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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 03:42
Coronavirus en Centrafrique, la lutte contre les infox se renforce
Coronavirus en Centrafrique, la lutte contre les infox se renforce
Coronavirus en Centrafrique, la lutte contre les infox se renforce

 

Coronavirus en Centrafrique, la lutte contre les infox se renforce

 

http://www.rfi.fr/14/05/2020 - 10:05 avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

 

En Centrafrique, le ministre de la Santé a appelé ce week-end les médias à lutter contre la désinformation concernant le coronavirus, qui a fait 197 victimes au 13 mai. Depuis plusieurs semaines se répandent de nombreuses rumeurs, fausses informations et théories complotistes, autour de la question du Covid-19. Beaucoup remettent même en cause la réalité du virus en RCA. Ces informations jettent le discrédit sur de nombreuses initiatives et rendent la mise en place d’actions de prévention parfois difficiles sur le terrain… Lutter contre ces fausses informations est donc devenu important, les initiatives se multiplient.

Dernière rumeur en date, le pont aérien humanitaire de l’Union européenne aurait pour objectif de faire venir des produits pour décimer la population centrafricaine.

Une fausse information parmi d’autres, déplore Ange-Maxime Kazagui, le porte-parole du gouvernement. « Cela fait partie de ces fake news que l’on donne pour apeurer les populations et créer des problèmes. Bien entendu nous avons ici des médecins, des spécialistes des épidémies qui regardent ce que nous recevons parce que nous ne sommes pas un dépotoir non plus. Mais je ne pense pas que les pays amis nous considèrent comme des dépotoirs. Il était important que cela soit dit et que ce genre de rumeurs malsaines puissent s’arrêter. » 

Parmi les initiatives pour lutter contre ces fausses informations le site « Talato » qui signifie en sango « radar » ou « caméra ». Rosmon Zokoue en est à l’origine… « Le contexte centrafricain associe toujours la violence, la peur et la désinformation. L’information est un outil très capital (et) nous devons bien (nous en) servir pour ne pas mettre en danger des vies humaines. Et donc à travers Talato nous proposons aux Centrafricains des informations au quotidien sur l’impact de la maladie sur la vie des Centrafricains mais également nous faisons le fact-checking qui est un volet capital de notre travail. »

La mission des Nations unies en RCA a établi une charte de bonne conduite pour les médias. Le ministère de la Santé a lui initié une conférence de presse hebdomadaire.

 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 03:40
Don humanitaire et médical de l'UE : Réaction de l'Ambassadrice des USA

 

RCA-Covid-19 : La diplomate américaine Lucy Tamlyn réagit aux désinformations sur le soutien humanitaire européen

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 13 mai 2020 15:41

 

Depuis le déploiement du 1er pont aérien humanitaire entre le France et la République Centrafricaine le 8 mai 2020, de folles rumeurs circulent autour de cette aide. De certains acteurs de la société civile en passant par des leaders politiques et certains internautes, des voix indiscrètes s'élèvent pour parler d'un complot visant à "accélérer la progression du Covid-19 dans le pays".

La République centrafricaine est presque au seuil de 200 cas confirmés de Covid-19 sur son territoire et fait face à un haut risque de propagation massive de la pandémie si jamais de mesures efficaces sont mis en place pour freiner l'avancée de la maladie.

Suite à l'appel des autorités centrafricaines notamment du Président de la République, Faustin Archange Touadéra pour un élan de solidarité nationale et internationale face à la pandémie, l'Union Européenne en tant qu'un des principaux acteurs de développement dans le pays a établi le 8 mai 2020 un pont aérien et humanitaire entre Lyon et Bangui afin de doter le pays d'équipements médicaux et de personnel humanitaire.

"Je pense qu'il faut accueillir cette réponse humanitaire de la part de l'Union Européenne. L'UE travaille comme nous, très étroitement avec le gouvernement centrafricain dans l'assurance des réponses efficaces à la pandémie de Covid-19" a déclaré Lucy Tamlyn, ambassadrice des Etats-Unis en Centrafrique.

Cependant à en croire la diplomate américaine, l'aide a été acheminée à la demande du gouvernement centrafricain contrairement aux informations qui circulent sur de nombreux réseaux sociaux relativement à un "supposé complot" des pays européens principalement la France pour contaminer les populations. "Toute notre assistance est bien coordonnée avec le gouvernement centrafricain et répond aux besoins mentionnés par les autorités centrafricaines. Cette assistance humanitaire arrive à la demande du gouvernement centrafricain et répond au besoin du peuple centrafricain" a précisé Mme Tamlyn.

Par ailleurs, la diplomate américaine attire l'attention de l'opinion nationale sur le danger que représente ces "campagnes de désinformation" de la population avant d'appeler à une pleine confiance des populations vis-à-vis des mesures établies par le gouvernement du pays. "Je pense que cette théorie complotiste qui circule sur les réseaux sociaux est tellement dangereuse et ne contribue pas à favoriser l'élan de la solidarité internationale. Il faut être confiant des mesures que le gouvernement centrafricain met en place pour protéger les populations" a-t-elle conclu.

Alors que des voix s'élèvent pour interpréter à leur manière ce geste de l'Union Européenne, deux autres vols de ce pont aérien étaient attendus les 12 et 13 mai à Bangui. Au total 40 tonnes d'équipements médicaux, de protection contre le Covid-19 et du matériel humanitaire ont été déployés. La République centrafricaine est le premier pays à bénéficier de ce mécanisme de solidarité devant le Burkina Faso, le Cameroun et le Niger.

 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 03:38
« La RCA, un modèle à part de l’évolution du COVID19 »

 

Lu pour vous

 

Entretien avec Dr Guy VERNET, DG de l’institut Pasteur de Bangui

 

http://letambourin.over-blog.com/ 11 mai 2020

 

Dans un entretien accordé à notre rédaction,  le nouveau directeur général de l’institut pasteur de Bangui, le Dr Guy VERNET, a donné  l’exclusivité sur la situation sanitaire en Centrafrique. Il a également abordé le sujet de la pandémie dans le pays et les perspectives de l’institut pasteur de Bangui.

 

Le Centrafrique est un pays qui éprouve d’énormes difficultés sur le plan sanitaire. Le pays enregistre un manque d’infrastructure de santé, le nombre insignifiant de médecins, docteurs et spécialistes de santé. C’est aussi l’un des pays ayant la plus faible couverture sanitaire dans le monde. L’institut Pasteur de Bangui constitue donc le socle infrastructurel en recherche et sécurité biologique pour la santé publique ainsi qu’en formation médicale et scientifique pour les étudiants et les jeunes diplômés.

 

Le  Centrafrique, à l’instar des autres pays du monde, fait face à la pandémie du coronavirus, mais contrairement aux autres pays,  il affronte le COVID19 dans un contexte où les infrastructures de santé et les moyens sanitaires font cruellement défaut. Dans cet environnement sanitaire inquiétant et délétère face à l’avancée de la « bête »,  l’Institut Pasteur de Bangui, le laboratoire de référence de l’organisation mondiale de la santé (OMS), apporte un précieux soutien technique.

Plus de 4 839 tests sont déjà effectués au niveau de l’institut pasteur et maintenant près d’une semaine au niveau du laboratoire national de Bangui, sur environ 3000 personnes. Parfois une personne peut être testée plusieurs fois en raison de suivi de cas confirmés. Pour le moment on est à 143 cas confirmés dont 12 guéris et 0 décès.

Pour le moment le pays a encore la capacité de continuer de tester les personnes.

« On n’aura pas de problème de test durant les trois ou quatre prochaines semaines. Mais nous recherchons en permanence des solutions. On a passé le cap du pic où tout le monde veut être testé, maintenant nous allons pouvoir bien nous organiser et être proactif. » a affirmé le Dr Guy Vernet.

Le constat est que la majorité des cas confirmés dans le pays sont des cas importés. 73% des cas, soit 105 personnes contaminées, sont importés. 

 « Le Centrafrique est modèle à part de l’évolution de la pandémie. Car dans les autres pays il y a une dynamique de l’épidémie assez différente… » souligne le directeur de l’institut pasteur de Bangui avant d’ajouter

« Le virus circule probablement au sein de la population, mais le nombre des cas est pour l’instant faible. C’est une très bonne chose. Parce que de toute façon l’épidémie va venir, mais si elle se fasse d’une manière lente et que si on a mis en place les mesures de contrôle efficace assez rapidement en apprenant des expériences des pays fortement touchés, son évolution sera contenue. L’important est de garder le cap de faible contamination, car la contamination de masse est très difficile en ce qui concerne la prise en charge des patients… »

L’effet pangolin

« On parle beaucoup de COVID et on se focalise dessus au point d’oublier les autres maladies. A mon humble avis, les patients doivent continuer de se dépister et de traiter les autres maladies… » a alerté Dr Vernet

Le directeur a souligné la baisse considérable relative à la fréquentation des laboratoires pour le bilan biologique habituel.

« Les bilans sanguins, bilans biochimiques sont toujours importants  pour la santé de la population… »

Si c’est vrai le COVID éclipse les autres maladies, il y a aussi beaucoup de cas rougeole, méningite, la tuberculose et le VIH.

« Nous continuons notre mission de santé publique. Nous continuons de prendre ne charge les patients du VIH, de la tuberculose. On continue la surveillance polio et on continue les suivies de fièvre jaune et du paludisme… » rassure-t-il.

L’institut a dû suspendre quelques-uns de ses projets de recherche et de formation en raison l’arrêt de la collaboration internationale due à la pandémie.

Le directeur a affirmé que l’institut pasteur pourrait également travailler sur les recherches de traitement du COVID19.

« Nous avons une capacité à participer et pouvoir mettre en place le contrôle des effets cliniques et évidemment avec toutes les garanties éthiques qui sont associées aux des effets chimiques des recherches fondamentales du traitement. » indique-t-il.

 Il a affirmé que l’institut n’est pas encore sollicité pour effectuer un effet chimique de pharmacopée traditionnelle.

« Pour l’instant nous nous sommes tous focalisés sur les diagnostiques et le dépistage du COVID19 qui constitue pour le moment notre seule force en Centrafrique… »

Pour l’utilisation des feuilles et tisanes traditionnelles le directeur a affirmé ne pas encore maitriser la pharmacopée traditionnelle centrafricaine.

« Je suis persuadé que les composés naturels contenus dans les plantes peuvent traiter le virus, mais il faut avoir l’approche globale de cette recherche et que tout l’aspect pharmaceutique soit respecté… » conclut-il.

Les perspectives avec le nouveau directeur de l’Institut pasteur

Après sa nomination le 1er mars 2020 comme Directeur Général de l’Institut Pasteur de Bangui, Dr Guy Vernet a pris fonction le 20 mars 2020. Il remplace à ce poste le Dr Jean-Pierre LOMBART au terme d’un mandat de cinq années et affirme souhaiter rapprocher encore plus l’institut et le ministère centrafricain de la santé.

« Quand je suis venu, j’ai trouvé un système qui fonctionne déjà bien. Beaucoup de choses sont faites à l’institut pasteur de Bangui mais on ne communique pas assez sur l’efficacité de la recherche de santé qui est menée en partenariat avec le ministère centrafricain de la santé… » affirme-t-il.

Il indique ne pas vouloir changer ce qui marche déjà. Ainsi son plus grand défi est de rendre à l’institut pasteur de Bangui sa place au niveau international.

« Il était, avant les événements 2013, considéré comme le plus performant en terme de recherche.. » conclut le directeur.

 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 03:33
(COVID-19) RCA : le nombre de contaminations au COVID-19 franchit le seuil des 200

 

(COVID-19) Centrafrique : le nombre de contaminations au COVID-19 franchit le seuil des 200

 

Par : french.china.org.cn French.china.org.cn | Mis à jour le 15-05-2020

 

Le ministère centrafricain de la Santé et de la Population a signalé jeudi 24 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus sur le territoire centrafricain, portant à 221 le nombre total des cas confirmés.

Parmi ces 24 cas, douze cas sont importés, contre douze autres de transmissions locales, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Au début du mois, la Centrafrique ne comptait que moins de 100 cas confirmés de COVID-19. Devant la montée rapide des contaminations ces derniers temps, le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, a déploré le relâchement du respect des mesures barrières, la porosité des frontières, l'insuffisance de la mobilisation multi-sectorielle, et également la faible collaboration de certains malades.

Au regard des attitudes récalcitrantes de certains patients de COVID-19, M. Somsé a publié jeudi un communiqué menaçant de rendre publique la liste des personnes testées positives qui continueraient de refuser de collaborer avec les autorités sanitaires.

Le premier cas de coronavirus a été confirmé en Centrafrique le 14 mars. A ce jour, douze cas ont été déclarés guéris et aucun cas de décès n'a été signalé, selon le dernier bilan officiel. F

Source: Agence de presse Xinhua

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 03:29
Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest
Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest
Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest
Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest
Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest

 

Centrafrique : opérationnalisation des Unités spéciales mixtes de sécurité

 

Par Laura French.china.org.cn le 13-05-2020

 

Les premiers éléments des Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), un corps paramilitaire de la République centrafricaine (RCA) composé des forces régulières et d'ex-rebelles, sont entrés en fonction ce mardi dans la ville centrafricaine de Bouar (ouest), a-t-on appris du ministère centrafricain de la Défense nationale.

Le président Faustin-Archange Touadéra a dirigé la cérémonie officielle qui a englobé plus de 600 éléments ayant achevé leur formation entre décembre 2019 et mars 2020, selon le ministère.

Les USMS, telles qu'elles sont définies dans l'accord de paix du 6 février 2019, sont composés des forces de défense et de sécurité centrafricaines ainsi que d'éléments des groupes armés signataires de l'accord.

Les USMS sont appelés à assurer la sécurisation des couloirs de transhumance et des zones minières devant revenir sous le contrôle de l'Etat. En outre, ils devront veiller à la protection et à la sécurité des populations civiles.

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : les réfugiés prendront part à la présidentielle et aux législatives dans les pays d’accueil

 

Les réfugiés centrafricains participeront dans leur pays d’accueil aux scrutins des prochaines élections présidentielle et législatives programmées en fin d’année, a déclaré lundi le ministre centrafricain de l’Administration du territoire, Augustin Yangana Yahoté.

Cette décision découle d’une réunion de concertation tenue ce lundi entre les représentants du gouvernement centrafricain et les ambassadeurs des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a-t-il indiqué.

Il est question que les pays qui ont accueilli les réfugiés centrafricains acceptent de mettre à leur disposition des locaux, leur permettant d’exercer leur droit citoyen, a indiqué le ministre, rappelant que vendredi dernier, une visioconférence a permis aux Etats partenaires de la Centrafrique de confirmer leurs engagements à soutenir le processus électoral.

Le prochain cycle électoral commencera le 27 décembre, selon le nouveau calendrier publié fin d’avril par l’Autorité nationale des élections (ANE) de la Centrafrique.

 

Xinhua

 

 

Centrafrique: Le Président Touadera inaugure la zone de défense nord-ouest

 

En accédant à la magistrature suprême de la République Centrafricaine, le Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, Professeur Faustin Archange TOUADERA avait promis de transformer le secteur de la sécurité qui est non seulement obsolète depuis des décennies, mais qui était surtout devenue un outil au service des coups d’État.

Habitués à une armée de projection qui était projetée qu’en cas d’attaque ou de nécessité, les centrafricains vont bénéficier d’une armée de garnison proche d’eux partout où ils se trouvent sur les 623.000 Km2 de superficie que compte leur pays.

C’est dans ce contexte que le Président TOUADERA a inauguré hier mardi 12 mai à Bouar l’Etat-Major de la Zone de Défense Nord-OUEST en compagnie de l’Ambassadrice de l’Union Européenne en Centrafrique, Mme Samuela ISOPI.

Autre élément important à verser au dossier de cette montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité, la remise par l’Union Européenne du 3è centre de formation des Forces de Défense Intérieure du pays. Notons que la RCA disposait que de deux centres de formation des FSI: l’École de la Police du PK 10, sortie Nord de Bangui et celle de la Gendarmerie de Kolongo.

La zone de Défense Nord-Ouest concerne les préfectures de la Nana Mambéré, la Mambéré Kadéï, l’Ouham Péndé et l’Ouham.

Rappelant que depuis son accession au pouvoir, le Président TOUADERA a réussi à convaincre les partenaires internationaux et certains pays de la RCA à adhérer à sa vision d’une armée de garnison, apolitique, pluriethnique, disciplinée et professionnelle.

Cette offensive diplomatique n’a pas tardé à porter des fruits :plus de 5000 jeunes éparpillés sur toute l’étendue du territoire ont été enrôlés par l’Etat centrafricain en 4 ans de gouvernance. Un recrutement de 2600 soldats des FACA et de 1OOO éléments des Forces de Défense Intérieure était en cours lorsque le monde entier a découvert la cruauté de la pandémie à corona virus.

Absent sur le territoire depuis le début de la grande crise, le gouvernement centrafricain continue de déployer les FACA dans les provinces avec les appuis des partenaires internationaux. La ville Ndélé jadis meurtrie va accueillir dans quelques heures les Forces Armées Centrafricaines après Paoua, Bocaranga, Sibut, Bangassou, Obo, Mongoumba, Ippy, Bria, Dékoa, Kaga-Bandoro, Birao, Mbaïki, Alindao…

Au PK22 Route de Damara, les travaux de construction de la base logistique des FACA vont à bon train. Elle abritera dans quelques mois la Zone de Défense de Bangui.

Après avoir déployé les Unités Spéciales Mixtes de Sécurité de la Zone de Défense Nord-Ouest pour la sécurisation des couloirs de transhumance et des sites miniers, le Gouvernement va mettre un cap sur la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui Bangoran. Cette ville qui va abriter l’Etat Major de la Zone de Défense Nord-Est, va accueillir dans quelques jours les Unités Spéciales Mixtes de sécurité en vue de leur formation à l’image de ce qu’on a vécu à Bouar.

 

Présidence 

 

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 01:55
RCA : accrochage entre des militaires et des rebelles dans le sud-est
RCA : accrochage entre des militaires et des rebelles dans le sud-est

 

 

 

Par : Yann | French.china.org.cn | Mis à jour le 10-05-2020

 

Un accrochage a opposé samedi des soldats centrafricains et des éléments du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC) dans la ville camerounaise d'Obo (sud-est), a confirmé samedi Judes Ngayako, préfet du Haut Mbomou dont Obo est le chef-lieu.

Selon M. Ngayako, l'accrochage est né d'une provocation des éléments de l'UPC, qui se sont attaqués les premiers aux Forces armées centrafricaines (FACA). La riposte rapide des FACA a dispersé les assaillants.

Sans fournir de bilan, M. Ngayako a précisé qu'il n'y a eu ni mort ni blessés parmi les FACA, qui ont rapporté à leur base d'Obo une grande quantité de matériel pris à l'ennemi.

Le préfet a dénoncé la conquête de nouveaux espaces par l'UPC notamment dans la partie sud-est de la Centrafrique, ce qui constitue une violation de l'accord de paix du 6 février 2019 dont l'UPC est pourtant signataire.

Source: Agence de presse Xinhua

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 01:37
Les cent vingt jours du Covid19 : Constats et interrogations 

 

Lu pour vous

 

En quelque 120 jours, l’épidémie du Covid-19 s’est étendue au monde entier où elle a contaminé à ce jour près de 3,2 millions de personnes identifiées et quelque 215 000 morts -et sans doute bien davantage-, a détruit provisoirement le marché de plusieurs secteurs d’activité – transport aérien, tourisme, événementiel – et provoqué une panique boursière égale à celle de 2007. Elle a aussi réduit fortement l’activité productive mondiale par suite des politiques inédites de « confinement » plus ou moins sévères adoptées dans de nombreux pays et a été ainsi à l’origine indirecte d’une chute inédite des prix du pétrole. Elle absorbe enfin, dans des pays comme la France, depuis au moins la mi-mars 2020, l’attention exclusive des principales chaines de télévision, comme si le reste des problèmes du monde avait cessé d’exister. Malgré cette omniprésence du sujet et la boulimie d’informations sur celui-ci, les incertitudes restent prédominantes. Seuls quelques constats peuvent déjà être tirés à l’échelle mondiale, qui soulèvent souvent de nombreuses questions pour le futur.

Le premier est justement la persistance à ce jour de nombreuses inconnues sur l’origine de la maladie et sur les façons de s’en protéger et de la soigner. Certes, dans le monde entier, les chercheurs se sont mobilisés avec une intensité jamais égalée et de nombreuses avancées ont déjà été réalisées. Elles ne sont cependant que partielles et parfois hésitantes, et ont moins bénéficié d’un appui financier massif et bien coordonné de la part des grands Etats que l’aide que ceux-ci ont accordée aux secteurs économiques et sociaux. Une priorité accrue à cet objectif aurait été pertinente. Elle aurait pu éviter des querelles d’égos entre scientifiques, inutiles et incomprises par le public qui attend des résultats. Elle aurait donné plus de consistance aux nombreuses promesses faites quant à la possibilité et à la date d’obtention d’un vaccin. La recherche, médicale ou autre, n’est en effet pas une activité qui obéit à des délais fixés et c’est le seul hasard qui réduit parfois le temps requis pour des grandes découvertes, comme le rappelle le souvenir de Pasteur. Des tests fiables et en quantité suffisante ne sont encore disponibles que dans des périmètres limités, comme la Corée du Sud et l’Allemagne. Mais le monde restera d’une fragilité extrême, malgré les prouesses des personnels soignants, sans traitements validés selon les normes scientifiques en vigueur pour tous les stades de la maladie, et surtout sans vaccin, clé de voûte de cette lutte.

La seconde leçon est que peu de pays ont été totalement transparents dans leur gestion de la crise. Les modalités de cette « dissimulation » ont été diverses. La Chine a ainsi occulté l’existence même de l’épidémie au début de celle-ci, puis a vraisemblablement systématiquement sous-évalué le nombre des décès, les chiffres officiels paraissant incohérents avec ceux qui ont ensuite été vus dans tous les pays. En France, l’Etat a été plus objectif, face aux médias, dans le décompte des statistiques de mortalité qui ne tiennent cependant pas encore compte à ce jour de la « surmortalité » hors hôpitaux que commence à montrer l’INSEE. Il a cependant attendu longtemps avant d’informer clairement sur des points essentiels : décès dans les Ehpad, grave pénurie de masques et d’autres « accessoires », insuffisance de respirateurs.  En Angleterre et, encore plus, aux Etats-Unis, les plus hauts dirigeants ont d’abord joué les « matamores » face à la pandémie et renoncé à des informations précises sur la propagation de la maladie. Mais ils ont dû faire machine arrière, parfois à contre-coeur comme M.Trump, au vu de la progression très rapide du nombre de victimes.  Ils ont alors suivi les mêmes stratégies d’arrêt des écoles et des grands rassemblements, mis une bonne part de l’économie à l’arrêt et imposé un confinement plus ou moins marqué. Certaines nations continuent à nier la contamination, comme la Corée du Nord par dogmatisme, ou à la minimiser, comme peut-être beaucoup d’Etats africains, par incapacité de l’appréhender pleinement. Seuls quelques pays ont sans doute affiché avec plus de justesse leurs échecs, telles l’Italie et l’Espagne, et leurs succès, comme Taïwan et la Corée du Sud. La vérité de l’information a montré ses limites face à d’autres priorités, même dans les pays considérés comme les mieux lotis sur ce point.

Un autre constat, essentiel, est qu’une très grande majorité de pays ont choisi de privilégier le combat sanitaire, en décrétant un confinement plus ou moins massif ou des solutions qui s’en rapprochent, comme des couvre-feux ou l’isolement des plus grandes villes, et d’interrompre le fonctionnement normal de leur économie nationale pour minimiser les pertes en vies humaines. Ce choix tranché est inédit. Il résulte d’une conjonction de facteurs, aux dosages respectifs variables selon les pays : incertitudes sur la contagiosité et la morbidité de la pandémie, crainte des opinions publiques, effet d’entrainement de la Chine, « usine du monde », qui avait ouvert cette voie. Quelque 45 jours après que cette option ait été prise, il semble qu’elle a été bénéfique au plan sanitaire comme le montre le ralentissement conjoint des contaminations, des hospitalisations et des décès. Toutefois, le coût économique et social de ce confinement est considérable, pour les particuliers et les entreprises qui le subissent, comme pour les Etats qui ont pris en charge des compensations de toutes sortes : paiement au moins partiel des salaires perdus, reports d’impôts et de cotisations de sécurité sociale, distribution de chèques aux personnes défavorisées (la « monnaie hélicoptère » des Etats-Unis ;…Les plans de « sauvetage » d’ampleur inégalée adoptés aux Etats-Unis, dans plusieurs pays européens, par l’Europe elle-même ont été plusieurs fois revus à la hausse et risquent de l’être encore avec les concours qui devront être donnés à de grandes entreprises nationales pour leur redémarrage. Dans plusieurs cas, ces coûts imprévus représentent plus de 10% du budget de l’Etat et devraient être financés par des dettes supplémentaires. Ils ont aussi fait voler en éclats des règles qui paraissaient intouchables comme celles des dangers d’une dette publique excessive et d’un déficit public respectant des limites étroites et intangibles, comme le montre notamment l’exemple de l’Europe. Le monde s’est ici aventuré dans des espaces, qu’il n’avait explorés qu’en temps de guerre et qu’il va devoir ensuite gérer.

Dans le même temps, les contraintes sociales imposées pour freiner la contagion du Covid-19, et notamment le confinement quand il a été appliqué, ont rapidement montré les grandes inégalités d’efforts qu’elles demandaient aux diverses composantes de la population. Les habitants des quartiers populaires des grandes villes et de leurs banlieues ont été les plus pénalisés en raison de l’exigüité de leurs logements, des caractéristiques de leur environnement et de l’impact économique de la crise sur leurs revenus. Les habitants des petites villes et des communes rurales ont été plus favorisés, une fois n’est pas coutume, grâce notamment aux réponses de proximité. Le télétravail n’a pu bénéficier aux techniciens et aux ouvriers des grandes unités de production. L’enseignement à distance a partiellement compensé la fermeture des écoles mais les difficultés d’accès de nombreux élèves ont montré les limites qui persistent. Le caractère exceptionnel de la situation a provisoirement mis à l’arrière-plan ces différences parfois criardes, reflet des disparités de classes sociales. Partout, une solidarité sincère a constitué un « amortisseur de crise » et les citoyens ont globalement supporté avec discipline et stoïcisme cet isolement forcé si contraire à leurs habitudes de vie. Le cas de l’Inde est sans doute ici le plus exemplaire. Toutefois, la perspective d’un déconfinement proche pourrait rouvrir de nouvelles questions sociales actuellement laissées de côté. Ainsi, en France, les personnels des hôpitaux, dont le rôle souvent héroïque a été justement salué par tous, devraient rappeler le long et vain combat qu’ils avaient mené en 2019 pour l’amélioration de leurs rémunérations et conditions de travail, et les promesses faites pendant la crise ne pourront être oubliées quoiqu’il en coûte. Dans beaucoup de pays, les difficultés et éventuelles erreurs du retour programmé à la normale -recrudescences possible de l’épidémie, pertes d’emplois, faillites d’entreprises,..- malgré toutes les dispositions prises par les Etats, seront moins facilement oubliées que celles subies par les populations lors de la naissance de la pandémie. L’accentuation des inégalités provoquée par l’épidémie, dans les pays avancés comme dans les nations en développement, pourrait donc entrainer des tensions accrues chaque fois que l’état d’esprit d’une « union nationale » un moment mise en avant n’aura été qu’une parenthèse.

Enfin, un dernier constat est la mise en évidence par la crise de la priorité désormais souhaitable de nouveaux paradigmes économiques. Les bienfaits de la mondialisation, dont les limites étaient déjà de plus en plus ressenties, se comparent désormais à ceux de l’indépendance économique et des politiques de proximité qui y sont liées, qui paraissent plus attrayants. Quelques nouvelles valeurs devenues fondamentales pour tous font émerger des attentes économiques et sociales, jugées auparavant moins essentielles par la majorité « nantie » de la population mais aujourd’hui vues comme prioritaires face à des dangers oubliés et d’incroyables fragilités révélées. Il en est ainsi de toutes les activités liées à une « économie de l’humain » : santé, logement décent, accès à l’éducation et à la connaissance, connexion aux réseaux de communication, accroissement de la sécurité sous toutes ses formes, amélioration de la justice,… L’idée d’un revenu universel minimum, longtemps considérée comme utopique, connait un début d’application de la part de pays aussi divers que les Etats-Unis ou la Côte d’Ivoire. Le combat contre le dérèglement climatique et pour la sauvegarde à long terme de la planète pourrait connaitre plus de vigueur et de succès, à la suite de la peur qui a saisi le monde devant les risques gigantesques qui le menacent et au vu de l’éclaircie climatique qui accompagne cette pause économique forcée.  Certes, ces changements possibles se heurteront au retour en force de la prééminence des anciens dogmes -maximisation du profit à court terme, suprématie absolue des droits de l’individu sur ses devoirs et sur les droits de la collectivité, poids de la « réal politik » dans la gestion des Etats-. Les débats pourraient être animés entre ces deux approches.

Beaucoup aiment à dire en ce moment que le monde après le Covid-19 « ne sera plus comme avant ». Les périodes comme celle que nous traversons renforcent le poids et et les espoirs de ceux qui aspirent à de profonds changements, qu’ils soient révolutionnaires, utopistes ou simplement emplis de sagesse. Il est sans doute encore beaucoup trop tôt pour savoir ce qu’il en sera. De grandes incertitudes existent déjà sur le temps pendant lequel la lutte contre la pandémie durera et sera même indécise. Cette durée aura d’ailleurs elle-même une grande influence sur ce que les habitants de la terre choisiront ensuite : oublier cette période et revenir (presque) au passé si l’issue a été facile ; s’entêter pour réaliser des changements apparus décisifs, quelle que soit la difficulté pour les instaurer, si la victoire a été longue et incertaine. La vérité à venir se placera probablement entre ces extrêmes. Où qu’elle se situe, il ne faudra pas oublier que notre monde a très peu de chances d’être un jour parfait.

 

Paul Derreumaux

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 01:11
Covid-19 : les routiers reprennent du service sur l’axe Cameroun-Centrafrique

 

Coronavirus: les routiers reprennent du service sur l’axe Cameroun-Centrafrique

 

http://www.rfi.fr/fr/afrique 09/05/2020 - 00:51

 

Le trafic de marchandises a repris le long de la route qui relie le Cameroun à la Centrafrique. La semaine dernière, les chauffeurs routiers camerounais avaient cessé le travail, après que plusieurs d’entre eux, atteints du Covid-19 avaient été dépistés et pris en charge à l’entrée de Bangui par les autorités centrafricaines. Ce qui avait créé une panique. Les routiers réclamaient notamment d’être testés dès la frontière, et que leurs collègues pris en charge à Bangui soient rapatriés. Ils ont en partie obtenu gain de cause.

C’est un soulagement pour les autorités des deux pays tant le corridor Douala-Bangui est stratégique pour l’approvisionnement notamment de la capitale centrafricaine. Il reste encore quelques réfractaires, mais ils sont peu nombreux.

Depuis qu’un système de dépistage dès le poste-frontière de Beloko a été mis en place, la majorité des 150 camions immobilisés à cette frontière ont repris la route, selon Oumarou Sahado, président du principal syndicat des chauffeurs routiers camerounais. « La majorité a accepté de se faire dépister, il y a donc une minorité qui est encore là à attendre. Les autorités nous ont bien avertis : ‘’si tu veux travailler, il faut respecter le règlement des autres pays’’ », explique-t-il..

90% des nouveaux cas de coronavirus viennent du Cameroun

Les échantillons de tests prélevés à la frontière sont acheminés à Bangui par avion. Il faut compter 48h pour les résultats. Le HCR a mis à disposition un espace pour isoler les cas suspects. A terme, le ministre centrafricain de la Santé, Pierre Somse, prévoit à la construction d’un centre qui devrait permettre de soigner certains les malades sur place. En attendant, les chauffeurs testés positifs continuent d’être transférés à Bangui et non rapatriés chez eux comme ils le réclamaient. Mais leur représentant syndical se dit « désormais rassuré » sur les conditions de leur prise en charge dans la capitale.

Bangui est particulièrement attentive sur ce dispositif. Les trois quarts des nouveaux cas confirmés dans le pays sont des cas importés, et parmi eux, selon le ministre, 90% viennent du Cameroun.

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 01:06
Ndélé, arrivée des forces spéciales portugaises et rwandaises de la Minusca

 

Lu pour vous

 

RCA : Ndélé, arrivée des forces spéciales portugaises et rwandaises de la Minusca

 

Par Moïse BANAFIO , Journaliste et correspondant du CNC à Bria 11 mai 2020

 

Ndélé (République centrafricaine ) – À bord d’une cinquantaine des véhicules de combat lourdement armés, les forces portugaises et rwandaises de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) sont arrivées ce dimanche 10 mai vers 18 heures dans la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, au nord de la RCA, théâtre des violents combats entre le RPRC et le FPRC, deux groupes armés rivaux issus de l’ex-coalition Seleka.

 Après l’ultimatum sans réponse de la Minusca à la coalition  rebelle RPRC-MLCJ-PRNC de quitter sans délai leur position occupée lors du dernier affrontement dans la ville de Ndélé, plusieurs dizaines des soldats du contingent portugais et rwandais sont arrivés ce dimanche soir à Ndélé à bord d’une cinquantaine des véhicules de combat.

L’objectif, selon une source interne à la Minusca interrogée par CNC,  serait de contraindre non seulement tous les éléments rebelles de la coalition RPRC-PRNC-MLCJ de quitter  la ville de Ndélé, mais également de réduire leur capacité militaire.

Pour les habitants de Ndélé regroupés dans un camp des déplacés proche de la Minusca, l’arrivée des forces spéciales rwandaise et portugaise n’est autre qu’une bonne nouvelle pour la paix dans leur ville martyre de Ndélé, secouée récemment par une série des violents affrontements entre différents groupes armés rivaux ayant entraîné la mort de près de 100 personnes,  des dizaines des blessés, mais aussi de nombreux  dégâts matériels.

Par ailleurs, les soldats FACA, qui devraient être déployés à Ndélé la semaine dernière, sont actuellement en route. Ils pourraient arriver sur place dans les prochaines heures.

Il y’a lieu de noter que toutes les ONG internationales basées à Ndélé, notamment le CICR, Première urgence, Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR) et bien d’autres ont été littéralement pillées par les groupes armés avant l’arrivée des forces spéciales de la Minusca.

 

Moïse Banafio

Copyright2020CNC

 

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 01:03
RCA - Journée de commémoration des victimes : Communiqué du MLPC

 

Journée de commémoration des victimes de la crise centrafricaine : Communiqué du MLPC

RCA - Journée de commémoration des victimes : Communiqué du MLPC
RCA - Journée de commémoration des victimes : Communiqué du MLPC
RCA - Journée de commémoration des victimes : Communiqué du MLPC
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