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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 01:42

 

 

 

Bangassou vit dans le noir

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 29 Juillet 2011 15:55

La ville de Bangassou chef-lieu de  la préfecture du Haut Mbomou (Centre –est) vit dans l’obscurité totale depuis plus de trois mois. L’Energie Centrafricaine (ENERCA) qui est une société  publique chargée de la distribution de l’électricité, n’arrive plus à fournir de l’énergie à la population.

Selon les informations recueillies auprès du personnel de l’ENERCA de Bangassou, il s’agit d’une rupture du stock de carburant dans les groupes électrogènes  de la ville.

Conséquences de ces délestages, les activités économiques sont sensiblement touchées. La nuit, la circulation devient de plus en plus difficile.

Une situation qui inquiète la population qui lance un appel au gouvernement centrafricain, de voler à son secours.

En République Centrafricaine, les activités de l’électricité sont régies par les dispositions du décret n° 68/048 du 12 janvier 1968 qui concède le monopole de la distribution, sur toute l’étendue du territoire national, à la société ENERCA.

Malheureusement, force a été de constater que depuis l’indépendance jusqu'à ce jour soit après quarante ans, le taux d’accès à l’électricité en RCA considéré comme l’un des plus faibles en Afrique, n’est que de 3 % seulement sur le plan national.

Les populations rurales, sur qui repose le poids des efforts nationaux pour le développement économique vivent dans une situation de vulnérabilité préoccupante et sont privées des moyens qui pouvaient faciliter leurs conditions de vie.

Et pourtant, la RCA dispose d’une bonne base énergétique particulièrement en combustible ligneux, en hydroélectricité, en solaire, pour ne citer que cela.

Face à ce triste constat, une nouvelle politique de libéralisation de toutes les activités du secteur a été décidée par le Gouvernement. Cette réforme offre aux nouveaux opérateurs la possibilité d’investir dans ce secteur afin de relayer l’Etat dans le financement des infrastructures électriques du pays.

Elle permet également de promouvoir l’efficacité, la qualité du service offert aux usagers par le jeu de la concurrence et surtout l’accès des populations rurales à l’électricité, en vue de réduire la pauvreté.

Mais cela n’est possible que s’il existe un cadre Juridique et Institutionnel pouvant d’une part, garantir les droits de l’Etat et, d’autre part, sécuriser les différents investissements.

 

 

La République centrafricaine espère approfondir la coopération avec la Chine dans le domaine de l’environnement

2011-07-29 11:57:01  cri

Le ministre de l'Environnement et l'Ecologie de la République centrafricaine François NAOUEYAMA a exprimé ses souhaits que la coopération Chine-Centrafrique serait approfondie, et en particulier, dans le domaine environnemental.

François NAOUEYAMA l'a dit dans la rencontre avec Sun Haichao, ambassadeur de Chine en Centrafrique. Il a apprécié hautement les résultats en matière de la protection de l'environnement acquis par la coopération entre les deux pays depuis ces dernière années, et remercié la Chine pour donner la formation professionnelle à une dizaine de fonctionnaires du ministère centrafricain de l'Environnement, cela est d'une grande importance pour le développement durable de l'économie de ce pays.

Pour sa part, l'ambassadeur chinois a précisé que la Chine est disposée à partager avec la Centrafrique les expériences et les techniques en matière de la protection de l'environnement et le développement durable afin d'exploiter et mettre en valeur rationnellement les ressources naturelles et pousser le développement scientifique de l'économie. Il espère qu'avec les efforts communs, les deux parties feront avancer la coopération de l'environnement dans l'intérêt des deux peuples.

 

Centrafrique : Les journalistes se forment sur grand reportage radiotélévision sur la consolidation de la paix

Afrique Hebdo ven, 07/29/2011 - 13:13 par toma

Durant les deux jours de formation, les participants ont abordé des thèmes tels que la communication citoyenne; les médias et la culture à la citoyenneté; la gestion des conflits dans les pays dits fragiles ; la fragilité et l’agilité, enfin les instances de régulation des médias.
 
Le Directeur de cabinet du Ministère de la Communication, Philémon Dérant Lakoué en ouvrant la formation, a fait remarquer que l’objectif recherché était de mettre à la disposition des professionnels des médias des connaissances devant leur permettre de participer à la consolidation de la paix « au respect des droits humains et à la cohésion sociale ».

Les journalistes se sont appropriés du contenu des communications avant et ont formulé des recommandations  à l’endroit du gouvernement et de l’UNESCO allant dans le sens de formation continue et d’appui technique et matériel aux structures médiatiques.

A la clôture des travaux, le chargé de mission Guy Tampon, a déclaré que « la consolidation de la paix et le renforcement de l’Etat de droit découlent  d’une compréhension commune de la construction de la paix par le gouvernement, les partenaires et la population ainsi que du dialogue social qui constituent un cadre dynamique pour le développement durable de la République Centrafricaine ».

Organisée par le ministère de la communication en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco), cette formation visait à renforcer les capacités des communicateurs en matière de reportage et de production d’émission susceptibles de contribuer à la consolidation de la paix en Centrafrique.

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 01:29

 

 

 

fauves-basket.jpg

 

 

Radio Ndké Luka Vendredi, 29 Juillet 2011 15:53

Les Fauves de Bas Oubangui de basket-ball ont battu les Eléphants de la Cote d’Ivoire sur le score de 80 à 75, le 28 juillet 2011 à Lille en France. Il s’agit du premier match test pour l’équipe centrafricaine. Un match serré entre les deux formations. Une victoire qui va motiver davantage l’association des centrafricains dénommée  « Passe-Moi le Relai » qui a déjà programmé pour le samedi 30 juillet à Lille, une opération de communication et de soutien dénommée « Béafrika, l’amie de la Solidarité ».

L’objectif de cette opération est d’informer et de communiquer sur le stage bloqué des Fauves à Lille. C’est également l’occasion de mobilisation  des ressources à travers une soirée  de gala,  dont les recettes seront versées à  l’équipe centrafricaine.

Les Fauves de Centrafrique sont en stage bloqué à Lille depuis le lundi 11 juillet 2011. L’équipe avait décalé son départ pour la France à cause du décaissement tardif  des fonds par le gouvernement, eu égard aux difficultés de trésorerie.

Rappelons que l’Afro basket-ball se déroulera du 17 au 28 août prochain à Antananarivo à Madagascar. L’équipe centrafricaine évoluera dans la poule D avec le  Togo,  la Tunisie et le Rwanda.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:15

 

 

 

cour const RCA 

 

Tiangaye

 

 

Bozizé KNK

 

 

Me Nicolas monte à nouveau au créneau dans le dossier de la prétendue démission du député François Bozizé de sa qualité de député en déposant ce vendredi un mémoire en duplique auprès de la Cour constitutionnelle laquelle se propose de tenir audience dès le lundi 31 juillet, ce qui est une inhabituelle et suspecte célérité. En réalité, comme Centrafrique-Presse en avait déjà parlé à plusieurs reprises, n’eût été la requête introduite par Me Tiangaye auprès de la Cour constitutionnelle, l’illégalité dans laquelle s’était installé le député du 4ème arrondissement de Bangui et président de la République à la fois serait toujours actuellement en vigueur. Tout indique bien que c’est suite à la requête de Me Tiangaye que précipitamment la machine du KNK s’est mise en branle pour tenter de rattraper les choses.

C’est ainsi que des documents et courriers antidatés ont été hâtivement rédigés et échangés entre le député Bozizé, la Cour constitutionnelle et le président de l’assemblée nationale. Tant et si bien que dans cette précipitation, le courrier manifestement antidaté par lequel le député Bozizé aurait saisi la Cour constitutionnelle comme l’a déclaré le secrétaire général du KNK Elie Ouéfio, a été rédigé avec l’entête et les armoiries de la présidence de la République comme le relève Me Tiangaye dans son mémoire en duplique ci-dessous.

Bozizé est manifestement entouré et conseillé par de minables juristes dont l’ignorance de la Constitution de la RCA n’est plus à démontrer. En effet, en tant que simple député, aucun article de la Constitution ne prévoit la saisine de la Cour constitutionnelle. Pour démissionner, il n’avait donc pas à écrire à la Cour constitutionnelle mais plutôt au président de l’assemblée national. Un détail important est que lors du vote du président de l’assemblée nationale le 3 mai dernier, la séance étant retransmise en direct sur les antennes de la station nationale de radio, plusieurs auditeurs de Radio Centrafrique ont écouté qu’au prononcé du nom du député François Bozizé Yangouvonda, c’était son rejeton Socrate Bozizé qui avait voté en lieu et place de son député de père. On le voit, contrairement aux élucubrations et allégations d’ Elie Ouéfio, Bozizé a été une fois de plus pris en flagrant délit d’illégalité. La Cour constitutionnelle étant à ses bottes, on ne doit nullement se faire illusion sur sa volonté de dire le droit et rien que le droit pourtant bafoué de toute évidence dans cette affaire.

Rédaction C.A.P  

 

 

 

A MESSIEURS LES PRESIDENT ET CONSEILLERS COMPOSANT LA COUR CONSTITUTIONNELLE -BANGUI-

 

 

MEMOIRE EN DUPLIQUE

 

 POUR : Monsieur Nicolas TIANGAYE, demandeur Maître André   

               Olivier MANGUEREKA.

 

 CONTRE : Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA,  

                    défendeur-Maître Emile BIZON

 

PLAISE A LA COUR

 

 Considérant que par requête en date du 11 juillet 2011 enregistrée au greffe de la Cour Constitutionnelle à la même date sous le numéro 337, Monsieur Nicolas TIANGAYE avait sollicité de la dite Cour la démission d’office de Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA pour cumul de fonctions exécutive et législative.

 

 Qu’à l’appui de sa demande, il affirme que depuis la proclamation des résultats des élections du 23 janvier 2011, et la décision de la Cour Constitutionnelle intervenue le 15 avril 2011 relative au contentieux des législatives dans la circonscription du 4e Arrondissement de Bangui, Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA continue de cumuler les fonctions de Président de la République et de Député à l’Assemblée Nationale.

 

 Considérant que Monsieur Nicolas TIANGAYE avait bien pris soin de préciser qu’à la date de  la « saisine de la Cour Constitutionnelle, le sieur BOZIZE n’a pas encore saisi le Président de l’Assemblée Nationale d’une lettre de démission de son mandat de parlementaire … ».

 

 Considérant que dans son mémoire en défense en date du 16 juillet 2011, le Conseil du sieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA allègue :

 

 1/ Que par courrier daté du 05 mai 2011, Monsieur François BOZIZE avait formellement saisi la Cour Constitutionnelle de son indisponibilité à exercer la fonction de député ;

 

 2/ Que la Cour Constitutionnelle réunie en séance du 09 mai 2011, a pris acte du choix opéré par Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA en vertu de l’article 1 de la loi organique n° 97.011 relative à l’Assemblée Nationale.

 

 Que la Haute Cour a constaté que le sieur BOZIZE a laissé son siège de l’Assemblée Nationale à Monsieur Elie DOTE son suppléant.

 

 3/ Que le 09 mai 2011, la Cour a transmis au Président de l’Assemblée Nationale la levée d’option de Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA par courrier n° 085/ CC/ PR/ 11.

 

 Qu’ainsi depuis le 09 mai 2011, l’Assemblée Nationale a reçu la lettre de la levée d’option et a pris acte.

 

 Que la question de l’incompatibilité soulevée par l’exposant étant résolue, sa demande est sans objet.

 

DISCUSSION

I/ RAPPEL DES FAITS

 

         Considérant qu’après le rapt électoral qui a consacré l’usurpation contestée du siège de la circonscription du 4ème Arrondissement de la Ville de Bangui, l’Assemblée Nationale avait été convoquée en session extraordinaire du 03 au 23 Mai 2011.

 

         Considérant que le défendeur qui prétend avoir levé l’option et laissé son siège à son suppléant Monsieur Elie DOTE verse aux débats des documents apocryphes qui mettent au grand jour la panique et la confusion qui animent leurs auteurs.

 

         1/ Monsieur BOZIZE  qui affirme avoir saisi la Cour Constitutionnelle  par correspondance en date du 05 Mai 2011 en sa qualité de « député » du parti politique KNK avait  utilisé en violation de la Constitution, les armoieries et  sceaux  de l’Etat (Présidence de la République)

 

         2/  Monsieur Laurent NGON-BABA 1er Vice-Président du Parlement établit curieusement le 23 Mai 2011, c'est-à-dire le jour de la clôture de la session, un prétendu certificat de prise de service  parlementaire arguant que Monsieur Elie DOTE suppléant de Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA  «  a effectivement pris service parlementaire le 17 Mai 2011, en remplacement du député François BOZIZE YANGOUVOUDA démissionnaire »

         Or un député n’est pas un fonctionnaire de l’Assemblée Nationale qui     «  prend service parlementaire » mais un élu de la Nation qui siège en vertu d’un mandat du peuple.

 

Tout d’abord le défendeur doit verser aux débats la preuve de la participation effective de Monsieur Elie DOTE  à la session parlementaire du 03 au 23 Mai 2011 conformément à l’article 42 alinéa 2 du Règlement Intérieur de l’Assemblée qui stipule que « la présence des députés aux séances de l’Assemblée  est constatée par leur signature apposée au début de la séance sur une feuille de présence qui sera annexée au compte rendu in extenso de chaque séance ».

         Ensuite Monsieur Laurent NGON-BABA doit expliquer pourquoi  Monsieur Elie DOTE  a déserté l’hémicycle du 03 au 17 Mai, soit pendant 14 jours alors que le Règlement Intérieur de l’ Assemblée Nationale dispose en son article 40 que « l’autorisation d’absence est automatique. Mais en aucun cas elle ne peut dépasser dix (10) jours par session »

 

         II/ AU FOND

 

 Considérant que la démission des élus de la Nation est soumise à un formalisme rigoureux qui répond à une exigence de gouvernance démocratique et de transparence.

 

 Considérant qu’au regard de la loi, Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA à ce jour n’a pas encore démissionné de son mandat de député pour les raisons qui seront évoquées ci-après.

 

A/ SUR LE DELAI DE LA LEVEE D’OPTION

 

 Considérant que le sieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA reconnaît explicitement dans ses écritures l’incompatibilité des fonctions exécutive et législative dont il lui est fait grief. Qu’il allègue avoir levé l’option.

 

 Considérant qu’aux termes de l’article 23 de la Constitution et des articles 13 et suivants de la loi n° 97.011 relatives à l’Assemblée Nationale, le délai pour lever l’option est de quinze  (15) jours. Que ce délai est impératif.

 

 Considérant que la Cour Constitutionnelle ayant rendu sa décision sur le contentieux électoral de la circonscription  du 4e Arrondissement de Bangui le 15 avril 2011, le dernier délai pour lever l’option est le 02 mai 2011.

 

 Considérant que s’agissant de l’option ouverte aux députés, la Cour Constitutionnelle dans sa décision n° 011/ 06/ CC du 25 août 2006, a précisé que ces derniers « ont un délai de réflexion de quinze (15) jours pour choisir et leur choix est matérialisé par un acte volontaire, une lettre adressé au Président de l’Assemblée Nationale ».

 

 Considérant que n’ayant pas levé l’option dans le délai de 15 jours en saisissant le Président de l’Assemblée Nationale, le sieur BOZIZE est définitivement forclos.

 

 Qu’ainsi, il est irrecevable à saisir quelque organe que ce soit d’une quelconque démission.

 

B/ SUR LA RECEVABILITE DE LA SAISINE DIRECTE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

 

 Considérant qu’il n’existe aucun texte prévoyant la saisine directe de la Cour Constitutionnelle par un député démissionnaire (démission d’office ou démission volontaire).

 

Considérant que 03 dispositions  légales règlementent la saisine de la Haute Cour :

 

1°- D’abord l’article  90  de la loi  N°05.014 du 29 décembre 2005 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle qui dispose : «  La Cour Constitutionnelle, saisie par le Président de l’Assemblée Nationale, constate la vacance définitive d’un siège à l’Assemblée Nationale en cas de décès, de démission, d’empêchement définitif ou de déclaration d’absence d’un suppléant en exercice.

Elle statue sans délai »  

 

 2°- Ensuite l’article 92 de ladite loi qui énonce : « La Cour Constitutionnelle déclare démissionnaire d’office le député qui, se trouvant dans un cas d’incompatibilité, n’a pas opté dans un délai de quinze jours.

 

 Elle est saisie par le Président de l’Assemblée Nationale ou tout intéressé et statue sans délai »

 

 3°- Enfin l’article 11 alinéas 1, 2 et 3 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale qui stipule que :

  « Tout député peut se démettre de ses fonctions.

 

 En dehors des démissions d’office édictées par les textes en vigueur, les démissions sont adressées au Président qui en donne connaissance en séance publique.

 

 La démission d’un député est constatée par la Cour Constitutionnelle saisie à cet effet par le Bureau de l’Assemblée Nationale.

 Il est remplacé d’office par son suppléant »

 

 Considérant qu’au regard des textes sus visés, la saisine directe de la Cour Constitutionnelle par le sieur François BOZIZE est irrecevable pour défaut de qualité.

 

C/ SUR L’ABSENCE DE DECISION DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

 

 Considérant que la Cour Constitutionnelle ayant accusé réception de la correspondance du sieur BOZIZE s’était contentée de la transmettre au Président de l’Assemblée Nationale.

 

 Considérant qu’en application des textes visés plus haut, lorsque la Cour est saisie soit par le Président de l’Assemblée Nationale soit par tout intéressé, elle a l’obligation légale de statuer, (articles 90 et 92 de la loi 05.014) c'est-à-dire de rendre une décision de justice ayant autorité de la chose jugée,  opposable erga omnes c'est-à-dire à tous.

 

Considérant que le soit transmis de la Cour Constitutionnelle n’est pas opposable au requérant.

 

 Que la transmission de la lettre du défendeur au Président de l’Assemblée Nationale n’est qu’un simple acte de pure administration qui laisse entièrement intacte la plénitude de juridiction  de la Cour Constitutionnelle  pour se prononcer sur la présente requête.

 

PAR CES MOTIFS

 

 Adjuger au concluant l’entier bénéfice de sa requête introductive d’instance.

 

IN LIMINE LITIS

 

 1/ Constater que le sieur BOZIZE n’a pas levé l’option dans le délai de 15 jours et lui opposer la forclusion ;

 

 2/ Constater que le sieur BOZIZE n’a pas adressé sa lettre de démission au Président de l’Assemblée Nationale et qu’il est irrecevable à saisir directement la Cour Constitutionnelle ;

 

 3/ Constater que le Président de l’Assemblée Nationale n’a pas saisi la Cour Constitutionnelle.

 

AU FOND

 

 1/ Dire que le soit transmis de la Cour Constitutionnelle n’est pas un acte juridictionnel ;

 

 2/ faisant droit à la demande initiale, prononcer la démission d’office de Monsieur François BOZIZE YANGOUVOUNDA ;

 

 3/ Autoriser l’exposant et son Conseil à faire des observations orales à la barre.

 

 SOUS TOUTES RESERVES

Bangui, le 28 Juillet 2011

 

 

 

 

 

André Olivier MANGUEREKA

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 12:33

 

 

 

Symphorien Balemby

 

 

Paris, 29 juil (C.A.P) – En cavale depuis plus d’un an où il dû, comme le premier vice-président du Conseil économique et social et gérant d’ADMN Jean Daniel Dengou  quitter  précipitamment le pays pour échapper à l’ordre donné par le président Bozizé à ses services de sécurité de les dépecer, Me Symphorien Balemby, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats centrafricains est arrivé en France il y a quelques jours où il a entamé les formalités d’usage pour l’obtention d’asile.

Me Balemby s’était dans un premier temps réfugié dans un pays voisin à la RCA donc encore relativement à la portée du pouvoir dictatorial de Bangui qui le recherchait toujours activement et dans une situation si précaire qu’il a dû s’organiser pour gagner la France où il est désormais hors de danger. Voilà comment un président qui se dit respectueux d’une constitution qui garantit pourtant les libertés fondamentales et la sécurité des citoyens centrafricains, se retrouve être leur pire bourreau et celui-là même qui ne cesse d’envoyer en exil ses concitoyens.

On sait maintenant selon les aveux de Charlemagne YAGUEME son comptable, que l’incendiaire du supermarché RAYAN n’est autre que son propriétaire lui-même. C’est le Libanais Ali El AKHRASS alias BASSAM qui l’a commandité à son comptable afin de faire disparaître leurs écritures comptables frauduleuses et leurs magouilles fiscales. Maintenant que le pot aux roses est découvert, le Libanais chercherait ou serait en train de vouloir s’enfuir de la RCA alors qu’il a même réussi à se faire délivrer par les autorités une exonération fiscale pour cinq ans pour importer les matériaux de reconstruction de son supermarché ainsi que pour les marchandises à y entreposer.  

Aujourd’hui, Jean Daniel Dengou et Symphorien Balemby se retrouvent en exil contre leur gré, après avoir pratiquement perdu tous leurs biens ainsi que leur travail et failli perdre tout simplement leur vie tout cout, tout cela pour rien mais par la seule volonté de deux hommes : François Bozizé et Firmin Feindiro. Symphorien Balemby est arrivé en France pratiquement en même temps que les onze personnes dont deux femmes, arbitrairement arrêtées, déportées et détenues à la prison spéciale de Bozizé de Bossembélé plus d’un an, sont honteusement ramenées en catimini à Bangui mardi dernier et écrouées, à la prison de Ngaragba pour les neuf hommes dont le comptable de Jean Daniel Dengou et à la prison  de Bimbo pour  les deux femmes dont Mme Balemby.

Ces innocentes personnes doivent être immédiatement remises en liberté purement et simplement mais toutes ces tergiversations sont la preuve que c’est toujours le demi-dieu Firmin Feindiro qui est à la manœuvre pour ne pas trop perdre la face car ne sachant plus quoi faire dans ce dossier où il doit avoir sur la conscience ainsi que Bozizé, d’avoir depuis plus d’un an persécuté, torturé, bref, brisé pour rien la vie d’innocents citoyens centrafricains qui pourraient maintenant se retourner contre eux et exiger le versement de lourds dédommagements.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 00:58

 

 

 

ngombé-kette 

 

 

 

Devant les attaques incessantes et injustifiées dont fait l’objet la rédaction de Centrafrique-Presse et particulièrement son Directeur de Publication depuis le limogeage de l’ex-président de la délégation spéciale de la ville de Bangui Jean Barkès NGOMBE-KETTE, la rédaction de C.A.P a décidé de rendre publique, pour l’information de ses lecteurs et la gouverne de l’opinion publique, la lettre que le Secrétaire Général de l’OIF, le président Abdou Diouf a adressée au président François Bozizé en date du 17 juin 2011 et dont l’essentiel de la teneur n’a porté que sur le cas du personnage Jean Barkès NGOMBE-KETTE devenu franchement nuisible pour les relations de coopération sereine entre l’OIF, l’UE et la République centrafricaine.

Comme PDSVB, NGOMBE-KETTE était à la fois ordonnateur des dépenses, gestionnaire, payeur, fournisseur en même temps que client de la Mairie. C’est ainsi que sa société de BTP dénommée « La Semence » raflait tous les marchés de la Mairie. Trop c’est trop.  Malheureusement lorsqu’on ose parler de l’opacité ou de cette évidente mauvaise gestion qui ne fait aucun doute, l’auteur voit plutôt de la jalousie chez ceux qui s’en prendre à lui. C’est donc pour couper court à la confusion et aux diverses spéculations que NGOMBE-KETTE lui-même alimente pour faire diversion et détourner l’attention de l’opinion sur sa mauvaise gestion des finances de la ville de Bangui pendant plus de sept années durant où il s’en est mis plein les poches que la rédaction a choisi de publier cette correspondance dont elle s’est procuré une copie.

La Rédaction de C.A.P 

 

 

 

logo OIF

 

Lettre-OIF-a-Boz-1.JPGlettre-OIF-2.JPGLettre-OIF-3.JPGLettre-OIF-4.JPG                           abdou-diouf-5-juillet-2011.jpg

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 23:13

 

 

 

 

Université de Bangui

 

Par Fleury Koursany - 28/07/2011

L’université de Bangui est paralysée depuis le 27 juillet 2011 par une grève qui court jusqu’au vendredi, 29 juillet

 

C’est ainsi qu’en a décidé le Syndicat national des enseignants du Supérieur (SYNAES) au cours de son Assemblée générale du 23 juillet 2011. Une grève suivie à 100% par le corps enseignant et qui a eu pour effet immédiat, la perturbation des cours sur le campus universitaire contraignant ainsi les étudiants en Master 2 en droit des affaires à prendre leurs quartiers au niveau de la Faculté Théologique de Bangui où une salle leur a été louée pour parer aux contraintes du moment. Alors que les cours sont «suspendus» à l’université de Bangui, les étudiants, eux se sont contentés ce mercredi, 27 juillet 2011 d’une Assemblée générale au cours de laquelle, un seul point est inscrit à l’ordre du jour: la suspension des travaux de la Commission nationale d’attribution des bourses pour l’année académique en cours.

Pour le Président de l’Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA), M. Gildas De-Karem Benam, la Commission d’attribution des bourses qui est souveraine a eu à retenir un certain nombre d’étudiants déclarés boursiers. Curieusement, lorsque la liste est arrivée au niveau de la Direction générale des bourses, le Directeur Général des bourses et stages a enlevé 40 noms d’étudiants remplacés par 40 autres noms. Mécontents de ce remplacement, les commissaires avaient mené des démarches pour que les 40 noms enlevés puissent être réintégrés mais en vain. C’est ainsi que la Commissaires membres de la Commission nationale d’attribution des bourses se sont dits que tant que les 40 noms ne sont pas réintégrés par le Directeur général des bourses, tout ce qui se fait ne servira à rien puisqu’il y aura toujours modification unilatérale. En plus de cette affaire d’enlèvement unilatéral de noms de 40 étudiants par le Directeur général des bourses et stages, les Commissaires déplorent le fait pour la Direction générale des bourses de ne pas payer aux commissaires, les per-diem pourtant prévus sous prétexte qu’il n’y a pas d’argent à cet effet.

Or, ajoute Gildas De-Karem Benam, au niveau de la Direction générale des bourses et stages, tout est payant. Pour retirer le formulaire de bourses, vous déboursez 200 Fcfa, pour déposer un dossier, il vous faut prévoir la somme de 1000 Fcfa, pour retirer des billets, il vous faut payer 500 F cfa, des fonds qui pourraient permettre d’intéresser les Commissaires a mentionné le Président de l’ANECA. Au cours des débats, les étudiants centrafricains ont d’abord demandé la démission immédiate de l’actuel Directeur général des bourses et stages avant d’opter pour une action dès le lundi prochain afin de se faire entendre. Alors qu’une nouvelle liste des boursiers pour l’année académique 2010-2011 n’est pas encore disponible, le paiement des bourses pour l’année 2009-2010 prendra fin à la fin de ce mois de juillet 2011. Selon les textes en vigueur, le quota initial des étudiants bénéficiaires de la bourse chaque année est de 1400 sur un effectif de 11000 alors que pour cette année académique, l’Université de Bangui compte déjà 21 000 étudiants.


Professeurs en grève et menace de grève des étudiants de l’Université de Bangui, le décor est ainsi planté au sein de ce temple du savoir qui attend des réponses urgentes de la part du gouvernement centrafricain.

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 18:14

 

 

 

 

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Le député Zingas rejette tout détournement

Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Juillet 2011 13:38

Aurélien Simplice Zingas, député du sixième arrondissement de Bangui a balayé mercredi 27 juillet 2011, du revers de la main  toutes les accusations portées contre lui au sujet du détournement de la somme de 20 millions (environ 30.500 Euros)de francs CFA. Il s’agit des fonds  déboursés par le gouvernement centrafricain pour la couverture médiatique des festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance de la RCA en décembre 2010.

Le démenti a été fait lors d’une conférence de presse qu’il a organisée  mercredi 28 juillet à son domicile  à Bangui.

Il faut rappeler que depuis plusieurs mois, la presse nationale évoque, de manière récurrente, cette affaire. L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports ayant reçu de la présidence centrafricaine une somme d’argent destinée à payer une facture de la chaîne de télévision A3 Télé Sud, se serait servi, avant de remettre le reste au destinataire. De nombreux journaux paraissant à Bangui ont publié cette information, parfois avec forces détails, y compris une lettre de la chaîne en question, adressée au président François Bozizé, et réclamant un reliquat.

Pour le désormais député Aurélien Simplice Zingas, « il s’agit d’une manipulation politique orchestrée par  mes détracteurs. Ils ont utilisé Cyriaque Dussey, intermédiaire dans les négociations de marché avec la chaine de télévision A3 Télé Sud qui a couvert les festivités du Cinquantenaire. Cyriaque Dussey n’a été qu’un intermédiaire dans cette affaire. D’ailleurs il avait présenté un budget de 350 millions de francs CFA (environ 533.572 Euros), budget rejeté par le conseil des ministres qui a seulement validé 100 millions (environ 152.500 Euros). Informé de cette somme Dussey a accepté d’être l’interface entre le gouvernement et la chaine en charge de l’évènement et a empoché 80 millions (environ 12.2000 Euros). Sur le montant reçu Cyriaque Dussey n’a dépensé que 24 millions (environ 37000 Euros) pour toute l’activité ».

 L’ancien ministre a même invité la presse à vérifier les états de dépenses au niveau du trésor public. Il nie avoir détourné une quelconque somme dans cette affaire.

Second sujet évoqué au cours de cette même conférence de presse, la pétition par laquelle une partie de la population de son arrondissement réclame la levée de son immunité parlementaire et sa destitution de son siège de député. Une autre affaire est à l’origine de ce que le député considère comme une « cabale » montée par ses adversaires. Il aurait escroqué un homme d’affaires centrafricain. Simplice Zingas a refusé de s’étendre sur le sujet. Il s’est contenté de déclarer : « de telles initiatives n’émanent que de mes malheureux challengers en lice lors des dernières législatives ».

 

NDLR : Le prédateur Zingas évite soigneusement, et pour cause,  de s’expliquer sur la somme de 20 millions de F CFA qu’il a soustraite de l’enveloppe de 100 millions représentant la facture de REGICA. Or c’est sur cette part qu’il a soutirée que porte précisément la requête de Cyriaque Dussey. Ce que Dussey a fait réellement avec les 80 millions qu’il a reçus n’est pas le problème et ne regarde en tous cas pas Zingas qui n’avait en principe rien à voir dans la transaction mais qui s’est malhonnêtement interposé juste pour soutirer les 20 millions de F CFA qu’il doit rembourser. Que dit Zingas des panneaux solaires de SOCATEL volés par son directeur commercial qui dit lui en avoir refilé quelques-uns ?    

 

 

 

Centrafrique: L'affaire REGICA - Aurélien Simplice Zingas s’embrase

Par Fleury Koursany - 28/07/2011

Elle accuse l’ancien ministre en charge de la Jeunesse, des Sports, Arts et Culture actuel député du 6ème arrondissement de Bangui d’avoir détourné 20 millions Fcfa

 

L’affaire REGICA du nom de cette Régie Internationale de Communication a d’abord commencé sur le net avant de faire les choux gras de quelques quotidiens d’informations générales centrafricains. Elle accuse l’ancien ministre en charge de la Jeunesse, des Sports, Arts et Culture, Aurélien Simplice Zingas, actuel député du 6ème arrondissement de Bangui d’avoir détourné 20 des 100 millions Fcfa de couverture médiatique internationale de la fête du cinquantenaire de la République Centrafricaine.

Genèse de l’affaire REGICA

Pour comprendre le fonds de cette affaire, il faut repartir au mois de novembre 2010 lorsque la République Centrafricaine se préparait à fêter le cinquantenaire de son indépendance. La Régie Internationale de Communication que dirige M. Cyriaque Dussey, sujet togolais marié une Centrafricaine, Maitre Doraz Serefessenet a proposé au gouvernement centrafricain d’assurer la couverture médiatique internationale de cette importante activité: le cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays. Un budget de 350 millions Fcfa a été déposé par la REGICA de M. Cyriaque Dussey sur la table du gouvernement qui juge trop élevé cette offre. Le gouvernement centrafricain, précise l’ancien ministre de la Jeunesse, des Sports, Arts et Culture a estimé n’avoir que 100 millions Fcfa pour assurer la couverture médiatique internationale du cinquantenaire. Informé du fait qu’une enveloppe de 100 millions Fcfa est disponible, M. Cyriaque Dussey se rendra au niveau du ministre délégué aux Finances pour décharger les fonds devant servir pour la cause. Il fera face à une fin de non recevoir du ministre délégué aux Finances et Budget qui lui fera savoir qu’il n’est lié au gouvernement centrafricain par aucun contrat et par conséquent, il ne peut légitimement entrer en possession des fonds.

De là, M. Dussey, toujours selon Aurélien Simplice Zingas va se rendre au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement discuter de l’affaire avec le ministre Désiré Nzanga Kolingba qui, par une correspondance en date du 3 novembre 2011 sollicite de son collègue délégué aux Finances et au Budget, le décaissement des 100 millions de Fcfa au profit de La REGICA de M. Dussey. Entre temps, le 4 novembre 2011 lors du Conseil des ministres, Aurélien Simplice Zingas a été instruit de «continuer en collaboration avec le ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des relations avec les institutions, les négociations avec AFRICA 24 et éventuellement TELE SUD» pour la couverture médiatique du cinquantenaire au niveau international. Selon l’ancien ministre, lorsque M. Cyriaque Dussey a été informé que le dossier lui a été confié par le gouvernement centrafricain, il a fait «les pieds et mains» pour entrer en contact avec lui aux fins de «jouer ne fut-ce que les intermédiaires entre le gouvernement centrafricain et TELE SUD».

Vu l’urgence de la situation et sachant que les festivités du cinquantenaire devraient se tenir le 1er décembre 2010 et s’inscrivant dans la dynamique présidentielle de promotion de la bourgeoisie nationale, a déclaré Aurélien Simplice Zingas, il a pris sur lui la responsabilité de confier à la REGICA, ce simple rôle d’intermédiaire tout en lui précisant que seulement l’enveloppe de 80 millions Fcfa ont été libérés par le gouvernement. Sur décharge, l’épouse de M. Dussey, la notaire Doraz Serefessenet a encaissé les sous un 21 novembre 2010 et la suite, la couverture médiatique internationale du cinquantenaire a été faite par TELE SUD quand bien-même cette chaine n’a encaissé que 17,5 millions de Fcfa sur les 80 millions déchargés par la REGICA. Cette dernière a aussi dépensé environ 6,5 millions Fcfa pour affréter un petit avion qui a fait le déplacement de Libreville pour ramener sur Bangui, un matériel qui manquait à TELE SUD pour son travail, ce qui, selon Aurélien Simplice Zingas fait un total de 24 millions de dépensés sur 80 millions déchargés pour le besoin de la cause.

Problème

Peu de temps après les festivités du cinquantenaire de la République Centrafricaine, note l’ancien ministre de la Jeunesse, des Sports, Arts et Culture, le Directeur Général de la REGICA revient à la charge et l’accuse d’avoir détourné 20 millions des 100 millions Fcfa devant servir à la couverture médiatique internationale. A cet effet, Aurélien Simplice Zingas affirme n’avoir jamais encaissé 100 millions Fcfa du Trésor public mais seulement 80 millions totalement encaissés par Madame Dussey, la notaire Doraz Serefessenet. L’actuel député du 6ème arrondissement va plus loin en déclarant que «les guéguerres de positionnement autour du soleil qui poussent les probables prétendants à la succession de l’actuel président de la République à se verser dans des pratiques du genre dans l’optique de décrédibiliser tous ceux qu’ils considèrent comme des adversaires potentiels à cette succession». Pour étayer cette affirmation, l’ancien ministre déclare même que le 26 juillet 2011, sur invitation du Médiateur de la République saisie par M. Cyriaque Dussey pour cette affaire, une confrontation a eu lieu et le Directeur Général de cette régie internationale de communication a avoué que «que ce sont ses détracteurs politiques qui l’ont poussé à poser cet acte afin de le salir». S’achemine-t-on vers la fin de ce feuilleton politico-politicien? Question à suspense!

 

NDLR : On voit mal ce qu'une médiation pourrait apporter dans un tel dossier où le seul objectif de l'une des parties, la victime qui se plaint, est seulement et uniquement de recouvrer son argent qui a été détourné par sieur Zingas. De ce point de vue on a quelque mal à comprendre la logique qui est celle de Bozizé qui a choisi de demander au Médiateur de recevoir les deux protagoniste de l'affaire devant témoin. Par ailleurs, selon le directeur de REGICA que la rédaction de CAP a interrogé, il n'a jamais tenu les propos que Zingas lui prête et que cet article rapporte.      

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 17:52

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 28 Juillet 2011 13:41

Les jeunes du 4ème arrondissement de Bangui ont manifesté le 28 juillet 2011 devant le siège de la Fondation KNK de leur arrondissement. Ils exigent du président de la Fondation, Bienvenu Paradis Gbadora, le versement des indemnités de gardiennage et de sécurité. Ils réclament au KNK quatre mois d’indemnités, pour s’être mis au service du parti pendant la période électorale.

Ils étaient nombreux à prendre d’assaut, le locaux de la Savonnerie BRS qui sert également du siège de la Fondation KNK sise au 4ème arrondissement de Bangui et appartenant à Bienvenu Paradis Gbadora. Or selon ce dernier, 37 seulement parmi eux, dont une fille, ont été recrutés pour assurer la garde des équipements de sonorisation et la sécurité pendant la durée de la campagne électorale passée.

Pour bien se faire entendre, les manifestants ont immobilisé la voiture du président de la Fondation KNK à l’entrée de la savonnerie. « Nous sommes dépassés d’attendre aussi longtemps. Nous exigeons rien que le versement de quatre mois de nos indemnités » a affirmé Prince Fio, l’un des manifestants au micro de Radio Ndeke Luka. On ne dispose pas encore de chiffres sur le montant des indemnités revendiquées.

Toutefois, Bienvenu Paradis Gbadora qui n’a pas voulu s’exprimer au micro tendu par le reporter de la Radio, a fait savoir que « des factures ont été envoyées aux personnalités influentes du KNK sans suite favorable ». Il  a aussi déclaré que même ses propres dépenses n’ont pas encore remboursées.

Les manifestants promettent de barricader le tronçon qui mène du lycée Barthélémy Boganda au principal cimetière de la Capitale le Ndrès, au cas où l’argent ne leur sera pas versé.

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 02:03

 

 

 

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                                 Jean Barkès Ngombé-Ketté

 

 

Centrafrique : affaire Barkes Gombe-Ketté : vivement la réaction de l’AIMF

Par Fleury Koursany - 26/07/2011 JdB

On continue d’attendre impatiemment la réaction du SG de l’Organisation Internationale de la Francophonie à propos de l’affaire du Maire sortant de la ville de Bangui

 

Le tout-Bangui s’en est appropriée puisque les accusations vont bon train au point que cette affaire de la municipalité de Bangui intéresse tout le monde. Le Maire sortant, Jean Barkès GombéKetté, «l’artificier» d’une certaine «coquetterie retrouvée» de la ville de Bangui aurait-il, du moment où il était encore le Président de la Délégation de la Ville de Bangui réellement «détourné» autant de fonds à lui remis par l’Association Internationale des Maires Francophones pour des réalisations dans sa ville? A-t-il été limogé par le Président de la République pour «détournements des fonds de l’AIMF», comme cela se dit à Bangui et sur alerte du Secrétaire générale de l’OIF, M. Abdou Diouf? Autant de questions qui se posent et avec elles de nombreuses interrogations qui demeurent sans réponses à ce jour.

L’intéressé Jean Barkès Gombeketté a déclaré sur les ondes nationales et les journaux de la place qu’il a démissionné de son poste après plus de sept années passées à la tête de la Municipalité de Bangui. Mais, «La Lettre du Continent» affirme bien le contraire et soutient que le Maire sortant de la ville de Bangui a été débarqué de son poste par le président de la République Centrafricaine sur plainte du Secrétaire général de la Francophonie à propos de la gestion jugée «peu orthodoxe» des fonds remis par l’AIMF à la Municipalité pour des travaux d’intérêts publics puisqu’à ce jour, l’AIMF n’est pas entrée en possession des papiers justificatifs des fonds alloués. Un autre son de cloche qui perturbe l’opinion publique nationale. Qui alors de Barkès Gombeketté et du journal en ligne «La Lettre du Continent» dit vrai? Question à suspense donc et dans le cas d’espèce, seule une déclaration de l’AIMF ou du Secrétaire générale de l’OIF peut valablement situer l’opinion publique sur cette désormais célèbre affaire de «détournements des fonds» au sein de la Municipalité de Bangui.

Auquel cas, son silence pourrait s’apparenter à une sorte de caution à la manœuvre ou encore mieux un soutien à une accusation fausse portée contre un compatriote. Car l’obligation de rendre compte n’est pas seulement un principe applicable pour les autres. Elle est aussi un principe cardinal de l’organisation de la francophonie qui milite activement pour une gestion transparente de la chose publique.

 

NDLR : Il n’appartient pas au SG de l’OIF de réagir au limogeage d’un coupable de détournement et de malversation qui dans un pays normal, devrait déjà être en train de passer ses nuits en prison. C’est précisément parce qu’il ne peut traiter avec le sieur Ngombé-Ketté que le SG de l’OIF s’est adressé directement à Bozizé qu’il a rencontré le 15 juin dernier à Paris au sujet entre autre du tristement célèbre Ngombé-Ketté et de ses agissements à la mairie de Bangui. Deux jours après cet entretien avec Bozizé, le SG de l’OIF a encore écrit une lettre qui est un véritable réquisitoire contre Ngombé-Ketté dans laquelle il disait à Bozizé qu’il fallait que les autorités centrafricaines aident l’OIF à les aider. Désormais, le sort et l’avenir ne dépendent pas du SG de l’OIF. Il appartient aux autorités centrafricaines de prendre leurs responsabilités jusqu’au bout en engageant des poursuites judiciaires contre Ngombé-Ketté mais comme sous l’ère Bozizé c’est l’impunité qui est la règle quelle que soit la gravité des délits et crimes dont certains dignitaires se rendent coupables, il ne faut peut-être pas se faire beaucoup d’illusion sur l’idée de voir un jour sieur Ngombé-Ketté à la barre.   

Ci-dessous, des extraits d’un courrier qu’un lecteur de CA.P a fait parvenir à la rédaction que nous publions pour édifier nos lecteurs sur le personnage de Ngombé-Ketté

 

Gestion calamiteuse de la Mairie de Bangui par M. Barkés

« A propos de Ngombé-Ketté, c'est une véritable commission d'enquête qui peut faire le tour de toutes ses malversations. Certains naïfs le jugent uniquement pour les petites réalisations insignifiantes qu’il a faites dans la ville pour amadouer les Centrafricains et les endormir afin de s’en mettre plein les poches par la suite. C’est pourquoi certains se mettent à chanter à sa gloire mais c'est une minorité.

Au mépris de la réglementation en matière de passation des marchés, Ngombé-Ketté a choisi de confier les travaux à l’une de ses relations, un certain MOKALO, propriétaire d’une soi-disant entreprise de BTP… Bref, une entreprise qui ne semble pas avoir pignon sur rue à Bangui.

Il fait décaisser l’avance de démarrage à son pote, en dehors des relevés sur le terrain et quelques piquets placés ici et là pour tromper la vigilance, plus rien ne se passe…   Après quelques semaines un certificat de « service fait » est présenté, et le solde est versé à l’entreprise et le tour est joué. Il s’agit en fait du financement octroyé par l’AIMF à la mairie de Bangui pour la construction d’une annexe affectée aux services de l’Etat Civil. Ce financement était de l’ordre de 35 Millions de F CFA.

Il ne pourra pas dire qu’il s’est fait rouler dans la farine par cette entreprise puisqu’en tant qu’ordonnateur des dépenses de la Mairie, il avait pour responsabilité de faire contrôler l’avancement desdits travaux avant d’accepter d’en payer le solde. De là, l’inobservation de ses responsabilités le met ipso facto en position de complicité d’abus de confiance.

Autre point chaud pour sa gestion : l’utilisation des fonds qui lui sont versés chaque vendredi par le Trésor public à titre d’appui à la municipalité. Au début cet appui était de 10 millions de F CFA ; par la suite il a été réduit à 7 500 000 de F CFA qui lui étaient reversés directement et dont aucune trace ne figure en comptabilité. Il s’en servait comme fonds spéciaux sans en justifier la destination ; sur 1 an  à coup de 7 500 000 de F CFA chaque vendredi, le bandit se tapait 30 millions de F CFA par mois soit 360 millions par an.

On voit qu’il devient intéressant de rester Maire de Bangui pendant 8 ans, et en profiter pour se bâtir au moins 1 villa par an !…

Autre point chaud sur la gestion abracadabrantesque de Jean Barkès : la cession du bâtiment de la cité Verret à l’école turque pour la construction de leur université. Là encore, la magie des chiffres nous en colle une bien bonne ! Il semble que la transaction ait été faite pour 100 millions de F CFA, de quoi en tomber sur le cul d’autant que le plus cancre des novices sait que l’immeuble en pèse au moins 400. Il se dit qu’il aurait pris sous le manteau 300 millions de F CFA… Pas de preuve mais...cela se raconte… !

Il semble aussi que Barkès avait fait commander plusieurs machines agricoles par la Mairie et que celles-ci se trouveraient dans sa ferme.... Il s'en sert pour écraser le « gozo » (manioc) qu'il nous revend, l'enfoiré ! Même son personnel était payé par la Mairie. Il a actuellement le monopole de la vente du manioc à Bangui. Aux dernières nouvelles il lui serait interdit de quitter le territoire.

Cela est bien vrai que Barkès a racheté des vieilles maisons appartenant à l’ambassade de France; il les loue effectivement pour 2 briques par mois. Il s'est même fait construire une maison avec les subventions qu'il recevait ».

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 01:00

 

 

 

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28 Juillet 2011

Côte d’Ivoire: Un climat de peur empêche le retour des personnes déplacées

Les forces de sécurité gouvernementales et une milice soutenue par l’État ont créé, en Côte d’Ivoire, un climat de peur qui empêche des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences postélectorales de retourner chez elles, affirme Amnesty International dans un rapport publié aujourd’hui.

Le rapport intitulé :“Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas” Insécurité et personnes déplacées en Côte d’Ivoire : une crise persistante,  décrit comment les homicides et les attaques commises par les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et une milice composées de Dozos (chasseurs traditionnels) à l’encontre de personnes ciblées en raison de leur appartenance ethnique empêchent les personnes déplacées de quitter la sécurité toute relative offerte par les sites qui les accueillent de manière temporaire.

« Cette impasse qui empêche plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée », a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.

« Les autorités doivent mettre en place une chaîne de commandement bien établie et démanteler les milices qui, malgré la fin du conflit, continuent de propager la peur parmi les populations ».

Le rapport d’Amnesty International montre comment les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et les Dozos continuent à perpétrer des homicides et à prendre pour cible des personnes uniquement en raison de leur appartenance ethnique, même après l’investiture du Président Alassane Ouattara.

Les Dozos semblent prendre pour cible notamment le groupe ethnique des Guérés qui sont considérés comme étant des partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Les hommes jeunes qui ont l’air d’être « costauds » courent un risque particulier d’être la cible d’attaques car ils sont présumés avoir été membres des milices pro-Gbagbo.

À Duékoué, dans le quartier Carrefour, où des centaines de civils ont été tués à la fin du mois de mars 2011, quelques Guérés ont osé retourner chez eux. Ceux qui ont regagné leur maison ont raconté à Amnesty International que des combattants dozos armés roulaient désormais fréquemment à moto sur la rue principale du quartier. Un habitant a dit à Amnesty International:

« Ils n’ont pas besoin de faire autre chose. Ils n’ont même pas besoin de descendre de leur moto. Le simple fait de venir ici aussi souvent avec leurs armes suffit pour nous maintenir dans la crainte. C’est ce qu’ils veulent. »

Amnesty International est particulièrement préoccupée par le « rôle de maintien de la sécurité » que les forces officielles (FRCI) ont confié aux Dozos. Des Dozos armés assurent la surveillance de postes de contrôle sur les routes principales de l’ouest de la Côte d’Ivoire dissuadant ainsi les personnes déplacées de retourner chez elles.

 « La liberté avec laquelle les Dozos agissent désormais montre que leur comportement est toléré ou est même encouragé par les FRCI », a déclaré Gaëtan Mootoo.

« Le Président Ouattara et le Premier ministre Guillaume Soro doivent s’atteler à créer une force de sécurité impartiale qui puisse assurer la protection de tous les citoyens ivoiriens quel que soit le groupe ethnique auquel ils appartiennent », a ajouté Gaëtan Mootoo.

Durant les mois de violences qui ont suivi l’élection présidentielle contestée en Côte d’Ivoire, des violations graves aux droits humains, y compris des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ont été commis aussi bien par les forces loyales à Alassane Ouattara que par celles fidèles à Laurent Gbagbo.

Amnesty International a relevé qu’au cours de leur retraite d’Abidjan et durant leur fuite vers le Liberia début mai 2011, les mercenaires libériens et les milices pro-Gbagbo ont tué des dizaines de partisans avérés ou supposés d’Alassane Ouattara. La majorité de ses personnes appartenaient à la communauté dioula, qui est considérée comme étant favorable à Alassane Ouattara.

Un Dioula a raconté à Amnesty International comment les mercenaires libériens avaient tué 24 personnes au village de Godjiboué (sud-ouest d’Abidjan) le 6 mai 2011 :

« Au moment de leur arrivée, les villageois ont été pris de panique. Chacun se cherchait, les gens ont couru pour aller en brousse. Mon père, qui était vieux et ne pouvait pas courir vite, s’est réfugié dans une maison. Les mercenaires l’ont poursuivi et l’ont abattu, lui ainsi qu’une autre personne ».

Amnesty International appelle le Président Ouattara à mettre en place, de manière urgente, un plan d’action global afin de rétablir la sécurité dans l’ensemble du territoire afin de créer les conditions d’un retour sûr et durable dans leurs foyers des personnes déplacées et des réfugiés. Cela doit inclure un programme efficace de désarmement, démobilisation et réinsertion des milices et autres forces irrégulières.

Étant donné que les forces de sécurité et les Dozos commettent actuellement des violations des droits humains, Amnesty International salue la décision de l’ONUCI d’établir huit camps militaires dans l’ouest du pays afin de remplir de manière plus efficace leur mandat de protection de la population civile.

« Les graves conséquences de cette récente vague d’insécurité et de déplacements de populations doivent être rapidement résolues, sinon elles porteront atteinte aux efforts de réconciliation menés dans un pays déchiré par une décennie de conflits ethniques et violents », a affirmé Gaëtan Mootoo.

Le rapport est disponible à l’adresse suivante : http://www.amnesty.fr/node/3166

Amnesty International France

 

 

 

Service presse - Aurélie Chatelard / Laure Delattre +33 1 53 38 65 77 - 65 41      

Créée en 1961, Amnesty International est un mouvement mondial et indépendant de plus de 3 millions de personnes qui œuvrent pour le respect, la défense et la promotion de tous les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Amnesty International a reçu le Prix Nobel de la paix en 1977. Amnesty International France (AIF) a été créée en 1971. Son financement repose sur la générosité du public (plus de 200 000 donateurs), sur les ventes de produits de soutien et les cotisations de ses membres (près de 20 000). AIF est agréée par le Comité de la charte du don en confiance.

 

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