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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 23:01

 

 

 

 

Faustin-Bambou.jpg

 

 

DECLARATION 04/PPI/II

Condamnant l’arrestation et la détention arbitraires de M. FAUSTIN BAMBOU,      Directeur de Publication du Journal « LES COLLINES DU BAS OUBANGUI »

_________________________

L’arrestation et la détention arbitraires de M. Faustin BAMBOU, Directeur de Publication du Journal «Les Collines du Bas-Oubangui » sont ressenties sur le plan national et international avec une profonde indignation.

La République Centrafricaine a déjà une image suffisamment épouvantable sur le plan international et ses dirigeants ne posent malheureusement que des actes qui discréditent davantage le pays.

La poursuite d’un journaliste dans un monde où la démocratie et la liberté de l’information s’implantent de plus en plus est regardée à la loupe. Dans le cas de M. BAMBOU, elle constitue un abus de pouvoir inadmissible dès l’instant où les activités de la presse sont de surcroît protégées par une loi de dépénalisation votée et promulguée en 2005.

Faire arrêter et  détenir en prison un journaliste à la fois en violation de ce texte, mais surtout du principe du droit de réponse, ressemblent fortement à faire mettre sous le verrou un député pour une opinion émise dans le cadre de ses activités parlementaires.

La dépénalisation n’est certes pas une immunité, mais elle a néanmoins pour but de protéger le journaliste dans un Etat démocratique où le parlementaire doit critiquer librement la gestion de l’Exécutif, où le juge doit appliquer librement, en son âme et conscience, avec équité la loi, où les partis politiques de l’opposition ont accès aux médias d’Etat et se prononcent librement sur la conduite des affaires du pays, où la presse donne librement un aperçu régulier sur la vie quotidienne de la nation.

Dans notre pays prétendument démocratique où l’Assemblée Nationale n’existe que de nom, ne jouant nullement son rôle de représentation nationale,  silencieuse sur tout, cautionnant toutes les graves dérives du pouvoir,  où le pouvoir judiciaire s’est dilué dans le pouvoir exécutif, perdant totalement la confiance du peuple au nom duquel la justice devrait être rendue, il ne restait jusqu’ici que la presse privée indépendante qui apporte de la lueur sur le pays.

En arrêtant arbitrairement un journaliste, le pouvoir s’attaque désormais à la presse privée indépendante pour anéantir le dernier et véritable élément de la démocratie dans le pays afin de terminer son œuvre d’assujettissement de l’ensemble des institutions, tout ceci à la recherche d’un totalitarisme aveugle après un demi-siècle d’indépendance et de recul national.

Le pouvoir doit néanmoins prendre conscience que chaque fois qu’un journaliste sera arrêté arbitrairement comme c’est le cas actuellement, un tel acte sera porté à la connaissance du monde entier et dénoncé sans relâche non seulement à  cause de son refus de respecter la loi portant dépénalisation des délits de presse, mais surtout à cause de sa volonté affichée de mettre en péril la république en rassemblant l’ensemble des pouvoirs de l’Etat entre les mains d’un seul individu ou groupe d’individus.

La politique ne comporte pas que des honneurs et le bonheur. Elle nécessite des dirigeants, c'est-à-dire de ceux qui détiennent des prérogatives de puissance publique, de la sagesse, de la tolérance, de l’honnêteté, de la justice, de la transparence, ce qui impose naturellement l’obligation pour tout homme public de rendre compte de sa gestion, du respect de la loi, faite pour l’ensemble des citoyens sans exception, depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la rue.

Cela parait certes difficile pour des réflexes passéistes de totalitarisme, mais il s’agit là des vertus nécessaires pour conduire véritablement notre nation pour son bien.

 Je condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation et la détention illégales de M. BAMBOU, tout en exigeant sa libération immédiate et inconditionnelle.

 

                                       Fait à Paris le 10 juin 2011

 

Olivier Gabirault

                                     Emmanuel Olivier GABIRAULT

                              Personnalité Politique Indépendante

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 21:00

 

 

 

 

Doriano-Boris-Pougaza.JPG

 

 

Si la possibilité théorique de reconstruire des images dites « 2D » ou « 3D » de structures anatomiques, en mesurant l’absorption des rayons X par les tissus avant de numériser, par traitement informatique, les données ainsi collectées, a été décrite dès les années 1910, ce n’est pourtant qu’en 1972 que le premier scanner à rayons X a vu le jour. Entre temps, il a fallu en effet qu’émerge l’informatique qui allait permettre le développement des ordinateurs nécessaires au fantastique essor de cette technique d’imagerie, connue également sous le nom de tomodensitométrie. Les recherches que développe actuellement Doriano- Boris Pougaza dans le cadre de sa thèse s’inscrivent dans le prolongement de ces travaux mathématiques sans lesquels les différentes techniques d’imagerie, utilisées en médecine mais aussi dans beaucoup d’autres domaines, n’existeraient pas aujourd’hui.

Qui sait si les équations de ce jeune mathématicien centrafricain ne déboucheront pas à terme sur une nouvelle technologie d’imagerie encore plus performante ?

 

Il suffit de jeter un oeil sur l’histoire des sciences pour observer qu’il s’écoule souvent beaucoup de temps entre la théorie et l’application, même si cette période a de plus en plus tendance à se raccourcir , note D.-B. Pougaza qui rappelle que le principe de la tomodensitométrie repose sur le théorème de Radon qui doit son nom au mathématicien autrichien du même nom (1887-1956).

Propose en 1917, ce théorème établit en effet la possibilité de reconstituer une fonction réelle à deux variables, assimilable à une image, à l’aide de la totalité de ses projections selon des droites concourantes . Pourtant, il faudra attendre encore 55 ans avant qu’un ingénieur britannique, Sir Godfrey Newbold Hounsfield (1919-2004), développe le premier scanner médical, alors baptise scanographe , pour le compte de l’entreprise britannique EMI (Electronical Musical Instrumental) pour laquelle il travaille. Le plus curieux est que lorsqu’il conçoit cet instrument, cet ingénieur ignore totalement qu’un physicien sud-africain, Allan MacLeod Cormack (1924-1998), devenu citoyen américain en 1966, a déjà développe les fondements théoriques de la tomodensitométrie.

Quelques années plus tard, en 1979, ces deux hommes recevront le prix Nobel de Médecine pour le développement de la tomographie axiale calculée .

Retour au pays après un post-doc

Depuis, les techniques d’imagerie se sont multipliées et n’ont cessé d’évoluer avec les progrès rapides de l’informatique.

Cependant, beaucoup de problèmes restent à résoudre pour permettre notamment une meilleure détection. D’où la nécessité d’imaginer d’autres méthodes grâce auxquelles nous pourrons franchir de nouvelles étapes , résume ce doctorant qui termine aujourd’hui sa dernière année de thèse au sein du Laboratoire des Signaux et Systèmes (CNRS/Supélec/Université Paris-Sud11) ou il s’intéresse plus particulièrement a la tomographie, une technologie d’imagerie utilisée dans le médical, mais aussi en géophysique ou dans le domaine des matériaux.

Un secteur assurément passionnant et très prometteur pour un jeune mathématicien qui a commencé son cursus universitaire dans l’unique université de son pays, l’Université de Bangui. Pays de 4,5 millions d’habitants, la République Centrafricaine ne compte en effet qu’une seule université. Pas facile dans ces conditions de se lancer dans des études supérieures, qui plus est scientifiques, y compris parmi les jeunes qui sont motivés.

Beaucoup tiennent à faire des études, mais peu en ont l’opportunité. Quant à ceux qui comme moi parviennent à décrocher une maîtrise de mathématiques, les débouchés sont inexistants , explique-t-il. Et pour ceux qui souhaiteraient faire un Master a l’étranger, voire une thèse, cela relève du défi, les obstacles à franchir étant nombreux. Pour un étudiant qui suit tout son cursus à l’Université de Bangui, il est très difficile par exemple de savoir quelles sont les possibilités qu’offrent les coopérations avec d’autres pays comme la France , précise-t-il.

C’est par l’intermédiaire de l’un de ses professeurs de l’Université de Bangui que D.-B. Pougaza a découvert l’existence de l’African Institute for Mathematical Sciences (AIMS) en Afrique du Sud, situe près du Cap. Fonde en 2003, a l’initiative du cosmologiste sud-africain Neil Turok, cet institut d’enseignement supérieur indépendant, parraine par plusieurs universités étrangères, dont celle de Paris-Sud 11, est finance par le gouvernement sud-africain et des entreprises privées. Ici, des étudiants sélectionnés sur tout le continent africain et pris en charge a 100 % reçoivent une formation scientifique prédoctorale de haut niveau. Comme j’étais parmi les meilleurs étudiants de l’Université de Bangui, j’ai posé ma candidature et c’est ainsi que j’ai été le premier Centrafricain à intégrer AIMS , se rappelle-t-il avec émotion.

Car pour lui, il s’agissait d’un changement total. C’était en effet la première fois qu’il quittait son pays, qu’il prenait l’avion, qui plus est qu’il allait parler l’anglais au quotidien, alors qu’en Centrafrique on privilégie le Sango, la langue locale, et le Français. La, pendant un an, en compagnie de la crème des étudiants africains, il allait pouvoir travailler dans des conditions exceptionnelles.

A AIMS, nous étions logés avec les professeurs, nous prenions nos repas ensemble, nous échangions au quotidien, tout cela dans une atmosphère propice à la recherche. Le plus extraordinaire est sans doute la disponibilité de ces professeurs. Ce sont des conditions idéales pour travailler , observe-t-il. Il décroche ainsi son Master décerne par l’University of the Western Cape.

Entre temps, D.-B. Pougaza, par l’intermédiaire d’une représentante de l’Université Paris-Sud 11, en visite a AIMS, a appris qu’il existe des opportunités de faire une thèse en France. Envoi de CV, prise de contact, et c’est ainsi qu’il finit par être accepte au Laboratoire des Signaux et Systèmes. C’est en juillet prochain qu’il doit achever la rédaction de sa thèse, aboutissement de trois années de travail intense. Il lui restera ensuite a la soutenir publiquement avant de se lancer dans des études postdoctorales.

Certes il souhaite rentrer dans son pays pour essayer d’y initier des projets, mais il estime qu’il doit encore parfaire ses connaissances. Une situation a laquelle sont confrontés beaucoup d’étudiants africains qui, apres avoir pu bénéficier d’un environnement scientifique de qualité, tant sur le plan humain que matériel, même si leurs conditions de vie ne sont pas toujours au même niveau, doivent retourner dans des pays ou les moyens nécessaires a la pratique de la recherche font souvent défaut. C’est un peu difficile alors de retourner brutalement dans son pays , lâche le thésard centrafricain.

Pour autant, pas question de ne pas rentrer et de s’installer a l’étranger. Si tout le monde quitte le pays et ne revient pas ensuite ce sera difficile de le faire décoller , ajoute-t-il. A cet instant il se souvient de quelques- uns de ses professeurs de l’Université de Bangui qui, eux-mêmes, avaient poursuivi des études en France avant de revenir au pays, pour nous motiver .

Investir prioritairement dans l’enseignement

Ce jeune mathématicien espère ainsi pouvoir dispenser des cours a l’Université de Bangui, afin de former de futurs enseignants et chercheurs, tout en poursuivant ses travaux en parallèle, même si la recherche en Centrafrique est helas quasiment inexistante faute de moyens. Il est indispensable que nous puissions disposer d’accès efficaces et performants à Internet afin de ne pas être déconnectés de la communauté scientifique internationale dernière année de these au sein du Laboratoire des Signaux et Systèmes (CNRS/Supélec/Université Paris-Sud

11) ou il s’intéresse plus particulièrement a la tomographie, une technologie d’imagerie utilisée dans le médical, mais aussi en géophysique ou dans le domaine des matériaux.

Un secteur assurément passionnant et très prometteur pour un jeune mathématicien qui a commencé son cursus universitaire dans l’unique université de son pays, l’Université de Bangui. Pays de 4,5 millions d’habitants, la République Centrafricaine ne compte en effet qu’une seule université. Pas facile dans ces conditions de se lancer dans des études supérieures, qui plus est scientifiques, y compris parmi les jeunes qui sont motivés.

Beaucoup tiennent à faire des études, mais peu en ont l’opportunité. Quant à ceux qui comme moi parviennent à décrocher une maîtrise de mathématiques, les débouchés sont inexistants , explique-t-il. Et pour ceux qui souhaiteraient faire un Master a l’étranger, voire une thèse, cela relève du défi, les obstacles a franchir étant nombreux. Pour un étudiant qui suit tout son cursus à l’Université de Bangui, il est très difficile par exemple de savoir quelles sont les possibilités qu’offrent les coopérations avec d’autres pays comme la France , précise-t-il.

Faire de la recherche implique aussi pour les chercheurs centrafricains de pouvoir participer a des conférences internationales mais aussi d’en organiser et d’y faire venir des collègues étrangers. Il est également indispensable de pouvoir publier dans des revues internationales a comité de lecture et d’initier des coopérations avec des équipes étrangères. Autant d’activités qui nécessitent de travailler dans la tranquillité et de ne pas avoir de soucis. Or mon pays est confronté à beaucoup de problèmes relativement préoccupants ce qui empêche les chercheurs de concentrer toute leur énergie sur leurs travaux , indique-t-il.

Cela dit, D.-B. Pougaza reste optimiste. Si vous observez l’histoire des grands pays occidentaux, vous verrez que tous ont connu des débuts difficiles avant de pouvoir disposer d’une recherche de qualité. AIMS Afrique du Sud est un exemple dont nous devons nous inspirer si nous voulons être capables de mettre en place un solide outil de recherche au cours des dix ou vingt prochaines années . Dans les Misérables , Victor Hugo a écrit : l’homme a un tyran, l’ignorance (…) Ouvrez une école et vous fermerez une prison . Dans le prolongement de cette recommandation si vraie, l’étudiant centrafricain et l’un de ses collègues congolais, qui réalise sa thèse à Londres, prenant la parole le 15 avril dernier, lors d’une conférence de l’Unesco à Paris sur le thème de la science en Afrique, n’ont pas hésité à déclarer : Si nous pouvions avoir beaucoup de professeurs ce serait mieux que de recevoir des militaires en Afrique. Dans certains pays africains, vous allez trouver beaucoup de soldats. En revanche, il n’existe quasiment pas de professeurs, d’ingénieurs ou de chercheurs .

Aussi est-il urgent de changer les mentalités en investissant prioritairement dans l’enseignement et en favorisant le partage des connaissances entre les pays occidentaux et les pays en développement. AIMS Afrique du Sud a montré la voie en réussissant à faire venir en Afrique des professeurs du monde entier, des professeurs qui m’ont permis de grandir dans la recherche , constate D.-B. Pougaza. N’était-ce pas l’objectif de Neil Turok qui, lorsqu’il créa AIMS, avait affirmé : Nous découvrirons une multitude de jeunes Africains dotés d’un véritable génie créatif qui, après leur passage à AIMS, deviendront d’excellents professeurs et chercheurs, capables de produire des avancées révolutionnaires non seulement de la science, mais aussi dans les domaines de l’économie ou de la politique . La pompe est amorcée. Reste à présent a généraliser cette démarche originale a l’ensemble des pays d’Afrique afin que ce continent puisse a terme montrer son vrai visage, prometteur, au travers des compétences et de la motivation de sa jeunesse.

 

Jean-François Desessard,  La Lettre de la Coordination pour l’Afrique de Demain (CADE) n° 141 - Mai 2011

journaliste scientifique

Contact : Doriano-Boris Pougaza

Courriel : pougaza@gmail.com

 

Commentaires du Pr Gaston Mandata Nguérékata

 

Doriano Boris Pougaza, un jeune mathematicien centrafricain. Je lui donne un avenir brillant. Si on pouvait avir plus de profs que de militaires en RCA comme il le dit si bien, on aurait plus de scientifiques, d'ingenieurs, pour construire le pays. car je sais que les centrafricains sont doues pour les Sciences et les Maths.


Cela remonte aux aines tels que Mete Yapende, Jean-Pierre Lebouder, Nali Nestor, mon Prof de Maths en Terminale C, Theophile Kouassi, le premier Centrafricain a enseigner les maths en TC au Lycee Boganda, Jean Eudes Teya premier Docteur d'Etat en Chimie, mon promotionaire de TC, Sylvain Dindy Ph.D. en genie Nucleaire travaillant a San Francisco, Celestin Kokonendji, le Premier mathematicien centrafricain Professeur des Universites en France, le biologiste Frederick Ganapamo  chercheur a Tulane University aux USA, etc...(la liste est loin d'etre exhuastive)... et ce jeune Doriano qui me semble porter le flambeau pour l'avenir de la Science en RCA. Je voudrais par ce message lui souhaiter bonne chance, perseverance et succes.


Il faudra qu'un jour, quelqu'un ecrive un article/livre sur les mathematiciens et scientifiques Centrafricains.
Pour l'histoire.

 

Prof. Gaston M. N'Guerekata
Chief Editor
Journal of Nonlinear Evolution Equations and Applications
http://www.jneea.com

 

 

 

NDLR : Bravo à ce digne fils du pays ! Que les mathématéciens centrafricains cherchent à nous résoudre l'épineuse équation qui se pose à notre pays depuis le 15 mars 2003 et qui fait qu'un nullard, dictateur sanguinaire qui se prend pour un général d'armée est venu s'emparer du pouvoir suprême, gère très mal les affaires du pays, ne fait que s'accaparer et s'enrichir des ressources du pays avec sa famille, vole les élections pour conserver le pouvoir, réinstaure le parti unique, veut modifier la constitution pour demeurer président à vie et prépare son fils pour lui succéder. Ils auront ainsi rendu un grand service à la patrie !    

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 20:34

 

 

 

RCA

 

 

BANGUI 12.06.11 | 20h48 (AFP) - Le gouvernement centrafricain et la rébellion centrafricaine de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ont signé dimanche à Bangui un accord officiel de cessez-le-feu au ministère du Désarmement, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Le gouvernement centrafricain et la CPJP ont convenu de signer un accord de cessez-le-feu en huit points", selon le texte signé par le ministre délégué au Désarmement, le général Xavier-Sylvestre Yangongo, et le conseiller politique de la CPJP, Mahamat Zakaria au nom de son leader, Abdoulaye Hissène.

Bangui avait annoncé cette semaine qu'un accord était imminent avec la rébellion dont des représentants avaient confié à l'AFP que "les canaux de négociations étaient ouverts".

La CPJP, dirigée par l'ancien ministre et opposant Charles Massi donné pour mort par sa famille et très active dans le nord-est et le sud du pays, avait annoncé au mois d'avril un cessez-le-feu unilatéral pour négocier avec le gouvernement et "mettre fin à la souffrance de la population civile".

La CPJP a accompli son attaque la plus médiatique en novembre 2010 en prenant Birao la principale ville du nord faisant six morts et une dizaine de prisonniers dans les rangs de l'armée centrafricaine selon Bangui.

Bangui avait été contraint de faire appel à l'armée tchadienne pour reprendre la ville le 1er décembre, à l'issue de violents affrontements ayant fait 65 morts côté rebelles, selon le pouvoir.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

 

BANGUI - 12 juin 2011 20h57 (AFP) Le gouvernement centrafricain et la rébellion centrafricaine de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ont signé dimanche à Bangui un accord officiel de cessez-le-feu au ministère du Désarmement, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le gouvernement centrafricain et la CPJP ont convenu de signer un accord de cessez-le-feu en huit points, selon le texte signé par le ministre délégué au Désarmement, le général Xavier-Sylvestre Yangongo, et le conseiller politique de la CPJP, Mahamat Zakaria au nom de son leader, Abdoulaye Hissène.

Dans le point 2, il est prévu l'arrêt immédiat de toute hostilité, l'abstention de tout acte militaire et autre forme de violence alors que le point 3, prévoit le cantonnement des forces de la CPJP (...) en attendant le processus de mise en oeuvre du programme de Désarmement, démobilisation et Réinsertion (DDR).

Dans le point 5, La CPJP s'engage à ratifier l'accord de paix globale de juin 2008 (de Libreville), accord signé par de nombreuses rébellions qui ont intégré le processus de paix puis le Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008, ayant abouti notamment à la participation des ex-rébellions à l'organisation des élections législatives et présidentielles de 2011.

Bangui avait annoncé cette semaine qu'un accord était imminent avec la rébellion dont des représentants avaient confié à l'AFP que les canaux de négociations étaient ouverts.

La CPJP, dirigée par l'ancien ministre et opposant Charles Massi donné pour mort par sa famille et très active dans le nord-est et le sud du pays, avait annoncé au mois d'avril un cessez-le-feu unilatéral pour négocier avec le gouvernement et mettre fin à la souffrance de la population civile.

La CPJP a accompli son attaque la plus médiatique en novembre 2010 en prenant Birao la principale ville du nord faisant six morts et une dizaine de prisonniers dans les rangs de l'armée centrafricaine selon Bangui.

Bangui avait été contraint de faire appel à l'armée tchadienne pour reprendre la ville le 1er décembre, à l'issue de violents affrontements ayant fait 65 morts côté rebelles, selon le pouvoir.

La signature a eu lieu en présence notamment du Médiateur de la République centrafricaine Paulin Pomodimo, de l'ambassadeur de France Jean-Pierre Vidon et des ambassadeurs de l'Union Africaine, du Soudan, du Tchad ainsi qu'un représentant du bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) et d'Albert Akendengué le représentant spécial de de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX), force multinationale d'Afrique centrale.


(©)

NDLR : La vraie question est maintenant d savoir combien de temps durera ce cessez-le-feu et si on entendra plus parler d'attaque, de contre-attaqued'enlèvement ou d'embuscades dans la région où écument ce rebelles, à savoir les préfectures de la Vakaga, la Haute-Kotto, la Ouaka, le Bamingui-Bangoran. Combien d'accord ont été déjà signés entre le pouvoir de Bozizé et des mouvements de rébellion par le passé et vite devenus caduques parce que non mis en oeuvre ? L'approche des autorités de Bangui qui a consisté à alle discuter préalablement avec le Sultan de Ndélé puis de signer un accord de cessz-le-feu ne paraît pas d'emblée crédible. Siles rebelles n'étaient que des sujets du Sultan de Ndélé et si ce dernier était si puissant, pourquoi n'avait-il pas résolu le problème de la rébellion de la CPJP depuis longtemps ?  

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 00:48

 

 

 

 

foret-du-bassin-du-Congo.jpg

 

 

source : wwww.latitudefrance.org

Dans le cadre de l’Année internationale des Forêts, le service de Coopération et d’Action culturelle de l’ambassade de France de Bangui (RCA) et l’Alliance française de Bangui organisent une série d’activités pédagogiques et scientifiques autour de la forêt. L’ensemble des manifestations proposées est « entrée libre ».

 

Exposition "Les forêts tropicales humides : avenir de la planète".

Programme des activités  Du jeudi 23 au jeudi 30 juin 2011

 L’exposition « Forêts tropicales humides - Avenir de la planète » réalisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en partenariat avec le Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le Développement (CIRAD) et avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères et européennes et de l’Institut français sera présentée dans les jardins de l’Alliance française de Bangui à partir du 23 juin 2011.

 Les affiches de la « Fondation Good planet » présidée par Yann- Arthus Bertrand « La forêt – une communauté vivante » seront exposées durant la même période à l’Alliance française de Bangui.

 Tous les arbres et arbustes présents dans les jardins de l’Alliance française de Bangui seront recensés selon leur détermination botanique et leur classification. Les arbres auront chacun une petite plaque sur laquelle sera inscrit le nom et la famille de l’arbre. La détermination botanique se fera le 4 et le 9 juin et la peinture des plaques le 10 juin 2011. Ceci permettra au public de prendre connaissance de l’identité des nombreux arbres du Parc de l’Alliance française de Bangui.

 Un Concours jeunesse : « Protégeons notre forêt ! » sera organisé à l’intention du jeune public. Les plus belles réalisations seront accrochées dans les arbres de l’Alliance française de Bangui à l’occasion de la Semaine de la Forêt.

 Chaque jour à 15h00, le documentaire Bassin du Congo réalisé par Laurent Chalet et produit par l’Agence française de développement (AFD) sera projeté dans le hall d’exposition de l’Alliance française de Bangui.

 Les expositions « Forêts tropicales humides - Avenir de la planète et La forêt – une communauté vivante » seront inaugurées par l’ambassadeur de France le jeudi 23 juin à 16h00 en présence de tous les acteurs œuvrant pour le développement de la forêt en République centrafricaine.

 Un Parcours pédagogique se mettra en place le vendredi 24 juin de 15h00 à 17h30 pour les lecteurs de la médiathèque jeunesse. Les étapes sont constituées à la médiathèque jeunesse d’une projection de l’émission « La forêt c’est pas sorcier » produite par l’AFD, d’une visite commentée de l’exposition par le docteur Adeline Fayolle puis d’un atelier de fabrication d’un herbier.

 Les scolaires des établissements publics et privés de la ville de Bangui pourront sur réservation auprès de l’animation culturelle suivre le parcours pédagogique.

 La clôture de la Semaine de la Forêt se fera le jeudi 30 juin avec la projection à l’Université du film documentaire Bassin du Congo suivie d’un échange modéré par la directrice du Département des Sciences de la Terre de l’université de Bangui, Madame Olga Yongo et le docteur Adeline Fayolle.

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 00:41

 

 

 

enfants-commercants.JPG

 

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 11 Juin 2011 13:37

Le travail des mineurs en République centrafricaine prend une ampleur inquiétante tant dans la capitale, Bangui, que dans presque la quasi-totalité des villes de provinces. Une situation qui dure. A l’occasion de la célébration ce samedi 11 juin 2011, de la journée internationale de lutte contre le travail des enfants, Radio Ndeke Luka tire sur la sonnette d’alarme.

Dans les coins de rue, sur les marchés et partout ailleurs, ils sont là, filles ou garçons, avec une moyenne d’âge se situant entre 10 et 14 ans, plats sur la tête, chez des particuliers, pour « chercher à survivre ». Le constat est que la vie de ces enfants mineurs est une galère quotidienne.

Ils occupent ainsi une place importance au sein du groupe des marchands ambulants. Quand ils partent le matin, ils ne rentreront que le soir, lorsqu’ils ont tout vendu ou alors si les tâches confiées sont exécutées.

A Bossangoa (Nord du pays), le correspondant de la Radio a pu constater que bon nombre de ces enfants-employés, travaillent au sein d’une société de coton. Certains vivent dans la rue.  Ils sont orphelins ou en raison de la pauvreté et de la précarité des familles, doivent se débrouiller en affrontant les rigueurs de la vie de débrouille.

L’un d’entre eux a accepté de se confier : « Je préfère abandonner les études et travailler pour avoir de quoi manger, parce que mes parents sont morts lorsque j’étais encore en bas-âge. Je dois percevoir 3.000 à 3.500 FCFA (environ 3,04 à 3,81Euros) par mois, mais payés rarement ».

Selon la loi relative au droit du travail en Centrafrique, un jeune doit commencer à travailler à l’âge de 18 ans pour les garçons et 16 ans pour les filles. Sur ce sujet, l’article 268 de la loi N°09/004 du 29 janvier 2009 stipule toutefois que « l’inspecteur de travail doit attester que le travail confié à l’enfant est reconnu au-dessous de ses forces. L’employeur est tenu de l’affecter à un enfant convenable »

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 00:34

 

 

route-en-lat-rite.jpg

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 11 Juin 2011 13:45

La mission mixte mise en place pour démanteler les barrières illégales sur les corridors Bangui-Douala a rendu public son premier rapport le 10 juin 2011. C’était en présence du ministre d’Etat en Charge des transports, des responsables du syndicat des transporteurs et les autres autorités concernées au Bureau d’Affrètement Routier de Centrafrique (BARC)  à Bangui.

La mission fait suite aux revendications des conducteurs et à l’arrêt spontané de trafic à la barrière de PK 26 par ces derniers  au début du mois de mai dernier. La mission composée de plusieurs départements ministériels ainsi que des membres de l’Union Syndicales des Conducteurs de Centrafrique a enquêté sur les corridors Bangui - Garoua Boulaï au Cameroun, et Bangui–Kendzou passant par le 4e parallèle et jusqu’à Mongoumba à la frontière du Congo.

Selon le rapport de cette mission, les faits sont avérés. Certains agents véreux verbalisent les conducteurs contrairement aux textes établis. Plusieurs barrières ont été démantelées. Celles des forces de défense et de sécurité ; celles des Mairies, du ministère de commerce en passant par les Eaux et Forêts sans oublier les fonds routiers et l’Agence de régulation des Produits Pétroliers.

Par ailleurs, le rapport a révélé également la mauvaise attitude des conducteurs à l’égard des agents sur le terrain.

Selon le ministre d’Etat aux Transport, Anicet Parfait Mbaye, « le rapport de cette mission contient beaucoup d’éléments riches qui nous ont permis de tenir cette réunion, et nous pensons que nous avançons ».

Du côté des conducteurs, c’est une « satisfaction totale » selon les termes de Bachir NGAÏSSIO, président de l’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique.

Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de cette réunion. C’est par l’exemple la continuité de la mission, le regroupement des agents de tous les départements et services à la frontière, la révision des textes relatifs à la tracasserie routière.

Pour le ministère de la Défense, des mesures correctives sont déjà prises pour sanctionner les militaires et gendarmes qui sortiront en dehors de leurs missions sur ces corridors. Une autre rencontre de ce genre est prévue pour la fin de mois de juin ou le début du mois de juillet prochain à Bangui.

 

NDLR : C'est vraiment trop beau ! Il n’y a pas que sur l’axe Bangui-Douala seul que se trouvent ces barrières illégales de racket. Il y en a sur tous les axes routiers en Centrafrique. On aimerait les noms des éléments des forces et de sécurité qui installent de manière sauvage ces barrières et la nature des sanctions qu’on prétend avoir pris à leur encontre. Combien de temps durera cette situation après le démantèlement desdites barrières ?

 

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 03:33

 

 

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Les Centrafricains ont appris sans doute avec écoeurement que le lundi 6 juin dernier, soit le même jour et pendant que le médecin-chef de l’Hôpital d’Obo et son chauffeur se faisaient lâchement canarder comme du gibier dans leur véhicule en train de faire leur travail par les assassins de la LRA, leur président François Bozizé se trouvait tranquillement non loin de là dans la ville de Bangassou en train de procéder à l’inauguration d’une station d’essence.

Dans un pays comme la RCA, un médecin tué représente non seulement plusieurs vies humaines qui ne pourront plus être sauvées mais c’est surtout une perte énorme au regard des sacrifices consentis pour former un médecin. Cela souligne d’autant plus le côté dérisoire voire indécent de la présence de Bozizé à une cérémonie d’inauguration d’essence alors que les Centrafricains qui attendent leur président, qui se dit général d’armée, dans les endroits ou zone où sévissent des rébellions sanguinaires comme la LRA, ne l’y voient guère.  

On peut beau expliquer l’importance et l’utilité d’une station d’essence pour la ville de Bangassou mais on justifiera difficilement qu’un chef d’Etat puisse se déplacer sur près de huit cent kilomètres, juste pour inaugurer une station d’essence. En réalité, des liens que seule la psychanalyse pourrait expliquer, existent entre Bozizé et les hydrocarbures ou plus prosaïquement, le pétrole.  Sans une connaissance de certains éléments d’appréciation dans le parcours personnel de Bozizé, on ne peut qu’être sidéré par le comportement de ce monsieur. En effet, le pétrole est son véritable péché mignon.

C’est un secret de polichinelle que c’est notamment avec l’argent que lui a rapporté la vente à la station du quartier BEA REX (PK 4 sur l’Avenue Boganda) du carburant de l’armée qu’il détournait lorsqu’il était chef d’état-major des Faca et du stock de PETROCA que lui et son complice Sani Yalo siphonnaient sur le dos de l’Etat à travers ses sociétés bidons SICOTRANS et ZONGO-OIL, que Bozizé s’est constitué le magot qui lui servi et permis de recruter des mercenaires tchadiens et de tenter à plusieurs reprises des coups d’Etat pour renverser le président Patassé et s’emparer du pouvoir.

Son goût immodéré pour la vente du pétrole date de cette époque où il a su et pu tirer un grand profit financier. Le coût du carburant, il l’a aussi mesuré pendant sa période de traversée du désert où il faisait le taxi-brousse. Même devenu chef d’Etat, Bozizé n’a nullement renoncé à vendre du pétrole bien au contraire. Il a mis en coupe réglée le pays et le parc des stations d’essence à travers l’ensemble du territoire national et réussi à mettre en place un astucieux système de prédation qui lui permet de percevoir également à son profit personnel une bonne partie de la taxe sur les produits pétroliers qui devrait aller dans les caisses du trésor national.  

Plusieurs stations d’essence de la capitale (station BEA REX, station carrefour du 4ème arrondissement, station du Lycée des Martyrs,  station Hôtel Oubangui ex SOFITEL, station du Marché central, etc…) et aussi dans certaines villes de provinces (station Damara, station de Bossangoa, Bossembélé, Yaloké, etc…on ne pourrait les citer toutes) lui appartiennent ainsi qu’à son fils Francis, ses sœurs, ses neveux et autres parents et amis. Tant et si bien qu’il ne pouvait à un moment donné qu’entrer dans un sérieux conflit d’intérêt avec TOTAL CENTRAFRIQUE dans la commercialisation des produits pétroliers dans le pays. On a aussi encore en mémoire le long bras de fer engagé par Bozizé avec TOTAL via son argentier Sylvain Ndoutingaï  et SOCAPS et la Cour constitutionnelle que TOTAL a dû saisir avec ce contentieux.  

A ce jour, la RCA qui n’est pas encore un pays producteur de pétrole est dirigée par un président qui est déjà un grand vendeur de pétrole et possède aussi plusieurs stations d’essence. On s’explique aussi pourquoi il est si pressé, se pourlèche les babines et espère que le pétrole centrafricain de Birao à la production duquel s’affairent actuellement les Chinois depuis quelques mois déjà, jaillira vite pour qu’il puisse profiter des royalties avant de quitter éventuellement le fauteuil du pouvoir.

Rédaction C.A.P

 

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 00:57

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 10 Juin 2011 14:49

Ce 9 juin 2011 marque l’anniversaire de l’incendie du super marché Rayan appartenant à l’expatrié libanais Akhras Ali. Une dizaine de personnes avaient été arrêtées et déférées en prison. Ils sont accusés d’avoir provoqué le sinistre suite à un contentieux avec le maître des lieux. Les pertes étaient évaluées à plusieurs milliards de Francs CFA

Depuis leur arrestation les personnes arrêtées ont été déférées à la prison militaire de Bossembélé, à 150 km au nord-ouest de la capitale sans jugement, d’où ils croupissent encore.

Le lendemain de l’incendie du super marché, le président centrafricain François Bozizé s’était personnellement impliqué pour faire arrêter les présumés coupables. Un an plus tard, ces prévenus restent sans procès.

Trois d’entre eux dont la femme du bâtonnier Symphorien Balémby ont été récemment ramenés à Bangui pour des raisons sanitaires. Des démarches ont été entreprises auprès du médiateur de la République pour obtenir leur libération, sans grands succès pour le moment.

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 20:46

 

 

 

 

fuite de musulmans tchadiens

 

 

 

Vendredi, 10 Juin 2011 14:29  - Suite à un arrêté du ministre de l'Administration du Territoire Josué Binoua, un comité de concertation inter-communautaire a été mis en place vendredi à Bangui, où des violences contre des musulmans ont fait onze morts au début du mois de juin. Ce comité doit «servir d'interface entre les communautés et les différentes institutions de l'Etat». Il aura en outre pour mission de «sensibiliser les communautés aux valeurs civiques de paix, de tolérance, de l'amour du prochain, et de laïcité de l'Etat».

Les membres de ce comité auront à «sensibiliser au respect des règles et lois de la République Centrafricaine ». Le comité est composé de représentants des différents ministères, de cinq représentants de la communauté tchadienne, un représentant des grandes communautés étrangères (RD Congo, Congo-Brazzaville, Cameroun, Sénégal, Nigeria, Soudan), des représentants de l'armée. Il est présidé par le conseiller diplomatique du président de la République.

11 musulmans avaient trouvé la mort dans des violences qui ont éclatés, après la découverte le 31 mai des corps de deux enfants âgés de 4 et 5 ans dans le coffre d'un véhicule appartenant à un musulman. Les enfants avaient disparu deux jours avant.

Info, afreekelection.com

 

 

MINISTERE DE L’ADMINISTRATION DU                           REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION                                              Unité – Dignité – Travail

*****

DIRECTION DE CABINET

*****

N°_____/11/MATD/DIRCAB/CM/

 

ARRETE N° ______/MATD/DIR.CAB

PORTANT CREATION D’UN COMITE DE

CONCERTATION INTERCOMMUNAUTAIRE

*********

LE MINISTRE DE L’ADMINISTRATION

DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION

 

Vu La Constitution du 27 Décembre 2004 ;

Vu La Loi Constitutionnelle n°10.005 du 11 Mai 2010, modifiant et complétant certaines dispositions de le Constitution du 27 Décembre 2004

Vu le Décret n°11.032 du 18 Avril 2011, portant nomination du Premier Ministre, Chef de Gouvernement ;

Vu le Décret n°11.034 du 22 Avril, portant nomination des Membres du Gouvernement et son modificatif subséquent;

Vu Le Décret n°11.156 du 11 Mai 2010, portant promulgation de la loi Constitutionnelle n°10.005 du 11 Mai 2010 modifiant et complétant certaines dispositions de la Constitution du 27 Décembre 2004.

Vu le Décret n°10.268 du 17 Septembre 2010 portant Organisation et Fonctionnement du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et fixant les attributions du Ministre ;

 

ARRETE

 

Article 1er : Il est crée auprès du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation un Comité de Concertation Intercommunautaire en abrégé CCIC.

 

I/ Des missions du Comité de Concertation Intercommunautaire

 

Article 2 : Le Comité de Concertation Intercommunautaire a pour mission de :

- Sensibiliser les communautés aux valeurs civiques, de paix, de la tolérance, de l’amour du prochain et de la laïcité de l’Etat.

- Servir d’interface entre les communautés et les différentes institutions de l’Etat.

- Assurer la médiation en cas de litige opposant les communautés.

- Sensibiliser aux respect des règles et lois du pays d’accueil (la RCA)

 

II/ De la composition

 

Article 3 : Le Comité de Concertation Intercommunautaire est composé de :

·  Président, le conseiller diplomatique du Président de la République, Chef de l’Etat.

·  Vice-président un magistrat représentant le Ministère de la Justice.

·  Rapporteur, le Chargé de Mission aux Affaires Administratives et Juridiques du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

·  Rapporteur adjoint, un représentant du Ministère des Affaires Étrangères et des centrafricains de l’Étranger.

 

III/ Membres

·  Cinq (05) Représentants de la Communauté Tchadienne résidant en Centrafrique.

·  Un (01) Représentant des grandes communautés étrangères en RCA (Congo Démocratique, Congo Brazzaville, Cameroun, Sénégal, Liban, Nigéria, Soudan).

·  Un (01) Représentant de l’Ambassade du Tchad en RCA

·  Un (01) Représentant du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

 

·  Un (01) Représentant des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

·  Un (01) Représentant de la gendarmerie Nationale.

·  Un (01) Représentant de la police centrafricaine.

·  Un (01) Représentant du Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité.

·  Un (01) Représentant du Ministère de la Communication.

·  Un (01) Représentant du Ministère de l’Éducation Nationale.

·  Un (01) Représentant de la Délégation Spéciale de la Ville de Bangui.

 

IV DU FONCTIONNEMENT

 

Article 4 : Le Comité de Concertation Intercommunautaire se réunit en temps ordinaire tous les trois mois sur convocation de son président et à tout moment en cas de besoin.

 

Article 5 : Les recommandations du Comité de Concertation Intercommunautaire sont communiquées au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation dès leur adoption.

 

Article 6 : Le Comité peut faire appel à toute personne ressource dans l’accomplissement de ses missions.

 

Article 7 : Le présent arrêté qui prend effet à compter de la date de sa signature sera enregistré et communiqué partout où besoin sera.

 

Bangui, le 10 juin 2011

 

Le Ministre de l’Administration du Territoire

et de la Décentralisation

 

Josué BINOUA

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 20:42

 

 

 

 

RCA

 

 

                                             Un accord de paix "dans une semaine" avec la CPJP f'Abdoe Issène  

 

    BANGUI, Vendredi 10 juin 2011 5 10 /06 /Juin /2011 09:39- Bangui va signer "dans une semaine" un accord de paix avec la rébellion centrafricaine de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), a déclaré jeudi à la radio nationale le ministre délégué au Désarmement, le général Xavier-Sylvestre Yangongo.

    "Avec le groupe de la rébellion de la CPJP, nous avons des contacts très réguliers ces derniers temps. Nous partions mardi matin pour signer un accord de paix avec la CPJP. Toutefois, les amis d'en face voulaient d'abord prendre connaissance du projet de texte. Nous leur avons remis le document, et dans une semaine nous allons signer l'accord de paix", a affirmé le général  Yangongo.

    "Nous allons signer l'accord de paix avec la CPJP et son entrée dans le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) ainsi qu'au comité de pilotage du DDR par rapport  à l'accord de Libreville", signé en 2008 avec plusieurs rébellions, a-t-il dit. Mahamat Abass, porte-parole du coordinateur de la CPJP, Abdoulaye Hissène, a déclaré à la radio: "Il faut qu'on  lise le contenu, parce qu'on ne peut pas s'engager comme ça. Il y a tout un côté juridique qu'on  ne saisit pas".

    Selon lui, la CPJP a demandé "la libération de 5 compatriotes qui se trouvent au Tchad (...) et  notre immunité pour nous permettre de parcourir toutes les zones où sont basés nos hommes,  pour les informer". Le porte-parole a affirmé que sa présence montrait "que le processus de paix  est engagé et irréversible".

    La CPJP, dirigée par l'ancien ministre et opposant Charles Massi donné pour mort par sa famille  et très active dans le nord-est et le sud du pays, avait annoncé au mois d'avril dernier un cessez-le-feu pour négocier avec le gouvernement et "mettre fin à la souffrance de la population  civile". Elle exige du pouvoir des clarifications sur la mort de son leader, et en faisait jusque-là un  préalable à toute négociation.

Source: Angola-Press-Afrique

 

NDLR :  De sources concordantes et selon nos informations, les hommes armés portant des brassards "CPJP" qui ont arrêté Mgr Edouard Mathos et ses compagnons répondraient aux noms de Man ZAKARIA et Ali IDRISSA. Une chose est sûre, ces individus ne parlaient aucune langue ethnique ni nationale de la RCA, ce qui crédibiliserait l'hypothèse que ce serait bien des éléments djandjawids à la recherche de véhicules tout terrain qui auraient mis la main sur la Nissan Patrol de Mgr Mathos pour aller revendre au Soudan. .    

 

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