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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 17:17

 

 

 

 

Thierry-Mal-yombo.jpg

 

                Thierry Maléyombo

 

 

Ngouandjika

  

                  Fidèle Ngouandjika

 

 

Zingas Aurélien

  

              Aurélien Simplice Zingas

 

Parfait-Mbay-portrait.jpg

 

                Anicet Parfait Mbay

 

  

Elie Oueifio

 

                     Elie Ouefio

 

 

Gaou la fumée

 

       Célestin Leroy Gaombalet PAN

 

 

Zama Javan Papa

 

Javan Papa Zama DG presse présidentielle

 

 

L’étau se resserre autour de Maléyombo et sa bande

Bangui, 15 juillet 2011 – (L’INDÉPENDANT) – Le directeur commercial de Socatel (Société centrafricaine de télécommunication) a été placé en garde à vue jeudi à la SRI, a-t-on appris d’une source proche du ministère des postes et télécommunications.

M. Abdéramane Baron est accusé de « détournement de recettes et vol de panneaux solaires de la Socatel », si l’on croit la source qui précise également que « certains panneaux solaires auraient été distribués aux amis de l’ancien ministre de tutelle, Simplice Zingas et Parfait Mbaye ».

Toujours selon même source, le magistrat Victor Komamakoua, vice-président du comité de gestion de Socatel se serait rendu complice des agissements d’Abdéramane Baron et serait prochainement placé en garde à vue pour nécessité d’enquête.

Aucune réaction officielle n’est jusqu’alors disponible.

Par ailleurs, nous avons appris que l’ancien ministre des postes et télécommunications, le sulfureux Thierry Maléyombo, est interdit de quitter le territoire centrafricain et son passeport confisqué.

Pour rappel, les anciens ministres des postes et télécommunications, Thierry Maléyombo et Fidèle Gouandjika sont dans le collimateur des enquêteurs après l’ouverture d’un audit sur leur gestion, ordonné par le nouveau ministre Karim Meckassoua.

 

NDLR : Les révélations ces derniers temps à Bangui se multiplient et se succèdent sur de sales et sombres affaires de vols, de malversations financières diverses, de corruption et de détournement de deniers publics, mettant en cause ou impliquant d’éminents dignitaires du pouvoir et d’anciens ou de ministres encore en exercice. L’entourage direct et immédiat de Bozizé n’est pas épargné, à en juger avec le cas grotesque du DG de la presse présidentielle et griot patenté du régime, Javan Papa Zama, brièvement interpelé et auditionné par la police politique du pouvoir pour avoir détourné une partie d’une enveloppe qu’il était censé remettre aux étudiants. C’est bien la preuve et la confirmation si besoin en était encore, du climat délétère qui précède habituellement la fin de tout régime politique au bout du rouleau et en désarroi, celui de Bozizé ne faisant pas exception.

Les noms de Simplice Aurélien Zingas récemment épinglé pour une affaire de vingt millions de F CFA qu’il a soutirés à REGICA, une société de communication, Thierry Maléyombo, Fidèle Ngouandjika notamment. reviennent en boucle et sont les mêmes qui ne cessent de défrayer la chronique mais quoi de surprenant d’apprendre maintenant que d’autres noms comme celui du ministre d’Etat aux transports, Anicet Parfait Mbay, soit cité dans l’affaire de recel de panneaux solaires volés à la SOCATEL dont il est ici question. La liste des malfrats et ministres délinquants ne fait donc que s’allonger. Nous avons fait dernièrement état du cas de gonflement malhonnête de vingt millions de F CFA par Célestin Leroy Gaombalet, président de l’assemblée nationale qui n’en est pas à son premier coup selon nos informations, du devis des indemnités de session des députés.

Ces gros bonnets sont connus comme coutumiers de la pratique de surfacturation et de gonflement de devis pour voler l’Etat mais ne sont jamais inquiétés. Ce sont donc des membres ripoux du gouvernement de Bozizé entre autres qui sont directement responsables de la faillite des sociétés et entreprises sous leur tutelle.

Après le départ du ministère de l’Administration du Territoire de Elie Ouéfio, actuellement SG de la présidence et du KNK, les langues se délient désormais dans ce ministère et font état du niveau inadmissible de corruption qui fut le sien. Toutes ses signatures au bas de documents administratifs faisaient systématiquement l’objet de rétribution. Une véritable grille tarifaire (de 100.000 F CFA (152 euros) à 500.000 F CFA (763 euro) existait pour l’obtention des licences de débit de boisson, permis de port d’arme et de chasse, et autres documents de naturalisation. Ce monsieur qui se dit pourtant diacre de son église de Galabadja, a quitté ce département les poches bien remplies.

Quant au général d’opérette Jules Bernard Ouandé, qui avait aussi eu à diriger la sécurité publique et également l’Administration du territoire, il est carrément soupçonné de faire dans la fausse monnaie car la quantité de billets craquants qu’il distribuait quotidiennement pas moins de 10.000 F CFA (16 euros environs) à plus d’une vingtaine de ses agents de renseignement, ne pouvaient pas provenir d’un circuit licite quand on connaît le peu de moyen dont dispose l’Etat centrafricain. C’est tout simplement hallucinant !

S’agissant de Fidèle Ngouandjika, actuellement ministre de l’agriculture et son successeur aux Télécommunications Thierry Maléyombo, de fortes présomptions de détournements de deniers publics et autres malversations planent sur les deux. Les origines de leur fortune personnelle sont très suspectes et inversement proportionnelles à la grave faillite de la SOCATEL et la mauvaise situation financière de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), deux structures du département des télécommunications qu’ils ont tous les deux eu à gérer.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 02:29

 

 

 

 

Dote-Elie-gros-plan.jpg

 

 

En désignant l’ancien PM Elie Doté comme son suppléant dans le 4ème arrondissement aux législatives, Bozizé avait aussi promis le perchoir à ce dernier s’il était élu député. Mais après son hold-up électoral non seulement à la présidentielle mais aussi à la députation, et surtout à l’approche des élections du Bureau de l’assemblée nationale, Bozizé, sans qu’on sache pourquoi, a fait un véritable coup de Jarnac à Elie Doté qui n’en est toujours pas remis. A Bangui, les mauvaises langues disent que c’est bien fait pour sa gueule à ce Doté.

Faute de démission de Bozizé en tant que titulaire du siège, il n'a en effet pu être candidat à aucun poste du Bureau de l’assemblée nationale. C’est d’ailleurs sur cela que se fonde Me Tiangaye pour demander la démission de Bozizé qui ne peut être député et président de la République à la fois. Lors de la réunion qu’il a tenue avec son KNK peu avant la mise en place du Bureau de l’assemblée nationale, Bozizé avait en effet sans qu’on en connaisse les raisons, refusé de donner la parole à Elie Doté qui la demandait, en décrétant  que personne ne puisse se présenter contre l’ineffable Célestin Leroy Gaombalet.

Celui-ci a pourtant eu la parole pour parler de ses hauts faits d’arme et se targuer d’être celui qui, en tant que président de l’assemblée nationale, avait su et pu tout au long de la mandature, empêcher que les membres du gouvernement ne soient enquiquinés par les députés et éviter que des motions de censure ne renversent les différents gouvernements, ce qui est allé droit au cœur du PM Faustin Touadéra qui n’a fait qu’acquiescer tout en étant infiniment reconnaissant à Gaou la fumée.

D'ailleurs c’est le fait d'avoir enfreint ce mot d'ordre de Bozizé que personne du KNK ne se présente contre Gaombalet à l’élection au perchoir que Thierry Maléyombo a commencé à connaître des déboires allant d’une descente de la garde présidentielle à son domicile jusqu’à l’invalidation de son « élection » aux législatives dans le 7ème arrondissement au profit de son implacable adversaire Lavou par la Cour constitutionnelle dont certains membres aux ordres et en service commandé comme Jean Kossangué, ont été chargés de faire le sale boulot.

A l’issue de la dernière session extraordinaire de l’assemblée nationale fin mai dernier, au moment de passer à l’élection des membres du Bureau, Gaombalet en a profité pour ridiculiser une fois de plus Elie Doté en lui rappelant que n'ayant pas reçu la lettre de démission du député François Bozizé le titulaire du siège de la circonscription du 4è arrondissement de Bangui, il ne voyait pas comment un suppléant pouvait briguer un quelconque poste.

Depuis lors, on n’a toujours pas enregistré une quelconque démission du député François Bozizé. C’est ce qui justifie la requête introduite par Me Nicolas Tiangaye auprès de la Cour constitutionnelle  pour exiger sa démission d’office de ce siège de député pour incompatibilité. C’est Elie Doté qui doit se frotter les mains et bien rigoler dans son coin que Bozizé soit obligé de démissionner de cette façon.

 

Rédaction C.A.P

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 01:36

 

 

 

CPI

 

 

 

La Haye, 13 juillet 2011 (FH) – Le procès de Jean-Pierre Bemba a été suspendu le 11 juillet, et reprendra le 22 août après les vacances judiciaires, avec l’audition du 26ème témoin de l’accusation. Entre le 1er et le 11 juillet, le témoin 168, considéré par le procureur comme l’un de ses témoins clés, a déposé à huis clos.

Au cours des dernières semaines, le procureur a présenté des témoins et victimes de scènes de pillage. Ces témoins ont aussi apporté des précisions sur les Banyamulenge, surnom donné aux soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), la milice de Jean-Pierre Bemba.

Le sénateur congolais est accusé de crimes contre l’humanité pour les meurtres, les viols et les pillages commis en Centrafrique, en 2002 et 2003. La milice avait été appelée en renfort par le président d’alors, Ange-Félix Patassé, menacé par les rebelles de François Bozize qui s’étaient finalement emparés du pouvoir en mars 2003.

Début juin, le témoin 209 a expliqué que « les troupes que Bemba avait envoyées ici étaient composées de Rwandais et d’anciens soldats du président Mobutu. » Selon lui, « les Banyamulenge n’étaient pas, à l’origine, des militaires mais des fermiers, ils n’avaient pas l’habitude de porter des armes » et « c’est pour cette raison que je pense qu’au lieu de se battre, ils violaient les femmes et pillaient les biens, entre autres crimes ». S’exprimant en sango, « 209 » a estimé que les miliciens du MLC « étaient des indisciplinés qui ne respectaient pas le commandement (…), des paysans qui travaillaient dans des champs de haricots. Pour compléter l’effectif, on les avait enrôlés. »

Pour le témoin 110, une habitante du PK12, certains banyamulenges étaient déjà présents en Centrafrique avant le début des combats, fin octobre 2002. Ils « étaient employés de maison et cireurs de chaussures ». Interrogée par le substitut, Eric Iverson, sur leur rôle dans la guerre aux côtés des troupes de Bemba, elle a expliqué que « les cireurs étaient comme des indicateurs : ils pointaient les maisons des personnalités dans le quartier, afin que cela soit pillé ».

A la barre, le témoin 112 a lui, détaillé les biens tombés entre les mains des rebelles qui l’on tabassé à son domicile. « J’avais un grand poste de radio. J’avais un matelas en mousse, épaisseur 18. Il y avait mes habits, mon lit, les lattes, j’avais une machine à coudre, j’avais un moulin à manioc, sans parler de ma maison dont les portes et les ouvertures ont été enlevées et transformées en bois de chauffe. » Interrogé sur la valeur perdue, «112 » l’évalue à 3,2 million de francs CFA (4900 euros). « Ils chargeaient les biens dans des véhicules et faisaient traverser les check point avec ça. Donc pour moi, ils emmenaient tout cela de l’autre côté du fleuve », en République démocratique du Congo.

Plus tard, « 112 » doit faire, pendant dix jours, les travaux ménagers de soldats de Bemba, dont l’un de leurs chefs, qui occupent une maison à Begua. A la barre, le témoin a assuré que ce commandant était en contact régulier avec Jean-Pierre Bemba. « Je l’ai su parce qu’à chaque fois, quand le téléphone sonnait, il décrochait et se mettait à parler leur langue, notamment le lingala, a-t-il expliqué aux trois juges. Pendant ce temps, je m’occupais des tâche telles que moudre le manioc, laver le linge. » Mais le témoin n’a pas pu rapporter la teneur de ces conversations.

Après lui, un magistrat centrafricain a affirmé avoir, lui aussi, été victime de pillages. Déposant par vidéo-link depuis Bangui, Flavien Mbata n’était pas présent à son domicile du PK12, qu’il avait fui au début des combats. A son retour, il y a retrouvé deux documents, appartenant selon lui aux hommes du MLC. Un manuel d’entraînement militaire et un
rapport d’opération, portant tous deux la mention « Armée de libération du Congo ».

Le procès de Jean-Pierre Bemba a débuté le 22 novembre 2010. A ce jour, 1619 victimes participent au procès, via leurs avocats. La chambre a fixé au 16 septembre 2011 la date limite au-delà de laquelle aucune autre victime ne pourra être admise à participer au procès.

SM/GF
© Agence Hirondelle

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 00:49

 

 

 

 

logo-OIF.JPG

 

 

Communiqué de presse

 

CP/SG/23/JT/11 Paris, le 12 juillet 2011

 

81e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF)

 

La Francophonie confirme son engagement dans l’accompagnement des

transitions

 

Présidée par Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, la 81e session du Conseil

permanent de la Francophonie (CPF) a réuni, ce 12 juillet 2011 à Paris, les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement des membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

 

Lors de l’examen des pays en situation de crise ou de transition, le Secrétaire général a évoqué les situations en Tunisie et en Egypte, deux pays où la Francophonie se félicite de l’annonce de la prochaine tenue d’élections. « Forte de son expérience en matière d’accompagnement des processus de transition, la Francophonie s’est engagée en Tunisie autant pour le renforcement des capacités des structures électorales, pour la formation des forces chargées de la sécurisation des élections, celle des medias et celle des observateurs nationaux, que pour la gestion et le traitement du contentieux électoral », a souligné Abdou Diouf.

 

S’agissant de la Côte d’Ivoire, le Secrétaire général a réitéré le soutien de la Francophonie aux nouvelles autorités, notamment via le renforcement des capacités des institutions impliquées dans la consolidation de l’Etat de droit et la création des conditions du dialogue et de la réconciliation nationale. L’OIF apportera, en outre, une aide à la préparation des élections législatives qui devraient se tenir avant la fin de l’année. Le CPF s’est déclaré satisfait des évolutions récentes survenues à Madagascar, suspendu de l’OIF depuis vingt-huit mois. « Il faut que des élections se tiennent rapidement pour mettre un terme à cette transition et donner les moyens au pays de sortir de cette crise qui n’a que trop duré et qui a participé à l’aggravation de la situation économique et sociale », a rappelé Abdou Diouf.

 

Le CPF a appuyé la proposition de la Présidence suisse d’organiser une concertation ministérielle francophone informelle en marge de la 66e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Au sujet de la préparation du XIVe Sommet de la Francophonie prévu en 2012 à Kinshasa, le CPF a réaffirmé l’importance qu’il attache au succès et aux enjeux de cet événement majeur. Il a encouragé les autorités de la RDC à poursuivre leurs efforts en faveur d’une meilleure protection des droits et des libertés et de la tenue d’élections libres, fiables et transparentes.

 

Après avoir entendu les Sherpas français et canadien pour le G20, le Secrétaire général a ajouté que l’action conjointe de plaidoyer menée avec le Commonwealth depuis 2009 s’est poursuivie cette année encore, dans le cadre du groupe pilote sur les financements innovants et du Groupe de Travail sur le Développement du G20. Cette action conjointe culminera à l’automne, avec la rencontre des deux Secrétaires généraux de la Francophonie et du Commonwealth avec le Président de la République française, actuellement à la tête du G20. Abdou Diouf a remercié le Canada, la Corée du Sud et la France de leur appui et a souhaité que cette relation étroite se poursuive sous la prochaine présidence du G20.

 

Enfin, les membres du Conseil Permanent ont entendu Michel Audet, Commissaire général du Forum mondial de la langue française, organisé à Québec en juillet 2012, qui a précisé que les objectifs de ce premier Forum mondial seraient d’aborder les sujets contemporains liés à la langue française et à son avenir. Rencontre inclusive, ce Forum accordera une large place à la jeunesse et à la société civile.

 

Pour rappel, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 56 Etats et gouvernements et 19 observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

 

CONTACTS

 

Julie Tilman, chargée de mission auprès du Secrétaire général

julie.tilman@francophonie.org + 33.1.44.11.12.68

 

 

NDLR : Il est fort étonnant que la situation qui prévaut en Centrafrique depuis le hold-up électoral de Bozizé et son KNK dont le patron Joseph Kiticki-Kouamba n'ait pas transpiré ne serait-ce que dans une seule phrase ou un paragraphe de ce communiqué de presse. Est-ce à cause de Kiticki-Kouamba qui est membre du Conseil Permanent de la Francophonie en même temps qu'il est président du KNK de Bozizé et le représentant de ce dernier. On ne peut que se poser la question.

 

Il y a lieu de rappeler que le  Secrétaire Général de l'OIF, le président Abdou Diouf qui s'est entretenu à Paris avec Bozizé le 15 juin dernier lorsque celui-ci se rendait à Bruxelles, s'est pourtant beaucoup impliqué pour trouver une solution afin de normaliser la situation de la mairie de Bangui en grande délicatesse avec l'AIMF en raison de la gestion financière catastrophique sous le règne du presdigitateur et ambitiux Jean Barkès Ngombé-Ketté qui ne pouvait plus durer.

 

Le rapport de la mission d'observation du double scrutin du 23 janvier 2011 de l'OIF conduite par l'ancien président burundais Pierre Buyoya était un des plus critiques quant aux nombreuses irrégularités, fraudes massives et autres dysfonctionnements enregistrés qui ne pouvaient qu'ôter tout crédit à ces élections.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 00:26

 

 

 

 

Ab-Wade.jpg

 

Wade et son fils

 

 


DAKAR - AFP / 15 juillet 2011 00h50 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a proposé jeudi à l'opposition d'organiser une élection présidentielle anticipée, la date normalement prévue du premier tour étant fixée au 26 février 2012.

Si l'opposition est pressée et certaine de l'emporter, je peux envisager une élection présidentielle anticipée, si cela est nécessaire pour la cohésion sociale et la concorde nationale, a déclaré M. Wade lors d'un discours prononcé à Dakar devant les membres de son gouvernement et des élus.

Il a indiqué que la constitution prévoit l'organisation d'une présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours maximum et de 40 jours minimum. Si l'opposition le veut, dans 40 jours nous pouvons faire une élection, a-t-il dit, tout en affirmant qu'il restait attaché au respect du calendrier.

Si à l'issue d'élections anticipées, le peuple confie le pouvoir à un autre que moi, je le féliciterai: mais dans les deux cas (anticipée ou calendrier prévu) je crains que le vainqueur ne soit un autre que moi, a-t-il ajouté sous les applaudissements d'une audience qui lui était acquise.

J'entrerai dans l'arène et je gagnerai, a-t-il ajouté en dénonçant l'opposition qui a fait le tour des chefs religieux et est allée dire en Europe que sa candidature serait source d'instabilité.

Il s'est néanmoins déclaré prêt à entamer un dialogue qui n'exclut aucun sujet et même à associer l'opposition à l'exercice du pouvoir. Il s'agit d'une volonté d'ouverture et non d'une obligation, a affirmé M. Wade en soulignant que son objectif était d'aboutir à des élections apaisées.

Il a par ailleurs exclu de céder le pouvoir à son fils Karim, comme l'en ont accusé ses opposants. Etant moi-même arrivé au pouvoir par les urnes je ne saurai envisager d'autre moyen pour y parvenir, y compris le leg à mon fils. Je l'exclue totalement, a-t-il dit, ajoutant: c'est de la médisance.

Son discours est intervenu trois semaines après des émeutes qui avaient fait une centaine de blessés le 23 juin.

Elles s'étaient produites alors que l'Assemblée nationale examinait un projet de loi controversé du chef de l'Etat à faire élire au scrutin de 2012 un président et un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour.

Sous la pression de la rue et des critiques à l'étranger, le texte a finalement été retiré.

Il est probable qu n'ayons pas suffisamment expliqué ce projet de loi, a reconnu le président Wade qui a affirmé qu'il avait en le présentant une intention sincère de renforcer les bases institutionnelles de notre démocratie.

Nous n'avions pas pensé que les manifestations, qui sont l'expression normale de la diversité d'opinion, puissent déboucher sur la violence et c'est pourquoi j'avais demandé au ministre de l'Intérieur de ne pas interdire les manifestations. Ce fut une erreur d'appréciation, a-t-il reconnu.

D'autres émeutes avaient suivi quatre jours plus tard, des habitants de Dakar et de la banlieue, excédés par les innombrables coupures de courant, ayant incendié plusieurs bâtiments publics, dont ceux de la Société nationale d'électricité (Sénélec).

Au sujet de ces dernières émeutes, parlant de brasiers, incendies, saccages et pillages, le chef de l'Etat a affirmé que tout laisse croire qu'il s'agit d'une opération planifiée par des groupes de vandales. Si on peut comprendre l'exaspération suscitées par les coupures de courant rien ne peut justifier un tel vandalisme, a-t-il ajouté.

Je continuerai à tenir le gouvernail de notre pays contre vents et marées, a dit le président Wade, ajoutant: je mets en garde ceux qui voudraient continuer à troubler l'ordre public, nous ferons face aux velléités de déstabilisation de notre pays.


(©)

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:22

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE RELATIF A L’ASSIGNATION A RESIDENCE DE L’ANCIEN PORTE PAROLE DU PRESIDENT PATASSE

 

             En violation flagrante des droits fondamentaux garantis par la constitution et les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par la RCA, les autorités de Bangui ont confisqué depuis le 05/2/2011 donc au total 6 mois, mes documents administratifs à savoir :

·        Un passeport

·        Un titre de séjour sur le territoire français

·        Un billet d’Avion

·        Etc.

          J’ignore à ce jour les vraies raisons de tels agissements, dignes d’une république bananière et qui n’honorent nullement notre belle patrie la Centrafrique.

         Le procureur de la République et actuel ministre de la Justice, Monsieur Firmin. FINDIRO, malgré saisine a cru devoir garder un silence …………. Par contre les autres leaders de l’opposition démocratique étant dans la même situation que moi se sont vu restitués les mêmes documents confisqués.

       En réalité la République Centrafricaine est une prison à ciel ouvert. C’est pourquoi d’un côté, j’invite solennellement le Secrétaire Général de Nations Unies à mettre en œuvre très urgemment les mécanismes des procédures spéciales du conseil des droits de l’Homme pour une mission d’enquête en Centrafrique. De l’autre, je sollicite l’intervention personnelle de leurs excellences :

·        L’Ambassadeur Haut Représentant de la République Française à Bangui.

·        L’Ambassadeur de l’Union Européenne à Bangui

·        La Représentante de l’Union Africaine à Bangui

Pour ma part, je me réserve le droit d’engager des actions judiciaires tant sur le plan national qu’international pour que toute la lumière soit faite.

Fait à Bangui, le 14 Juillet 2011

Ancien Porte-Parole du président PATASSE

Porte-Parole Délégué du FARE 2011

 

Kodégué Guy Simplice 

Guy Simplice KODEGUE

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:11

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Une ancienne ministre se donne en spectacle à l’hôpital

Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Juillet 2011 15:10

L’ancienne ministre des Affaires Sociales et actuelle députée dans la nouvelle législature s’est donnée en spectacle à l’hôpital Communautaire de Bangui le mercredi 13 juillet 2011. Madame Marie-Solange Pagonéndji Ndakala, députée de Bambari II (centre-est) était venue rendre visite à un malade. Elle n’a pas apprécié que le gardien demande à son chauffeur de respecter le sens giratoire que doit prendre tout véhicule à l’entrée de l’établissement.

Madame la députée s’est sentie vexée et a simplement demandé à des policiers de corriger le gardien. Et les agents d’obéir. Plusieurs quotidiens de la presse centrafricaine rendent compte dans leur livraison de ce jour de l’incident.

Un témoin explique que dans les faits : « la députée Ndakala s’est rendue au chevet de son fils hospitalisé. Dès son entrée, le gardien a remarqué qu’elle a violé ce sens giratoire pourtant exigé à tous. Furieuse, elle est descendue de son véhicule et brandi sa médaille de député. Mme Ndakala a déclaré : est-ce que tu me connais, je suis députée de Bambari II et fais gaffe. D’un clin d’œil, elle a aperçu les éléments de la police en patrouille et leur a aussitôt ordonné d’embarquer le gardien. Ceux-ci ont obtempéré et ont commencé à tabasser le pauvre gardien. Ce dernier  s’en est tiré par un nez fracassé. La foule a copieusement hué la députée».

La victime elle-même est venue se plaindre ce jeudi à Radio Ndeke Luka. Suite à la correction reçue des policiers, elle a été admise en soins intensifs, selon sa version. A présent, il indique qu’il va ester en justice, car il fait confiance en la justice.

 

NDLR : Selon nos informations, Mme Pagonendji venait dans cet hôpital pour voir son fils né d'une première union avec Cyriaque Gonda qui avait été poignardé par un "libérateur" zakhawa il y a quelques jours et qui est dans le coma. C'est ce qui pourrait expliquer son pétage de plomb.

 

Des familles éclatées se reconstituent grâce au CICR

Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Juillet 2011 15:45

6 centrafricains dont un otage de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), appartenant à 3 familles distinctes ont regagné  mercredi 13 juillet 2011, leur foyer respectif à Mboki (extrême-est). Ces derniers avaient  perdu tout  contact avec leurs parents biologiques. L’opération a été rendue possible grâce au concours du Comité International de la Croix Rouge (CIRCR) de Centrafrique.

Les victimes ont été regroupées par le CICR de la République Démocratique du Congo dans une ville appelée Niangara, située sur la rive sud de Centrafrique. Un avion spécial a été affrété par l’antenne du CICR à Bangui pour les ramener à Mboki.

Certaines de ces personnes  avaient été  victimes  des rapts de la LRA. D’autres avaient fui les affrontements intercommunautaires entre autochtones et peulhs.

Selon Ewan Watson,  responsable de la Communication du CICR, « le regroupement organisé s’inscrit dans les attributions réelles du CICR, qui effectue ces genres d’opérations au lendemain  des conflits armés  ou d’autres catastrophes ».

Boubacar Abakar, père de la fillette retrouvée,  « cela fait plus de 5 mois que je n’ai pas vu mon enfant. Je la croyais déjà morte. Elle se trouvait à l’hôpital au moment de la crise intercommunautaire. C’est de là qu’elle a fui. Je remercie simplement le CICR ».

Une brève cérémonie de réunification organisée a eu lieu mercredi 13 juillet à Obo. Marie Claire Djadda, présidente de la délégation spéciale de la ville a, à cette occasion « remercié le CICR, d’avoir procédé à ce geste humanitaire, symbole d’une paix en faveur de ses administrés. Elle a en même temps dénoncé les exactions commises par la LRA dans le Haut Mbomou ».

Signalons que le CICR a facilité en juin dernier,  le transfert et la libération de 18 personnes détenues par le Front populaire pour le redressement, FPR, la faction rebelle dirigée par le Général tchadien Baba Ladé. Elles avaient été arrêtées à la suite de récents accrochages dans la zone de Kaga-Bandoro, dans le centre-nord de la République centrafricaine (RCA). Tous les prisonniers étaient membres de l'Armée populaire pour la restauration de la république et la démocratie (APRD).

 

Les braconniers tuent 4 personnes à Ngotto

Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Juillet 2011 15:10

4 personnes dont 2 gendarmes ont été tuées il y a 2 semaines, par des braconniers  à Ngotto (sud de la RCA). L’information est rapportée seulement ce jeudi 14 juillet 2011. Elle est confirmée sur les ondes de Radio Ndeke Luka ce jeudi 14 juillet 2011, par le maire de la localité.

« Cette situation a traumatisé la population de Ngotto qui ne peut plus vaquer normalement à ses occupations quotidiennes », a expliqué Bienvenue Lossé, président de la délégation spéciale de cette commune. Il se désole et déplore le fait que « plusieurs correspondances vaines sur ces violences à mains armées ont été envoyées au gouvernement ».

Il y a quelques 5 mois, des braconniers avaient envahi le sud-ouest du pays. Ils s’intéressaient particulièrement aux défenses d’éléphants et au bois précieux Une autre colonne de braconniers vient d’être signalée dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï,  une zone diamantifère, aurifère et de bois de commerce.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:09

 

 

 

Khadafi-m

 

 

Jeudi 14 juillet 2011 4 14 /07 /Juil /2011 09:45  

Il s’appuie aussi sur ses mercenaires du Sahel. Des Toubous, des Goranes et des Arabes du Tchad ont été les premiers enrôlés parmi ceux qui vivaient à Sebha. La grande oasis du Sud libyen abrite des bases et d’immenses camps militaires, d’où sont parties toutes les invasions du Tchad

  Malgré l’appui des chasseurs bombardiers français, l’offensive des insurgés sur le front ouest risque d’être longue avant la bataille de Tripoli, où ­Kadhafi a déployé sa 32e brigade. L’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major de l’armée française qui conduit les opérations, attend de voir comment vont se comporter les Berbères quand ils atteindront le « plat », loin de leurs montagnes du djebel Nefousa. S’il confirme les livraisons d’armes légères aux rebelles de l’Ouest, l’état-major nie l’approvisionnement en missiles Milan. Selon Paris, c’est le Qatar qui les fournit aux insurgés, avec des manuels en arabe et non pas en français ! « Les militaires, les bateaux et les avions engagés dans ce conflit n’ont pas de problème de durée », affirme l’amiral Guillaud, même s’il ne conteste pas que se posera après la bataille la question de la régénération du matériel. Pour cause de « révision », le « Charles-de-Gaulle » restera à quai plusieurs mois.

Citant volontiers le « brouillard de la guerre » cher au célèbre théoricien militaire Clausewitz, l’amiral Guillaud ne se risque pas à annoncer une date pour la fin des hostilités. Selon les renseignements français, « Tripoli est sous le boisseau » des services secrets de Kadhafi. Même si des émeutes éclatent la nuit dans différents quartiers, la capitale reste attentiste. En attendant le grand jour, les avions français effectuent 23 % des missions et 30 % des frappes. C’est beaucoup par rapport à la coalition, mais peu face à l’étendue du pays et à la dissémination des forces de Kadhafi. Mis à part les britanniques, les avions des autres pays européens décollent mais délivrent très peu d’armement. Depuis, en fait, l’arrêt des bombardements américains décidé par Barack Obama, l’Otan, amputée de son premier contributeur, a perdu sa puissance en Libye malgré près de 2 500 sorties en cent jours. Rien par rapport aux 37 465 effectuées au Kosovo en soixante-dix-huit jours !  

Dans la banlieue de Misrata, Kadhafi pensait avoir trouvé la parade en ordonnant de cacher ses blindés au milieu des habitations. Pour éviter des dégâts collatéraux, les avions français revenaient de mission de plus en plus souvent avec leurs bombes. Le problème a été résolu par le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), installé sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Son travail : adapter, tester tous les matériels utilisés par l’armée de l’air. En trois jours, ils ont trouvé la solution en remplissant une bombe d’entraînement GBU-22 de 250 kilos avec de la résine lourde. Une fois détecté par le chasseur, le blindé libyen est « illuminé » par le laser de l’appareil qui « verrouille » la cible. L’ordinateur de bord calcule la trajectoire de la bombe, conduite, comme les autres, par le système de guidage Paveway III.  

Les premières frappes surprennent les artilleurs de Kadhafi, qui s’imaginaient protégés derrière leurs boucliers humains. Aucune détonation, aucune flamme ni projection ne se produisent, mais les chars sont détruits un à un. En fait, ces bombes « inertes » agissent comme les boulets utilisés jadis par les armées du roi. Tirés à 4 000 mètres d’altitude, les 250 kilos de la bombe pèsent plusieurs dizaines de tonnes à l’arrivée. « C’est comme si l’équivalent d’une trentaine de voitures de type Mégane était projeté contre un mur à 950 km/h ! affirme un pilote à propos du Direct Accurate Guidage Urban Environment (Dague). Si toutefois la bombe rate sa cible, même d’un seul mètre, aucun dommage n’est à déplorer. Mais, si elle touche le char, il est écrasé comme une canette de bière par un coup de massue. »

L'argent est le nerf de la guerre.  

Le problème, c’est que les miliciens de Kadhafi se sont adaptés à cette nouvelle donne. Pour semer la confusion vue du ciel, ils combattent à bord de pick-up identiques à ceux de la rébellion. La tâche des aviateurs n’est pas facile, d’où le renfort des hélicoptères Gazelle et Tigre qui décollent la nuit du BPC « Tonnerre » pour frapper ces « petits » objectifs mobiles. Kadhafi, lui, dispose d’une garde prétorienne de 5 000 fidèles encadrés par deux de ses fils : le colonel Moatassem et Khamis, qui commande les forces spéciales. Il s’appuie aussi sur ses mercenaires du Sahel. Des Toubous, des Goranes et des Arabes du Tchad ont été les premiers enrôlés parmi ceux qui vivaient à Sebha. La grande oasis du Sud libyen abrite des bases et d’immenses camps militaires, d’où sont parties toutes les invasions du Tchad. C’est ici que les populations du Tibesti viennent se ravitailler et chercher du travail. Des « proies » faciles pour les recruteurs du dictateur. Idem pour les jeunes Touaregs maliens et nigériens. C’est Aghali Alambo, l’ex-président du MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice), qui coordonne depuis Tripoli ces groupes de Touaregs envoyés mater la rébellion. Destitué en 2009 par l’état-major de son propre mouvement parce qu’il était accusé d’être un « agent » de Kadhafi, il organise aujourd’hui le recrutement touareg pour son mentor. Ses hommes sont payés environ 5 000 dollars (3 850 euros) par mois, une solde très importante au Sahel.  

Pour Kadhafi, dont les hommes se battent par intérêt et non par conviction, l’argent est le nerf de la guerre. Sauf qu’il commence cruellement à en manquer depuis que les comptes du fonds souverain Libyan Investment Authority sont gelés par les sanctions internationales. La solde des mercenaires, des soldats, des miliciens, l’adhésion des tribus, l’achat des armes et des munitions : Kadhafi est obligé de tout régler avec des malles d’argent liquide. Des montagnes de cash devenues l’un des objectifs prioritaires des avions alliés. Les banques, les réserves de billets disséminées dans les palais, les tunnels et les casernes sont bombardés. Des millions de coupures sont déjà parties en fumée. Idem pour les centres de commandement qui ne sont plus que des ruines. Plus de 600 ont été détruits. Idem pour 800 dépôts de munitions. Kadhafi n’est pas épargné. Il a déjà failli y passer début mai, quand un de ses fils, Saïf Al-Arab, et trois de ses petits-enfants sont morts dans une frappe de l’Otan. La demi-douzaine de souterrains partant du complexe de Bab Al-Aziziya, où résidait Kadhafi, ont été touchés. Chacun menait à un port, à une piste d’aviation, ou débouchait très loin dans le désert. Son bunker à Sebha a été soufflé de l’intérieur par des missiles Scalp tirés à plusieurs centaines de kilomètres par des Mirage 2000 D qui ont percé le béton avant d’exploser.  

Pour échapper à la mort, Kadhafi se déplace en voiture banalisée et dort chaque soir dans une maison différente. Il n’apparaît plus à la télévision, et diffuse désormais ses rodomontades dans des messages audio. Comme Saddam Hussein avant la chute de Bagdad. Sans comprendre qu’en s’accrochant au pouvoir, il risque de subir le même sort.

 

Source: Paris-Match

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:06

 

 

 

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DAKAR - AFP / 14 juillet 2011 13h18 - L'ex-président tchadien Hissène Habré est d'accord pour se présenter devant une justice internationale indépendante, au même titre que d'autres acteurs de la vie politique du Tchad, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l'hebdomadaire sénégalais La Gazette publié jeudi.

On veut rendre justice au Tchad et aux Tchadiens, n'est-ce-pas' Je suis totalement consentant, je suis totalement d'accord qu'on organise une justice internationale indépendante, selon les normes du droit et que tous les Tchadiens à qui on reproche quelque chose viennent se présenter devant cette juridiction. Y compris Hissène Habré, y compris les anciens présidents du Tchad, affirme M. Habré que le Sénégal où il vit en exil a voulu expulser.

Mais, ajoute-t-il, choisir un homme sur des bases tout à fait politiques, pour des intérêts économiques et financiers, chercher à l'éliminer et utiliser une couverture juridique, ce n'est pas sérieux.

M. Habré, qui vit en exil à Dakar depuis sa chute en 1990 après huit ans de règne, est accusé de crimes contre l'humanité, crimes de guerre et torture. Le Sénégal, qui avait accepté en 2006 de le juger à la demande de l'Union africaine (UA), n'a jamais organisé le procès promis.

Vendredi, le gouvernement sénégalais avait annoncé qu'il allait expulser M. Habré au Tchad où il a été condamné à mort par contumace, avant de revenir 48 heures plus tard sur sa décision, à la demande de la Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay.

Elle s'était demandée si une telle expulsion ne constituait pas une violation du droit international.

Dans le volumineux dossier constitué contre lui en Belgique qui souhaite le juger, vous ne trouverez nulle part quelqu'un dire que Hissène Habré l'a torturé, affirme l'ex-président à la Gazette. Je ne nie pas que sous mon régime, il y a eu des choses ou ce qu'on appelle des bavures, reconnaît-il.

Mais, selon lui, dans les années 80, lors de l'intervention de la Libye et de la France au Tchad, des Libyens ont massacré des milliers de Tchadiens, ont déporté de jeunes tchadiens chez eux, les ont réduits en esclaves (...). Les Français eux-mêmes ont tué, violé, massacré, empoisonné des puits, bombardé notre bétail et tué des Tchadiens par centaines. Pourquoi ils ne doivent pas répondre de leurs crimes devant la justice?, s'interroge-t-il.

Au Tchad, il y eu onze tendances politico-militaires à qui on ne reproche rien, dit-il. A l'époque de François Tombalbaye (premier président du Tchad de 1960 à 1975) tout s'est passé au Tchad, ajoute-t-il, affirmant que l'actuel président Idriss Déby Itno dont il était proche, règne par la terreur.

A propos de l'expulsion à N'Djamena dont il a failli être victime, il n'y a pas de doute, selon lui, c'est l'exécution d'un complot visant mon élimination physique. Disons un complot politique visant mon assassinat.

Il accuse le leader libyen Mouammar Kadhafi et la France, ex-puissance coloniale au Tchad, d'être derrière ce complot.

Kadhafi, parce qu'il a perdu dans sa politique d'annexion et d'hégémonie sur le Tchad dans les années 80: alors il tient coûte que coûte à se venger.

Bien sûr, il y a les dirigeants français, que ce soit hier (François) Mitterrand, (Jacques) Chirac, aujourd'hui (Nicolas) Sarkozy, affirme-t-il. Les colonialistes et les néo-colonialistes ont la haine tenace, dit M. Habré qui estime que la France est donc pleinement dans cette affaire.

A ceux qui viendraient le chercher à son domicile pour l'extrader ou l'expulser, Hissène Habré avertit: quiconque violerait mon espace, ma maison pour m'agresser, alors je serais dans mon droit de légitime défense.


(©)

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:41

 

 

 

 

KADHAFI

 


WASHINGTON - AFP / 13 juillet 2011 21h43 - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a affirmé mercredi que les jours de Mouammar Kadhafi à la tête de la Libye étaient comptés, après des avancées des rebelles sur le terrain.

Lors d'une conférence de presse commune à Washington avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Mme Clinton a déclaré que le colonel Kadhafi n'avait toujours pas rempli les demandes de la communauté internationale de retirer ses troupes et de quitter le pouvoir.

Bien que ni nous, ni la Russie, ne puissions prévoir le jour ni l'heure à laquelle Kadhafi quittera le pouvoir, nous sommes d'accord pour dire que ses jours sont comptés, a-t-elle dit.

La secrétaire d'Etat s'est engagée à travailler sur le dossier libyen avec Moscou, qui s'est abstenu en mars lors du vote de la résolution des Nations unies autorisant l'intervention contre Tripoli et qui depuis, a offert de servir de médiateur.

La Russie maintient sa position hostile à l'intervention militaire de l'Otan: mercredi, son ministre des Affaires étrangères a décliné l'invitation à se joindre à la réunion du groupe de contact sur la Libye prévue vendredi à Istanbul.

Nous allons continuer à travailler en étroite collaboration avec nos alliés internationaux, notamment avec la Russie, pour augmenter la pression sur lui (Kadhafi) et son régime, a déclaré Mme Clinton.

La ministre espère un cessez-le-feu qui permettra au peuple libyen de façonner son propre avenir.

Mercredi, les rebelles ont repoussé lors de violents combats une contre-offensive du régime dans l'ouest de la Libye, pourchassant ses troupes jusqu'aux portes de la ville clé d'Al-Assaba, à 80 km au sud de Tripoli.


(©)

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