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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 16:09

 

 

baba laddé gl


3 janvier 2012  Makaila Nguebla

 

Depuis plusieurs décennies, la République centrafricaine est secouée par des troubles politiques et militaires répétés. Plus de deux tiers du territoire est sous le contrôle d’environ quatorze groupes armés. Ces groupes armés perpétuent des attaques sur la population civile, se rendent coupables d’extorsions, de saccages, de pillages, d’incendies, de meurtres, d’enlèvements, de viols sur l’ensemble du territoire. Les forces gouvernementales se livrent aux mêmes exactions, en violations des droits humains, dans les régions où elles combattent les groupes armés. Elles sont de surcroit responsable d’arrestations arbitraires, de disparitions forcées, d’actes de torture et d’autres mauvais traitements.


Cela fait 25 ans que la LRA, originaire d'Ouganda, mène une campagne brutale de meurtres, de viols, de mutilations, et procède à des enlèvements massifs d'enfants au centre de l’Afrique. La LRA sème la terreur en République Centrafricaine (RCA) depuis décembre 1998. Les autorités dans les régions affectées préfèrent ignorer la menace qu’il pose. Les trois dirigeants du groupe rebelle - Joseph Kony, Okot Odhiambo et Dominic Ongwen, recherchés par la CPI, sont en villégiature dans ce pays. Plus d’une année s’est écoulée depuis la signature et la promulgation de la loi américaine relative au désarmement de la LRA. Malgré tout, la structure de commandement du groupe reste intacte, et il continue ses atrocités.

 

L’absence totale de l’Etat a plongé le pays dans un état d’urgence médicale chronique. La RCA est le théâtre d’une crise humanitaire majeure. Les conditions de vie des populations continuent à se dégrader de manière constante, avec des taux de mortalité excessifs, et la malnutrition est extrêmement sévère. L’épidémie de VIH Sida est généralisée parmi la population, dont les taux de décès élevés sont également dus au paludisme, à la tuberculose et à la maladie du sommeil.


Le président BOZIZE a été réélu pour un nouveau mandat en janvier 2011, mais l’État n’est pas capable de garantir la sécurité de ses citoyens ni de ses frontières, et les différents groupes armés circulent et agissent librement dans le pays. Les conflits ont un impact considérable sur la situation sanitaire, mais également sur d’autres aspects essentiels de la vie des Centrafricains, tels que l’éducation des enfants, la production agricole, l’accès au commerce et la dégradation des infrastructures de base, telles que les routes et les ponts.

Le Général Baba Laddé est un Peul du Tchad. Il dirige un mouvement politico-militaire, le Front Populaire pour le Redressement(FPR), qui se bat contre la dictature d'Idriss DEBY Itno au pouvoir au Tchad depuis 1990. Le FPR, profitant de la faiblesse de l’armée centrafricaine et de l’absence de l’Etat, s’est installé en République Centrafricaine depuis 2008.


Le peuple le soutient car il chasse les zaraguinas (coupeurs de route) et autres bandits. Là où il s’installe, les populations se sentent protégées et vivent en paix. Il a même manifesté son souhait de collaborer avec les FACA (Forces Armées Centrafricaines), la gendarmerie, la police, l'APRD, l'UFDR, la CPJP, le MLCJ, et le FPDC pour arriver ensemble à chasser la LRA de Joseph Kony de RCA. Il ne peut en aucune manière autoriser ses troupes à commettre des exactions à l’encontre des personnes civiles non armées.

Toute information relative à Baba Laddé et à ses forces armées dans la sous-région est facile de  vérifier. Les agences humanitaires internationales travaillant sur le terrain vous parleront de leurs bonnes relations avec les rebelles tchadiens.


Mais son message de paix est transformé en message de haine. Une partie de la presse locale à la solde du régime du Général  François BOZIZE, appendice du pouvoir d’Idriss DEBY au Tchad, s’est mise à le critiquer. Ces derniers temps, on constate une multiplication des propos accusateurs rendant le Général Baba LADDE responsable de tous les maux de la Centrafrique. Et pourtant ce pays sombre depuis des décennies, et le désastre centrafricain s’étend partout, même dans les sous-préfectures qui ne sont pas en proie à des conflits et qui n’accueillent pas  un grand nombre de déplacés, telles que Carnot, Gadzi et Senkpa Mpaéré. Dans ces trois communes rurales, les taux de mortalité dépassent de très loin le seuil d’urgence.


Les autorités centrafricaines incriminent  le Général Baba LADDE dans les actes de violences en RCA parce que son action a un caractère politique qui dérange. La LRA de Joseph KONI est en train de commettre un génocide, mais le pouvoir central ne s’en occupe pas parce que ce n’est pas politique. Tant que le pouvoir de BOZIZE n’est pas menacé, le massacre du peuple centrafricain est le dernier de ses soucis. Il ne s’en prend qu’à ceux qui dénoncent sa capacité de nuisance envers le peuple de Centrafrique.


Le 1er décembre dernier, le Président centrafricain, François BOZIZE accusait les forces du FPR de piller les éleveurs peuls  dans la région.  Ces affirmations  mensongères  du chef de l’Etat centrafricain, visent à Présenter  le Général Baba LADDE à l’opinion publique centrafricaine et internationale, comme  un vulgaire bandit dont les revendications politiques  sont insensées. Le 26 décembre 2012, Abdoulaye Miskine, probablement à la solde de BOZIZE,  attaquait Baba Laddé


Les éleveurs  Peuls et Mbororo, aussi bien en RCA qu’au Tchad, sont les principales victimes des armées  et des rebelles. Ils sont tués, maltraités, mutilés. Leurs enfants sont enlevés contre de fortes rançons, et souvent tués. Leur bétail est rançonné ou tout simplement racketté. Le Général  Baba Laddé issu de cette communauté Peul, s’est fait un point d’honneur à la protéger de ces gouvernements irresponsables, largement contestés et décriés  par leurs propres peuples. 


Il est nécessaire de rappeler qu’en 2009, le Général Baba Laddé qui se trouvait à Bangui en négociation avec le régime tchadien, sous la  protection des forces étrangères de la Mission de consolidation de la  paix en Centrafrique (Micopax), a été arrêté par les autorités centrafricaines et livré à Idriss DEBY, détenu et torturé pendant une année avant de réussir à s’évader et se réfugier au Cameroun. C’est un miracle qu’il n’ait pas subit le sort dramatique de Charles MASSI, livré à BOZIZE par son compère DEBY pour être torturé et finir sauvagement assassiné. 


Sa démarche pour des négociations  de paix avec Idriss DEBY nécessite donc des garanties de sécurité suffisante au niveau sous-régional et international à travers la présence de la communauté internationale.

A qui profite le crime ? Quand les Nations Unies exhortent de nouveau la communauté internationale à soutenir le processus de désarmement, démobilisation et de réintégration des anciens combattants, quand la représentante spéciale Margaret VOGT dit « La dynamique de paix initiée entre le gouvernement et les groupes politico-militaires sont devenus une réalité et ont offert une réelle chance pour la paix dans le pays », ce ne sont que mensonges éhontés ! Elle ajoute : « Le succès des processus de DDR et de SSR va dépendre de la capacité de la communauté internationale à fournir les ressources nécessaires à leur achèvement ». Voilà comment on continue à soutenir des dictatures sanguinaires! Où sont passés les fonds alloués au processus DDR depuis l’arrivée de BOZISE au pouvoir ? Ou sont passés les fonds des Nations Unies pour la Paix qu’il gère lui-même ? Comment l'ONU peut-elle saluer une énième fois les initiatives de réconciliation en République centrafricaine ? Face à ce désordre créé par DEBY Itno et son complice BOZIZE, la France, alliée et partenaire historique qui continue à parrainer et imposer  ces dictateurs contre  la volonté populaire, doit prendre ses responsabilités pour épargner à la sous-région une flambée de violences armées dont les conséquences seraient incalculables.


Croit-on qu’en réglant le problème Baba Laddé, on règle de facto tous les problèmes de la RCA ? La soi disant communauté internationale croit-elle qu’en continuant aveuglément à injecter des fonds dans un régime agonisant elle va le sauver ? Le monde doit arrêter cet acharnement thérapeutique sur un pays en état de mort cérébrale.


La République Centrafricaine se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement total par la faute de ses propres dirigeants et de son opposition qui se désintéressent totalement de leur pays et de sa population. Ce pays est victime de la corruption et de l’incapacité qui ont provoqué le dysfonctionnement à tous les niveaux. L’aide extérieure massive n’a pas pu améliorer le sort des populations, et n’y arrivera pas tant que le pouvoir de BOZIZE sera en place.


En attendant qu’une classe politique responsable et compétente fasse le grand ménage, le FPR du Général Baba Laddé souhaite que les militaires centrafricains et tchadiens apprennent à faire la différence entre les civils et les forces de résistances hostiles à leurs régimes.


Makaila Nguebla

Blogueur et défenseur des Droits de l’homme tchadien

 


 

NDLR : La défense des droits de l’homme ne peut être à géométrie variable. On ne peut prétendre défendre les droits de l’homme au Tchad et fermer les yeux et les oreilles sur leur violation en Centrafrique. L’auteur de ces lignes est manifestement aveuglé par son parti pris et son soutien inconditionnel à son compatriote Baba Laddé. Pourquoi ce dernier est revenu s’installer à nouveau sur le sol centrafricain après qu’il ait été livré par Bangui aux autorités de N’djaména en 2009 et surtout après son évasion et passage par le Cameroun ? Baba Laddé est parfaitement conscient de l’incapacité des autorités de Bangui où il bénéficie même paradoxalement de certains appuis et complicités au sein du gouvernement. C’est un secret de polichinelle que le ministre délégué à l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo est son complice et soutien. Le territoire centrafricain est un véritable sanctuaire pour Baba laddé qui y est en totale sécurité. Il reçoit même les visites des autorités du pays.


Quelles agences humanitaires travaillant sur le terrain peuvent attester des bonnes relations de Baba Laddé avec les populations locales comme l’allègue Makaila ? Les habitants de Bambari, Ngakobo et certains autres villages de la Ouaka, de la Nana-Gribizi, de la Kémo et de l’Ouham qui sont régulièrement victimes des exactions des hommes de Baba Laddé ne peuvent admettre qu’on ose dire qu’elles vivent en parfaite harmonie avec Baba Laddé et ses hordes. Qu’est ce qui peut justifier les tueries et incendies volontaires de la St Sylvestre à Kabo par les hommes de Baba Laddé ? Ce sont de vrais bandits de grand chemin qui profitent de l’extrême faiblesse de l’Etat centrafricain en grande déliquescence pour commettre leurs forfaits.


La presse privée centrafricaine qui fait quotidiennement état des crimes des hommes de Baba Laddé n’est nullement à la solde du pouvoir de Bozizé pas plus que celle privée du Tchad n’est à la botte d’Idriss Déby. Les directeurs de publication et certains journalistes sont constamment sous la menace du pouvoir de Bozizé qui guette le moindre prétexte pour les jeter en prison pour crime de lèse-majesté. L'état de délabrement dans lequel se trouve actuellement concerne les Centrafricains et leurs autorités qui doivent en faire leur problème mais ne saurait regader un étranger fût-il Baba Laddé.

 

La lutte de Baba Laddé pour la cause des Peuhls, pour légitime qu’elle fût,  ne doit pas se faire sur le dos des Centrafricains des zones rurales et surtout pas par l’écoulement de leur sang. On ne peut chercher à affranchir un peuple en assujettissant un autre. Les crimes de Joseph Kony ne doivent pas servir à masquer ceux de Baba Laddé. Un crime est un crime. Qu’il soit commis par Joseph Kony ou par Baba Laddé, il doit être dénoncé et condamné comme tel. Il n’y a pas de fumée sans feu. Si Baba laddé n’a pas commis des crimes, il ne peut régulièrement  faire l’objet d’autant d’accusations. Il ne peut indéfiniment prendre en otage les populations des zones qu’il écume.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 00:09

 

 

Bonne année 2012

 

RCA carte-2

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com  

 

L’Union africaine et l’ONU luttent contre la LRA


Bangui, 02012012 - Francisco CAETANO Caetano José Madeira, Envoyé spécial du président de la commission de l’Union africaine chargé de la coopération et d’antiterrorisme est arrivé ce lundi à Bangui dans le cadre des activités de lutte contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA) en Centrafrique.

 

Interrogé à l’aéroport Bangui M’Poko à sa descente du représentant de l’UA, a expliqué que sa mission en Centrafrique visait à se rassurer de la coordination des différentes actions de lutte contre ce mouvement terroriste, en partenariat avec l’ONU.

 

«Avec l’arrivée des forces américaines pour la lutte contre la LRA, il a été observé que la coordination des opérations n’est pas clairement défini. C’est pourquoi cette mission de l’Union africaine vient chercher à coordonner tous les efforts pour unifier les opérations en impliquant les forces armées de tous les pays concernés, à savoir : le Sud-Soudan, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et la République Centrafricaine», a expliqué Jean Francis Bozizé, ministre délégué à la défense.

 

Le ministre délégué à la défense, Francis Bozizé, qui a accueilli cette délégation en présence de la Représentante spéciale de l’union africaine en RCA, Hawa Ahmed Youssouf, a expliqué que cette mission vient chercher à harmoniser le chronogramme d’intervention des différents acteurs sur le terrain en vue d’une lutte contre la LRA.

 

Au cours de cette mission le représentant de l’union africaine et des Nations Unies attendus à Bangui demain, vont rencontrer les hautes autorités centrafricaines, les représentations diplomatiques impliqués dans la question de lutte contre la LRA de Joseph Kony, l’ambassade des Etats unies d’Amérique, la France, l’Union européenne et le BINUCA, en vue d’avoir une idée claire sur la coordination des actions.

 

Il est à noter que les atrocités de la RLA de Joseph Kony, dont l’Union africaine avait qualifié de groupe terroriste en novembre dernier, a occasionné plus de 2400 morts, 3400 enlevés et plus de 440 000 déplacés.

 

 

 

Obo : Une joie tourne à la tragédie


Deux personnes ont trouvé la mort le dimanche 1er janvier à Zémio dans à l’issue d’un match amical de football opposant le détachement des forces armées centrafricaines au jeunes de la ville.

 

Après la rencontre, un soldat de 2ème classe qui manifestait sa joie a par inattention appuyé sur le déclencheur de son arme et deux jeunes dont l’un âgé de 25 ans et une jeune femme âgée de 23 ans sont morts sur-le-champ.


Trois personnes ont reçu des blessures graves et ont été conduits à l’hôpital de Zemio pour des soins, a rapporté radio Zéréda.

 

La population de Zémio s’est soulevée contre ce soldat, mais la gendarmerie de Zémio est intervenue pour ramener le calme.

 

 


Berberati : Une croyance religieuse qui tue

 

Une fille âgée de 2 ans habitant au quartier Sédé à Berberati a trouvé la mort samedi dernier à l’hôpital de Berberati à cause de la résistance de ses parents à la transfusion sanguine, a rapporté ce matin radio Zoupkana.


Selon les informations recueillies auprès du Major en poste ce jour-là, Mr Mbombo, les parents de la fillette qui pratiquent la religion des Témoins de Jéhovah ont refusé la proposition du médecin de faire une perfusion sanguine à l’enfant, alors que le besoin était pressant, expliquant que leur religion n’acceptait pas cette pratique.

 

« Notre religion ne nous permet pas une telle pratique », a déclaré le père de l’enfant au major de la pédiatrie, or selon ce dernier « pour sauver l’enfant qui souffrait d’anémie, il faudrait lui faire la transfusion d’une pochette de sang ».

 

Les interventions du directeur régional Joachim Kembéti et du médecin chef de Berberati, docteur Michel Yangakola qui se sont rendus chez les parents de l’enfant pour les convaincre à changer d’avis ont été vaines et le malade a trouvé la mort.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 23:43

 

 

 

Bonne année 2012

 

 

kabila-et-Tshisekedi.jpg

 

 

merdier dans un centre électoral RDC

 

 

merdier électoral au Katanga RDC

 

merdier électoral RDC 10

 

troubles RDC 3

 

 

troubles postélectoraux RDC

 

 

Kin

 

 


Le carnet de Colette Braeckman 2 janvier 2012


Samedi, le chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, réélu à l’issue d’un scrutin contesté, a appelé  à la «cohésion nationale» pour faire de la République démocratique du Congo (RDC) un pays émergent, alors que son principal rival Etienne Tshisekedi se considère toujours «président élu».   Alors que le résultat  des élections législatives n’est toujours pas connu, désaccords et tensions persistent. Quelques questions…


1. La saga des élections congolaises s’est-elle terminée avec la victoire de Joseph Kabila (48,95% des voix contre 32,23 % pour Etienne Tshisekedi) ?


Certainement pas : contestant les trois millions de suffrages qui le séparent du vainqueur, Etienne Tshisekedi   a prêté serment à son domicile. Mais surtout, le dépouillement   des élections législatives (500 places à l’Assemblée, 18.000 candidats) se poursuit. La Commission nationale indépendante a repris le décompte et attend l’arrivée d’experts britanniques et américains, dont la présence a été souhaitée afin de réduire de prévisibles contestations.


2. L’adoption d’un scrutin à un tour a-t-il faussé le jeu ?


Ce changement de la constitution, voté par une majorité au Parlement, a favorisé le candidat Kabila face à ses adversaires. Mais les chiffres démontrent que si l’opposition avait réussi à s’unir sur une candidature commune, elle aurait pu l’emporter.


3. Quels ont été les points positifs de la campagne ?

 

La communauté internationale n’ayant pas tenu ses promesses en matière de financement, les Congolais se sont “ approprié “ ce deuxième scrutin. Refusant  tout délai, (avec négociation à la clé) ils ont géré son organisation ; 32 millions d’électeurs ont été enrôlés sur 64.000 bureaux de vote, 63.400 ont fonctionné, les dates ont été respectées, les électeurs ont fait preuve de sérieux, 500.000 personnes ont été mobilisées comme témoins.


4. Quelles ont été les points critiques

 

Il n’y a pas eu de consensus sur le fichier électoral et les listes électorales ont été publiées tardivement. Les «absents» des listes ont été autorisés à voter  sur le lieu de leur enrôlement ce qui a gonflé certains  bureaux qui ont dû être réapprovisionnés en bulletins vierges (une circulation qui a ravivé les soupçons) et beaucoup d’omis se sont découragés.


La disproportion des moyens en présence a favorisé le candidat Kabila qui s’était préparé depuis longtemps : accès aux médias, financement de la campagne, soutien des gouverneurs et des administrations locales.

La  campagne et le déroulement du scrutin ont été marqués par la tension et la suspicion:   diffusion de fausses informations (ne pas utiliser les stylos mis à disposition des électeurs car l’encre pourrait s’effacer…), attaque de bureaux de vote et incendie des urnes, intimidations et passage à tabac de personnalités, piratage du site de la Ceni et proclamation  de la victoire de Tshisekedi 24 heures après le vote, bien avant la fin du comptage, multiplication des provocations afin de pousser les forces de l’ordre à la répression,  répliques meurtrières  et excessives des forces de sécurité.

 

5. Comment s’est passé le dépouillement des votes ?


Contresignés par les témoins des partis politiques et de la société civile, affichés immédiatement dans les bureaux de vote, les procès-verbaux  peuvent être considérés comme corrects reflétant les résultats réels  et ils ont servi à la compilation.. Dans les centres de compilation où ont été acheminées les urnes, les bulletins, nécessaires à un  recomptage éventuel, ont été stockés dans le plus grand désordre qui a alimenté la mauvaise impression générale.  Dans certains centres, les résultats définitifs ont été envoyés à Kinshasa avant d’être publiés; les observateurs internationaux n’ont pas eu accès au centre de compilation de la capitale. Des  discordances ont été relevées entre les résultats découlant de la compilation et les PV initiaux.


6. Quels furent les verdicts ?

 

La Cour Suprême de Justice (renforcée par des magistrats nommés par le président à la veille des élections) a validé le vote et débouté le candidat Vital Kamerhe qui avait déposé un recours, mais les arrêts de la Cour n’ont pas été communiqués aux observateurs internationaux.


Promues au rang d’arbitres, les missions internationales d’observation (Centre Carter, Union européenne) qui, faute d’effectifs avaient du se limiter aux villes et agglomérations, ont conclu au manque de transparence  et relevé de nombreuses irrégularités, alors que les Africains validaient le scrutin. Malgré leurs  critiques, les  observateurs n’ont  cependant jamais remis en cause l’ordre de classement  des candidats et s’ils ont dénoncé les “irrégularités” ils ont  rarement  utilisé le mot fraude, dans  leurs premiers rapports en tous cas…. .   Seul l’archevêque de Kinshasa, Mgr Monsengwo a déclaré à titre personnel  que le résultat final “ qu’il n’était conforme ni à la vérité ni à la justice “ mais par la suite, les calculs sur lesquels il se fondait, entre autres à Kinshasa, ont été démentis et il est apparu que, même s’ils avaient été vrais ils n’auraient pas pu modifier  l’écart entre les deux premiers candidats.


Etienne Tshisekedi, qui s’était proclamé “ président du peuple “ avant même le dépouillement, n’a pas reconnu sa défaite et  n’a pas désavoué les “ combattants “ de la diaspora qui ont multiplié manifestations violentes et agressions. Une nouvelle forme de lutte politique a été inaugurée par une diaspora frustrée de ne pouvoir voter au pays: vandaliser les  pays d’accueil et agresser des personnalités congolaises de passage, comme le président du Sénat Kengo wa Dondo.

 

7. Quelles sont les leçons du scrutin?

 

Sur le plan international, les critiques des observateurs  et les manifestations de la diaspora   ont entamé la légitimité de Joseph Kabila, altéré son image, augmenté les risques de déstabilisation, malgré le soutien des voisins africains. Sur le plan national, en dépit des chiffres favorables au  président sortant, le vote apparaît comme une sanction; il exprime l’aspiration au changement, le désaveu de la corruption au sommet de l’Etat, l’exigence de voir les cinq chantiers de la reconstruction déboucher sur  une réelle amélioration  du niveau de vie


8. Quel sera le message des législatives?


Au  vu des premiers résultats, il apparaît déjà que de nombreux “ caciques “ du pouvoir sortant ne seront pas réélus ; que le parti de Tshisekedi représentera une masse significative de députés, qui pourraient modérer le radicalisme de leur leader ; que de nombreux candidats, présentés par de petites listes indépendantes, ont séduit les électeurs. La  future Assemblée sera sans doute plus difficile à manœuvrer…

 

9. Peut-on parler de «printemps congolais?


Probablement pas : la contestation croissante risque d’accentuer les tentations répressives, le verrouillage de la presse, l’intimidation des opposants, de radicaliser plus encore une diaspora  infiltrée par des groupes violents. Seule l’ouverture d’un “ sixième chantier “, celui de la moralisation du régime et de l’amélioration des conditions sociales, pourrait inverser le courant. A l’entame de son deuxième et dernier mandat, le  président Kabila,  aura-t-il les moyens, humains, politiques, économiques,  d’un véritable changement?

 

 

 

NDLR : Pour cette mascarade électorale en RDC, selon nos informations, le candidat de François Bozizé fut Vital Kamehre pour qui il a mis à contribution certains opérateurs économiques de Bangui, pour la plupart d'entre eux, membres du comité des sages du KNK, qui ont réuni la coquette somme de 500 000 euros qu'il a envoyée remettre en main propre à Kinshasa à Vital Kamehre. On peut donc pourquoi Bozizé qui est convaincu que Kabila s'entendrait avec les anciens mobutistes pour le renverser du pouvoir, s'est plutôt fait représenter à la cérémonie de prestation de serment de ce dernier par Célestin Leroy Gaombalet.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 22:53

 

 

 

Bonne année 2012

 

 

 

entête FARE 2011

 

 

**************


Déclaration du FARE -2011 relative au discours du Premier Ministre à l’occasion de l’examen du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur la République Centrafricaine


 

         Le 14 Décembre 2011, du haut de la Tribune des Nations Unies, le Premier Ministre Monsieur Faustin Archange Touadéra, devant le Secrétaire Général de cette organisation politique et diplomatique, s’est livré à des propos démagogiques, teintés de contre vérités,  pour tenter de sauver un régime en naufrage.

        Les Partis Politiques de l’opposition démocratique, regroupés dans le FARE- 2011, réunis ce jour, ont adopté la déclaration suivante en vue de clarifier leur position sur les propos démagogiques du Premier Ministre, Chef du Gouvernement illégitime et illégal du général François Bozizé.

 

1°) A propos d’un « Gouvernement de large ouverture avec ses membres aux appartenances diverses ».

 

      Le FARE-2011 rappelle que les élections présidentielle et législatives du 23 Janvier 2011, émaillées de fraudes massives, avaient été dénoncées par les Partis Politiques, le candidat indépendant feu Ange Félix Patassé, les observateurs nationaux et internationaux. Ainsi donc le FARE 2011 avait décidé de rejeter en bloc, les résultats  de ces élections et avait exigé leur annulation et leur reprise pure et simple.

      Non seulement le général François Bozizé, n’a cru devoir prêter une quelconque attention à cette légitime prise de position, mais  a continué sa fuite en avant.  C’est ainsi qu’en formant son gouvernement, il a procédé aux débauchages  des militants du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), lesquels ont été immédiatement radiés de leur parti politique respectif.

 

2°) A propos du Parlement qui « fonctionne librement et joue son rôle au service de la Nation ».

 

       L’honnêteté voudrait que le premier Ministre, qui est en même temps, le 2ème vice Président du Parti KNK, donnât la configuration réelle du Parlement du Haut de la Tribune des Nations Unies.

      Le FARE -2011 se fait le devoir de donner la configuration exacte d’une Assemblée dite nationale dans un pays démocratique du 21ème siècle.

 Nombre total de sièges : 105 ;

Nombre de sièges occupés par le KNK : 79 ;

Nombre de sièges occupés par les indépendants KNK : 10 ;

Nombre de sièges occupés par les alliés du KNK : 10 ;

Nombre de siège en compétition entre les candidats KNK et alliés du KNK : 1 (Bouar 1) ;

Nombre de sièges pour les autres appartenances ou non –inscrits : ;

            En considérant cette configuration, le parti KNK et ses alliés disposent de 100 sièges sur 105 à l’Assemblée dite Nationale.

            Il s’agit bien d’une Assemblée monocolore et familiale où le débat politique se mène à domicile et est transposé à l’hémicycle pour être validé par un vote mécanique à 100% ou par acclamation.

 

3°) A propos de « l’ouverture d’un espace de dialogue entre le gouvernement et les différentes familles politiques nationales ».

 

       Il était important que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, précisât à l’auguste Assemblée des Nations Unies à quel espace de dialogue faisait-il allusion dans son allocution. S’il s’agit de la réunion du Comité de Concertation sur la révision du Code Electoral, tenue à Bangui du 28 au 30 Novembre 2011, le Premier Ministre a abusé de la confiance des Nations Unies en se livrant à des contre –vérités  éhontées.

 

       En acceptant d’aller à cette rencontre purement technique, les Partis Politiques composant le FARE-2011 avaient adopté une position politique très claire, sans équivoque suivante :

« Aujourd’hui plus que jamais, le FARE-2011 maintient son exigence non négociable d’annulation et de la reprise des élections groupées de Janvier 2011, et réaffirme sa non reconnaissance des institutions issues de cette mascarade électorale. Notre présence ici ce jour et notre participation à cette réunion de concertation ne constituent ni une caution ni une quelconque reconnaissance du régime en place, qui pour nous est aussi illégitime qu’illégal. Nous considérons cette concertation comme une simple réunion technique devant mettre en place des instruments électoraux consensuels et impartiaux devant désormais régir le processus électoral dont nous exigeons la reprise immédiate ».

 

        Le FARE -2011 dénonce avec force les propos démagogiques du Premier Ministre qui, au lieu de répondre avec précision aux questions posées par le Conseil de Sécurité en vue de sortir la République Centrafricaine de la situation dans laquelle le régime de Bozizé a plongé le pays,  a préféré tenir des propos mensongers à la tribune des Nations Unies.

 

      A propos du dialogue, le FARE -2011 signale que le Général François Bozizé préfère dialoguer avec les rebelles plutôt qu’avec l’Opposition Démocratique car il comprend mieux le langage des armes  que celui de la  Démocratie.

 

       Le FARE -2011 s’étonne de l’interprétation tendancieuse de cette rencontre technique et se donne le droit de se retirer des prochaines rencontres si ses revendications ne sont pas prises en compte.

 

                                                                Fait à Bangui, le 28 Décembre 2011

 

      Pour le FARE – 2011

 

        Le Coordonnateur

 

 

Maître  Nicolas TIANGAYE

 

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 19:53

 

 

 

Bonne année 2012

 

baba laddé gl

 

 

Bangui 02 Janvier 2012 - 17:50 (AFP) - De nouveaux affrontements entre des rebelles tchadiens repliés en Centrafrique et d'anciens rebelles centrafricains ont fait quatre morts et plusieurs blessés dans le Nord de la Centrafrique, a déclaré lundi la gendarmerie.


Ces affrontements ont mis aux prises des membres du Front populaire pour le redressement (FPR) tchadien et du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC).


"Plus de 300 éléments du FPR ont lancé des attaques à différents endroits de la localité de Bokayanga, contre les ex rebelles du FDPC. Ces attaques lancées le 28 décembre et qui ont déjà fait quatre morts visent surtout des civils dont deux ont été abattus et leurs corps incendiés avec leurs maisons", selon la gendarmerie locale.


Pourchassés par l'armée tchadienne, Baba Laddé et ses hommes du FPR, dont le nombre est estimé à un millier, se sont repliés en 2008 dans le Nord de la Centrafrique, où ils sont souvent accusés de brigandage.


Dans un communiqué du 26 décembre, le chef du FPD, le général Abdel Kader Baba Laddé, avait dénoncé une attaque du FDPC du général Abdoulaye Miskine, dans la zone de Bambari, dans le centre de la Centrafrique.


"Alors que nos forces étaient en patrouille, elles ont été brusquement attaquées par les éléments du FDPC", a-t-il déclaré, précisant ignorer les raisons de cette attaque qui a "provoqué la mort de deux personnes dans nos rangs"


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NDLR : Puisque la mode est maintenant aux rébellions, peut-on imaginer une rébellion centrafricaine en train de tuer des pauvres citoyens et d'incendier délibérément leurs habitations et de faire sur le territoire tchadien ce que Baba Laddé et ses troupes sont en train de faire sur le sol centrafricain ?

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:58

 

 

Bonne année 2012

 

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Interview au Quotidien Mutations  30 Déc 2011

 

Député, président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr), il est également le chef de file de l’opposition politique tchadienne. Cet homme au verbe acerbe est sous le coup d’une plainte en diffamation assortie d’une menace de levée d’immunité parlementaire. Le député a en effet été traîné en justice par Lahr-Idi Pabamé, veuve du chef de village de Matta-Léré, Massamba Pabamé. Le défunt, lynché et incinéré avec 03 de ses notables par des villageois, était soupçonné d’enlèvement de 19 enfants. Dans ces contrées parfois laissées à leur triste sort par les autorités, la rumeur selon laquelle des chefs coutumiers sont également des promoteurs de groupes de coupeurs de route fait sont bonhomme de chemin.


Dans un rapport remis au Parlement, Saleh Kebzabo n’a pas hésité à accabler le présumé coupeur de route par personnes interposées pour ces pratiques de grand banditisme qui sèment la mort d’innocents et ruinent les populations en termes de paiement de – lourdes – rançons. Droit dans ses bottes, il persiste et signe. Il va même plus loin, accusant le pouvoir Deby, dont il a été l’un des membres, de vouloir politiser cette affaire. Au-delà de cette querelle tchado-tchadienne, et à quelques semaines des élections législatives dans son pays dont il voit l’opposition vainqueur, sauf tripatouillages comme cela est de coutume, il jette un regard plutôt pessimiste sur la gestion de la sphère politique dans la sous-région Afrique centrale.

La commission ad hoc, créée par l’Assemblée nationale afin de statuer sur la levée de votre immunité parlementaire, devait avoir achevé ses auditions samedi dernier. A quand les conclusions seront rendues publiques ?


La procédure légale de levée de l’immunité parlementaire d’un député, dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, prévoit la mise en place d’une commission ad hoc de 20 membres de sensibilités politiques différentes. Compte tenu du poids du parti au pouvoir, il y a 11 membres et 04 alliés, et l’opposition 05 membres. La commission a été mise en place et devait déposer ses conclusions le 27 décembre, mais je crois qu’elle accuse un léger retard et ce travail doit en tout cas être soumis à une séance plénière au plus tard le 03 janvier 2012, date de la clôture de la séance budgétaire actuelle.


Le déséquilibre de la composition de la commission ad hoc ne peut pas constituer un handicap pour nous, car il s’agit d’écouter des personnes précises, d’en faire la restitution et de tirer les conclusions dans la transparence. La vérité est claire, et on ne peut rien me reprocher s’il n’y a pas une volonté de politiser cette affaire. En effet, un député a l’impérieux devoir d’aller en urgence dans sa circonscription, s’il y a une urgence grave – ce qui était le cas – et d’en rendre compte à l’Assemblée nationale. Ce que j’ai fait par un rapport adressé au président. Je suis donc couvert par la loi, pour toute opinion orale ou écrite émise dans le cadre de mes activités parlementaires.


Vous êtes accusé de diffamation…


En ce qui concerne la diffamation, à supposer qu’il y en ait une, elle est strictement personnelle et aucun ayant droit ne peut s’en prévaloir pour engager des poursuites. Et, s’il y a malgré tout une plainte, elle doit clairement indiquer les passages considérés comme diffamatoires. Or, la plaignante s’est contentée de citer le rapport et deux articles du journal N’Djamena Hebdo, sans aucune précision. De plus, je suis considéré comme l’accusé principal alors que ne suis qu’un complice, de par la loi sur la presse au Tchad qui, par ailleurs, a dépénalisé les délits de presse au Tchad depuis 2010.


Enfin, les articles de la loi invoqués par la plaignante sont l’un relatifs à l’incitation au crime, destructions et autres, et l’autre à la possibilité d’user d’un droit de réponse comme première étape. Au regard de tout cela, cette plainte relève uniquement d’une architecture politique mal fondée et ne devrait pas prospérer auprès des députés qui seront appelés à voter en leur âme et conscience, au bulletin secret.


Cette affaire tombe au plus mal, pour un régime en proie à de multiples difficultés qui, apparemment, le dépassent. Dois-je en être l’agneau du sacrifice parce que mon statut légal de chef de l’opposition ne plaît pas ? Je suis très serein, et poursuis mes activités de chef de l’opposition en préparant les élections municipales du 22 janvier 2012 que nous comptons remporter.

Le Parlement est dominé par le parti au pouvoir. Votre sort vous inquiète-il, si vous devriez être renvoyé devant la justice ?


Le défunt chef de village Massamba Pabamé, cela est connu dans la région de Léré, était considéré comme l’un des pions du grand banditisme dans la région. Cette situation dure depuis plus de 10 ans et les paisibles citoyens, selon certaines estimations, auraient déboursé plus de 10 milliards de francs dans ces actions de coupeurs de route, braquage, enlèvements d’enfants puis d’adultes libérés contre fortes rançons… Sans oublier les crimes commis.
La région concernée borde le Cameroun, et Matta est à une dizaine de kilomètres de Figuil. Les malfrats, s’ils n’opèrent pas dans les deux pays, se servent de l’un pour leur repli. Cette situation a trop duré et les populations, excédées, ont créé des comités d’autodéfense reconnus par l’administration. Ce qui tendrait à dire que l’Etat s’est démis de ses responsabilités régaliennes. Pour ce qui me concerne, je suis prêt à affronter les tribunaux, même s’ils sont instrumentalisés. Je puis vous assurer que cette affaire ne doit pas être prise à la légère.

Certains observateurs estiment que, si le ministre de la Justice a demandé la levée de votre immunité, c’est pour vous faire payer votre demande de boycotter la prochaine consultation électorale des législatives…


Pour ma part, j’ai fait mon travail de député et rien ne m’ébranlera. Je répète que je suis victime d’une machination politique pour m’éliminer de la scène, non seulement pour les prochaines municipales où je conduis la liste de Léré, mais pour les prochaines présidentielles également. Autant dire qu’on me prépare une retraite imparable. Je suis serein, car «la vérité finit toujours par triompher», n’est ce pas ?


On vous accuse d’avoir sali la mémoire d’un chef assassiné en le traitant de «coupeur de routes» ou d’«enleveur d’enfants». Qui était ce chef ? Comment en est-on arrivé à une plainte contre vous ?

Comme je l’ai dit plus haut, des élections municipales auront lieu l’année prochaine. A la date d’aujourd’hui, 28 décembre, l’Etat ne s’est pas libéré de ses obligations financières vis-à-vis des partis politiques. Il leur doit des arriérés de subvention et des remboursements de frais de campagne. Les partis politiques de l’opposition en exigent le paiement intégral avant le début de la campagne électorale, car cette exigence fait partie de la transparence électorale. Nous savons que des dispositions sont prises pour que le parti au pouvoir soit grassement alimenté pendant que nous végétons dans la misère. Cette injustice doit être bannie. En réclamant ce que l’Etat nous doit, nous lui demandons de se mettre en règle, et cela est justice. Doit-on se taire face à l’injustice ? Nous avons tous participé aux précédentes élections législatives qui nous ont financièrement épuisés, et nous devons nous ressourcer, logiquement.


Vous auriez travaillé afin que la veuve du chef ayant déposé sa plainte contre vous la retire…


Sous nos contrées tropicales, et principalement en Afrique centrale, force est de constater que nous refusons la démocratie, ce qui bloque notre développement. La meilleure thérapie, pour nos pays, demeure incontestablement la démocratie et tous ceux qui continueront de la fouler aux pieds en paieront le prix. Au Tchad, prévaut une curieuse démocratie armée qui ne respecte pas les standards reconnus en la matière. Faut-il se taire pour faire plaisir au Prince ? Nous avons choisi de ne pas nous taire, de dénoncer, d’accuser et de citer tous les maux caractérisés par une gestion patrimoniale, hasardeuse et calamiteuse et par le pouvoir personnel, quitte à en payer le prix.


Le gouvernement tchadien vous reproche votre intransigeance, qui ne favorise pas le débat démocratique…


Mes frères camerounais, semble-t-il, font de l’entrée au gouvernement une panacée pour régler les problèmes. Un opposant entre dans un gouvernement sur la base d’une plate-forme, dans l’espoir de faire avancer les choses et non pour régler ses affaires personnelles. En tant qu’hommes politiques, nous sommes porteurs de projets de société et d’une vision pour nos pays. J’ai été deux fois au gouvernement, et deux fois j’en suis parti. Je campe résolument dans l’opposition depuis 2001 et n’en sortirai que pour prendre le pouvoir. Idriss Deby Itno le sait puisque je lui ai dit, avant la formation de son dernier gouvernement, que je n’étais pas personnellement demandeur et que l’opposition a choisi de continuer de s’opposer.


On vous dit amer depuis votre sortie du gouvernement…


Je crois en effet que notre démocratie a elle-même besoin de transparence. Il faut cesser de se réclamer de l’opposition et participer en même temps à la mangeoire. Il faut cesser de se moquer de notre peuple, qui est politiquement mûr et ne supporte plus nos singeries. Nous avons tout tenté en termes de gouvernement (transition, union, large union, ouverture, large ouverture, consensus et j’en passe). Il faut en finir, et que chacun joue son rôle.


Vous voyez que je n’éprouve aucune amertume. Je me sens bien dans ma peau d’opposant recouverte d’un manteau de chef de l’opposition. Le débat démocratique est exigeant, et nous devons en accepter les principes et la pratique. A vouloir constamment tordre le cou à la démocratie, nos gouvernants courent le risque d’y laisser leur peau. Alors je dis : en avant, démocratie toute !!!


Je vous remercie de cette opportunité de m’adresser à vos lecteurs. Je leur présente, ainsi qu’à votre équipe et à mes frères d’Afrique centrale, mes voeux pour une année 2012 de paix et de réussite.

Propos recueillis par Xavier Messè

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:45

 

 

Bonne année 2012

 

station d'essence de Damara

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Janvier 2012 13:34


La nouvelle de la hausse du prix du carburant à la pompe est tombée ce 2 janvier 2012, tombe comme un cheveu dans la sauce. Nombreux sont les chauffeurs de taxis, de bus et quelques particuliers qui s’interrogent sur cette augmentation de 30 francs CFA (environ 0,4 euros) sur tous les produits pétroliers : Pétrole, super et gas-oil.


Le pétrole qui s’achetait à 600 F CFA (environ 0,92 euros) se vend désormais à 630 F CFA environ 0,96 euros), le super, initialement vendu à 810 F CFA (environ 1,24 euros) coûte maintenant 840 F CFA (environ 1,29 euros). Enfin le gas-oil passe de 800 F CFA (environ 1,23 euros) à 830 F CFA (environ 1,27 euros).

D’après certains consommateurs interrogés par Radio Ndeke Luka, aucune sensibilisation n’a été faite dans ce sens. Ils s’interrogent sur les raisons de cette hausse quasi annuelle de ces produits pétroliers ?


De son côté, Brice Pordjiane, secrétaire général du syndicat des conducteurs de taxis et bus, affirme que le gouvernement ne les a pas associés dans la prise de cette décision. « Pour preuve, nous ne sommes pas encore entrés en possession du nouvel arrêté fixant ces tarifs ».

Il convient de rappeler que les produits pétroliers ont été augmentés en 2007, 2010 et la dernière en date est celle de ce 01er janvier 2012.


Relevons que la République du Tchad pourra bientôt vendre ses produits pétroliers à la République Centrafricaine. Le ministre tchadien de l’Energie et du Pétrole TABE Eugène et son collègue Centrafricain Léopold Mboli FATRAN ont signé le 30 décembre dernier un protocole d’accord en vue de l’exportation et la vente des produits de ces produits pétroliers.


Cette convention a porté essentiellement sur l’approvisionnement de la République Centrafricaine en super et en gaz tchadiens. Les deux parties ont convenu de faciliter depuis la frontière tchado-Centrafricaine le flux et la vente de ces matières premières tout en veillant sur le rapport de partenariat qui lie ces deux grands Etats de la sous-région Afrique Centrale. Les prix de transport et autres taxes reconnus dans l’espace CEMAC seront ficelés ultérieurement par les deux parties.


Pour le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique Léopold Mboli FATRAN, « son pays reste tributaire des produits pétroliers des pays voisins pour satisfaire la demande estimée à plus de 84.000 mètres cube ». Il a exprimé sa satisfaction pour l’expression de la coopération agissante entre le Tchad et la RCA avant de saluer la signature de ce protocole d’accord qui augure, selon lui, des perspectives heureuses dans la coopération bilatérale.

 

 

 

Coopération TCHAD/RCA: Bientôt des produits pétroliers tchadiens exportés à Bangui


(ATP 02/01/2012)

 

La République du Tchad et la République Centrafricaine, deux pays frères et voisins liés par l’histoire font désormais cause commune face à la problématique énergétique. Un protocole d’accord en vue de l’exportation et la vente des produits pétroliers de la mini raffinerie de Djarmaya en RCA a été paraphé ce vendredi, 30 décembre 2011 à la Direction Commerciale de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) par le ministre tchadien de l’Energie et du Pétrole TABE Eugène et son collègue Centrafricain Léopold Mboli FATRAN.

 

Cette convention porte essentiellement sur l’approvisionnement de la République Centrafricaine en super et en gaz tchadiens, deux produits pétroliers exploités en excédent à la mini raffinerie de Djarmaya. Les deux parties ont convenu de faciliter depuis la frontière tchado-Centrafricaine le flux et la vente de ces matières premières tout en veillant sur le rapport de partenariat qui lie ces deux grands Etats de la sous-région Afrique Centrale. Les prix de transport et autres taxes reconnus dans l’espace CEMAC seront ficelés ultérieurement par les deux parties.

 

Pour TABE Eugène, ce protocole d’accord est un document important pour les deux pays enclavés et qui dépendent entièrement des pays voisins en matière des produits pétroliers. « La providence a voulu que le Tchad puisse disposer d’une raffinerie qui puisse fournir des produits pétroliers à l’un des deux pays afin de nous affranchir de la dépendance », s’est réjoui TABE Eugene avant de souhaiter que cette coopération soit fructueuse pour les deux pays et les deux peuples. Il a émis le vœu que cette coopération puisse se renforcer davantage au bénéfice des deux peuples tchadien et centrafricain.

 

Pour le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique Léopold Mboli FATRAN, son pays reste tributaire des produits pétroliers des pays voisins pour satisfaire la demande estimée à plus de 84.000 mètres cube. Il a exprimé sa satisfaction pour l’expression de la coopération agissante entre le Tchad et la RCA avant de saluer la signature de ce protocole d’accord qui augure, selon lui, des perspectives heureuses dans la coopération bilatérale.

Léopold Mboli FATRAN a rassuré les autorités tchadiennes qu’il traduira fidèlement les résultats des travaux de cette convention au Président de la République François Bozizé et au Premier ministre centrafricain qui suivent avec beaucoup d’intérêt l’aboutissement de ce projet. Le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique a enfin souhaité que la mise en œuvre de ce protocole d’accord soit plus diligente pour les deux parties.

 

Hassan Adoudou Bao


© Copyright ATP

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:39

 

 

 

Bonne année 2012

 

LUNDI 02 JANVIER 2012

 

CENTRAFRIQUE : UNE RÉSOLUTION, ET NON UN VŒU POUR 2012

 

*   *   *

 

ÉSAÏE 8 : 19 – 20

 

*   *   *

 

« 19  Certains disent : « Consultez ceux qui appellent les morts, les devins qui prédisent l’avenir en parlant tout bas, de façon mystérieuse. Il est normal qu’un peuple consulte ses dieux, qu’il appelle les morts en faveur des vivants. »

 

Si on vous dit cela, 20  vous répondrez : « C’est à l’enseignement et à la parole du SEIGNEUR qu’il faut revenir. »

 

Celui qui ne dit pas cela ne verra pas la lumière du matin.

 

21 Les gens traverseront le pays, écrasés et affamés. Parce qu’ils ont faim, ils finiront par maudire leur roi et leur Dieu. Ils se tourneront vers le ciel, 22  puis ils regarderont la terre. Ils trouveront seulement le malheur, l’obscurité, une angoisse effrayante et la nuit noire. »

 

Centrafrique, mon pays bien-aimé : ton sort se joue maintenant.

 

Tu le sais.

 

Tu le vois.

 

Tu le vis.

 

Au quotidien.

 

Abandonne urgemment et radicalement le mal sous toutes ses formes.

 

Reviens à Dieu de tout ton cœur et soumets-toi désormais et strictement à Sa Loi, et tu vivras toi-même, ici et maintenant, ta renaissance !

 

C’est, en tout cas, mon rêve le plus précieux et le plus loyal pour toi, mon pays bien-aimé !

 

S’il faut qu’un jour je doive me taire à ton égard, retiens seulement que mon premier et mon dernier rêve pour toi, c’est ce seul passage biblique partagé plus-haut.

 

Et merci de m’avoir accueilli sur la terre des vivants, de m’avoir appris, dès l’école primaire des années 60, ce qu’est la loyauté à l’égard de son pays natal, de m’avoir conduit, personnellement, à la foi en Jésus-Christ, et d’avoir souffert pour m’offrir des études et une formation professionnelle à l’étranger, ce dont je puis vivre, aujourd’hui.

 

Qu’en retour l’Éternel des cieux, le juste Juge des hommes et des peuples, soit ta Lumière parmi les autres nations du monde, et ton puissant Défenseur face à tous tes ennemis, quels qu’ils soient, et d’où qu’ils viennent.

 

Espère en Lui seul, sers-Le en toute intégrité de cœur, et tu verras Sa délivrance de tes propres yeux, Ködörö tî mbï !

 

Sa Parole ne ment jamais.

 

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

http://philadelphie-infos.over-blog.com 

 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:19

 

 

Bonne année 2012


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Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis


Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Janvier 2012 13:30


Un coup dur pour la population de Kabo, sous-préfecture de l’Ouham (nord) de la République Centrafricaine. Ils ont passé cette fête de fin d’année terrés chez eux. 4 personnes tuées, plusieurs maisons incendiées, et d’énormes dégâts matériels enregistrés.


Il s’agit du  bilan de représailles des éléments rebelles du Front Populaire pour le Redressement (FPR) du tchadien Baba Ladé contre ceux du Front pour la Démocratie Populaire et Centrafrique (FDPC) d’Abdoulaye Miskine.


En effet, environ 300 éléments du FPR de Baba-Laddé ont procédé à cette rétorsion suite à l’assassinat de 2 d’entre eux par les rebelles du FDPC, après 4 jours de combat.


SelonPhilippe Gonzayo adjoint au Maire de Kabo, « la panique a gagné la ville après que ces malfrats aient brulé vif une des victimes. La population n’arrive plus à vaquer normalement à ses occupations. Le regret que nous avons enregistré est que nos forces de l’ordre présentes dans la région, n’ont pas réagi face à ces exactions des rebelles sur la population civile ».


Il faut dire que lors du réveillon, la question sécuritaire a été au centre des débats des centrafricains. Ils ont d’ailleurs suggéré au gouvernement de bouter hors du territoire national les groupes rebelles, dont l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Koni.


Dans son adresse à la nation et en réponse à cette plainte, François Bozizé a déclaré qu’en dépit de la résurgence de quelques poches de menace touchant à la sécurité des personnes, le gouvernement s’emploiera à ne plus tolérer cette tragicomédie qui n’a que trop durer. Il a de ce fait appelé ses compatriotes pour une mobilisation contre ces malfaiteurs, en plus de l’appui des partenaires à l’exemple des Etats Unis d’Amérique face à la LRA dans le nord-est du pays.


Signalons que dans le cadre de la lutte engagée par le gouvernement contre la LRA, l’Ambassadeur de l’Union Africaine Francisco Coelano José Madéïra est arrivé ce 2 janvier 2012 à Bangui. Le représentant Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour la coopération Antiterroriste, vient échanger avec les autorités militaires du pays, sur les stratégies à mettre en place pour chasser la LRA.

 


 

NDLR : Que fait le gouvernement centrafricain ? Bozizé se prend pour un général d'armée. Son fils Francis Bozizé se prend pour un colonel et est aussi prétendument député de Kabo. Les populations de cette ont déjà payé un très lourd tribut à la rébellion qui apréfiguré leur arrivée au pouvoir au 15 mars 2003. Francis Bozizé est personnellement responsable de l’incendie volontaire de plusieurs villages autour de Kabo lors de cette rébellion. Jusqu'à quand vont-ils continuer  à fermer les yeux et à rester ainsi indifférents sur les crimes actuels de Baba Laddé et ses hordes ?  

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 00:57

 

 

Bonne année 2012

 

Baba Laddé

 

A l’occasion du nouvel an 2012 qui commence, le Front Populaire pour le Redressement(FPR), présente ses vœux les meilleurs  à tous ses combattants, ses  sympathisants, alliés et au peuple tchadien.


L’année 2011 qui vient de s’écrouler, a vu disparaître  grâce à la volonté populaire des potentats et des régimes qui ont  battu  le record de longévité au pouvoir sans partage  à savoir : Ben Ali en Tunisie (27 ans), Hosni Moubarak en Egypte (31 ans), le colonel Mouammar  Khadafi en Libye (42 ans).


Il n’y aucune raison pour que le peuple tchadien  reste opprimé par un régime totalement clanique qui pille, viole, vole et affame ses concitoyens par des méthodes anti-démocratiques.


Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) qui a pris les armes faute d’alternance politique au Tchad, estime que la nouvelle année 2012 soit pour le peuple tchadien, celle dialogue social et politique pour une véritable réconciliation nationale  entre les filles et fils de ce pays.


Le Front Populaire pour le Redressement (FPR), lance un nouvel appel au dialogue au Président Idriss Deby, à la France, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne et à l’ONU, de bien vouloir reconsidérer leur orientation politique actuelle sur le Tchad en rompant avec la léthargie traditionnelle  pour aider  les Tchadiens  à retrouver le chemin d’un dialogue politique fécond pour une stabilité politique et une paix réelle.

Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) réaffirme sa disponibilité et  sa volonté habituelle aux propositions de la médiation faites par les autorités centrafricaines qui ont amorcé une initiative de négociation entre notre organisation  et le régime du Président Idriss Deby.


En fin, le Front Populaire pour le Redressement (FPR) précise qu’il renoncera à la lutte armée que lorsque le régime d’Idriss Deby est disposé à ouvrir des véritables négociations avec l’ensemble des forces vives internes et externes de la nation tchadienne.


Bonne et heureuse année 2012 à tous et à toutes !

Vive le Front Populaire pour le Redressement (FPR)

Abat toute oppression contre le peuple tchadien


Fait le 01 janvier 2012

Pour le Front Populaire pour le Redressement (FPR)


Le Général Baba Laddé


Contact : 00 88 216 699 719 27

 


 

NDLR : « Il n’y aucune raison pour que le peuple tchadien  reste opprimé par un régime totalement clanique qui pille, viole, vole et affame ses concitoyens par des méthodes anti-démocratiques ».


Dès lors pourquoi c’est le peuple centrafricain qui doit subir de la part de Baba Laddé et ses hordes, les mêmes exactions et crimes  qu’ils reprochent au président tchadien de commettre sur le peuple tchadien ? Quelle est cette logique ? Le peuple centrafricain ne doit pas être pris en otage dans le conflit qui oppose un chef rebelle tchadien au chef d’Etat d’un pays voisin, fût-il Idriss Déby, dont on connaît au demeurant bien la nature des rapports avec un certain François Bozizé.

 

A cause de Baba Laddé et de la paranoïa d’un coup d’Etat contre son régime qui s’est accentué ces jours à Bangui, Bozizé et sa clique ne dorment plus la nuit et ont soumis la population banguissoise et la capitale à un quadrillage et un renforcement sans précédent des contrôles de la garde présidentielle.

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