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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 18:13

 

 

 

 

FARE 2011 entête

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°4

 

Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections du 23 Janvier  2011 (FARE 2011) informe la population banguissoise qu’après la trêve  observée à l’occasion du décès de l’Ancien Président Ange-Félix PATASSE, une importante Assemblée Générale se tiendra le Samedi 11 Juin 2011 au siège du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à 15 Heures précises. L’ordre du jour sera communiqué séance tenante.

La  présence de toutes les composantes du FARE 2011 à cette Assemblée Générale est vivement recommandée.

 

                                                                              Bangui le 07 Juin 2011

 

                                                           Le Coordonnateur

Tiangaye

 

                                                                                  

                                                           Maître Nicolas  TIANGAYE

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 17:05

 

 

 

km5

 

 

 

Par Fleury Koursany - 07/06/2011 JDB

Tous condamnent ce lâche assassinat et demandent aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour que justice soit faite

Quelques jours après la découverte macabre des corps inertes de deux enfants centrafricains dans le véhicule d’un certain Mahamat Ali alias Ibrahim et les soulèvements populaires qui s’en sont suivis, les forces vives de la nation ont réagi à travers divers communiqués de presse. Tous condamnent ce lâche assassinat et demandent aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour que justice soit faite et que des mesures soient prises pour éviter des débordements préjudiciables aux communautés «étrangères» vivant en Centrafrique.

Le Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE), sous le plume de son Coordonnateur, Me Nicolas Tiangaye, par un communiqué en date du 2 juin 2011exprime sa très vive préoccupation au sujet des soulèvements dans certains quartiers de Bangui depuis le Mardi 31 Mai 2011 à la suite du « double et ignoble assassinat de deux enfants» intervenu la veille dans le 3ème Arrondissement. Le FARE, selon Me Nicolas Tiangaye «condamne avec la dernière énergie le double et lâche assassinat des enfants sans défense; exige que son auteur soit traduit devant les juridictions compétentes pour y être jugé conformément à la loi; exprime sa vive indignation et présente ses condoléances les plus émues aux parents des jeunes victimes; condamne les actes d’agression contre des personnes innocentes et de vandalisme contre les biens ; exprime sa compassion pour les familles des autres victimes innocentes et pour les blessés et exhorte les autorités à assumer avec efficacité leur mission régalienne de protection des biens et des personnes».

 La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), mouvement de rébellion encore actif dans le Nord centrafricain et non signataire d’un Accord de paix avec le gouvernement centrafricain, par un communiqué de presse rendu public et attribué à Monsieur Abdoulaye Issène, commandant en chef de la CPJP, se dit triste de suivre les «douloureux évènements de Bangui, notamment du km5». Ce dernier s’interroge en mentionnant qu’il «n'arrive pas à comprendre qu'une affaire de délit, commis par un individu musulman ou pas (je ne sais quoi?), n'a pas été réglée rapidement par les autorités et elle embrase la communauté chrétienne, passéiste et musulmane du km5, Fouh et Bimbo. Dressées les unes contre les autres, ces communautés s'entretuent, détruisent des biens meubles et immeubles des édifices religieux, mosquées et autres». Compatissant avec les parents, amis et connaissances des familles, Abdoulaye Issène note que «ce qu'on appelle le "peuple centrafricain" est la constitution de la communauté chrétienne, passéiste (non-religieuse) et musulmane; les diviser, amènerait une crise profonde. Elles vivent toujours dans l'harmonie, alternons cette paix!».

 

Olivier Gabirault, personnalité politique indépendante vivant en France à lui aussi tenu réagir à propos des violences du KM5. Pour ce leader politique, «ces violences sont le reflet d’un sentiment de frustrations cumulatives, consécutives à l’absence d’un réel Etat de droit où la justice devrait être rendue véritablement avec toute l’équité devant la caractériser, et où l’impunité, le laisser-aller, le laisser- faire sont au contraire devenus malheureusement une règle, une culture». Il en a profité pour inviter les responsables des communautés musulmane et chrétienne à tout mettre en œuvre pour faire cesser tout acte de violence pour quelque motif que ce soit, en faisant privilégier la voie du droit. Au gouvernement, Olivier Gabirault demande que soit accordée une attention toute particulière sur cette tendance de dichotomie avec violence et que soit recherchée des solutions appropriées pour bannir cet esprit importé, en vue d’une harmonie et une paix durables entre les deux communautés. Aux leaders politiques tant du pouvoir que de l’opposition à s’impliquer activement pour faire ramener la paix qui a toujours existé entre les deux communautés.

A un jour de la levée des corps des deux garçons pour inhumation, l’opinion publique centrafricaine continue de se poser des questions sur l’opportunité de ramener les dépouilles mortelles au quartier Kina. Cela risquerait d’aggraver la tension encore latente dans les différents arrondissements de Bangui.

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 17:03

 

 

 

 

fuite de musulmans tchadiens

 

 

Bangui le 6 juin 2011 (Agence Fides) – « Les communautés religieuses centrafricaines et tchadiennes qui vivent à Bangui ont réaffirmé leur volonté de vivre ensemble dans le cadre d’une coexistence pacifique et d’aller au-delà de l’épisode violent de ces jours derniers » déclarent à l’Agence Fides des sources de l’Eglise locale de Bangui, la capitale de la République centrafricaine où, au cours de ces derniers jours, ont eu lieu des affrontements, après que les corps sans vie de deux enfants aient été retrouvés à bord de la voiture d’un ressortissant tchadien.

« Il s’agit de deux enfants de 4 et 5 ans qui avaient disparu depuis deux jours » précisent les sources de Fides. « Le ressortissant tchadien a été condamné par le passé pour un crime similaire mais il était libre. Raison pour laquelle, lorsqu’il a été arrêté, la population a voulu faire justice par elle-même, se livrant à un début de lynchage. La réaction populaire a bientôt impliqué la communauté tchadienne locale qui vit ici depuis longtemps. A ce moment-là, sont intervenus les militaires tchadiens présents dans le pays pour protéger le Président François Bozizé ». Selon un communiqué conjoint des Ministères de la Défense tchadien et centrafricain, au moins 11 personnes ont trouvé la mort durant les affrontements de mardi 31 mai et mercredi 1er juin.

Il est possible que les deux enfants tués aient été victimes du trafic d’êtres humains destinés à devenir des victimes sacrificielles dans le cadre de rites « magiques ». « Depuis des siècles, se trouvent dans ce pays des trafiquants provenant d’autres nations qui enlèvent les personnes pour les vendre comme esclaves ou pour utiliser leurs corps dans le cadre de rites propitiatoires. Depuis des décennies, ce phénomène a cependant diminué même s’il n’a pas complètement disparu » déclarent nos sources qui soulignent que « entre centrafricains et la communauté des immigrés tchadiens existent de bons rapports ».

« Cet épisode de violence dérive du fait que les gens pensaient que le ravisseur des enfants aurait une fois encore échappé à la justice » réaffirment nos sources. « Le fait qu’il ait été musulman est un événement accidentel et ne signifie pas qu’il existe une tension entre chrétiens et musulmans notamment parce que parmi les ressortissants tchadiens se trouvent différents chrétiens ».

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:58

 

 

 

joseph_kony_lra.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 07 Juin 2011 12:32

Les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni viennent encore de se manifester en Centrafrique. Lundi 6 juin 2011, le véhicule du médecin-chef du centre de dépistage volontaire et anonyme de Obo (sud-est) a été attaqué sur l’axe Zémio-Rafaï alors qu’il se rendait à Obo avec un chargement de vaccins contre la poliomyélite pour les besoins de la campagne de vaccination en cours en ce moment dans toute la RCA.

C’est en pleine forêt, à près de 200 kms de Obo, que le véhicule a été intercepté par un groupe d’hommes armés appartenant à la LRA. Ces derniers ont mitraillé, entraînant la mort sur le coup du médecin-chef et du chauffeur. Ils ont ensuite mis le feu à la voiture qui s’est consumée ainsi que tout son contenu.

Ce sont les militaires de l’armée centrafricaine, qui, alertés, se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts. Le ratissage de la zone n’a pour l’instant pas permis de retrouver les auteurs de ce braquage.

A Obo, c’est la consternation. Plus de médecin. Et la campagne de vaccination n’aura plus lieu.

Les attaques de la LRA sont devenues récurrentes dans cette partie de la RCA, malgré l’envoi de renforts de militaires et le recours à des archers peulhs à qui les sociétés d’exploitation minière ont fait appel pour sécuriser les populations et les activités. Il faut rappeler qu’il y a un mois, un véhicule de l’armée ougandaise venu exercer un droit de poursuite, avait été attaqué.

 

NDLR : Et dire que Bozizé se touvait ce même  lundi à Bangassou à quelques encablures d'Obo, en train bêtement d'inaugurer une station essence pendant que ce commettait ce double meurtre odieux. De même on apprend que la meillure approche trouvée par le gouvernement par rapport au problème de la CPJP et des rebelles qui écument la zone est d'envoyer le ministre de l'Administration du territoire s'entretenir avec le Sultan de Ndélé. Ces solutions ont déjà fait leur preuve par la négative puisque Bozizé y a recouru dans la passé sans succès mais on s'étonne qu'il s'entête quand même à les remettre au goût du jour.  

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:53

 

 

 

presse.jpg

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 07 Juin 2011 12:33

Faustin BAMBOU, journaliste et directeur de publication du quotidien « Les Collines de l’Oubangui » a été placé lundi 6 juin 2011, dans l’après-midi sous mandat de dépôt par le parquet  de Bangui. Il a été aussitôt transféré à la Maison d’arrêt de Ngaragba. Il y attendra son procès.

La décision a été prise par le procureur de la République, après 10 jours de détention du journaliste à la Brigade de Recherche et d’Investigation (SRI).

Le procureur de la République  reproche à ce professionnel des médias, d’être l’auteur d’écrits visant à « l’incitation à la révolte et à la haine », des délits sanctionnés par le code pénal. Il avait publié dans son journal, un article signé de lui-même, et mettant en cause le ministre délégué à la Défense, Francis Bozizé. Il affirmait que ce dernier était l’auteur de malversations et de détournements des fonds versés par l’Union Européenne pour indemniser les militaires admis à la retraite, cela même, alors que le représentant de l’Union Européenne à Bangui, dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka, a blanchi le ministre.

Arrêté le 27 mai dernier à son poste au ministère des travaux publics, Faustin BAMBOU a été auditionné une 1ere fois, par les services des recherches et d’investigation de la gendarmerie nationale le jour même de son interpellation.

Séance tenante un document intitulé « Mise au point » en provenance du ministère délégué à la défense nationale lui a été remis pour qu’il en prenne connaissance. Ce qu’il lui aurait été envoyé, selon l’enquête, devait être publié en guise de droit de réponse du ministre délégué à la défense, suite à l’article incriminé.

Toutefois, le directeur de publication du journal « les Collines de l’Oubangui soutient ne l’avoir jamais reçu.

Signalons que la mise au point ne concernait pas que le journal de Faustin BAMBOU, mais également les journaux « Medias Plus » et « On dit Quoi ».

A titre de rappel, Faustin Bambou a été conduit pour la deuxième fois ainsi en prison. Le dernier cas en date remonte en 2008, alors qu’il avait publié un article sur le détournement de fonds mettant en cause l’ancien ministre des mines et actuel chef du département des finances.

Cette affaire d’emprisonnement d’un journaliste intervient alors que la République Centrafricaine a dépénalisé les délits de presse.

 

NDLR : On croit savoir que la RCA a adopté le principe de la « dépénalisation des délits de presse » qui a fait l’objet d’une loi promulguée par Bozizé lui-même. Mais sachant que Bozizé a toujours le chic de s’asseoir sur les textes de loi pour ne faire que ce que son penchant naturel lui dicte, il n’est pas étonnant que son fils qui dans cette affaire, aurait dû simplement exiger des directeurs de publication de ces journaux d’user de son droit de réponse, puisse se comporter comme son père. Comment parler d’Etat de droit que l’on veut édifier en RCA lorsque les personnes qui dirigent cet Etat sont incapables d’appliquer et de respecter un tant soit peu la loi.  

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 00:11

 

 

 

 

violence au Km 5

 

la Toyota RAV 4 ici en feu, dans laquelle ont été retrouvés les corps des deux garçons tués

 

 

Par Fleury Koursany - 06/06/2011 JDB

Ils ont été retrouvés morts le 31 mai 2011 dans le véhicule du transporteur qui serait d’origine tchadienne

 

Les obsèques auront lieu alors que la tension demeure encore latente entre les deux communautés centrafricaine et tchadienne. La Commission d’urgence composée des représentants du gouvernement centrafricain et tchadien a rendu public un communiqué conjoint. Lequel déplore les pertes en vies humaines (11 morts dont 8 côté tchadien et 3 coté centrafricain), des blessés et d’importants dégâts matériels. Le Communiqué conjoint lu par le Secrétaire général adjoint du ministère tchadien des Affaires étrangères, M. Moussa Dago précise par ailleurs qu’en vue de favoriser un climat apaisé et consolidé la cohésion pacifique entre les deux communautés, les deux délégations ont décidé dans l’immédiat que «l’enquête judiciaire devra être accélérée en vue d’identifier formellement le ou les auteurs de l’odieux assassinat des enfants et des autres cas criminels, libérer les personnes innocentes emprisonnées à la suite des troubles du 31 mai 2011 et indemniser les victimes avérées par le gouvernement centrafricain».

A court terme, il s’agira de «promouvoir une sensibilisation en direction des deux communautés en vue de préserver leurs liens de fraternité séculaire, appliquer le principe de la libre circulation des personnes et des biens dans la zone CEMAC». Sous l’œil bienveillant des forces de défense et de sécurité, les activités économiques ont timidement repris dans le plus grand centre commercial de Bangui (KM5), depuis quelques jours. Cependant, on craint une autre montée de tension le jour des obsèques des deux garçons qui auront lieu ce mercredi, 8 juin 2011.

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 00:06

 

 

 

 

 

pk-12.jpg

 

 

Centrafrique : Après le km5 le pk 12 sous un nuage sanglant… 

Par Kpangbandjé - 06/06/2011 JDB

Le pk 12, situé à la sortie nord de Bangui a vécu un weekend plus que troublant sous les crépitements d’armes à la suite d’un évènement provoqué par des éléments de la sécurité du territoire

 

Après seulement quelques jours des émeutes meurtrières du km 5 qui ont touché toute la capitale centrafricaine, le pk 12, situé à la sortie nord de Bangui a vécu un weekend plus que troublant sous les crépitements d’armes à la suite d’un évènement provoqué semble-t-il par des éléments de la garde présidentielle. Cet incident qui a d’ores et déjà fait plusieurs victimes, risquera d’en faire plus. En effet, selon certains témoins de l’évènement, tout serait parti des altercations opposant un lieutenant de la garde présidentielle, à deux autres gradés de ce corps, tous en civil. Ils seraient dans une buvette en train de se rafraîchir lorsque le lieutenant fumant une cigarette dégage sa fumée du côté des deux compagnons qui n’ont pas tardés à lui faire la remarque. Sans broncher, le lieutenant s’est emporté et aurait pointé avec son pistolet. Dans un mouvement rapide, l’ami de celui-ci a désarmé le lieutenant.

Furieux, il aurait couru faire appel aux autres zakawa mais lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, les deux autres avaient quitté l’endroit. Notre lieutenant se serait mis dans tous ses états étant donné qu’il a perdu son arme. Avec l’équipe de secours à qui le lieutenant avait fait appel, ils auraient tiré des coups de feu pendant plusieurs minutes avant de partir. Dans leur cavale, lorsqu’ils ont voulu tourner du côté de Sassara, ils ont percuté de plein fouet un motard qui passait malheureusement par là, se rendant du côté du pk 12. Le motard tombe raid mort et sera la première victime.

Le motard n’était qu’un particulier qui rentrait du travail. Lorsque la roue du véhicule de ces zakawa est montée sur celle de la moto, elle a explosé et les jeunes du coin ont pensé que la victime s’est faite encore tiré dessus. Ces jeunes ont ainsi manifesté leur colère toute la nuit. Des pneus ont été brûlés sur l’intersection de la route de Damara et Boali. Jusque dans la journée d’hier dimanche 5 juin, la tension était et demeure inquiétante puisque les manifestants ont promis revenir à la charge. Selon le bilan provisoire de cet évènement, il y aurait eu plusieurs blessés et un mort, notamment le motard percuté par les éléments de la garde présidentielle. Néanmoins, depuis le jour des émeutes du km 5, la ville de Bangui semble être hantée par des démons de la mort. Appelons tous nos éléments de force de défense à la retenue si l’on a besoin d’une paix réelle

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 23:56

 

 

 

 

soldats tchadiens

 

 

Bangui 7 juin (C.A.P) - Selon des informations dignes de foi, les autorités de N’djaména avaient pré-positionné  pas moins de 300 soldats de l’armée tchadienne à Bozoum (300 km environs de Bangui), chef-lieu de la préfecture de l’Ouham-Pendé afin d’intervenir promptement sur le théâtre des opérations de Bangui afin dit-on de sécuriser les musulmans tchadiens dans le cas où la « chasse aux commerçants et musulmans tchadiens » prendrait une ampleur plus grande lors de la crise de violence qui avait ciblé les avait ciblés au quartier Km 5 à Bangui suite à la découverte des corps de deux garçons dans l’arrière d’une Toyota RAV 4 appartenant à un individu musulman d’origine tchadienne habitant au quartier KINA.

Toujours d’après nos sources, c’est le bon déroulement des entretiens qui ont eu lieu à Bangui avec la délégation tchadienne conduite par le ministre de la défense de N’djaména qui aurait permis d’éviter l’intervention militaire des soldats tchadiens mais jusqu’à quand ? Pour l’instant nous ne sommes pas en mesure d’affirmer si ce détachement tchadien a rebroussé chemin pour regagner son bercail ou campe encore à Bozoum. Certaines sources font état de l’arrivée à Bangui à bord d’un Transall de soldats tchadiens qui se seraient fondus dans la population  dans les quartiers en attendant un nouvel ordre de leur chef.

C’est un secret de polichinelle que depuis le 15 mars 2003 date du coup d’Etat de Bozizé, ce sont les soldats de la garde présidentielle tchadienne sous le commandement du colonel Daoud Soumaïne promu ensuite général et chef d’état-major des FAT avant d’être tué lors de l’offensive des rebelles de février 2008, qui avaient installé Bozizé au pouvoir. Depuis lors, c’est aussi une compagnie entière de soldats tchadiens sous les ordres d’un colonel zakawa, qui assure vingt et quatre heures sur vingt et quatre, la sécurité de Bozizé. Ils dorment et se réveillent avec lui tous les jours.

Même si on sait que la protection rapprochée de plusieurs chefs d’Etat africains est assurée en général par des soldats d’autres pays étrangers, la situation de Bozizé est assez singulière car elle s’accompagne d’un assujettissement total à son homologue tchadien qui de fait, est devenu président de deux pays voisins en quelque sorte.

Le comble était atteint ce jour de 2006 où François Bozizé avait été contraint d’annuler à la dernière minute une visite qu'il devait effectuer au Soudan alors que l'avion présidentiel soudanais venu exprès le prendre était déjà sur le tarmac de l'aéroport Bangui M'Poko. Idriss Déby lui avait fait discrètement et clairement savoir que s’il effectuait ce déplacement de Khartoum, il ne retrouverait plus son fauteuil. Cela donne une idée sur la nature des rapports entre Bozizé et son homologue et voisin du Nord.

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 21:54

par Jean-Pierre MARA

 

 

 

 

JP Mara-copie-1

 

 

La RCA se trouve-t-elle à la croisé de son histoire de descente vers la régression  c'est-à-dire dire vers moins l’infinie ? Comment peut-on développer notre pays la RCA sans Energie (ENERCA) sans eau potable (SODECA), sans Téléphone Fixe et sans Fax (SOCATEL) ?

 

Il y a un fort potentiel humain centrafricain avec beaucoup d’expériences à travers le monde, pourtant la politique de brutalité engagée par le pouvoir depuis 2003 envers certaine catégorie de citoyens centrafricains empêche l’éclosion de ce potentiel. Le refus de la médiocrité adopté par ce groupe de Centrafricain ne doit pas empêcher une utilisation rationnelle de cette force qui est susceptible de se mettre au service de la nation, répandu entre Libreville, Dakar, Marrakech, Paris, Baltimore,  New York, etc... En effet, on peut convaincre cette catégorie de Centrafricain par la tolérance et l’écoute dans le souci de bâtir la RCA par l’effort des Centrafricains de tous bords, si d’aventure la volonté de construire le pays était une préoccupation du pouvoir.  D’où la question, qui veut bâtir la RCA ?

 

L’expérience Centrafricaine et les leçons à tirer du passé nous apprennent que notre nation ne peut se bâtir par la brutalité militaire à l’encontre de ceux qui ne sont pas de l’avis du pouvoir. On ne peut pas bâtir notre pays par la division, par le rejet des idées provenant des opposants, ou encore par des pratiques rétrogrades érigées en mode de gouvernance économique et politique.

 

En affirmant être opposant politique en non un ennemi du régime,  je pense qu’il est utile de rappeler aux adeptes de l’exécutif qu’il est possible de se rende à l’évidence des dangers que représentent ces pratiques suicidaires d’exclusion tant sur le plan politique qu’économique. Aucun parti en RCA n’a la potentialité humaine de résoudre à seul tous les problèmes de notre pays. Dès lors, pourquoi continuer à penser que notre salut et notre développement viendra exclusivement de l’aide et son utilisation par une classe de personne dévouées? Je pense plutôt qu’il faille associer l’aide internationale à une ressource humaine locale critique venant de tous bords politiques si on veut exploiter cette aide pour le bien-être de notre société. Sans cette démarche, nos Présidents irons toujours mourir dans des hôpitaux étrangers, ou encore reviendrons mourir pauvre en RCA après une malheureuse expérience d’exil politique dans des pays qu’ils ont cru être un lieu de prédilection pour les dépôts de ressources frauduleuses.

 

Avec cette réalité, on se demande pourquoi vouloir exclure la vraie opposition politique pour privilégier la fabrication de toute pièce d’une opposition supposée  être docile aux ordres d’une pensée unique, situation qui finira par ne pas s’avérer bénéfique pour leurs auteurs? 

 

Revenons sur la question qui nous préoccupe : en matière de stratégie d’infrastructures, la classe dirigeante actuellement au pouvoir a misé sur les groupes électrogènes pour résoudre par exemple les problèmes de carence en électricité nécessaire pour les rares usines qui existent sur la place comme MOCAF, SOCACIG, voir pour le petit commerce et encore pour les autres secteurs d’activités économiques dont l’exercice.  Ainsi, au lieu de lancer un vrai programme de rénovation des infrastructures énergétiques, le pouvoir a préféré la politique de l’autruche pour ne pas voir les limites dans la gestion de l’ENERCA. 

 

Or il était possible, de laisser les aspirations de prédation et négocier franchement avec certaines institutions une remise en état des infrastructures techniques de BOALI sur propres financement. Or les prédateurs ont plutôt visé des pots de vins très élevés pour finalement aboutir à la non réalisations de ces projets de remise en état. Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence qu’il est impossible de tenir une usine, un  atelier ou un commerce dans un quartier ou l’électricité est disponible entre 1h et 6h du matin, sachant que le prix du carburant ne permet aucunement d’utiliser un groupe électrogène pour des activités commerciales dans la journée.

 

Les infrastructures techniques et en tête celles de la télécommunication et celles de l’électricité constituent l’épine dorsale des activités économiques de tous les pays du monde sauf celle de la RCA.  Que peut faire un homme d’affaire dans un pays ou l’électricité, le téléphone fixe ou le fax ont un fonctionnement limité. Dans un pays ou le haut débit n’existe que de nom, on ne peut pas installer la Télé médecine, l’enseignement à distance et on ne peut pas vulgariser Internet  nouvel outil d’information rapide pour toute activité économique. L’idée de la fibre optique reliant les pays à l’autoroute haut débit des communications électroniques est en marche dans presque tous les pays africains, alors qu’elle est morte en Centrafrique. Presque tous nos voisins ont accès au bouquet Télévisuel qui montre ainsi le degré de développement de leur pays. Les Centrafricains quant à eux, ne connaissent pas la Télévision sur les bouquets proposés pour donner une idée de la vie dans ces pays.

 

Comme le dirait l’autre observateur, mis à part les multiples poses de premières pierres et les effets d’annonce, il n’ y a aucun investissement publique digne de ce nomen RCA. Tous les jours, on nous fait croire que l’ENERCA, la SODECA, la SOCATEL, la Radio et la Télévision seront bientôt opérationnels. Mais la triste réalité est qu’aucune infrastructure technique digne de ce nom ne fonctionne réellement en RCA depuis 2003. Quel bilan peut-il faire notre fierté de Centrafricain en matière d’infrastructures ? Les feux rouges qui ne fonctionnent plus  dans Bangui? J’en ai vu quand j’étais petit au Lycée. L’aéroport de Bangui ? J’en ai honte chaque fois que mes collègues font des commentaires de leurs derniers voyages au pays de Boganda et Bokassa. 

 

La situation est tellement préoccupante, à tel enseigne qu’on a le droit de demander  au pouvoir quand compte t-il résoudre ces problèmes maintenant que l’opposition politique ne plus être tenue responsable du blocage politique.

 

Quelle est la situation économique de la République Centrafricaine aujourd’hui 6 mois après la mascarade électorale avec les fraudes organisées?

Avons-nous un programme de sortie de la pauvreté ? Si oui, merci d’en faire preuve. Tout comme avant les échéances mal organisés de janvier 2011, il ya comme toujours trois (3) sources de financement de la vie de l’Etat avec 30 ministères pour une population actives de 25 000 fonctionnaires :

 

1-Les redevances des mines

2-Les taxes et redevances douanières

3-L’aide latérale, bilatérale ou internationale

 

Et en attendant, nous lisons tous les jours les mêmes informations partout :

Vie chère, pas d’électricité dans Bangui, pas d’eau potable dans Bangui, pont cassé ici, pont cassé là bas,  un seul repas par jour, chômage des jeunes, bref tous les maux qui font  d’un Etat un pays pauvre. Alors, il faut se demander pourquoi un Etat qui est riche en matières premières, qui a des diamants, du bois, de l’Uranium et de surcroit est situé dans une zone de bonne pluviométrie n’arrive pas à créer de la richesse ?

 

Dans un monde ou les Télécoms constituent la source de revenues conséquentes, on nous apprend que l’existence de deux des cinq opérateurs de téléphonie mobile ainsi que celle de leur employés sont menacées à cause des charges très élevés dues essentiellement à l’alimentation en gazoil des pylônes des opérateurs de téléphonie cellulaires, l’économie Centrafricaine se trouve nulle part dans l’anale des performances économiques africaines. La sous performance des infrastructures de la téléphonie fixe, ne permet en aucun cas à l’opérateur historique de prendre valablement la relève. Donc une faillite des opérateurs de cellulaires en RCA est une catastrophe pour le monde du travail en RCA et tout cela à cause de la mauvaise gestion de l’ENERCA !

 

Au Gouvernement, à  la SOCATEL et au Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies (quelle Techno ?) de nous dire que devient le projet de la fibre optique sensé ouvrir la RCA au monde du transport de l’information et des transactions financières.  La création d’emploi pour au moins 10.000 personnes est possible en RCA rien que par l’existence de cette technologie de transport de l’information. La pose de la fibre optique peut faire  revivre le secteur le privé et les services et peut-être le point de départ de nouvelles activités bancaires, financières et autres.  OU en sommes-nous avec la fibre optique?

 

La relance de l’économie centrafricaine est possible par la création de 10.000 emplois juste par la remise en état des infrastructures de télécommunication fixe avec la fibre optique,  dans les transports, dans la construction et dans l’électricité.  Des Centrafricains pour concevoir ces projets de relance sont présents et par milliers à travers le monde.

Il me semble que des solutions pour la création d’emploi, pour la lutte contre le chômage des jeunes, pour le pouvoir d’achat de la population ou pour l’amélioration de la vie des paysans, des agriculteurs et des éleveurs sont possibles.

 

Question finale : quel est l’avenir de la République Centrafricaine au vue des pronostiques de faillite ou des réductions d’activités par les opérateurs de téléphonie mobile suite aux difficultés d’accès à l’internationale et d’alimentation en énergie ?

 

La solution est simple : relance effective de l’ENERCA, de la SOCATEL et des secteurs de services associés notamment la poste, la fibre optique, l’internet suivi d’un bon approvisionnement énergétique(ENERCA): 10.000 emplois seront ainsi immédiatement possibles d’être créés.

  

La démarche pour cette relance réside dans notre capacité à penser politiquement les stratégies. En effet notre génie à penser ces solutions qui fonctionnent ailleurs (ici je pense aux autres pays africains) est de mise.  Mais qui peut favoriser cette démarche à part la politique?

 

Pour ce qui concerne le financement de ces idées, il faut cesser la prédation, l’égocentrisme et l’exclusion. Il faut régional, global et future. C’est possible si nous en sommes politiquement capables. Et pour finir, reprendre les idées, ne sert à rien ! Les copier  non plus ! Il faut faire appel aux hommes compétents qui sont à l’origine des idées exceptionnelles. Le monde change, la politique doit aussi s’adapter au changement.

 

Paris le 6 Juin 2011,

 

 

Jean-Pierre MARA

 

Ingénieur en Télécommunication

 

 

NDLR : Jean-Pierre Mara était candidat aux dernières élections législatives à Mala et avait été violemment agressé par le candidat du KNK avec le soutien et la complicité du commandant de brigade de gendarmerie du coin qui battait ouvertement campagne pour le KNK. Il est responsable fédéral du CRPS en France et également membre de la direction du Collectif pour l'Alternance Démocratique (CAD)   

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 17:06

 

 

 

Mgr-Edouard-Mathos-ici-au-milieu.jpg

 

                            Mgr Edouard Mathos, ici au milieu

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 06 Juin 2011 11:05

Rebondissement dans la prise en otage de Mgr Edouard Mathos, évêque du diocèse de Bambari (centre) et président de la conférence épiscopale  de Centrafrique. On a appris dimanche 5 juin, par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria, que le prélat a finalement été libéré par ses ravisseurs, des hommes armés supposés appartenir à la CPJP.

Cette libération est intervenue suite à une intervention des FACA. Des soldats de l’armée centrafricaine ont donné l’assaut pour libérer Mgr Mathos. Les affrontements auraient entraîné des pertes en vies humaines mais aucun bilan n’est encore disponible à l’heure actuelle. Le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a rencontré l’évêque à Bria (nord) après la libération de ce dernier, le décrit comme « un homme fatigué et souffrant des genoux. »

Il faut rappeler que dans un premier temps, les éléments présentés comme ceux de la Convention des Patriotes pour la Justice et Paix (CPJP) avaient enlevé dans la nuit du jeudi 2 juin 2011, Mgr Edouard Mathos. Selon le curé de Bria, « le forfait serait commis au village Mouka-Ouadda (80 kilomètres nord de Bria), sur l’axe Ouadda. Mgr Mathos était de retour d’une mission pastorale à Sam-Ouadja et Ouadda-Jallé (nord-est du pays) et tombé dans une embuscade. Son chauffeur, véhicule, téléphone satellitaire et d’autres biens avaient été emportés par ces rebelles ».

« Après l’avoir retenu un moment, les rebelles ont laissé partir le prélat. Il a bénéficié de l’hospitalité des habitants du village en question. Ces derniers l’ont récupéré sain et sauf », a encore indiqué le curé. Les rebelles sont revenus plus tard s’emparer de nouveau du prélat en lui reprochant d’avoir fait usage de son téléphone satellitaire pour alerter des gens à Bangui. C’est suite à ce nouveau rapt que les FACA sont intervenues pour le libérer et le conduire à Bria.

 

 

NDLR : Tout porte à croire que les hommes armés qui ont arrêté, détroussé Mgr Edouard Mathos et sa suite puis emporté leurs véhicules en brousse, n’ont rien à voir avec les éléments de la CPJP. En effet, selon nos informations d’une source proche de ce dossier, ces individus ne parlaient aucune langue centrafricaine et selon toute vraisemblance, seraient les résidus de mercenaires soudanais « djandjanwids » ou des rebelles tchadiens qui avaient donné un coup de main à la fraction d’Abdoulaye Issène de l’une des fractions de la CPJP qui avait fourni le prétexte à N’djaména d’envoyer l’armée tchadienne à Birao et ses environs pour les mater en novembre dernier.

Ces bandits armés écument toujours la zone, particulièrement à la recherche de véhicules 4 x 4 susceptibles d’être revendus à bon prix au Soudan. Très récemment, plusieurs véhicules pick-up tout-terrain de la Croix Rouge Internationale (CICR) à Birao et de deux ONGs humanitaires, le  Conseil Danois pour les réfugiés et   avaient été arrachés à leurs propriétaires le 23 mai dernier à Ndélé. Les agresseurs ont emporté ces véhicules et fui vers la frontière soudanaise. Il s’agit manifestement d’un gang spécialisé dans le vol de véhicules tout terrain qui n’a rien à voir avec les éléments de la rébellion armée de la CPJP.

 

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