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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 17:06

 

 

 

Meckassoua.jpg

 

 

Par journaldebangui.com - 17/05/2011

Le ministre d’Etat a tenu à lever l’équivoque sur tout ce qui a été dit à propos de l’idée d’avoir décliné l’offre faite par le gouvernement qu’il a quitté il y a quatre ans

C’est officiellement ce jeudi, 12 mai 2011 qu’il a pris fonction. Le ministre d’Etat a tenu à lever l’équivoque à propos de tout ce qui a été dit en son nom comme ayant décliné l’offre à lui faite par le gouvernement. Pour le ministre des Postes et télécommunications, chargé des nouvelles technologies, ayant quitté le gouvernement il y a de cela quatre ans, il était parti en France pour se faire soigner. Par la suite, il s’est battu pour trouver un boulot en tant que consultant afin d’apporter son expertise au développement de l’Afrique. Il revient au pays prendre ses fonctions et compte apporter sa modeste contribution au ministère dont il a la charge. «Pour ceux qui veulent travailler, ils m’auront à leur côté et pour ceux qui ne veulent pas travailler, ils resteront sur le carreau», a déclaré le ministre Mekassoua. Avec cette prise de fonction, les 34 ministres membres du gouvernement Touadera sont désormais au complet et devront apporter chacun en ce qui le concerne, sa contribution à l’œuvre de reconstruction nationale.

Que reste-t-il du problème de la SOCATEL?

Abdou Karim Meckassoua revenu au gouvernement comme ministre, il devra s’atteler à la difficile mission de restructuration des différents services sous tutelle et en particulier la Socatel, qui ne parvient pas à générer des ressources financières suffisantes pour assurer sa survie et faire face aux charges régaliennes. La Société Centrafricaine de Télécommunications dépend du Département des Postes, Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies. Le prédécesseur de Meckassoua aurait reçu la mission de restructurer tous les services de son Département, depuis belle lurette en difficulté. Pour la petite histoire, la mise en chômage technique d’une centaine d’agents de la Socatel, avait pour objectif de renflouer les caisses de la société, garantir la régularité du versement des salaires avant de reconduire ceux-ci dans leurs fonctions. Les services des Postes et Epargnes mis sous perfusion ne dépendaient que des subventions de l’Etat. Quand bien même les salaires et autres avantages du personnel de la Socatel seraient revus à la baisse, la situation ne parvenait toujours pas à s’améliorer.

A ce titre, le Département des Postes, des Télécommunication et des Nouvelles Technologies était devenu un lieu de manifestation et de revendication sociale, tantôt par les agents des Postes et Epargnes, tantôt par ceux de la Socatel. En fin de parcours, c’est le gestionnaire Daniel Nzewé qui s’est retrouvé sous les verrous. La publication de la liste des membres de la nouvelle équipe gouvernementale semble être un espoir pour les agents qui n’entendent pas déchanter de sitôt. Pour eux, la qualité du maçon se reconnait au pied du mur, donc le nouveau ministre Karim Meckassoua devra jouer son va-tout pour que les nombreux problèmes de la Socatel trouvent un début de solution. Outre l’épineux problème de la restructuration, il faudrait commencer par éponger la moitié du salaire de mars de chacun des agents, avant de verser la totalité du salaire du mois d’avril. Le retour du ministre d’Etat Meckassoua donnera certainement au Département un nouvel espoir pour inscrire les problèmes dans le passé.

 

Centrafrique - Nouvelles technologies

Cette déclaration a été faite mardi 17 mai 2011 lors des manifestations consacrées à la 146ème journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information.

Le thème de cette année est bâti autour du point suivant : « Mieux vivre dans les communautés rurales grâces aux technologies de l’information et de la communication ». C’est pour cette raison que le choix de Damara, est d’attirer l’attention des opérateurs du secteur des Télécommunications et des Nouvelles technologies notamment ceux de la téléphonie mobile à toucher du doigt les réalités de l’arrière-pays et à y s’intéresser réellement.

En s’adressant à la population de Damara, le Ministre d’Etat Meckassoua est d’avis que : « le téléphone mobile en République Centrafricaine marche et qu’il permet aux uns et autres de se rapprocher ».

Le Ministre d’Etat Meckassoua a mis le cap « en 2015 pour pouvoir désenclaver tout le pays sur le plan numérique ».

Le maire de la ville de Damara, Antoine Ngounéndji, a souhaité que tous les villages de sa commune soient couverts par les sociétés de téléphonie mobile, une façon de demander à ce que chaque citoyen de l’ensemble du pays ait accès aux bénéfices de leurs technologies.

Il est à noter que les directeurs des différentes sociétés de téléphonie mobile ont pris part aux manifestations de cette journée à Damara.

En prélude de l’événement marquant la 146ème journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information, le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Dr Hamadoun Touré, a adressé un message dans lequel il est d’accord que « les TIC font évoluer la façon dont les êtres humains communiquent » et qu’il faut attirer « l’attention sur les communiqués rurales de la planète, dans le souci de connecter les populations les plus isolées et de les faire bénéficier des avantages des TIC ».

Source : Afriquehebdo.com

 

NDLR : Ce département des télécoms dont vient d'hériter Karim Meckassoua n'est plus qu'une coquille vide parce que mis en couple réglée et pressé comme un citron depuis longtemps d'abord sous l'ère Fidèle Ngouandjika. C'est un secteur privatisé à 100%  qui de surcroît est sous la tutelle directe d’une Autorité indépendante de régulation (ART) dont Thierry Maléyombo s'est servi comme d'une vache à lait. Seul l'audit réclamé par le nouveau ministre pourra nous situer sur la gravité de la situation notamment de SOCATEL et l'étendue du désatre qu'ont entraîné les gestions successives de Ngouandjika et Maléyombo à la tête du secteur des télécoms centrafricaines.

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:52

cour const RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 18 Mai 2011 13:40

La Cour constitutionnelle a finalement vidé mardi 17 mars 2011, les contentieux électoraux du 2nd tour des Législatives du 27 mars dernier en Centrafrique. Sur les 31 recours examinés par la haute Cour de justice, 9 députés élus par la Commission Electorale Indépendante (CEI) au 2nd tour sont invités à quitter l’Assemblée Nationale.

Dans son délibéré, la Cour a invalidé la décision de la CEI donnant le candidat du Kwa Na Kwa (KNK), Ali KASSALA député de Boda (ouest), et a proclamé Maxime BONDJO député de la localité.

A Bria II (est), Albert ANDJITO est proclamé député par la cour constitutionnelle après avoir annulé les résultats de la CEI donnant le candidat du KNK Alain DEFARANDJI SELFAS vainqueur au 2nd tour.

Dans le 7e Arrondissement de Bangui, Thierry Savonarole MALEYOMBO proclamé député par la CEI est invité à quitter l’Assemblée Nationale après annulation des résultats au profit de l’Indépendant Jérôme LAVOU.

A Koui (nord), Antoine GUEDEHI du KNK cède sa place à Barthélémy BOUA,  après redressement des résultats.

Même situation pour Martin MASSA élu député de Bocaranga II (nord) par la CEI. Il est confirmé à l’Assemblée nationale par la Cour Constitutionnelle au détriment de Jérôme LASSE après annulation et redressement des résultats.

A Bambio (nord-ouest), la cour constitutionnelle a rejeté la décision de la CEI donnant l’indépendant Aristide GOUNDISSA député. Par contre, elle proclame Antoine AMINE du KNK député de Bambio.

Dans la circonscription de Nola I (ouest), Aliou BAPETEL du KNK perd sa place à l’Assemblée au profit de Sony POKOMANDJI selon la décision de la CC suite à un recours en rectification d’erreur matérielle.

A Birao II (nord-ouest), Joseph KALITE du KNK n’est plus député comme décidé par la CEI. Il est remplacé par Herbert Gontrand DJONO ABBA, après recours en annulation pour substitution de faux et redressement des résultats par cette Cour.

Dans la circonscription de Ngaoundaye I (nord), pour finir, Israël BENGBA du KNK élu député selon la CEI, est débouté par la Cour Constitutionnelle en faveur de l’Indépendant Martin WIGUELE suite à un recours en rectification d’erreur matérielle et, l’annulation de certains bureaux de vote.

Une autre décision rendue concerne le 3e arrondissement de Bangui. Anatole KOUE du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC),  élu député du 3ème par la CEI conserve sa place, après décision de la Cour suite à un recours en redressement des voix. Ceci au détriment du candidat du KNK Yacoub MAHAMAT THAÏR.

L’audience s’était déroulée au palais de justice de Bangui. Elle a été présidée par Damienne NANARE, vice-présidente de la Cour Constitutionnelle.

 

 

NDLR : Toutes ces invalidations par une Cour constitutionnelle dont le président Marcel Malonga  poursuit tranquillement son séjour en France avec ses centaines de milliers d'euros en poche, ne sont que du saupoudrage qui ne saurait faire oublier la demande d'annulation qui se fait de plus en plus pressante, de ces élections législatives, tant de la part de l'opposition centrafricaine que des partenaires extérieurs de la RCA tels que la France et l'Union Européenne dont les deux diplomates accrédités à Bangui étaient allés le signiier clairement à Bozizé le 8 avril dernier. Comme à son habitude, ce dernier fait la sourde oreille et joue à l'autiste mais les menaces de sanctions contre le gouvernement centrafricain se profilent à l'horizon.  

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 00:55

 

 

 

MDREC logo

Mouvement Démocratique Pour la Renaissance

et l’Evolution de Centrafrique

M.D.R.E.C. Mbi Yéké Zo

 

Liberté – Persévérance – Progrès

Email : lepartimdrec@yahoo.fr

BP : 55 Km5, Bangui – R.C.A Portables (236) 75.50.96.94 - 72.50.96.94

 

 

 

 

COMMUNIQUE N° 04 / MDREC / 2011

 

 

 

Les élections groupées du 23 janvier 2011 ont mis à nu la diabolique machine de fraude ourdie de main de maître par le Général président François BOZIZE,  la CEI de Joseph BINGUIMALE, la cour constitutionnelle de Marcel MALONGA, l’administration, les notables, les forces de sécurité et de défense, la nébuleuse KNK et sa meute de transfuges politiques doublée de situationnistes de tout bord.

 

Cette industrie de fraude électorale tire sa quintessence dans l’accord de Libreville, le dialogue politique inclusif ainsi que les différentes rencontres politiques pilotées par BOZIZE à cause de la naïveté, l’inconscience et  l’immaturité des partis politiques de l’opposition qui y ont pris part.

 

A l’exception de trois rencontres en 2010 avec BOZIZE dont la dernière a faillit coûter la vie à son leader, le MDREC s’est tenue à l’écart des messes politiques qui ont toutes accouché d’une petite sourie.

 

Comme des moutons de panurge, l’opposition politique et les groupes militaro politiques ont laissé l’initiative au despote BOZIZE. Au lieu que les résolutions issues de ces rencontres politiques soient exécutoires, leurs applications dépendent du bon vouloir de BOZIZE.

 

L’opposition politique a ajouté à son maigre et sombre tableau de chasse, la prolongation sans accord politique des mandats de BOZIZE et des députés arrivés à expiration le 11 juin 2010

 

La sous représentation de l’opposition politique dans la structure de suivi des différents accords et des résolutions des actes du dialogue politique ainsi que de la commission électorale ne lui a pas permis de faire valoir ses points de vue et changer le cour des errements du despote BOZIZE. 

 

Sur trente cinq (35) membres de la coordination de la commission électorale indépendante (CEI), quatre (4) seulement sont de l’opposition politique, cette sous représentation est étendue à toutes les provinces.

 

Hormis la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP)  de Charles MASSI, l’opposition militaro politique (l’APRD de DEMAFOUT et le FDPC de DAMANE) s’est engouffrée dans les brèches ouvertes par l’accord de Libreville et les résolutions du dialogue politique.

 

Les militaro politiques sont devenues les accompagnateurs, les complices, les supplétifs de l’armée du despote sanguinaire BOZIZE qu’ils ont combattu et qui n’a pas changé d’un iota sa manière de gérer le Centrafrique, surtout que les maux qui les ont emmenés à se rebeller se perpétuent jusqu’à ce jour.

 

Pour couper court aux errements de l’opposition et lui permettre de se ressaisir pour mieux cerner les enjeux qui s’imposent au pays, le MDREC suggère à tous les partis politiques de l’opposition, la tenue dans un délai bref des ETATS GENERAUX DE L’OPPOSITION CENTRAFRICAINE.

 

Cette assise du donner et du recevoir franche et sans complaisance permettra à l’opposition de faire son auto critique, dresser le bilan du passé et s’organiser pour barrer la route aux dérives dictatoriales de François BOZIZE, de ses alliés et complices ainsi que de sa nébuleuse KNK.

 

Au jour d’aujourd’hui, l’annulation des élections groupées du 23 janvier 2011 relève de l’utopie ou du miracle. Il n’est jamais tard pour mieux agir, l’opposition doit cesser de jouer à l’autruche, car la souffrance des Centrafricains a assez duré. Par contre, BOZIZE doit savoir que l’opposition politique a existé avant le 15 mars 2003. L’opposition politique démocratique survivra à l’ère BOZIZE.

 

Fait à Bangui, le 17 mai 2011

 

Le Président du MDREC

 

 

Joseph-Bendounga-2.jpg

 

Démocrate Joseph BENDOUNGA

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 00:49

 

 

Patassé 20 janv 2011

 

 

Source : Le Pays 17/05/2011

 Il y a un mois et demi décédait à Douala au Cameroun, l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé. En principe, c’est le 19 mai prochain que la dépouille mortelle de l’homme à la barbe coquette, surnommé le "barbu national", sera rapatriée à Bangui pour les obsèques prévues pour le 21 du même mois. A l’occasion, le président François Bozizé, celui-là même qu’on présente comme le tueur de Patassé, s’est empressé, toute honte bue, de décréter un deuil national de sept jours, allant du dimanche 14 au samedi 21 mai 2011.

Et si le ridicule tuait ! Bozizé joue au pharisien. Mais ses larmes de crocodile n’émouvront personne d’autant qu’on sait qu’il a réuni et favorisé les conditions du décès de Patassé. Sans doute qu’il n’a plus la conscience tranquille et c’est pourquoi il tente à tout prix de se racheter. A l’analyse, les circonstances du décès de Patassé prouvent à suffisance que les divergences idéologiques et politiques en Afrique confinent dans bien des cas à l’inimitié. Car, comment comprendre que l’on puisse dénier à un citoyen, de surcroît à un has been, le droit souverain d’aller se soigner dans un pays étranger ? Patassé, en tant qu’ancien chef d’Etat, devrait, quelque difficile et indésirable qu’il fût pour le régime centrafricain, être traité comme tel. Fort malheureusement, il a buté contre le pouvoirisme de Bozizé.

En fait, la polémique macabre en cours en Centrafrique rappelle étrangement l’attitude du régime Biya au Cameroun, au lendemain de la disparition tragique du grand manitou de la presse, Pius Njawé. La famille éplorée, à l’époque, s’était aussi farouchement opposée à toute implication du gouvernement camerounais dans le processus funéraire, tant celui-ci, du vivant du journaliste, lui avait fait voir des vertes et des pas mûres. Comment peut-on raisonnablement feindre de pleurer la mort de quelqu’un qu’on a passé le temps à combattre ? Pourquoi simuler une compassion à une famille qui dit n’en avoir pas besoin ? C’est moralement inadmissible, humainement aberrant et politiquement risible.

Certes, Bozizé ne pouvait nullement empêcher la mort de Patassé si tant il était vrai qu’elle fût inévitable. Mais il aura péché pour lui avoir, au nom de vaines considérations politiques, refusé le droit de se mouvoir à volonté. Surtout quand on sait qu’il était resté sourd et indifférent face à l’avion spécial que les autorités équato-guinéennes avaient affrété pour évacuer Patassé qui souffrait énormément dans sa peau.

En réalité, l’attitude de Bozizé traduit clairement la conception africaine du pouvoir. Nombreux sont ces hommes politiques qui viennent au pouvoir non pas pour défendre un idéal mais pour se faire la part belle et régler les comptes à leurs adversaires. "Oh ! s’exclamait Tertullien, si chacun savait qu’un jour, son propre corps deviendra un je ne sais quoi qui n’a de nom dans aucune langue ! ", les hommes arrêteraient de se haïr.


Boundi OUOBA

© Copyright Le Pays

 

 

Communiqué de la communauté centrafricaine de Lyon

 

La communauté centrafricaine de la région Rhône Alpes organise une veillée de recueillement à l’occasion des obsèques du président Ange Félix PATASSE, ancien Chef d’Etat de la République Centrafricaine, décédé à Douala, au CAMEROUN, le 05 avril 2011.

 

A l’occasion des obsèques qui seront organisées à Bangui (République Centrafricaine) le 21 mai 2011, une veillée de recueillement aura lieu à la Paroisse Sainte Trinité de Mermoz de Lyon 8ème , 111, Avenue Jean  MERMOZ (derrière Le Géant CASINO),  ce même 21 mai 2011, à partir de 17 heures 30 minutes.

 

Cette cérémonie comprend une messe de requiem qui sera dite à 18 heures précises, suivie d’une série de témoignages. Toutes les personnes ayant un témoignage à faire peuvent  s’inscrire sur place auprès de l’Abbé Socrate NGARO.

 

Les membres de la communauté centrafricaine de la région Rhône Alpes sont conviés à cette veillée pour rendre un dernier hommage à cet illustre homme qui a dirigé la République Centrafricaine de 1993 à 2003.

 

 Contacts :

 

L. Keimba Waza : 06 17 07 69 31

Alain Yanibada: 06 20 65 06 54 

 Guy Ouaby: 06 23 39 73 35

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 00:11

 

 

 

Thierry-Mal-yombo.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Mai 2011 13:28

Angoisse, stress pour les uns,  joie pour les autres. La cour Constitutionnelle a finalement tranché. Elle vient de vider ce mardi 17 mai 2011, une partie des contentieux électoraux du 2ème tour des législatives du  27 mars dernier.  Au total, 31 dossiers vont être vidés dans l’audience ce mardi,  par la haute Cour de Justice. 10 décisions ont déjà été rendues.

Dans le verdict, Marie-Solange PAGONENDJI NDAKALA de la circonscription électorale de Bambari I (centre-est),  dont la victoire a été proclamée par la Commission Electorale Indépendante (CEI),  le 06 avril 2011, lors des résultats provisoires, est finalement confirmée députée de nation par cette Cour. Elle recueille donc 50,97% de voix, face à son challenger  Alexandre NGUENDE qui en totalise 45,02%,  après correction.

Dans la circonscription de Nola I (ouest), Sonny POKOMANDJI, est déclaré élu, après le redressement des résultats au détriment du candidat du Kwa Na Kwa Aliou BAPETEL déclaré vainqueur par la CEI.

Raphael KOPESSOUA candidat indépendant dans la circonscription de Mbaïki III a vu son recours rejeté pour absence de fond. La Cour confirme député Mamadou Gari dans cette circonscription.

L’autre heureux gagnant est Laurent GOMINA PAMPALI candidat de l’UNADER,  Il est confirmé  député de la circonscription de Nola II, face Jean Marie Pomodimo du KNK.

Requête acceptée d’Albachar Fadoul, candidat indépendant de Birao I (nord). Il vient d’avoir raison sur Simon -Pierre  Goumba du KNK  déjà proclamé vainqueur par la CEI.

L’audience se poursuit encore au palais de justice de Bangui et elle est présidée par Damienne NANARE, vice-présidente de la Cour Constitutionnelle.

 

NDLR : On a aussi appris l’invalidation de la prétendue élection de l’ancien ministre délinquant et prédateur, Thierry Maléyombo dans le 7ème arrondissement de Bangui en faveur de son adversaire Lavou tout aussi membre du KNK. Or Maléyombo à qui on a fait croire qu’il devait aller à l’Assemblée nationale a finalement perdu sur les deux tableaux. Il n’est plus ministre et non plus député également. Son successeur à la tête du département des Télécommunications, Karim Meckassoua vient d’exiger un audit sur sa gestion de ce département ainsi que celle de son autre prédécesseur, l’inénarrable Fidèle Ngouandjika. Tous les deux disposent actuellement d'une fortune à l'origine très douteuse. Cela promet ! A peine Maléyombo sorti du gouvernement que les GP ont déjà fait un tour à son domicile à Ouango pour le déposséder d'un certain nombre d'attributs du pouvoir qu'il ne voulait pas restituer ce qui lui a valu quelques railleries dans la presse locale auxquelles il a même cru devoir répondre par un communiqué.

Il reste que ces invalidations au compte-goutte ne changent rien à la situation générale de ces élections qui n'ont été qu'une grande tricherie et une véritable mascarade électorale. Leur annulation pure et simple afin de les mieux les reprendre serait la meilleure solution. L'UE l'a clairement signifié à Bozizé mais comme à son habitude, celui-ci fait le sourd et l'autiste mais jusqu'à quand ? L'éventualité de sanctions émanant de l'UE et de l'OIF pour déni et déficit démocratique, élections frauduleuses, violations de droits de l'homme, non séparation de pouvoir entre l'éxécutif et le législatif , bref la liste est longue, se profile à l'horizon pour l'Etat centrafricain.    

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 00:08

 

 

 

Areva

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Mai 2011 13:33

La société française AREVA, chargée de l’exploitation de l’Uranium centrafricain de Bakouma (1000 km à l'est de Bangui), rassure l’opinion régionale sur les dangers que pourraient engendrer l’exploitation du minerai. C’est au cours d’une réunion tenue à Bangassou ce 16 mai 2011.

C’est une étude d’impact environnemental et social faite par les experts de la société AREVA qui démontre ceci. La quasi-totalité de la population du Mbomou pense que l’exploitation de cet uranium constituerait un danger pour la santé et la vie des personnes.

Selon l’orateur, « les impacts de l’exploitation du minerai sont faibles en général sur l’environnement physique, biologique, social et radiologique ». Néanmoins malgré cette rassurance, des mesures ont été prises pour que l’exploitation soit faite dans le respect de l’environnement.

Un plan de surveillance de l’impact du projet et de l’aménagement du site de l’exploitation a été envisagé. Il s’agit là d’une première phase d’exploitation qui concerne deux sites sur onze.

L'uranium de Bakouma devait au départ être exploité par la société sud- africaine UraMin. Les travaux ont été lancés en octobre 2006, par le président de la République François Bozizé.

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 23:00

 

 

 

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WASHINGTON - AFP / 17 mai 2011 22h00 - Une étude scientifique américaine publiée mardi affirme que les hommes qui boivent du café à haute dose ont moins de risques d'avoir un cancer de la prostate.

Les hommes qui boivent six tasses de café par jour ou davantage voient diminuer de 60% leur risque de développer le type de cancer de la prostate le plus mortel et de 20% leur risque de contracter un cancer de la prostate, quel qu'il soit, selon cette étude de la Harvard School of Public Health.

Ne boire même qu'une à trois tasses quotidiennes semble faire baisser d'un tiers les risques d'avoir un cancer de la prostate particulièrement mortel.

Peu d'études ont étudié en détails l'association entre la consommation de café et le risque de cancer mortel de la prostate, a affirmé l'auteur de l'étude, Lorelei Mucci, professeur associée à Harvard.

Notre étude est la plus importante (par son échantillon) à examiner si le café abaisse les risques de cancer de la prostate, a-t-elle souligné. L'enquête a porté sur 47.911 hommes américains entre 1986 et 2008. Parmi eux, 5.035 cas de cancer se sont déclarés, dont 642 ont été mortels.

Les effets sur les risques de cancer de la prostate sont les mêmes que le café soit caféiné ou décaféiné, ce qui laisse penser que les bénéfices de la boisson sont liés à ses qualités anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes aux Etats-Unis, un homme sur six risquant d’en avoir un au cours de sa vie.


(©)

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 03:18

 

 

 

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La question se pose désormais avec gravité à Bangui car voici cinq semaines bien comptées que Jean Francis Bozizé, celui-là même que son père a encore reconduit dans le gouvernement Touadéra 3 comme ministre délégué auprès de la présidence chargé de la défense  nationale  se trouve à l’extérieur de la RCA faisant, d’après certaines informations, plusieurs va et vient entre Paris et l’Ukraine sans doute pour quelques emplettes d’armes de guerre pour son père. Comme le font les ados, bouderait-t-il son présidentiel de père ?

D’autres sources d’informations dignes de foi, Jean Francis Bozizé traînerait encore volontairement à l’extérieur ou serait en fugue parce qu’il serait mécontent d’avoir été maintenu au même poste et aux mêmes fonctions de ministre délégué à la défense alors que son principal rival Sylvain Ndoutingaï aurait lui, pris du galon en décrochant le prestigieux et très envié ministère des finances et du budget.

Cette bouderie du fils de son père s’expliquerait également par ce qu’il aurait ressenti comme une humiliation qui lui aurait été infligée à savoir, l’invalidation pour fraudes de son élection aux élections législatives à Kabo par la Cour constitutionnelle alors que celle d’autres membres du clan Bozizé qui eux n’ont sans doute pas procédé autrement que lui question bourrage des urnes, a été validée sans difficulté.   

Ce n’est en effet plus un secret depuis fort longtemps qu’une forte rivalité et véritable course de vitesse au pouvoir pour la succession de Bozizé est engagée entre son fils Jean Francis et Sylvain Ndoutingaï.  Elle est même portée sur la place publique par les deux gladiateurs qui de temps à autres se livrent même en spectacle. Bangui grouille de nombreuses rumeurs et d’anecdotes relatant divers noms d’oiseaux, menaces et défis que se lanceraient parfois en public à la figure, Jean Francis Bozizé et Sylvain Ndoutingaï.

Autour de ces deux protagonistes et aussi respectivement derrière Mme la première dame Monique Bozizé ou Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro la favorite des innombrables maîtresses de Bozizé père, deux véritables camps irrémédiablement opposés se sont constitués. Ces alliés sont, soit des courtisans ou proviennent soit des rangs du KNK ou du gouvernement.

Leurs clashes ou affrontements à fleuret moucheté défraient régulièrement la chronique et font les choux gras de la presse de Bangui. C’est ainsi que lors de la campagne des élections législatives à Carnot 1 où s’étaient affrontés le candidat Ibrahim Aoudou Pacco et  Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro, l’occasion  a été donnée d’assister à une guéguerre entre Bozizé, sa maîtresse favorite et les éléments de sa garde présidentielle d’une part et Mme Monique Bozizé, son fils Jean Francis Bozizé et ses éléments des FACA, Ibrahim Aoudou Pacco, son épouse née Annette Ngaibona pourtant nièce de Bozizé.

Obligés de quitter précipitamment la ville de Carnot à bord d’un petit aéronef affrété pour l’occasion et venu les soustraire juste à temps du guêpier dans lequel ils s’étaient retrouvés au lendemain du scrutin du 23 janvier dernier, Ibrahim Aoudou Pacco et son épouse Annette  Ngaibona n’ont eu leur salut qu’avec l’arrivée en personne de Jean Francis Bozizé à qui Ibrahim Pacco a eu la présence d’esprit de passer un coup de fil lorsque leur coucou a été immédiatement encerclé par les éléments de la garde présidentielle à son atterrissage à l’aéroport Bangui Mpoko. C’est à bord du véhicule du rejeton de Bozizé et non moins ministre délégué à la défense que le couple Ibrahim Aoudou Pacco a été transporté et conduit directement au BINUCA où ils ont passé plusieurs jours avant de regagner discrètement leur domicile où depuis, ils n’osent plus trop se montrer en public. Rocambolesque !

Pour résumer, Sylvain Ndoutingaï est un des partisans sinon le plus grand soutien de Mlle Renée Madeleine Sambo Bafatoro donc de François Bozizé, ce qui du coup, le fait considérer par Mme Monique Bozizé et son fils Jean Francis comme l’homme à abattre. A en juger par la composition du gouvernement Touadéra 3, il y a lieu d’en déduire que Ndoutingaï a incontestablement marqué plusieurs points sur Jean Francis et sa mère, Bozizé le considérant comme le seul qui lui ramènerait beaucoup d'argent alors que pour d'autres, c'est lui qui leur en donnerait beaucoup. Ndoutingaï est donc bien placé dans la guerre de succession mais la messe est encore loin d'être dite, Jean Francis et sa maman n'ayant pas encore dit leur dernier mot. Affaire à suivre et suite au prochain épisode… !

Rédaction C.A.P

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 00:38

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 16 Mai 2011 13:25

Un seul mot d’ordre : « nous voulons de l’énergie dans notre arrondissement comme les autres ». Branches d’arbres coupées, briques, grosses pierres en mains et coups de sifflet stridents. C’est le décor d’une manifestation organisée ce lundi 16 mai 2011, par les habitants du Galabadja situé dans le 8ème arrondissement de Bangui. Ils réclament de l’Energie Centrafricaine (ENERCA) le rétablissement sans condition de l’électricité dans leur quartier.

Pour manifester leur mécontentement, ces manifestants ont érigé des barricades sur l’avenue  Mbaïkoua, bloquant toute circulation. « C’est depuis plus de 3 mois que nous n’avons pas de la lumière, les « grands » de notre quartier ont ce privilège de disposer de groupes électrogènes. Nous ne pouvons plus supporter un tel calvaire et nos enfants doivent réviser leurs leçons », ont-ils expliqué à Radio Ndeke Luka.

Selon Elisabeth Koffio, directrice de l’ENERCA, « il s’agit d’une rétention d’informations de la part des autorités locales. Elles n’ont pas informé à temps ces populations sur les opérations en cours de remplacement d’un transformateur endommagé. L’ENERCA s’emploie déjà à rétablir de l’énergie dans ce secteur ». Suite à ces explications, les populations rassurées, se sont finalement dispersées dans le calme.

Signalons que le Médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo qui passait, a été brièvement empêché par ces manifestants de circuler librement.

 

NDLR : Il est même très étonnant que face au calvaire qu'endurent les banguissois depuis ces derniers temps avec les coupures intempestives et chroniques d'électricité et d'eau potable, leur colère et leur révolte ne se soient pas exprimées outre mesure à l'égard du pouvoir et particulièrement des responsables des deux entreprises pourtant en situation de monopole donc ne souffrant d'aucune concurrence, en charge de la gestion, de la production et fourniture de ces deux indispensables denrées qui contribuent à leur bien-être.  

 

 

  

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Centrafrique : L’énergie solaire pour fournir l’électricité

Ai- Rca- Lundi, 16 Mai 2011 15:37  La direction de la société Watila, spécialisée dans la fourniture, la maitrise et l’exploitation de l’énergie solaire a organisé le  14 mai à l’Alliance Française de Bangui, une réunion d’information à l’intention des responsables des entreprises, des PME-PMI, des ONGs et de la population de Bangui.

Selon l’un des organisateurs, cette réunion avait  non seulement pour but d’informer mais aussi de lancer  officiellement les activités de Watila à travers la présentation de ses produits en énergie solaire.

Installée depuis  Octobre 2010 à Bangui, et à cause des difficultés liées au local devant  abriter ses services, la direction générale de cette société a présenté au cours d’un point de presse les gammes variées et larges de ses produits utilisables avec l’énergie solaire.

Il n’a pas manqué d’entretenir l’assistance de ses rapports avec ses partenaires comme Solar 23 et Inveneo.

Et  comme toute société à caractère commercial, un accent a été mis sur les modalités de paiement pour une éventuelle installation, etc.

Le directeur général a donné rendez-vous aux Centrafricains pour le 6 juin,  date à laquelle les portes de ses locaux s’ouvriront.

Pour le directeur général Fabrice Yanou, cette société a été créée  pour pallier aux difficultés rencontrées par les centrafricains  dans la fourniture de l’électricité et aussi proposer des solutions alternatives à certains centrafricains déçus par l’Energie Centrafricaine (Enerca).

« J’ai la même réaction qu’un jeune père qui découvre  qu’il a un bébé. C’est une belle aventure. C’est une belle aventure à laquelle nous croyons. Et elle est vraiment porteuse d’espoir »,  a confié, le directeur général Fabrice Yanou.

« Nous sommes conscients du gros potentiel de l’énergie solaire en Centrafrique et nous essayons de tirer des leçons quant à ce qui s’est passé ultérieurement dans notre pays », a-t-i poursuivi , ajoutant qu’il s’agit de  garantir aux centrafricains un produit et service de qualité,  gage du sérieux  nécessaire à Watila qui veut atteindre ses objectifs.

Selon le directeur général, avec l’utilisation de l’énergie solaire, le centrafricain aura zéro facture à payer et l’environnement ne sera pas pollué.  Il n’y aura pas non plus de bruits dus  au vrombissement des moteurs, et enfin zéro carburant à utiliser.

 Selon des cadres,  Watila a pour mission de promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire en Centrafrique afin de donner aux populations une indépendance énergétique considérable.

Kabongo, Ai Bangui

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 14:13

 

 

 

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Bangui, 16 mai 2011 (C.A.P) - Depuis ce matin, les habitants des quartiers Gobongo et Combattants sont descendus massivement dans la rue, précisément au carrefour des avenues Mbaikoua et des Martyrs à la hauteur du Commissariat du 8ème arrondissement afin de protester contre les délestages chroniques qui les privent depuis des semaines voire des mois de courant électrique.

 

Leur objectif est de barrer l'accès de l'aéroport international Bangui Mpoko afin d'attirer l'attention des autorités de Bangui sur la situation dont ils souffrent depuis des lustres. Les forces de répression sont également déployés sur les lieux où des affrontements sont à craindre. 

 

La fourniture du courant électrique et d'eau potable est devenue un souci majeur des Banguissois ces temps derniers et ne peut que déboucher sur des manifestations de rue car la situation est de plus en plus insupportable pour les banguissois. C'est un des domaines où le bilan des huit années du pouvoir de Bozizé et Ndoutingai  est des plus catastrophique.  

 

 

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