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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 22:20

 

 

 

 

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DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 00 236 70909278 – rjdh.car@gmail.com  http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

De nos correspondants

Bangui, le lundi 11 juin 2012

Birao : L’insécurité alimentaire persiste

« La situation alimentaire devient de plus en plus grave dans la préfecture de la Vakaga » (Nord-est), a déclaré le lundi 11 juin, le maire de Birao, Ahmat Moustapha, joint par le RJDH.

Celui-ci a fait savoir que depuis environ trois semaines, au moment où la crise alimentaire a été constatée dans la Vakaga, la population n’a pas encore reçu d’aide, ni du gouvernement, ni des organisations humanitaires.

Ahmat Moustapha a fait remarquer que plusieurs cas de malnutrition ont été enregistrés chez les enfants de moins de cinq ans dans la commune de Sikikédé, à cause de cette crise alimentaire qui frappe des milliers de personnes.

Les organisations humanitaires travaillent depuis sous la direction du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, en vue de mobiliser les ressources et organiser une éventuelle assistance en faveur de la population.

 

Sam-Ouandja : Meurtres et tentative de meurtres de femmes accusées de sorcellerie

Une source digne de foi confirme que deux femmes soupçonnées de sorcellerie ont trouvé la mort les 28 et 30 mai à Sam-Ouandja (Nord-est) après avoir été battues par des éléments du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR). Une autre femme a subi les mêmes traitements, mais a survécu.

La source, qui affirme avoir été témoin des faits, a relaté au correspondant le fil des événements.

« Le mercredi 30 mai, une femme âgée d’environ 50 ans habitant le quartier Gbaka 2 à Sam-Ouandja a trouvé la mort suite aux bastonnades des éléments de l’UFDR. C’est une famille qui l’accusait d’avoir envoûté son fils décédé à l’hôpital, qui a dénoncé la femme à ce groupe armé », a expliqué le témoin.

Deux jours plus tard, deux autres femmes accusées d’avoir rendu infructueuse « par envoûtement » la production de diamant au chantier Yangou-Bamara, ont été également arrêtées et battues par des combattants de l’UFDR, à proximité de la mairie.

« Une des victimes est âgée de 55 ans. Elle est morte suite à des coups et blessures qu’elle a reçus. La deuxième était dans un état critique. Elle a été amenée au centre de santé de la localité pour y recevoir des soins, où elle prend du mieux», a expliqué le même témoin.

Le RJDH a réussi à contacter le député de Sam-Ouandja pour vérifier ces informations, mais ce dernier n’a pas souhaité se prononcer. Par ailleurs, des problèmes de réseaux téléphoniques ont empêché de contacter la gendarmerie de Sam-Ouandja ainsi que le haut commandement de l’UFDR.

 

Mboki : Les victimes de la LRA se disent abandonnées

Le président de l’association des victimes de la LRA de Mboki affirme que « cette association qui compte environ 50 membres se sent abandonnée à son triste sort ».

La prise en charge psychosociale, selon lui, n’est pas été effective. Il lance donc un appel au gouvernement et aux ONG humanitaires pour une assistance aux victimes de la LRA.

Le président s’est exprimé dans le cadre de la journée communautaire des victimes de la LRA, célébrée en partenariat avec l’ONG COOPI, le samedi 9 juin à Mboki, dans le Haut-Mbomou.

La cérémonie a eu lieu en présence des autorités politiques, militaires et religieuses. Le représentant du chef de projet COOPI, le docteur Agboko, dénonce quant à lui l’existence « de nombreux cas de violations des droits de l’homme dans la localité, de violence basée sur le genre et de maltraitance des enfants, entre autres».

Le représentant du maire de Mboki a pour sa part évoqué les cas de violence courante dans la localité et lancé un appel aux ONG pour une lutte concertée contre les violations des droits de l’homme.

 

Kanga –Bandoro : Les éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé continuent de semer la terreur

La population de la Nana-Gribizi (Centre-Nord), dans la foulée du désarmement, le 16 mai, des anciens combattants de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), à Kanga-Bandoro, continue toujours de vivre dans la crainte, ce qui l’empêche de vaquer librement à ses occupations.

Selon Pierre Ousmane, sous-préfet de Mbrès, les éléments de Baba-Laddé, en débandade par les forces tchadiennes et centrafricaines depuis le 23 février 2012, commettent souvent des exactions dans la préfecture de Nana-Gribizi.

Selon lui, le week-end dernier, au retour de la campagne économique à Bozou, située à 20 km de Mbrés, un groupe armé manoeuvrant dans cette localité a été surpris par les éléments assurant la sécurité du préfet. Ils ont abandonné sur place un cheval, un âne, une tenue militaire et d’autres effets, récupérés et déposés à la brigade de la gendarmerie.

Rappelons que depuis que Baba-Laddé et ses éléments ont été délogés, certains de ces hommes sont basés dans les zones minières de Kangbie et de Bozou et que, de temps en temps, selon le préfet, ils pillent la population.

« Il faudrait que le gouvernement prenne sa responsabilité une fois de plus pour chasser ces hommes armés », a conclu le préfet.

 

Bangui : La commission nationale des réfugiés appelle au respect des droits de ceux-ci

« Les réfugiés ont beaucoup de difficultés en Centrafrique au niveau des forces de l’ordre et de défense, dans l’exercice de certaines activités de revenu, de commerce, d’agriculture et dans bien d’autres secteurs», soutient Albert Sangou-Gbaya, directeur des affaires juridiques à la Commission nationale des réfugiés (CNR).

Celui-ci intervenait dans le cadre d’une rencontre de vulgarisation des lois régissant la protection des réfugiés en République centrafricaine, offerte aux agents de sécurité et de maintien de l’ordre, le 8 juin à Bangui.

Le directeur des affaires juridiques de la CNR a fait savoir que les réfugiés congolais, soudanais et autres vivant sur le territoire centrafricain sont des êtres humains et que leurs droits devraient être respectés.

En guise de rappel, la loi portant statut des réfugiés en République centrafricaine a été adoptée en 2007 à l’Assemblée nationale, mais faute d’avoir été vulgarisée, elle est encore inconnue du public et non appliquée.

 

 

Mboki : Un bébé abandonné dans la brousse et retrouvé par une famille

Un bébé naissant abandonné dans la brousse a été retrouvé le dimanche 10 juin par un couple non loin de son domicile, à la sortie nord-ouest de Mboki.

Le couple raconte avoir été chercher du bois quand il a entendu les cris du bébé. « Nous sommes accourus le ramasser à une centaine de mètres ».

Selon les informations recueillies, le nourrisson a été amené chez madame le maire de Mboki, et ensuite transféré d’urgence à l’hôpital pour consultation. Le Chef de centre de l’hôpital de Mboki, Julienne Yangouzia, a confirmé l’état viable du nourrisson de 2,6 kg.

Le chef de centre a par ailleurs expliqué que le nourrisson serait né dans la matinée du dimanche.

Le responsable médical de l’Organisation non gouvernementale Médecin Sans Frontière Hollande, de Mboki, Claude Bissawanga, a expliqué que « la prise en charge médicale du bébé et son allaitement sont les principales préoccupations de l’ONG en attendant son transfert dans un centre spécialisé ou un orphelinat ».

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:46

 

 

 

 

 

entête FARE 2011

 

 

DECLARATION SOLENNELLE RELATIVE AU DIALOGUE INTER-CENTRAFRICAIN

 

*********************

 

Une semaine après le séjour à Bangui du 5 au 6 mai 2012 du Président de la République du Tchad et Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO et de l’émissaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’ancien Président burundais Pierre BUYOYA, qui ont bien voulu recevoir le FARE-2011 pour un entretien au cours duquel la question d’un véritable dialogue inter-centrafricain a été notamment abordée, le Général François BOZIZE comme à son habitude, a convié à la hussarde le 15 mai 2012 et sans ordre du jour au Palais de la Renaissance, l’opposition ainsi que les forces vives de la Nation pour une « communication non suivie de débats » et pour affirmer sa disponibilité à l’égard de ceux des « opposants qui aimeraient dialoguer avec lui individuellement ou collectivement ».

 

Comme l’a déjà affirmé le FARE-2011  dans sa récente déclaration sur la rencontre au Palais de la Renaissance du 15 mai dernier, « aucune perspective de sortie de crise ne peut se concevoir en dehors d’un dialogue franc, sincère et direct ». C’est bien le refus de concertation, le manque d’un véritable dialogue ainsi que la politique de l’autruche du Général François BOZIZE qui ont plongé le pays dans l’impasse et la situation de blocage qu’il connaît depuis les  élections  frauduleuses de janvier 2011.

 

Depuis le 15 Mai 2012, l’opposition est fondée à émettre les plus sérieux doutes et réserves sur la réelle volonté politique du Général BOZIZE de prendre part à un dialogue sincère, honnête et direct avec l’opposition démocratique, notamment avec le FARE-2011.  En dépit de la série de rencontres avec les partis politiques organisées depuis le 31 Mai 2012 par le Général François BOZIZE, le FARE 2011 reste perplexe quant à la volonté réelle de ce dernier d’aller vers un dialogue. Les démarches secrètes déjà entreprises par les émissaires du Général François BOZIZE en vue de débaucher certains membres de l’opposition pour qu’ils fassent partie d’un futur gouvernement témoignent à suffisance de ce manque de volonté.

 

Faisant acte de bonne foi, face à l’espérance que suscite toujours pour le Peuple centrafricain toute perspective de sortie durable de crise et de restauration de la paix,  conscient de ses responsabilités et tirant les leçons des expériences négatives du passé, le FARE-2011 dit clairement OUI à la tenue d’un vrai dialogue inter-centrafricain mais pose néanmoins certaines conditions.

 

Pour que ce dialogue soit une réussite et puisse déboucher effectivement sur un dénouement réel de la crise centrafricaine qui n’a que trop duré, il  exige qu’il se déroule sous la médiation d’une personnalité de l’Afrique Centrale reconnue pour sa parfaite connaissance de la situation politique et sécuritaire centrafricaine et pour son attachement à notre pays, et sous les auspices de la Communauté internationale, particulièrement des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’Union Africaine,  à qui il lance  d’ores et déjà un appel solennel afin qu’elle puisse s’impliquer au plus haut niveau.

 

Le FARE 2011 estime que la réussite de ce dialogue nécessite que soient remplies quatre conditions:

 

1/ La première condition est la définition de la nature et  des  objectifs  du dialogue

 

         Le FARE- 2011 tirant les leçons d’un passé récent et de la crise que traverse notre pays estime que ce dialogue est de nature politique.

          La crise engendrée par le simulacre d’élections de 2011 ajoutée à l’insécurité désormais endémique et à la mauvaise gouvernance ont divisé les centrafricains, détruit la cohésion sociale et gravement entamé la paix. Pour le FARE-2011, ce dialogue doit permettre de jeter les bases :

 

 -du rééquilibrage des institutions ;

-de la mise en place effective des cadres de concertations politique et sociale ;

-de l’instauration des mécanismes pour la bonne gouvernance politique et économique ainsi que pour la lutte sans merci contre la corruption ;

-de la restauration de l’Etat de droit, d’une administration impartiale et efficace ;

-du retour à une paix durable, à la concorde et à l’unité nationales ;

      

 

2/ La deuxième condition est l’identification des acteurs 

 

          Le dialogue étant de nature politique, le FARE- 2011 d’une part estime que ses acteurs sont d’abord les partis politiques qui y délégueront leurs membres nantis d’une expertise avérée et d’autre part propose une participation paritaire entre la majorité présidentielle et l’opposition démocratique.

 

 3/ La troisième condition est la détermination  des thèmes d’intérêt national

 

             La situation actuelle de notre pays, le temps que nous souhaitons bref pour ce dialogue et les défis à relever nous imposent de répartir les thèmes à débattre en deux groupes :

-Les problèmes politiques, institutionnels et sécuritaires

-Les problèmes économiques, sociaux et environnementaux

 

4/ La quatrième condition est l’Accord Politique Global

 

            Tirant leçon des expériences passées, les résultats des travaux de ce dialogue doivent être sanctionnés par un Accord Politique Global signé par tous les acteurs et contresigné par le MEDIATEUR qui, en cas de difficulté dans la mise en œuvre des clauses de cet Accord, procède à l’arbitrage.

 

Fait à Bangui le 11 juin 2012

 

 

Pour le FARE-2O11

                                                 signature-Tiangaye.JPG

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:34

 

 

 

 

 

DECISION N° 002

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

 

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif "Touche pas à ma constitution." ;

 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif Centrafricain NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION ;

 

Décide

 

Article 1 : Monsieur  Moise Narcisse TALINGANO-NZEKA est nommé Représentant du collectif de MALI.

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                                          Fait à Dakar, le  11 Juin  2012

 

                                                                            Le  Secrétaire General               

 

                                                                                         Alix Johann KOYANGOZO

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:31

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Peine purgée pour les 7 militaires retraités !

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juin 2012 13:53

Les 7 militaires et gendarmes retraités placés sous mandat de dépôt le 9 août 2011 à la maison carcérale de Ngaragba devraient en principe recouvrer leur liberté ce Lundi 11 mai 2012. Ils ont fini de purger le 9 juin dernier leur peine de 10 mois requis par le Tribunal de Grande Instance de Bangui.

Ces militaires avaient été poursuivis pour violences et voix et faits, séquestration, vol, menace de mort, pillage.  Il s’agit d’une affaire qui les a opposés à Jean-Francis Bozizé accusé de détournement des fonds destinés au payement de leurs arriérés de salaires, des fonds débloqués par l’Union Européenne.

Dans leur colère lors de la réclamation du payement de leurs dus en 2011, ces retraités avaient séquestré le Médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo. Ils l’avaient conduit manu-militari à bord de son véhicule au siège de la délégation de l’Union Européenne.
Ces anciens militaires et gendarmes retraités avaient justement revendiqué le paiement de leurs 31 mois d’arriérés de salaire ainsi que leurs frais d’accompagnement qui s’élèvent à 19.650.000 frs pour chacun (environ 30230 euros).

Dans cette même affaire, ces militaires en retraite avaient pointé un doigt accusateur vers le ministre délégué à la Défense nationale, Jean-Francis Bozizé, pour détournements de fonds, un dossier relayé par les directeurs de publication « Les Collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » traduits en Justice puis libérés par la suite.   

 

Un Bac et un camion surchargés coulent dans le Mbomou

Lundi, 11 Juin 2012 13:52

La rivière Chinko sur l’axe Bangassou-Mboki a été le théâtre d’un accident le 8 juin dernier. Un véhicule de marchandises de marque Mercedes Benz transportant plus 50 de passagers a chaviré dans cette rivière. La machine qui permet la traversée de la rivière  était très avilie et n’a pu supporter l’énormité de la charge de l’automobile.

Selon le correspondant de Radio Ndeke-Luka, les passagers du véhicule ont réussi à gagner les cotes de la rivière et aucune perte de vie n’a été signalée dans cet accident. Par contre le Bac, le camion et certaines marchandises demeurent encore sous la rivière Chinko attendant d’être rétracter.

Le Bac de la rivière Chinko est l’un des rares bacs que compte la RCA depuis fort longtemps. C’est l’unique moyen pour la traversée des automobiles et engins lourds sur cette rivière. Avec cet accident, la Chinko restera dépourvu d’un  pont ambulant et ce pour de nombreux mois. Un désavantage pour l’économie, les populations et les sociétés dépendantes du dit Bac.

L’électricité revient à Mobaye, liesse de la population

Lundi, 11 Juin 2012 13:51

Le courant électrique est enfin revenu dans la ville de Mobaye. Ce retour est vivement salué ce 9 juin 2012 par des chants d’allégresse, des cris de joie, des concerts de casserole et danse individuelle ou groupée. Un retour qui libère de l’emprise de ceux qui ont dûment exploités la crise à des fins pécuniaires.

Depuis plus de 4 mois, la ville de Mobaye a été touchée par l’épidémie des nuits obscures de la République Centrafricaine dues à la vétusté des machines de l’Energie Centrafricaine. A l’instar de nombreux groupes de l’ENERCA qui alimentent les villes de provinces de la RCA, celui de Mobaye est aussi fatigué par l’âge et a fini par tomber en panne. Ce sont des techniciens Congolais qui ont finalement réussi à remettre le groupe électrogène en marche sous caution des autorités de la  Basse-Kotto, après plusieurs essais de redémarrage par les techniciens de la région.

Toutefois, la félicité des habitants de la ville de Mobaye n’est pas totale. Certains résidents qui ont exploité la situation pour se faire de l’argent avec leurs mini groupes électrogènes ont été déçus de ce ré-fonctionnement du groupe de l’Energie Centrafricaine. Les populations vont devoir charger leurs téléphones portables chez eux, conserver les aliments à la maison et se désaltérer à l’eau fraiche. Ce qui n’était pas le cas pendant les 4 mois de Mobaye sans électricité.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:29

 

 

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juin 2012 13:35

La vague d’interdiction de sortie du territoire centrafricain a repris. Le dernier cas en date serait celui du ministre de la Justice et de la Moralisation Firmin Findiro. Il serait empêché le 9 juin 2012 de quitter le territoire centrafricain à destination de la France.

L’information a été rendue publique ce lundi dans les colonnes du journal « L’Agora ». Selon le quotidien, l’ancien procureur de la République aurait voulu se rendre à Paris pour des raisons de santé. Le vrai motif de ce refus n’aurait pas été explicité.

« Grande a été sa surprise d’être ainsi empêché d’embarquer dans le vol de la compagnie Ethiopian Air Lines. Monsieur le ministre, nous avons reçu l’ordre de la haute hiérarchie qui vous interdit de sortir du territoire national, lui aurait déclaré le commissaire de l’aéroport au cours des formalités d’usage », a mentionné le journal.

Le journal a en outre indiqué que même son passeport diplomatique lui aurait été également retiré et il serait retourné simplement à son domicile. Pour « L’Agora », c’est pour la 2ème fois que le porte-parole du gouvernement a eu de tels ennuis : de son retour de Bouca (nord) où il a rehaussé de sa présence la cérémonie de la pose de la 1ère pierre pour la construction d’une maison carcérale, Firmin Findiro aurait été interpellé par les forces de l’ordre. Il aurait été entendu pendant des heures.

Sur ce même dossier il serait judicieux de relever que dans sa parution du vendredi dernier, le journal « Le Démocrate », dans un article repris d’une agence internationale, le ministre Firmin Findiro serait impliqué dans un présumé coup d’Etat, un putsch soigneusement préparé par l’ancien ministre d’Etat aux finances Sylvain Ndoutingaï limogé le 1er juin dernier.

L’article en question a indiqué qu’un plan macabre serait mis sur pied pour éliminer physiquement 4 fils de l’actuel président centrafricain François Bozizé, 2 de ses ministres officiers de l’armée. Aussi le ministre de la Justice, un des instigateurs occuperait une place juteuse dans la nouvelle configuration du présumé gouvernement.

A titre de rappel en 2011, c’étaient certains leaders de l’opposition qui avaient été interdits de sortie du territoire national. Le cas de l’actuel coordonnateur du Front pour l’Annulation des Elections de 2011 (FARE-2011), maitre Nicolas Tiangaye en a été une parfaite illustration. A cette liste s’était aussi ajouté l’actuel ministre du développement rural Fidèle Gouandjika.

D’ailleurs, le FARE-2011 continue à ce jour de faire porter la responsabilité de la mort de l’ancien président Ange-Félix Patassé au régime de Bangui. Pour cette entité politique, le décès de Patassé a découlé de son interdiction de quitter le sol centrafricain pour des raisons sanitaires.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:27

 

 

 

 

 

Nous apprenons la mort de Michel ALLE Nzengui-Kangba-Biassou, infirmier diplômé d’Etat, célèbre journaliste animateur d’émission de santé publique sur radio Centrafrique  à l’époque, grand militant du RDC et partisan invétéré du général André Kolingba ce 11 juin 1012 à Bangui.

La Rédaction de Centrafrique-Presse présente à la famille du défunt et tous ses proches, ses condoléances les plus émues.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:24

 

 

 

 

 

La mise en bière et levée du corps d’Eloi Limbio décédé le 6 juin dernier aura lieu le mardi 12 juin à 11 h 30 à l’Hôpital Mignot 177, rue de Versailles 78150  Le Chesnay, suivie d’une messe de requiem.

Le rapatriement du corps s’effectuera le mercredi 13 juin par voie aérienne vers Bangui.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:06

 

 

 

 

 

Bozize171108275-copie-1.jpg Sylvain-Ndoutingai

 

Contrairement à l’impression que donne Bozizé d’avoir étouffé dans l’œuf le projet de coup d’Etat de son ancien protégé Sylvain Ndoutingaï qu’il a défendu bec et ongle pendant des années et des années contre toute raison, l’opposition et les sourdes rivalités entre les deux parents devenus maintenant ennemis, semblent prendre des proportions dont les Centrafricains n’ont pas encore la moindre idée.

Selon nos informations, le cas Ndoutingaï  et les ambitions putschistes de ce dernier contre son parent Bozizé, aurait été porté devant les responsables de l’ASSOCIATION de SOLIDARITE pour le DEVELOPPEMENT de la SOUS-PREFECTURE de BOSSANGOA  (SODEBOSS) et ceux-ci auraient ouvertement condamné la redoutable responsabilité que voudrait prendre Ndoutingaï.

Le problème est maintenant que depuis que Ndoutingaï a commencé à faire l’objet de sanctions de la part de Bozizé, (limogeage du gouvernement, interdiction de quitter le périmètre de la capitale et le pays, et sans doute d’autres mesures encore que nous ignorons), sa situation a suscité beaucoup de mécontentement dans les rangs de ses partisans qui sont nombreux au sein de l’armée prétendument nationale. Ceux-ci semblent être sur le pied de guerre et prêts à ne pas demeurer sans réaction si leur mentor doit continuer à être victime du camp Bozizéen.

Le camp bozizéen également au sein de l’armée se tient prêt pour ne pas laisser les partisans de Ndoutingaï  tenter et réussir leur projet de renverser Bozizé du pouvoir. Avec les ennuis qui ont également débuté pour Firmin Findiro, l’autre second demi-dieu avec Ndoutingaï, on se rend bien compte que le ministre de la justice et porte-parole du gouvernement qui roulait aussi pour Ndoutingaï, donc est forcément complice de son complot, est démasqué et subit actuellement le même sort fait à son compère. Quelques ministres du gouvernement complices de Ndoutingaï et Findiro qui se reconnaissent, ont mauvaise conscience et beaucoup de soucis à l’heure actuelle, se demandant à quelle sauce ils vont être mangés.

Jusqu’à quand va durer ce manège d’autant plus que toujours au sein des Faca, un troisième groupe de soldats observent avec une certaine neutralité les deux groupes antagonistes qui cherchent à son tour à neutraliser le groupe des neutres. Le vrai problème est que Bozizé semble sous-estimer totalement l’ampleur de la politique d’infiltration de l’armée deNdoutingaï  avec tous les soldats de divers grades qu’il a fait nommer et qui sont devenus ses obligés.

Seulement une fois les plans de déstabilisation de Ndoutingaï découverts, Bozizé pense que les quelques mutations des proches et complices de ce dernier suffiraient à mettre en échec son projet de coup de force. Le frère aîné de Ndoutingaï, un certain Martin Ouanti, vient d’être muté à Bouar après avoir refusé de rejoindre Birao. On ne sait pas très bien à quoi joue Bozizé. A trop faire la part belle à des putschistes, ceux-ci finiront par avoir raison de lui. Ndoutingaï joue très gros et a beaucoup de soutien partout dans le pays et dans l’Etat.  Les Centrafricains innocents ne doivent pas payer les pots cassés d’éventuels affrontements pour le pouvoir de Bozizé et Ndoutingaï.

 

La Rédaction

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 02:31

 

 

 

 

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Bangui, 10 juin (C.A.P) – On ne l’apprend que maintenant mais est-ce l’ironie du sort ou seulement la roue qui est aussi en train de tourner pour le principal complice et acolyte de Sylvain Ndoutingaï à savoir l’actuel ministre de la justice Garde des Sceaux et non moins ex-Procureur de la République, l’autre demi-dieu Firmin Findiro qui commence à avoir lui aussi, de sérieux soucis.

Prenant prétexte sur des raisons médicales pour se rendre en France et alors qu’il devait embarquer sur le vol hebdomadaire d’Air France de jeudi dernier 7 juin 2012 pour Paris, il a tout simplement été signifié au sieur Firmin Findiro qu’il lui est fait interdiction de quitter le territoire centrafricain, exactement comme à l’ex-ministre d’Etat aux finances Sylvain Ndoutingaï son associé dont la responsabilité est pointée par le clan de Bozizé dans un projet visant à renverser celui-ci.

Ainsi, celui-là même qui, en service commandé naguère comme Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Bangui, s’était fait une funeste spécialité dans la confiscation des passeports de certains fils du pays et la justification de l’injustifiable des interdictions arbitraires opposées par le régime Bozizé à certains responsables de l’opposition de prendre leur avion (cas à plusieurs reprises de Martin Ziguélé, de Simplice Kodéguet et Me Nicolas Tiangaye grossièrement empêché une fois de se rendre à N’djaména pour des raisons professionnelles et où son passeport a été confisqué et Firmin Findiro lui a même dénié le droit de détenir un passeport diplomatique, pour ne citer que ces trois exemples.

Le porte-parole du gouvernement, ministre de la justice et Garde des Sceaux, pour combien de temps encore au rythme où évolue la situation à Bangui, Firmin Findiro se retrouve être lui-même victime du système qu’il a mis en place et qu’il s’employait non sans une certaine délectation à l’époque à en jouir quand il s’agissait des autres.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 02:24

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 09 Juin 2012 13:25

Financé par le Fonds Mondial International, l’Energie Centrafricaine décide finalement de s’attaquer aux problèmes de baisse de tensions et des coupures intempestives du courant que connaissent les banguissois depuis de nombreuses années.

La ville de Bangui va devoir d’ici peu se passer du cauchemar avec l’installation de nouveaux transformateurs de courant dans différents arrondissements de Bangui par l’Energie Centrafricaine.

Selon  le directeur de production et des transports de l’Enerca, Blaise Bangui Tomba à Radio Ndeke Luka, « ces nouveaux transformateurs sont déjà installés dans quelques quartiers de Bangui dont les intensités  du courant sont très faibles. Il s’agit notamment de Béa-Rex, Castors et bientôt à Ngola ». Il  poursuit que « la rechange de vieux matériels électriques bien que tardive permet ainsi  de diminuer le pourcentage élevé des baisses de tension à environ 30 et 35%. ». De ce fait, l’Enerca veut  progressivement parfaire son service avec une remise en état complète de ces équipements.

Il évoque pareillement que les matériels anciens ne seront pas jetés mais réutilisés pour la construction des réseaux en moyenne tension vue que les délestages fréquents de Bangui sont dus à la faiblesse de production de l’énergie par rapport à la demande. De plus, les vieux câbles longtemps utilisés par l’Enerca sont très endommagés par la poussière et les intempéries. Cette supplantation permettra de bien contrôler la gestion du courant.

Malgré les quelques installations des régulateurs faites, l’Energie Centrafricaine semble ne pas avoir tout ce dont il à besoin « il y a 14 postes électriques à acquérir et 50 kilomètres de ligne à remplacer » reconnait le directeur de production et des transports de l’Enerca.
Après être très vilipendé par ses clients de Bangui, de l’Ombella M’Poko et les multiples institutions clients, l’Enerca compte mettre définitivement un terme aux multiples supputations dont elle est sujette avec ses nouveaux transformateurs.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers