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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 00:33
NÉCROLOGIE. GEORGES ISIDORE DIBERT DIT SIKO N’EST PLUS

 

La nouvelle est tombée tôt ce dimanche de Pentecôte comme l’effet d’une bombe. Le ministre Conseiller politique du président de la République, Georges Dibert est mort, victime du Covid-19. Il est le quatrième cas de décès en Centrafrique où l’on compte à ce jour plus de 1.069 cas testés positifs parmi lesquels de hauts responsables du gouvernement et du cabinet présidentiel. L’on craint un nombre croissant de cas les jours à venir, si les mesures barrières ne sont pas observées. Notons que la pandémie du Coronavirus est une réalité qui continue de frapper durement le monde depuis son apparition en Chine en décembre dernier. 

Cela dit, Isidore Georges Alphonse Dibert, plus connu sous le nom de Siko est né le 15 janvier 1951 à Mongoumba (Préfecture de la Lobaye) dans une famille de 12 enfants au rang desquels on peut citer entre autres, l’aînée de la fratrie, Marguerite épouse Gueta (mère de Tina Touadera), Alexandrine veuve Boma, Dr Boniface Dibert Gbiegba, Laurence Yasiko, Michèle veuve Saulet et Jacques Philippe Appolinaire Doro. Tous ont grandi de façon harmonieuse dans la maison familiale située au quartier Les Batignoles (à proximité du jardin du Cinquantenaire) à Bangui.

Siko a fréquenté l’école Lakouanga (dans le 2ème arrondissement) puis le lycée Barthélémy Boganda. Son père, Alphonse Dibert originaire de Mobaye (Basse-Kotto) et ancien commissaire de police fut longtemps directeur de la Sûreté nationale sous le régime du président Bokassa, jusqu’à sa retraite anticipée. 

En 1971, le fils aîné Boniface Dibert après son baccalauréat au lycée Barthélémy Boganda obtint une bourse d’études et partit en France. Il emmena avec lui son cadet Siko. Ce dernier est alors inscrit en classe de 1ère dans un lycée parisien où il restait à l’internat ; les week-ends et pendant les congés scolaires il descendait chez son tuteur l’Ambassadeur de la RCA en France,  Gallin-Douathe. L’année suivante, il décrocha son bac série C.

Dans le même temps, il noua des contacts avec d’anciennes connaissances de Bangui, à savoir Séraphin Lobe Bonna « Docteur » pour les intimes, Gaston James Gambor, Tokis et Michel Kazi (fils du père Kazi, propriétaire du Bar dancing La Coupole à Lakouanga). À signaler que Siko avait le contact facile ce, grâce à un sens inné des relations humaines  qu’il a su puiser depuis sa tendre enfance dans les valeurs ancestrales lesquelles reposent essentiellement sur le respect du droit d’aînesse, la courtoisie, la générosité. l’humilité, etc. C’est ainsi qu’il accueillait et encadrait avec grâce les compatriotes fraîchement débarqués dans l’hexagone.  

Par ailleurs, sa silhouette débonnaire, bon chic bon genre, était familière au quartier Latin notamment à Saint Michel, dans le 5e Arrondissement de Paris, où il participait avec ferveur et conviction à des débats politiques en compagnie des étudiants et stagiaires inscrits à La Sorbonne et à l’Institut Internationale d’administration publique (l’IIAP) dans une atmosphère où  la révolution estudiantine de mai 1968 était encore vivace dans les esprits.

On ne se lassait pas en sa compagnie. En effet, Siko avait le mot pour rire un peu à l’image de son frère Boniface Dibert alias Diablo qui nous abreuvait souvent sur les bancs de l’école avec des histoires drôles intarissables. 

Le président Faustin Archange Touadera a perdu un collaborateur talentueux, travailleur et consciencieux sur qui il comptait énormément. Le pays aussi a perdu un de ses valeureux fils. 

Toutes nos pensées à sa famille Dibert et à toutes les victimes du Covid-19. Adieu Siko. FYZ

 

 

RCA : Monsieur Isidore Georges Alphonse Dibert, Ministre Conseiller politique de Touadera, décède du Coronavirus.

 

Par Zibaya Cedric 1 juin 2020

 

Bangui (Corbeaunews-Centrafrique) – Monsieur Isidore Alphonse Dibert, ministre conseiller politique du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA  est probablement la deuxième personne à mourir de la complication du nouveau coronavirus (Covid-19) en République centrafricaine. Il était une importante personnalité politique respectée, selon ses ex-collaborateurs.

On ignore dans quelle condition il a été infecté de cette maladie respiratoire connue sous le nom du Covid-19, mais son décès a été annoncé seulement sur les réseaux sociaux dans la matinée du samedi 30 mai 2020.

Interrogé par CNC, un membre de sa famille, sous couvert de l’anonymat, a indiqué que monsieur Isidore Alphonse Dibert avait été testé positif au nouveau coronavirus et placé en isolement à son domicile. Dans la nuit du vendredi à samedi, quelques minutes avant son décès, son état de santé s’est détérioré, et une équipe des médecins urgentistes s’est rendue chez lui pour lui poser des équipements respiratoires. Malheureusement à leur arrivée, son décès a été constaté sur place vers 3h du matin. Depuis lors, le gouvernement n’a pas encore réagi, et des rumeurs enflent dans les quartiers de la capitale.

Il y a lieu de rappeler qu’en date du 30 mai 2020, la République centrafricaine compte environ 1011 cas de Covid-19 sur son territoire. Parmi eux, 23 sont déclarés guéris de leur maladie, et 2 cas de décès sont enregistrés par le ministère de la Santé publique.

 

Anselme Mbata

Copyright2020CNC

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à sa famille et tous ses proches ses condoléances les plus émues.

 

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 00:29
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le ministre de la Santé témoigne être négatif de Covid_19

 

BANGUI, le 02 Juin 2020(RJDH) ---Dr Pierre Somsé, Ministre de la Santé a indiqué au RJDH qu’il n’est pas atteint de Covid_19. Plusieurs informations ont confirmé la positivité du numéro 1 de la santé la semaine dernière de la pandémie de coronavirus. Une information démentie par le Ministre contacté ce début juin.

Le ministre de la Santé dit être négatif même si plusieurs membres de sa famille sont testés positifs. Le chef du département de la santé a confirmé que le ministre conseiller politique du chef de l’Etat est mort par suite du coronavirus.

Docteur Somsé note que plusieurs de ses collègues ministres sont atteints à l’heure actuelle sans pourtant citer des noms. Mais selon des informations RJDH, les ministres de l’administration du territoire, de la fonction publique et des transports sont atteints par contre la ministre de l’action humanitaire Virginie Mbaikoua est en quarantaine vu qu’elle fait partie des contacts d’un malade admis aujourd’hui en soin. Virginie Mbaikoua devra passer le test dans les prochains jours.

De sources autorisées, une réunion entre le Premier Ministre et le ministre de la santé pour évaluer la situation générale et particulièrement celle des ministres contaminés.

RJDH

 

 

Centrafrique : Le ministère des Finances et du budget secoué par la pandémie au Covid-19

 

Tous les principaux cadres du Ministère des finances et du budget sont mis en quarantaine. Une information confirmée par des sources proches du ministère de la Santé.

Cette information RJDH est confirmée par des sources proches du département de la santé qui, selon nos informations, précisent que : « le département de Santé aurait été saisi par le chef du département des finances Henri marie Dondra testé positif au coronavirus. Il s’agit, d’après un cadre des finances, des mesures de précaution visant à prévoir toute éventualité », confient ces sources contactées par le RJDH.

 

 

Centrafrique : La Haute autorité de Bonne gouvernance très critique face à la gestion des taxes forestières par les communes

 

BANGUI le 02 juin 2020 (RJDH) --- Les taxes forestières sont très mal gérées par les communes dans les zones forestières plus précisément au sud-ouest et ouest de la RCA. Ce qui ressort du rapport de mission effectuée dans 13 localités et 12 sociétés forestières rendu public la semaine dernière. Zéphirin Mogba, président de la Commission 3 de la Haute Autorité de Bonne gouvernance, lors de la restitution, dénonce la gestion opaque des fonds par les présidents de délégation spéciale.

Cette mission consiste à investiguer sur le versement des taxes dans la Lobaye, la Sangha-M’baéré et la Mambéré-Kadéi. Le constat révèle de la mauvaise gestion des taxes de redevance forestière  encouragée par certaines autorités communales. Un constat de Zéphirin Mogba, président de la commission permanente spécialisée N°3 lors d’une mission dans ces zones. 

«Vous savez cette investigation a été menée sur demande de certaines autorités communales qui déplorent la perception des taxes forestiers depuis 2009 jusqu’au jour d’aujourd’hui.  C’est pourquoi la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance a démarrée cette investigation auprès des sociétés qui ont leur représentation ici à Bangui. Mais grande a été de notre surprise, de voir que le fonds étant régulièrement versé tombe dans la gabegie financière total et nous sommes rendus compte que d’un certain nombre de faiblesse d’abord, la gestion exclusive de ces redevances  et ces redevances sont versées et c’est gérer par les présidents de la délégation spéciale », a t-il critiqué.

Il ressort également de cette mission, l’exploitation anarchique de ces forets par les sociétés œuvrant dans le Sud-ouest et Nord du pays Zéphirin Mogba, « et la plupart de ces sociétés n’ont pas des permis d’exploitation. Elles ont seulement les assiettes de coup temporaire qui a une durée de 3 ans et ces 3 ans sont expirées. C’est le cas aussi de SINFOCAM. Mais c’est grave avec les images que nous avions amenées cette société à couper des arbres abandonnés dans la nature qui commencent déjà à pourrir dans la forêt »,  dénonce-t-il.

Des enquêtes seront ouvertes sur ces malversations financières, a promis le président de la commission permanente spécialisée, «nous allons d’abord attirer l’attention du ministère des finances par rapport à leur personnel impliqué dans la gestion des affaires des communes, deuxièmement qu’on essaie rapidement de mettre en place, un manuel de procédure administrative pour les communes, nous allons aussi à l’immatriculation du personnel  communal et aussi ceux des sociétés. Nous avons constaté qu’ils font des retenus sur des salaires et ces retenus ne sont pas envoyés à la caisse nationale de sécurité sociale CNSS», a-t-il annoncé.

Le montant versé par les sociétés d’exploitation des arbres aux communes varie entre 100 millions à 80 millions. Ces fonds  sont gérés au profit de la population vivant dans des zones forestières.

Ketsia Kolissio.

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 00:18
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique: accord de paix du 6 février 2019, le Conseil National de la Jeunesse compte faire entendre sa voix

 

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 2 juin 2020 15:32

 

Signé le 6 février 2019 à Bangui, l'accord de paix conclu entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés actifs dans le pays, souffre de non respect. Plusieurs groupes armés ne respectent pas les engagements contenus dans cette entente politique. La jeunesse à travers le CNJ (Conseil National de la Jeunesse) projette évoquer de vive voix la question avec les garants et facilitateurs. C'est ce qu'a indiqué Pamela Audrey Dérom, présidente de cette organisation lors d'un point de presse tenu ce 1er juin 2020 à Bangui.

Le chemin est encore long pour la République Centrafricaine de retrouver la stabilité après l'accord de paix signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés du pays le 6 février 2019 à Bangui. Les groupes armés qui devraient s'auto dissoudre ne l'ont pas encore fait. L'UPC en violation de l'accord a quitté son périmètre initial de Bokolobo pour annexer les localités de Zémio, puis Obo avant d'être repoussée par les Forces armées centrafricaines (FACA).

Plusieurs fois, les responsables de ces mouvements armés n'ont fait preuve de bonne foi. Sidiki Abbas, leader des 3R a regagné le maquis en mai dernier après avoir accepté sa démobilisation. Son groupe soupçonne le gouvernement d'avoir ourdi des menaces contre lui.

Le MPC de Mahamat Alkathim met à mal le retour de l'autorité de l'Etat dans les zones sous son contrôle. Le régime de sanction prévu par l'accord est difficile de mise en application. Le FPRC et le MLCJ se sont plusieurs fois accrochés avec pour conséquences des pertes en vies humaines enregistrées à Ndélé, Birao et Amdafock. C'est dans ce contexte que le conseil national de la Jeunesse se prépare à discuter de ces griefs avec les garants et facilitateurs de cet accord de paix.

Un constat révoltant pour le CNJ. " L'accord de paix vise à donner la paix au peuple centrafricain et en particulier aux jeunes. Mais nous constatons qu'en dépit des efforts du gouvernement, les groupes armés sèment la terreur et continuent de faire couler le sang à l'intérieur du pays" a décrié Pamela Audrey Dérom, présidente du CNJ.

Pour y parvenir, le Conseil exige des groupes armés le respect de leurs engagements. Ils comptent mettre en place un comité dont fera partie Huguet Francis Mongombé, le président sortant du CNJ, lui aussi partie prenante à l'époque aux discussions de Khartoum ayant abouti à cet accord, pour rencontrer les garants et facilitateurs.

"Nous voyons et constatons que les groupes armés violent l'accord et au regard de tout cela, les garants que sont l'Union Africaine et les autres partenaires n'agissent pas. Pour nous, c'est un manque de volonté de sanctionner les groupes armés qui foulent au pied leurs engagements" a laissé entendre la présidente du CNJ ajoutant que " nous nous sommes constitués en comité pour aller à la rencontre des garants et facilitateurs".

L'action des jeunes intervient dans un contexte où certains éléments des groupes armés sont arrêtés et que la Cour Pénale Spéciale s'active sur leur dossier. Entretemps, Abdoulaye Miskine leader du FDPC, un des signataires de l'accord est placé sous mandat de dépôt ce 1er juin 2020 au Tchad.

 

 

RCA/Covid-19 : le relâchement dans le respect des mesures édictées justifie-t-il la montée inquiétante du nombre de malades?

 

https://www.radiondekeluka.org/  lundi 1 juin 2020 15:43

 

La République Centrafricaine a franchi sans surprise le cap des 1000 contaminations au nouveau coronavirus le 31 mai 2020, avec officiellement 1011 cas positifs depuis le 14 mars 2020. Cette montée fulgurante au cours du mois de mai s'explique d'une part, par le dépistage systématique imposé à certains points stratégiques du pays, d'autre part, par le relâchement dans l'observation des mesures barrières édictées par les autorités. 

Une semaine après l'annonce du 1er cas positif de Covid-19, le 14 mars 2020 à Bangui, le gouvernement a très vite pris des mesures préventives, telles que, la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte, de loisirs (bars dancings, boîtes de nuit, débits de boissons...). Ces mesures ont été reconduites à deux reprises avec notamment, le renforcement des consignes avec de nouvelles restrictions, à l'exemple de l'interdiction de circulation des transports en commun sur certains axes, la limitation du nombre de passagers, le port obligatoire du masque dans les lieux publics, l'interdiction des obsèques à domicile...

Il se trouve que malgré le durcissement de ces mesures, le pays ne cesse de compter malheureusement, quotidiennement de nouveaux cas de contamination à dominance locale. Même si d'une part, le chiffre en flèche peut s'expliquer par l'augmentation du nombre de dépistage, parfois volontaire ou suivis, d'autre part, il est du à un relâchement total dans l'observation des mesures barrières édictées.

Les débits de boisson par exemple sont tous ou presque rouverts en dehors des bars dancing fréquentés en cachette. Ces lieux bondés de monde au vu et au su des forces de défense et de sécurité qui sont pour la plupart, eux-mêmes les occupants, au mépris des instructions de leur hiérarchie. Il suffit de sillonner le soir, les différentes rues, carrefour et quartiers de la capitale pour s'en rendre compte.

"C'est dans la journée que les gens observent un peu les principes, mais une fois la nuit tombée, les gens ne respectent plus les mesures. Même dans les transports en commun, les gens dépassent le nombre indiqué sur les motos, les motocyclettes transportent deux ou trois personnes" déplore Juvénal Bomanéhel, un Banguissois rencontré par Radio Ndeke Luka.

Cette dénonciation de Juvénal est flagrante au carrefour Marabena, un endroit de vente de jus de fruits installé en face d'un check point de la gendarmerie, mobilise chaque soir, de dizaines de clients dans l'insouciance totale du danger que représente cette pandémie. 

Quoi que le gouvernement ait décrété le port obligatoire de masque dans les lieux publics, rares sont ceux qui en portent. Les conducteurs de taxis motos profitant de l'absence des forces de l'ordre pour faire de surcharges la nuit et voire sur les axes dans les quartiers.

"Je suis conducteur de moto et la nuit, les forces de sécurité ne sont plus en place. Je transporte des personnes tout en évitant les axes tenus par les gendarmes. Nous le faisons pour compenser le déficit du jour," justifie un conducteur de mototaxi, visiblement insoucieux.

Plusieurs lieux de culte ont aussi rouvert leurs portes aux fidèles, foulant au pied les consignes de distanciation sociale et d'interdiction du regroupement de plus de 15 personnes.

Selon plusieurs observateurs, les mesures édictées par le gouvernement souffrent d'un manque de suivi par ses agents mêmes qui semblent n'avoir pas conscience de la dangerosité de cette pandémie qui continuent de décimer la population humaine à travers le monde. Jusqu'à ce 1er juin 2020, la République centrafricaine compte officiellement 1069 cas positifs au Covid-19, 23 guéris et 4 décès. 

 

 

Centrafrique: les jeunes du 3e arrondissement dans la rue pour exiger de l'électricité

 

https://www.radiondekeluka.org/ https://www.radiondekeluka.org/ mardi 2 juin 2020 15:48

 

L'absence de l'électricité dans une partie du 3e arrondissement de Bangui révolte les jeunes qui ont pris d'assaut l'avenue de France ce 2 juin pour exprimer leur ras-le-bol. Selon les manifestants, le secteur Camp des Castors est plongé dans le noir depuis plus d'un mois.  

Cette sortie spontanée a mobilisé plusieurs personnes dont des femmes et des enfants, descendues dans la rue pour exiger de l'Enerca le rétablissement de l'électricité dans ledit secteur. Pour les manifestants, l'absence de l'électricité favorise l'insécurité dans cette partie du 3e arrondissement.

"Au niveau de Castors, quartier Sarah et Gbakondjia, le secteur vit une insécurité qui ne dit pas son nom. Le tout, parce que les braqueurs profitent de l'obscurité occasionnée par l'Enerca" explique Brice MBAIKOA, président de la Jeunesse du Camp des Castors.

Pour les manifestants, c'est quand même paradoxale que l'Enerca leur apporte des factures à la fin de mois.

A chaque fois, l'Enerca nous apporte des factures et pour défaut de payement, les agents coupent la ligne. Il est grand temps que l'Enerca distribue le courant comme ça, les factures seront justifiées. Nous ne pouvons pas circuler la nuit à l'insécurité due à l'obscurité" déplore Edith Goundoupa, une manifestante.

Pour distribuer équitablement le courant dans toute la ville de Bangui, l'Enerca au regard de ses difficultés a mis en place depuis quelques années, un plan de délestage sectoriel. Seulement, ce plan est loin de satisfaire tout le monde et la grogne se fait entendre dans les quartiers. Pour ce qui concerne cette localité, les raisons de cette coupure prolongée d'électricité ne sont pas connues et l'Enerca n'a pas encore officiellement réagi à cette situation.

 

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 14:35
Les conditions de travail des humanitaires toujours très risquées en Centrafrique
Les conditions de travail des humanitaires toujours très risquées en Centrafrique

 

Les conditions de travail des humanitaires toujours très risquées en Centrafrique

 

http://www.rfi.fr/ 30/05/2020 - 02:52 Avec notre correspondante à Bangui,  Charlotte Cosset

 

Si la signature de l’accord de paix en février 2019 avait permis une diminution des actes de violences sur le terrain, les incidents sécuritaires à l’encontre des humanitaires sont de nouveau à la hausse dans certaines régions.

Ces incidents compromettent les activités des ONG dans certaines zones du pays alors qu’elles sont encore plus sollicitées qu’à l’habitude pour soutenir la réponse dans la lutte contre le coronavirus.

Des violences qui ont éclaté dans certaines zones comme à Ndélé, dans le nord. Quatre ONG y ont suspendu leurs activités. Les affrontements du 29 avril ont marqué un tournant, explique Enguerrand Roblin, chef de mission de Première urgence internationale en RCA : « On a assisté au démarrage d’un cycle de criminalité, de banditisme à l’encontre des ONG qui est sans précédent à Ndele. Il y a eu des phénomènes de braquage, de cambriolage, d’intrusions armées, que ce soit au niveau des bases des ONG, au niveau des entrepôts dans lesquels on stocke les biens. Ca a été au rythme quasiment d’un braquage quotidien avec non seulement des pertes matérielles mais aussi des actes de violence lors de ces cambriolages, des staffs qui ont été menacés avec l’arme sur la tempe. »

Un nombre d’incidents très élevés qui inquiète Rosaria Bruno, la directrice adjointe du bureau OCHA en RCA : « La situation humanitaire reste très, très sévère en Centrafrique. Si on voit un peu ce qu’il s’est passé dans le premier quadrimestre de l’année, on a enregistré 121 incidents contre les humanitaires, on a déjà un record très négatif de deux humanitaires tués, huit blessés. Ces deux dernières semaines, dans plusieurs zones du pays, les acteurs humanitaires ont dû suspendre des activités. En moyenne, on a encore presque un incident par jour. C’est un chiffre effrayant. Là où les chiffres nous inquiètent beaucoup, c'est l’augmentation, presque le double, du nombre d’incidents pendant le mois d’avril comparé au mois d’avril de l’année dernière. »

L’année dernière, la communauté humanitaire avait été durement touchés avec cinq décès et quarante-deux blessés.

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 14:18
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 
 RCA : QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 

Lu pour vous

 

CENTRAFRIQUE: QUI AIDE TOUADÉRA Á CONTRER L’INFLUENCE DE BOZIZÉ ? 

 

          Face aux sorties de François Bozizé et de son parti, le Kwa na Kwa, Faustin Archange Touadéra mobilise les troupes de son Mouvement cœurs unis (MCU) pour ne pas se laisser déborder, notamment dans l’Ouham. Dans l’ombre, six hommes sont à la manœuvre. 

          Après le retour au pays de François Bozizé en décembre 2019, Faustin-Archange Touadéra («FAT») et son Mouvement cœurs unis (MCU) ont cherché à nouer de nouvelles alliances, en vue de reconquérir l’électorat à l’approche de la présidentielle du 27 décembre. Plusieurs accords ont été conclus avec des formations issues de l’opposition, dont celles dirigées par Timoléon Mbaïkoua, Sylvain Patassé ou encore Constant Gouyomgbia Kongba Zeze. Surtout, des proches de FAT ont œuvré en coulisses afin de lui permettre de consolider ses bases dans certaines régions stratégiques du pays, que François Bozizé lui disputerait s’il était candidat.

Voici les hommes de confiance du président. 

Simplice Mathieu SARANDJI, ex-Premier ministre centrafricain. Surnommé le « parrain », le Secrétaire exécutif national du MCU est le deuxième patron de ce parti. Ce proche de la première heure a toujours été fidèle à son ami Touadéra. Il a été son directeur de campagne lors de la présidentielle qui l’a porté au pouvoir en février 2016. En guise de récompense, il a été nommé Premier ministre dès le mois d’avril, avant d’être remplacé à ce poste par Firmin Ngrébada en février 2019. 

Sarandji entretient des relations avec des associations proches du MCU, comme le Mouvement des patriotes centrafricains pour la paix de Bethsaida Mbongo. Il utilise d’ailleurs volontiers ces contacts pour asseoir son influence au sein du premier cercle présidentiel. 

Henri-Marie DONDRA, le ministre centrafricain des Finances, n’a connu Faustin-Archange Touadéra que lors de la présidentielle de 2016, alors qu’il était le directeur du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), une institution de financement du développement qui compte quatorze États membres en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il avait alors soutenu financièrement sa campagne. Après la victoire de FAT, il est devenu son ministre des Finances et a réussi à s’imposer dans le premier cercle présidentiel. 

Henri-Marie Dondra s’est maintenu en poste malgré les remaniements successifs et est aujourd’hui l’un des dirigeants du MCU. Lors des prochaines législatives prévues le 27 décembre, le grand argentier sera d’ailleurs candidat du parti dans le premier arrondissement de Bangui, l’une des circonscriptions électorales les plus convoitées. Le MCU mise sur lui pour obtenir plus de sièges à l’Assemblée nationale. En mai, Henri-Marie Dondra a déclaré être atteint du Covid-19. 

Bertrand Arthur PIRI: Dans sa stratégie de reconquête, le MCU s’appuie beaucoup sur lui. Neveu du chef de l’État, Bertrand Arthur Piri joue un rôle essentiel au sein de sa formation pour laquelle il a organisé plusieurs meetings à Bangui et à l’intérieur du pays. Il a joué un rôle essentiel dans l’élection de FAT en 2016, en rassemblant des cadres du secteur privé et parapublic autour de lui, ce qui lui a valu une nomination au poste de ministre contrôleur-général du secteur parapublic après la victoire. Cet homme discret est régulièrement consulté sur la stratégie politique du président. 

Frédéric Théodore INAMO: Il est la pièce maîtresse de la «bataille de l’Ouham» menée par le MCU pour remporter cette région électorale très convoitée. Le fief de l’ancien président François Bozizé sera le principal enjeu de la présidentielle de décembre. Inamo a officié dans cette zone peuplée entre 2012 et 2015, en tant que cadre des Douanes, qu’il a ensuite dirigées au niveau national. Le MCU mise sur son expérience, ses contacts ainsi que sa proximité avec les ressortissants de l’Ouham. 

       Réputé modeste et généreux, il a acquis une importante popularité qu’il a mise au service de FAT, en attirant beaucoup de nouveaux sympathisants au sein du parti. 

Evariste NGAMANA: Juriste de formation, il est l’un des plus jeunes cadres du MCU dont il rédige quasiment tous les textes, juridiques comme politiques. Il veille à ce que chaque intervention sur le terrain soit réalisée en conformité avec la loi (participation des cadres gouvernementaux à des meetings, utilisation des biens publics pour des opérations du parti, etc.). Evariste Ngamana accompagne Touadéra depuis de nombreuses années. Il a su miser sur ses relations familiales avec le président, dont il est le beau-fils. 

Sani YALO, l'un des proches les plus "aguerris" de Touadéra. Pilier stratégique et financier du MCU, il est l’un des fervents soutiens de Faustin-Archange Touadéra qui s’appuie beaucoup sur lui. Cet homme de l’ombre a surtout œuvré pour mettre en place les structures de base du parti et les comités de soutien. 

 Il a également financé plusieurs activités de la formation. Sani Yalo est aujourd’hui l’un des intimes du président, bien qu’il ne soit pas un membre de sa famille. L’homme d’affaires s’appuie également beaucoup sur le secteur associatif pour mobiliser les partisans de FAT. 

    Par Jeune Afrique - 26 mai 2020)

Publié dans MEDIAS+ du 28.05.2020

 

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30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 14:04
28 MAI EN CENTRAFRIQUE: VÉRITÉ ET DE DEVOIR DE MÉMOIRE
28 MAI EN CENTRAFRIQUE: VÉRITÉ ET DE DEVOIR DE MÉMOIRE
28 MAI EN CENTRAFRIQUE: VÉRITÉ ET DE DEVOIR DE MÉMOIRE
28 MAI EN CENTRAFRIQUE: VÉRITÉ ET DE DEVOIR DE MÉMOIRE

Lu pour vous

 

CENTRAFRIQUE: 28 MAI EN CENTRAFRIQUE: COMBATS MÉLANGÉS ET DÉFICIT DE JUSTICE, DE VÉRITÉ ET DE DEVOIR DE MÉMOIRE

 

Lorsqu’on parle des évènements du 28 mai en République centrafricaine, il me revient à l’esprit deux évènements majeurs tant par leur gravité que leur ampleur et portée sociopolitique et historique. Les conséquences sont là mais les leçons ne sont toujours pas tirées, surtout que l’on refuse de dire la vérité autour. Il s’agit d’abord des évènements du 28 mai 2001, jour de la Fête des mères, date à laquelle le président Ange-Félix Patassé, son épouse et ses enfants, ont failli mourir sous un déluge de feu d’origine connue. S’en suivront la mort du général François N’Djadder-Bédaya alors Directeur général de la Gendarmerie nationale, ancien ministre de l’Intérieur et ancien DG de la Garde présidentielle de Patassé, la mort du colonel Abel Abrou, patron de l’Armée de l’air et adjoint du CEMA Bozizé, et la fuite en exil de l’ancien président André Kolingba et des siens. Il s’agit ensuite de l’attaque terroriste, la première du genre perpétrée contre des chrétiens dans une église, là savoir la paroisse Notre Dame de Fatima située dans le 6è arrondissement de Bangui, non loin du bastion des extrémistes musulmans du Km5. Toute la lumière n’est pas encore faite sur ces évènements mais essayons de nous rafraichir la mémoire. 

I) 28 MAI 2001: COMBATS MÉLANGÉS, UNE TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT QUI EN CACHERAIT D’AUTRES

LES FAITS

 Officiellement et phénoménologiquement, il ya eu attaque à l’arme lourde de la résidence privée du président en exercice, Ange-Félix Patassé, démocratiquement élu en 1993 puis réélu en 1999. C’était dans la pleine nuit du dimanche 28 au lundi 29 mai 2001, au moment où les Centrafricains sortaient de la fête des mères qui est habituellement célébrée le dernier dimanche du mois de mai. Une horde d’hommes sauvagement armés a pris d’assaut la résidence présidentielle dite « Villa Adrienne », ou encore 124, au moment où le président Patassé et ses enfants étaient en train de rentre hommage à leur façon à Mme Angèle Patassé, Première dame de Centrafrique.

 Des obus, roquettes, explosifs et toutes sortes d’armes lourdes ont secoué la maison Patassé et l’on croyait rêver. La riposte des éléments de la Garde présidentielle allait être battue en brèche par la puissance de feu de l’ennemi si des partisans du président Patassé, notamment les militants de son parti et ses parents aguerris au métier d’armes n’étaient intervenus pour soutenir la Garde présidentielle et bouter hors-concession les assaillants. C’est à l’aube vers les 4h du matin que les soldats loyalistes appuyés par des patassistes avaient réussi à repousser les assaillants.

LES RESPONSABILITÉS

 C’est pendant cette nuit-là que le général François N’Djadder-Bédaya, alors DG de la Gendarmerie, qui cherchait à rallier le camp loyaliste pour organiser la résistance et la contre-attaque, a été tiré par balle réelle par quelqu’un supposé être proche du général de division François Bozizé, à l’époque chef d’état-major de l’armée nationale. Une récente lettre ouverte écrite et publiée par François-Nelson N’Djadder-Bédaya, un des fils du défunt général N’Djadder, a rendu responsable le général Bozizé d’être le cerveau de la mort de cet officier général de la gendarmerie par l’administration d’un sérum déconseillé au général N’Djadder, lequel avait entre-temps subi une opération chirurgicale qui l’avait mis hors de tout danger après extraction de la balle qui l’avait atteint. Le nom d’un médecin-militaire proche de Bozizé, Kossi Guénébem, Commandant à l’époque (actuellement général à la retraite), est même cité dans la lettre de Nelson N’Djadder. Tout comme le nom de Calixte Anatole  Ngaya, à l’époque sergent-chef (actuellement colonel de l’armée), comme celui qui avait tiré à bout portant sur le général N’Djadder qu’il croyait mort (cf. Médias Plus N°2356 du Mercredi 06 Mai 2020).

 En attendant que la vérité sorte un jour puisque les personnalités  civiles, militaires et médicales mises en cause sont encore en vie, il convient de rappeler que d’autres personnalités étaient également considérées comme auteurs ou co-auteurs de la tentative du coup d’Etat du 28 mai 2001. Outre l’ancien président André Kolingba qui avait bêtement revendiqué le putsch (qu’il croyait réussi) avant d’être pris en chasse par Bozizé, les noms de François Bozizé (encore lui !), chef d’état-major de l’armée à l’époque, et de Me Jean-Jacques Démafouth, ministre de la Défense nationale à l’époque, étaient sur plusieurs lèvres et même dans les milieux militaires comme ayant trompé dans la tentative de déstabilisation du pouvoir de l’époque. 

LE FLOU PERSISTE

 Malgré le procès contre Kolingba et ses acolytes en 2001, il faut reconnaître que le flou persiste. La mort sur le terrain du colonel Abel Abrou, à l’époque patron de l’Armée de terre et adjoint de Bozizé, et du colonel Zakatao, alors patron des renseignements militaires à l’époque (un génie dans le domaine des renseignements militaires), ne permet pas de reconstituer les choses comme il se doit en vue de la pleine manifestation de la vérité. 

 La vérité que des gens malintentionnés ont toujours camouflée est la suivante: c’est Patassé, alors président de la République, qui a été victime d’une tentative de coup d’Etat qui allait l’emporter avec toute sa famille. Et je me suis toujours posé la question de savoir si un chef d’Etat démocratiquement élu doit être tué de façon sauvage par ceux qui ne veulent pas qu’il soit à la tête du pays. J’imagine un Kolingba, un Bozizé ou un Djotodia à l’époque menacé de mort à domicile de cette manière comme ce fut le cas cette nuit du 28 mai 2001 !!!

 Quid de l’autre 28 mai?

II)-28 MAI 2014: PREMIÈRE ATTAQUE TERRORISTE DE LA PAROISSE NOTRE DAME DE FATIMA Á BANGUI

Les marques du djihadisme islamique ont été estampillées au grand jour et en lettres de sang en Centrafrique dans un lieu de culte chrétien. Ce mercredi 28 mai 2014 en effet, le secteur Fatima situé dans le 6e arrondissement de Bangui, capitale de la République centrafricaine, était en ébullition du fait que la paroisse Notre-Dame de Fatima et ses environs, ont été attaqués par un groupe de musulmans armés jusqu’aux dents et paradoxalement appuyés par les soldats du contingent burundais de la Mission internationale de stabilisation de la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) basé non loin des lieux du sinistre. On a dénoté plus de 20 morts sur place dont l’abbé Paul-Emile Nzalé, le nommé Jonas-Crispin Kériadé, ci-devant gérant du marché Kokoro et diacre de l’église baptiste de Kokoro-Boeing, et un adolescent d’environ 14-15 ans, Dieu-béni Mouthé, servant de messe à la paroisse de Fatima, plus de cent blessés et au moins 40 personnes enlevées par les assaillants, lesquels kidnappés seraient tous tués par les extrémistes musulmans à en croire certaines sources. Récit du génocide musulman à visage découvert en Centrafrique.

LA SCANDALEUSE COALITION MISCA-BURUNDI ET DJIHADISTES DU KM5

Selon plusieurs témoignages concordants, dans les environs de 14 heures de ce mercredi 28 mai 2014, des sujets musulmans armés déjeunaient ensemble avec des soldats burundais de la MISCA dans le secteur Fodé situé en face du commissariat de police du 3è arrondissement où était basé ledit contingent de la Misca. On les voyait en train de manger et de prendre du thé. Les sujets musulmans habillés en gandoura (grand boubou) portaient des armes de guerre et des grenades. Une heure du temps après, c’est le déferlement du tandem Misca-Burundais et groupe armé musulman vers Fatima par l’itinéraire Fodé-Maison des jeunes de Fatima-rue Nguerio-avenue Cemac.

Certains témoins ont déclaré avoir vu les sujets musulmans commerçants du 3ème arrondissement bien connus, porter les signes distinctifs du contingent burundais de la Misca. Ce sont ceux-là qui étaient devant, et donc ont ouvert la voie aux autres musulmans habillés en civils et puissamment armés.

LES PREMIERS AFFRONTEMENTS 

Juste à l’intersection de l’avenue Cemac qui mène vers la paroisse de Fatima, l’église baptiste de Kina et le rond point Kokoro-Cattin, il y’avait eu réaction des miliciens anti-balakas qui étaient en faible affectif et simplement munis d’armes de chasse traditionnelles et de machettes, lesquelles armes n’étaient rien en comparaison de ce que détenaient les assaillants musulmans. C’était dans les environs de 15 heures et les combats auraient duré au moins deux heures d’horloge.

     Le rapport de forces n’étant pas égal, les anti-balakas ont dû détaler pour aller demander des renforts en hommes et en munitions. Mais les renforts n’étaient pas arrivés.

Entre-temps, les détonations d’armes avaient poussé les riverains du lieu du théâtre des combats à quitter en masse leurs domiciles pour se refugier dans l’enceinte de la paroisse Notre-Dame de Fatima qui n’était qu’à un pas des désormais seigneurs de guerre, lesquels étaient allés défoncer les portails des deux entrées principales de ladite paroisse transformée depuis les événements du 05 décembre 2013 en site des déplacés internes.

L’OCCUPATION BARBARE DE L’ÉGLISE DE FATIMA: TUERIES ET DÉPORTATIONS

A l’intérieur de la paroisse, c’étaient des cris de lamentations, d’appel au secours du Seigneur Jésus et de la Vierge-Marie, d’appel à l’intervention de Saint Michel l’archange guerrier, l’égrenage des chapelets, les génuflexions devant la statue de la Sainte Vierge Marie à la grotte et devant la croix de Jésus dans le lieu saint de la paroisse, sans oublier les cantiques religieux appelant au secours de Dieu, et les tentatives d’escalade du mur de la paroisse pour tomber de l’autre côté, dans l’espoir d’échapper à la mort brutale, connaissant la sauvagerie de ces djihadistes musulmans en de pareilles occasions.

Les assaillants jetaient des grenades dans tous les sens, occasionnant plusieurs blessés graves et certaines personnes étouffées sous l’effet du gaz toxique. Lesdits assaillants s’étaient orientés vers les tentes de fortune érigées sur le site où ils ont attaqué les occupants à coup de machettes, de couteaux et d’armes de guerre.

Dans la foulée et constatant l’ampleur des dégâts causés par les assaillants, l’abbé Paul-Emile Nzalé, prêtre de l’archidiocèse de Bangui résident à la paroisse Saint-Jacques de Kpètènè située à quelques 500 mètres du lieu du drame, qui était en visite chez ses confrères prêtres comboniens de Fatima, a pris son courage pour venir vers les assaillants qu’il a suppliés de cesser de tuer leurs frères refugiés dans l’enceinte de la paroisse. « L’abbé Nzalé s’était mis à genoux devant un groupe de musulmans armés pour leur demander pardon, leur demander de préserver la vie de ceux–là qui se sont refugiés dans l’enceinte de la paroisse parce que innocents par rapport à tout ce qui se passe, raconte un témoin. Mais un des assaillants insensible à la supplication du prêtre a sorti son long couteau pour le blesser à la gorge et au dos. Un autre l’a criblé de balles avant de le repousser par terre et le rouer de quelques coups de crosse », poursuit-il avec émotion. 

Transféré à l’hôpital communautaire après le départ des djihadistes, l’abbé Nzalé a rendu l’âme quelques minutes seulement après son arrivée audit hôpital et en pleine consultation, hautement lente, du service des urgences.

A côté de feu abbé Nzalé se trouvait un adolescent de 15 ans, Dieu-béni Mouthé, servant de messe à la paroisse de Fatima et déplacé interne, victime lui aussi de la folie des djihadistes du km5.

Les mêmes sources indiquent que plus de 40 personnes refugiées à l’église de Fatima étaient amenées de force par les assaillants à une destination inconnue. 38 corps sans vie seraient retrouvés le lendemain au quartier Gbaya, non loin de l’une des bases des extrémistes musulmans qui étaient pour la plupart des sujets tchadiens. 

MAIS OÚ ÉTAIENT DONC MISCA, EUFOR ET SANGARIS?     

Il faut déplorer cependant le fait que les événements s’étaient déroulés alors que les soldats du contingent burundais de la Misca étaient juste-là à côté. On les accuse même d’avoir accompagné ces talibans sous les tropiques dans leur sale boulot en repoussant les anti-balakas jusqu’au niveau de l’école Fatima-garçons, laissant le champ libre aux djihadistes de pénétrer dans l’enceinte de l’église en vue de massacrer les non musulmans.

De tels agissements montrent à suffisance que nous étions pleinement dans la grande manipulation. La communauté internationale à travers les missions Eufor, Sangaris et Misca, a attisé les animosités en laissant libre cour à une communauté minoritaire et imbue d’hégémonisme, de massacrer l’autre, et vice-versa. Honte donc à cette fameuse communauté internationale qui a génocidé en RCA.

LE DRAME POUVAIT ÊTRE ÉVITÉ !     

Ce qui s’est passé à Fatima avait révélé au grand jour l’incompétence notoire du gouvernement dirigé à l’époque par le Premier ministre André Nzapayèkè, incapable de prévoir et de prendre des mesures de sécurisation de ce site qui, pourtant, avait déjà fait l’objet de plusieurs menaces d’attaque par certains adeptes de Mahomet dressés pour tuer sans pitié. En effet, si Nzapayèkè avait pris auparavant des mesures de sécurisation des sites des déplacés, on aurait dû faire l’économie de ce énième drame et de nos morts.

Avec cet évènement de Fatima, ce sont tous les sites des déplacés à Bangui et sa périphérie qui étaient dangereusement exposés aux coups de foudre des criminels musulmans impénitents.

A QUI A PROFITÉ CETTE SALE GUERRE?   

D’abord aux djihadistes qui étaient en train d’expérimenter un nouveau champ et un nouveau mode opératoire de leurs actions criminelles et génocidaires. Les événements de Fatima étaient en effet un acte de génocide musulman pratiqué sur les chrétiens, comme le font les Boko Haram au Nigéria.

Elle profite aussi aux pays pourvoyeurs de troupes en Centrafrique qui vont prolonger leur présence dans ce pays pour gagner beaucoup d’argent (indemnités de risque, de dépaysement, assurance-vie, assurance maladie, business de tout genre, etc.). Si l’on sait qu’un simple soldat africain de la Misca percevait 800 000 FCFA (HUIT CENT MILLE FRANCS CFA) par mois et celui de Sangaris 3 000 000 FCFA (TROIS MILLIONS FCFCA) par mois en plus de leurs soldes qui les attendent dans leurs pays respectifs, il faudrait être con pour souhaiter que la crise en Centrafrique termine vite. 

Idem pour les vrais faux humanitaires dont la crise qui perdure leur permet de ne pas chômer et surtout de s’enrichir sur le dos des Centrafricains. Les rapports mensongers qu’ils envoient à leurs pays et donateurs sont déjà connus de tous.

La crise Centrafricaine est donc un fonds de commerce aussi bien pour les pays pourvoyeurs de troupes que pour les humanitaires, et autres «envoyés spéciaux» et «chargés de mission» des institutions et organisations internationales. Cette sale guerre qui perdure est bel et bien entretenue par la communauté internationale au nom des intérêts financiers, géostratégiques, géopolitiques, et donc mesquins de certains pays qui mélangent le jour et la nuit. Les Centrafricains doivent eux-mêmes comprendre cela et prendre leurs responsabilités pour mettre terme à cette sale crise. Et rien n’est tard.

Cyrus Emmanuel Sandy

Source: MEDIAS+ 28.05.2020

 

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 22:50
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : L’établissement de la liste électorale fixé entre 22 juin et septembre 2020

 

BANGUI, 28 mai 2020(RJDH)---Le gouvernement fixe la période d’établissement de la liste électorale pour le 22 juin 2020 selon le décret n°20.182 signé par le président de la République le 20 mai dernier. Les opérations vont se poursuivent jusqu’au septembre afin de permettre l’enrôlement des électeurs dans chacun des centres de collecte.

La durée de l’enrôlement des électeurs est de 28 jours selon le programme de l’Autorité nationale des Elections. L’article 2 du décret fixant la période d’établissement va se dérouler en cinq phases consécutives.

Le premier travail concerne l’enrôlement des électeurs, la publication par voie d’affichage de la liste électorale provisoire pour consultations et réclamation. Une troisième étape est réservée au contentieux de l’inscription sur les listes électorales, la consolidation des données des électeurs et la publication de la liste électorale définitive.

Pour la liste définitive, l’ANE fixe la liste des bureaux de vote à partir de la répartition des électeurs définitivement inscrits dans chaque centre de collecte.

L’article 4 du décret fixe les modalités pratiques de l’enrôlement des électeurs, y compris les dates effectives de démarrage et de clôture de l’opération dans chaque centre sont arrêtées et communiquées par l’ANE.

RJDH

 

 

Centrafrique : La LCDH annonce le prochain transfert des dossiers des victimes à la CPS  

 

BANGUI, 27 Mai 2020 (RJDH) --- Certains dossiers des victimes en cours de traitement par la LCDH seront transférés à la Cour Pénale Spéciale pour des informations judiciaires. L’annonce a été faite par le Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme Joseph Bindoumi ce mardi 26 mai 2020 à Bangui. 

Ces dossiers concernent les récents événements de Ndélé, de Paoua, de Obo et d’autres crimes graves qui relèvent de la compétence de la CPS. Une fois traités, ils seront transférés à la Cour Pénale Spéciale pour des procédures judiciaires, indique Joseph Bindoumi, président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, « ces crimes contre l’humanité, de guerre, constituent une violation des droits internationaux. Des civiles, des enfants, ont été tués innocemment. Des lieux de culte ont été profanés, nul n’est au-dessus de la loi, nous contribuons auprès de la CPS, pour que les auteurs répondent de leurs actes », a fait savoir le président de la LCDH.

Plusieurs structures de défense des droits humains, dont la Ligue Centrafricaine pour les Droits (LCDH), se sont engagées à lutter contre l’impunité en Centrafrique. La LCDH travaille en collaboration avec la Fédération Internationale pour les droits de l’Homme (FIDH), la Cour Pénale Internationale (CPI), la Cour Pénale Spéciale (CPS) et les juridictions ordinaires sur les questions des droits humains.

Pour des raisons de confidentialité, plusieurs dossiers ont été enregistrés, « nous taisons les régions, l’identité des présumés auteurs, les victimes, les témoins, voire ce que font les juges de cette Cour. Le travail d’enquête s’effectue d’une manière surtout confidentielle. Mais, la pandémie du Covid-19 a occasionné un retard dans le traitement des dossiers, malheureusement, nous vous rassurons que les premières audiences, verrons son exécution», a-t-il fait savoir.

La Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme a enregistré, documenté et transféré plusieurs dossiers des crimes graves, crime contre l’humanité, crime de guerre à la CPS. / Auguste Bati-Kalamet.

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 22:41
Importance et stabilité : La protection de la constitution par Aubin-Roger KOMOTO

 

Importance et stabilité : La protection de la constitution, respect de l’ordre constitutionnel, de la liberté d’expression.

La liberté est dangereuse, mais qu’il faut se battre pour la garder dans la règle. En faisant de la liberté la base de notre ordre démocratique. Ceci dit qu’il faut s’ouvrir à la critique et surtout en nous ouvrons à un processus ouvert. Par ailleurs aussi, pour une conséquence acceptable intellectuellement, qui peut produire des effets imprévisibles et non maîtrisables : que ce soit la liberté politique, d’en faire de la politique ou la liberté tout cours, la liberté entraîne une dynamique déroutante ; des risques et une insécurité sont inhérents à celle-ci. A l’origine d’un ordre libéral, il existe une foi profonde dans la liberté, c’est le respect des règles constitutives, une foi profonde ressentie dans sa liberté, une confiance qui doit continuer à perdurer en tant que disposition au courage et aux risques.

Faut-il rappeler continuellement par ailleurs : la responsabilité politique, l’éthique républicaine, la responsabilité citoyenne est un vain mot en République Centrafricaine ?! C’est une des questions qui me reviennent le plus souvent encore et encore de manière intuitive que j’ai eue beaucoup de mal de m’en défère. Qu’elles puissent être une interrogation légitime ! De surcroît qu’il n’y a aucune vraie bonne réponse à la question ! Seul rappel et lucidité est de mise, que j’observerai de manière pragmatique pour tout dire, compte-tenue de la situation politique actuellement de mon Pays.

Il faut aussi se rappeler :

« Aucune ambition politique n’est au-dessus de la vie humaine, de surcroît de la vie des Centrafricains(es), du peuple Centrafricain, de la destinée de la République Centrafricaine ».

Des milliers des Centrafricains(es), femmes et enfants sont dans des camps des fortunes à l’étranger, dans des camps en territoire Centrafricain, voir même ceux qui ne puissent pas se déplacer croupissent dans la brousse, aux dépits, aux dépends des tous les dangers d’insécurités de toutes genres, faut de liberté qu’on les a omises injustement dû à la mauvaise gouvernance, aux calculs politiques, aux querelles politiciennes en accumulation de la mauvaise gouvernance depuis son indépendance.

Les jeux politiques, les jeux de pouvoir…les plus scéniques ne cessent de divertir le monde entier sans aucune responsabilité politique, d’éthique républicaine, pour ne pas dire responsabilité citoyenne. Aucune offre politique en somme, pour tous ceux qui occupent le devant de la seine politique, par ailleurs dans l’opposition politique, ou des pseudos opposants politiques dixit dans les récifs de bonne conscience, ne propose pas un chemin plus noble politiquement, ou des trajectoires de réconciliation, de la reconstruction de notre nation, sans oublier la fermeté politique pour commencer. Nb) On fait tout et son contraire…En Centrafrique Pays de tous les paradoxes.

Sans aucun effort de justice ou soit sélective quand ça dépend ! et une offre réparatrice aux centrafricains(es) qui ont tant vaincus des épreuves, des tragédies, des souffrances continuelles qui perdure indéfiniment.  

Afin de mieux amuser la galerie ; on nous parle d’une révision de la constitution…, d’autre parle d’une nouvelle transition ?! à croire qu’en faisant la politique en Centrafrique, elle rende aveugle…ôte toute rationalité dans les raisonnements et, ce petit monde jure, tourne que sur le jeu de pouvoir sans conscience, peu importe la situation dramatique que vive nos compatriotes, notre Pays pourtant bien assiégé par des mercenaires, des groupes des factions armées non-conventionnelle sans loi ni foi ! Qui ne cessent d’endeuiller le peuple Centrafricain, à leur tête des crépitements des armes sur un peuple innocent, les terrorisés afin de les muselés, pour mieux pillés les ressources de notre cher patri, avec la bénédiction de certains fils et filles de la Centrafrique.

Plus grave, ces bourreaux sans cesse sont promus à des postes des responsabilités sans avoir les compétences, une culture de la gouvernance, et des institutions d’Etat. N’en parlant pas de l’expérience…seule expérience c’est de tuer des gens innocents, et pillés les ressources sous terraine de la Centrafrique, en prime raquetter les honnêtes gens.

Les seules arguments politiques dispensés sur la scène politique Centrafricaine, que j’observe jusqu’à présent : « les diffamations, les calomnies, des insultes entres les amis(es) d’hier, qui sont devenues des ennemies d’aujourd’hui parce qu’on se sent lésé dans son intérêt pour tout compte, dans un jeu que nous même avions instaurés ou encouragé. Le Pays paye le prix, le peuple au passage ! Jusqu’à quand, qu’on doit supporter toutes ces bêtises et les jeux scéniques des politiques, et tous ceux qui sont sur les institutions d’Etat ?!

On ne peut prétendre, modifier la constitution pour le seul fait de la pandémie ! qui est une urgence sanitaire ponctuelle et périodique. Le vrai problème est ailleurs, si l’impréparation de l’organe organisatrice est apparente…dû au manquement…des moyens…des ressources matérielles, des compétentes, le pouvoir politique, organique ou institutionnel, de même l’opposition politique avaient tous le temps de se saisir, afin de trouver une solution d’ajustement. Tout ce beau monde était aveuglé par ce dont je parlais un peu plus haut, c’est-à-dire « les diffamations, les calomnies, des insultes entre copains et copines » laissé passer l’essentiel.

Maintenant, qu’il faut se mettre à l’évidence pour les uns et les autres et, êtres lucides si ce mot à un sens pour tout le monde. Qu’il y’aie une concertation politique inclusive, afin de pallier à toutes ces lacunes dans les (organes organisatrices, qu’institutionnelles… S’il y’aurait glissement dans les délais aux vues des élections groupés) …Alors sans toucher aux pouvoir exécutifs et législatifs, enfin de permettre de continuer…qu’il y’aie pas de vacance de pouvoir. Que nous cessons de tergiverser sur le plan politique, mais faire un effort d’œuvrer de bonne foi via une Plate-forme d’autorité neutre et paritaire médiane, de régulation et de vigilance, afin de ne pas encore fragiliser d’avantage cette jeune démocratie, depuis sa remise de l’ordre constitutionnel.   Ps) Faisant de la politique pour sauvegarder l’intérêt générale.

Et maintenant, régler de manière plus efficaces les problèmes d’occupations de ces factions armées non-conventionnelles…mercenaires, donner de l’espoir, de la sécurité aux Centrafricains(es), au peuple Centrafricain ainsi que la Paix.

Fait à Lyon le 27 -05-2020

Diaspora, Mr. Aubin-Roger KOMOTO

Que Dieu bénisse le peuple Centrafricain.  

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 22:29
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique: Le général Zéphirin Mamadou à Obo pour remonter le moral des FACA

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 29 mai 2020 16:19

 

La ville de Obo dans le Haut-Mbomou, secouée le 20 mai 2020 par des affrontements entre les Forces armées centrafricaines et les combattants de l'UPC d'Ali Darassa, a reçu ce jeudi 28 mai 2020, la visite du Chef d'état major des armées, le général de division Zéphirin Mamadou accompagné du commandant des forces de la Minusca.

Cette mission conjointe avec le commandant des forces de la Minusca intervient, quelques jours après des maintes tentatives de la part de l’UPC, d’occuper la ville. Elle a également permis aux deux chefs militaires de palper les difficultés que rencontrent les soldats déployés sur le terrain. En substance, ces officiers généraux ont profité de l'occasion pour renforcer le moral des troupes et le dispositif sécuritaire afin de contrer tout assaut venant de ces combattants rebelles. Le général de division Zéphirin Mamadou a indiqué qu’une partie des renforts est déjà arrivé à Obo tandis que l’autre partie, est en route.

La mission conjointe Forces armées centrafricaines-Minusca surgit au moment où la polémique enfle autour de la situation des soldats déployés sur le terrain. Polémique mise à côté par le Chef d'Etat major des armées qui reconnait des difficultés d'ordre logistique mais par ailleurs, fait savoir que des moyens sont en cours de déploiement.

"Nous travaillons ensemble avec la Minusca, dans le cadre du déploiement. C'est une mission conjointe. On ne se démarque pas. On est appelé à se soutenir et les modes d'actions se traitent ensemble. On a fait dépêcher, en urgence, des hommes. Une partie est déjà sur le terrain à Obo, une autre partie transite par Bria pour arriver ici dans 2 jours. Donc, il n'y a pas d'inquiétude à ce niveau" affirme le général Zéphirin Mamadou.

Concernant la crise sanitaire engendrée par le Covid-19, le chef militaire se dit conscient de ce danger. Il annonce que des kits de protection vont être remis aux éléments pour garantir leur santé et que la sensibilisation fait partie des points essentiels de leur mission.

"Effectivement, on est venus pour cela. On a prévu, avec la Minusca, une sensibilisation dans le cadre de prévention pour prévenir la santé de nos soldats. On a emmené quelques kits pour les aider à se protéger. On va continuer dans ce sens, car le volet logistique englobe tous ces détails" ajoute le Chef d'état major.

Après cette brève visite, la mission a quitté la ville de Obo le vendredi 29 mai 2020, en milieu de journée, pour Bria dans la préfecture de Haute-Kotto. Ce périple a été un ouf de soulagement pour la population de Obo qui, ces derniers jours, se sentait abandonnée par les autorités du pays.

 

 

RCA/Covid-19: l’hôtel du centre est-il au bord de la faillite?

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 29 mai 2020 16:15

 

Plus de deux mois après la mise en place, par les autorités centrafricaines, des mesures de restriction et limitation d’activités en vue de contenir la propagation du Covid-19, certaines entreprises sont menacées de fermeture. A Bangui, l’hôtel du centre, entreprise para-étatique n'arrive plus à fonctionner normalement. Le personnel accumule déjà 3 mois d'arriérés de salaire, les chambres sont vides. Une situation alarmante.

Depuis la mise en place par le gouvernement centrafricain des dispositions sanitaires pour lutter contre la pandémie de coronavirus, plusieurs entreprises, pour la plupart privées, sont au bord du gouffre. L’hôtel du centre, une des rares structures hôtelières du pays, géré par l’Etat centrafricain, connait d’énormes difficultés financières suite à ces mesures de restriction. Sur les 70 chambres que compte cet établissement, seules 3 sont occupées par les clients. Une situation qui bouleverse tout, même le social des employés qui totalisent déjà 3 mois d'arriérés de salaires.

"Nous accumulons déjà un retard de salaire de trois mois. Nous demandons au gouvernement de venir voir ce qui se passe à l'hôtel du centre. Nous avons l'impression d'être les cobayes du Covid-19. C'est comme si l'Etat nous a sacrifiés face à la pandémie. Nous avons une situation financière, au niveau du ministère des finances, qui doit être transférée au Trésor public. Jusque-là, on détient aucune information favorable" déplore un employé de l'hôtel.

Avec 3 mois sans salaire, c'est toute la famille qui est affectée. Plusieurs agents rencontrés affirment avoir des difficultés pour s'occuper de leurs foyers.

"J'ai de la peine à nourrir ma famille sans revenu. C'est trop difficile. On vient à pieds, on rentre à pieds. Nos enfants qui étaient habitués à manger tous les jours, n'arrivent plus à manger convenablement. Certains de nos collègues qui habitent au Pk12, arrivent au travail à pieds" ajoute un autre employé.

Visiblement, l'hôtel du centre est au bord de la faillite. Ses finances ne lui permettent pas de faire face à ses charges habituelles. Le gouvernement centrafricain lui doit plusieurs dizaines de millions de francs CFA pour le logement de certains ministres et membres des groupes armés.

"De hautes personnalités de ce pays ne règlent pas leurs factures. Nous avons cinq ministres ici. Ils doivent, logiquement, régler leurs factures. Le gouvernement ne nous a pas donné une mesure d'accompagnement pour faire face à cette situation" se plaint un autre employé.  

Ajouter à cet état de précarité financière, le délabrement du bâtiment, admirable à l'extérieur mais un peu dégradant à l'intérieur. D'autres sources affirment même que certains ministres qui ne résident plus à l'hôtel, gardent toujours les clés de leurs chambres pour des passe-temps ou pour servir de dortoir à leurs enfants.

Contacté par Radio Ndeke Luka, le Directeur général s'est réservé de tout commentaire, justifiant brièvement cette situation par la fermeture de l'aéroport Bangui-Mpoko en raison de la pandémie de Covid-19.

 

 

Centrafrique: la Cour Constitutionnelle valide l'actuelle ANE

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 27 mai 2020 17:13

 

La Cour Constitutionnelle a débouté ce mercredi 27 mai 2020 l'opposition à travers sa plateforme dénommée COD-2020 et confirme la légalité de l'Autorité Nationale des Elections (ANE). C'est à travers un arrêt rendu public au cours d'une audience tenue à la Cour d'appel de Bangui.

C'est un revers pour l'opposition à travers sa plateforme la COD-2020. La Cour Constitutionnelle a déclaré ce mercredi 27 mai 2020, conforme à la constitution, l'Autorité Nationale des Elections (ANE). Décision rendue publique en réponse à la requête formulée par la COD-2020, s'opposant au maintien en place de l'organe en charge des élections en République centrafricaine.

Contestant la légitimité de l'Autorité nationale des élections, certains partis politiques comme l'URCA, le PCUD, Béafrika Ti E Koue, le RPR, Kelemba PDS et le MIDPS ont saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de constater l'illégitimité de l'actuelle ANE. Ces partis politiques se sont fondés sur les articles 7 alinéa 2 et 278 alinéa 2 de la Constitution du 30 mars 2016 qui stipule que l'ANE est régie par une loi organique qui détermine sa composition, son organisation et son fonctionnement. Or, la loi organique portant fonctionnement de l'ANE a été retiré du bureau de l'Assemblée nationale par le gouvernement. Après examen et audition de plusieurs parties, la Cour Constitutionnelle a tranché. Elle s'est déclarée compétente et la requête recevable. En définitive, les juges ont déclaré légitime et conforme à la Constitution, l'Autorité nationale des élections.

"La décision numéro 007/CC/19 du 14 août 2019 de la Cour insusceptible de recours, s'impose à tous. Sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens soulevés, décide: Article 1, la Cour est compétente. Article 2, la requête est recevable. Article 3, les demandes des requérants sont rejetées" déclare Jean-Pierre Waboe, Vice-président de la Cour Constitutionnelle.

Cette décision sonne ainsi la fin de la polémique autour de la question de l'illégalité de l'ANE. Eclaboussés en plein visage, les membres de la COD-2020 n'ont pas encore officiellement commenté cette sentence.

 

 

RCA/Covid-19: le port du masque désormais obligatoire dans les lieux publics

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 27 mai 2020 17:18

 

Suite à la multiplication des cas de contamination locale au Covid-19 ces derniers jours en Centrafrique, le gouvernement opte pour le port systématique et obligatoire du masque dans tous les lieux publics et les transports en commun. Ceci, pour protéger les personnes vulnérables et limiter la transmission du virus au sein de la population.

Le gouvernement centrafricain vient de rendre public ce 27 mai 2020, une décision portant sur le port obligatoire de masque dans tous les lieux publics et les transports en commun. D'après les autorités, le port systématique de masques sanitaires est obligatoire pour le personnel médical. Tandis que le masque artisanal est obligatoire dans certaines conditions, en application des mesures barrières notamment, dans les transports en commun (taxis, bus, taxis-moto), par les forces de défense et de sécurité singulièrement, les gendarmes, les policiers et les militaires, dans les lieux fermés comme les supermarchés, pharmacies, boutiques, bureaux, salles de réunions. Le port du masque est également obligatoire pour les caissiers, chauffeurs de taxi, agents de santé communautaires, agents humanitaires et autre personnel en contact direct avec la population.

Des directives sont aussi données pour renforcer cette mesure. Toute personne doit respecter les règles d'hygiène et de distanciation sociale à tout moment, y compris en portant un masque. Il s'agit d'éviter les groupes de personnes et les espaces clos et bondés, maintenir une distance physique d'un mètre avec d'autres personnes, en particulier avec celles qui présentent des symptômes respiratoires comme la toux et les éternuements; se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon ou une solution hydro alcoolique; à éviter de toucher la bouche, le nez et les yeux si les mains ne sont pas encore lavées ou désinfectées. Toutes ces directives sont mises en place pour limiter la propagation de cette maladie qui, ces derniers jours, a touché des centaines de personnes parmi la population.

Cette décision intervient près d'une semaine après l'interpellation du Premier ministre Firmin Ngrébada devant le Parlement, où des voix se sont élevées pour solliciter le port obligatoire de masque dans tous les lieux publics.

 

 

RCA/Covid-19: les obsèques à domicile désormais interdites

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 27 mai 2020 17:07

 

Plus de deux mois après la mise en place, par les autorités centrafricaines, des mesures sanitaires en vue de limiter la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement passe à la vitesse supérieure. Désormais, les obsèques ne se tiennent plus dans les quartiers. De la morgue, les corps iront directement au cimetière pour l'inhumation. Cette mesure est entrée en vigueur ce 27 mai 2020.

Les autorités centrafricaines passent à la vitesse supérieure suite à la non-observation des mesures visant à barrer la route à la pandémie de Covid-19. Face à la flambée de nombres de cas de contamination ces derniers jours, les obsèques ne se tiendront plus à domicile et dans les quartiers. De la morgue, les corps iront directement au cimetière pour l'inhumation. Cela fait suite à une décision gouvernementale, entrée en vigueur ce 27 mai 2020. Cette mesure a surpris les parents qui se sont rendus nombreux ce mercredi 28 mai 2020, dans les hôpitaux Communautaire et Amitié pour le retrait des corps de leurs proches.

Confrontés au renforcement du dispositif sécuritaire de la police et de la gendarmerie autour des morgues de ces deux centres hospitaliers, ces parents ont été refoulés, en application de la nouvelle mesure gouvernementale.

"La levée de corps se fera désormais à partir de midi. Plus de cérémonies à domicile, ni dans les quartiers. Les cortèges funéraires quitteront la morgue pour se rendre directement au cimetière, et cela, sous bonne escorte des forces de sécurité" a confié à Radio Ndeke Luka, un responsable de la sécurité, chargé de veiller à l'application de cette nouvelle mesure.

"Le nombre de parents autorisés à manipuler le corps à la morgue est limité à cinq (5) et le cortège funèbre mobilisant plusieurs personnes est formellement déconseillé", a ajouté la même source

Ces nouvelles dispositions s'appliquent sur toute l'étendue du territoire centrafricain. Cependant, toute contravention est réprimée, selon les autorités.  Une manière de limiter la propagation du Covid-19 en République centrafricaine où le pays s'approche dangereusement de la barre des 800 cas positifs.

 

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 22:06
RCA : les arrestations salutaires des combattants des groupes armés
RCA : les arrestations salutaires des combattants des groupes armés

Lu pour vous

 

Centrafrique, les arrestations salutaires des combattants des groupes armés

 

https://mondafrique.com/ By Aza Boukhris -27 mai 2020

 

Les arrestations de membres de groupes armés, signataires de l’Accord de Khartoum, par la MINUSCA, ouvre une nouvelle période pleine d’incertitudes. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

À la suite des derniers évènements sanglants qui ont affectés les régions du nord-est et du sud-est, la MINUSCA ne s’est pas contentée de s’interposer entre les belligérants. Coup sur coup, à Ndélé puis à Obo, la MINUSCA a interpellé quelques combattants rebelles, soupçonnés de graves atteintes aux droits de l’homme et au droit humanitaire, susceptibles d’être ensuite accusés de crime contre l’humanité. A Ndélé, neuf rebelles du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), dont le « général » Azor Kalité, et à Obo, neuf autres de l’Union pour la paix (UPC) ont été livrés à la Cour Pénale Spéciale (CPS) de Bangui. Cette initiative de la MINUSCA annonce probablement un changement de stratégie qui pourrait contrarier les signataires de l’Accord du 6 février 2019.

Le RPRC et l’UPC en ligne de mire

Sans méconnaître les responsabilités du FPRC de Nourredine Adam et de Abdoulaye Hissène, déjà sous sanctions internationales, il est établi que les deux groupes armés du RPRC et de l’UPC sont aussi très impliqués dans les récents événements sanglants de Ndélé et de Obo. 

Si le groupe armé constitué par l’UPC, à majorité peulh, sous la direction d’Ali Darass Mahamat, est bien identifié pour étendre, manu militari, son territoire dans le sud-est, en revanche, le RPRC, à majorité Goula, sous la direction militaire de Zakaria Damane et la direction politique de Herbert Gontran- Djono-Ahaba, actuel ministre de l’énergie et du développement des ressources hydrauliques, n’apparaît pas sous son appellation dans les communiqués officiels du pouvoir de Bangui et, parfois curieusement, de la MINUSCA. Le RPRC s’efface discrètement sous la formule neutre et désormais inexacte de  » deux factions du FPRC ». Il est clair que le RPRC a pris son autonomie du FPRC et le combat sans ménagement. Le RPRC ne fait plus partie du FPRC. Le ministre Herbert Gontran Djono-Ahaba du RPRC est bien signataire de l’Accord du 6 février 2019, en sa qualité de leader du RPRC, comme Ali Darass Mahamat l’est aussi pour le compte de l’UPC. Les anciennes alliances politiques, comme celle de l’ex Seleka, ont laissé la place aux affrontements intercommunautaires opposant notamment les Rounga aux Goula et leurs alliés et les Peulh aux chrétiens/animistes, voire aux Zandé, dans le Haut-Mbomou.

Des arrestations en porte-à-faux

On devine l’embarras des thuriféraires de l’Accord du 6 février 2019 et du Pacte entre les autorités de Bangui et quatorze groupes armés, dont le RPRC et l’UPC, devant les crimes commis à Ndélé et Obo par les combattants de ces deux groupes armés, bien insérés dans le pouvoir actuel de Bangui et adoubés comme tels par l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne et les partenaires bilatéraux du G5+. 
Des combattants du RPRC du ministre Herbert Gontran Djono-Ahaba, de leurs alliés du MLCJ de Gilbert Toumou Deya, ministre délégué chargé des relations avec les groupes armés et du PNRC de Arnaud Djoubaye-Abazene, ministre des transports et de l’aviation civile, ainsi que des combattants d’Ali Darass Mahamat, ministre-conseiller à la Primature, sont désormais dans les mains de la justice centrafricaine.

Quelle sera la réaction de ces deux groupes armés qui avaient jusqu’à maintenant la faveur des autorités de Bangui ?  Le RPRC et l’UPC accepteront-ils la fin de l’impunité en filigrane de l’Accord du 6 février 2019 ? Les autorités de Bangui verront-elles d’un bon œil ces arrestations qui contreviennent à leur stratégie de pacification avec les groupes armés ?

Vers la fin de l’impunité 

Alors que le processus électoral, en vue des élections présidentielle et législatives de fin 2020, suscite un vif débat politique dans la société centrafricaine, ces arrestations de combattants, peu sensibles l’avenir du pays, remettent en cause le principe de l’impunité que les groupes armés croyaient acquis. Manifestement, la MINUSCA entend désormais mettre hors d’état de nuire les responsables de crimes contre les populations. Il est probable que les menaces pesant sur les financements de l’ONU, notamment pour les opérations de maintien de la paix, comme celle de la MINUSCA, ne sont pas étrangères à cette stratégie pro-active. De même, le report désormais probable des élections de fin 2020, ne permettra plus de s’accommoder du statu quo.

La Cour Pénale Spéciale de Bangui va donc pouvoir accomplir la mission qui lui a été confiée, depuis 2015. En aura-t-elle les moyens et toute la liberté pour l’instruction et les jugements de ces affaires appelées à se multiplier ? D’ores et déjà, on peut se demander si le siège à Bangui de cette cour hybride est encore approprié. Deux leaders anti-balaka sont actuellement dans les mains de la Cour Pénale Internationale de La Haye. La question de leur transfèrement auprès de la Cour Pénale Spéciale de Bangui peut-être posée comme celle, de l’éventuel voyage inverse, des nouveaux justiciables, vers la Cour Pénale Internationale de La Haye. En Centrafrique, la fin de l’impunité constitue une nouveauté qui s’annonce pleine d’embûches.

 

 

 

RCA : Ndélé, arrestation du célèbre général Amar, un important stratège de la coalition RPRC-MLCJ-PRNC.

 

Par Zibaya Cedric 

 

Ndélé 27 mai 2020 (Corbeaunews-Centrafrique) – Le célèbre général Amar, l’homme clé de multiples attaques des rebelles de la coalition RPRC-MLCJ-PRNC contre les positions du FPRC dans la ville de Ndélé a été arrêté ce mardi 26 mai au village Aliou, situé dans la préfecture de Bamingui-Bangoran.

L’opération a été menée conjointement ce mardi 26 mai par les soldats Faca et les forces de la Minusca au village Aliou, situé à 16 kilomètres de la ville de Ndélé sur l’axe Birao, au nord de la République centrafricaine.

Selon des sources sécuritaires locales, l’homme a été arrêté en compagnie de son garde du corps et transféré dans la base militaire de la Minusca à Ndélé où ils sont actuellement incarcérés. Et ce n’est pas tout. 24 heures plutôt, toujours dans la localité de Ndélé, deux combattants du RPRC ont également été interceptés par une patrouille de la Minusca. Ce qui fait en tout 4 combattants rebelles de la coalition RPRC-MLCJ-PRNC qui sont actuellement en garde à vue dans la geôle de la Minusca  à Ndélé en attendant leur transfèrement à Bangui où ils seront probablement déférés devant le parquet général dans les prochains jours.

Rappelons que la semaine dernière, le général Azore Kalité, une importante figure des Goula, et ancien général du FPRC, avait été arrêté avec ses 8 éléments et transférés à Bangui dans le cadre de l’enquête sur le massacre de Ndélé où plusieurs dizaines des civils avaient été tués.

Moïse Banafio

Copyright2020CNC

 

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