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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 00:26

 

 

 

 

militaires-et-gendarmes-retraites.jpg

 

Par Fleury Koursany - 03/08/2011 JdB

Quand les crises se succèdent sans que des esquisses de solution durable leurs soient apportées, l’Etat, peut valablement tomber en «faillite»

 

Grève par ci, grève par là, contestation par ci, contestation par là, les revendications corporatistes qui semblent élire domicile en Centrafrique, mettent le pouvoir à l’épreuve du front social. Et quand les crises se succèdent sans que des esquisses de solution durable leurs soient apportées, l’Etat, peut valablement tomber en «faillite». L’on peut soutenir que tout a commencé avec la crise des retraités militaires et gendarmes qui, en voulant en avoir le cœur net, avaient pris d’assaut la représentation de l’Union Européenne en Centrafrique. De cette crise, deux journalistes centrafricains ont passé plus d’un mois en geôle, affronté la justice de leur pays pour être finalement relaxés après un procès qui n’a fait qu’envenimer la situation du pays. Avec ce procès, les lampions de la communauté internationale se sont tournés vers la République Centrafricaine, considérée désormais comme un pays, peu scrupuleux et irrespectueux de la dignité de la personne humaine. Comme si cela ne suffisait pas, les Centrales syndicales ont appelé à la reprise de la lutte syndicale pour défendre la chapelle des travailleurs qui, selon elles, tireraient le diable par la queue. Le gouvernement, voyant le danger venir, a repris langue avec les centrales syndicales mais pour combien de temps?

 Grèves, sources d’instabilité

 

En plus, le temple du savoir qu’est l’université de Bangui est entré dans la danse. Cette fois-ci, ce ne sont pas les étudiants mais les enseignants du supérieur qui revendiquent des meilleures conditions de vie. Autrement dit, un statut particulier avec tout ce que cela comporte comme effets, des bourses doctorales et postdoctorales pour des recherches… Mécontents de la suspension de la Commission nationale d’attribution des bourses, les étudiants de Bangui, après un préavis de grève, ont investit les rues de Bangui pour faire pression sur le gouvernement afin que des réponses concrètes leurs soient apportées. A l’université de Bangui, la paralysie est presque totale d’autant plus qu’étudiants et professeurs sont en grève et attendent toujours du gouvernement, des débuts de réponse à leurs problèmes.

Faisant des émules, la grève a touché les enseignants vacataires du fondamental 2 qui ont aussi emboité les pas aux enseignants du supérieur et étudiants pour entrer à leur tour en grève afin de revendiquer le paiement de leurs arriérés de vacation de l’année 2009-2010. Ce n’est pas fini puisque les retraités militaires et gendarmes ont remis une fois de plus la pression sur le pouvoir en assiégeant la représentation de l’Union européenne en Centrafrique toute la journée du mardi, 2 aout 2011. Si on y ajoute les contestations émanant de l’Opposition politique réunie au sein du FARE (Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections), qui entend organiser dans les jours à Bangui un grand meeting politique la boucle est ainsi bouclée. Dur d’être gouvernant en pareille circonstance.

 

On n’oublie pas tous ces fait isolés qui dans les quartiers sont de nature à mettre le feu au poudres, dans un environnement où les jeunes ont de moins en moins de travail, les ménages ont de moins en moins accès aux commodités de première nécessité. Bref et qu’à cela ne tienne, il est plus qu’urgent pour le gouvernement centrafricain de se rendre à l’évidence et de prendre à bras le corps, les crises qui se succèdent en essayant de dialoguer avec les différentes corporations et proposer des solutions idoines à chaque situation pour ne pas faire le lit à l’instabilité.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 00:22

 

 

 

 

Pomodimo-pris-en-otage.jpg

 

 

Par Kpangbandjé - 03/08/2011 JdB

En plus de la prise en otage, les retraités militaires ont assiégé l’ambassade de l’union européenne à Bangui  

Leur revendication demeure toujours la même: que la lumière soit faite sur l’argent qui leur est destiné pour valoir leur droit à leur retraite. D’après un écrivain-cinéaste massaï, «il faut laisser les faits se faire». Malheureusement, cela n’est pas le cas en ce moment avec la situation des retraités militaires et gendarmes. Ces derniers ont transformé leur impatience en colère et ont fait un sit-in devant le siège du conseil national de la médiation, puis celui de l’ambassade de l’union européenne à Bangui. Ils revendiquent le paiement sans délai de leur argent qui aurait déjà été versé, selon eux, au ministre délégué à la présidence de la République chargée de la défense nationale.

 Ils étaient nombreux, hommes et femmes, retraités militaires et gendarmes à entrer en fraction le mardi 2 août 2011 tôt le matin. Ces retraités, dès le début de leur manifestation, ont envoyé des émissaires au bureau du Médiateur de la république Mgr Paulin Pomodimo. Quelques heures après, ces derniers sont montés pour d’abord saccager le bureau et ensuite séquestré le Mgr Pomodimo. Selon eux, ils avaient saisi celui-ci par rapport à leur situation qui demeure toujours et encore au point mort. Le médiateur avait promis leur rendre compte dès qu’il aurait parlé avec le Chef de l’Etat; mais depuis ce temps, deux mois sont passés et ils n’ont pas été reçus par le Médiateur.

C’est pourquoi ils sont venus lui «rendre une visite de courtoisie hier» pour qu’il leur dise la vérité sur ce qui se passe autour de leur argent. Ayant fait descendre de force Mgr Pomodimo de son bureau, ce dernier leur a déclaré qu’il a contacté à trois reprises le Président de la République sur cette affaire. Celui-ci a dit avoir transféré le dossier au Premier ministre et que bientôt une rencontre sera organisée, rassemblant toutes les parties prenantes afin de trouver une solution définitive à ce problème. Le Médiateur a par ailleurs déclaré qu’à cause de ce dossier, il s’est fait des ennemis dont il n’a pas cité les noms.

 

Malgré sa déclaration, les retraités ont tenu à l’emmener au siège de l’union européenne pour qu’une confrontation entre le Médiateur et l’ambassadeur de l’union européenne ait lieu. Quelques minutes après leur arrivée sur les lieux ils ayant assiégé l’ambassade ils ont barricadé l’entrée. Selon eux, tant qu’aucune solution n’est trouvée, ils mettront en œuvre une stratégie. Il faut rappeler que parmi eux il y a des femmes qui n’ont rien mais qui ont à leur charge des enfants. Le gouvernement aurait intérêt à résoudre dans un meilleur délai ce problème qui risque de faire un de trop pour le pouvoir. Après la centième journée de la mise en place du gouvernement Touadéra III, le baptême de feu continue et la sortie de ces eaux troubles semble bien loin.

 

Le médiateur de la République séquestré par des militaires retraités

Mercredi, 03 Août 2011 14:32

Le dossier des indemnités allouées aux militaires et gendarmes retraités a refait surface et provoqué des dégâts collatéraux. Le médiateur de la République Centrafricaine Monseigneur Paulin Pomodimo a été séquestré mardi 2 août 2011, dans l’après midi par les militaires et gendarmes retraités. Il a été d’abord pris en otage dans sa voiture depuis la Médiature et conduit à la délégation de l’Union Européenne à Bangui. Ces bourreaux lui ont demandé des éclaircissements sur l’affaire du décaissement de leurs fonds octroyés par l’Union Européenne.

Selon Armand KEKO délégué du collectif militaires et gendarmes retraités « les propos du médiateur ne leur inspirent pas confiance dans cette affaire et que le collectif exige simplement le décaissement de leurs dus. Il nous toujours donné des rendez-vous fallacieux et ne nous a jamais présenté la conclusion des différentes démarches menées auprès des autorités concernées dont le Chef de l’Etat. Pour nous le prendre en            otage nous permettra  de le confronter avec la délégation de l’Union Européenne pour que la vérité jaillisse ».

Pour le Médiateur, « la solution n’est pas dans la violence. Par cette attitude ces militaires obligent la Médiation de se retirer de cette affaire ou la traiter avec moins d’efficacité. Toutefois, Il est en constant pourparlers depuis 2 mois avec les autorités du pays en vue d’une solution à leur problème ».

A titre de rappel ces anciens militaires et gendarmes retraités revendiquent le paiement de leur 31 mois d’arriéré de salaire ainsi que leur frais d’accompagnement qui s’élève à 19 million.650.000 mille chacun (environ 30230 euros).

Dans cette même affaire ces militaires en retraite avaient pointé un doigt accusateur vers le ministre délégué à la Défense nationale pour détournements de fonds. Un dossier relayé par les directeurs de publication « Les Collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » traduits en Justice. Ils ont été libérés depuis.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 00:20

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

Mercredi, 03 Août 2011 14:35

Les habitants de la ville de Sam-Ouandja (nord-est) sont désormais en communication téléphonique depuis mardi 2 août 2011, avec leurs familles respectives. La communication a été rétablie après 2 semaines de blocus imposé par les éléments de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Cette faction rebelle signataire de l’accord de paix globale de 2008 avec Bangui avait accusé le gouvernement centrafricain d’être de connivence avec la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) de Charles Massi pour la déstabiliser.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bria (nord-est), l’UFDR persiste  et signe. Elle maintient ses exigences tant que les autorités de Bangui n’envisagent pas une négociation de haut niveau avec elle.

Depuis le début des événements, « seul un avion des Nations Unies a pu se poser pour évacuer les humanitaires sur instruction de Damane Zakaria. Les opérateurs économiques ainsi toute la couche sociale ne peuvent plus vaquer librement à leurs occupations ».

Le correspondant de la radio ajoute que « les rebelles ont fermé la gendarmerie et interdit toute activité administrative. En outre ils ont ordonné aux militaires loyaux affectés dans la région de rester dans leur caserne ».

Signalons que les autorités de Bangui n’ont pas encore entamé de nouvelles discussions avec l’UFDR pour rétablir la paix dans cette localité diamantifère en proie à l’insécurité grandissante.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 00:17

 

 

 

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(Mutations 02/08/2011)

Armand Brice Ndzamba, son épouse et Maurice Moutsinga ont été discrètement remis en liberté mi-juillet à Libreville.

Le Gabonais Armand Brice Ndzamba, ancien comptable au bureau extérieur (Bep) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à Paris, présenté comme le chef de file des détournements d’un montant de 19 milliards de Fcfa orchestrés entre 2004 et 2008, circule librement à Libreville au Gabon, depuis la mi-juillet. A en croire le panafricain Jeune Afrique de cette semaine qui révèle l’information, ce proche de la famille Bongo a été discrètement remis en liberté, en compagnie de Maurice Moutsinga, ancien directeur de la comptabilité au siège de la Beac à Yaoundé également impliqué dans les détournements, ainsi que de Marion Karin Leflem, l’épouse de M. Ndzamba, qui est une ancienne employée du Bep.

Selon Jeune Afrique, ces trois compères qui étaient incarcérés depuis octobre 2009 à Libreville à la suite de la révélation du scandale, ont été remis en liberté «pour des raisons de santé», alors que leur procès devrait débuter «en principe, à la fin de cette année». Le scandale du Bep qui avait été révélé en 2009 par la presse camerounaise, puis par Jeune Afrique qui avait approfondi les investigations en septembre 2009, avait coûté son poste au gouverneur de la Beac de l’époque, le Gabonais Philibert Andzembe, qui avait été aussitôt rappelé à Libreville par le président Ali Ben Bongo, avant d’être finalement remplacé au cours d’un sommet de la Cemac des chefs d’Etats de la Cemac en janvier 2010 à Bangui, par l’Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama.

Le scandale des détournements au Bep, en plus des trois personnes sus cités, impliquait nombre d’autres personnalités de cette banque centrale qui n’ont jamais cependant été inquiétées. Au rang de ceux-ci, selon un rapport publié par la Beac au lendemain de la révélation su scandale, on peut citer l’ex-gouverneur Jean Félix Mamalépot (Gabon), Rigobert Andely (Congo), ancien vice-gouverneur de cette banque centrale, Gata Goulou (Tchad), ancien secrétaire général de la Beac actuellement ministre de l’Economie et du Budget au Tchad.

L’année dernière, un câble de wikileaks révélé par la presse espagnole avait même conclu à l’implication personnelle dans ces détournements, du défunt chef d’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba. A en croire le câble, l’argent ainsi détourné avait, entre autres usages, servi au financement de la classe politique française par le président Bongo de regrettée mémoire.
En rappel, les détournements au bureau extérieur de la Beac à Paris avaient été opérés entre 2004 et 2008, au moyen de «858 chèques et 6 virements frauduleux au profit de 101 bénéficiaires, 1306 retraits en espèces frauduleux et 38 bénéficiaires de titres de transport aériens frauduleux», avait-on appris dans le rapport de la Beac produit par le cabinet Mazars et Théodore Dabanga, alors directeur du contrôle général à la banque centrale des Etats de la Cemac. Ces manoeuvres ont fait perdre à la banque la bagatelle de 19 milliards de Fcfa, dont plus de 10 milliards de Fcfa mis à l’actif du seul Armand Brice Ndzamba.

Brice R. Mbodiam

© Copyright Mutations

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 12:14

 

urgent

 

Bangui 3 août (C.A.P) - Mgr Paulin POMODIMO Médiateur de la République séquestré à la délégation de l’Union Européenne depuis 14 h 30 heure locale hier mardi 2 août à Bangui par les militaires et gendarmes retraités qui revendiquent le paiement de leurs pensions dont l'enveloppe pourtant octroyée par Bruxelles, aurait été détournée par le ministre délégué chargé de la défense Francis BOZIZE. Le prélat serait toujours retenu  jusqu'à présent avec en sa compagnie le Délégué de l’UE Guy SAMZUN. 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 11:13

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

12022011malonga

 

cour const RCA

 

Tiangaye

 

Bangui, 3 août (C.A.P) - La Cour constitutionnelle de la République centrafricaine vient de rejeter la requête introduite par Me Nicolas TIANGAYE au sujet du non respect de la loi par le député François BOZIZE qui a continué tranquillement à cumuler ses fonctions de président de la République avec celles de député du 4è arromdissement de la ville de Bangui.

 

Cette Cour constitutionnelle dont les membres ont la particularité d'être entièrement à la solde du président François BOZIZE ne pouvait que donner une telle suite à la requête de Me TIANGAYE qui était pourtant très solide car juridiquement bien argumenté.

 

La Cour qui a fait preuve d'une célérité inhabituelle et suspecte a hâtivement décidé de tenir son audience dans cette affaire ce jour mercredi 3 août alors que le moire en duplique de Me TIANGAYE n'a été déposé que vendredi matin dernier. Elle se contente de "rejeter" la requête de Me TIANGAYE comme "non fondée" sans fournir quelque argument juridique que ce soit à l'appui de son avis. Il ne pouvait en être autrement connaissant le degré d'aplatissement des membres de ladite Cour qui est sans doute l'institution la plus corrompue de la RCA à l'heure actuelle avec BOZIZE.

 

Marcel MALONGA son président, un parent du président François BOZIZE qui a tout fait pour assurerson hold-up à la dernière élection présidentielle du 23 janvier 2011, a reçu la bagatelle de 500 millions de F CFA 762.000 euros qu'il est venu récemment en France tenter vainement de verser sur son compte bancaire. Les autres membres de la Cour constitutionnelle s'en sont tirés eux, avec d'aussi rondelettes sommes d'argent qui leur ont permis pour certains de réaliser quelques projets immobiliers actuellement à Bangui. C'est vraiment honteux pour l'image de la RCA quand on sait que sous d'autres cieux, les Cours constitutionnelles font preuve de courage et de hardiesse pour dire le droit et sonner le tocsin à certains dictateurs.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 02:53

 

 

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

Ndoutingai

 

fmi-logo

 

De source sûre, c’est avec une grande stupeur que tout le Sassaraland a pris la publication il y a quelques jours dans les colonnes de Centrafrique-Presse.com de l'aide-mémoire du FMI rédigé à l’issue de sa récente mission à Bangui du 30 juin au 13 juillet 2011. Centrafrique-Presse est profondément désolé d’avoir ainsi créé une véritable épouvante  dans la galaxie bozizéenne.

Le tout-puissant ministre d’Etat aux finances et au budget Sylvain NDOUTINGAÏ a même déclaré que ce sont ses adversaires qui ne veulent pas qu'il parvienne à conclure un accord avec le FMI qui auraient refilé l'aide-mémoire à Prosper N’DOUBA, Directeur de Publication de Centrafrique-Presse.com. La rédaction serait très ravie que Sylvain NDOUTINGAÏ lui donne la liste de ses adversaires politiques qui lui veulent tant de mal. Elle s’efforcera de les clouer au pilori mais elle aimerait cependant savoir ce que le ministre d’Etat voudrait cacher dans le rapport du FMI. Que voudrait-il dissimuler aux Centrafricains ?  

A l’appui de ses accusations, NDOUTINGAÏ affirme que ce document qui est un pré-rapport avant la réponse des autorités centrafricaines, n'existe qu'en trois exemplaires détenus par le Représentant à Bangui du FMI, le Directeur National de la BEAC Camille KELEFIO et lui NDOUTINGAÏ Ministre Finances. Comment en effet, un tel document a pu parvenir à la rédaction de Centrafrique-Presse.com ? Mystère et boule de gomme ! On peut comprendre le trouble du ministre d’Etat.

Cet affolement traduit le désarroi profond et réel dans lequel se trouvent actuellement les autorités centrafricaines face à tous les incendies qui se déclarent ici et là sur le front social et qui risquent d’embraser progressivement l’ensemble du pays. C’est dans ce contexte que les Centrafricains apprennent grâce au rapport du FMI le versement de tous ces milliards engrangés çà et là au titre de bonus versés par certaines entreprise minières sans aucune trace au trésor et aussi surtout, cette importante hémorragie de 49 milliards de F CFA injustifiés du trésor du pays.

En attendant de faire la lumière sur cette divulgation, tout le monde accuse tout le monde. Ils se soupçonnent mutuellement de trahison et de manipulation en leur sein. La confiance règne. Toujours selon nos informations, ils poussent même le ridicule jusqu’à demander des prières spéciales pour atténuer la colère du FMI qui en principe, doit revenir en octobre prochain pour s'enquérir des justificatifs des dérapages budgétaires, notamment des 49 milliards de F CFA évaporés du trésor national.

La rédaction publie ci-dessous les principaux extraits du pré-rapport du FMI dont une pré-publication ici même dans ses colonnes, a semé une  panique  absolue à SASSARA. La coloration en rouge de certaines phrases du pré-rapport du FMI est de la rédaction qui a longtemps hésité à mettre purement et simplement tout le texte en rouge. Cela prouve à quel point les dysfonctionnements, les dissimulations et les détournements pointés par les auteurs du document, sont nombreux et constituent un véritable réquisitoire dans le sens judiciaire du terme des autorités au pouvoir à Bangui. La mal gouvernance en matière de gestion des finances du pays, est bien ainsi matérialisée.

La Rédaction C.A.P

 

1.             La mission note que toutes les recettes publiques, notamment le versement de bonus par Axmin/Aurafrique pour un montant total de 8 millions de dollars EU (5 millions en août 2010 et 3 millions en avril 2011) n’ont pas été comptabilisées au compte du Trésor public à la BEAC comme l’exige l’instruction présidentielle du 11 décembre 2008. La mission exhorte les autorités à reprendre en main les pratiques budgétaires et de paiements et à veiller sur le respect rigoureux des procédures budgétaires.

2.             Le dysfonctionnement de l’exécution budgétaire a aussi conduit à une accumulation de nouveaux arriérés sur la dette extérieure. Les informations recueillies font état d’un stock d’arriérés de 639 millions de FCFA envers le Club de Paris et 544 millions de FCFA envers la Banque européenne d’investissement (BEI), en contravention avec les engagements pris dans le cadre de l’initiative PPTE. La mission invite les autorités à régulariser ces retards de paiements, afin de sauvegarder les possibilités de financements futurs.

3.             De nouveaux prêts concessionnels ont été contractés en 2010. La RCA a souscrit un emprunt de 8 millions de dollars EU auprès de la BADEA et d’un crédit de fourniture chinois, et a bénéficié auprès du Fonds OPEP d’un rééchelonnement d’une créance de 9,3 millions de dollars EU. Selon les informations recueillies par la mission, ces opérations présentent des éléments de concessionnalité largement supérieurs au niveau minimal de 35% recommandé dans le programme FEC. La mission a été informée qu’aucun autre prêt n’a été contracté en 2010.

4.             le système informatique Gesco rencontre de sérieux problèmes de fonctionnement. Ce système, qui a fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre du dernier programme FEC, n’est pas en mesure de satisfaire les attentes quant au suivi de la chaîne de dépense, au contrôle de trésorerie et à l’information budgétaire. Il en résulte un blocage opérationnel du système Gesco, qui n’aurait pas permis la saisie de données budgétaires en 2011 et qui contribuerait à expliquer une bonne partie des défaillances du suivi budgétaire. Sur la base de ce constat, il est à noter que la reprise en main et la réhabilitation de la fonctionnalité de Gesco relève de la plus grande importance et urgence.[1]

5.             Le mécanisme d’ajustement automatique des prix des produits pétroliers n’a pas été appliqué depuis mai 2010. Cela malgré la hausse continue du prix sur les marchés internationaux (54%), ce qui a entraîné des pertes considérables de recettes. Le gouvernement n’a toujours pas donné suite à son intention exprimée dans sa lettre du 11 août 2010, dans laquelle le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget soulignaient que le manque à gagner consécutif au non ajustement des prix pour le deuxième semestre de 2010, évalué alors à 1,7 milliards de FCFA, serait compensé par plus d’efforts dans la collecte des recettes et un contrôle rigoureux des dépenses pour le reste de l’année. De ce fait, des arriérés de paiement d’un montant de plus de 1,3 milliards de FCFA au titre de la TUPP négative ont été accumulés envers les opérateurs de la filière, ce qui pourrait de nouveau menacer le climat d’entente avec les « marketeurs » et l’approvisionnement du pays en carburant. Les propositions récentes d’une revue des éléments constituant la structure des prix des produits pétroliers et des textes légaux régissant le secteur ne sauront empêcher l’application de la formule de fixation des prix en attendant des décisions de révision éventuelles.[2] La mission réitère l’importance primordiale d’une application, véritablement automatique, de la formule d’ajustement des prix des produits pétroliers, à intervalles mensuels, avant l’entrée en vigueur d’un possible programme appuyé par le FMI dans le cadre de la FEC.

6.             La mission a été informée que la partie tchadienne n’a réservé aucune suite au projet d’avenant à la convention du prêt de 3 milliards de FCFA contracté en juillet 2010 et pris note de la décision des autorités d’annuler formellement le prêt. La mission réitère l’importance, pour tout nouveau prêt que les autorités envisagent contracter, de consulter les services du FMI—avant la signature—afin de leur permettre de vérifier le respect de la concessionnalité minimale de 35%. Elle souligne également la nécessité d’une implication effective du Département de la Dette et des Participations dans les opérations de négociation ou de rachat de dettes. La mission note par ailleurs que les informations relatives au prêt contracté auprès de l’Inde pour 29,5 millions de dollars EU en octobre 2008 pour la cimenterie et des bus ne sont toujours pas connues du Ministère du Plan, chargé du suivi du programme d’investissements publics, indiquant de sérieux problèmes de communication entre ministères et services.

7.             La situation des entreprises publiques demeure critique. Malgré une amélioration dans le taux de recouvrement observée au cours des dernières années, la situation technique, financière et de gestion des entreprises publiques reste très difficile, et ce plus particulièrement pour la SOCATEL, qui souffre d’une grave instabilité institutionnelle, financière et organisationnelle.  L’État continue d’accumuler des arriérés de paiement sur ses consommations d’électricité, d’eau et de téléphone, fragilisant davantage la santé financière des entreprises publiques.

8.             Certaines transactions financières des entreprises publiques avec les banques commerciales sont de nature à réduire les recettes de l’État et obérer sa trésorerie. La mission a été informée d’une prolifération de « rachats » de dettes des entreprises publiques sur l’Etat par les banques. Ces opérations ont malheureusement été faites sans une analyse financière approfondie des avantages et des coûts associés et, plus particulièrement, de l’impact sur la viabilité financière à long terme de ces entreprises et les risques pour l’État, notamment en ce qui concerne la gestion de la trésorerie. ENERCA et SODECA ont récemment contracté des emprunts (4,2 milliards de FCFA et 500 millions de FCFA, respectivement) auprès du système bancaire, nantis par leurs créances sur l’État et remboursables soit à travers un ordre irrévocable de débit du compte du Trésor, soit par rétention des recettes de l’État. ENERCA envisage une autre opération, alors que SOCATEL a initié des démarches auprès d’une banque de la place. La mission regrette le coût très élevé de ces opérations, qui sont en réalité des emprunts bancaires sans aucun risque pour les banques. Par ailleurs, les ressources ainsi récoltées auraient été plus utiles si elles s’intégraient dans des plans de redressement de ces entreprises.

La mission note cependant que l’État n’a jamais payé les rémunérations pour le service rendu par les banques depuis février 2010, qui s’élèvent à environ 300 millions de FCFA.

Ainsi, pour le reste de l’année en cours, il est important d’ajuster la structure de la dépense qui devrait suivre les grandes lignes du budget, aussi bien en ce qui concerne les dépenses courantes que celles d’investissement. A l’intérieur de ces agrégats, il est urgent d’opérer un rééquilibrage notamment en faveur des dépenses de biens et services et les transferts en faveur des secteurs sociaux prioritaires, éducation et santé, négligés jusqu’à présent dans l’exécution du budget 2011.

Rétablir et suivre rigoureusement les principes de l’orthodoxie budgétaire et renforcer la transparence. Au regard des dérapages constatés, le principe établi qu’aucun engagement de dépense ne saurait intervenir en dehors du circuit budgétaire doit être respecté sans faille, limitant au strict minimum les cas de dépenses effectuées par les procédures extraordinaires, qui devraient en l’occurrence être régularisées sous huitaine.

Ajuster à intervalles réguliers (mensuellement) les prix des produits pétroliers. La mission réitère sa recommandation de mettre en place un mécanisme  d’appui ciblé aux couches sociales les plus vulnérables afin d’atténuer les effets potentiellement néfastes d’une augmentation des prix de carburants sur celles-ci»

 
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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 02:51

 

 

 

Kodégué Guy Simplice

 

 

Bangui, 3 août (C.A.P) - Au cours de la récente conférence de presse tenue par le FARE-2011 du samedi 30 juillet dernier à Bangui, les responsables de ce front avaient clairement mentionné entre autre dans leur propos liminaire, leur intention de déposer plainte à propos de l’affaire du passeport de Guy Simplice KODEGUE, ancien porte-parole de Feu le Président Ange-Félix PATASSE et porte-parole-adjoint du FARE-2011, confisqué depuis longtemps sans qu’on sache vraiment pourquoi.

Le FARE disait exactement ceci : « Depuis le mois de Janvier, Guy Simplice KODEGUE  est assigné à résidence de fait et privé de son passeport et de son billet d’avion  malgré les différentes démarches entreprises. Le Tribunal sera saisi la semaine prochaine de cet acte arbitraire et attentatoire à la liberté ».

Cette menace d’un dépôt de plainte a eu un effet positif sur le pouvoir de Bangui. En effet, Simplice KODEGUE a été convoqué dès le lundi 1 er août par le ministre chargé de la sécurité publique, Claude Richard GOUANDJIA qui lui a restitué tout simplement le dit passeport. Tout est donc bien qui finit bien. « Aux grands maux, les grands remèdes » dit-on.

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 01:03

 

 

 

Francis Boz

 

Sa Majesté Francis BOZIZE 1ER de Bézambé

 

 

 

Guy Samzun

 

 Guy SAMZUN Délégué de l'UE

 

 

Mgr Paulin Pomodimo

 

            Mgr Paulin POMODIMO

 

Bangui 3 août (C.A.P) - L’affaire des pensions des gendarmes et militaires retraités qui a été à l’origine des ennuis judiciaires et de l’embastillement des journalistes et directeurs de publication des Collines de l’Oubangui et Médias Plus, respectivement Faustin BAMBOU et Cyrus Emmanuel SANDY a pris ce mardi 2 août 2011 une autre tournure avec la séquestration du Médiateur de la République Mgr Paulin POMODIMO au siège de la Délégation de l’Union Européenne.

Dans la matinée déjà, les militaires retraités se sont retrouvés en grand nombre au siège du Médiateur de la République, Mgr Paulin POMODIMO qui avait pris ce dossier en main en leur promettant qu’il allait cette croix ne faisait plus que reporter de semaine une rencontre avec les retraités en question dont la colère a fini par atteindre son paroxysme. Ils ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure ce jour. Ils ont commencé par désarmer l’aide de camp du Médiateur puis ont retourné le bureau de ce dernier.

Puis les différents protagonistes se retrouvent tous au siège de la délégation de l’Union Européenne à Bangui  où Mgr POMODIMO est séquestré depuis 14 h 30 avec son avocat par les militaires retraités en colère. L'ambassadeur Guy SAMZUN est obligé d'y rester avec lui. Même tard dans la nuit de ce mardi à mercredi, le conflit n’était toujours pas dénoué et c'est carrément le premier ministre Faustin TOUADERA lui-même qui gérait la crise depuis le salon de sa résidence du quartier Boy-Rabé.

Vu la détermination des militaires retraités, tant qu’une solution d’espoir satisfaisante ne sera pas trouvée, cette affaire ne s’achèvera pas en queue de poisson. A l’origine de ce conflit, il s’agit des fonds versés par l’UE destiné à payer les pensions aux militaires et gendarmes retraités. Selon les propos tenus sur la station de Radio Ndéké Luka il y a quelque temps par Guy SAMZUN le Délégué de l’UE, le mécanisme de paiement de cet argent aux intéressés serait tel qu’il serait quasiment impossible que les versements n’aient pas été effectués aux destinataires.

Or ceux-ci jurent tous leurs grands dieux qu’ils n’ont jamais perçu la somme en question. Certaines sources affirment que l’argent aurait été détourné par Francis BOZIZE, le ministre délégué à la défense qui n’est autre que le rejeton de BOZIZE pour satisfaire une dépense urgente et que celui-ci aurait promis de rembourser cela rapidement. Malheureusement les choses durent et traînent en longueur et finissent pas convaincre les concernés que leur argent a effectivement été détourné.

C’est pour avoir publié dans leurs journaux des articles faisant état du détournement par Jean Francis BOZIZE de cette enveloppe destinée par l’UE au paiement des pensions aux militaires retraités que le ministre délégué à la défense a fait arrêter et mettre en prison d’abord Faustin BAMBOU et ensuite Cyrus Emmanuel SANDY contre qui le procureur Arnauld DJOUBAYE avait requis pendant le procès du 6 juillet 2011, trois ans d’emprisonnement ferme pour "incitation à la violence et à la haine"  et en outre une amende d’un million de francs CFA (1500 euros).

Sans doute en raison des fortes pressions venant du monde entier exercées sur les autorités de Bangui, c’est une sentence plutôt clémente qui a été rendue in fine après une requalification de ce qui était reproché aux deux journalistes qui ont retrouvé la liberté et s’en tirent avec une amende de 300.000 F CFA.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 23:44

 

 

 

 

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La grève à l’Université déportée à l’Hôpital de l’Amitié de Bangui

Radio Ndéké Luka Mardi, 02 Août 2011 14:11

Les locaux de l’Hôpital de l’Amitié ont été pris d’assaut ce mardi 2 juillet par les  étudiants de l’Université de Bangui en grève depuis 2 jours. Ils ont tenus à rendre visite à un de leurs camarades atteint par balle lors de la manifestation du lundi 1er août 2011. Les étudiants réclamaient alors le paiement de leurs arriérés de bourses de 2009-2010  et exigeaient du départ immédiat  du directeur des bourses et stages. Pour les disperser, les forces de l’ordre avaient tiré. Un des étudiants avait été grièvement atteint.

Un reporter de Radio Ndeke Luka a été témoin de l’irruption des étudiants dans l’enceinte de l’hôpital. Selon lui ils étaient plus de 400  à s’être présentés devant le portail. Ayant d’abord été interdits d’accès par le service de sécurité, ils ont immédiatement  érigé des barricades sur l’Avenue de l’Indépendance longeant l’hôpital et empêché toute circulation.

Après un moment de négociation, « 10 d’entre eux ont pu se rendre  au chevet de leur ami, victime des tirs incontrôlés de la part de la police lors de ces événements à l’université ».

Giscard Bénam, président de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains  (ANECA), qui était des 10 a ensuite établi son diagnostic : « suite aux examens cliniques, notre camarade est hors de danger. Il a des blessures au niveau de la jambe. Toutefois, il déplore le fait que la police ait violé la franchise universitaire pour  lui tirer dessus dans le campus ».

Au sujet d’une éventuelle négociation initié lundi par le ministère d’Etat à l’enseignement supérieur, le président de l’ANECA se «réjouit de cette main tendue, mais exige des garanties qui viseraient à ne pas retirer le nom de ces camarades sur la liste des boursiers comme le fait souvent sa direction en charge. D’autres actions intensives risquent d’être menées prochainement si les autorités ne donnent pas satisfaction totale à notre revendication ».

A titre de rappel, la grève des étudiants couplée à celle de leurs enseignants qui exigent quant à eux la signature du décret d’application de leur statut particulier, a été violemment réprimée par la police.

 

Université de Bangui: Face à face, forces de l’ordre - étudiants


(Journal de Bangui 02/08/2011)


Les étudiants ont envahis les rues les rues de la capitale Bangui

 
Ces derniers réclament la relance des travaux de la commission des bourses d’études et le départ sans condition de M. Féikéré de son poste du directeur général des bourses, mais aussi la réglementation de la situation des enseignants du supérieur en grève de 8 jours. L’émeute issue du face à face avec les forces de l’ordre a fait de nombreux blessés ainsi que d’importants dégâts matériels.

 

Alors qu’hier Faustin Archange Touadéra et toute son équipe totalisaient 100 jours de services depuis la mise en place du gouvernement qu’il dirige, la rue continuait de parler. Ils étaient plus de mille, tous des étudiants, à battre le pavé. Ils ont pris l’avenue des Martyrs en la barricadant. Puis petit à petit, ils ont progressé jusque devant l’ambassade de la Chine non loin de la primature où des éléments des forces de l’ordre alignés, défendaient leur position. De l’autre côté, ils ont barricadé les rues jusqu’au niveau des 14 villas.


Aux environs de 11heures ce lundi 1er août, alors que la colère des étudiants s’apaisait peu à peu, des tirs nourris se sont fait entendre au niveau des 14 villas et c’était la débandade. Des éléments d’une unité de la garde présidentielle seraient descendus sur le terrain pour appuyer la police et la gendarmerie déjà sur les lieux depuis le début de la manifestation. Malgré cela, les étudiants n’ont pas baissé les bras car ils auraient joué à la mobilité en occupant pour quelques minutes, les avenues de France et de Ben-Zvi.


Plusieurs cas de blessés par balles sont à signaler car les éléments tiraient à balles réelles sur les étudiants. De nombreux autres étudiants auraient été arrêtés et emmenés à bord des pick-up de la police. Des policiers et éléments de la garde présidentielle se sont déguisés en civils pour faciliter l’arrestation des étudiants qui fuyaient. Aux dernières nouvelles, vers 13 heures de la journée d’hier ces éléments sont entrés à l’intérieur de l’université de Bangui pour déloger tout étudiant qui s’y trouvait.


Même sur le campus, notamment les deux cités, ils ont fait usage de la violence sur les étudiants. Une étudiante se trouverait à l’hôpital Communautaire après des altercations avec des forces de l’ordre. Un autre étudiant aurait reçu une balle dans la cuisse et conduit à l’hôpital de l’Amitié. Les habitants des quartiers environnant l’université de Bangui ont payé les frais car un enfant de 4 ans serait aussi blessé par balle au quartier Ben-Zvi.

 
Pour le moment, le gouvernement n’a donné aucune réponse face à cette manifestation mais le directeur des bourses aurait promis le démarrage des travaux de la commission des bourses à partir de demain. Par ailleurs, l’on a évité de justesse de vivre les mêmes évènements de l’année 1979 sous le régime du défunt dictateur Bokassa avec le massacre sanglant des étudiants centrafricains.



Par Kpangbandjé - 02/08/2011

© Copyright Journal de Bangui

 

NDLR : Selon nos informations, les affrontements de ce mardi entre les étudiants et les forces de répression ont fait un blessé grave parmi les étudiants. Il est à noter avec gravité que faute de matériel approprié pour assurer le maintien de l'ordre, les forces de répression y vont carrément à coup de balles réelles dites létales c'est à dire qui peuvent tuer. Cela est inadmissible et doit être fermement dénoncé et condamné !  

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