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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 00:32

 

 

 

Ben-Laden.jpg

 

 

Ben Laden vacciné avant d'être tué ?

Par Armin Arefi Lepoint.fr 12/07/2011 à 12:48

La CIA aurait organisé une fausse campagne de vaccination afin de localiser l'ancien chef d'al-Qaida.

Une fausse campagne de vaccination contre l'hépatite B. Voilà comment la CIA aurait réussi à localiser Oussama Ben Laden, l'homme le plus recherché de la planète, avant qu'il ne soit tué par un commando américain le 1er mai dernier. C'est en tout cas ce qu'affirme dans son édition de mardi le quotidien britannique Guardian, qui cite des sources proches de responsables américains et pakistanais ainsi que des résidents locaux.

Selon le journal, tout a commencé l'été dernier, lorsque la CIA a retrouvé la trace d'un messager d'al-Qaida, dénommé Abu Ahmad al-Khwaiti, qui s'apprêtait à rejoindre Ben Laden. C'est en le pistant que l'agence américaine a compris que le terroriste était réfugié dans une résidence d'Abbottabad au Pakistan. Très vite, celle-ci est mise sous surveillance par satellite, tandis qu'un local de la CIA est installé dans une maison du quartier.

Un médecin emprisonné

 

Mais comment pénétrer à l'intérieur de la maison sans éveiller le moindre soupçon ? Pour y arriver, les services américains auraient fait appel à un médecin pakistanais, Shakil Afridi, responsable en charge de la santé de la province de Khyber, une zone tribale le long de la frontière afghane. Celui-ci est envoyé à Abbottabad en mars, officiellement pour vacciner gratuitement la population contre l'hépatite B. Mais le plan américain est bien rodé. Les agents demandent en réalité au médecin de recueillir le sang, et donc l'ADN, de la famille de Ben Laden, afin de le comparer avec celui de la soeur du terroriste, décédée à Boston en 2010, et ainsi obtenir la confirmation de sa présence dans la bourgade.

Selon le Guardian, cette fausse campagne de vaccination a été rendue possible par le versement de "sommes généreuses" à des employés de santé locaux, les seuls autorisés à approcher de la résidence du fugitif, loin de se douter de la véritable nature de l'opération. Ce n'est d'ailleurs pas le médecin lui-même, mais une infirmière, Mukhtar Bibi, qui a été chargée de pénétrer à l'intérieur de la résidence pour y administrer le vaccin. Ignorant tout du subterfuge, elle portait sans le savoir dans son sac un curieux "appareil électronique".

On ignore toutefois si l'infirmière a finalement réussi à recueillir l'ADN de la famille Ben Laden, et si oui, comment elle s'y est prise pour prélever des gouttes de sang alors qu'elle devait uniquement administrer un vaccin. Seule certitude, le docteur Shakil Afridi, principal acteur de l'opération, a depuis été arrêté par les services secrets pakistanais pour avoir collaboré avec la CIA, ce qui a contribué à envenimer les relations entre les deux pays.

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:57

 

 

 

 

Bozize KNK

 

 

 

A l’issue de la mascarade électorale du 23 janvier, Bozizé on le sait, a été déclaré élu non seulement président de la République mais aussi député du 4ème arrondissement de la capitale contre le véritable gagnant dans cette circonscription qui est Me Nicolas Tiangaye. Malgré le recours en annulation de ce dernier auprès de la Cour constitutionnelle, celle-ci n’a rien voulu savoir et a confirmé la prétendue victoire très contestable du candidat François Bozizé lequel avait choisi comme suppléant son ancien premier ministre Elie Doté.

Ce dernier qui rêvait de s’installer au perchoir à la place de l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet qui en principe était proposé pour succéder à Jean Willibyro-Sako comme ambassadeur de Centrafrique à Paris, a été battu dans la course à ce poste lors de la composition du bureau de l’Assemblée nationale lors de la session extraordinaire du 3 au 23 mai 2011. Ainsi, furieux, il  ne siège pas à la place du député Bozizé.

C’est pourquoi, face à cette grave situation complètement loufoque, Me Nicolas Tiangaye vient de saisir la Cour Constitutionnelle aux fins de démissionner d'office Monsieur Bozizé de son mandat de député pour incompatibilité. Ayant choisi d’être président de la République puisqu’il a soi-disant prêté serment le 15 mars dernier date anniversaire de son coup d’Etat de 2003, il ne peut plus être en même temps député du 4ème arrondissement.

Il faut rappeler qu’en mai dernier, plusieurs députés européens de France dont le socialiste Harlem Désir et Marielle de Sarnez du Modem avaient interpellé les responsables de l’Union Européenne sur non seulement les élections centrafricaines sujettes à caution car aux nombreuses irrégularités et résultats frauduleux mais aussi ce cas de figure unique dans le monde où un président de la République est également député à l’Assemblée nationale.

Outre Bozizé, ont également fait leur entrée au parlement, Mme Monique Bozizé son épouse, une de ses maîtresses favorites Mme Renée Madeleine Bafatoro, sa sœur cadette Mme Joséphine Kéléfio, son frère Willibona Kocsys, son fils Socrate Bozizé, seule l’élection de son autre fils Jean Francis Bozizé a été invalidée par la Cour constitutionnelle, bref, sa famille. Du jamais vu dans le monde !

Cette Cour constitutionnelle centrafricaine entièrement aux ordres, totalement  dévouée à Bozizé et dont le président est parti depuis en France pour tenter vainement de mettre sur son compte bancaire  la somme de 500 millions de F CFA qu'il a dû avoir reçue de Bozizé comme récompense pour services rendus,   pourra-t-elle enfin pour une fois, dire le droit et rien que le droit ?

 Rédaction C.A.P

 

 

A MESSIEURS LES PRESIDENT ET CONSEILLERS COMPOSANT LA COUR CONSTITUTIONNELLE

- BANGUI-

 

REQUETE AUX FINS DE DEMISSION D’OFFICE D’UN PARLEMENTAIRE

 

 Monsieur Nicolas TIANGAYE, Avocat à la Cour, Ancien Bâtonnier de l’Ordre, né le 13 Septembre 1956 à BOCARANGA de nationalité Centrafricaine, demeurant à DEDENGUE V (Quartier FOUH 4e Arrondissement de La Ville de Bangui), élisant domicile au Cabinet de Maître André Olivier MANGUEREKA Avocat à Bangui.

 

A L’HONNEUR DE VOUS EXPOSER

 

 Que Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA a été déclaré élu au 1er tour à l’élection présidentielle du 23 Janvier 2011.

 

 Que ce dernier a été proclamé vainqueur aux élections législatives du 23 Janvier 2011dans la circonscription du 4e Arrondissement de Bangui où le requérant était candidat.

 

Que Monsieur TIANGAYE  avait saisi en annulation la Cour Constitutionnelle pour fraudes massives et falsification des résultats   corroborées par des témoignages précis, graves et concordants lesquels avaient été recueillis par procès –verbaux d’Agent d’Exécution.

 

Que les témoins cités par Monsieur Nicolas TIANGAYE  avaient été convoqués et interrogés par le Conseiller Rapporteur Monsieur Jean KOSSANGUE.

 

Que Monsieur Jean KOSSANGUE dans son rapport va affirmer  contre toute vraisemblance que  les deux témoins cités par l’exposant avaient été régulièrement convoqués  mais ne s’étaient pas présentés !

 

 Que malgré les protestations de Monsieur Nicolas TIANGAYE à l’audience, la Cour Constitutionnelle avait validé cette forfaiture le 15 Avril 2011.

 

 Que depuis cette date jusqu’à la présente saisine de la Cour Constitutionnelle, le sieur BOZIZE n’a pas encore saisi  le Président de l’Assemblée Nationale d’une lettre de démission de son mandat de parlementaire au mépris de l’article 23 de la Constitution qui dispose :

 

 « La fonction de Président de République est incompatible avec l’exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution ».

 

 Que la Cour Constitutionnelle ayant refusé dans sa décision du 15 Avril 2011 de destituer le sieur BOZIZE de ses fonctions de Président de la République doit désormais prononcer sa démission d’office de député à l’Assemblée Nationale.

 

 Que le principe  Constitutionnel de  la séparation des pouvoirs interdit au Président de la République le cumul des fonctions exécutive et législative.

 

 Qu’aux termes de l’article 92 de la Loi n° 05. 014 du 25 Décembre 2005 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle « La Cour Constitutionnelle déclare démissionnaire d’office le député qui, se trouvant dans un cas d’incompatibilité,  n’a pas opté dans un délai de quinze jours.

 

 Elle est saisie par le Président de l’Assemblée Nationale ou tout intéressé et statue sans délai »

 

 Que l’article 15 alinéa 3 de la loi n° 97.011 relative à l’Assemblée Nationale dispose :

 « Tout député, qui après son élection, accepterait une ou plusieurs fonctions visées à l’alinéa 1 du présent article, sera immédiatement déclaré démissionnaire de son mandat par la Cour Constitutionnelle à la requête de tout intéressé »

 

 Que la Cour Constitutionnelle dans sa décision n° 011/ 06/ CC du 25 Août 2006 faisant application des textes sus- visés, avait déclaré démissionnaires d’office, les députés qui avaient été nommés dans le Gouvernement et qui n’avaient pas levé l’option dans un délai de 15 jours.

 

Qu’ainsi les députés Béatrice EPAYE, Charles MASSI, Jean-Paul NGOUPANDE et Karim MECKASSOUA  avaient perdu leurs sièges à L’Assemblée Nationale.

 

 

 Que la dite ladite Cour avait déclaré dans cette décision « que le choix fait par les députés qui acceptent des postes de responsabilité dans l’organe exécutif est irréversible… qu’en application des dispositions de l’article 15 de la loi organique n° 97. 011 relatives à l’Assemblée Nationale, le député qui accepte d’occuper les fonctions dans l’organe exécutif est considéré  comme démissionnaire et sa démission peut être déclarée par la Cour Constitutionnelle à la requête de tout intéressé…. La Cour Constitutionnelle déclare démissionnaire d’office le député qui, se trouvant dans une incompatibilité, n’a pas opté dans le délai de quinze jours. Elle est saisie par le Président de l’Assemblée Nationale ou tout intéressé et statue  sans délai. »

 

 

 Que l’article 21 de la Constitution ayant prévu que « l’Exécutif est composé du Président de la  République et du Gouvernement », c’est à bon droit que la Cour Constitutionnelle confirmera sa propre jurisprudence aux termes de laquelle : « les députés qui acceptent d’occuper des fonctions dans l’organe Exécutif… sont dans un cas d’incompatibilité ».

 

 C’est pourquoi l’exposant sollicite qu’il plaise à la Haute Cour.

 

PAR CES MOTIFS

 

-         Vu les dispositions de la Constitution ;

-         Vu la loi organique n° 97.011 relative à l’Assemblée Nationale ;

-         Vu le règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale ;

-         Recevoir le requérant en sa demande ;

-         Constater que Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA cumule depuis le 15 Avril 2011 les fonctions de Président de la République et de Député à l’Assemblée Nationale ;

-         Dire qu’il y a incompatibilité des fonctions exécutive et législative ;

-         Le déclarer démissionnaire d’office de son mandat de parlementaire.

 

 SOUS TOUTES RESERVES

 

Bangui le 11 Juillet 2011

 

 

 

                                                        Me André Olivier MANGUEREKA

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 02:27

 

 

 

hissene habre escorte voiture

 

 

 Source : Slateafrique 11 juil 2011

En annonçant vendredi l’extradition de l’ancien président tchadien, Abdoulaye Wade savait qu’il aurait en face de lui une farouche résistance. En 20 ans de présence au Sénégal, Hissène Habré a tissé de solides liens. Plus que l’Organisation des Nations Unies, ses puissants réseaux au Sénégal ont fait reculer Abdoulaye Wade.

L’image du ministre des Affaires étrangères Madické Niang annonçant la suspension de la décision d’extradition d’Hissène Habré au Tchad en dit long sur le processus qui a abouti à l’annulation de la décision présidentielle. Le ministre sénégalais des Affaires étrangères a longtemps été l’un des principauxsoutiens de l’ancien dictateur tchadien dans l’entourage du président Wade. Pour l’avoir défendu en tant que avocat, Madické Niang connait bien les réseaux de Hissène Habré au Sénégal. Dans le proche entourage du président Wade, l’ancien dictateur compte de multiples soutiens. Comme Madické Niang, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a été l’avocat de Habré. Le vice-président de l’Assemblée nationale Iba Der Thiam et le ministre du Tourisme Thierno Lo sont connus pour leur proximité avec l’ancien président tchadien. Ces personnalités proches du président Wade ont dû peser de tout leur poids pour éviter une mort certaine à Hissène Habré au Tchad.

En plus de ses alliés politiques, l’ancien président Tchadien dispose de solides relais au sein de l’élite religieuse. Pour l’annulation de la mesure d’extradition, les quatre principales confréries ont fait pression sur Wade. Serigne Mansour Sy, khalife général des Tidjanes, principal protecteur et guide religieux de Habré, est intervenu. Même s’il n’a pas fait allégeance aux mourides (une des principales confréries du pays), Hissène Habré bénéficie du soutien de Touba. La presse sénégalaise fait état de l’intervention de cette famille religieuse pour la suspension de la décision d’extradition. Il faut rappeler qu’Abdoulaye Wade est très lié à cette famille religieuse car il se targue d’être mouride. Les Layènes, une confrérie établie à Dakar, a également réagi en faveur de Habré.

Cette proximité avec les grandes familles religieuses sénégalaises n’est pas nouvelle. En 2005, Serigne Mansour Sy, le khalife général des Tidianes (l’une des plus grandes confréries religieuses du pays) avait alors éconduits les défenseurs des droits de l’homme qui voulaient le convaincre de lâcher Habré. Le marabout avait promis à Habré qu’il ne sera jamais extradé. Ne voulant pas frustrer le marabout, les autorités avaient reculé.

Autre soutien de taille du dictateur tchadien, la grande famille religieuse de feu Elhadji Oumar Tall. Le gendre du défunt khalife général de cette famille, Thierno Mountaga Tall, est de la même promotion qu’Hissène Habré dans une école égyptienne. Une source révèle la proximité entre Habré et cette famille religieuse : « Dès qu’il a débarqué à Dakar, Hissène Habré s’est rendu auprès des Tall pour leur dire : « désormais, vous êtes ma famille ». En 2001, lorsque la Chambre d’accusation devait se prononcer sur l’affaire Habré, la famille Tall a fait un intense lobbyng auprès du Président Wade, très sensible aux doléances des religieux. On connait le résultat ».

Hissène Habré qui vit chez les lébous, est très apprécié de cette communauté. Bassirou Diagne Marème Diop, le Grand Serigne de Dakar, une autorité coutumière léboue, est aussi monté au créneau. Youssou Diène, le Jaraaf (chef coutumier de l’ethnie Léboue) de Ouakam, un des villages traditionnels de Dakar où réside une des deux épouses de Hissène Habré, s’est insurgé contre l’extradition de l’ancien président tchadien. A Ouakam, l’ancien président tchadien est considéré comme un citoyen sénégalais. Au cours d’une rencontre co-organisée par le Collectif africain de soutien à Habré et la Collectivité léboue, des témoignages ont été faits sur le président Tchadien. « C’est un bon musulman qui partage avec nous les prières dans cette mosquée qu’il a aidé à ériger. Il n’hésite pas à soutenir les populations durant les fêtes religieuses », soutient un jeune de Ouakam. Les habitants de Ouakam étaient déterminés à bloquer le trafic de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, situé à quelques encablures de leur quartier.

Dans la presse des chroniqueurs influents comme le journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly, directeur de publication de la Gazette, et Mamadou Omar Ndiaye, directeur de publication du Témoin, ont eu à le défendre dans leurs écrits.

Hissène Habré vit à Dakar depuis son éviction du pouvoir en 1990 par Idriss Déby, actuel président du Tchad. Il est accusé de plusieurs milliers d’assassinats politiques et de torture systématique pendant les 8 années de sa présidence (1982 à 1990).

En juillet 2006, alors que la Belgique demandait son extradition, l’Union africaine avait donné mandat au Sénégal de le juger ‘’au nom de l’Afrique’’.

La justice sénégalaise avait inculpé Hissène Habré en 2000 de crime contre l’humanité avant de se déclarer incompétente. En 2007, l’Assemblée nationale a voté une loi qui déclare les tribunaux sénégalais compétents pour juger l’ancien chef d’Etat tchadien.

Ndèye Khady LO

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 02:17


 

)Wade et son fils

 

Par RFI lundi 11 juillet 2011

Dans un nouvel entretien publié lundi 11 juillet dans l’hebdomadaire L’Express, Robert Bourgi, le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, se livre à une attaque en règle contre le pouvoir sénégalais. Ses critiques n’épargnent ni Abdoulaye Wade ni son fils Karim, signe que la rupture est totale entre la famille du président du Sénégal et l’avocat franco-sénégalais.

« Je suis catégoriquement opposé à la candidature d'Abdoulaye Wade aux présidentielles de 2012. Je pense qu'à 87 ans, il ne peut plus prétendre représenter l'avenir d'un pays doté d'une population aussi jeune que celle du Sénégal ». Ces propos de Robert Bourgi dans un entretien à L'Express confirment que le divorce est désormais consommé entre Robert Bourgi et la famille Wade.

Interrogé sur la lettre ouverte que Karim Wade a adressée aux Sénégalais dans laquelle il nie toute velléité de dévolution monarchique du pouvoir, Robert Bourgi répond : « Sincèrement, je l'ai trouvée pathétique pour ne pas dire pitoyable (…) Dans cette lettre, il préfère se victimiser au lieu de s'expliquer sur les coupures d'électricité ce qui n'est pas digne d'un homme politique, et encore moins d'un homme d'État ».

Si Robert Bourgi se dit opposé à la candidature d'Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012, son opinion est également tranchée à propos de son fils : « Je connais bien Karim, et j'estime qu'il n'a rien à faire en politique. Il a été candidat aux élections municipales de mars 2009 sur la liste du PDS qui, du coup, a perdu la mairie de Dakar. Je ne comprends pas l'insistance de son père à vouloir, pour lui, coûte que coûte un mandat car il est sans doute plus doué pour les affaires. Or, comme chacun sait, les affaires et la politique ne font pas bon ménage. »

«Je le mets au défi » de prouver ce qu'il avance

Dans cette interview à nos confrères de L’Express, le conseiller occulte de l'Elysée revient également sur l'affaire qui l'oppose au fils du président. « Je confirme que Karim Wade m'a bien téléphoné dans la nuit du 27 au 28 juin à 2h40 exactement. Il m'a demandé de saisir les plus hautes autorités françaises afin d'obtenir l'intervention de l'armée française ». « Je le mets au défi » de prouver que c'est moi qui lui ai suggéré par sms d'obtenir l'intervention des forces françaises, « en montrant ce prétendu texto ». C'est donc désormais parole contre parole.

Karim Wade affirme qu'il a été harcelé toute la journée du 27 juin par des coups de fil de Robert Bourgi. Mais il ne l'a pas pris au téléphone. C'est ensuite qu'il a été inondé de sms. A 2h40 du matin, quand les deux hommes finissent par se parler, la situation est déjà redevenue calme à Dakar.

Pourquoi donc aurait-il, à cette heure-là, demandé l'intervention des forces françaises alors qu'il existe des canaux officiels pour cela... et qu'il n'est ni ministre de la Défense ni le chef de l'Etat ? Joint par RFI, Karim Wade assure que le contenu de ces fameux sms sera rendu public par la Sonatel, la société nationale sénégalaise des télécoms.

 

NDLR : Le cas sénégalais devrait inspirer aussi les Centrafricains dans le combat qu’ils doivent commencer dès maintenant à livrer contre les mêmes projets de succession dynastique que caresse aussi François Bozizé en Centrafrique, lui qui prépare également son rejeton Francis pour le cas échéant. Or ce Francis commence déjà à envoyer arbitrairement des journalistes en prison pour crime de lèse-majesté.

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 01:41

 

 

 

Fini Kode logo

 

 

 

113, rue Saint-Pierre 13005 Marseille

Tel. : 00 (33) 06 03 03 30 14 /  00 (236) 75 50 36 32

assofinikode@gmail.com

 

 

Appel à Candidatures

  

  

Le Mouvement Citoyen Fini Kodé a le plaisir de lancer un appel à candidatures pour la Première Édition de son prix, dénommé « Prix Fini Kodé pour la Citoyenneté ».

Doté d’une valeur d’un (1) million de Francs CFA, ce prix est destiné à récompenser chaque année, toute personne physique ou morale, dont les actes posés, la qualité des travaux réalisés, le comportement en société, contribuent à  promouvoir ou à peser d’une manière positive sur les activités socio-économiques et culturelles du pays. Et ce, dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie des citoyens centrafricains ou de participer de manière significative au développement social durable du pays.

                                              

Conformément à son règlement et aux critères d’attribution ci-dessous, ce prix sera décerné à toute personne physique ou morale de nationalité centrafricaine, qui réside ou non sur le territoire de la République Centrafricaine.

Le dépôt de candidature est ouvert le 10 juillet à minuit et s’achève le 09 septembre 2011 à minuit. La date de remise du prix au lauréat sera fixée ultérieurement.

Pour être candidat, veuillez nous faire parvenir un dossier de candidature. Nous vous prions  de lire attentivement le règlement et les critères d’attribution du prix. Les dossiers de candidature sont à envoyer  exclusivement et impérativement par mail à l’adresse suivante : assofinikode@gmail.com  avant le 09 septembre 2011 à minuit.   

Fait à Bangui, le 09 juillet 2011.

 

Pour le Conseil Exécutif

Franck SARAGBA

 

 

 

 

Règlement du Prix Fini Kodé pour la Citoyenneté

 

 

I - Objet du Prix.

 

Le Prix Fini Kodé pour la Citoyenneté a pour objet l’éducation civique de la population centrafricaine.

 

Doté d’une valeur d’un (1) million de Francs CFA, le prix est destiné à récompenser chaque année, toute personne physique ou morale, dont les actes posés, la qualité des travaux réalisés, le comportement en société contribuent à  promouvoir ou à peser d’une manière positive sur les activités socio-économiques et culturelles du pays. Et ce, dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie des citoyens centrafricains ou de participer de manière significative au développement social durable du pays.

 

Le prix est décerné chaque année  à un lauréat de nationalité centrafricaine résidant ou non sur le territoire national dans les domaines suivants : politique, économie et social.

 

Ce règlement est déposé auprès d’un huissier de justice à Bangui.

 

II - Retrait des dossiers de candidatures.

 

Les dossiers de candidature peuvent être obtenus par téléchargement à partir des sites suivants : www.lindependant-cf;com / www.finikode.com / ou sur simple demande à assofinikode@gmail.com

 

 

 III - Recevabilité des dossiers de candidatures.  

 

Le dossier de candidatures est transmis en  5 exemplaires.

 

Le formulaire de candidature est daté et signé par le candidat.

 

Aucun document du dossier de candidatures ne sera retourné.

 

 

IV - Constitution du Jury.  

 

Les membres du Jury sont désignés par le Conseil Exécutif du Mouvement citoyen Fini Kodé. Il est constitué de cinq (5) membres.

 

Le Jury du prix statuera en séance privée, à la majorité de ses membres, dont la décision est définitive et sans recours.

 

Les membres du Jury désignent un président de séance et un rapporteur.  Après un examen minutieux des dossiers de candidature, le Jury prend une décision motivée qui sera adressée au Conseil Exécutif du Mouvement.

 

En cas de désaccord sur le choix du candidat, le Conseil Exécutif du Mouvement prend une décision à la majorité de ses membres. À défaut, la voix de son président est prépondérante.

 

V - Proposition et sélection des candidats.

 

Toute administration nationale, toute institution éducative et de recherche, toute association, toute personne physique, tout ancien lauréat du prix peuvent proposer une candidature.

 

Les propositions sont faites par écrit au Conseil Exécutif du mouvement qui les soumettra au Jury d’attribution du prix. Elles seront accompagnées de commentaires techniques.

 

 

V - Attribution du Prix.

 

Le prix est attribué en présence du lauréat ou en son absence au cours d’une cérémonie. Dans ce cas, le lauréat désignera un représentant qui recevra le prix à sa place.

 

Le nom du lauréat est porté à la connaissance du public. Un chèque d’un (1) million de Francs CFA lui est remis ainsi qu’une statuette en bois.

 

Le présent règlement pourra être modifié ou complété par le Conseil Exécutif du Mouvement.

 

Fait à Bangui, le 09 juillet 2011.

 

Pour le Conseil Exécutif

                                                                                                              Franck SARAGBA

 

 

Prix Fini Kodé Pour la Citoyenneté
                                            Première édition – 2011-

DOSSIER DE CANDIDATURE

Du 10 juillet au 09 septembre 2011

 

 

 

 1. IDENTITÉ DE LA PERSONNE CANDIDATE  (personne physique ou morale)

 

Nom ou Dénomination :

 

Prénom (s) ou raison sociale :

 

Nationalité:

 

Date de naissance ou de la création :

 

 

 2. ADRESSE  DU CANDIDAT (personne physique ou morale)

 

 

Adresse:

 

Pays:

 

Ville:                                       

 

Téléphone:

 

E-mail/adresse électronique:

 

 

 

 3. SITUATION PROFESSIONNELLE DE LA PERSONNE PHYSIQUE OU MORALE CANDIDATE

 

1- Décrire en 15 lignes maximum les activités quotidiennes de la personne physique ou morale candidate (l’objet de l’activité, le pays où l’activité s’exerce, la ville et le quartier)

 

2- une lettre de motivation (sur papier libre)

 

 

Je soussigné(e), Mme Melle M. déclare me porter candidat(e) au Prix Fini Kodé pour la Citoyenneté. Je reconnais avoir pris connaissance du règlement de ce prix et en accepter les termes. Tout dossier incomplet sera rejeté.

                                      

                                                                                                                                                                   Fait à,

 

                                                                                                                                               Le

 

Signature, précédée de la mention « lu et approuvée »

 

 

 

 

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 01:28

 

 

 

logo CPJP gf

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juillet 2011 13:40

Les autorités administratives locales de la préfecture de la Haute Kotto (nord-est) ont entamé le 10 juillet 2011 dans l’après-midi à Bria, un premier essai de pourparlers pour réconcilier les fractions rebelles de la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et de l’Union des forces pour la démocratie et la République (UFDR). La première rencontre a regroupé les autorités et les éléments de la CPJP dont le chef d’Etat-major et son adjoint, 4 éléments de sécurité et un porte-parole.

Un accrochage meurtrier a opposé il y a deux semaines les deux fractions rebelles au village de Mouka situé à 90 km de la ville de Bria sur l’axe Ouadda. De nombreuses pertes en vies humaines ont été enregistrées dans les deux camps, mais l’on ne dispose pas de bilan exact.

Depuis lors, l’axe Bria Ouadda est coupé en deux. Aucun véhicule n’emprunte cet axe, du fait de l’insécurité créée par les deux parties. Un regain de tension a été également déclenché entre les deux mouvements, signataires de l’accord de paix avec le gouvernement centrafricain.

Les autorités se proposent de rencontrer également le mouvement de l’UFDR mais aucune information sur la date et le lieu de la rencontre n’a cependant été précisé.

 

NDLR : C'est la preuve par neuf que tous ces prétendus accords signés opportunément à la hâte ne sont pas crédibles et ne peuvent réellement ramener la paix dans le pays. Des solutions de sortie de crise pourtant existent mais qui apparemment n'intéressent pas les autorités de Bangui dont certains représentants utilisent certains chefs rebelles comme instruments pour s'en mettre plein les poches.

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 01:23

 

 

 

Lula-Ignacio.jpg

 

 

"Suivant l'exemple de l'Amérique Latine, l'Afrique devrait décider de prendre sa vraie indépendance qui est aux mains des occidentaux. Le continent Africain qui est riche de gisements minéraux et de terre fertile, aurait en effet toutes les potentialités pour devenir la première puissance économique planétaire, mais elle est encore opprimée sous la coupe coloniale des grandes puissances de la terre".

Ce sont les paroles de l'ex -président brésilien LULA DA SILVA, qui était la semaine dernière en Guinée Equatoriale pour la réunion des chefs d'états africains.

Lula a invité les chefs d'Etat à "ouvrir les yeux" sur ce qui se passe en Afrique ces derniers mois , en Libye et en Côte d'Ivoire : l'interférence de la France et des Etats-Unis constitue un sérieux danger pour la souveraineté africaine et pour les futures générations.

Durant l'assemblée générale sur le rôle des jeunes africains, une session détachée de la réunion avec pour thème la crise libyenne, Lula a accusé les chefs africains d'être avides , assoiffés de pouvoir , de trahir leurs propres pays et surtout d'être les serviteurs de l'occident, qui saccagent le continent noir et déciment sa souveraineté. La devise de ces chefs d'Etat étant "chacun pour soi, Dieu pour tous" ne portera pas loin l'Afrique. Il faut le sens de responsabilité, d'humilité, de dignité et d'Unité pour bien gouverner !

Critiquant le fait que les leaders africains qui sont arrivés au pouvoir par un coup d'état ou par le vouloir des puissances occidentales, il a ensuite dénoncé le monopole des 5 pays du monde. ajoutant que: L'UNION AFRICAINE a 1,4 milliard d'habitants...et c'est inconcevable que les USA, LA FRANCE,LA CHINE,LA RUSSIE ET LA GRANDE BRETAGNE dictent la loi au conseil de sécurité de l'ONU ! Surtout que la crise économique mondiale provient des Etats-Unis.

Il a déploré le fait que l'UNION AFRICAINE soit financée seulement par 5 pays africains et le reste par des dons occidentaux. Par conséquent, pour cela , l'UA ne peut pas défendre les interéts de l'Afrique et avoir un poids au niveau international. C'est cette même U.A qui légitime les coups d'Etats, les rebellions ou actions illégales pour l'obtention du pouvoir en Afrique, ignorant la volonté du peuple et la finalité des élections. Beaucoup de chefs d'Etat présents avaient la tête basse, à qui il a rappelé l'invasion française dans le continent noir ! LA FRANCE nourrit et arme les rebelles dans les pays qui ont cessé d'être leurs colonies. Avec des interférences dans les affaires internes des pays africains ! C'est clair la référence avec le cas de la Côte d'Ivoire, où Paris avec l'utilisation de la force a enlevé le président GBAGBO pour mettre à son poste Ouattara.

Si pour la Cote d'Ivoire, rien a été fait pour arrêter le coup d'état, l'union Africaine peut demander le cessez le feu immédiat en Libye. En soutien s'est ajouté le président Jacob Zuma, un des chefs opposants qui tient tête à l'Occident disant qu'ils n'ont pas le droit d'assassiner KHADAFI.

Un silence d'ombre dans la salle de l'UA où les présidents qui sont les talons de l'occident étaient nombreux, en l'occurrence ABDOULAYE WADE du Sénégal qui a séjourné à Benghazi pour reconnaitre le gouvernement des rebelles , BLAISE COMPAORE du Burkina Faso qui a soutenu la rébellion de OUATTARA en Côte d'Ivoire contre GBAGBO, YOWERI MUSEVENI de l'Uganda qui combat les AL Shabaab en Somalie, PAUL KAGAME du Rwanda qui saccage pour le compte de l'Occident et puis SASSOU N'GUESSO du Congo Brazzaville, IDRISS DEBY du TCHAD, PAUL BIYA du Cameroun, FAURE GNASSINGBE du Togo, ODIMBA ALI BONGO du Gabon et le dernier recruté qui s'est ajouté à la dépendance des "puissances de l'oppression" ALLASSANE OUATTARA de la Côte d'ivoire !

 
TEXTE ITALIEN TRADUIT EN FRANCAIS PAR KOUAME CELESTIN N'BRAH

 
http://afrohistorama.over-blog.com/

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 11:53

 

 

 

urgent

 

Bangui 11 juil (C.A.P) - Le tribunal de Bangui vient de rendre le verdict dans l’affaire des deux journalistes Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy contre qui le parquet avait requis trois ans de prison ferme et 1 million de F CFA (1500 euros) d’amende. Au finish, ils sont libres mais doivent cependant acquitter une amende de 300.000 F CFA soit 457 euros.

Il est incontestable que dans cette incroyable affaire, c’est la pression nationale et internationale qui a payé et pesé sur ce verdict. Passer d’une peine requise de trois ans d’emprisonnement ferme et une amende d’un million (1) de F CFA pour une soi-disant incitation à la haine à une remise en liberté pure et simple, c’est quand même peu banal.

Une première leçon à tirer de cette affaire est que la dépénalisation des délits de presse est une illusion et n’a pas encore disparu en Centrafrique contrairement à ce que le régime Bozizé avait tenté de faire croire. Autrement dit, la lutte doit toujours être menée à ce niveau avec détermination.  

 

 

 

Centrafrique: libération de deux journalistes en prison depuis un mois

(Radio Nederland Wereldomroep) 11 juillet 2011 - 12:41pm

Bangui (AFP) - Les deux journalistes centrafricains, incarcérés depuis plusieurs semaines et contre lequel le parquet avait requis trois ans de prison pour "incitation à la violence et à la haine", ont été condamnés à des amendes mais libérés, selon le jugement rendu lundi.

Faustin Bambou, directeur des Collines de l'Oubangui, en prison depuis le 27 mai, et Emmanuel Cyrus Sandy, directeur de Media Plus, incarcéré depuis le 15 juin, ont été reconnus coupables de diffamation à l'encontre de Jean-Francis Bozizé ministre délégué à la Défense et fils du président centrafricain François Bozizé.

 

Ils sont condamnés à une amende de 300.000 FCFA (458 euros) à titre de dommages et intérêt.

Toutefois, le tribunal n'a pas retenu l'incitation à la violence et à la haine et comme la diffamation ne peut entraîner une peine privative de liberté conformément à la loi sur la dépénalisation des délits de presse en Centrafrique, les deux hommes sont libres.

 

MM. Bambou et Sandy avaient accusé le ministère de la Défense de ne pas avoir payé certaines pensions de militaires à la retraite alors que l'Union européenne avait versé des subventions pour que celles-ci soient payées.

 

Le 17 mai, Alain-Georges Ngatoua, un responsable du ministère de la Communication, avait critiqué Les collines de l'Oubangui, Media Plus et On dit quoi, à la radio nationale, dénonçant une "véritable campagne de dénigrement" contre Jean-Francis Bozizé.

 

Lors du procès, le 6 juillet le procureur avait requis 3 ans de prison ferme pour "incitation à la violence et à la haine" ainsi qu'un million de CFA d'amende (1.500 euros) contre chacun des accusés.

L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières ainsi que le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) avait protesté.

 

 

 

Verdict d’apaisement, les deux journalistes sont libres

 

Cyrus-Sandy-et-Faustin-Bambou.JPG

Cyrus Emmanuel SANDY et Faustin BAMBOU ici devant le Tribunal et libres

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juillet 2011 13:34

Ils sont désormais relaxés et verseront une amende de 300 000 francs CFA (environ 461 euros) chacun à titre de dommages et intérêts. C’est le verdict du procès Ministère Public contre Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, respectivement Directeur de publication des journaux « Les collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » poursuivis pour « incitation à la haine et atteinte à la sureté de l’Etat ». Le Procureur de la République avait requis il y a quelques jours, 3 ans d’emprisonnement fermes et une amende de 1 000 000 de francs CFA (environ 1538 euros) chacun.

Dans son verdict le président du tribunal de grande instance de Bangui, Juge Jules GAVO, reconnait que « l’affaire relève d’une diffamation plutôt que d’une incitation à la révolte, thèse avancée et soutenue par le procureur de la République ».

Aussi, le tribunal estime que les deux journalistes doivent être jugés sur la base de l’ordonnance du 2005 sur la liberté de la Communication et non sur la base du code pénal souhaité par le Ministère public.

Ce faisant, c’est finalement la défense de ces 2 journalistes qui a eu raison sur le parquet de Bangui. Maitre Hyacinthe GBIEGBA un de leurs avocats se dit « satisfait » du verdict. Toutefois, « pendant le toute l’affaire, la défense a toujours réclamé l’application stricte de la loi sur la liberté de communication en Centrafrique. Le juge après débats avait constaté que les faits reprochés à nos clients ne relevaient pas d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Il les a disqualifiés pour requalifier en diffamation contenu dans cette ordonnance ».

Pour Emmanuel Sandy l’un des prévenus, « le juge a dit le Droit ». Seulement, son insatisfaction porte sur « l’amende de 300 000 francs CFA à verser au ministre délégué à la défense Jean-Francis Bozizé. Il n y a pas eu de diffamation » soutient-il.

Les deux journalistes ont décidé de faire recours à la Cour d’Appel de Bangui. Ils vont donc interjeter appel. Pour eux, « aucun élément de preuve de diffamation n’est constitué dans cette affaire ».

Faustin Bambou et Emmanuel Sandy étaient poursuivis pour « incitation à la haine et à la violence » suite à des articles publiés et accusant le Ministre délégué à la défense de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Les fonds en question ont été alloués par l’Union Européenne.

Il faut dire que le procès de ces journalistes a mobilisé une solidarité sans relâche du monde médiatique national et international ainsi que celui des défenseurs des Droits de l’Homme. A titre de d’exemple, 4 quotidiens de la place avaient initié une journée sans journaux. Reporters Sans Frontières est aussi monté au créneau pour dénoncer « l'arrestation arbitraire et la manière dont le procès s'est déroulé entachant sérieusement la crédibilité de la justice centrafricaine ». Pas moins d’une dizaine d’avocats s’étaient portés volontaires pour défendre Bambou et Sandy.

Au nombre des actions de solidarité en leur faveur, on retiendra aussi celle du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA). Dans une tentative pour désamorcer la tension croissante sur leur détention, le BINUCA avait eu plusieurs rencontres avec les autorités nationales afin d’attirer leur attention sur les conséquences néfastes que cette situation pourrait bien avoir sur l’image de la RCA. Sur la scène internationale, le BINUCA avait saisi le Haut Commissaire pour les Droits de l'Homme de Genève. Ce dernier avait engagé une procédure d'appel d'urgence contre cette détention.

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 02:09

 

 

 

 

Gaombalet.jpg

 

                             le PAN Célestin Leroy Gaombalet

 

 

La session extraordinaire de l’Assemblée nationale post élections du 23 janvier et 27 mars 2011 a été ouverte par un décret présidentiel le 3 mai et close le lundi, 23 mai 2011. Elle devrait prendre fin le 18 mai avant d’être prorogée pour le 23 mai 2011 pour la présentation du programme de politique générale du gouvernement par le premier ministre, Faustin Archange Touadera. Elle s’était clôturée en queue de poisson pour des raisons qu’une enquête de la rédaction de Centrafrique-Presse lui a permis d’élucider.

L’ordre du jour de cette session prévoyait la mise en place du nouveau bureau de l’Assemblée Nationale et l’installation des différents groupes parlementaires mais seul le bureau dede l’Assemblée a été mise en place mais pas les commissions et groupes parlementaires, leur constitution a été renvoyée aux calendes grecques. Selon le Président « élu » de l’Assemblée nationale, Célestin Leroy Gaombalet alias Gaou la fumée, il y avait encore des tracasseries qui faisaient retarder les choses. Il a également rassuré les élus que des efforts étaient en train d’être faits pour que leurs indemnités de session puissent être payées dans les plus brefs délais.

En réalité, les « tracasseries » auxquelles faisait allusion le PAN Gaombalet tiennent au fait que le ministre des finances Sylvain Ndoutingaï s’était retrouvé avec sur les bras deux états différents d’indemnités de session pour les nouveaux députés dont l’un était établi par les services de Gaombalet à l’Assemblée nationale et qui s’élevait à la somme de 60 millions de F CFA et un second confectionné par les services du ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement chargé des relations avec le Parlement Michel Koyt avec un montant de 40 millions de F CFA.

Toujours selon nos informations, Gaombalet avait préalablement obtenu l’accord de Bozizé sur son devis avant de le soumettre pour procédure de décaissement  à Ndoutingaï mais celui-ci fut très embarrassé à cause du devis moins disant de 20 millions de F CFA de Michel Koyt par rapport à celui de Gaombalet. Trouvez l’erreur ! Il se résout à en parler à Bozizé qui agacé par ce micmac, a tout simplement botté en touche en disant à Ndoutingaï qu’il ne voulait rien en savoir.

Pour avoir le cœur net, Ndoutingaï dépêche à l’Assemblée nationale un inspecteur de finances pour tirer au clair cette affaire mais cette initiative fait sortir Gaombalet de ses gonds en dénonçant la démarche du ministre des finances et en alléguant que seule la Cour des comptes peut contrôler la gestion de l’Assemblée nationale or il était seulement question de voir clair dans cette question de devis contradictoire.   

Entre en scène un troisième larron, sieur Patrice Edouard Ngaissona qui, face à ces tergiversations, se propose de payer de sa poche toutes leurs indemnités de session aux députés avant de se faire rembourser par l’argentier et ministre des finances Ndoutingaï. On se croirait au village !

La question se pose donc de savoir ce qui pourrait bien justifier la différence de 20 millions de F CFA entre les devis de Gaombalet et celui de Michel Koyt. On est clairement en face d’un cas de surfacturation dont l’auteur, le responsable et le profiteur ne sont autre que Célestin Leroy Gaombalet qui a tout fait pour ne pas être nommé ambassadeur à Paris afin de continuer la prédation à l’Assemblée nationale dont voilà un cas concret.

Rédaction C.A.P   

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 02:07

 

 

 

 

Eugène Ngaikoisset

 

 

9 juillet - L'ex-capitaine des forces navales, Eugène Ngaïkoisset, ne s'est pas enfui de la prison du camp de Roux de Bangui, comme annoncé officiellement, il est « sorti du camp pour rentrer tranquillement » chez lui après l'annonce de sa rétrogradation. Mis aux arrêts ce 6 juillet 2011, Eugène Ngaïkoisset est surnommé en Centrafrique, le « Boucher de Paoua », du nom de cette ville du nord-ouest, théâtre de graves exactions de la garde présidentielle en 2005-2007. C'est la première fois que l'officier, ancien compagnon d'armes du président Bozizé, est inquiété.

 

NDLR : Quelle pantalonnade ! On a clairement à faire à un ancien compagnon entré en rébellion à son tour pour cause de « double peine » dont il se dit victime. Comment un individu fût-il Ngaikoisset, mis aux arrêts sur ordre du président Bozizé peut-il quitter le camp de Roux qui est un camp militaire de la garde présidentielle et rentrer « tranquillement » chez lui ! C’est invraisemblable !

Selon nos informations, Bozizé serait assez agacé des agissements de ses anciens compagnons de « libération » comme le colonel Issa Namboro Ketté qu’il vient d’ailleurs de nommer attaché militaire à l’ambassade de Centrafrique au Viet Nam, et autres lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma et l’ex capitaine Eugène Ngaikoisset avec lesquels il est lié par beaucoup de secrets.

Ces turbulents compagnons de « libération » veulent profiter du régime Bozizé pour s’enrichir facilement et sans cause. Ils brassent tous beaucoup d’argent, fruits de leurs divers rackets et autres rapines. Gbangouma a pointé avec son arme de poing Franklin Bozizé qu’il a failli abattre il n’y a pas si longtemps parce que celui-ci s’était opposé à ses magouilles pour dédouaner gratuitement des marchandises d’un importateur et s’en mettre plein les poches.  

 

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