Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 17:49

 

 

 

moustiques-copie-1.jpg

 

 

MONTREAL (AFP) - 13.07.2011 07:37 - La mauvaise odeur des chaussettes sales viendra  peut-être à bout un jour du paludisme, une maladie transmise par des  moustiques qui tue chaque année quelque 800.000 personnes dans le monde, espère une équipe de chercheurs basée en Afrique.

La mauvaise odeur des chaussettes sales viendra peut-être à  bout un jour du paludisme, une maladie transmise par des moustiques qui  tue chaque année quelque 800.000 personnes dans le monde, espère une  équipe de chercheurs basée en Afrique.

Cette équipe dirigée par le Dr Fredros Okumu de l'Institut de la santé Ifakara, en Tanzanie, a  découvert que la senteur des pieds était le meilleur moyen d'attirer les insectes piqueurs dans un piège mortel.

Fort du soutien de la  fondation Bill et Melinda Gates, l'équipe a donc mis au point deux  prototypes de pièges odorants qui attirent et tuent les moustiques.

"Ces pièges attirent quatre fois plus de moustiques qu'un humain", a dit le  Dr Okumu à l'AFP, joint par téléphone en Tanzanie, où les dispositifs ont été testés.

Les prototypes, qui ont la forme d'une boîte, renferment des chaussettes sales ou des objets synthétiques qui reproduisent l'odeur typique et désagréable des pieds qui transpirent.

"Lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils sentent quelque chose  qu'ils croient être un humain, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer" par un insecticide ou un agent biologique, ajoute le Dr Okumu.

Le Dr Okumu espère d'ici deux ans être en mesure d'implanter ses pièges dans un certain nombre de villages en Tanzanie et de tester leur impact global sur la santé des
habitants, et ce grâce à une nouvelle bourse de 775.000 dollars que lui remet mercredi la Fondation Gates et l'ONG canadienne Grand Challenges.

Entomologiste de formation, le Dr Okumu dit avoir senti le besoin de mettre au point  une nouvelle méthode de lutte contre les moustiques en constatant les  limites des principaux moyens actuellement employés, comme les  moustiquaires de lits et les répulsifs.

L'avantage des pièges, selon lui, est qu'ils seront utilisés à l'extérieur des habitations et  qu'ils seront donc une méthode complémentaire de lutte contre les moustiques qui transmettent le paludisme par piqûre.

"Ils vont peut-être nous permettre de franchir un jour le seuil nécessaire pour  qu'on cesse de parler d'élimination du paludisme", espère-t-il.

Selon les chiffres de l'Organisation de mondiale de la Santé (OMS), le paludisme a causé près de 800.000 morts en 2009. Environ 90% de ces décès touchaient l'Afrique, dont 92% d'enfants de moins de cinq ans.

Outre le paludisme, les moustiques sont aussi des vecteurs de la dengue, une  infection virale qui touche quelque 50 millions de personnes chaque  année, de la fièvre jaune, de la filariose et du virus du Nil  occidental.

Peter Singer, président de Grand Challenges Canada,  une ONG financée par le gouvernement canadien, ne tarit pas d'éloges  pour l'invention simple et originale du Dr Okumu: "Qui aurait pensé  qu'un panier à linge pouvait cacher une technologie permettant de sauver des vies?", a-t-il dit à l'AFP.

© 2011 AFP

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:51

 

 

 

 

Tiangaye

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Juillet 2011 13:59

Me Nicolas Tiangaye, avocat et opposant centrafricain vient de saisir la Cour Constitutionnelle. Il demande à celle-ci de prononcer d’office la démission de François Bozizé de son mandat de député pour incompatibilité. François Bozizé a été élu au 1er tour, député du 4e arrondissement de Bangui après les élections législatives du 23 janvier 2011. Il a en même temps été président de la république lors de ce double scrutin.

Selon l’opposant, « ayant choisi d’être président de la République puisqu’il a prêté serment le 15 mars dernier date anniversaire de son coup d’Etat de 2003, François Bozizé ne peut plus être en même temps député du 4ème arrondissement ».

Maître Nicolas Tiangaye expose dans sa requête que selon l’article 23 de la Constitution, « La fonction de Président de République est incompatible avec l’exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution ».

Il rappelle encore que l’article 15 alinéa 3 de la loi n° 97.011 relative à l’Assemblée Nationale dispose que « tout député, qui après son élection, accepterait une ou plusieurs fonctions visées à l’alinéa 1 du présent article, sera immédiatement déclaré démissionnaire de son mandat par la Cour Constitutionnelle à la requête de tout intéressé ».

Il rappelle que la Cour Constitutionnelle, dans une décision d’Août 2006 faisant application des textes auxquels il fait référence, avait déclaré démissionnaires d’office, les députés qui avaient été nommés dans le Gouvernement et qui n’avaient pas levé l’option dans un délai de 15 jours.

Il cite en exemple les députés Béatrice Epaye, Charles Massi, Jean-Paul Ngoupande et Karim Meckassoua qui avaient ainsi perdu leurs sièges à l’Assemblée Nationale, parce que devenus ministres.

Enfin Maître Nicolas Tiangaye revient sur l’article 21 de la Constitution qui prévoit que « l’Exécutif est composé du Président de la République et du Gouvernement ». Il estime que c’est à bon droit que la Cour Constitutionnelle confirmera sa propre jurisprudence aux termes de laquelle : « les députés qui acceptent d’occuper des fonctions dans l’organe Exécutif… sont dans un cas d’incompatibilité ».

Le nouveau parlement centrafricain est composé à majorité des députés du parti KNK du président François Bozizé. L’opposition s’est retiré au lendemain du 1er tour des législatives du 23 janvier dernier. Elle dénonce une fraude massive qui a favorisé le président de la République et les députés de son parti.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:48

 

 

 

 

centrafrique

 

 

Un jeune tué par un « béret vert » au KM5

Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Juillet 2011 14:02

Encore une victime au sein de la population civile, tuée par un élément de la garde présidentielle encore appelée « béret vert ». Un jeune homme de 25 ans, commerçant au marché Kilomètre 5, a été inhumé ce mercredi 13 juillet 2011, au cimetière Ndress à Bangui.  Il est décédé suite à un coup de poignard que son bourreau lui a planté à la poitrine. Le crime a eu lieu dans la soirée du mardi 12 juillet 2011.

Dans les faits, il s’est agi d’une simple dispute entre ce militaire en état d’ébriété avancé selon plusieurs témoins, et un groupe de jeunes commerçants.

Un témoin, interrogé par Radio Ndeke Luka, raconte : « le militaire en question a traité les jeunes de bandits. Ces derniers ont répliqué et le soldat a aussitôt sorti son poignard pour les pourchasser. Il en a rattrapé un et l’a poignardé. On a bien réussi à évacuer le blessé à l’hôpital, mais il a succombé à ses blessures »

La famille de la victime réclame « une justice équitable dans cette affaire. Elle s’est même temps interrogée sur les critères préalables de recrutement des hommes en tenues en Centrafrique ».

Ce crime vient compléter la longue liste des actes de violences perpétrés par les militaires « proches » du Chef de l’Etat souvent considérés comme impunis et décriés par la population civile.

Il y a plus d’une semaine, un autre élément en poste aux abords de l’aéroport Bangui M’poko, avait braqué un jeune conducteur de taxi-moto dans le quartier de Boeing. La victime s’en était tirée avec plusieurs blessures. Cette agression avait provoqué un soulèvement des populations dans ce quartier du sud de Bangui.

 

NDLR : Y en a marre des crimes impunis de ces bérets verts de Bozizé...!!!

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:45

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

Un accord de cessation d’hostilités entre deux groupes rebelles opérant dans le Nord de la Centrafrique est reporté à une date ultérieure. Il s’agit d’une rencontre tripartite qui devait réunir ce 13 juillet 2011 à Bria les leaders de la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR) et les Autorités administratives locales à Bria en vue d’un retour définitif à la paix dans la région.

L’action devrait concourir à la réussite des opérations de désarmement et de démobilisation des ex-combattants sur le territoire national.

Selon les autorités administratives et locales de la ville de Bria, le blocage des négociations serait venu du Haut commandement de la CPJP, depuis la capitale Bangui.

La rencontre entreprise depuis le 10 mars dernier a été tenue sous l’égide du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA). Vraisemblablement sur le terrain, il se cache dernière ces affrontements, une réalité latente entre deux groupes ethniques, les Rounga et les Goula.

Il faut noter qu’un accrochage meurtrier a opposé il y a deux semaines les deux fractions rebelles au village de Mouka situé à 90 km de la ville de Bria sur l’axe Ouadda. De nombreuses pertes en vies humaines ont été enregistrées dans les deux camps, mais l’on ne dispose pas de bilan exact.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:35

Joseph-Kony.jpg 

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Juillet 2011 13:57

Trois filles dont trois centrafricaines et une Congolaise enlevées, ont été libérées le dimanche 10 juillet 2011 par l’armée Ougandaise. Cette libération est intervenue après une offensive contre les positions de l’armée de la résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni dans le Haut Mbomou (Sud-est).

Selon des informations relayées par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Obo, les combats se sont déroulés entre les localités de la rivière de Vovodo et de Chinko. Un officier de l’armée ougandaise de la LRA a trouvé la mort dans les combats. Aucun bilan du coté de la LRA n’a cependant été signalé. L’une des otages a été libérée avec son enfant âgé de 2 ans.

Toujours selon le correspondant, l’armée ougandaise évalue les éléments de la LRA à plus de 800 hommes divisés en 5 groupes. Ces éléments sillonnent actuellement les régions de Mbomou et de la Haute Kotto.

« Il sera difficile de déloger ces hommes en République centrafricaine, voir l’ampleur des actions contre eux actuellement », a affirmé l’une des victimes. Pour l’instant, les otages libérés sont à Obo à la base des éléments de l’armée ougandaise pour de suivi sanitaire avant rapatriement dans leur région respective.

 

NDLR : C'est franchement très honteux que ce soit l'armée ougandaise qui vienne combattre les bandits ougandais de la LRA sur le sol centrafricain. Cela consacre la démission totale de celui là-même qui se prend pour un général d'armée et qui se dit chef suprême des FACA en qui il n'a pas réellement confiance et qui par conséquent, sont réduites à leur plus simple expression et ne font plus que de la figuration.  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:32

 

 

 

Hissene-Habr-.jpg

 

 

New York, Etats-Unis 13/07/2011 (Pana) - Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, a salué mardi la décision du Sénégal de renoncer à extrader l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, vers son pays, soulignant toutefois qu’il ne devrait pas vivre dans l’impunité dans son pays d’accueil.

Mme Pillay avait lancé un appel en faveur de l’annulation de l’extradition de M. Habre parce qu’elle n’est pas sûre que les conditions pour assurer sa sécurité et un procès équitable seront garantis, sans compter le risque énorme de torture qu’il encourt s’il venait à être extradé.

'Néanmoins, le Haut-Commissaire souligne que ceci ne veut pas simplement signifier le retour au statu quo et qu’Habré continue à vivre dans l’impunité au Sénégal comme ce fut le cas ces 20 dernières années', souligne un communiqué publié à New York.

'Il est important que des progrès rapides et concrets soient faits par le Sénégal pour inculper ou extrader M. Habré dans un pays qui veut organiser un procès équitable. C’est la position que le Haut-Commissaire a toujours défendue, c’est également celle de l’Union africaine (UA) et celle de la majorité de la communauté internationale', ajoute le communiqué.

'Donner asile à une personne impliquée dans la torture ou d’autres crimes contre l’humanité sans la juger ou l’extrader constitue une violation du droit international”, poursuit le même communiqué.

Selon le communiqué, lors de son sommet qui s’est déroulée début juillet en Guinée Equatoriale, l’UA avait exhorté le Sénégal à juger M. Habré ou de l’extrader vers tout pays qui souhaite le juger.

'Seule la Belgique avait exprimé l’intention d’organiser son procès», indique le communiqué.

Ayant dirigé son pays de 1982 à 1990, M. Habré est accusé de tortures et de crimes politiques.

Il vit au Sénégal depuis son départ du pouvoir à la suite d’un coup d’Etat mené par Idriss Déby Itno, l’actuel président du Tchad.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 01:35

 

 

 

HISSENE-HABRE-SENEGAL-8-JUILLET-2011

 

 

Mardi 12 juillet 2011 2 12 /07 /Juil /2011 17:11

Hissène Habré rompt enfin le silence. L’ancien président tchadien a réagi à la décision du gouvernement sénégalais de l’extrader vers son pays, avant de se rétracter sous la pression de la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains. L’ancien homme fort de Ndjamena a accordé une interview exclusive à nos confrères de « La Gazette ». Dans un extrait choisi par Sud Fm, l’ancien dictateur tchadien parle de « l’exécution d’un complot d’assassinat politique ».

Hissène Habré dit à la fois être surpris et non de cette décision du gouvernement du Sénégal de l’extrader vers le Tchad. « Je suis à la fois surpris et non. Surpris parce que j’ai appris la nouvelle comme tout le monde, sans être informé. Même mes avocats n’étaient pas informés. Pourtant dans de situations pareilles, il y a des procédures à poursuivre », s’explique M. Habré.

 « Je ne suis pas surpris parce que depuis 20 ans, nous vivons dans des situations comme celle-là », ajoute-t-il avant de rappeler qu’un jour « un avion mystérieux a atterri sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour m’amener soit en Lybie soit au Nigeria ».

Hissène Habré relève par la suite la confusion du gouvernement sénégalais dans les termes. « Je ne comprends même pas. Tantôt on parle d’extradition, tantôt on parle d’expulsion », souligne-t-il. Avant de faire observer que « sans doute, c’est l’exécution d’un complot d’assassinat politique ; un complot politico-financier derrière lequel il y a le Guide libyen Mouammar Kadhafi ». Car, rappelle-t-il, « tout le monde connait mon opposition à Kadhafi à propos de la bande d’Aouzou ». Par ailleurs, il a salué l’hospitalité des Sénégalais. « Nous nous sentons, mon épouse et moi, chez nous au Sénégal », se félicite-t-il.

 

Ecoutez ici: http://www.seneweb.com/news/Societe/hissene-habre-rompt-le silence_n_47932.html

 

NDLR : Aussi paradoxal que cela puisse paraître, on finira par avoir pitié de ce monsieur qui lorsqu’il était au pouvoir, avait pourtant fait très peu cas des droits de l’homme dans son pays et de ses concitoyens dont les familles et plusieurs de ses innombrables victimes n’ont à présent envie que d’une chose : le voir au plus vite à la barre d’un quelconque tribunal. On ne peut pas aussi oublier qu’il avait pris préalablement le soin de vider tel un vrai gangster, les caisses de la BEAC de N’djaména avant de prendre le chemin de cet exil doré qu’il coule depuis vingt ans à Dakar, ayant emporté avec lui près d’une dizaine de milliards de F CFA.

On note au passage que le même Mouammar Kadhafi qu’il incrimine et cherche à tirer profit de la mauvaise position actuelle, est celui-là même à qui  celui qui voulait l’extrader au Tchad c’est à dire  Abdoulaye Wade, avait aussi demandé qu’il quitte le pouvoir. Il est effarant de constater que malgré tous les crimes commis par Hissène Habré, il puisse continuer de bénéficier de tant de soutien au Sénégal y compris au niveau politique et surtout auprès d'avocats de renom et des corrompus et vénaux chefs religieux de ce pays.  

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 00:45

 

 

 

obus.jpg

 

 

Par Kpangbandjé - 12/07/2011 JDB

Une terrible explosion a fait un important dégât à Sibut située à 187 km de Bangui dans la préfecture de la Kémo.

 

Ladite explosion aurait été déclenchée par le passage d’un feu de brousse sur un lance-roquette qui aurait duré à cet endroit. On se rend ainsi compte de ce que les conflits armés laissent planer comme danger sur la population surtout civile. Les villes ciblées en paient les frais diversement. Le dernier cas en date s’est produit à Sibut dans la préfecture de la Kémo. Une explosion à couper le souffle s’est produite non loin du village Kolopa, situé à environ 7 kms de Sibut. Selon les faits, Arthur N. un homme âgé d’une quarantaine d’années était en train de défricher son petit champ. Il était d’ailleurs accompagné par sa femme et trois de ses enfants. Après avoir regroupé les friches sèches il y met le feu.

Quelques heures après, une explosion retentit. Rien ne restait d’Arthur qui se trouvait non loin des flammes. Deux de ses enfants ont aussi péri. La femme et un bébé de 10 mois sont grièvement blessés. En les conduisant à l’hôpital, le bébé aurait rendu l’âme. En ce moment, la femme suit des soins intensifs. D’après la version des parents le lendemain du drame, le médecin traitant de la femme aurait demandé à ce qu’elle soit transférée dans un centre hospitalier compétent à Bangui, notamment à l’hôpital de l’Amitié. Le transfert devrait avoir lieu le lundi 11 juillet 2011.Sur les lieux du drame, l’on fait état de ce qu’il s’agirait d’une lance-roquette qui a duré là. En contact avec la chaleur, cela aurait déclenché l’explosion. Des enquêtes seraient en cours pour déterminer la véracité ou non de cette version. La ville de Sibut, lorsque l’actuel Chef de l’Etat centrafricain était en rébellion, était le bastion de ses rebelles jusqu’à ce que les milices de Jean Pierre Bemba les aient chassés.

 

NDLR : C'est vraiment malheureux de voir que plusieurs années après l'arrivée de Bozizé au pouvoir dans les conditions que l'on sait, d'innocents fils du pays continuent de payer un prix aussi élevé à la prétendue "libération" destinée en réalité à ce que Bozizé, sa famille et quelques-uns s'en mettent plein les poches et qu'une grande majorité de Centrafricains meurent de faim et croupissent dans une misère sans nom comme c'est actuellement le cas.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 00:38

 

 

 

RCA

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 12 Juillet 2011 14:19

La République Centrafricaine est en phase de lancer sa première industrie d’exploitation des gisements aurifères. Il s’agit du  gisement de Ndassima dans la préfecture de la Ouaka (Centre). Ce site était à  l’étude depuis une dizaine d’années.  Les résultats de ces études ont révélé une réserve suffisante d’or exploitable.  Il s’agit également de l’industrie de commercialisation de ces minerais.

Une étude d’évaluation d’impact environnemental a été également mené il y’a quelques années, dans le but d’informer la population,  sur la plus-value que cette société apportera à la population de ladite localité. Selon Pauline Voga, directrice de la Communication et du développement communautaire de la société Aurafric et Axmin, « ces études ont été faites dans un rayon de 25 km à partir du site du gisement ».

« Des avancées positives sont enregistrées,  en termes d’acquisition des documents administratifs,  devant permettre à la société d’exploiter les mines d’or de Ndassima » a-t-elle ajouté. Elle précise « qu’une société canadienne a obtenu du gouvernement centrafricain le permis d’exploitation depuis 2008 et la société est dans la recherche de financement pour la mise en œuvre de ce projet ».

Au sujet de la méthode qui sera mise en place pour l’exploitation de l’or de Ndassima, Pauline Voga affirme qu’il s’agira d’une exploitation industrielle et non d’exploitation artisanale, pratiquée jusque-là en Centrafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 00:35

 

 

 

Zongo-en-RDC-vue-de-Bangui.JPG

 

                        Ville de Zongo en RDC face à Bangui

 

 

Mardi, 12 Juillet 2011 14:16

Ce que l’on redoutait est arrivé. L’épidémie de choléra qui sévit actuellement en République Démocratique du Congo (RDC) menace désormais la Centrafrique. Des cas sont signalés à Zongo, la ville congolaise qui fait face à Bangui, de l’autre côté du Fleuve.

L’alerte est ainsi donnée ; Le ministère centrafricain de la santé ne cache pas son inquiétude. Des dispositions sont prises pour faire face. Mais sont-elles suffisantes pour empêcher l’épidémie de traverser le fleuve en même temps que les centaines de personnes qui chaque jour, vont d’une rive à l’autre ?

« L’épidémie du cholera n’est pas encore déclarée dans la ville de Bangui, bien qu’elle ait été signalée à Zongo, ville voisine du pays située sur la côte sud de la rivière Oubangui, en République Démocratique du Congo. Toutefois, la population devrait doubler de vigilance et renforcer ses mesures d’hygiène afin de l’éviter».

Ces propos sont tenus sur Radio Ndeke Luka ce mardi 12 juillet 2011, par docteur Modeste Hoza, Directeur de Communication en matière de santé au ministère de la santé publique et de la population. Il réagit suite à une éventuelle menace de propagation de cette maladie à Bangui.

Selon Docteur Hoza, « le pays dispose d’un centre de surveillance épidémiologique prêt pour la riposte en cas d’épidémie. Pour lui, éviter le cholera passe nécessairement par des mesures élémentaires d’hygiène : consommer de l’eau potable, se laver les mains avec du savon, prendre soins des aliments, maintenir propre les latrines ».

Au sujet de la proximité entre ces deux villes liée au trafic fluvial, le médecin indique « des mesures contraignantes pourraient être prises par les autorités sanitaires, notamment le contrôle systématique de carnets de vaccination des passagers ».

Toutefois certains usagers de cette rivière en provenance de Zongo, interrogés par Radio Ndeke Luka, soutiennent que « le contrôle de ces carnets de vaccination ne se fait pas de manière stricte. Les gardes côtes ne les réclament qu’à ceux qu’ils ne connaissent pas ».

Dans ce contexte, le risque d’une épidémie guette la ville de Bangui, lorsqu’on sait que plusieurs échanges commerciaux se font entre Bangui et Zongo, aux divers points de traversées fluviales.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation