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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 01:01

 

 

 

pygmees-scolarises.jpg

 

                                                          pygmées scolarisés

 

 

Source : larepubliquedespyrenees.fr Par E.B. 25 mai 2011 à 04h00

Déjà jumelée avec Sabinanigo (Espagne) et Petersberg (Allemagne), Billère se tourne désormais vers la République centrafricaine. Les élus ont approuvé hier soir à l'unanimité moins une abstention un protocole de coopération décentralisée avec M'Baïki, une ville de la République centrafricaine, capitale historique des Pygmées, dont l'activité est aujourd'hui centrée sur la forêt.

Un projet en deux volets

Un choix décidé après avoir constaté que plusieurs Billérois étaient engagés dans des organisations non gouvernementales en relation avec le Centrafrique, et que peu de projets de coopération menés par les villes françaises concernaient ce pays. Dans la région, seules les communes de Pessac et Bègles ont lancé la même démarche que Billère. Le projet billérois comporte deux volets : « aider et soutenir les associations billéroises intervenant dans la coopération » ; et «bâtir un projet d'intervention au Sud» à l'échelle de la commune.

« Le protocole ne prévoit pour l'instant pas d'actions précises, a indiqué Jacques Cabanes. Elles seront déterminées dans le cadre d'études préliminaires qui seront effectuées sur place». Le texte du protocole définit néanmoins plusieurs champs d'application du partenariat : modernisation de l'administration et gestion municipale, protection de l'environnement, assainissement, gestion des déchets, transport urbain, santé et hygiène publique, échanges culturels, artisanaux et sportifs, développement économique....

«Plusieurs écoles sont déjà prêtes à s'engager », a indiqué en outre le maire Jean-Yves Lalanne. Patrick Cléris donne de la voix

Les délibérations du conseil d'hier soir laissaient peu de place aux débats de fond. La grande majorité d'entre elles ont d'ailleurs été adoptées à l'unanimité. Mais Patrick Cléris (Billère notre ville) a tenu à relancer un sujet vieux de 3 ans, à l'occasion du vote sur le remplacement de Julien Prat (qui a démissionné de son poste d'adjoint le 20 avril dernier) par Marylis Van Daele au conseil communautaire. Celui de sa non désignation en tant que délégué titulaire à l'Agglo. « Vous avez décidé que seules les têtes de liste pouvaient siéger, a-t-il lancé au maire Jean-Yves Lalanne. (...) Nous avons terminé second, nous aurions dû avoir un titulaire ». Et de réclamer la place occupée par Alain Chauteau (Billère c'est vous).

Une demande que le maire a déclaré « hors sujet » dénonçant « une posture un peu affligeante », masquant selon lui une incapacité à « formuler des contre-propositions ». « Je demande une suspension de séance ! » a enchaîné l'opposant. Pas plus de succès. Du coup, une demande de vote à bulletin secret a été formulée à propos d'une désignation effectuée d'ordinaire à main levée. L'opération a été effectuée à l'aide d'une urne improvisée : un sac en plastique. Résultat : 22 votes pour, 7 contre.

Billère  conseil municipal  République Centrafricaine  Jean-Yves Lalanne

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 00:56

 

 

 

logo UA

 

 

BANGUI 25 mai (Xinhua) - Les chefs d'Etat africains devraient tirer les leçons des soulèvements populaires en Afrique du Nord pour consolider la démocratie et la bonne gouvernance, a déclaré la représentante de l'Union africaine (UA) en Centrafrique, Mme Ahmed Youssouf,  mercredi dans une conférence de presse à l'occasion de la célébration de la journée de l'Afrique.

Selon Mme Ahmed Youssouf, les leaders africains sont appelés à tenir compte des aspirations populaires et de trouver les  moyens de prévention des conflits et de renforcement de la participation populaire à la recherche des solutions aux problèmes de l'heure, dans le cadre de la mise en oeuvre effective de la bonne gouvernance,  la culture démocratiques, le respect des droits de l'homme, de l'état de droit et de constitution.

Elle a indiqué que l'UA saisit la persistance des crises et conflits sur continent qui sont selon elle liée à l'absence d'une amélioration significative de la gouvernance politique et économique créant des frustrations et des mécontentements au sein de la population et débouchant finalement sur des révoltes et des révolutions.

« Notre continent reste confronté à de nombreux défis en matière de maintien de la paix et de sécurité collective, aggravé par la résurgence du phénomène de changement anticonstitutionnel de gouvernement et depuis le début de l'année à ce que l'on qualifie de révolution du peuple », a-t-elle rappelé.

Mme Youssouf a annoncé que pour mettre fin au phénomène des coups d'Etats en Afrique, l'UA a décidé lors du sommet de janvier 2010 à Addis  Abéba de procéder désormais à l'exclusion systématique des gouvernements issus de ces coups et l'interdire à leurs auteurs de se porter candidats aux élections.

Par ailleurs elle s'est félicitée du déroulement pacifique des dernières élections en République Centrafricaine, au Niger et en Guinée.

A l'occasion de la journée de l'Afrique célébrée le 25 mai de chaque année, le bureau de liaison de l'UA ainsi que les ambassadeurs africains en mission en Centrafrique ont remis ce matin « une torche de la paix » au chef du gouvernement centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

NDLR : Cette brave dame vit-elle dans un autre pays ou vraiment en République centrafricaine ? Elle se moque du peuple et des démocrates centrafricains. Que fait l’Union Africaine pour empêcher les changements anticonstitutionnels en Afrique ? Quelqu’un qui se prend pour un démocrate ne doit pas se féliciter du déroulement des dernières élections en Centrafrique qui ont fait la honte de toute l'Afrique et n’ont été qu’un véritable déni de démocratie à en juger par l’ampleur des irrégularités délibérément organisées et les fraudes qui les ont grandement ternies. Un président mal élu donc illégitime et un parlement illégitime sont des ingrédients de crise grave dont l’UA devrait prendre conscience au lieu de faire de la fuite en avant comme elle le fait en ce moment.  

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 00:47

 

 

 

Binguimale2 0

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Mai 2011 14:34

 «Saisir le président de la République pour que le problème soit enfin réglé ». De guerre lasse, le collectif des commissaires locaux de la CEI (Commission électorale indépendante), a pris cette décision lors d’une Assemblée Générale tenue ce 25 mai 2011 au jardin du Cinquantenaire à Bangui. Selon le collectif, le rapport financier que la Coordination Nationale de la CEI devrait déposer au Président de la République, n’a pas pris en compte les 8 mois d’arriérés d’indemnités qui leur sont dus.

Plus d’une trentaine de Commissaires locaux venus de Bangui et des Provinces ont pris part à cette Assemblée Générale. Le seul point inscrit à l’ordre du jour de la rencontre : le payement des 8 Mois arriérés d’indemnités de leur prestation de service durant les opérations électorales.

Joseph Désiré Yangou le Rapporteur Général du collectif de ces Commissaires locaux de la CEI, a expliqué à Radio Ndeke Luka que « ces commissaires ont travaillé depuis leur prestation de serment au mois de mars 2010 pour ceux de Bangui et d’avril pour ceux des provinces. Mais force est de constater que depuis ce temps, ils n’ont perçu seulement que 6 mois, depuis le mois d’octobre dernier. Donc ils totalisent 8 mois d’arriérés ».

Au sujet du rapport financier de la CEI qui sera remis dans les jours à venir au Chef de l’Etat, Joseph Désiré Yangou se plaint que « ce rapport ne prend pas en compte le cas des commissaires locaux qui ont été la cheville ouvrière des élections qui se sont déroulées en République centrafricaine ».

 

NDLR : Cette CEI est vraiment un tonneau des Danaïdes. Non seulement elle a englouti inutilement plusieurs milliards de l'UE et de l'Etat centrafricain pour accoucher des élections frauduleuses et sujettes à caution mais comment comprendre que certains commissaires locaux continuent encore de réclamer des sommes dues alors que le nullissime prédateur Joseph Binguimalé et son doungourou Rigobert Vondo eux se sont bien enrichis, roulent en Porsche Cayenne, et ont construit plusieurs villas.  

 

 

La Centrafrique, le Soudan et le Tchad préoccupés par l’insécurité régionale

Par VOA Washington, D.C Mardi, 24 Mai 2011

La zone surnommée « le Triangle de la mort », aux confins des trois pays, a souvent été le théâtre de plusieurs rébellions, sans parler des incursions meurtrières des rebelles de la LRA de Joseph Kony.

Une insécurité persistante sévit dans l’extrême-nord de la République centrafricaine. Des bandes d’hommes armés y sévissent et se livrent souvent au trafic transfrontalier de véhicules volés et acheminés vers le Soudan ou le Tchad.

La zone surnommée « le Triangle de la mort », aux confins des trois pays, a souvent été le théâtre de  plusieurs rébellions, sans parler des incursions meurtrières des rebelles de la LRA de Joseph Kony.  L’insécurité était au centre des entretiens entre les présidents centrafricain, tchadien et soudanais.

La bourgade de Zouarké, dans le nord du Tchad, connait un tout autre problème. Passage obligé pour les Tchadiens qui fuient la Libye, ce petit village près de la frontière avec la Libye et le Niger n’était pas préparé à accueillir autant de personnes.

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 00:42

 

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

 

Guy Samzun

 

 

Par Kpangbandjé - 25/05/2011 JDB

Ces derniers réclament le paiement de 31 mois d’arriérés, le paiement de mesure d’accompagnement qui s’élève à 19.650.000 FCFA par personne

 

Ils étaient une centaine, tous des retraités militaires et gendarmes, à faire un sit-in devant le siège de l’ambassade de l’union européenne ce mardi 24 mai 2011. Ces derniers réclament le paiement de 31 mois d’arriérés, le paiement de mesure d’accompagnement qui s’élève à 19.650.000 FCFA par personne. Ils ont ainsi assiégé l’ambassade de l’union européenne et exigent une solution d’urgence. Il s’agissait en effet des promotions des années 2005, 2006, 2009 et 2010 qui demandent à l’ambassadeur haut représentant de l’union européenne en République Centrafricaine de les situer sur le versement de leurs arriérés car selon le collectif, dans la sous-région de l’Afrique Centrale, les pays comme la République Démocratique du Congo, le Gabon ou la Guinée Equatoriale qui sont dans la même situation que la République Centrafricaine concernant le versement de ces arriérés ont été tous libérés.

Une banderole et un drapeau centrafricain étaient attachés à l’entrée principale de l’union européenne. Les retraités militaires et gendarmes demandaient ainsi au ministre délégué à la défense nationale et à l’union européenne de leur payer leurs arriérés de salaires qui se chiffrent à 31 mois selon les pages 6 à 12 de la convention de financement, mais aussi de leur payer leur mesure d’accompagnement s’élevant à 19.650.000 Fcfa chacun. Ils ont aussi demandé le paiement des arriérés de salaires des veuves et des radiés des forces armées centrafricaines et de la gendarmerie.

M. Guy Samzun, l’ambassadeur haut représentant de l’union européenne auprès de la République Centrafricaine venu recevoir les manifestants les a informés de ce que la procédure suit encore son cours mais, il faudrait que ces retraités patientent. Une attitude que ces derniers qualifient d’injure car selon eux, la maladie et la faim n’ont jamais patienté pour sévir dans leur famille respective. En conséquence, si aucune solution n’est trouvée, ils ne bougeront pas devant l’institution. Les manifestants sont passés à la vitesse supérieure en menaçant de mettre du feu à des arbustes qu’ils ont ramassé et installé près du portail de l’entrée de l’ambassade. M. Guy Samzun qui en a assez d’être prisonnier de ces manifestants, aurait appelé le Premier ministre chef du gouvernement pour que des solutions d’urgence soient trouvées. C’est ainsi que selon une indiscrétion, le Premier ministre aurait convoqué une réunion extraordinaire avec les membres du gouvernement où le point de la rencontre était la recherche de solution au problème de ces retraités. Pour l’instant, on ignore encore ce qui a été décidé en fin de compte mais…

 

Le siège de l’UE bloqué par d’anciens militaires mécontents

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Mai 2011 14:35

Le siège de l’Union Européenne à Bangui (UE) a été bloqué le 24 mai 2011 par le collectif des gendarmes et militaires retraités centrafricains. C’est finalement tard dans l’après-midi que les manifestants se sont dispersés. Les ex-porteurs de tenue réclament le versement de leurs arriérés de salaires qui s’élève à 30.000 Euros, soit 19.650.000 de Franc CFA. C’est l’UE qui doit verser cette somme au gouvernement centrafricain.

Selon les manifestants, c’est une mesure provisoire en attendant l’issu des négociations qui sont en cours à la primature à Bangui. Négociations qui réunissent le gouvernement et les délégués de ces militaires à la retraite.

La situation qui a déclenché le mécontentement de ces militaires est la dernière déclaration de l’ambassadeur de l’UE sur Radio Ndeke Luka. Dans interview accordée à la Radio, le diplomate européen a affirmé que ces militaires avaient déjà été payés et que l’argent avait été versé sur leur compte bancaire. Mais dans les faits, selon les manifestants, « personne n’a perçu ne fusse qu’un centime ».

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 01:36

 

 

 

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Source : www.afrikarabia.com mardi, 24 mai 2011

Voici trois ans jour pour jour que le leader congolais Jean-Pierre Bemba a été arrêté à Bruxelles. Accusé par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003, l'ancien vice-président de République démocratique du Congo (RDC) réclame sa libération provisoire, alors que son procès vient tout juste de débuter. L'hypothèse d'une possible candidature du président du MLC aux prochaines élections présidentielles de novembre prochain semble s'éloigner.

Trois ans après son arrestation, le procès de Jean-Pierre Bemba peine à commencer. Débuter fin 2010 après de multiples reports, la première phase des auditions est loin de s'achever : sur 800 témoins, seuls 40 ont déjà été entendus.

Autant dire qu'il paraît improbable que le leader du principal parti d'opposition institutionnel de RD Congo puisse se présenter aux élections présidentielles de novembre 2011. On se souvient que Jean-Pierre Bemba était arrivé au second tour de la présidentielle de 2006, avant de s'incliner face à Joseph Kabila.

Depuis son arrestation, que de nombreux observateurs qualifient de "procès politique" pour laisser le champ libre au président Kabila, Jean-Pierre Bemba a toujours laissé entendre qu'il se présenterait coûte que coûte au prochain scrutin... même en prison à La Haye. Il y a quelques semaines, son  propre parti volait en éclat après la "destitution" contestée du secrétaire général du MLC, François Muamba par Thomas Luhaka. Une "dispute" qui avait déjà pour sujet  la participation de Jean-Pierre Bemba au prochain scrutin.

L'impossible candidature

Depuis quelques jours, l'avenir politique de Jean-Pierre Bemba semble s'être subitement refermé avec la future loi électorale en examen à l'Assemblée nationale congolaise. Selon cette loi, tout candidat doit joindre à sa déclaration de candidature une photocopie de sa carte d’électeur. Pour obtenir sa carte d'électeur, le candidat Bemba doit être "enrôlé" dans un centre d'inscription... en République démocratique du Congo. Du fond de sa cellule, il paraît donc impossible à Jean-Pierre Bemba de se conformer à la loi électorale.

Pour l'instant, les supporters du "chairman" font valoir la présomption d'innocence de Jean-Pierre Bemba pour justifier une hypothétique candidature du leader du MLC, Jean-Pierre Bemba n'étant pas condamné. Mais visiblement la nouvelle loi électorale congolaise vient de donner un ultime coup d'arrêt à la carrière politique du sénateur Bemba.

Christophe Rigaud

 (c)

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 00:44

 

 

 

Willybiro Sako

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 23 Mai 2011 13:53

Les étudiants de la Faculté des Sciences de l’Université de Bangui sont descendus dans la rue ce 23 mai 2011 dans la matinée. Ils revendiquent du gouvernement, des matériels de laboratoires et des nouvelles salles de classe. Une situation qui selon eux ne  favorise pas un confort d’étude. Ils ont barricadé la route pour prouver ce mécontentement.

Malgré une pluie torrentielle qui s’est abattue sur la ville de Bangui pendant plus de 2 heures, ces étudiants ont bravé cette pluie pour réclamer « de meilleures conditions d’études ».

Ils ont cassé le vieux laboratoire de leur faculté et vidé son contenu dans la rue. « Aujourd’hui on parle de la Faculté des sciences à l’Université de Bangui, mais il n’y a rien de scientifique » a affirmé Flerry Pabandji, le vice-président de l’Association nationale des étudiants de Centrafrique (ANECA).

Il a ajouté que « des étudiants qui commencent à la première jusqu’à la 4e année à la Fac des Sciences n’arrivent pas à faire des cours pratiques. Nous avons marre des théories et nous rompons ce silence. Nous voulons maintenant que des solutions nous soient trouvées ».

Jean Ouilibiro Sako, le nouveau ministre de l’enseignement supérieur a fait une descente sur les lieux. Il a rassuré les grévistes que « le gouvernement a pris bonne note et fera tout pour y remédier ».

Une déclaration qui a calmé seulement à moitié les grévistes qui promet de « revenir à l’action si la promesse ne sera pas tenue ».

Depuis la création de la Faculté des Sciences, le laboratoire n’a vraiment pas été outillé d’équipements qui répondent aux normes des enseignements universitaires. Et depuis quelques décennies déjà, le laboratoire souffre d’un crucial problème de matériels et n’est pas tellement utilisé. Il est dépourvu de tous produits et autres réactifs de test pour les expériences scientifiques.

 

NDLR : C’est le baptême de feu pour le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur qui débarque à la tête de ce département comme un cheveu sur la soupe et sans s’y attendre. Celui-ci doit sans doute regretter son poste douillet d'ambassadeur à Paris ou même son dernier portefeuille de ministre chargé de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation qu'il a dû quitter non sans un certain grincement de dents, selon nos informations.    

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 00:11

 

 

 

Deby-et-El-Bechir.jpg

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

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(Xinhua) mardi 24 mai 2011 - Le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine ont convenu lundi de réactiver un accord sur la mise en place d’une force conjointe pour protéger leurs frontières communes et combattre les activités criminelles transfrontalières, à l’issue d’un sommet tripartite tenue à Khartoum ;

Les trois pays ont décidé d’établir un mécanisme consultatif pour traiter les questions de sécurité, renforcer la co-existance pacifique entre les tribus et encourager le retour volontaire des réfugiés, indique un communiqué.

Sur le plan politique, les trois pays ont décidé de réactiver les consultations politiques sur les questions régionales et internationales et de tenir un sommet tripartite par an.

Le président soudanais Omar al-Béchir a déclaré au cours du sommet que la mise en place de la force conjointe affirme l’importance de la coordination sur les questions de sécurité et du renforcement de la coopération à la frontière pour prévenir les activités des groupes rebelles et combattre le trafic d’armes depuis les pays voisins.

Il a réaffirmé que la volonté du Soudan d’entretenir des relations fraternelles avec tous les pays voisins.

Le président tchadien Idriss Deby Itno a dit de son côté que la coordination entre les trois pays en matière de sécurité ne vise pas un pays particulier, mais est destinée à relever ensemble les défis de sécurité.

Le président centrafricain François Bozize a réaffirmé l’importance de la coordination entre les pays sur les questions politiques, économiques et sécuritaires, appelant à réactiver les accords économiques et commerciales dans l’intérêt des peuples des trois pays.

 

NDLR : Il est évident que sous prétexte de surveillance de frontières communes, ce que les deux larrons à savoir Idriss Déby et El Beschir ont derrière la tête est leur hostilité à l'existence d'un Sud Soudan indépendant. Quant à Bozizé, il est tout simplement instrumentalisé sans comprendre grand chose aux enjeux géostratégiques sous-régionaux qui dépassent son entendement.Malheureusement les Centrafricains qui vivent à proximité de cette zone des trois frontières vont faire comme d'habitude, les frais de cette politique de leur prétendu général d'armée de président qui se laisse happer dans ces problématiques de voisinage.  

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 00:08

 

 

 

Sabone-A-et-Zakaria-Damane.jpg

 

 

Par Fleury Koursany - 24/05/2011 JDB

Le processus risque d’être mis à mal avec le limogeage du ministre l’Habitat et du logement Gontran Djono Didou Ahoba

 

Les nommés Zacharia Damane, patron de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et Abakar Sabone du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ), viennent d’annoncer leur démission de leurs postes de Conseillers à la Présidence en charge du DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion). Les démissions de ces deux représentants des groupes rebelles interviennent à un moment où le nouveau ministre délégué à la Présidence en charge du DDR, le Général Sylvestre Yangongo a entrepris une rencontre avec tous les leaders des politico-militaires dans l’optique de relancer le processus DDR. Pour justifier sa démission, le président du MLCJ, Abakar Sabone déclare que «l’exercice de cette haute fonction nécessite la mise à disposition des moyens appropriées pour être efficace. Considérant que les conditions matérielles du travail ne sont pas réunies, j’ai l’honneur de vous soumettre ma démission de la présidence du MLCJ, du poste de Conseiller à la Présidence et du représentant du MLCJ au Comité de pilotage pour être libre et m’occuper de mes affaires en toute liberté et mettre un terme à toute activité politique».

Pour le patron de l’UFDR, Zacharia Damane, ce dernier, joint par la Rédaction du journal L’hirondelle déclare qu’il se retire du Comité de pilotage du DDR, de son poste de Conseiller à la Présidence en charge du DDR tout en annonçant sa volonté de démobiliser ses éléments pour se consacrer à ses affaires. Mais selon certaines sources autorisées, c’est le remplacement numérique opéré au sein du gouvernement centrafricain et particulièrement au ministère de l’Habitat et du logement dont Gontran Djono Didou Ahoba, membre de l’UFDR en avait le portefeuille. Ce dernier, proclamé élu député de Birao 2 par la Cour constitutionnelle a été immédiatement remplacé par Joseph Kalité, déchu de son titre de député déclaré élu par la Commission électorale indépendante. «L’UFDR n’a pas été consulté pour cette nomination» étant donné que Joseph Kalité qui remplace Djono Didou Ahoba n’est pas membre de ce mouvement armé. Signataire d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain, l’UFDR avait accepté faire partie du gouvernement centrafricain. Et M. Djono Ahoba en était son représentant au sein de ce gouvernement. Avec de telles démissions, c’est le processus DDR qui risquerait d’être mis à mal.

 

NDLR : Démission n'est pourtant pas très centrafricain car l'habitude est de persister et de signer. S'agissant de Abakar Sabone, la vérité est que la mission de CEI où il siégeait au titre des mouvements politico-militaires étant achevée et que non seulement les indemnités ne se sont plus versées et le véhicule de fonction retiré, il fallait bien passer à autre chose et tenter d'exister autrement. Pour Zakaria Damane de l'UFDR, la volatilité de la situation dans la Vakaga a suffisamment démontré à Bozizé le peu d'efficacité de son mouvement et par conséquent l'inutilité de leur prétendu accord de paix de Tiringoulou. Le limogeage de leur ministre et son remplacement par Kalité est bien la preuve que Bozizé n'en a plus rien à foutre de l'UFDR et a décidé unilatéralement d'arrêter les frais avec ce mouvement comme cela a été le cas avec le FDPC d'Abdoulaye Miskine.    

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 00:02

 

 

 

cour constitutionnelle RCA

 

 

Par Fleury Koursany - 24/05/2011 JDB

Les résultats définitifs du second tour des élections législatives du 27 mars 2011 ont finalement été proclamés par la Cour

 

Cette haute instance judiciaire a redistribué en quelque sorte les cartes en ce qui concerne les résultats obtenus par les différents partis membres de ce parlement tout de même monocolore. Ainsi donc, le KNK du président de la République a perdu encore quelques sièges (huit au total) sur les 63 sièges obtenus selon les résultats rendus publics par la Commission électorale indépendante pour les deux tours des scrutins. Le KNK ne compterait alors que 55 députés sur 92 députés élus et peut compter sur des indépendants d’obédience KNK qui remplissent l’Assemblée nationale.

Dans les13 circonscriptions électorales invalidées lors de l’examen des contentieux du premier tour, des élections partielles devront être organisées pour pourvoir les sièges manquant de la nouvelle Assemblée nationale dont la session extraordinaire a pris fin ce lundi, 23 mai 2011. Conformément aux dispositions de l’article 109 du code électoral «en cas d’annulation de tout ou partie des élections, le corps électoral est convoqué par décret pris en Conseil de ministres dans un délai de trois mois». Ce qui sous-tend que dans trois mois, les électeurs centrafricains seront appelés à revoter pour les circonscriptions électorales dont les élections ont été invalidées par la Cour constitutionnelle

En redistribuant les cartes au sein de cette Assemblée nationale qui se colmate au jour le jour, la Cour a donné raison à Me Lavou Jerôme du septième Arrondissement qui se voit confirmé député au détriment de Thierry Maleyombo (KNK) qui avait déjà mis les macarons et autres insignes lors de l’ouverture de la session parlementaire en tant que député dudit Arrondissement. Sonny Pokomandji de Nola 1 est aussi déclaré par la Cour député au grand dam de Monsieur Aliou Bapetel du KNK. Tout comme Maxime Mandjo (Boda), Barthelemy Boua (Koui), Martin Massa (Bocaranga), Antoine Amine (Bambio), Gontran Djino Didou Ahoba (Birao 2), Albert Mandjito (Bria 2) et Martin Wiguélé ‘Ngaoudaye 1) proclamés élus par la Cour constitutionnelle en remplacement numérique des candidats KNK déclarés élus par la Commission électorale indépendante.

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:58

 

 

 

gros-diamant.jpg

 

Samedi 4 juin 2011 à l'Alliance Française de Bangui à 18h30. Projection suivie d'un débat.

Le diamant centrafricain est essentiellement un diamant de joaillerie et figure parmi les cinq meilleures qualités au monde. Même si son extraction reste encore totalement artisanale, il nourrit directement cinq cents mille Centrafricains et indirectement près des deux tiers du pays. L’artisanat minier du diamant est le deuxième employeur après l'agriculture et représente plus de 40% des recettes d'exportation. Ces « nagbatas » font sans le savoir tourner l’économie du pays. Ce film leur rend hommage.

 

Ce documentaire est également un outil d’information et de vulgarisation. Il permettra aux Centrafricains et au public international de prendre conscience de l’importance du diamant dans l’économie de la nation.  Il  s’adresse enfin aux artisans miniers en décrivant les caractéristiques du diamant brut, son origine géologique, sa méthode d’extraction et son circuit de commercialisation.

Le Voyage du Diamant est un film du Ministère centrafricain des Mines, sponsorisé par l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le Développement International (USAID) et le Département d’Etat des Etats Unis d’Amérique. Il est réalisé par Prospert Yaka Maïde

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers