement et la réconciliation" en Côte d'Ivoire après une crise post-électorale de plus de quatre mois qui s'est soldée par l'arrestation de Laurent Gbagbo et l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara, vainqueur du scrutin du 28 novembre.

Arrêté avec sa femme Simone et une centaine de personnes, puis détenu au Golf Hôtel d'Abidjan, le quartier général de M. Ouattara, M. Gbagbo a été transféré le 13 avril à Korhogo Sa femme a pour sa part été transférée le 22 avril à Odienné (nord-ouest).

Les auditions par la justice ivoirienne de l'ex-chef d'Etat, de son épouse et de quelque 200 anciens responsables de son régime assignés à résidence à travers le pays, doivent débuter mercredi.

Toutefois, le ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou, qui a aussi fait le déplacement lundi à Korhogo, a déclaré à l'AFP que la date du début de l'audition de l'ex-président n'était pas "certaine", M. Gbagbo lui ayant indiqué que ses avocats n'étaient "pas disponibles".

Le chef d'Etat déchu est notamment accusé d'être responsable d'exactions, de concussion et d'appels à la haine.

Près de 3.000 personnes ont été tuées lors des plus de quatre mois de crise et de combats en Côte d'Ivoire, selon les autorités. Les Nations unies font état de plus de 1.000 morts.

Ces derniers jours, des partisans de Laurent Gbagbo avaient demandé à voir l'ancien président.

"On veut savoir s'il est toujours en vie", avait ainsi déclaré à l'AFP un jeune milicien, qui venait de déposer les armes.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 15:53

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Mai 2011 14:13

Une polémique s’instaure sur l’organisation et la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse en Centrafrique. Qui du Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante) de Centrafrique (GEPPIC)   et de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) est habilité à organiser cette journée dédiée aux professionnels des médias ?

Cette interrogation reste sans réponse à la veille du 3 mai, journée dédiée à la liberté de la presse dans le monde entier. Les deux organisations affichent des positions différentes. L’UJCA se prononce pour le report de cette journée. Elle justifie sa position par le fait qu’elle « coïncide avec la rentrée parlementaire de la 5ème Législature ». Pour sa part, le GEPPIC qui ne donne pas les raisons de sa décision, déclare qu’« il est hors de question que cette manifestation qui évalue les contraintes et avancées liées à la profession du journalisme dans le monde et en Centrafrique soit renvoyée».

Il faut ajouter à cette querelle un troisième larron. Il s’agit de la cellule de communication de la présidence de la République. Elle a mis en place un comité de gestion dans le but d’inviter le Chef de l’Etat centrafricain à recevoir les journalistes pour la circonstance.

Des sources concordantes font état d’un profit « financier » que chaque entité guette avec appétit. Toutefois, cette journée intervient à un moment où la presse centrafricaine traverse une crise sans précédent dans son histoire. « La division au sein du GEPPIC, la confection de la carte de la presse qui tarde à venir malgré la mise en place  depuis belle lurette  d’un comité de gestion », en sont quelques illustrations.

L’autre problème épineux qui demeure jusqu’aujourd’hui sans réponse est « la régularisation des conditions de vie descentes des journalistes. Ces derniers pensent avoir fourni assez d’efforts, notamment informer la population, pour une rémunération dérisoire, comparativement aux confrères de la sous région ».

Au nombre des difficultés que rencontrent les journalistes centrafricains en général et ceux de la presse privée en particulier dans l’exercice de leur fonction figure « une impossibilité d’accès aux sources d’informations gouvernementales ».

Certains font l’objet de « menace » de mort par venant de certaines personnalités politiques et militaires dés lors qu’il s’agit d’informations qui touchent leur domaine de prédilection.  Pour preuve un journaliste de la télévision Nationale  a été molesté par le représentant d’un candidat aux dernières législatives. Sa caméra a été  endommagée. Un incident resté sans condamnation par les autorités du pays.

En dépit de ces aléas, les autorités centrafricaines sont entrain de mener des réformes pour un « climat attractif » de ce secteur. A titre d’exemple, « la mise en place du département de journalisme en partenariat avec  l’Unesco, la dépénalisation des délits  de presse ». Il est à souligner « qu’aucun journaliste n’a été mis en prison depuis ces 5 dernières années ». On enregistre quand même quelques cas d’arrestations « qui ne durent pas plus d’une semaine ».

Il faut souligner que cette journée a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste. Ce séminaire s'est déroulé à Windhoek (Namibie), en 1991, et a conduit à l'adoption de la Déclaration de Windhoek pour la promotion de médias indépendants et pluralistes en Afrique.

 

NDLR : Il est difficilement compréhensible qu'en raison seulement de la rentrée parlementaire KNK, la célébration de cette journée soit reportée en Centrafrique. La relation de cause à effet est en effet très difficile à établir et dans tous les cas pas perceptible a priori sauf si le pouvoir en place n'est pas à la manoeuvre avec quelques espèces sonnantes et trébuchantes à l'appui.   

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 14:37

 

 

 

Assemblee-nat.jpg

 

Ai- Rca- Lundi, 02 Mai 2011 14:16 -  Le Président de la République François Bozize, Président Fondateur du Parti Travailliste Kwa Na Kwa (KNK) s’est entretenu le 29 avril dernier avec les députés issus des rangs de son parti

C'était en présence des membres du bureau politique provisoire, dans la salle du Cinéma du Palais de la Renaissance à Bangui.

Selon une source bien introduite dans ce parti, le but de cette réunion était de recevoir du président fondateur, des orientations précises sur la composition du nouveau bureau de l'assemblée nationale qui verra le jour dans un proche avenir.

"Ouvriers, Ouvrières, Députés de la Nation, j'ai choisi de m'entretenir avec vous à quelques jours de la rentrée parlementaire pour vous féliciter, vous encourager, vous exhorter et vous bénir " a indiqué le chef de l'Etat avant de poursuivre, "j'ai pris la mesure des difficultés qui ont été les vôtres durant ces campagnes électorales. Dans les conditions matérielles difficiles, de contradictions parfois internes au parti, les actes et menaces des adversaires politiques ; vous avez su vous battre comme des grands ouvriers pour donner  chacun un siège au parti. Je vous en félicite".

Pour le Président de la République, les ouvriers de cette victoire sont tous  conscients de la tâche qui les attend "au-delà du vote de la loi, du contrôle des actions gouvernementales, vous ne devez pas perdre de vue  la reconquête du siège en 2011 " les a-t-il mis en garde.

Selon le chef de l'Etat, les nouvelles élections se préparent dès la proclamation de la précédente "c'est à ce titre que vous devez soigner et  entretenir vos rapports avec vos bases respectives" a fait remarquer François Bozizé.

Selon M. Bozize, le peuple centrafricain qui a fait confiance à son jeune parti politique, « le KNK, ne doit pas être déçu parce que  les ouvriers doivent tout mettre en œuvre pour satisfaire ce peuple. Et le seul moyen pour nous d'y arriver  reste et demeure le travail. Le travail rien que le travail et un travail bien fait ».

Le chef de l'Etat François Bozize a signé le 22 avril dernier un décret portant convocation de  l'assemblée nationale en session extraordinaire du 3 au 18 mai prochains.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Bozizé et son KNK veulent-ils divertir les Centrafricains qu’ils ne s’y prendraient autrement. Avec une majorité familiale et si écrasante KNK  à l’Assemblée nationale, de qui peuvent-ils encore avoir peur ? La composition du bureau de l’Assemblée nationale ne doit être qu’un arrangement à leur seul niveau. Ils se moquent vraiment des Centrafricains dont ils ont volé les suffrages et abusé de la confiance dans les urnes le 23 janvier dernier.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 01:24

 

 

 

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       défilé des travailleurs centrafricains le 1er mai 2011 à Bangui

 

 

Par Sébastien Lamba - 01/05/2011

Ils étaient quelques milliers des différents départements ministériels, des sociétés parapubliques et privées à commémorer la fête du 1er Mai

 

C’est par un défilé sur l’Avenue des Martyrs, dimanche 1er Mai 2011, à Bangui, que les travailleurs centrafricains ont célébré leur fête en présence du Président de la République, François Bozizé et des ambassadeurs accrédités en poste à Bangui. Le Secrétaire Général, par intérim de l’Union Syndicale des Travailleur de Centrafrique (USTC), Jean Lebrun Siovène, a signifié que «nous profitons de cette journée pour faire valoir notre revendication pour attirer l’attention du gouvernement afin que nous puissions autour d’une table trouver une solution qui puisse satisfaire les travailleurs centrafricains». Il a indiqué que ces revendications portent sur les conditions de vie des travailleurs, notamment le décret d’application du nouveau statut général de la Fonction Publique; la revalorisation de l’allocation familiale; la réactivation de la Commission de la création de la caisse autonome de retraite.

 Le secrétaire Général des Syndicats progressistes de Centrafrique, Daniel Gue-Toro, a quant à lui demandé au gouvernement de Touadéra III, de payer les arriérés des deux régimes précédents et de revoir le Smig du secteur privé par la révision du Convention du Commerce inadapté.

En revanche, les travailleurs affiliés au sein des différentes Centrales syndicales ont défilé avec des banderoles, où l’on pouvait lire «Qui paie gouverne»; «le panier de la ménagère est trop faible»; «la révision des conventions collectives et accords d’établissement; «Mise en place effective de la caisse Nationale de Sécurité Sociale». En Outre, environ 200 travailleurs des secteurs public et privé ont reçu samedi 30 avril à Bangui, des distinctions honorifiques des mains du Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, dans le cadre des manifestations de la fête du travail célébrée le 1er mai.

 

 

NDLR : En débauchant le secrétaire Général de l’une des plus grandes centrales syndicales, Noel Ramadan pour le faire entrer au gouvernement, Bozizé et Touadéra pensaient sans doute qu’ils feraient ainsi taire les justes revendications des travailleurs centrafricains et les grèves. Ils doivent à présent déchanter de leurs illusions à en juger par la teneur des déclarations des responsables syndicaux ici rapportées.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 00:49

 

 

 

RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 01 Mai 2011 13:28

3 éléments de la rébellion de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) ont volontairement déposé les armes et regagné la ville de Ndele le  samedi 30 avril 2010. Les 3 hommes venaient du chantier de Yangou-Drondja, le fief de la CPJP.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Ndele, les 3 hommes ont été désarmés dès leur arrivé à la brigade de la gendarmerie de Ndele. Accompagnés par le 1er vice président de la commune de Mbolo-Kpata, Toussaint Ouba, ils étaient en possession d’armes de fabrication artisanale, de calibre 12 et d’un arc et des flèches. Ils ont expliqué avoir transhumé de leur fief de Yangou-Drondja vers le village de Takara à 15 km de Ndele sur l’axe Ouadda, et veulent par leur geste, contribuer au retour de la paix dans la région.

Pour l’heure, ils sont maintenus à la brigade de la gendarmerie de Ndele pour les besoins de l’enquête.

Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, le 26 avril dernier, Abdoulaye Hissen, se présentant comme le N°1 de la CPJP, a demandé sur les ondes de Radio Ndeke Luka, l’ouverture d’un dialogue pour un accord de paix avec le pouvoir de Bangui. Toutefois, trois jours plus tard, le Conseil militaire CPJP a publié un communiqué affirmant ne pas se reconnaître dans cette demande, et que Abdoulaye Hissen était exclu du Mouvement depuis fort longtemps pour « trahison, indiscipline et manquement grave à l’éthique ».

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 00:46

 

 

 

thabo-mbeki-ancien-president-sud-africain.jpg

 

 

 

L’ancien president sud africain Thabo MBeki a condamné le rôle de l’« ONU » dans la crise en Côte d’Ivoire dans une contribution publiée vendredi 29 avril 2011 par « foreignpolicy ». Thabo MBeki a estimé que la crise en Côte d’Ivoire résulte de l’incapacité pour les organisateurs de gérer les « pré-réquis électoraux ». Il a dénoncé le contrôle exercé par la rébellion sur la partie nord du pays et le maintien de la capacité militaire de celle-ci qui ont constitué les moyens par lesquelles Alassane Ouattara s’est installé au pouvoir en Côte d’Ivoire.


Il n’est pas étonnant, poursuit-il, que Laurent Gbagbo dénonce une trahison au regard de l’aggravation de la crise post-electorale. Pour Mbeki, les événements tragiques en Côte d’Ivoire ont consacré la marginalisation de l’« Union africaine » dans la résolution des défis majeurs de l’Afrique. L’« UA » a plutôt été utilisée par les grandes puissances « pour légitimer leur actions en persuadant l’+ ONU + d’autoriser leurs interventions égoïstes ».

Selon Mbéki, accepter l’« ONU » comme une force neutre dans la résolution des conflits internes, comme celui vécu en Côte d’Ivoire, est aujourd’hui gravement compromis. « Il sera désormais difficile pour l’+ ONU + de convaincre l’Afrique et le reste du monde en développement que cette organisation n’est pas un simple instrument entre les mains des grandes puissances du monde » s’est-il insurgé.

Aussi, l’ancien président sud africain préconise-t-il « l’urgente nécessité de restructurer le système des relations internationales qui ont mis en évidence la réalité de l’abus de pouvoir dans l’ère post-guerre froide ». « Nous ne pouvons qu’espérer que Laurent et Simone Gbagbo et le peuple ivoirien ne continuent pas à souffrir en étant les victimes maltraitées et humiliées d’un système mondial qui, dans son intérêt, tout en prônant haut et fort les droits universels de l’homme, ne cherche en réalité qu’à perpétuer la domination du plus grand nombre par quelques-uns qui disposent de l’essentiel du pouvoir politique, économique, militaire et médiatique » poursuit-il.

« Les procédures perverses et néfastes qui ont frappé la Côte d’Ivoire amènent à se poser d’urgence la question suivante : Combien de violations flagrantes de pouvoir devra subir l’Afrique et le reste des pays en développement avant que la vision d’un système démocratique de la gouvernance mondiale soit réalisée ? » a-t-il conclu.

Thabo MBeki a été médiateur de la crise en Côte d’Ivoire. Sous son égide a été conclu l’Accord de Prétoria qui a notamment permis à Alassane Ouattara, inéligible selon la « Constitution ivoirienne », d’être candidat à titre exceptionnel, à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

La crise ivoirienne est née d’une tentative de coup d’état suivie d’une rébellion armée démarrés le 19 septembre 2002 à l’initiative d’Alassane Ouattara avec l’appui de la France, contre le régime de Laurent Gbagbo démocratiquement élu en 2000. Après différents accords de paix, les rebelles ont obtenus, en échange de leur promesse de désarmement jamais réalisée, plusieurs postes dont ceux clés de Premier ministre, ministre de la Justice, ministre de l’économie et des finances de même que la présidence de la commission électorale et la majorité absolue des sièges dans cette institution.

Le contentieux électoral né du refus de Ouattara d’accepter les résultats du scrutin du 28 novembre 2010 s’est transformé en une guerre avec l’ingérence armée de la France et de l’« ONU (Organisation des Nations Unies) » qui soutiennent celui-ci.

Le Président Laurent Gbagbo, élu, reconnu et investi Président par le « Conseil Constitutionnel », plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs en Côte a été capturé le 11 avril 2011 par les forces françaises sous mandat de l’« ONU » et remis aux mains de son adversaire Ouattara qui le détient prisonnier dans un lieu inconnu du « nord du pays ». De nombreuses organisations et des milliers de personnes exigent la libération immédiate de Laurent Gbagbo et de ses proches.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 01:08

AFP

 

 

 Source :  journaldebangui.com - 29/04/2011

Elle a présenté une décision portant radiation pure et simple d’un de leurs membres

 

La coordination nationale des comités de soutien au défunt Ange Félix Patassé a tenu une conférence de presse à la résidence de M. Patassé le jeudi 28 avril 2011 à 17heures. Le but de cette rencontre avec les journalistes était de présenter la position de la coordination sur la question de l’organisation des obsèques du défunt Patassé. La séance était présidée par le porte-parole Guy Simplice Kodégué assisté de MM Liblakénzé Zé-Moniako et Jacques Boniba. A cette occasion, la coordination a présenté deux documents, un communiqué de presse et une décision portant radiation pure et simple d’un de leurs membres, Sosthène Guétel Dilamkoro pour fautes lourdes.

Les motifs de la radiation sont :

-          Haute trahison

-          Non-respect de la ligne politique incarnée par le feu Président Ange-Félix PATASSE

-          Indiscipline caractérisée

-          Faux et usage de faux

-          Usurpation de titres

-          Concussion, arnaque et détournement de deniers communautaires à des fins personnelles et égoïstes

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 01:05

 

 

 

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TRIPOLI - Le plus jeune fils du leader libyen Mouammar Kadhafi, Saif al-Arab Kadhafi, ainsi que trois de ses petits-enfants, ont été tués samedi au cours d'une frappe aérienne de l'Otan, a annoncé un porte-parole du régime à Tripoli.

La maison de Saif al-Arab Mouammar Kadhafi (...), le plus jeune des enfants du Guide (ndlr: Mouammar Kadhafi), a été attaquée avec de puissants moyens. Le Guide et sa femme étaient dans la maison avec des amis et des proches et est sain et sauf, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse.

L'attaque a provoqué la mort en martyr du frère Saif al-Arab (...) et celle de trois des petits-enfants du Guide, a ajouté le porte-parole.

Saif al-Arab était âgé de 29 ans, a-t-il ajouté.

Le Guide lui-même est en bonne santé. Il n'a pas été blessé. Sa femme est également en bonne santé et n'a pas non plus été blessée, mais d'autres personnes l'ont été, a-t-il assuré.

Il s'agissait d'une opération visant à assassiner directement le dirigeant de ce pays, a-t-il accusé.

Le porte-parole avait accompagné au préalable la presse sur les lieux d'une habitation bombardée à Tripoli. Au vu de l'ampleur des destructions, il semblait peu vraisemblable qu'il puisse y avoir eu des survivants.

Samedi soir, trois explosions avaient été entendues à Tripoli en provenance du secteur de Bab al-Aziziya, qui abrite le complexe de M. Kadhafi, après un survol d'avions de l'Otan.

A Benghazi, fief de l'insurrection libyenne, des tirs de joie ont retenti peu après l'annonce à Tripoli de la mort du plus jeune fils de Mouammar Kadhafi, a constaté un journaliste de l'AFP.


(©AFP / 01 mai 2011 01h19)

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