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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 23:17

 

 

 

 

dégâts des eaux de pluie à Bangui

 

 

Par RFI dimanche 17 juillet 2011

Des pluies diluviennes se sont abattues sur Bangui dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet 2011. Des quartiers importants de la capitale centrafricaine comme le IIe, le IIIe et le VIe arrondissements ont été inondés. Le pont à l'entrée de la ville est devenu impraticable, et quelques maisons se sont écroulées. D'où des mouvements de protestation le samedi matin en ville. Des habitants en colère ont bloqué des grandes artères de Bangui avec des barricades.

Un habitant du IIe arrondissement de Bangui

« On a des problèmes, des maisons se sont effondrées. Il y a des sinistrés dans l'eau qui ont besoin d’assistance, mais le gouvernement ne fait rien. »

Et le maire de Bangui s'est rendu sur place pour constater les dégâts.

Nazaire Yalanga Guénéfé

Nouveau maire de Bangui

« Les collecteurs d'eau sont obstrués par les ordures et l'eau déborde en cas de grosses pluies. Nous voulons revoir les canalisations de la ville, nettoyer les collecteurs».

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 23:12

 

 

 

depigmentation.jpg

 

 

Par Slate.fr | Slate.fr 17/07/2011

Dans certains pays d’Afrique, avoir la peau claire reste un canon de beauté. Par complexe, des femmes et hommes noirs s’adonnent à la dépigmentation malgré les risques pour la santé.

 

Xessal au Sénégal, Tcha-tcho au Mali, Ambi au Gabon, Akonti au Togo, Dorot au Niger ou encore Maquillage au Congo et au Cameroun... Des appellations qui en disent long sur un mal. L'éclaircissement de la peau connaît un essor inquiétant sur le continent. Une pratique ancrée dans les mentalités depuis le XVIIe siècle avec la colonisation. En ce temps, la peau noire était perçue comme une malédiction. Dans le but de les dominer, les colons ont inculqué aux noirs le complexe de la peau claire. Cette idée reçue est la cause de la dépigmentation.

Des produits dangereux

Pour entrer dans les canons de beauté des occidentaux, certaines femmes ont recours à des produits dangereux. L'eau de javel est mélangée à des laits de corps pour accélérer le processus. L'hydroquinone et ses dérivés sous forme de lait, crème, savon sont aussi très prisés. Alors que la dose pour un usage médical ne doit pas dépasser 2%, certains produits contiennent jusqu'à 22% d'hydroquinone. D'autres personnes se font même faire des injections, imitant ainsi Michael Jackson. Les zones difficiles à éclaircir (le coude, les mains, les jointures des pieds et des mains, le cou, le dos) nécessitent des produits plus agressifs comme l'eau oxygénée. Des produits servant, en médecine, à traiter des cas graves d'allergies ou des chocs hémorragiques sont abusivement utilisés car ayant des fonctions éclaircissantes.

Ces méthodes radicales ont des conséquences graves pour la santé. Les acnés, les brûlures, les mycoses et les eczémas ne sont que de simples problèmes comparés aux cancers de la peau. Certaines victimes souffrent de cicatrisations difficiles et voient leur peau décliner en plusieurs teintes au gré des agressions solaires. Une peau fragile qui rend difficile une intervention chirurgicale au cas où la personne a un problème de santé. En outre, les produits utilisés peuvent causer hypertension, diabète, problèmes osseux et même cécité. Selon une étude réalisée en 2004 par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentant. Le phénomène est le troisième problème de santé publique au pays de Thomas Sankara. Sonia L. Diop, une Sénégalaise, raconte sa mésaventure:

«Je suis diabétique et je m’éclaircissais la peau. Je ne croyais pas que les produits que j’utilisais avaient une conséquence sur ma maladie. J’en abusais pour être la plus claire du quartier. Un jour, je me suis blessée à la jambe. On a dû m’amputer parce que ma peau ne pouvait pas se cicatriser. Cela a été une épreuve dure mais je me dis que je l’ai bien cherché. Car je n’ai pas écouté les conseils des médecins.»

Vide juridique

La dépigmentation est interdite aux élèves des cours primaire et secondaire au Sénégal. Mais rien n’est encore fait contre la vente des produits à base d’hydroquinone. En 2000, les spécialistes sénégalais de la peau ont appelé le gouvernement à interdire l’importation des crèmes éclaircissantes en provenance de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, du Nigeria, du Pakistan.

Mais ces produits sont présents sur le marché. Alioune Cissé est un vendeur de produits cosmétiques. Il fait de bonnes affaires avec la vente des produits dépigmentant dans la banlieue dakaroise. Le vendeur ne cache pas son plaisir:

«J’entretiens ma famille restée au village avec les revenus que je tire de la vente de ces produits. Des femmes et certains hommes originaires des pays de la sous-région achètent ces produits. Il y en a même qui s’endettent pour avoir la peau claire. C’est vraiment un bon créneau de vente.»

Des dépenses considérables

Beaucoup de femmes sénégalaises dépensent une fortune pour ces produits dont le prix ne cesse de grimper. Coumba, une jeune ménagère sénégalaise, s’adonne à la dépigmentation de la peau. Elle avoue dépenser près de 35.000 francs CFA (53 euros) par mois pour s'acheter ces produits en provenance des Etats-Unis. D’autres font des mélanges aussi chers que dangereux pour avoir un teint clair en peu de temps. Ndémé déclare s’éclaircir la peau pour rivaliser avec sa coépouse qui a un teint plus clair. «Mon mari a épousé une femme peuhle, plus claire que moi. Je me dépigmente pour qu’il sache qu’elle n’a pas le monopole de la beauté », assure-t-elle.

Fatou Bintou, une ménagère, ayant arrêté de se dépigmenter depuis six mois, trouve que c’est une perte de temps et d’argent: «Je passais plus de 45 minutes pour m’enduire tout le corps de crème. Je dépensais 30.000 francs CFA [45 euros] le mois maintenant je ne dépense que 12.000 francs [18 euros] pour un lait de corps. Je ne regrette pas d’avoir arrêté.»

D'ailleurs, de plus en plus de jeunes Africains préfèrent se tourner vers les femmes qui ont su préserver leur teint naturel. Salifou, un étudiant burkinabè, trouve que les femmes qui s’éclaircissent la peau sentent mauvais. «J’avais une copine qui faisait le Xessal. Elle avait une drôle d’odeur à cause des produits qu’elle utilisait. J’ai été obligé de rompre avec elle à cause de ça», témoigne-t-il. Chérif, un journaliste sénégalais, n’en pense pas moins. Pour lui, il est hors de question que sa femme s’adonne à ces pratiques.

Ndèye Khady Lo

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 03:38

 

 

 

 

Jean Pierre Bemba Gombo

 

 

BANGUI Samedi 16 juillet 2011 | 19:45 (Xinhua) - Le procès de Jean Pierre Bemba se déroule très bien, il y a déjà 25 témoins qui ont témoigné, a déclaré vendredi, Mme Silvana Arbia, greffier de la Cour pénale internationale (CPI) en mission à Bangui.

« Ce qui est aussi très important dans ce procès est que pour la première fois, on a un nombre extrêmement important de victimes admises à participer au procès, il s'agit de 1619 victimes », a relevé Mme Silvana Arbia.

Elle a expliqué que sa mission en Centrafrique consistait à rencontrer les populations affectées par les crimes pour lesquels Jean Pierre Bemba est poursuivi à La Haye, ainsi que les victimes, les écouter et prendre des informations qui pourraient servir la cour dans la suite du procès.

« J'ai évalué ce qu'on a fait jusqu'à présent afin de voir où on en est. Je retournerai à la Haye avec des idées beaucoup plus claires sur ce que la cour doive faire dans les prochains mois », a-t-elle indiqué avant d'affirmer que cette mission lui a permis de savoir que les Centrafricains connaissent la cour.

« Mais j'ai aussi compris que beaucoup reste encore à faire pour leur expliquer qu'ils ont des droits ; des droits en tant que victimes à participer aux procédures devant la cour et obtenir réparation et de comprendre les différents types de réparation », a relevé Mme Silvana Arbia.

Interrogée sur les mécanismes de réparation du Fonds au profit des victimes, elle a répondu que ce fonds est une structure indépendante qui saura définir un programme d'assistance adaptée à la situation en République Centrafricaine. Parce que sa mission est de collecter et conserver des fonds pour satisfaire les victimes au cas où, à l'issue du procès, l'accusé n'avait pas les moyens de répondre aux exigences de jugement.

Il convient de rappeler que l'ancien vice-président congolais, Jean Pierre Bemba Gombo est poursuivi pour crime de guerre et crime contre l'humanité suite aux actions militaires menées par ses troupes entre 2001et 2002 en République Centrafricaine.

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 02:37

 

 

 

Jean-Francis-Boziz-.jpg

 

 

RCA: Jean Francis Bozizé a bel et bien détourné 5.550.000 euros

Les Collines de l’Oubangui  N°239 du 11 juillet 2011

 

Les débats sur le fond de l’affaire des milliards de l’Union Européenne destinés aux militaires et gendarmes retraités ont eu  lieu dès 9 h 15 mn le mercredi 6 juillet 2011. Il s’agit de la dissertation judiciaire orale sur « l’incitation à la révolte et à la haine » contre la personne du Ministre délégué à la Défense, le Colonel Jean Francis Bozizé et contre les institutions de la République.  

A la barre, comme la terre toute entière le sait, Faustin Bambou, Directeur de Publication du journal «Les Collines de l’Oubangui » et Cyrus Emmanuel Sandy, Directeur de Publication du journal  « Médias + ». La salle était archicomble, d’autres centrafricains ont suivi  le procès de l’extérieur. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Procureur de la République n’a pas du tout pu donner la moindre preuve de l’accusation portée contre les deux journalistes. Devant le président Jules Gaveaux, les avocats du Colonel Jean Francis Bozizé, Me Jacob Songone et Me Mazou ont tenté péniblement d’expliquer que les fonds reçus de l’Union Européenne ont été utilisés pour payer les arriérés de salaires et de pensions à 655 militaires et gendarmes par les soins d’un Comité mis en place à cet effet. Selon eux, ces fonds ont été versés par tranches successives à 204, 192, 201 militaires et gendarmes retraités, ainsi qu’à 58 ayant-droit (des orphelins et des veuves…).

Me Mazou, après avoir affirmé que le Ministre Jean Francis Bozizé n’était pas associé, a cependant appelé l’existence des rébellions dont les éléments doivent être incorporés sur ces fonds octroyés par l’Union Européenne…  Selon Me Mazou, les articles écrits l’ont été sans preuve, d’où la volonté manifeste de nuire à leur client Jean-Francis Bozizé alors que les fonds et les indemnités ont été payés par tranches successives jusqu’à la 4ème tranche. Me Mazou a poursuivi en soutenant que ce sont les articles notamment de Faustin Bambou qui ont incité les militaires et gendarmes retraités à la révolte.  

13 h 15 mn, une coupure électrique a amené le président Jules Gaveaux à ordonner une suspension des débats. Pendant cette suspension quelques délégués des militaires et gendarmes retraités dirigés par Armand Kéko sont venus contacter les huit (8) avocats de la défense pour demander à intervenir dans les débats. Ils ont expliqué que lors d’une rencontre dans le bureau du Ministre délégué Jean Francis Bozizé, ce dernier leur a avoué, de vive voix, qu’il avait bien reçu les 5.150.000 euros mais qu’il a dû utiliser cet argent pour régler des contentieux.

A la reprise, Me Nicolas Tiangaye a demandé qu’on laisse intervenir les délégués des militaires et gendarmes pour la manifestation de la vérité. Mais le premier substitut du procureur Abazene Arnaud Djoubaye s’est mis en branle pour refuser.  

Signalons que Faustin Bambou a démontré son professionnalisme : Dès le 3 juillet 2010, il a contacté le Ministre Bozizé à l’Assemblée qui lui a donné le numéro sur lequel il pouvait le joindre pour une discussion préalable à la rédaction des articles. Pendant plusieurs mois, Faustin Bambou a appelé Jean Francis Bozizé qui ne répond qu’aux appels de créatures particulières… Le journaliste indépendant a ensuite démontré que les manifestations des militaires et gendarmes retraités ont débuté en 2010, d’abord au stade municipal puis devant le camp Béal et devant l’Union Européenne. Les articles du journal « Les Collines de l’Oubangui » n’ont vu le jour qu’à partir du 28 février 2011.  

Par ailleurs Faustin Bambou a exhibé une copie de la Convention relative aux 5.150.000 euros et lu ce que l’Union Européenne voulait réellement faire des militaires et gendarmes retraités. Cela a soulevé un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui a confondu et mécontenté le premier substitut du procureur. Faustin Bambou a aussi exhibé le discours de l’ex-Ambassadeur, chef de délégation de l’Union Européenne Jean Claude Esmieu qui précisait que ces fonds n’étaient destinés qu’aux militaires et gendarmes retraités pour faire d’eux de vrais acteurs de développement…En évoquant l’article 11 de la loi n°05.002 du 22 février 2005 sur la liberté de la Communication et les engagements pris par notre pays sur le plan international, le Directeur du journal « Les Collines de l’Oubangui » a démontré que ces articles visaient à inciter le Colonel Jean Francis Bozizé à retrouver ces fonds disparus et à les verser aux militaires et gendarmes retraités. Comme le général André Mazi a dit de vive voix à Jean Francis Bozizé dans son bureau, lors d’une réunion avec les six (6) délégués des retraités.  

Cyrus Sandy Emmanuel, à son tour, s’est employé à démontrer que son article était écrit dans le respect de la déontologie. Il s’agit, a-t-il précisé, d’un reportage fait suite à un rassemblement des militaires et gendarmes retraités. S’agissant du chiffre des 16 milliards évoqué dans son article, il a expliqué qu’il n’a fait que multiplier le montant que devrait percevoir chacun par le nombre des militaires et gendarmes retraités. Sur le point précis de l’arrestation du Ministre délégué à la Défense en France, le directeur de « Média + » a évoqué les propos interrogatifs tenus par les militaires et gendarmes retraités à la médiature. Il a expliqué l’emploi journalistique du conditionnel eu égard à l’impossibilité de vérifier l’information.

Ces explications ont aussi soulevé des brouhahas de soutien dans la salle qui ont rendu furieux notre premier substitut du procureur de la République. Suite à toutes ces explications magistrales, le substitut du procureur, déboussolé, qui pourtant s’est fondé au départ sur les articles 292 et 295 du code pénal, s’est vu obliger de faire recours à l’ordonnance n°05.002 du 22 février 2005 pour tenter, sans succès, de montrer que les deux journalistes indépendants ont failli à leurs obligations. Bien hué par la salle archicomble, il a tout de même après une argumentation peu convaincante requis la peine de 3 ans d’emprisonnement ferme contre les deux confrères suivie d’une amende de 1.000.000 F CFA chacun et de la privation de leurs libertés civiles et politiques. Voilà comment Abazène Arnaud Djoubaye a prouvé le caractère politique et donc illégal de son action au service du Colonel Jean Francis Bozizé !

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 02:04

 

 

 

-ali_bongo2.jpg

 

 


LIBREVILLE - AFP / 16 juillet 2011 22h25 - Treize ONG et syndicats ont demandé dans une lettre au Premier ministre français François Fillon, en visite samedi et dimanche à Libreville, à la France de ne plus soutenir le président Ali Bongo Ondimba dont elle qualifie le régime de dictature ignominieuse.

La présidence gabonaise a réagi en rappelant que s'ils peuvent dire cela, c'est justement parce qu'ils ne sont pas dans une dictature.

Ils (les signataires) critiquent l'ingérence de la France, ils disent que la France se mêle de nos affaires, et ensuite, ils appellent la France pour qu'elle intervienne. C'est quand même curieux, a ajouté à l'AFP la secrétaire générale de la présidence Laurea-Olga Gondjout.

Les signataires parmi lesquels Marc Ona, figure de la société civile, Prix Goldman de l'Environnement 2009, ont écrit dans leur lettre: La grande France, le pays des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ne doit plus soutenir ce régime criminel, cette dictature ignominieuse!.

Marc Ona, ainsi que Georges Mpaga, autre signataire, avaient notamment été arrêtés pendant plusieurs jours en décembre 2008 et janvier 2009 pour être en possession d'une lettre ouverte réclamant la transparence financière au président gabonais Omar Bongo Ondimba. La police les avait accusés de faire de la propagande et d'inciter à la révolte.

Parmi les ONG et syndicats signataires figurent la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), majoritaire dans l'enseignement, ou l'Union des syndicats des agents du secteur public (USAP), principal syndicat de la fonction publique.

Avant une élection présidentielle en France, il est de coutume que les plus hauts représentants de l’Etat français programment une tournée en Afrique (...) Les relations qui +unissent+, ou plus précisément, qui ligotent le Gabon à la France sont décidées dans vos palais, écrivent les ONG et syndicats en allusion à la +Françafrique+, terme qui recouvre les relations ambiguës entre Paris et ses ex-colonies, et dont le Gabon a été un symbole.

Vendredi à Abidjan, M. Fillon avait estimé que les accusations et critiques (sur la Françafrique) correspondaient à des logiciels dépassés.

La classe politique française, aveuglée par la défense de ses intérêts, méprise encore la conscience et l’intelligence des peuples du monde. (...) Plus de 50 ans après son indépendance, le Gabon (...) est plongé dans une désolation indescriptible.

La corruption touche toutes les sphères du régime: la famille Bongo particulièrement s’est accaparée toutes les ressources matérielles et financières de l’Etat gabonais, victime d’un pillage et d’une spoliation à grande échelle, accusent les ONG.

Le Premier ministre François Fillon est arrivé vers 18h (17h GMT) à Libreville en provenance du Ghana. Il devait rencontrer en soirée le président Ali Bongo Ondimba.


(©)

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 01:53

 

 

 

Habré

 

 

LERAL.NET - Samedi 16 juillet 2011 6 16 /07 /JuilC’est une révélation faite par l’avocat Robert Bourgi qui a accordé une interview à Weekend Magazine. A l’en croire, si Hissène Habré n’a pas été extradé vers le Tchad, pays qu’il a eu à diriger, c’est grâce à l’intervention du ministre français de l’Intérieur.

Selon Robert Bourgi, des proches de Wade l’ont appelé pour que la France intervienne en faveur du président Hissène Habré pour qu’il ne soit pas extradé au Tchad. « J’en ai parlé à Claude Guéant qui a saisi immédiatement le président français. C’était dimanche en début d’après-midi. (…) Claude Guéant a fait ce qu’il avait à faire et je peux vous dire que c’est Claude Guéant qui a sauvé Hissène Habré », a-t-il ajouté. 

Rappelons que le vendredi 8 juillet, le président de la République avait décidé d’expulser Hissène Habré qui est au Sénégal depuis plus de 20 ans. Une décision qui a suscité une levée de bouclier pour que l’ancien président Tchadien ne soit extradé au Tchad où étaient-ils convaincus « Une mort certaine l’attendait » car étant condamné à mort par la Justice de ce pays. Finalement, le chef de l’Etat revenu sur sa décision. 

Source:Ici

 

NDLR : Pourtant, dans une récente interview  accordée par le  même Hissène Habré à un journal sénégalais après l’annulation de son extradition vers N’djaména, il a mis en cause la France et aussi Mouammar Kadhafi d’être derrière la décision des autorités sénégalaises de l’extrader.

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 01:40

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Litige à l’ASECNA RCA et grève continentale en vue

Radio Ndéké Luka Samedi, 16 Juillet 2011 12:52

A Bangui, la tension gagne du terrain à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et en Madagascar (ASECNA) de Centrafrique ! Le personnel menace d’observer  d’ici peu une journée noire dans tous les pays membres de l’Agence. Il proteste contre la décision du gouvernement centrafricain de récupérer le titre foncier de la Cité Asecna à Bangui et de vendre les villas qui composent la cité. La Journée noire en vue pourrait être étendue  à toutes autres représentations nationales de l’Asecna sur le continent. Aucun vol ne sera possible ce jour-là dans l’ensemble des pays membres de l’ASECNA.

Cette décision fait suite à l’Assemblée Générale du syndicat des travailleurs de l’ASECNA tenue le 16 juillet 2011 au siège de l’agence à Bangui. Selon Vincent Nokou, Secrétaire Général du Syndicat des travailleurs de l’ASECNA, « notre mécontentement fait suite aux argumentations non satisfaisantes du ministre délégué en charge de l’Aviation concernant la décision du gouvernement centrafricain par rapport à la désaffectation du titre foncier de la cité ASECNA sur l’avenue de l’Indépendance ». Une rencontre a eu lieu en milieu de la semaine à Bangui entre les autorités centrafricaines et le syndicat du personnel de l’agence.

Le syndicat prévoit une autre Assemblée Générale mardi 19 juillet en attendant le résultat des échanges en cours entre le Gouvernement et la Direction de l’ASECNA.

 

A Nola, les Droits de l’homme menacés par le parquet

Radio Ndéké Luka Samedi, 16 Juillet 2011 12:51

Dans la ville de Nola (centre), il semble que le procureur n’en fait qu’à sa tête. Les organisations de défense des droits humains, la société civile et les autorités administratives de la ville ont dénoncé ce vendredi 15 juillet 2011 au cours d’une réunion, les arrestations arbitraires orchestrées par le parquet du tribunal de la ville de Nola.

Selon le constat fait par les différentes structures de défense des Droits de l’Homme, « la prison de la ville regorge présentement de détenus qui souvent pour certains, sont arrêtés sans chef d’accusation, et pour d’autres sont restés croupis sans procès équitables ».

Les organisations de défense des droits de l’homme citent même un cas spécifique « une femme transférée à la maison d’arrêt de Nola,  mercredi 13 juillet, avec ses deux enfants, une fillette de deux ans et une autre de 81 jours, à la suite d’une banale histoire de bagarre avec l’épouse d’un gendarme de la ville ».

Les responsables de ces structures de défense des Droits de l’Homme appellent le parquet à respecter les Droits, car « nul n’est au-dessus de la loi », affirment-t-ils. La rencontre a été initiée par le préfet de la Sangha Mbaéré, Lazare Morlès Ngaya.

 

Toujours des braconniers en action au sud de la RCA

Radio Ndéké Luka Samedi, 16 Juillet 2011 12:50

La commune de Ngotto au sud-ouest de la Centrafrique est plus que jamais sous la menace des braconniers. Leur présence a été signalée depuis quelques temps dans cette région, ce qui constitue non seulement un danger pour le parc de Bodengué mais aussi pour la population et ses biens.

Ces braconniers ont quitté l’Est de la République Centrafricaine pour s’installer dans l’Ouest. Ils seraient à la quête des défenses d’éléphants voire de certains animaux protégés.

Le Ministre des Eaux, forêts, Chasses et Pêches Emmanuel Bizot a confirmé ce 15 juillet leur présence dans la localité cette semaine. Il n’a pas voulu en dire davantage sur les stratégies militaires pour arrêter la progression des ces malfrats. Néanmoins il s’est appesanti sur  les dispositions prises pour protéger non seulement le parc de Bodéngué, mais l’ensemble de la population.

Il ya deux semaines, 4 personnes dont 2 gendarmes ont été tuées dans cette commune par les braconniers.

Il faut rappeler qu’un incident avait opposé l’armée centrafricaine à un groupe de braconniers en avril dernier. Deux  affrontements avaient eu lieu dans la Sangha-Mbaéré et la Lobaye, deux. Parmi les victimes, on dénombre 16 morts dont 2 soldats centrafricains et 14 braconniers. Il y avait 2 arrestations dans les rangs des braconniers.

 

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 19:15

 

urgent

 

 

degats-des-eaux-de-pluie-a-Bangui.JPG

 

Bangui, 16 juillet (CAP) - A la suite de fortes pluies diluviennes, plusieurs quartiers des 2ème et 3 de la capitale Bangui (Bea Rex, Sapéké 1 et 2, Yapélé, Langbassi, Bakongo) sont gravement sinistrés et de nombreux habitants sont actuellement sans abris, leur maisons étant entièrement effondrées. La radio nationale a annoncé le décès d'un enfant emporté par les eaux. Il s'agit essentiellement des habitations qui se trouvent le long du canal de Kokoro qui n'est pas entretenu et qui ne laisse pas circuler les eaux de pluie.

 

Furieux, les populations sinistrées de ces quartiers sont massivement descendues dans les rues et ont dressé des barricades et brûlé des pneus pour protester et exprimer leur colère vis à vis des autorités du pays et de la ville qui ne pensent jamais à curer les canalisations d'assainissement de Bangui. Les forces de l'ordre ont eu chaud pour tenter de ramener le calme. Le pasteur Josué Binoua, ministre de l'Administration du Territoire a même dû descendre sur le terrain pour prêcher l'apaisement.  

 

   

Des manifestations à Bangui après une pluie torrentielle

Radio Nd&k& Luka Samedi, 16 Juillet 2011 12:52

Le réveil a été brutal ce samedi 16 juillet 2011 pour les populations des 2ème et 3ème arrondissements de la ville de Bangui. Depuis longtemps, elles redoutaient le débordement des eaux des canaux qui longe leurs quartiers. Il a donc suffi d’une pluie pour que leurs maisons soient inondées. Les canaux sont pleins et l’eau a débordé. Des maisons se sont écroulées, des biens emportés par les flots.

Une manifestation spontanée a eu lieu tôt dans la matinée pour crier le ras-le-bol. Les populations ont barré les avenues David Dacko et Barthélemy Boganda pour demander au gouvernement l’aménagement des canaux qui longent les maisons. Au quartier Béa Rex voisin également, les populations sont sorties dans la rue pour manifester pour les mêmes raisons. Les canaux en question étaient dégradés depuis plusieurs années. En dépit des plaintes et des promesses, rien n’a été fait avant que le pire survienne.

Des éléments de la gendarmerie sont intervenus et ont même tiré en l’air pour disperser les manifestants du canal de Sapéké 1 dans le 2ème arrondissement.

Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Toutefois, un enfant de 7 ans a été retrouvé mort jeudi 14 juillet dans le canal qui traverse le quartier Béa Rex.

Laguerre Raymond, chef du quartier Sapéké 1, accuse : « c’est la faute au gouvernement qui nous a livré à cette situation car aucun effort n’a été fourni pour arrêter la dégradation des canaux ».

En réponse, Pascal Koyamènè, ministre centrafricain de l’urbanisme, joint par Radio Ndeke Luka se dit « conscient de la situation ». Il promet cependant que « des travaux vont être entamés en urgence pour palier à cette triste situation ».

Peu après sa prise de fonction, le nouveau ministre de l’urbanisme a fait une descente sur le terrain pour se rendre compte de la situation. Il a même accusé les habitants du quartier qui creusent des trous pour la fabrication des briques, provoquant la dégradation du canal et la destruction des ponts.

En réponse, les habitants ont pointé du doigt le gouvernement qui a tous les pouvoirs et qui n’a rien fait pour arrêter ces fabricants de briques. Le canal de Sapéké1 est le plus grand collecteur des eaux de la majorité des arrondissements de Bangui. Des travaux ont été réalisés sur les collecteurs des eaux à Bangui, mais cette dernière partie qui mène au fleuve Oubangui n’a pas été aménagé. Le flot des eaux a donc aggravé la situation mettant ainsi les habitants riverains dans la précarité.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 22:15

 

 

 

 

Me Tiangaye

 

 

Vendredi, 15 Juillet 2011 17:05 - François Bozizé cumule en Centrafrique,  les fonctions  de Président de la République et de député. L’opposant Me Nicolas Tiangaye, président de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (Crps), lui a  hier jeudi de démissionner de sa fonction de député.

L’article 23 de la Constitution centrafricaine stipule que «la fonction de président de la République est incompatible avec l’exercice de tout autre fonction, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution». S’adossant à cet article, Me Nicolas Tiangaye, membre de l’opposition a interpellé le Président François Bozizé. Lui qui cumule les fonctions de président et de député.

Il a pour ce faire, adressé à la Cour Constitutionnelle un courrier aux fins d’appliquer la jurisprudence. Il explique par ailleurs sa démarche par le fait qu’au nom de la séparation des pouvoirs, François Bozizé ne peut continuer d’être président. Auquel cas, il lui faudrait choisir. «C’est à bon droit que la Cour Constitutionnelle confirmera sa propre jurisprudence aux termes de laquelle le député qui accepterait d’occuper des fonctions dans l’organe exécutif…sont dans un cas d’incompatibilité » a-t-il mentionné dans le courrier.

François Bozizé, est arrivé en tête des législatives dans le 4è arrondissement devançant Me Nicolas Tiangaye avec 51% des voix. En 2006, des députés nommés dans le Gouvernement centrafricain avaient été déclarés démissionnaires de leur poste par la Cour Constitutionnelle.

François Bozizé est sorti vainqueur de la présidentielle de janvier dernier avec 64,37%. Les résultats de ce scrutin continuent d’être contestés par l’opposition.

Source : Afreekelection.com par  Hermann DJEA

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 21:27

 

 

 

 

Jean Barkes Ngombé Ketté

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NDLR : C'est tout de même étonnant pour quelqu'un qui a prétendu que c'est lui-même qui aurait demandé à être déchargé de ses fonctions de président de la délégation spéciale de la ville de Bangui de désigner maintenant la presse et le nouveau ministre de l'Administration du Territoire comme les boucs-émissaires et responsables de son départ de la mairie de Bangui. C'est aussi et surtout une façon de reconnaître qu'il a bel et bien été limogé. Celui qui a décidé  ce limogeage n'est autre que le président François Bozizé qui a signé le cécret à cette fin. Pourquoi Ngombé-Ketté ne demande pas des explications à ce dernier ? C'est tellement fastoche de s'en prendre à la presse, elle qui n'a fait qu'user de son devoir d'informer.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse persiste et signe pour dire que les vraies raisons du limogeage de Ngombé-Ketté se situent à Paris et tiennent au bras de fer inutile qu'il a livré des années durant avec les bailleurs de fonds partenaires de la Mairie de Bangui que sont l'AIMF, l'OIF et l'Union Européenne. Si le pésident Abdou Diouf s'est permis de s'entretenir avec Bozizé le 15 juin dernier à Paris et d'écrire ensuite une fracassante lettre le 17 juin 2011 au même Bozizé, toujours au sujet au sujet des agissements du même Ngombé-Ketté, c'est qu'il y avait bien de quoi. Il n'y a jamais de fumée sans feu. Centrafrique-Presse a pu se procurer une copie de cette lettre et est prête à la publier si Ngombé Ketté continue sa diversion. trop c'est trop.  

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