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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 15:54

 

 

 

Rene-Aboghe-Ella.jpg

 

 

(Gabon Eco 13/05/2011)

Le Gabon par l’entremise du président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), René Aboghé Ella, vient d’être porté à la tête du Réseau du savoir électoral en Afrique centrale (Reseac), a l’issue de la deuxième journée des travaux de l’atelier de création de cette structure chargée de gérer les élections dans la sous-région d’Afrique Centrale.

Le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) du Gabon, René Aboghé Ella, a été élu, le 11 mai dernier, président du réseau de commissions et administrations électorales des États d’Afrique centrale, dénommé «Réseau du savoir électoral en Afrique centrale» (Reseac).

Au terme d’une élection organisée lors de l’atelier de Libreville, la vice-présidence du réseau et le secrétariat technique seront respectivement occupés par Sao-Tomé et Principe et la République démocratique du Congo (RDC), alors que le Cameroun, le Burundi et le Congo Brazzaville occupent les postes de membres dudit bureau. Le président Cenap, René Aboghé Ella, a en qualité de président du Reseac, a manifesté sa gratitude à l’assistance pour avoir porté son pays à la tête de cette entité sous-régionale.

«Le Gabon, comme les autres pays, attend d’avoir davantage de connaissances, de pouvoir réunir les conditions lui permettant de travailler de façon plus professionnelle. Il faut indiquer, il n’y a que dans notre sous-région que les commissions électorales travaillent en vase clos, partout ailleurs on s’ouvre vers le monde pour pouvoir s’enrichir des grands courants d’idées, des expériences et des recherches qui sont faites dans le domaine qui nous concerne. Il n’était pas normal que nous restions attachés à la routine de ce que nous faisions, mais il fallait que nous cherchions à capitaliser les expériences des autres et nous renforcer dans notre manière d’aborder les choses», a déclaré René Aboghé Ella.

Les objectifs de cet atelier sous régional, ouvert depuis le 10 mai dernier, étaient de faire adopter et signer les statuts du règlement intérieur dudit organe, installer ses organes statutaires, et par la suite dispenser une formation dite BRIDGE (Bâtir des ressources en démocratie, gouvernance et élections), sur l’observation et la résolution des conflits électoraux. Cette formation qui ne s’est pas encore achevée durera trois jours.

Organisée par la Commission électorale autonome et permanente (CENAP) en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et l’Union Européenne (UE), ces assises rassemblent les représentants de neuf commissions électorales et de dix administrations électorales des Etats membres de la CEEAC. Six organisations de la société civile de certains États membres prennent part à ces travaux.


12-05-2011 Source : gaboneco

© Copyright Gabon Eco

 

NDLR : Si on se réfère aux résultats des dernières élections présidentielles d’août 2009 au Gabon organisées par cette CENAP, cet organe est très loin d’être un modèle du genre en matière d’organisation d’élections pour que son président, le Binguimalé gabonais,  puisse être propulsé sans conséquence fâcheuse à la tête d’une structure sous-régionale.

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 01:58

 

 

 

sida malade

 

 


WASHINGTON - AFP / 13 mai 2011 01h39 Trente ans après le début de l'épidémie de sida, un essai clinique international publié jeudi aux Etats-Unis démontre qu'un traitement précoce avec des antirétroviraux élimine quasiment le risque de transmission par des personnes séropositives.

Des hommes et femmes contaminés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida, prenant assez tôt des antirétroviraux, réduisent de 96% le risque d'infecter un partenaire sexuel sain, montre l'essai.

L'étude a été menée auprès de 1.763 couples, pour la plupart hétérosexuels, dans neuf pays dont l'Afrique du Sud, l'Inde, le Brésil et les Etats-Unis.

C'est une excellente nouvelle, souligne le Dr Myron Cohen, de l'Université de Caroline du Nord (sud-est), qui a dirigé l'essai baptisé HPTN 052.

Cet essai clinique montre de façon convaincante que traiter des séropositifs avec des antirétroviraux au plus tôt peut avoir un impact majeur pour réduire la transmission du VIH, s'est félicité le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses aux Etats-Unis, organisme qui a financé l'étude.

Les précédentes données sur le potentiel des antirétroviraux pour réduire la contagion d'un séropositif provenaient seulement d'études observationnelles ou épidémiologiques, explique-t-il.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Onusida se sont réjouies de ces résultats. Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l'avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires, a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida).

Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le traitement de prévention et qu'ils y ont accès, a-t-il ajouté.

Selon le Dr Wafaa el-Sadr, professeur de médecine à l'Université Columbia de New York et membre du groupe ayant mené l'essai, celui-ci sera toujours considéré comme une étude phare qui pourrait bouleverser mondialement le traitement et la prévention du VIH.

Des thérapies précoces avec des antirétroviraux sont la meilleure approche pour les personnes séropositives et leurs partenaires séronégatifs et nous encourageons vivement les efforts mondiaux visant à offrir ces traitements à tous ceux qui en ont besoin, insiste le Dr Sten Vermund, de l'Université Vanderbilt of Medicine (Tennessee, sud), un des principaux chercheurs de l'étude.

Lancé en 2005, l'essai devait se conclure en 2015 mais a été arrêté après les résultats très concluants révélés par une analyse intermédiaire d'un groupe indépendant d'évaluation.

Au moment de leur participation à l'étude les sujets séropositifs (890 hommes et 873 femmes) avaient un taux de lymphocytes T, des globules blancs, --une mesure clé de la santé du système immunitaire-- entre 350 à 550 par millimètres/cube de sang, la normale étant de 500 à 1.450.

Chez les couples dont le conjoint séropositif a pris une combinaison de trois antirétroviraux, seul un cas de transmission a été constaté, contre 27 dans le groupe témoin.

Les chercheurs soulignent que ces résultats interviennent dans des couples séro-différents et qu'on ne peut pas généraliser ces résultats à la population dans son ensemble, notamment chez des patients séropositifs qui ont de nombreux partenaires et pas la même constance dans leur traitement.

Le sida a fait plus de 25 millions de morts et plus de 60 millions de personnes ont été contaminées par le VIH depuis le premier décès documenté en 1981.


(©)

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 01:25

 

 

 

kiosque-a-eau-a-Bangui.jpg

 

 

file-d-attente-devant-un-kiosque.jpg

 

        file d'attente devant des kiosques fontaines de SODECA à Bangui

 

 

 

Par Fleury Koursany - 12/05/2011 JDB

Depuis quelques semaines, les populations éprouvent des difficultés à s'approvisionner en eau potable

 

Cette situation qui va crescendo pose un sérieux problème dans les foyers notamment pour les femmes qui doivent absolument se réveiller dès 4 heures et demie du matin pour se rendre dans les kiosques de distribution d’eau. Dépassé cette première heure de la matinée, c’est la longue queue des bidons et autres ustensiles qui peuvent passer toute une journée comme ça, raconte Diane, une fille du quartier Brazza dans le 5è arrondissement de Bangui. Un peu plus à l’intérieur, au quartier Sara dans le 3èmearrondissement, la situation est pire. Marie, un dame d’environ cinquante ans explique: quand je ne me réveille pas à 4 heures du matin, c’est fini, je ne peux espérer avoir de l’eau. Des fois, je suis obligée de payer des garçons qui se déplacent dans les quartiers avec les pousse-pousse pour qu’ils aillent me procurer de l’eau et ce, à 25 voire 50 Fcfa le bidon de 20 litres en plus de 15 ou 20 francs que coûtent les 20 litres d’eau au niveau du kiosque de distribution. Dites aux responsables de la Sodeca d’avoir pitié de nous en nous envoyant de l’eau dans les robinets.

 

Le Directeur Général de la Sodeca, Monsieur Bénam Beltoungou sur les ondes de Radio Ndeke Luka répond sans détour et pointe un doigt accusateur vers l’Enerca (Energie Centrafricaine), d’être à l’origine de cette situation. La Sodeca depuis quelques jours est en difficulté pour pouvoir approvisionner en eau potable certains quartiers de la ville de Bangui. C’est pratiquement un cycle puisque chaque saison sèche, la Sodeca éprouve d’énormes difficultés qui sont de deux ordres. D’un côté, le problème de l’Energie avec l’Enerca qui éprouve également des difficultés. Il s’en suit des délestages beaucoup plus accentués au niveau de la station de pompage qui capte l’eau sur l’Oubangui. Quand il ya délestage, la capacité des groupes électrogènes ne nous permet pas de faire démarrer les trois pompes pour l’approvisionnement de l’usine en eau et cela perturbe la production. De l’autre côté, il y a la saison sèche avec cet étiage sévère au niveau de l’Oubangui. Pour cette année, on était obligé même de faire le barrage avec des sacs pour augmenter le niveau de l’eau vers la station de pompage. C’est ce qui a fait que certains quartiers de Bangui connaissent les difficultés du genre.

Les responsabilités sont donc établies. L’équivoque a aussi été levée par le Directeur Général de la Sodeca sur la qualité de l’eau qui est fournie à la population. Selon Benam Beltoungou, Directeur de la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique les résultats tests de l’eau qui arrive dans les robinets effectués par l’Institut pasteur et l’Université de Bangui attestent de sa potabilité. Entreprise publique d’économie mixte avec des capitaux privés dont une grande part pour l’Etat, la SODECA a pour attribution principale la production, la distribution et la commercialisation de l’eau en Centrafrique.

 

NDLR : Voilà le bilan de huit ans de Bozizé et Ndoutingaï à la tête du pays. Cela se passe de commentaires

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 00:28

 

 

 

D-by-inquiet.jpg

 

Boz-coup-double.jpg

 

 

 Ça y est ! Idriss Déby Itno du Tchad vient de remporter l’élection présidentielle de son pays avec un score de 88,66%. Peu importe que le Conseil constitutionnel n’ait pas encore avalisé ces résultats dits provisoires. La messe est dite : Déby rempile encore pour un mandat de cinq ans. Rien de surprenant dans tout ça. C’était génétiquement programmé, tant l’impréparation et le cafouillage, à dessein, de cette élection et son boycott par les grandes figures de l’opposition, ouvraient grande à Déby la voie d’une réélection assurée.

 

Mais le tout prochain nouvel ancien président tchadien et partant, tous ceux qui se font élire avec des scores fleuves, ignorent ou feignent d’ignorer une chose qu’il convient de leur rappeler. Au 21e siècle où l’on a affaire à des peuples de plus en plus éclairés, de plus en plus exigeants et qui aspirent surtout à la liberté et au changement, s’enorgueillir aujourd’hui d’être élu à près de 90% des voix, c’est plutôt se ridiculiser. Plus personne ne peut se fier ni à de tels scores, ni aux présidents qui les fabriquent de toutes pièces, à l’exception de ces derniers et de leurs béni-oui-oui. Loin s’en faut. Bien au contraire, ce genre de score, nul n’est dupe, est l’expression d’une mascarade électorale grandement criarde.

Les grandes démocraties du monde ne peuvent que regarder Déby avec indignation et dédain quand elles savent qu’il s’est moqué éperdument des règles élémentaires du jeu démocratique. L’Occident ne peut que continuer à se gausser de l’Afrique quand des chefs d’Etat africains qui devaient préserver et défendre l’image du continent noir, usent de la fraude, du mensonge et de bien d’autres roublardises pour se maintenir au pouvoir.

Il convient de le rappeler, l’appellation "score à la Soviétique" renvoie à une certaine époque où des dictatures féroces pipaient les dés électoraux dans l’unique dessein de se faire élire avec des scores qui devaient attester de leur popularité. Que des chefs d’Etat africains s’en accommodent toujours, c’est le comble du ridicule. Le président tchadien est sans doute bien parti pour un long règne. Pour avoir mal préparé les élections afin d’y aller presque en solo, au grand dam de son opposition et défiant le regard du monde entier, Déby prouve à merveille que ce n’est pas demain la veille qu’il quittera le palais de N’Djamena.

Préoccupé par la conservation de son trône, le président Déby commet cependant une erreur d’une extrême gravité. Il expose son pays aux troubles sociopolitiques qui secouent aujourd’hui le monde arabe. Cela d’autant plus que beaucoup de ces dirigeants arabes, aujourd’hui aux abois, se sont fait élire comme lui, avec des scores stupéfiants pour être finalement contestés quelques temps après, par le même peuple duquel ils prétendaient tirer leur légitimité. En se faisant élire contre vents et marées et surtout par une portion congrue du peuple tchadien, cet apprenti sorcier sème le vent. Il récoltera un jour la tempête qui l’emportera.

 

© Le Pays Mercredi 11 mai 2011 3 11/Mai /2011 18:47Boulkindi COULDIAT

 

L’OPPOSITION REFUSE DE RECONNAÎTRE LA RÉÉLECTION DU PRÉSIDENT DEBY

(MISNA) 12 Mai 2011 - 15:16  - Les résultats de la présidentielle du 25 avril ont été “manipulés”, a dénoncé un des candidats de l’opposition, Albert Pahimi Padacke, arrivé second au scrutin, derrière le président sortant Idriss Deby, réélu par 88,66% des voix.

L’opposition politique, dont les principaux leaders avaient boycotté le scrutin, refuse donc de reconnaître la victoire de M Deby à un quatrième mandat présidentiel consécutif, appelant ses sympathisants à attendre calmement l’issue des recours en justice présentés contre les résultats des élections.

À l’unisson, dans un éditorial sur L’autre Afrik, l’ancien Premier ministre Abdelkerim Fidel Moungar a dénoncé des fraudes électorales et accusé le parti du régime (Mps) d’entraver le développement du Tchad.

Le sous-sol du Tchad possède de considérables réserves de pétrole, d’or et d’uranium. Pourtant, la population ne bénéficie que dans une infime mesure des recettes issues de l’exploitation des ressources naturelles opérée par les multinationales.

 

 

 

Abdelkérim Fidel Moungar désavoue Idriss Deby

 

Moungar.jpg

Jeudi 12 mai 2011 4 12 /05 /Mai /2011 00:42

La parodie électorale organisée au Tchad ne donne aucune légitimité au régime du Président Deby qui perdure depuis vingt ans. Le pouvoir MPS est une chape de plomb qui contrarie l’épanouissement des populations tchadiennes.

Malgré ce bilan affligeant de cruauté et de forfaitures, les populations se sont mobilisées massivement pour le processus électoral lors des élections législatives. L’implication de la communauté internationale (UE, OIF, UA), celle de l’opposition politique tchadienne avec les accords du 13 Août 2007 permettaient d’escompter un processus électoral sans la fraude habituelle.

Mais ID ne veut pas prendre de risque. Il se sait impopulaire dans le pays. Il préfère un mandat impératif au terme d’une coûteuse mascarade électorale. Les résultats obtenus par l’opposition aux élections législatives sont passés à la trappe pour l’essentiel. Le MPS minoritaire dans le pays s’octroie la majorité parlementaire.

Les résultats des élections législatives ne sont pas encore publiés, mais on engage le processus des élections présidentielles. La curie des serviteurs du dictateur qui niche au conseil constitutionnel établit une liste expurgée des moutons noirs dont je suis. Cela relève du rituel sous le règne de notre cher Président. Le fils aîné de Ndam Moungar Joseph et de Dendeye Laya, sa légitime épouse, aurait une filiation douteuse !

Les trois opposants sur la liste des 6 candidats retenus tirent les leçons des législatives et posent quelques préalables à leur participation (correction des dysfonctionnements observés aux législatives, édition de nouvelles cartes d’électeurs, mesures de prévention contre la fraude). Ces préalables de bon sens sont rejetés.

C’est tout à fait logiquement que les candidats de l’opposition se retirent et appellent au boycott du cirque électoral. Ils refusent à juste titre de jouer les sparring-partners.

Les électeurs tchadiens l’ont compris. Ils ont exprimé leur désaveu par un boycott massif qui enlève toute valeur au résultat que l’on propose au pays. L’élection de Idriss Déby est une mascarade et doit être réfutée comme telle. Ces violations répétées du processus démocratique créent des devoirs impératifs pour l’opposition.

Le principal d’entre eux est la création d’une alternative politique crédible pour le tout proche avenir. Pour cela nous devons tourner le dos aux errements du passé et faire face à notre destin.

Nous avons désormais des devoirs impératifs :

 Le devoir de rassemblement est incontournable : 130 partis politiques c’est trop. Loin d’être une force, le grand nombre de partis est une source d’inefficacité et facilite les manipulations de celui qui détient le pouvoir et l’argent. Le rassemblement, maintenant, autour des revendications prioritaires des populations tchadiennes est une nécessité impérieuse.

 Le refus de toute participation aux gouvernements trimestriels de ID.

 La dénonciation de la politique néocoloniale de la France au TCHAD

 La dénonciation des positions bien souvent complaisantes de la communauté européenne dont les missions de surveillance ont des observations bien souvent diplomatiques et superficielles malgré des tricheries avérées.

 L’exigence d’un recensement biométrique avec établissement de cartes électorales biométriques, en application des accords du 13 août tout simplement.


Abdelkérim Fidel Moungar est un homme politique tchadien. Chirurgien des hôpitaux et ancien Premier ministre de la transition au Tchad, il a créé en mai 1981 le parti Action tchadienne pour l’unité et le socialisme (Actus) dont il est le secrétaire général.

Source: Afrik.com

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 23:25

 

 

centrafrique-carte

 

 

Les deux articles qui suivent, le premier sur la corruption dans les hôpitaux de Bangui et le second sur au sujet de la crise postélectorale et de la situation du pays avec les arrestations et détentions arbitraires que dénonce l'UE, et qui ont fait l'objet de nos plus récentes parutions ont suscité l'indignation et le sentiment de révolte d'un compatriote de surcroît pasteur, qui a tenu à réagir par écrit et à grand coup de citations bibliques. Il considère que  "Trop d'innocents ont payé de leurs vies l'indélicatesse des cadres du pays. C'est tout simplement révoltant, et je ne me serais pas du tout senti à l'aise en me taisant sur de tels scandales, surtout quand ils surviennent dans un domaine aussi vital pour tous, grands et petits, comme la santé". Puisse-t-il être au moins entendu !

 

Rédaction C.A.P

 

 

Les ONG dénoncent la corruption dans le secteur de la santé

Radio Ndéké Luka Mercredi, 11 Mai 2011 13:25

« Inutile de se rendre à l’hôpital, si on ne dispose pas d’argent. Les rackets se multiplient et coûtent la vie à beaucoup de centrafricains ». Ce constat préoccupe les Organisations de la Société civile centrafricaine. A travers le CIONGCA (Conseil Inter ONG en Centrafrique), elles viennent de monter au créneau ce jeudi 11 mai 2011, pour dénoncer  les disfonctionnements constatés au sein des services publics de la santé.

L’élément déclencheur de cette dénonciation remonte au décès week-end dernier d’une femme professeur à l’Université de Bangui suite à un manque de soins lors d’un accouchement.

Modeste Gonda, président du CIONGCA s’est saisi de cette situation pour interpeller le 29 avril dernier, le Médiateur de la République. Il a conduit une délégation du CIONGA reçue dans la journée du 10 mai 2011, par Mgr Pomodimo, médiateur.

La société civile demande l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur la défaillance médicale qui est la cause du décès de cette jeune scientifique de l’Université de Bangui. Le CIONGA fait déjà remarquer qu’il y avait ce jour-là absence d’un médecin à l’Hôpital due au fait que les médecins préfèrent travailler dans leurs cliniques privées aux heures où ils devraient être dans les services publics.

La corruption est aussi mentionnée dans la requête présentée au Médiateur. De l’avis du CIONGA, c’est l’un des plus grands maux des hôpitaux en Centrafrique. Le phénomène ne concerne pas seulement les médecins, mais tout le personnel de santé est affecté. Il consiste à conditionner les soins à donner à un patient à des frais parallèles. Sans argent, le patient est appelé à rentrer chez lui quitte à mourir.

Le CIONGA plaide pour des soins de « qualité » en faveur de tous les patients en quête de santé.

Il faut dire qu’il y a une semaine, lors de la première visite du nouveau ministre de la santé à l’hôpital Communautaire, le personnel avait décrié le manque du plateau technique ainsi que le nombre limité des ressources humaines. Des contraintes qui freinent une large couverture sanitaire pour l’ensemble du pays.

Source : http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-nouv-73655996.html

*   *   *

Jeudi 12 mai 2011 4 12 /05 /Mai /2011 01:14

Centrafrique : Guy Samzun de l’UE apprécie le rapport des experts sur les élections

 

Par Fleury Koursany - 11/05/2011 JDB

C’était au siège de l’Union européenne (UE), à Bangui en présence des journalistes

Selon le diplomate européen, le Président de la République Centrafricaine leur avait a accordé avec l’Ambassadeur Haut représentant de la France en République Centrafricaine, Jean-Pierre Vidon, une audience au cours de laquelle ils ont débattu de plusieurs points. Le premier point discuté avec le président centrafricain, selon Guy Samzun, c’est la lettre de Mme Ashton, Haute Représentante de la politique étrangère, Vice-présidente de la commission européenne qui «appelait en substance les inquiétudes de l’Union Européenne dans ce processus électoral et qui incitait fortement la Cour Constitutionnelle à faire son travail en toute impartialité et toute équité avec tout le professionnalisme».

A propos des élections qui se sont déroulées en République Centrafricaine et le rapport plus ou moins explosif des experts de l’Union européenne, Guy Samzun déclare «ce rapport n’était pas de l’Union Européenne, mais plutôt des experts internationaux qui ont travaillé sur le financement de l’Union Européenne, sur le modèle européen. Ce rapport est trop inquiétant pour la démocratie en République Centrafricaine », car «de nombreuses irrégularités ont été relevées à savoir, des problèmes de dysfonctionnement, de désorganisations, de fraudes massives, de manipulations et de pressions des hommes et des femmes politiques, des autorités administratives et des forces de sécurité pour terroriser les électeurs et certains candidats. Ce rapport est la juste confirmation des faits. C’est tout ce qui a fait que l’Union Européenne et ses Etats membres qui défendent les valeurs démocratiques trouvent cela pénible».

  Les trois personnalités ont aussi débattu du communiqué de la porte-parole de Mme Ashton en ce qui concerne les restrictions à la liberté d’aller et venir en Centrafrique. Selon le diplomate européen, «les nombreuses barrières érigées sur des axes des provinces: sur ces barrières il s’y passe des choses peu orthodoxes empêchant certains citoyens centrafricains de circuler librement». A cela, il faut ajouter les quelques cas de détention et d’arrestations arbitraires en Centrafrique. Comme la décision du Chef de l’Etat d’empêcher une certaine catégorie de leaders politiques surtout de l’opposition, «même pour des raisons sanitaires» de quitter le territoire national.

 

Guy Samzun a également noté qu’avec le Chef de l’Etat, ils ont débattu de la situation des personnes détenues dans le cadre de l’affaire Rayan (du nom du supermarché qui avait été incendié). Allusion est ici faite aux membres la famille de Me Symphorien Balemby et de Jean Daniel Dengou arbitrairement mis aux arrêts depuis lors sans chef d’accusation tout en étant encore détenus à la prison de Bossémbélé, le cas du candidat Apollinaire Mbesa du parti RDC (Rassemblement Démocratique Centrafricain) sans pour autant oublier les multiples pressions faites sur Maître Fleury Hotto. Pour conclure, le diplomate européen a clairement mentionné qu’il a demandé au chef de l’Etat «de trouver tous les moyens pour ouvrir un dialogue entre les hommes politiques», selon l’article 8 de l’accord de Cotonou, seul moyen de sauver la facette de la tension postélectorale et la démocratie en République Centrafricaine. «L’Union Européenne n’est pas présente en République Centrafricaine pour des polémiques mais plutôt pour accompagner, aider, conseiller dans le bon sens», précise enfin Monsieur Guy Samzun.

 

Source : http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-centrafrique-guy-samzun-de-l-ue-apprecie-le-rapport-des-experts-sur-les-elections-73656112.html

 

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CENTRAFRIQUE : LE GOUFFRE MORAL ET SPIRITUEL (1)

*   *   *

Quand nous vivons ou lisons des évènements choquants tels que ceux rapportés par les deux articles nationaux du jour publiés plus tôt, nous ne pouvons que nous demander pourquoi tant de souffrances et de frustrations, parfaitement injustes, et donc révoltantes, pour les plus démunis d’une société comme celle du Centrafrique, naguère stable et prospère, du moins dans ses potentialités socio-économiques et son projet initial d’une vie de concorde épanouie. Ultimement,  on est fondé à se demander à quand la fin de ce cauchemar absolument immoral,  et donc insupportable ?

I. L’INJUSTICE HUMAINE : CAUSE FONDAMENTALE DE LA SOUFFRANCE DES CENTRAFRICAINS

Beaucoup recherchent la cause de la souffrance nationale actuelle dans des domaines autres que moral et spirituel :

  • Soit parce qu’ils ne connaissent pas le Seigneur des cieux, Créateur de toutes choses, y compris de la nation centrafricaine, héritage comme d’autres nations de Jésus-Christ (cf. Psaume 2), qui a établi Sa Loi Morale, infaillible et intransigeante en fonction de laquelle toute conduite doit se déployer, au ciel comme sur la terre des vivants ;
  • Soit parce qu’ils font délibérément le choix d’ignorer ces exigences morales de Dieu, car trop dures pour eux-mêmes mais, bien entendu, exigibles à souhait de la part des autres, surtout quand ce sont nos intérêts à nous qui sont en jeu…

Allons droit au but et constatons, premièrement, avec la Bible, que le Seigneur Dieu, dans Son essence-même, est un Dieu d’une justice à jamais parfaite et équitable et qui, par conséquent, jamais ne tiendra « le coupable pour innocent » (Exode 34 : 7), autrement, Il Se déjugerait et alors, plus jamais Il ne sera Dieu.

En foi de quoi, faire la politique de l’autruche par rapport à cette justice divine implacable et incontournable ne change rien aux données du problème de l’injustice dans le monde : elle existe, éternellement d’une part et, de l’autre, qu’on le veuille ou pas, elle s’exercera en l’encontre de quiconque l’enfreint, grand ou petit, mais à son heure, car ce Dieu, qui l’a souverainement établie, sait aussi laisser sa chance au coupable afin qu’il se détourne, volontairement et  à temps, du mal qu’il pratique continuellement, et qu’ainsi il vive, selon qu’il est écrit :

« 6  L’Éternel passa devant lui en proclamant : L’Éternel, l’Éternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, 7  qui conserve sa bienveillance jusqu’à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché, mais qui ne tient pas (le coupable) pour innocent… » (Exode 34 : 6 – 7),

Et :

« 11  Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Eternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, je désire qu’il abandonne sa conduite et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir, gens d’Israël ? » (Ézéchiel 33 : 11).

Ceux, par conséquent, qui prennent un malin plaisir à en faire voir de toutes les couleurs aux autres et, plus particulièrement, à ceux qui ne peuvent se défendre, ont tout intérêt, s’ils ne veulent pas être atteints dans leur vie-même, au moment où ils s’y attendent le moins du monde, ont tout intérêt à arrêter immédiatement leurs méfaits : la patience de Dieu n’est jamais illimitée ; tôt ou tard elle prendra fin. Radicalement. Et alors, en toute honnêteté, s’ils en sont encore capables, ils doivent admettre que leur extrême méchanceté a fini par les atteindre, et non Dieu ; ils ont fini par récolter ce qu’ils ont eux-mêmes semé, en abondance, contre la vie des autres.

En second lieu, sachons qu’il est fallacieux, oui : fallacieux, de lier ces actes d’injustice flagrante à des questions d’ordre économique, pour la simple raison que, concrètement, les paysans de l’arrière-pays, plus démunis économiquement que les puissants du pays, ne commettent pas d’injustices, parce qu’ils sont pauvres, à l’égard de leurs voisins ! Au contraire : quand par nécessité un paysan prélève une patate, un tubercule de manioc ou des légumes dans le champ d’un autre, il prend soin, dès le soir venu, d’aller en prévenir le propriétaire du champ, et de lui en expliquer la raison : la faim. Et rien qu’elle. C’est ce qui s’appelle de l’intégrité morale dans les relations citoyennes bien comprises, facteur de paix sociale et de stabilité dans les rapports humains au sein de toute communauté humaine digne de ce nom. 

Si donc un pauvre a le toupet de se montrer intègre dans sa conduite envers autrui et cela, en dépit de son extrême pauvreté, je ne vois personnellement pas à quel titre quelqu’un de mieux nanti justifierait ses actes injustes caractérisés à l’égard de moins nanti que lui.

En somme, prétexter de l’extrême pauvreté du pays, due par ailleurs à la gestion sciemment calamiteuse des ressources dont il recèle et cela, depuis des décennies, pour faire fi de toute droiture morale dans l’exercice de sa profession est un crime, vu le nombre surélevé des victimes innocentes qui en payent le prix. De leurs vies, en plus ! Que ceux qui, à tous les échelons de la hiérarchie sociale de la nation, y compris au sein de l’Église, se complaisent dans ce déni, abject, d’intégrité morale, se mettent un seul instant à la place de leurs victimes et admettent alors, pour valider leur position, si inique et criminelle, que leur propre vie vaut beaucoup moins que la nécessité de corruption à eux imposée. À ce rythme, combien de pauvres innocents survivront-ils encore dans le pays, d’ici quelques années ?

Et l’on s’étonne que le pays continue allègrement sa descente aux enfers, manifestation explicite de la colère divine contre le mal délibéré des-uns et des autres…

II. L’IDÔLATRIE : UNE ABOMINATION COUPABLE AUX YEUX DE L’ÉTERNEL DES CIEUX

La seconde véritable raison, qui appelle la malédiction de Dieu sur notre pays, plutôt que Sa bénédiction, relève de la propension des habitants du pays, indistinctement, à vouer un culte à de fausses divinités, incapables de faire le moindre bien à quiconque les invoque et, surtout, à les délivrer de la mort, quand celle-ci à grands pas avance vers sa victime.

Cette vérité, cardinale pour le bien-être des individus aussi bien que de toute nation, peut se vérifier aisément par les Écritures, qui affirment de la part du Dieu vivant pleinement révélé en Son Fils Jésus-Christ :

« 3 Tu n’auras pas d’autre dieu que moi. 4  Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici–bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. 5  Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. 6  Mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements » (Exode 20 : 3 – 6).

Historiquement, Canaan a été envahi et conquis par Israël pour cette raison d’idolâtrie :

« 9 Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras pas à imiter les pratiques horribles de ces nations-là. 10  Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, 11  qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. 12  En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en horreur à l’Éternel ; et c’est à cause de ces horreurs que l’Éternel, ton Dieu, va déposséder ces nations devant toi. 13  Tu seras entièrement (consacré) à l’Éternel, ton Dieu. 14  Car ces nations que tu déposséderas écoutent les tireurs de présages et les devins ; mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 : 9 – 14).

Puis s’en est suivi un avertissement des plus solennels à Israël :

« 19  Mais si vous en venez à oublier l’Eternel votre Dieu, et à rendre un culte à d’autres dieux, à les servir et à vous prosterner devant eux, je vous avertis aujourd’hui que vous périrez totalement. 20  Vous périrez comme les nations que l’Eternel votre Dieu va faire périr devant vous, parce que vous ne lui aurez pas obéi » (Deutéronome 9 : 19 – 20).

Mais alors, toujours au plan historique : l’Assyrie et Babylone ne vous disent-ils rien, par rapport à Israël ?

En 735 avant J.C., Tiglath-Piléser de l’empire assyrien conquit le nord puis l’est du pays, et en déporta les habitants (2 Rois 15 : 29). Plus tard, Salmanasar attaqua Samarie, capitale du Royaume israélien du Nord, et en prit possession en 721 avant J.C.  De la sorte, dix tribus d’Israël furent déportées, loin de la Terre Promise, pour cause d’abomination, et conformément à l’avertissement initialement reçu de Dieu (2 Rois 17 : 1 – 23).

Les deux dernières tribus, Juda et Benjamin, furent, à leur tour, déportées à Babylone en 597 avant J.C., par le roi Nébucadnetsar, pour les mêmes raisons. Comme quoi ce n’est jamais en vain que l’Éternel des cieux parle à Ses créatures, fussent-elles haut placées dans la société, ou non.

Pour ce qui est du Centrafrique, il y a lieu de craindre profondément la même sanction divine, depuis que ses élites aussi bien que les manants, en passant par les faux chrétiens au sein de l’Église de Jésus-Christ, passent leur temps à fréquenter les devins et autres guérisseurs de haute volée établis dans la société, et à se parer de gris-gris et autres bidules susceptibles de les protéger… mieux que Dieu… Pour preuve : le pays ne dispose-t-il plus, depuis au moins trois décennies, que de frontières poreuses, présageant du pire si la foi fallacieuse en des dieux fallacieux et impotents continue de se pratiquer, avec abnégation et sous divers prétextes, à travers l’ensemble du pays ?

Frères et sœurs centrafricains, très chers compatriotes, qui avez du prix aux yeux de notre Créateur : refreinons notre ardeur démentielle à détruire injustement et sciemment la vie de nos concitoyens, et à courir après des dieux dont les limites sont manifestes : ils ne peuvent délivrer ni de la pauvreté et, encore moins, de la mort. Pour ceux qui connaissent le Seigneur mais qui se sont éloignés de Ses préceptes moraux vitaux, il est encore temps de revenir à Lui, de tout cœur, pour être pardonnés et rétablis, auprès de Lui, dans un culte raisonnable et saint.

Pour ceux qui ne Le connaissent pas encore personnellement, il faut Lui faire confiance et, concrètement, Le prendre au mot, chaque jour qu’il donne à vivre, en Lui apportant tout souci personnel, de tous ordres, car le Dieu qui ne ment jamais et qui, jamais, ne déçoit quiconque vient sincèrement à Lui, a pris, sur Son Honneur éternel, l’engagement formel suivant :

« 28  Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. 29  Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vous–mêmes. 30  Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère » (Matthieu 11 : 28 – 30).

Dans les années 70, je comptais moi-même, sans fausse honte, parmi ceux qui doutaient de la véracité de Sa Parole mais qui, par pure grâce, ont pu expérimenter, par la suite, la réalité de Son existence ainsi que Son extraordinaire puissance à tranformer, moralement, un cœur en le mutant, pour toujours, de la méchanceté quotidienne à un désir irréversible de sainteté, de paix et de justice.

Ne voulez-vous pas, vous aussi, Lui offrir la chance, unique, de faire de vous des citoyens toujours bien disposés à l’égard de leurs semblables, même à l’égard de leurs ennemis qui, c’est connu, ne recherchent rien d’autre que leur mort ?

C’est là, me semble-t-il, le seul point véritable de départ d’une vie citoyenne définitivement intègre et apaisée, source d’un bonheur inestimable et concret pour quiconque en bénéficie, en dépit de la dureté de la vie. Soyons, les-uns et les autres, des ambassadeurs intègres et consacrés de la paix sociale, en tout temps, pour une vie nationale apaisée et juste !

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 00:14

 

 

 

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Par Fleury Koursany - 11/05/2011 JDB

C’était au siège de l’Union européenne (UE), à Bangui en présence des journalistes

 

Selon le diplomate européen, le Président de la République Centrafricaine leur avait a accordé avec l’Ambassadeur Haut représentant de la France en République Centrafricaine, Jean-Pierre Vidon, une audience au cours de laquelle ils ont débattu de plusieurs points. Le premier point discuté avec le président centrafricain, selon Guy Samzun, c’est la lettre de Mme Ashton, Haute Représentante de la politique étrangère, Vice-présidente de la commission européenne qui «appelait en substance les inquiétudes de l’Union Européenne dans ce processus électoral et qui incitait fortement la Cour Constitutionnelle à faire son travail en toute impartialité et toute équité avec tout le professionnalisme».

A propos des élections qui se sont déroulées en République Centrafricaine et le rapport plus ou moins explosif des experts de l’Union européenne, Guy Samzun déclare «ce rapport n’était pas de l’Union Européenne, mais plutôt des experts internationaux qui ont travaillé sur le financement de l’Union Européenne, sur le modèle européen. Ce rapport est trop inquiétant pour la démocratie en République Centrafricaine », car «de nombreuses irrégularités ont été relevées à savoir, des problèmes de dysfonctionnement, de désorganisations, de fraudes massives, de manipulations et de pressions des hommes et des femmes politiques, des autorités administratives et des forces de sécurité pour terroriser les électeurs et certains candidats. Ce rapport est la juste confirmation des faits. C’est tout ce qui a fait que l’Union Européenne et ses Etats membres qui défendent les valeurs démocratiques trouvent cela pénible».

  Les trois personnalités ont aussi débattu du communiqué de la porte-parole de Mme Ashton en ce qui concerne les restrictions à la liberté d’aller et venir en Centrafrique. Selon le diplomate européen, «les nombreuses barrières érigées sur des axes des provinces: sur ces barrières il s’y passe des choses peu orthodoxes empêchant certains citoyens centrafricains de circuler librement». A cela, il faut ajouter les quelques cas de détention et d’arrestations arbitraires en Centrafrique. Comme la décision du Chef de l’Etat d’empêcher une certaine catégorie de leaders politiques surtout de l’opposition, «même pour des raisons sanitaires» de quitter le territoire national.

 

Guy Samzun a également noté qu’avec le Chef de l’Etat, ils ont débattu de la situation des personnes détenues dans le cadre de l’affaire Rayan (du nom du supermarché qui avait été incendié). Allusion est ici faite aux membres la famille de Me Symphorien Balemby et de Jean Daniel Dengou arbitrairement mis aux arrêts depuis lors sans chef d’accusation tout en étant encore détenus à la prison de Bossembélé, le cas du candidat Apollinaire Mbesa du parti RDC (Rassemblement Démocratique Centrafricain) sans pour autant oublier les multiples pressions faites sur Maître Fleury Hotto. Pour conclure, le diplomate européen a clairement mentionné qu’il a demandé au chef de l’Etat «de trouver tous les moyens pour ouvrir un dialogue entre les hommes politiques», selon l’article 8 de l’accord de Cotonou, seul moyen de sauver la facette de la tension postélectorale et la démocratie en République Centrafricaine. «L’Union Européenne n’est pas présente en République Centrafricaine pour des polémiques mais plutôt pour accompagner, aider, conseiller dans le bon sens», précise enfin Monsieur Guy Samzun

 

 

NDLR : La conception médiévale de Bozizé de la gestion du pouvoir d'Etat et les actes politiques extrêmement graves qu'il ne cesse de poser ne peuvent que lui attirer les foudres des pays occidentaux et leurs représentants accrédités en Centrafrique. Il doit se rendre compte à présent qu'en réalité, il n'a remporté qu'une victoire à la Pyrrhus aux dernières élections en trichant et que maintenant commence la troisième mi-temps en quelque sorte de ce jeu qu'il ne gagnera pas nécessairement.

Les gros problèmes de droits de l'homme constamment violés en RCA par des éléments bien connus de son propre entourage qu'il protège et qui demeurent toujours impunis, les 'arrestations et détentions arbitraires, les disparitions non élucidées de personnes ou d'opposants politiques, les entraves faites délibérément à la liberté de circulation tant aux simples citoyens qu'aux leaders des partis d'opposition etc...ne peuvent pas passer  simplement en pertes et profits. Bozizé et son gouvernement doivent inévitablement en rendre compte.

Tant que ces questions de déficit démocratique ne seront pas résolues, il ne sert à rien d'aller tenir une pseudo table-ronde de bailleurs de fonds à Bruxelles car ce serait une prime et un encouragement aux tricheurs d'élections et une manière de narguer les partenaires au développement de la RCA et en particulier l'UE, qui n'ont pas encore fini de digérer le hold-up électoral de Bozizé et son KNK qui ont malhonnêtement détourné leurs fonds à cet effet. Qu'a donné celle de 2006 où le gouvernement Elie Doté avait prétendu avoir levé 300 milliards de F CFA. Où est et à quoi à sevri cet manne dont les Centrafricains n'ont pas vu la couleur ?   

Est-il par ailleurs acceptable que le corrompu et sulfureux Firmin Feindiro,  celui-là même qui était Procureur de la République en service commandé et qui était au coeur de tous les scandales et affaires d'arbitraire et d'injustice flagrante du régime, qui se prend pour un demi-dieu à Bangui, prenne le portefeuille de la justice chargé de la moralisation ? Selon nos informations, le portefeuille de la justice devrait revenir à un magistrat dénommé Alain Ouaby Bekay qui a même dû quitter son poste dans une ONG à Bossangoa pour Bangui en attendant sa nomination mais à la dernière minute, l'inaltérable et omnipotent Sylvain Ndoutingaï aurait imposé plutôt Firmin Feindiro.    

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 00:11

 

 

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Par Kpangbandjé - 11/05/2011 JDB

L’organisation des obsèques a été confiée au gouvernement et le lieu retenu pour la levée du corps est la concession personnelle du défunt dans le 4ème arrondissement de Bangui

 

Le gouvernement centrafricain, en commun accord avec la famille biologique et politique du défunt président Ange Félix Patassé, organisera les obsèques de ce dernier après les tractations qui ont opposé les différentes camps. La question de l’organisation des obsèques l’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé avait fait l’objet d’une division au sein de la classe politique centrafricaine. L’opposition réunie au sein du front de l’annulation et de reprise des élections de 2011 (FARE-2011) s’était opposé farouchement à l’idée que le gouvernement puisse intervenir dans l’organisation de ces obsèques.

Après des négociations entamées auprès de la famille biologique du défunt, notamment avec Sylvain Patassé contre le gré des autres parents, l’organisation des obsèques a été confiée au gouvernement et le lieu retenu pour la levée du corps est la concession personnelle du défunt située en face de la société BAMELEC dans le 4ème arrondissement qui est en ce moment en travaux.

Ces travaux sont effectués par des techniciens du génie militaire sous la houlette du ministre délégué à la défense nationale. Selon une source digne de foi, la décision prise par Sylvain Patassé ne rencontre pas l’agrément des autres fils du défunt, nés de Mme Angèle Patassé. Ils ont voulu faire un bloc en tenant à ce que le corps soit ramené en Togo pour y être inhumé mais c’est finalement la décision majoritaire qui a eu raison. Selon cette même source, la date de l’arrivée du corps sera fixée par décret au courant de cette semaine mais il faut retenir que le corps arrivera à Bangui on l’espère, dès la semaine du 15 mai, plus d’un mois après le décès.

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 00:08

 

 

 

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                  devanture hôpital communautaire de Bangui

 

Les ONG dénoncent la corruption dans le secteur de la santé

Radio Ndéké Luka Mercredi, 11 Mai 2011 13:25

« Inutile de se rendre à l’hôpital, si on ne dispose pas d’argent. Les rackets se multiplient et coûtent la vie à beaucoup de centrafricains ». Ce constat préoccupe les Organisations de la Société civile centrafricaine. A travers le CIONGCA (Conseil Inter ONG en Centrafrique), elles viennent de monter au créneau ce jeudi 11 mai 2011, pour dénoncer  les disfonctionnements constatés au sein des services publics de la santé.

L’élément déclencheur de cette dénonciation remonte au décès week-end dernier d’une femme professeur à l’Université de Bangui suite à un manque de soins lors d’un accouchement.

Modeste Gonda, président du CIONGCA s’est saisi de cette situation pour interpeller le 29 avril dernier, le Médiature de la République. Il a conduit une délégation du CIONGA reçue dans la journée du 10 mai 2011, par Mgr Pomodimo, médiateur.

La société civile demande l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur la défaillance médicale qui est la cause du décès de cette jeune scientifique de l’Université de Bangui. Le CIONGA fait déjà remarquer qu’il y avait ce jour-là absence d’un médecin à l’Hôpital due au fait que les médecins préfèrent travailler dans leurs cliniques privées aux heures où ils devraient être dans les services publics.

La corruption est aussi mentionnée dans la requête présentée au Médiateur. De l’avis du CIONGA, c’est l’un des plus grands maux des hôpitaux en Centrafrique. Le phénomène ne concerne pas seulement les médecins, mais tout le personnel de santé est affecté. Il consiste à conditionner les soins à donner à un patient à des frais parallèles. Sans argent, le patient est appelé à rentrer chez lui quitte à mourir.

Le CIONGA plaide pour des soins de « qualité » en faveur de tous les patients en quête de santé.

Il faut dire qu’il y a une semaine, lors de la première visite du nouveau ministre de la santé à l’hôpital Communautaire, le personnel avait décrié le manque du plateau technique ainsi que le nombre limité des ressources humaines. Des contraintes qui freinent une large couverture sanitaire pour l’ensemble du pays.

 

Désastre écologique en vue à Bossangoa

Mercredi, 11 Mai 2011 13:29

On assiste ces derniers temps à un spectacle désolant à la rivière de l’Ouham à Bossangoa (ouest du pays). Les bêtes aquatiques gisent au soleil à cause de l’étiage sévère. Il s’agit des hippopotames et certaines espèces de poissons.

Cette situation constitue un danger qui pourrait entrainer l’extinction ou la migration de ces bêtes.  L’information a été rapportée mardi 10 mai 2011, par le correspondant de Radio Ndeke Luka.

Selon Charly Dodane, inspecteur des eaux et forêt, « l’activité humaine notamment le déboisement est l’un des facteurs favorisant le tarissement de cette rivière qui fait vivre plusieurs familles de Bossangoa ».

Pourtant, a-t-il mentionné, la région bénéficie du climat « Soudano-guinéen. Toutefois, il y a ces dernières décennies un décalage saisonnier dû aux changements climatiques, avec 4 mois de plus au lieu de 6 ».

A titre de rappel, le 31 mars dernier un protocole d’accord a été signé entre la République Centrafricaine et celle du Tchad pour la protection des cours d’eaux dont le « Lac Tchad ».

 

La COOPI va en guerre contre la faim à Nola

Radio Ndéké Luka Mercredi, 11 Mai 2011 13:28

L’ONG italienne COOPI procède depuis une semaine à la distribution des semences aux groupements agropastoraux de la ville de Nola (ouest). Au total 30 groupements des localités de Sked, Mbéa, Ngoungourou, Mboussa, Lobo et Nola (sud-ouest), sont concernés par la distribution de ces semences.

Ces semences sont composées sont composées entre autres de Maïs, d’arachides, de sésames, de paddy et de niébés. Selon les représentants résidents de la COOPI à Nola, « ces semences seront restituées à l’ONG par ces groupements à la fin de la campagne agricole, selon les quantités reçues ».

Il affirme aussi que le projet s’inscrit dans le cadre de « lutte contre la famine et de l’augmentation de la production agricole dans la région ». Le 15 mai prochain, ces groupements recevront également des poules pour marquer la fin de la distribution de ces semences et le début des semis.

Signalons que la région de Nola avec une dominance d’activité diamantifère a été frappée en 2009, par une crise alimentaire sans précédent. Des cas de décès ont été enregistrés parmi les enfants malnutris.

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 00:05

 

 

 

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Par Kpangbandjé - 10/05/2011 JDB

Les occupants sont à l’hôpital Communautaire de Bangui où ils reçoivent des soins

 

Une voiture de marque Nissan-sunny B14, de couleur rouge immatriculée DH 101 BG, est tombée dans le pont défectueux de Sica-Castors sur l’avenue de France dans la nuit du samedi 7 mai dernier avec à son bord deux personnes, un homme (le conducteur) et une femme de retour d’une soirée. Selon des témoins, le conducteur était ivre et roulait à une vitesse inquiétante malgré l’état dégradant de l’avenue. Les quelques personnes qui passaient par-là, sont venues porter secours aux accidentés en les transportant à l’hôpital Communautaire de Bangui où ils continuent de suivre des soins en ce moment.

 Selon certaines indiscrétions, la voiture étant en panne, était dans un garage en réparation mais le conducteur l’aurait prise sans le consentement du propriétaire. Rappelons que le pont sur lequel s’est produit l’accident, s’est écroulé depuis près d’un an après une forte pluie. A ce jour, au lieu de réparer complètement ce pont, la mairie a juste fait dévier le passage en faisant mettre du gravier sur le côté. En attendant, le pont défectueux continuera-t-il de faire des victimes?

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 01:32

 

 

 

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(Misna) 10 Mai 2011 - 16:31  - Les interventions européennes et américaines dans les crises africaines constituent-elles un aspect positif ou risquent-elles au contraire d’aggraver des situations déjà graves, comme le montre actuellement l’évolution de la guerre en Libye ? Telle est la question autour de laquelle s’articule un débat organisé au parlement africain, réuni depuis lundi en Afrique du Sud dans le cadre de sa quatrième session ordinaire.

“Dans les débats sur les crises de l’Afrique du Nord et le conflit en Côte d’Ivoire – précise à la MISNA Khalid Dahab, responsable de la communication du parlement – deux points de vue s’opposent avec, d’un côté, ceux qui estiment que les interventions extérieures contribuent à compliquer la situation et de l’autre, les partisans d’une telle contribution”.

Les députés du parlement panafricain seront réunis à Midrand jusqu’au 20 mai pour débattre des problèmes politiques et économiques du continent, à partir notamment de la présentation des rapports de la Commission de l’Union africaine (UA) et du programme Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). Les députés africains aborderont également la question des politiques pour les jeunes, qui sera à l’ordre du jour du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA en juillet prochain.

 

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