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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 00:16

 

 

 

Feindiro

 

 

L’Ambassadeur de Chine remet un don de 2 ordinateurs et imprimantes et 1 climatiseur au Ministère de la Justice


(Agence Centrafrique Presse 27/07/2011)

Le ministre de la Justice, de la Moralisation et garde des Sceaux, Firmin Feïndiro, a réceptionné un don de 2 ordinateurs et 1 climatiseur remis par l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Chine accrédité auprès du gouvernement centrafricain, Sun Hai Chao, lundi, 25 juillet 2011 à Bangui.

Le ministre de la Justice, de la Moralisation et garde des Sceaux, Firmin Feïndiro, a dit que ce don est destiné à augmenter le nombre de matériels didactiques de son département.


Marcellin Bruno Didier NGONDA GOGASIONI / ACAP

© Copyright Agence Centrafrique Presse

 

NDLR : S’il y a une certitude, c’est que ce don doit sans aucun doute faire suite à la mendicité du nouveau et actuel ministre de la justice, garde des Sceaux et non moins chargé de la prétendue  moralisation qui n’est autre que l’ancien procureur de la République en service commandé auprès du Tribunal de Grande Instance de Bangui, le demi-dieu Firmin Feindiro. Cette diplomatie chinoise des dons d’ordinateurs et imprimantes, de climatiseur et d’écrans plats déresponsabilise complètement les autorités centrafricaines et doit cesser. Les ministres prennent littéralement d’assaut certaines chancelleries comme celle de Chine à Bangui, pour pleurnicher et quémander des ordinateurs, des rames de papier et autres futilités davantage destinées à leur confort personnel soit au bureau voire à leur domicile, sans se soucier qu’une telle mendicité est très déshonorant et fait gravement honte au pays. Il y a pourtant dans le budget national, des lignes de crédit prévues pour de telles acquisitions mais elles atterrissent plutôt dans le portefeuille des DAf et autres prédateurs qui fourmillent dans les différents ministères.  

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 23:59

 

 

 

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FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL

 

République Centrafricaine

 

Aide-mémoire de la Mission des Services du FMI

Bangui du 30 juin au 13 juillet 2011

 

I.   introduction

1.             A la demande des autorités centrafricaines, une mission des services du Fonds monétaire international[1] a séjourné à Bangui du 30 juin au 13 juillet 2011. La mission avait pour objet (i) l’examen de l’évolution économique récente et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles ; (ii) la discussion du cadrage macroéconomique pour 2011–14 ; et (iii) l’esquisse des principaux éléments d’un programme à moyen terme, conforme au DSRP II, qui pourrait être appuyé par un nouvel accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

2.             La mission a été reçue par Son Excellence Monsieur Faustin Archange Touadéra, Premier Ministre, et l’Honorable Ngon-Baba, Premier Vice Président de l’Assemblée nationale, en présence des membres du bureau de l’Assemblée nationale. Elle a eu des entretiens avec Monsieur Sylvain Ndoutingaï, Ministre d’Etat aux Finances et au Budget, Monsieur Sylvain Maliko, Ministre d’Etat au Plan et à l’Économie, Monsieur Camille Kéléfio, Directeur national de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), ainsi que des cadres supérieurs de l’administration centrafricaine. Elle tient à exprimer sa gratitude aux autorités centrafricaines pour leur disponibilité et la franchise des discussions, ainsi que pour les dispositions prises pour faciliter son séjour à Bangui.

3.             Le présent aide-mémoire (i) fait le constat de l’évolution macroéconomique en 2010 et des réformes structurelles ; (ii) esquisse les perspectives pour l’année 2011 et le cadre macroéconomique pour 2012–14 ; (iii) fait des recommandations pour corriger les dérapages constatés ; et (iv) suggère les prochaines étapes pour les discussions devant aboutir à un programme qui pourrait être appuyé par la FEC.

II.   Evolution macroéconomique en 2010

4.             La reprise économique s’est accompagnée d’une baisse des pressions inflationnistes. La croissance économique en 2010, estimée à 3,3%, s’est inscrite en hausse par rapport à un taux de croissance de 1,7% en 2009, grâce à un rebond dans la production agricole vivrière et de rente, notamment le café et le coton. Le ralentissement du déclin de la production minière et forestière a aussi contribué à la reprise de la croissance. L’inflation a continué sa tendance baissière pour s’établir à un taux moyen de 1,5% en 2010 contre 3,5% un an plus tôt, reflétant essentiellement une détente des prix des produits alimentaires et énergétiques. Les crédits au secteur privé se sont accrus de 32% en 2010 reflétant un rebond de la croissance économique, ainsi qu’une bancarisation croissante de la population.

5.             La position extérieure s’est quelque peu détériorée. Malgré la reprise des exportations de bois et de diamant, la position extérieure de la République Centrafricaine en 2010 a été marquée par une dégradation du compte courant extérieur. Tirées par les produits pétroliers, les importations ont crû de 19,9% contre 16½% seulement pour les exportations. Le déficit du compte courant extérieur a atteint 10,1% du PIB contre 8,1% en 2009. Au niveau des financements, les investissements directs étrangers (IDEs) ont augmenté au profit du secteur minier, des télécommunications et du transport. Les flux ont représenté 30,4 milliards de FCFA contre 19,9 milliards en 2009. Avec une détérioration des comptes extérieurs largement supérieure aux flux d’investissements, les réserves de change ont baissé de 11,2 milliards de FCFA en 2010.

6.             L’exécution budgétaire en 2010 fait apparaitre des dérapages importants qui constituent une source de préoccupations majeures. En particulier, le système de gestion de la chaîne de dépense informatisée Gesco a été systématiquement contourné avec un recours croissant à des procédures exceptionnelles de paiement des dépenses de l’Etat. Cette pratique a été essentiellement le fait du Trésor et dans une moindre mesure de la Direction Générale du Budget à hauteur d’environ 49 milliards de FCFA, comparé à 46,2 milliards FCFA de dépenses financées sur ressources propres (hors salaire et frais financiers) correctement enregistrées. Ces opérations en dehors de la procédure normale, et qui n’ont été comptabilisées que partiellement, ont entraîné une accumulation de nouveaux arriérés de paiement en 2010, dont la mission n’a pas pu établir le montant exact, mais qu’elle évalue à environ 33 milliards de FCFA, soit 3,3% du PIB.[2] Les dépenses prioritaires pour lesquelles les crédits avaient été prévus dans le budget en ont le plus souffert.

7.             Ces dérapages ont été favorisés par le non-respect des instructions présidentielles relatives à la gestion des finances publiques. La mission note que les pratiques ci-dessus ont continué malgré la promulgation des instructions présidentielles du 11 décembre 2008 et 17 juin 2010 qui visaient à sécuriser les recettes publiques et renforcer l’exécution de la Loi de Finances 2010 par une coordination entre le Trésor, le Budget ainsi que la Direction générale des marchés publics. Le recours aux procédures exceptionnelles et le dépassement des limites de la journée complémentaire se font aussi en infraction des lois et règlements qui régissent l’exécution du budget ; elles servent en bonne partie à contourner le contrôle budgétaire et la passation de marchés publics. Par ailleurs, la mission note que toutes les recettes publiques, notamment le versement de bonus par Axmin/Aurafrique pour un montant total de 8 millions de dollars EU (5 millions en août 2010 et 3 millions en avril 2011) n’ont pas été comptabilisées au compte du Trésor public à la BEAC comme l’exige l’instruction présidentielle du 11 décembre 2008. La mission exhorte les autorités à reprendre en main les pratiques budgétaires et de paiements et à veiller sur le respect rigoureux des procédures budgétaires.

8.             Le dysfonctionnement de l’exécution budgétaire a aussi conduit à une accumulation de nouveaux arriérés sur la dette extérieure. Les informations recueillies font état d’un stock d’arriérés de 639 millions de FCFA envers le Club de Paris et 544 millions de FCFA envers la Banque européenne d’investissement (BEI), en contravention avec les engagements pris dans le cadre de l’initiative PPTE. La mission invite les autorités à régulariser ces retards de paiements, afin de sauvegarder les possibilités de financements futurs.

9.             De nouveaux prêts concessionnels ont été contractés en 2010. La RCA a souscrit un emprunt de 8 millions de dollars EU auprès de la BADEA et d’un crédit de fourniture chinois, et a bénéficié auprès du Fonds OPEP d’un rééchelonnement d’une créance de 9,3 millions de dollars EU. Selon les informations recueillies par la mission, ces opérations présentent des éléments de concessionnalité largement supérieurs au niveau minimal de 35% recommandé dans le programme FEC. La mission a été informée qu’aucun autre prêt n’a été contracté en 2010.

III.   REFORMES STRUCTURELLES

10.         La mise en œuvre des réformes structurelles a été mitigée. Des progrès notables ont été faits au niveau des régies financières qui ont poursuivi les réformes selon les programmes établis de commun accord avec les partenaires techniques, y compris l’assistance technique d’AFRITAC-Centre et des services du FMI, bien que leur rythme se soit trouvé affecté par un ralentissement général au cours de l’année écoulée, se heurtant parfois à des difficultés de nature technique. La mission note aussi que, pour la première fois, des comptes de gestion ont été établis pour l’année 2008 et soumis à la Cour des comptes en vue de l’adoption, par le Parlement, d’une loi de règlement. Par contre, le système informatique Gesco rencontre de sérieux problèmes de fonctionnement. Ce système, qui a fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre du dernier programme FEC, n’est pas en mesure de satisfaire les attentes quant au suivi de la chaîne de dépense, au contrôle de trésorerie et à l’information budgétaire. Il en résulte un blocage opérationnel du système Gesco, qui n’aurait pas permis la saisie de données budgétaires en 2011 et qui contribuerait à expliquer une bonne partie des défaillances du suivi budgétaire. Sur la base de ce constat, il est à noter que la reprise en main et la réhabilitation de la fonctionnalité de Gesco relève de la plus grande importance et urgence.[3]

11.         Le mécanisme d’ajustement automatique des prix des produits pétroliers n’a pas été appliqué depuis mai 2010. Cela malgré la hausse continue du prix sur les marchés internationaux (54%), ce qui a entraîné des pertes considérables de recettes. Le gouvernement n’a toujours pas donné suite à son intention exprimée dans sa lettre du 11 août 2010, dans laquelle le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget soulignaient que le manque à gagner consécutif au non ajustement des prix pour le deuxième semestre de 2010, évalué alors à 1,7 milliards de FCFA, serait compensé par plus d’efforts dans la collecte des recettes et un contrôle rigoureux des dépenses pour le reste de l’année. De ce fait, des arriérés de paiement d’un montant de plus de 1,3 milliards de FCFA au titre de la TUPP négative ont été accumulés envers les opérateurs de la filière, ce qui pourrait de nouveau menacer le climat d’entente avec les « marketeurs » et l’approvisionnement du pays en carburant. Les propositions récentes d’une revue des éléments constituant la structure des prix des produits pétroliers et des textes légaux régissant le secteur ne sauront empêcher l’application de la formule de fixation des prix en attendant des décisions de révision éventuelles.[4] La mission réitère l’importance primordiale d’une application, véritablement automatique, de la formule d’ajustement des prix des produits pétroliers, à intervalles mensuels, avant l’entrée en vigueur d’un possible programme appuyé par le FMI dans le cadre de la FEC.

12.         Des progrès ont été faits dans les négociations d’annulation de dettes avec les créanciers membres et non-membres du Club de Paris. Des accords de rééchelonnement ou d’annulation partielle ont été conclus avec certains de ces créanciers. Les négociations sont en cours avec la Russie et le Royaume Uni et des créanciers non-membres du Club de Paris. La mission invite les autorités à continuer les négociations et à consolider les acquis de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). La mission a été informée que la partie tchadienne n’a réservé aucune suite au projet d’avenant à la convention du prêt de 3 milliards de FCFA contracté en juillet 2010 et pris note de la décision des autorités d’annuler formellement le prêt. La mission réitère l’importance, pour tout nouveau prêt que les autorités envisagent contracter, de consulter les services du FMI—avant la signature—afin de leur permettre de vérifier le respect de la concessionnalité minimale de 35%. Elle souligne également la nécessité d’une implication effective du Département de la Dette et des Participations dans les opérations de négociation ou de rachat de dettes. La mission note par ailleurs que les informations relatives au prêt contracté auprès de l’Inde pour 29,5 millions de dollars EU en octobre 2008 pour la cimenterie et des bus ne sont toujours pas connues du Ministère du Plan, chargé du suivi du programme d’investissements publics, indiquant de sérieux problèmes de communication entre ministères et services.

13.         La situation des entreprises publiques demeure critique. Malgré une amélioration dans le taux de recouvrement observée au cours des dernières années, la situation technique, financière et de gestion des entreprises publiques reste très difficile, et ce plus particulièrement pour la SOCATEL, qui souffre d’une grave instabilité institutionnelle, financière et organisationnelle.  L’État continue d’accumuler des arriérés de paiement sur ses consommations d’électricité, d’eau et de téléphone, fragilisant davantage la santé financière des entreprises publiques.

14.         Certaines transactions financières des entreprises publiques avec les banques commerciales sont de nature à réduire les recettes de l’État et obérer sa trésorerie. La mission a été informée une prolifération de « rachats » de dettes des entreprises publiques sur l’Etat par les banques. Ces opérations ont malheureusement été faites sans une analyse financière approfondie des avantages et des coûts associés et, plus particulièrement, de l’impact sur la viabilité financière à long terme de ces entreprises et les risques pour l’État, notamment en ce qui concerne la gestion de la trésorerie. ENERCA et SODECA ont récemment contracté des emprunts (4,2 milliards de FCFA et 500 millions de FCFA, respectivement) auprès du système bancaire, nantis par leurs créances sur l’État et remboursables soit à travers un ordre irrévocable de débit du compte du Trésor, soit par rétention des recettes de l’État. ENERCA envisage une autre opération, alors que SOCATEL a initié des démarches auprès d’une banque de la place. La mission regrette le coût très élevé de ces opérations, qui sont en réalité des emprunts bancaires sans aucun risque pour les banques. Par ailleurs, les ressources ainsi récoltées auraient été plus utiles si elles s’intégraient dans des plans de redressement de ces entreprises.

15.         La situation financière du système bancaire de la RCA est globalement satisfaisante. Les banques opérant normalement respectent la plupart des ratios prudentiels, notamment la réglementation sur le capital minimum de 5 milliards de FCFA. Le ratio des prêts en souffrances reste faible, et les prêts en souffrance sont suffisamment provisionnés. Aucune banque n’éprouve des difficultés de liquidité, et elles disposent même de placements nets positifs à la BEAC. Au niveau opérationnel, les banques ont été affectées par les incertitudes liées au long processus électoral, alors que le report du début des activités d’AREVA et d’Aurafrique/Axmin a déjoué leurs prévisions. Par ailleurs, des facteurs domestiques influent sur la performance des banques, notamment le non-paiement des dettes et frais pour services financiers fournis à l’État, les difficultés de certaines grandes entreprises liées à d’importants redressements douaniers et l’absence d’un tissu productif dynamique. Néanmoins, en dépit de cet environnement difficile, leurs comptes d’exploitation ne se sont pas dégradés. La mission a été informée par Ecobank que les problèmes de comptabilisation liés à la migration informatique sont essentiellement réglés.

16.         Les relations entre l’État et les banques mériteraient à être clarifiées. Le transfert à la BEAC des recettes de l’État collectées par les banques continue à se faire hebdomadairement. Cela est contraire à la convention de bancarisation des recettes signée le 7 avril 2011 entre les banques et l’État, qui prévoit des transferts quotidiens. Par conséquent, les banques bénéficient d’un découvert permanent de l’État, alors qu’elles perçoivent des agios lorsque le compte du trésor est débiteur. La mission note cependant que l’État n’a jamais payé les rémunérations pour le service rendu par les banques depuis février 2010, qui s’élèvent à environ 300 millions de FCFA. Alors que les banques n’ont aucune difficulté avec la bancarisation des salaires, qui leur a procuré de nouveaux clients, elles regrettent que le projet de convention sur la bancarisation des pensions n’ait pas encore abouti. Les virements irrévocables ou saisies des recettes de l’État dans le cadre des opérations de « rachat » de créances des entreprises publiques sur l’État constituent un recul par rapport à l’opération de consolidation des dettes de l’État envers les banques de 2009, qui avait clarifié les relations entre l’État et les banques ; ils sont de nature à compliquer la gestion de la trésorerie, et constituent une entorse à l’établissement du compte unique du trésor.

17.         La restructuration de la CBCA semble être sur la bonne voie. L’assemblée générale mixte de juin 2011 a adopté les comptes de 2010, qui ont été dans l’ensemble confirmés par les auditeurs indépendants, et a accepté le plan de recapitalisation de la banque. L’État entend émettre un bon du Trésor d’un montant de 5,5 milliards de FCFA au taux de 5%, pour l’acquisition temporaire de 51% des actions de la banque (portage), en attendant l’arrivée d’un actionnaire stratégique. Les appels d’offre pour la sélection de ce dernier sont en cours de préparation. La mission se réjouit d’ores et déjà de l’intérêt manifesté par des investisseurs potentiels et de la stabilité financière observée en 2011. Cependant, les retards dans la signature des conventions spécifiques avec l’ancien actionnaire majoritaire pourraient retarder la restructuration de la banque, qui est envisagée d’être clôturée avant la fin 2011.

IV.   perspectives pour 2011 et cadre macroéconomique pour 2012–14

18.         La reprise économique devrait se confirmer en 2011 avec une croissance projetée de 4,1%. Cette croissance serait tirée d’une part, par la consommation intérieure et les investissements tant privés que publics et d’autre part, par le regain d’activité dans les secteurs agricole et minier, ainsi que ceux de la construction et des services. Les pressions inflationnistes devraient persister, quoique l’inflation moyenne qui a atteint 2,8% en mai 2011, reste relativement basse et devrait se situer aux alentours de 3% pour l’année 2011. Le déficit du compte courant extérieur devrait se stabiliser à 10,2% du PIB après la confirmation des perspectives positives des principaux postes d’exportation qui compenseraient la hausse de la facture pétrolière. Les exportations de biens et services devraient augmenter de 16,9% contre 9,8% seulement pour les importations. Les IDEs seront essentiellement portés par le secteur minier notamment les projets AREVA, Aurafrique/Axmin et l’exploration pétrolière dans le nord-est du pays. Les investissements devraient progresser de 30,4 milliards de FCFA à 48,4 milliards de FCFA en 2011. Avec l’afflux d’investissements extérieurs et la détérioration marginale du compte courant, le niveau des réserves de changes devrait se reconstituer partiellement à hauteur de 4,3 milliards de FCFA. Les objectifs de la politique budgétaire pour le reste de l’année 2011 devrait être (i) le maintien des dépenses dans le cadre fixé par la Loi de finances et (ii) le contrôle et la comptabilisation transparente des dépenses dans le but d’enrayer les dérapages enregistrés en 2010 et contenir le déficit intérieur primaire afin d’éviter l’accumulation d’arriérés. En l’absence de mesure déterminée, le déficit primaire atteindrait 14 milliards FCFA (1,3% du PIB). Les recettes intérieures seraient de 112 milliards FCFA, soit 10,6% du PIB, et les dépenses primaires courantes de 10,7%. Ainsi, pour le reste de l’année en cours, il est important d’ajuster la structure de la dépense qui devrait suivre les grandes lignes du budget, aussi bien en ce qui concerne les dépenses courantes que celles d’investissement. A l’intérieur des ces agrégats, il est urgent d’opérer un rééquilibrage notamment en faveur des dépenses de biens et services et les transferts en faveur des secteurs sociaux prioritaires, éducation et santé, négligés jusqu’à présent dans l’exécution du budget 2011. La forte compression de ces dépenses est socialement nuisible et empêche la création d’emplois, le développement du plein potentiel de croissance du pays et la réduction de la pauvreté.

19.         Le cadre macroéconomique pour 2012–14 table sur une amélioration progressive des agrégats macroéconomiques. Le taux de croissance serait en moyenne de 5½%, reflétant une reprise progressive de l’activité économique. L’inflation devrait être contenue autour de 2,8% en moyenne annuelle, en conformité avec les critères de convergence de la CEMAC. Le déficit extérieur courant devrait se stabiliser à 10% du PIB en 2014 du fait d’un accroissement des importations en rapport avec une croissance des importations de produits pétroliers. Il est important de garder le programme d’investissement dans des proportions réalistes, tenant compte des limites serrées de la capacité d’absorption. L’appel au soutien des bailleurs de fonds devrait s’accompagner d’une exécution efficiente et transparente des projets en cours. Dans ce but, il est nécessaire de (i) prioriser la programmation des investissements sur des bases réalistes, (ii) améliorer la préparation technique des projets, (iii) dynamiser le processus de pré-engagement au niveau des départements techniques, (iv) veiller au respect des règles de passation des marché, et (v) communiquer de façon continue les données sur l’exécution des projets, et notamment les données financières, au Ministère des Finances pour un meilleur suivi au niveau de la trésorerie.

V.   recommandations sur les mesures d’urgence

14.              La mission recommande que les autorités prennent les mesures correctives nécessaires dont certaines sont décrites ci-dessous pour recadrer l’exécution budgétaire et renforcer la mobilisation des ressources :

·         Rétablir et suivre rigoureusement les principes de l’orthodoxie budgétaire et renforcer la transparence. Au regard des dérapages constatés, le principe établi qu’aucun engagement de dépense ne saurait intervenir en dehors du circuit budgétaire doit être respecté sans faille, limitant au strict minimum les cas de dépenses effectuées par les procédures extraordinaires, qui devraient en l’occurrence être régularisées sous huitaine. L’utilisation effective et généralisée de l’outil informatique devrait renforcer la transparence et permettre de renseigner en temps réel sur l’exécution du budget et renforcer la gestion au jour-le-jour de la trésorerie. Une pleine maîtrise du système informatique Gesco est impérative. Gesco doit devenir, à la fois, un outil efficace de gestion de la chaîne de dépense, de contrôle du respect des procédures et d’information budgétaire. A ce titre, les efforts des autorités devraient se concentrer sur son renforcement de façon à pouvoir déclarer comme nulle et non avenue toute opération opérée en dehors de Gesco. Le travail de réconciliation des chiffres sur l’exécution budgétaire en 2010 et 2011 devrait se poursuivre, en vue d’une classification appropriée des dépenses effectuées en dehors du circuit normal. La mission réitère l’importance de l’unicité de caisse du Trésor avec la centralisation de toutes les recettes publiques.

·         Rendre pleinement opérationnelle la Commission de suivi de la liquidité, et cela dans les meilleurs délais. La Commission de suivi de la liquidité devrait contribuer à renforcer l’exécution du budget et éviter l’accumulation d’arriérés de paiement intérieurs, en régulant le flux des dépenses en amont par une programmation rigoureuse des dépenses au stade de l’engagement. La mission exhorte les autorités à renforcer les capacités du Secrétariat technique de ladite commission ainsi que de la cellule technique du Trésor pour garantir une meilleure concertation dans l’élaboration et l’exécution du plan de trésorerie.

·         Ajuster à intervalles réguliers (mensuellement) les prix des produits pétroliers. Conformément à ses engagements, le gouvernement devrait reprendre l’application de la formule automatique de détermination des prix des produits pétroliers. Le relèvement des prix des produits pétroliers est primordial pour assurer une mobilisation soutenue des recettes fiscales. Sur la base des projections actuelles sur l’évolution des cours mondiaux, un ajustement des prix produits pétroliers au coût de recouvrement devra permettre de générer une TUPP positive avant la fin de l’année 2011 et courant 2012. A cet égard, la mission souligne l’importance d’une bonne application de la TVA sur les produits pétroliers afin de sauvegarder l’intégrité de la TVA et des recettes provenant du secteur. La mission réitère sa recommandation de mettre en place un mécanisme  d’appui ciblé aux couches sociales les plus vulnérables afin d’atténuer les effets potentiellement néfastes d’une augmentation des prix de carburants sur celles-ci. La mission à été informée de l’entrée sur le marché d’une nouvelle société de distribution de produits pétroliers, et se félicite de son programme d’investissement et de l’apport de compétitivité au marché.

·         Redynamiser les organes de suivi des réformes. Les différentes défaillances constatées par la mission dénotent non seulement de sérieux manquements au niveau du fonctionnement des services, mais également une dégradation dans le suivi des réformes économiques. La mission se félicite de la création par décrets présidentiels du Comité interministériel de pilotage des réformes économiques et financières (CIPREF) et du Secrétariat technique permanent de suivi des réformes économiques et financières (STP-REF). Il est essentiel de nommer les responsables du STP-REF pour assurer la cohérence des actions et réformes entreprises par les différentes institutions gouvernementales. Par ailleurs, le renforcement de la Commission de suivi de la liquidité et de son Secrétariat technique devrait améliorer considérablement le suivi de l’exécution budgétaire.

15.              D’autres mesures s’imposent pour sauvegarder les réformes de la gestion des finances publiques (GFP) entamées dans le cadre du programme FEC. Les États Généraux des Finances Publiques constituent une opportunité pour donner un nouvel élan à l’assainissement des finances publiques et corriger les dysfonctionnements constatés. En outre, il est à noter que les fonds substantiels commis par les partenaires au développement, notamment la BM, l’UE et la BAD, en appui aux programmes de formation et de renforcement des capacités techniques du système de GFP pourraient se voir compromis par des retards supplémentaires et le manque de direction de la mise en œuvre du processus de réforme. Il s’agit, en particulier, des mesures prioritaires suivantes :

Ø  Apurer les arriérés extérieurs et arrêter le remboursement de la dette envers SFA Gabon.

Ø  Respecter les limites pour les engagements budgétaires (15 novembre), les ordonnancements (15 décembre) et suspendre les paiements au titre de l’exercice n à la fin de la journée complémentaire (le 15 février de l’année n+1).

Ø  Supprimer la pratique irrégulière d’imputer des dépenses d’un exercice sur des lignes budgétaires de l’exercice suivant.

Ø  Arrêter le paiement d’arriérés intérieurs non-validés. Les arriérés validés sont transmis à la Direction de la Dette et des Participations pour règlement, conformément au plan d’apurement des arriérés intérieurs, concrétisé dans les allocations budgétaires annuelles. Les créanciers de l’État devraient être remboursés selon des critères équitables, préalablement définis et rendus publics.  

Ø  Présenter au vote du parlement le projet de loi de règlement relatif à l’exercice 2008. Établir les comptes de gestion relatifs aux exercices 2009 et 2010 et préparer des projets de lois de règlement y afférents.

Ø  Protéger les crédits pour les dépenses des secteurs sociaux en accélérant les engagements budgétaires prévus pour ces lignes.

Ø  Régler les factures de consommation de services rendus par les entreprises publiques (électricité, eau, télécommunications).

Ø  Respecter les règles du code des marchés publics et éliminer les marchés publics passés au gré-à-gré en contravention du code.

Ø  Empêcher la prolifération de la pratique de « virements irrévocables » aux banques commerciales.

Ø  Imposer aux banques le respect des dispositions des conventions relatives à la bancarisation, en particulier le versement quotidien des soldes au compte unique du Trésor (CUT) à la BEAC. Dans le même temps, l’État devrait s’acquitter des frais bancaires liés à la bancarisation des recettes et payer à due date le service de la dette de l’État aux banques.

Ø  Élaborer un plan mensuel de trésorerie, mis à jour mensuellement et utilisé comme un véritable outil de gestion budgétaire et d’identification des dépenses obligatoires.

Ø  Consolider tous les comptes de l’État auprès de la BEAC pour créer le CUT et veiller au respect des dispositions de son fonctionnement tel que défini dans les conventions avec les banques commerciales et, à terme, d’y intégrer toutes les transactions financières des régies et agences. La discipline et la rigueur dans le contrôle de la gestion du système du CUT, notamment le suivi et la consolidation quotidiens des soldes par les agents du Trésor et de la BEAC, sont indispensables à la maîtrise des fonds de trésorerie.

20.         La mission félicite les autorités pour les progrès réalisés dans le processus de restructuration de la CBCA. Elle les invite à un respect rigoureux du calendrier et une recherche active d’un partenaire de référence afin de permettre à l’État de se désengager dans la limite suggérée dans le plan de restructuration.

VI.   prochaines étapes

En fonction des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations ci-dessus, une mission des services du Fonds pourrait se rendre à Bangui en octobre 2011 pour les consultations au titre de l’article IV des statuts du FMI et poursuivre les discussions pour un nouveau programme de trois ans qui pourrait être appuyé par la FEC. Dans la mesure du possible, la mission réviserait le cadre macroéconomique à moyen terme pour intégrer les informations sur les engagements financiers des différents partenaires participant à la table ronde de Bangui. La mission aurait également des discussions sur le projet de Loi de finances 2012.



[1] La mission était conduite par M. Toé et comprenait MM. Keller, Kpodar et Tapsoba. Elle a bénéficié de l’assistance de M. Ntamatungiro, représentant résident du FMI, qui a dirigé les discussions techniques au cours de la première semaine, ainsi que de ses collaborateurs. M. Tall, Conseiller principal de l'administrateur, a participé à certains des entretiens. La mission a étroitement collaboré avec une mission de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi qu’avec les équipes locales de la Banque mondiale (BM), de l’Union européenne (UE), et des autres partenaires au développement de la RCA. Elle a également eu des échanges avec M. Nganga, Conseiller spécial du Secrétaire général de la COBAC. La mission a eu des rencontres fructueuses avec les représentants du secteur privé et de la société civile et a animé une conférence de presse à la fin de son séjour.

 

[2] Dans le même temps, des arriérés de paiement antérieurs à 2010 ont été payés pour un montant de 10,9 milliards de FCFA, ramenant l’accumulation nette à 21,2 milliards de FCFA. S’y ajoutent des retards de paiement sur la dette envers la BEAC de 2,2 milliards FCFA.

[3] La BM a réitéré son intention de continuer d’appuyer ces efforts par l’approbation récente d’un autre don pour financer une nouvelle mission du consultant-programmateur.

[4] La mission salue les propositions qui encourageraient notamment une amélioration de l’approvisionnement en produits pétroliers de l’arrière-pays, avec le potentiel de soulager sensiblement les hauts coûts supportés par ces consommateurs particulièrement vulnérables.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 21:06

 

 

RCA

 

Amdagaza en passe d’être coupée du monde !

Mercredi, 27 Juillet 2011 14:15

La sous-préfecture d’Amadagaza risque d’être coupée du reste de la région de la préfecture de Mamberé Kadeï (Ouest). La piste qui conduit à Amadagaza en passant par Gamboula est devenue presque inpraticable. Plus de 100 km qui séparent Amadagaza de Gamboula est un véritable calvaire pour les usagers. Dans la ville c’est la galère totale.

La route qui mène à Amadagaza est en état de dégradation avancée. Pour atteindre la ville, les quelques rares véhicules qui s’y rendent sont obligés de rouler à la vitesse moyenne de 20Km/h.

La sous-préfecture d’Amadagaza fait partie des 7 sous-préfectures que compte la préfecture de Mamberé Kadeï. Les habitants cultivent le champ, pratiquent l’élevage et exploitent les mines de diamant et de l’or.

Cet état de fait, fait que les commerçants et autres opérateurs économiques se rendent difficilement dans la ville pour acheter les produits agricoles et pour d’autres affaires. Depuis 72 mois, le personnel de la mairie de la ville n’a pas perçu son salaire.

La construction des structures sanitaires et scolaires reste le souci majeur des populations. Le député de la localité, Ousmane Balassoundou, appelle les autorités centrafricaines à l’aide à l’endroit de cette « population en détresse ».

 

Encore une agression sur laxe Birao  Amdafok

Mercredi, 27 Juillet 2011 14:16

Une femme vient d’être abattue ce mardi 26 juillet 2011, par 2 hommes armés non identifiés sur l’axe Birao-Amdafok (nord). Cette énième agression à mains armées relance une fois de plus la question de l’insécurité grandissante dont souffre la population du nord et nord-est de Centrafrique.

Le correspondant de Radio  Ndeke Luka dans la région confirmant l’information ce mercredi, expliqu’il s’agit d’une attaque contre une famille d’un chasseur à dos d’un cheval trainant un chariot.

Dans les faits raconte-t-il, « un homme et sa sœur ainsi que 2 enfants avaient quitté le village Matala (15 kilomètres de Birao) pour se rendre à Amkourmaye (33 kilomètres). Ils ont essuyé des tirs au village Kafre-Gada (22). La sœur du chasseur était morte sur le champ et les autres membres de l’équipage s’étaient dispersés dans la nature. Les 2 enfants ont réussi à regagner leur village d’origine pour informer la population. Quant à leur père, après sa sortie de la cachette s’occupait du corps de sa sœur. Toutefois, les malfrats avaient emporté le cheval de leurs victimes ».

Le correspondant a ajouté que « les éléments du Mouvement des Libérateurs Centrafricains (MLCJ) d’Abakar Sabone, une faction rebelle signant un accord de paix avec Bangui s’étaient lancés à la poursuite de ces hommes armés ».

Par ailleurs les habitants de la ville de Sam-Ouandja (nord-est) sont toujours coupés de tout contact téléphonique, aérien et terrestre. La localité reste à ce jour occupée par les hommes de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Ces hommes armés signataires en 2008 d’un accord de paix Global avec le pouvoir de Bangui, exigent une fois de plus une négociation de haut niveau avec les autorités centrafricaines. La prise de position intervient après qu’ils aient occupé la région le 16 juillet dernier et dénoncé un éventuel complot du gouvernement avec la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Charles Massi pour les déstabiliser.

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 21:01

 

 

 

Université de Bangui

 

 

Une grève de 3 jours à l’Université de Bangui

Mercredi, 27 Juillet 2011 14:15

Débrayage à l’Université de Bangui, ce 27 juillet 2011. Les Enseignants du Supérieur sont en grève. Une grève qui, à la première journée, est suivie à 100% selon le Secrétaire Général du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNAES), Gervais Nzapali.

Durant trois jours, les Etudiants de l’Université de Bangui (UB), de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et de l’Institut Supérieur du Développement Rural (ISDR) vont être privés de cours. Ces Enseignants revendiquent la mise en application du décret portant Statut particulier des enseignants du supérieur, signé par le président de la République en 2006.

La décision de cette grève a été prise à l’issue d’une Assemblée Générale tenue samedi dernier à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Bangui. La grève a été décidée suite aux huit jours de préavis sans suite favorable. Cette grève qui va courir jusqu’à vendredi, sera évaluée le samedi 30 Juillet en Assemblée Générale.

Une rencontre entre les délégués du Syndicats des Enseignants et le Ministre de la Fonction publique est prévue en ce 1er jour de grève au cabinet de ce dernier. Mais du côté du Département de tutelle, aucune réaction n’est encore enregistrée, selon toujours le SYNAES.

Une situation de crise à l’Université de Bangui, car depuis le 22 juillet, les étudiants en 3e année de sociologie exigent la révision des anciens textes règlementant leur accès en année de maitrise.

Cette grève intervient un jour après un sit-in des Enseignants ressortissants de l’Ecole Normale Supérieure devant la primature à Bangui. Ils ne cessent de manifester pour réclamer leur intégration au sein de la fonction publique. Quelques heures plus tard, ils ont été reçus par le Chef du gouvernement Faustin Archange Touadéra qui les invite à la patience. Mais eux, ne supportent plus l’état de pauvreté dans lequel ils sont plongés pour certains, depuis huit ans.

 

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Centrafrique - L'université de Bangui en grève

Afreekelection.com  Mercredi, 27 Juillet 2011 17:08

L'université de Bangui était paralysée mercredi par une "grève d'avertissement" des enseignants du supérieur, qui revendiquent de meilleures conditions de vie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les enseignants réclament un statut dû, selon eux, "depuis un décret présidentiel du 10 mai 2006 (...) qui n'a été suivi d'aucun effet", a affirmé le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES), Gervais Nzapali.

Ce statut particulier leur accorde des indemnités et primes spéciales qui ne figurent pas dans le statut général de la Fonction publique. Leurs salaires auraient dû, selon eux, être revus à la hausse sur la base de ce statut.

"Au bout des trois jours de grève d'avertissement, nous allons nous retrouver en assemblée générale pour procéder à une évaluation et décider de la conduite à tenir", a précisé M. Nzapali.

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 20:58

 

 

 

 

logo CPJP gf

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 27 Juillet 2011 14:14

« La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) demeure engagée et déterminée pour un retour définitif de la paix en Centrafrique, même si l’exécution des clauses de l’accord de cessez-le-feu signé en juin dernier avec Bangui tardent à se concrétiser ». C’est la substance d’une conférence de presse animée ce mercredi 27 juillet 2011 à Bangui, par Zakaria Mahamath représentant de la CPJP.

Le face à face avec les professionnels des médias s’est tenu plus d’un mois après la signature de ce cessez-le-feu ouvrant la voie à une négociation de paix durable entre les 2 parties.

Par la même occasion Zakaria Mahamath a annoncé que son équipe va retourner  à sa base à Ndele (nord) pour non seulement rendre compte, mais aussi attendre du gouvernement la mise en chantier du contenu de leur geste politique respectif.

Dans ses propos liminaires, Zakaria Mahamath, a encore indiqué : « l’heure est à la prise de conscience et à la transformation des armes en outils de développement pour un retour définitif de la paix facteur d’un essor en faveur du citoyen centrafricain ».

S’agissant des premiers pas vers la mise en application de l’accord de cessez-le-feu par le gouvernement notamment la libération de ses éléments détenus à Bangui et au Tchad, l’octroi des moyens roulants pour une sensibilisation des troupes sur la nécessité de l’accord, le cantonnement, le lieu de négociation de paix durable, Zakaria Mahamath a affirmé que « le gouvernement n’a pas encore donné une réponse favorable. Seulement, des actions sont en cours en dépit des moyens limités des autorités centrafricaines pour une issue satisfaisante ».

Au sujet du refus par la CPJP de signer un accord de cessation d’hostilités avec l’ex faction rebelle de l’Union des Forces Démocratiques  pour le Rassemblement (UFDR), le représentant de la CPJP a indiqué que « son mouvement a toujours été à l’avant-garde pour une paix durable. Une position que l’UFDR a piétiné à maintes reprises. De toutes les façons, ces deux mouvements politico-militaires de la même région ont des liens parentaux de longues dates et devraient en principe avoir un objectif commun qui est celui de combattre par exemple les éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni, et non s’entredéchirer ».

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 03:04

 

 

 

enfant soldat

 

 

New York 25 juillet 2011 – Le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés du Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé lundi son inquiétude sur les violations continues des droits des enfants en République centrafricaine (RCA).

Dans un communiqué, le Groupe s’est déclaré « profondément préoccupé par la poursuite des violations et des sévices commis contre des enfants en République centrafricaine » et a exhorté « à mettre immédiatement en œuvre les conclusions antérieures du Groupe de travail sur les enfants et le conflit armé en République centrafricaine ».

Le Groupe a vivement condamné « la poursuite des violations et des sévices commis contre des enfants, y compris leur recrutement et leur emploi, les viols et autres violences sexuelles ainsi que les enlèvements par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans le sud-est et l’est de la République centrafricaine ».

Le Groupe a demandé au gouvernement centrafricain « de réitérer son interdiction en la matière, de veiller à assurer la libération immédiate et inconditionnelle de tous les enfants associés à ces groupes et de refuser tout appui à toute milice qui recrute et emploie des enfants ».

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 02:36

 

 

 

 

Francis et François Bozize

 

 

 

Il ne fait point de doute que l’un des projets politiques de Bozizé qui lui tient le plus à cœur est de pouvoir le moment venu, avec la très confortable majorité pour ne pas dire la quasi-totalité des 105 sièges dont il dispose à l’assemblée nationale où il a fait entrer son village pour ne pas dire quasiment toute sa famille, faire modifier les articles 24 et 108 de la Constitution dont les dispositions sont pourtant en effet sans ambiguïté en ce qui concerne le nombre de mandat du président de la République centrafricaine. Voici ce que dit la Constitution :

« Article 24 : La durée du mandat du président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois.

Article 108 : Sont expressément exclus de la révision :

- la forme républicaine et laïque de l'État ;
- le nombre et la durée des mandats présidentiels ;
- les conditions d'éligibilité ;
- les incompatibilités aux fonctions de chef de l'État ;
- les droits fondamentaux du citoyen. »

Mais sachant que plusieurs despotes ailleurs dans le monde et particulièrement en Afrique ont succombé à la tentation de la mode de la révision constitutionnelle pour conserver le pouvoir suprême, Bozizé s’est également dit qu’il n’y a aucune raison qu’il ne puisse pas aussi sacrifier à cette mode. Pourtant la triste et malheureuse expérience du Nigérien Mamadou Tanja est encore présente dans nos mémoires qui devrait l’en dissuader.

Tout indique qu’en Centrafrique, le dispositif devant aboutir à faire sauter le verrou des obstacles constitutionnels est pratiquement déjà en place avec la récente entrée  au gouvernement comme Ministre de la Justice Garde des Sceaux de l’ancien Procureur de la République en service commandé et non moins conseiller juridique officieux de Bozizé, le demi-Dieu Firmin Feindiro.

Cette logistique juridique de modification constitutionnelle vient d’être renforcée par la récente nomination à la présidence de la République comme conseiller juridique es qualité de Jacques Mbosso, ancien Ministre d'Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Premier Vice-président de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage de l’OHADA.

Seulement selon des informations de sources sûres émanant de Sassara, Bozizé veut relever le directeur général de la gendarmerie nationale, le colonel Pierre Chrysostome SAMBIA, pour deux raisons. 1°) Il n'est pas sûr de la réaction de ce dernier en cas de modification de la constitution. 2°) Il est yakoma. Il prévoit donc de le relever de ses fonctions dès le mois d’octobre prochain pour le remplacer par un petit gbaya qui est présentement en stage en Chine... !

On notera en passant que jusqu'à ce jour, les résultats du concours national d'entrée à la gendarmerie ne sont toujours pas proclamés. Cela traduit incontestablement le grand embarras dans lequel le clan tribaliste autour de Bozizé est actuellement plongé avec la manipulation et la gestion compliquée des passe-droits à octroyer aux petits gbaya qui doivent devenir gendarmes.

Sous d’autres cieux comme au Sénégal ou au Burkina Faso, les démocrates et fils de ces pays sont mobilisés et multiplient les initiatives et autres manifestations pour faire échec aux dérives despotiques et monarchiques du sénile Abdoulaye Wade et de l’intriguant Blaise Compaoré dont les peuples sénégalais et burkinabé ne veulent plus voir au pouvoir. Il est temps que les Centrafricains s’inspirent de la détermination des citoyens de ces deux pays africains frères en se levant dès à présent comme un seul homme pour contrer fermement les lubies dictatoriales de ce Bozizé qui est à l’origine de l’inadmissible régression de leur pays.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 23:10

 

 

 

 

FARE-membres.jpg 

 

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Le Front pour l'Annulation et la Reprise des Élections de 2011 (FARE-2011) tiendra une conférence de presse ce samedi 30 juillet 2011 à 10 heures au siège provisoire du MLPC, sis avenue Ben-Zvi à Bangui. L'ordre du jour portera sur les points non limitatifs suivants:

- la situation politique de notre pays : l'exigence d'annulation des élections du 23 janvier 2011,

 - la saisine de la Cour Constitutionnelle par Maître Tiangaye sur le cumul de mandats par François Bozizé,

- le rapport de la Mouvance Patassé sur les conditions de sa disparition, la réunion des préfets et la politisation de l'administration territoriale, etc 

  - la situation économique et financière de notre pays: la Table Ronde de Bruxelles, la dernière revue du FMI

   - la situation sécuritaire: le DDR et la situation sécuritaire globale et les divers.

 

 Le FARE 2011 espère vous voir très nombreux à cette conférence de presse qui marque la reprise de nos actions politiques.

 

Pour le Coordonnateur, Maître Nicolas TIANGAYE

 

Martin ZIGUELE

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 23:04

 

 

 

 

Mahamadou-Issoufou.jpg

 

 

NIAMEY (AFP) - 26.07.2011 20:13 - Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Mahamadou Issoufou, élu en mars après un an de junte militaire, a-t-on appris mardi de source sécuritaire.

C'est la première fois que de tels soupçons sont portés sur des éléments de l'armée depuis l'arrivée de l'ancien opposant à la tête de cette ex-colonie française, abonnée aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.

"Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi (22 juillet) et sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour +tentative de renversement du régime+ et +tentative d'assassinat+ du président Issoufou", a indiqué à l'AFP, sans plus de précision, une source sécuritaire qui a requis l'anonymat.

Les officiels gardaient le silence sur cette affaire. Les autorités s'exprimeront "le moment venu", "les investigations se poursuivent toujours", a expliqué une source gouvernementale.

Hawa Abdou Hambaly, députée de la mouvance présidentielle et belle-soeur du lieutenant Ousmane Awal Hambaly, un des militaires arrêtés, a raconté qu'il l'avait appelée le 12 juillet pour lui dire "qu'il avait des +problèmes+ et qu'il venait d'être relevé de son poste à la garde présidentielle".

"Le même jour, dans la soirée, beaucoup de militaires armés sont venus chez lui et ont examiné son ordinateur, où ils ont dit avoir découvert des +choses+", a-t-elle poursuivi, s'exprimant en haoussa sur la radio privée "R et M". Elle a dit avoir demandé "en vain" lundi à voir le lieutenant Hambaly.

Un autre proche de ce militaire a déclaré à l'AFP, sans plus de détails, que "trois civils, deux frères et un cousin du lieutenant Hambaly, ont été arrêtés puis relâchés".

Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire indépendant Le Courrier évoque le placement en garde à vue, à la gendarmerie de Niamey, d'un capitaine et d'un lieutenant accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" ourdie par "des éléments de la garde présidentielle".

Des documents sur la mise en place d'un "Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire" ont été saisis chez un civil, qui a réussi à "prendre la fuite", affirme le journal.

Les informations du Courrier n'avaient pu être confirmées pour l'heure.

Lors d'une tournée mi-juillet dans des garnisons du pays, le ministre de la Défense, Mahamadou Karidjo, avait appelé les militaires à "s’abstenir de faire de la politique".

L'opposant historique Mahamadou Issoufou a été élu le 12 mars à l'issue d'une présidentielle organisée par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja. Au pouvoir durant dix ans, M. Tandja avait voulu se maintenir au-delà de son dernier mandat légal.

Le scrutin de 2011 a été unanimement salué comme démocratique et transparent.

Investi le 7 avril à la tête de ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde mais riche en uranium, M. Issoufou a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui commet dans le nord des rapts, essentiellement d'Occidentaux.

Selon la télévision publique, il a quitté mardi après-midi Niamey pour les Etats-Unis, où le président Barack Obama doit le recevoir vendredi à la Maison blanche avec trois autres chefs d'Etat d'Afrique subsaharienne francophone. Washington veut exprimer son soutien à ces "démocraties en développement".

L'Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger, en signe de reconnaissance de ses progrès démocratiques, et vient de débloquer 25 millions d'euros pour la lutte contre la pauvreté.

© 2011 AFP

 

NDLR : Après Alpha Condé, voici maintenant le tour de Mahamadou Issoufou. L'Afrique est vraiment à la croisée des chemins. C'est une lutte à mort qui est engagée entre les démocrates africains et ce qu'on appelle "armées africaines" mais qui sont en réalité un ramassis de délinquants quasi analphabètes et illéttrés dont on a beau faire mais on ne réussira jamais à en faire de vrais soldats républicains et disciplinés. Sans vouloir minimiser ni excuser la part de responsabilité qui revient aux Africains eux-mêmes,  faut-il peut-être rechercher les causes de cette maladie infantile des armées africaines chez les différents pays colonisateurs, France et Gde Bretagne, dont la part de responsabilité dans cette situation n'est pas moindre dans toutes ces affligeantes successions de coup d'Etat et de tentatives d'assassinat qui ne règlent en réalité rien sur le fond. Quelle perte de temps !    

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 18:28

 

 

 

 

Baba laddé signe l'accorde Bangui

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 26 Juillet 2011 13:59

« Le comportement de certains militaires de la FOMAC n’est pas de nature à honorer le travail noble qu’ils sont venus faire en Centrafrique ». C’est en ces termes que Mathias Barthélémy Morouba, Premier vice-président,  de l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH) a dénoncé ce 26 juillet 2011 sur Radio Ndeke Luka, les violations répétées des droits de l’Homme,  auxquelles  se sont livrés certains éléments des Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC), en mission en Centrafrique et dans la capitale Bangui

Selon Mathias Morouba, certains éléments de cette Force ont déjà causé des préjudices corporels à quelques-uns de nos concitoyens. De ce fait, il  lance un appel pressant au Commandement de ladite Force,  « de prendre les mesures disciplinaires  qui s’imposent,  pour  traduire devant les juridictions compétentes ;  certains militaires de la FOMAC qui ont  enfreint  la loi ».

Le Premier vice-président,  de l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme d’affirmer qu’« ils ne sont pas venus chez nous pour agresser la population civile, ni pour agresser qui que se soit. Ils sont venus dans une mission bien déterminer : assurer la sécurité, aider le peuple centrafricain à maintenir la paix et la démocratie dans le pays ».

L’OCDH a déjà saisi le Haut commandement de la FOMAC. On a enregistré récemment plusieurs incidents auxquels des éléments de la Fomac ont été mêlés. Le dernier cas en date a entraîné la mort d’un jeune homme de 25 ans, commerçant au marché Kilomètre 5. Il avait reçu un coup de poignard à la poitrine porté par un élément de la garde présidentielle. Le crime a eu lieu dans la soirée du mardi 12 juillet dernier.

 

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