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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:32

 

 

 

carbonessence.jpg

Vendredi, 06 Juillet 2012 08:18 Par Nicolas Teisserenc Jeune Afrique

2,4 millions d'hectares de forêts centrafricaines, concédées à Carbon Essence, vont rapporter entre 35 et 80 millions d'euros par an... sans couper un arbre. Carbon Essence annonce 5 millions d'hectares de forêts sous gestion. Mais la société reste encore assez mystérieuse. © Carbon Essence

La Centrafrique a octroyé une concession d'une superficie de 2,4 millions d’hectares de forêts tropicales pour une durée de 20 ans à Carbon Essence, une société britannique dont le métier consiste à revendre des crédits carbone à des gouvernements, des entreprises et des groupes industriels. Carbon Essence a obtenu le droit exclusif de développer, certifier et mettre sur le marché les crédits carbone "émis" par la couverture forestière de cette concession de la taille de la Belgique, située au sud-est du pays.

Avec une émission annuelle totale estimée de 12 millions de crédits carbone, le projet pourrait générer entre 35 et 80 millions d’euros de revenus par an, si l'on retient un prix du crédit carbone compris entre 6 et 10 euros. Sur 20 ans, Carbon Essence évalue le pactole potentiel à un milliard d'euros. De plus en plus d'entreprises rachètent des crédits carbone, nourrissant un marché qui prend de l'ampleur, même s'il reste balbutiant. La prise de risque est donc importante, mais certains experts calculent que le prix du crédit carbone pourrait atteindre 70 dollars à mesure que le marché se structure et que les régulations sont mises en place.

Cinq millions d'hectares sous gestion

Fondé en 2009 par Izhak Tidhar et Terry Julius, Carbon Essence est un acteur émergent dans la gestion des actifs carbone. L'accord avec la Centrafrique porte en effet à cinq millions d'hectares le total de forêts qu'elle gère en Afrique. Toutefois, la société reste assez mystérieuse. Sur leur site internet ne figurent ni adresse postale ni  numéro de téléphone. Les investisseurs sont israéliens et la société est enregistrée à Londres.

 Dans un communiqué, la société soutient que la majorité du chiffre d'affaires annuel sera consacrée à la préservation et au renouvellement de la forêt, de même qu'au développement d'infrastructures publiques. La Centrafrique est encore au tiers recouverte de forêts, mais ces dernières sont de plus en plus fragilisées par les coupes clandestines, l'extraction de diamants, les mauvaises pratiques agricoles, etc. Si bien que la désertification progresse dans le nord du pays.

Si la sauvegarde des forêts concerne en premier lieu les pays ou elle existe encore, comme la Centrafrique, elle importe aussi aux pays développés dans la mesure où elle permet de combattre le 
réchauffement climatique en jouant son rôle de stockage du carbone. Entre les résolutions internationales concernant la croissance verte et ses vastes étendues de forêt primaire, l'Afrique équatoriale a une carte évidente à jouer sur le marché du carbone.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:16

 

 

 

 

 

 

Zarambaud

 

Au merveilleux pays des records négatifs,

Des paradoxes et des supers plumitifs, (0)

Ainsi qu’un tonnerre dans un ciel sans nuages

L’incroyable nouvelle avait surpris les sages :

Le puissant Vice – Roi, naguère porte – drapeau

De la philosophie bêlante du troupeau

Venait brutalement de choir (1) dans la poussière

Où l’avait envoyé un coup dans le derrière

Férocement asséné par le brodequin

Du Grand Libérateur le traitant de faquin (2)

Et d’Arsène Lupin qui, sournoisement, trame

Intrigues et complots d’une façon infâme

En vue de perpétrer un sanglant Coup d’Etat

Pour déchoir son mentor (3), le doux Chef de l’Etat,

Si surpris qu’il en devint brusquement aphone (4)

Et usa des rumeurs comme d’un mégaphone.

Nul n’osa invoquer l’adage merveilleux

Qui veut noyer son chien le traite de galeux.

On assista plutôt au concours délectable

De jets de gros cailloux sur l’ancien connétable, (5)

Lequel clamait de plus fort son attachement

Au Grand Libérateur en s’auto-flagellant. (6)

Pourtant un autre baron mandé en Justice

Ayant bénéficié d’une drôle d’armistice

Narguait la misère du Peuple et paradait

En limousine à six portes, en vrai dadais. (7)

D’autres, moins protégés, se morfondaient en tôle,

Ou avaient fui, soit en avion, soit en bagnole,

De sorte que le Gouvernement, amaigri,

Quoique pillant toujours le Trésor dégarni,

Tétanisé, paralysé, perclus d’angoisse

Recherchait en son sein le Jonas de la poisse. (8)

Tout poulet d’élevage en batterie le sait :

Etre blessé, c’est être des autres un met.

Tel Saint-Pierre reniant Jésus en sa posture

Ses chauds protégés crièrent à l’imposture

Et rampèrent aux pieds du Grand Libérateur

Pour vite dénoncer leur ancien protecteur

Qu’en chœur ils chargèrent de la déliquescence (9)

Du régime aux abois et dans la turbulence

Sous l’action conjuguée de vils envahisseurs,

De rebelles sans foi ni loi ni même cœurs,

De la misère noire et du grand tribalisme.

L’ensemble couronné d’un arrogant cynisme,

Les prédations, les attentats aux libertés

Des chauds gouvernants coupés des réalités.

Sous l’impulsion de l’inénarrable (10) Grand homme

Le Grand Libérateur, se proclamant Surhomme

S’était accaparé de très nombreux pouvoirs,

Y compris la gestion illégale d’avoirs

D’innombrables entreprises dites publiques

Qu’il avait confiées à ses partisans iniques

Afin de leur soutirer créances et biens

Faute de bon sens tant pour lui que pour les siens

Et ainsi les précipiter dans la béance

Pour que triomphent la mauvaise gouvernance

Et de belles faillites dont le Monde entier

Glorifierait notre pyromane – pompier.

C’était d’autant plus sûr et même inéluctable

Qu’il n’avait du temps que pour sa secte et sa table,

Sans compter les nombreuses messes de minuit

De l’association secrète siégeant sans bruit

Où majorité, opposition, sans mémoire,

S’entendaient comme fieffés larrons en foire,

Mais s’étripaient le jour venu en ennemis 

           Comme si d’accord ils ne s’étaient jamais mis

Et ainsi trompaient le bon peuple sans vergogne

De sorte que rien ne résultait de sa grogne.

                       Il espérait ravoir ci –bas sérénité

Et se garantir dans les cieux félicité.

Grand arbitre –joueur comme ne fut personne

                      Sur terre et aux cieux son incompétence étonne.

                      Plus la déliquescence foudroyait les yeux

Et plus ses chers griots devenaient audacieux.

           Bridée, caporalisée, radio chantre à triques(11)

 Animée par de grands griots soporifiques (12)

Psalmodiait (13) les prétendues réalisations

Du Grand Libérateur à ses populations,

Insultait opposants et société civile

Mais décrétait tout droit de réponse futile

Afin de préserver les records négatifs

Objectifs gratifiants pour dignes plumitifs.

Le Grand Libérateur n’était nullement dupe

De tous ces flagorneurs attirés par sa soupe

Et, calfeutré dans son palais comme en bunker,

Dans le vain espoir de conjurer le malheur,

Abattu, apeuré, il pleurait en silence

En pensant à la fin de son mandat d’errance

Qui le protégeait des mandats des tribunaux

Pressés de l’envoyer derrière les barreaux.

Bien que fort peu doté de saine intelligence,

Il entreprit de réfléchir comme en enfance

Et crut avoir trouvé la bonne solution :

Proroger son mandat par modification

De « sa » constitution déjà édulcorée (14)

Par « sa » Cour Constitutionnelle et l’Assemblée.

Du côté judiciaire il s’était prémuni

En ajoutant au chef un bon poste interdit

Qui le mettait de fait sous sa nocive coupe

Et  faisait de lui un candidat à la coulpe. (15)

Après avoir compulsé nombre de manuels,

Il mandat urgemment tous « ses » intellectuels,

Forgerons patentés des idées saugrenues (16)

Et il leur demanda son maintien dans les nues.

Si d’autres Présidents avaient réussi le coup,

Pourquoi lui – seul garderait – il la bride au cou ?

Hélas les temps ont bien changé, le pays faible

L’ami historique est devenu intraitable

Et le Peuple, qui n’en peut plus, est en courroux,

Décidé à en découdre avec les ripoux. (17)

En proie aux cauchemars, il vit avec tristesse

Le Peuple le chasser dans une grande liesse.

Tel est le triste sort qu’inflige le destin

A qui broute le dos du Peuple et fait festin

     

                                                           Maître ZARAMBAUD Assingambi

                                                           Bangui fin juin- début juillet 2012

 

 

GLOSSAIRE :

 

Arsène Lupin : personnage des romans policiers de Maurice Leblanc incarnant le gentleman cambrioleur

 

Jonas : Prophète qui attira la fureur de Dieu sur le bateau où il avait embarqué pour tenter de fuir « loin de la présence de l’Eternel », faillit faire le malheur de l’équipage et des autres passagers, et obtint d’être jeté à la mer pour que celle-ci se calme et cesse d’être contraire. Quel ou quels autres Ministres Le Gouvernement jettera – t – il à la mer pour calmer la fureur du Grand Libérateur ?

 

0.     Plumitif : mauvais auteur, gratte – papier

1.     Choir : être entraîné de haut en bas à la suite d’une perte d’équilibre due à un faux mouvement, à une impulsion, à la rencontre d’un obstacle . . . (Mallarmé : « pierre ici bas chue d’un désastre obscur »)

2.     Faquin : individu sans valeur, plat et impertinent

3.     Mentor : guide, conseiller sage, expérimenté

4.     Aphone : privé de voix

5.     Connétable : grand  officier de la couronne

6.     S’auto-flageller : s’infliger des coups de fouet

7.     Dadais : garçon niais et de maintien gauche

8.     Poisse : malchance

9.     Déliquescence : décadence

10.                       Inénarrable : dont on ne peut parler sans rire

11.                       Trique : bâton utilisé comme arme pour frapper

12.                       Soporifique : qui endort

13.                       Psalmodier : parler, dire, réciter d’une façon monotone

14.                       Edulcorer : affaiblir

15.                       Coulpe : péché volontaire entrainant la perte de la grâce

16.                       Saugrenu : bizarre et quelque peu ridicule

17.                       Ripoux : en verlan, langage des jeunes en France, inversion du mot pourri

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 01:38

 

 

 

 

 

 

 

carte Afrique

 
Par Claude ANGELI : « Le Canard Enchaîné » du mercredi 4 juillet 2012 (page 3)

LE 15 juillet, Laurent Fabius, nouveau ministre des Affaires étrangères, doit se rendre à Alger. Accompagné sans doute de quelques officiers, il compte évoquer avec les dirigeants du pays la situation au Nord-Mali et dans plusieurs États voisins. Dès cette semaine, Jean Felix-Paganon, récemment nommé «représentant spécial pour le Sahel», lui aura remis le premier compte rendu de ses contacts dans différentes capitales africaines. En clair, cet ancien patron, au Quai d'Orsay, du département Afrique du Nord et Moyen-Orient s'est déjà rendu chez tous les dirigeants inquiets de la présence d'islamistes radicaux non loin de leurs frontières. À en croire ses collaborateurs, Fabius veut inciter ses interlocuteurs algériens, «avec toute la courtoisie requise», à ne pas rester les bras croisés face à « l’Afghanistan africain» qui s'installe à leur porte. Mais cette «puissance régionale incontournable», comme disent de l'Algérie les militaires français, n'est pas très chaude pour intervenir et craint les «retours de bâton terroristes» à domicile. De plus, l'équipe Bouteflika se dit hostile à toute ingérence étrangère, et notamment française, aux  confins de « son» Sahara. «Ce sont les nouveaux "Embarras de Paris"», s'amuse un diplomate. Et, dans le même esprit, la France souhaitant que le Conseil de sécurité vote une résolution politique - et non militaire... - sur la conquête du Nord-Mali par les islamistes, un autre diplomate ironise «Ça ne mange pas de pain.» Exact, et, comme on n'ose pas le dire à l'Elysée : que peut-on faire d'autre?

Centre d'accueil salafiste

Jusqu'à présent, la diplomatie n'a donné aucun résultat appréciable, et les solutions militaires ne sont encore que de vagues projets. Les chefs de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), qui ont fait appel à l'ONU, voudraient bien chasser les envahisseurs du Nord-Mali, mais ils hésitent à mobiliser 3000 combattants sans la promesse d'une assistance aérienne et terrestre fournie par la France ou par quelque autre puissance occidentale. Mieux, certains dirigeants africains soupçonnent leur collègue président Blaise Campaoré d'« inertie suspecte » à l'égard des islamistes, qu'il espère voir épargner son pays, le Burkina, et s'intéresser plutôt au Niger...

Résultat de ces embarras africains, les groupes armés salafistes installent leur pouvoir au Nord-Mali et reçoivent des renforts. Accueillis avec enthousiasme : djihadistes algériens ou libyens, Touareg fanatiques de la charia, Nigérians de la secte Boko Haram, Yéménites, Somaliens, Pakistanais et autres chercheurs d'emploi au Sahara. Tous ces braves viennent d'assister à la destruction, par les fous de Dieu d'Aqmi et d'Ansar Dine, d'une grande mosquée et de plusieurs mausolées sacrés des « saints » de l'islam enterrés à Tombouctou. Profanations effectuées au nom de leur conception barbare d'une religion qui ne tolèrerait aucun « intermédiaire » entre Allah et les croyants.

Américains pas tranquilles

Un document américain sur les menaces terroristes a été transmis à Paris par les attachés militaires français en poste à Washington. Daté du 14 juin et rédigé par les services du Pentagone et les généraux de l'Africom (commandement US pour l'Afrique), il recense les principaux risques déjà connus. En Somalie, au Yémen, en Afrique sahélienne et australe (Ouganda, Soudan du Sud,  etc.), et au Nigeria. Rien de bien surprenant, si ce n'est la description de cet immense continent où, de l'Atlantique à l'océan Indien en passant par le Sahara, des djihadistes se promènent et cherchent à déstabiliser plusieurs Etats. Une mention spéciale pour le rôle tenu par l'émirat du Qatar dans cette «Afrique très compliquée », à en croire, un diplomate européen effaré. Le document américain évite le sujet. Explication possible : ce minuscule Etat sunnite, qui déborde de richesses pétrolières, entretient d'excellentes relations avec Washington et Paris. Il a participé à la guerre de Libye, financé les révoltes en. Tunisie puis en Egypte. Aujourd'hui, il livre, en compagnie des Saoudiens, armes et dollars aux rebelles sunnites syriens en guerre contre Bachar. Et il agit de même avec les islamistes radicaux du Nord-Mali et du Sahel... Il faudra peut-être, un jour, que dirigeants américains et français s'expliquent sur le comportement ambigu de cet ami indocile. Un partenaire souvent apprécié, mais tout aussi capable de fournir le nerf de la guerre à des groupes terroristes.


Claude Angeli dans « Le Canard Enchaîné » du mercredi 4 juillet 2012 page 3

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 01:04

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

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Bangui : Les États-Unis réaffirment leur volonté de lutter contre la LRA

Bangui, 05 juillet 2012 (RJDH) – L’ambassadeur des États-Unis, Laurence Wohlers, a réaffirmé l’engagement du gouvernement de son pays à appuyer la République centrafricaine dans la lutte contre la rébellion de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony et dans les actions de développement du pays.

A l’occasion de la célébration, le 4 juillet à Bangui, du 236èmeAnniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis, Laurence Wohlers a fait observer que les relations entre  les deux pays, notamment dans le domaine de la lutte contre la LRA, se sont renforcées ces derniers mois.

« Les relations entre les États-Unis et la République centrafricaine ont connu un dynamisme important au cours de l’année écoulée. Il est important de noter l’arrivée des premières forces spéciales américaines à Obo et à Djéma (sud-est) au mois d’octobre dernier,  pour encadrer les forces armées centrafricaines et celles de l’Ouganda dans la lutte contre la LRA », a rappelé le diplomate américain.

Il s’est félicité de la mise en place d’une force de l’Union africaine, mais surtout de la capture du général César Accélam, un des hommes de main de Joseph Kony. Pour lui, cette capture démontre que des réels progrès sont en train d’être accomplis.

Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Antoine Gambi, s’est réjoui de la contribution des États-Unis à la lutte contre la LRA et a proposé que la République centrafricaine soit « au cœur des programmes sur la LRA », à cause de la transposition du danger que représente cette rébellion sur le sol centrafricain.

En dehors de la traque à Joseph Kony, Laurence Wohlers a annoncé un financement, des actions humanitaires en faveur des victimes de la LRA.

« Je peux, par ailleurs, annoncer qu’au cours des prochains mois, USAID (aide américaine) va accorder une aide importante aux populations civiles de la région du sud-est », a-t-il lancé.

 

Nola : L’ONG ACF lutte contre la sous-alimentation

pub Action Contre la Faim-copie-1

 

Nola, 05 juillet 2012 (RJDH) – L’ONG internationale Action contre la Faim (ACF) a distribué des vivres aux enfants et à quelques adultes souffrant de malnutrition de la préfecture de la Sangha-Mbaéré (sud-ouest).

Ces vivres sont composés entre autres de riz, d’huile végétale, d’haricots et de soja. Les bénéficiaires sont les personnes souffrant de malnutrition dans les communes de Bilolo, de Salo et de Nola. D’après l’ONG, ce geste s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la faim dans la préfecture de la Sangha-Mbaéré.

Dans son plan d’action, ACF encadre la population vulnérable dans les travaux  de culture maraîchère. Cette structure humanitaire initie les femmes de la sous-préfecture de Nola aux activités génératrices de revenus, notamment la fabrication de savons et d’huile d’arachide. A cela, s’ajoutent la prise en charge des personnes souffrant de malnutrition et le dépistage des enfants.

Le mauvais état des routes joue sur l’extension des activités de l’ONG Action Contre la Faim dans les communes et les villages de la sous-préfecture de  Nola.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 01:01

 

 

 

 

 

margaret-vogt.jpg

jeudi 5 juillet 2012 (Xinhua) — Le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants des groupes armés, basés dans le nord-est de la République centrafricaine, sera lancé dans les prochains jours, grâce aux promesses de financement des partenaires, a annoncé mercredi la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, Margaret Vogt, au cours d’une conférence de presse à Bangui.

Le gouvernement australien a promis de mettre à la disposition de la République centrafricaine, une somme de 200 000 dollars US (environ 90 millions FCFA) pour appuyer le programme DDR, selon la représentante de l’Onu. Egalement, « l’Union européenne et la Banque mondiale vont bientôt annoncer leur soutien financier en Centrafrique pour la reprise des activités du DDR », a-t-elle déclaré.

Plusieurs partenaires et bailleurs de fonds ont fait des promesses pour appuyer le programme DDR en République centrafricaine, le 29 mai dernier à New York lors de la présentation du rapport du secrétaire général de l’Onu sur la situation en République centrafricaine et les activités du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix. La mobilisation de ces ressources devrait permettre de relancer le processus dans le nord-est du pays, selon Margaret Vogt.

Par ailleurs, la représentante a fait savoir que la reprise des activités sera précédée d’une sensibilisation auprès des communautés et des groupes armés, notamment la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR) qui attendent le DDR depuis la signature de l’accord de cessez-le feu d’octobre 2011.

Interrogée sur la menace de la CPJP de reprendre les armes pour dénoncer la lenteur enregistrée dans le programme DDR, Margaret Vogt a indiqué qu’Abdoulaye Isseine, leader de ce groupe armé, est déjà présent à Bangui pour discuter avec les autorités politiques de l’accord de paix global de paix de Libreville signé en 2008 entre le gouvernement centrafricains et les fraction rebelles.

« La relance de la rébellion n’est pas quelque chose qui peut être gérée facilement sur la table. C’est un crime contre la loi internationale. La communauté internationale a reconnu la patience de ce groupe armé, mais ne peut pas encourager la reprise des armes », a-t-elle précisé.

Sur les cinq groupes armés concernés par le programme de DDR, seul l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) a pu parachever le processus avec la démobilisation de ses quelques 5000 hommes suivi de la dissolution du groupe le 17 mai dernier.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 00:19

 

 

 

transport-en-RCA.jpg

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Juillet 2012 15:58

Le Chef de l’Etat Centrafricain François Bozizé se soucie de la libre circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national. Il a signé vendredi dernier un décret fixant les barrières en République Centrafricaine. De 192 dans les années écoulées, ces barrières sont actuellement ramenées à 93.

La publication de ce décret fixant les barrières en RCA mettra-t-elle définitivement un terme aux tracasseries?  C’est la difficile question qui pend sur plusieurs  lèvres.

Selon le décret, seuls la Gendarmerie,  la Police, le service des Eaux et Forêts, la Douane et les autres entités en fonction de la spécificité des barrières missions, sont requis pour contrôler sur les barrières.  Le décret d’indiquer que les Forces Armées Centrafricaines (FACA), ne sont pas habilitées à effectuer des contrôles sur les barrières.

Par ailleurs, la décision souligne que  les contrôles aux niveaux des  barrières ne sont pas payants  à l’exception des opérations douanières ou des phytosanitaires à la frontière et/ou au bureau de la Douane.

Les articles 6 et 7 du décret précisent « que tout agent ou supérieurs directs des auteurs des exactions, de trafic et d’extorsion de fonds auprès des usagers seront au pire des cas, radiés sans préjudice de poursuite judiciaire ». Un privilège pour les usagers puisque sur chaque barrière, seront inscrits le nom de la barrière, les entités représentées et les modalités de paiement pour les droits à acquitter.

Lorsque l’on parcourt le document en annexe du décret, la colonne réservée au droit à acquitter est pleine de « Néant ». Une façon de dire que les barrières ne signifient plus « sortir de l’argent ».

Les centrafricains se félicitent de ce décret mais le paradoxe est l’applicabilité des textes initiés. Ils se souviennent encore des multiples missions inter – ministérielles de démantèlement des barrières illégales. Dès le retour desdites missions à Bangui, toutes ces barrières se remettent de façon automatique en place, devant la grande déception des Centrafricains. Cette fois sera-t-elle la bonne ? La Brigade Spéciale de Contrôle Mobile et de Surveillance des barrières mise en place par le Premier ministre sera-t-elle efficace ? Les « Chefs » ont aujourd’hui un défi gigantesque à relever et les Centrafricains attendent les résultats.

Il est également à rappeler que les participants au forum tripartite Cameroun-Tchad-Centrafrique qui a pris fin le 29 juin dernier au Cameroun, ont reconnu que les barrières illégales sont un véritable frein à la libre circulation des personnes et des biens. La Ministre Centrafricaine du Commerce, Mouliom Roosalem qui a pris part à ce forum, a signifié que les tracasseries causées aux opérateurs économiques sur ces barrières sont l’une des principales causes de la hausse du prix des produits d’importations.

Toujours selon elle, c’est finalement le consommateur qui est pénalisé.

 

NDLR : On attendra de voir si un simple décret fût-il signé de Bozizé suffira-t-il à lever effectivement ces barrières, véritable calamité de la bozizie.  

 

Crise alimentaire, 5 milliards d’aide des USA à la RCA

Obama-en-meeting.jpg

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Juillet 2012 08:44

Le gouvernement américain accorde une aide alimentaire d’un montant global de 5 milliards de Francs CFA (environ 7 millions 600 mille euros) aux populations centrafricaines, notamment celles qui souffrent des conséquences de la présence de la LRA (Armée de Résistance du Seigneur) du chef rebelle ougandais  Joseph Kony. Le don sera remis au Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans les prochains jours.

A cela, il faut ajouter un second décaissement de l’USAID de plus de 2 milliards de F.CFA (près de 3 millions d’euros) pour aider ces centrafricains, qui vivent en ce moment une crise alimentaire sans précédent.

L’annonce est faite mercredi 4 juillet par l’Ambassadeur américain en poste à Bangui, Mr Laurence Wohlers. Il donnait une réception en sa résidence à l’occasion de la fête nationale des Etats-Unis. Le président centrafricain François Bozizé et plusieurs membres de son gouvernement ont honoré de leur présence la réception.

En annonçant cette aide lors de son adresse aux invités, le diplomate américain a exhorté les centrafricains à beaucoup travailler pour relever les nombreux défis en matière de développement.  Il a notamment demandé aux autorités du pays, de «redonner confiance à tous ceux qui veulent travailler et créer des entreprises, en instaurant un climat économique, juridique et politique favorable aux investissements».

Dans un communiqué rendu public à New York, le PAM s'est déclaré « extrêmement reconnaissant pour cette généreuse contribution américaine ». « C'est une nouvelle preuve de l'engagement constant du gouvernement américain dans la lutte contre la faim » lit-on encore dans le communiqué. Il s’agit d’un don de céréales, de légumineuses, de farine de soja et d'huile végétale va nourrir plus de 80.000 personnes dans les zones affectées par les conflits pendant environ quatre mois.

« Il y a actuellement 192.000 déplacés internes et 25.000 réfugiés en Centrafrique, tandis que 30% de la population de 4 millions d'habitants vivent dans une situation d'insécurité alimentaire et le taux de Malnutrition aigüe globale chez les enfants de moins de cinq ans est de 10% », précise encore le communiqué.

Cette aide humanitaire annoncée par les Etats-Unis en faveur des populations vulnérables de l’Est du pays, s’ajoute ainsi à l’engagement militaire des soldats américains dans la lutte contre la rébellion ougandaise de la LRA. Cette rébellion est à l’origine de la crise humanitaire qui sévit actuellement dans les préfectures du Sud et du sud-est de la République Centrafricaine où sévissent les hommes de Joseph Kony.

Pour éviter les rencontres avec les rebelles, les populations ne peuvent aller au-delà d’un rayon de 3 kilomètres des zones habitées. Impossible dans ces conditions de mener des activités agricoles. Dès lors, l’alimentation devient difficile et la rareté des produits entraîne une hausse des prix.

 

Les conducteurs, complice de la corruption des agents de contrôle routier

Radio Ndéké Luka Jeudi, 05 Juillet 2012 15:38

La lutte contre la corruption est loin d’aboutir en République Centrafricaine. Une des formes est alimentée par les conducteurs qui, n’étant pas en règle, n’hésitent pas à remettre des sommes d’argent aux agents des forces de sécurité qui font les contrôles de routine sur la voie publique. Pendant que les conducteurs accusent les agents de contrôles de les racketter, ces derniers accusent les conducteurs par contre de les corrompre.

Selon un journaliste de Radio Ndeke Luka qui a enquêté sur le sujet ce 4 juillet, il suffit de sillonner quelques avenues de la capitale centrafricaine, entre autres, celles de Koudoukou, Martyrs et Indépendance pour s’en rendre compte.

Un conducteur de taxis  de révéler que « l’heure de pointe  des policiers est,  le plus souvent,  aux environs de 8 heures du soir. Dès qu’un conducteur de taxis ou de bus arrive, il doit tendre les pièces du véhicule avec de l’agent placé au milieu des dossiers de l’automobile, ou de la moto souvent même si les papiers sont à jour. La somme varie de 500 à 5000 FCFA ». Il indique par ailleurs que « ce qui prime pour ces agents, ce n’est  pas l’authenticité des  papiers du véhicule mais plutôt ce qu’ils doivent soutirer aux conducteurs ».

Selon le Directeur Général de la Police Centrafricaine, Henry Wanze Linguissara àRadio Ndeke Luka, cette pratique constitue un manque à gagner pour l’Etat. Il  reconnaît que c’est une dégénérescence budgétaire et évoque aussi les sanctions, «je confirme que c’est un manque à gagner, parce que tout agent sur la voie dispose de ce que nous appelons quittancier. Si un agent laisse le quittancer de côté pour percevoir indûment  l’argent de l’Etat, il enfreint donc la loi et est susceptible de toutes poursuites judiciaires ».

De son côté, le syndicat des conducteurs de taxis et bus se lamente de ce qu’il qualifie de tracasseries.  Le de ce Syndicat, Jean Brice Port Diane de redire que, « ces agents inventent toujours des infractions même si les conducteurs sont en règle ». Mais il reconnait toutefois que «  certains collègues ne sont pas aussi en règle c’est pourquoi ils font cette pratique qui encourage les policiers et gendarmes à faire des descentes sur les routes. Le Secrétaire général du syndicat des taxis et bus saisit l’opportunité pour exhorter les conducteurs dont les pièces afférentes de leurs engins sont irrégulières, de les mettre à jour les : « la législation exige à toute personne qui veut exercer la profession de conducteurs de taxis et bus d’être en règle. Ce faisant, ils se mettent à l’abri des tracasseries policières ».

Prévenue, la Direction de la police entend mettre un terme à ces pratiques et indique que des dispositions sont déjà prises pour les agents qui continuent d’arnaquer sur les voies et avenues de Bangui et même sur toute l’étendues du territoire centrafricain.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 00:14

 

 

 

Bozizé ailleurs

 

Centrafrique, cinquante ans plus tard

Source : Afrik.com   jeudi 5 juillet 2012 / par Gaspard Zangbi

Le constat est amer. Cinquante ans après sa naissance, la République Centrafricaine (RCA) n’existe que de nom. Nous sommes tout au plus un ensemble de gens de bonne volonté rassemblé quelque part entre les 2° et 11° parallèles nord et les 13° et 27° méridiens est, sur une superficie de 622 980 km2 à cheval sur la grande forêt équatoriale (au sud) et la zone des savanes (au nord). Nous ne suscitons ni considération ni compassion du reste du monde. Nonobstant notre évaluation de son QI, Bozizé a bien cerné cette indifférence du reste du monde face à la RCA pour disposer de nous à sa guise. Si, par impossible, Bozizé voulait être le pasteur amoureux qui chante la bergère, donnons-lui une énième seconde chance qui doit être la bonne et la dernière.

Toutes les institutions républicaines centrafricaines figurent mais n’existent pas. Je l’ai écrit et démontré lorsque j’ai dénoncé la détention arbitraire et séquestration du personnel de la moribonde sinon défunte SONATU qui continue d’ailleurs à croupir en prison sans être entendue. Comme quoi, la boziziecratie est têtue et cruelle. Il n’y a pas longtemps le président du MDREC, M. Joseph Bendounga, a fait le même constat de l’inutilité de nos institutions. Sous d’autres cieux, je vous assure, ces présidents de l’Assemblée nationale, de la Cour constitutionnelle, du Conseil économique, le Premier ministre, etc. seraient arrêtés, jugés selon les règles de l’art et envoyés en prison. De l’aveu même de la quasi-totalité des hauts agents de l’État, les décisions leur viennent plus souvent qu’autrement de la présidence de la République. La pléthore de conseillers et autres à la présidence de la République se plaint, elle, de la difficulté de travailler avec le président que tous décrivent comme un homme excessivement irascible et brutal. Qui plus est dans son livre paru en 1997, l’auteur canadien Brian Titley s’est attardé sur la brutalité de Bozizé récompensée par Bokassa qui le promut du grade de sous-lieutenant à celui de général après qu’il eut frappé un français qui manqua de respect envers Bokassa.

Bozizé, homme-orchestre pour rien faire !

Par définition de ministre délégué et de député suppléant, force est d’admettre que Bozizé est à lui seul trésorier-payeur général, président des Conseils d’administration des entreprises et offices publics de Centrafrique, ministre de la Défense, ministre des Mines, député du IVe arrondissement, président de la République, et j’en oublie certainement. Cela fait un peu gourmand voir égoïste pour un seul homme quand on sait que le taux de chômage en Centrafrique est d’au moins 80%. Au-delà de la considération socio-économique, se posent naturellement les questions de temps et de compétences. Bien que la tentation soit grande, je refuse de croire que le président de la République réduise les compétences techniques d’un trésorier-payeur général, le rôle clef d’un président de Conseil d’administration d’entreprises et offices publics, les attributions nationales d’un ministre, la grandeur des responsabilités morales d’un député de la Nation voir la plus haute et la plus prestigieuse fonction de président de la République à la simple et seule signature des parapheurs. Avis aux intéressés : peaufinez votre seing !

Je dirais, en paraphrasant certains compatriotes plus talentueux que moi qui ont décrit de manière élégante et saisissante la misère du peuple Centrafricain, qu’aujourd’hui, nombreux sont les Centrafricains qui mangent trois à quatre repas par semaine. Dans le Centrafrique d’aujourd’hui, les hôpitaux sont des mouroirs où il manque ne serait-ce que le minimum d’équipements sanitaires et de médicaments, les enfants ne font plus que 12 heures de semblant de cours par semaine. Nos écoles, les écoles de la République, manquent d’enseignants, d’équipements et de matériels didactiques. Dans ce Centrafrique de 2012, hommes, femmes et adolescents se lèvent à 3h00 (du matin bien sûr) pour aller chercher de l’eau potable dans des bidons qu’ils colporteront jusqu’à destination pour toute la famille. L’électricité ne fonctionne que trois heures par quartier à Bangui ou encore dix heures par mois en certains chefs-lieux de préfecture. L’insécurité est menaçante sur les 622 980 km² de superficie. Et comme si cela ne suffisait pas, les routes sont défoncées et les ouvrages d’art tant à Bangui que dans l’arrière-pays s’effondrent les uns après les autres comme des châteaux de sable. Pendant ce temps, les caisses de l’État se vident impunément au vu et au su de tout le monde au profit d’une minorité qui se dit ou se croit invulnérable.

J’ai brossé un tableau de relations interpersonnelles d’une part et d’une situation apocalyptique de l’autre. Ma démarche se veut pédagogique. Nous sommes Africains bantous. Le respect des aînés et des supérieurs hiérarchiques est inné en nous. Le président de la République qui est un pasteur a, par une certaine réflexion, compris qu’il ne peut laisser le gros de son troupeau se perdre dans le pâturage. Certes, des erreurs ont été commises dans la façon de mettre la table ; cependant, le mets est appétissant et nous sommes affamés. Donnons-lui une énième seconde chance. Ne t’arrache pas encore les cheveux, mon frère, ma sœur ! Je ne suis pas KNK et je ne le serai jamais (n’en déplaise à La Fontaine !). Je ne suis pas perfide d’une part et d’autre part le KNK disparaîtra du paysage politique centrafricain le 15 mars 2016.

Profil du Premier ministre de la transition

Les défis du tableau apocalyptique et le déficit de relations interpersonnelles nous imposent un brainstorming stratégique autour de la personne qui sera appelée à assurer les fonctions de Premier ministre de la transition devant avoir les pleins pouvoirs en accord avec la constitution du 24 décembre 2004. Le Premier ministre dont il est question aura comme lourdes tâches de gérer les rébellions de la LRA, de Baba Laddé et celles nationales qui écument la RCA, procéder sans tambour ni trompette à une vérification efficiente du pompage du trésor national ces dix dernières années, concevoir une planification stratégique des fournitures d’eau potable et d’électricité, assurer une gestion efficace de l’unité de cession du médicament (UCM), équiper ne serait-ce les hôpitaux de Bangui du minimum d’équipements sanitaires que tout hôpital digne de ce nom doit en disposer, revaloriser l’éducation, colmater tant que faire se peut quelques tronçons de routes et organiser à la fin 2015 les élections présidentielle et législatives transparentes et crédibles à l’aide d’un fichier informatisé et consensuel. Il est clair que les défis qui attendent le Premier ministre de la transition sont bien énormes. C’est pourquoi son choix est urgent et doit répondre à des critères rigoureux. Dans les critères énumérés ci-dessous, le masculin est épicène.

Premier critère : un candidat nouveau qui ne s’est jamais associé, ni de près ni de loin, à aucun des régimes qui se suivent et se ressemblent depuis 1979. Plus de loser  !

Deuxième critère : un Honnête homme au sens de Nicolas Faret mais pour servir le peuple centrafricain qui, à mon avis, n’a connu que mépris. Les défis et la définition de tâches requièrent que le candidat à la primature de transition sache quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose. Montaigne dirait que le candidat doit avoir la tête bien faite plutôt que bien pleine.

Troisième critère : un candidat intransigeant sur le respect de la feuille de route de trois ans et quelques mois, la séparation de pouvoir et l’application des textes et résolutions et recommandations au risque de rendre son tablier.

Quatrième critère : le candidat doit être un fédérateur, un conciliateur qui puisse rassembler les Centrafricains en cette période où l’unité nationale est mise à rudes épreuves. Il doit posséder des capacités fédératrices à ménager les pros et anti-KNK. Le but n’est pas de dominer ou d’humilier l’une ou l’autre des parties. On doit à tout prix éviter le triomphalisme et l’arrogance d’un côté et de l’autre, la frustration et la résignation.

Cinquième critère : un mandat d’une durée rigide de trois ans et quelques mois, non prolongeable, non renouvelable. Le titulaire ne sera candidat ni à l’élection présidentielle ni aux législatives Comité de sélection du Premier ministre de la transition.

Oui à une énième seconde chance mais pas à n’importe quel prix et surtout pas un chèque en blanc. Nous ferons les choses comme du monde en commençant par la mise en place d’un comité circonstanciel de sélection du Premier ministre de la transition dont la composition peut faire l’objet ou pas de consensus entre le président de la République, l’Assemblée nationale et l’opposition. Les ambassades et consulats, la Direction générale de la planification au ministère du Plan, les associations estudiantines, parents et amis seront mis à contribution pour constituer une banque de candidats qui sera publique. Le comité de sélection aura par la suite la difficile et ingrate tâche de choisir, d’après les critères ci-dessus, cinq Premiers ministrables parmi les noms proposés qui seront contactés selon les règles de l’art. En cas de désistement, on contactera le 6e sur la liste et ainsi de suite afin d’avoir cinq candidats au premier tour. Ceux et celles qui accepteront l’insigne honneur d’être sur la liste des Premiers ministrables enverront au comité de sélection leur curriculum vitae (CV) et une ébauche de départements ministériels donnant une idée de la taille de leur équipe gouvernementale. Par la suite, le comité de sélection interviewera et évaluera chacun des cinq candidats et remettra, sans recommandation aucune, au président de la République les noms et coordonnées des TROIS plus performants des cinq candidats.

Mais où est donc ce Premier ministre de la transition ?

Il ne fait aucun doute, quant à moi, que cet oiseau rare porteur de notre salut est dans un nid centrafricain à l’étranger, dans la diaspora. Contrairement à ce que pense ce ministre camerounais de, je ne sais quoi, le Centrafrique regorge de cadres très compétents qui enseignent dans des universités occidentales, opèrent dans les hôpitaux français, construisent des routes et ouvrages d’art en Europe. Il est temps d’appeler ces fils et filles de Centrafrique au chevet de la Nation qui se meurt.

Méfions-nous, cependant, des intégrations par parties distillées depuis un certain temps sur CAP. Au fait que veut Nguérékata ? Prendre sa revanche sur Gbéti ? J’ai trouvé de mauvais calcul cette initiative d’adresser aux mamans centrafricaines des souhaits de bonne fête des mères dans un journal en ligne sachant pertinemment que ces braves dames sont à 90% illettrées sans parler de l’internet qui n’est accessible qu’à environ 5% de la population centrafricaine.

Pour finir, je note avec un écœurement certain la naissance de "Sauvons le Centrafrique". L’opposition centrafricaine comme l’opposition gabonaise (pour ne citer que celles-là) sont allées aux présidentielles en rang dispersé ; elles ont perdu. L’opposition sénégalaise est allée aux présidentielles en rang serré ; elle a gagné ! Un certain Démafouth a mis tous ses œufs dans le panier de Premier ministre de Bozizé II ; il s’est retrouvé en prison. Je ne peux résister à la tentation de mettre en garde les perfides que le général Bozizé excelle dans l’art de diviser pour régner.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 00:03

 

 

 

logo du RDC

 

« Une génération s'en va, une autre arrive. Elles sont comme les feuilles sur un arbre toujours vert, l'olivier, le laurier ou tout autre qui garde sa parure. La terre porte le genre humain comme des feuilles ; elle en est couverte. Mais les uns meurent, d'autres naissent et leur succèdent. L'arbre a toujours son feuillage, mais regarde au-dessous : combien de feuilles desséchées tu foules aux pieds » !

Cette pensée de Saint Augustin qui remonte au cinquième siècle de notre ère rappelle de façon imagée de la foret qu’est le Rassemblement Démocratique Centrafricain.

Le RDC a perdu deux braves et vaillants de ses militants.

Eloi LIMBIO et Michel ALLE nous ont quittés.

Eloi LIMBIO est l’un des magistrats centrafricains dont la compétence n’a souffert d’aucun doute. Il a occupé de hautes fonctions au cours de sa carrière de magistrat. :

Conseiller à la Cours de Cassation entre autre

Ce brillant juriste était aussi un fervent patriote acquis à la cause nationale. Il a su distinguer l’exercice professionnel de l’action citoyenne. Son courage politique hypothéquait sa carrière et quelques fois l’amenait aux risques de sa sécurité.

LIMBIO était l’un des éléments qui constituent l’intelligentsia du RDC.

Il nous a quittés trop tôt. Sa vision des choses, sa contribution aux débats politiques dénotent les qualités d’un cadre intelligent et déterminé.

Eloi, nous gardons de toi le souvenir d’un membre courageux persévérant dans la lutte et intègre.

Michel ALLE était un Technicien Supérieur de Santé. Très rapidement, à l’issue de sa formation, il s’est orienté vers la branche la plus vaste de la santé publique à savoir, la prévention.

La spécialité d’Information et Education pour la Santé exercée durant tant d’années de carrière a fait de lui un communicateur éloquent et pertinent.

Militant de première heure et de première ligne, ALLE nous a donné l’exemple d’engagement politique, de volontarisme, de militantisme sincère et fidèle.

Ces interventions tant professionnelles que politiques, propulsées par sa voix métallique, sur les ondes faisaient écho jusqu’au fin fond de la RCA toute entière.

ALLE l’animateur, savait mettre du tonus aux campagnes électorales. Les adresses et les répliques tonitruantes étaient la marque de ce militant courageux voire téméraire et le rapprochaient dans une certaine mesure de BAYARD, ce chevalier sans peur et sans reproches.

Michel, tu as été un homme de talent et un esprit libre. Nous retenons aussi de toi, l’image d’un patriote qui a vraiment foi en son pays. Toute ta vie, tu as véhiculé les valeurs et les idéaux du RDC pour le bien de ton pays la République Centrafricaine

Eloi et Michel, après tant d’années de lutte acharnée, vous quittez le RDC et la RCA.

Nous, vos soeurs, vos frères, les jeunes du RDC de tous horizons, de l’intérieur et de la diaspora, tous unis dans le RDC, nous vous faisons la promesse de toujours tenir haut le flambeau et de poursuivre notre marche engagée pour atteindre l’objectif fixé à savoir, la reconquête du pouvoir.

ELOI et MICHEL,

Reposez en paix. Que la terre de la RCA vous soit légère!

ADIEU Combattants.

Fédération RDC Europe et Amérique

Le président

Pr Raymond Max SIOPATHIS

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 23:56

 

 

 

Touche pas à ma Constitution

 entête Touche pas à ma constit

                                                  DECISION N° 005

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

 

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif << touche pas à ma constitution. >> ;

 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif  Centrafricain NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION ;

 

Décide

 

Article 1 : Monsieur  Prince Chrérutin FEIGOUDOUZOUI M’BAGA est nommé Représentant du collectif de BURKINA FASO.

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                                          Fait à Dakar, le  05 juiell2012

 

                                                                           Le Secrétaire General               

 

                                                                                         ALIX KOYANGOZO

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 22:20
 
 
 
CENTRAFRIQUE ONZE 300612
 
Bozize-coup-d-envoi.JPG
  
 
Le tirage au sort des matchs de qualification pour la CAN 2013 vient à peine de se terminer. Le suspens a été si intense qu'on se demandait depuis quelques jours déjà à quelle sauce footballistique africaine les FAUVES de BAS – OUBANGUI  allaient être cuisinés. Ce suspens a duré jusqu'à la dernière minute, voire la dernière seconde du tirage.
A chaque tirage, on tremblait de voir l'étiquette des FAUVES sortir de la boule tirée pour affronter une foudre africaine du ballon rond. Rien de cela ne fut.
Seul  le dernier tirage, qui ne décelait plus aucun suspens a révélé l'adversaire des FAUVES, le BURKINA-FASO. Restait désormais l'ordre des deux matchs (aller-retour). Peu importe cet ordre car, à l'issue de ce tirage l'on comprend sans le moindre doute, que dans le parcours qui leur reste pour entrer dans la cour des des grands, les FAUVES ne sont pas, non seulement stimulés par leur courage que nous saluons au passage,  leur amour de la terre de leurs ancêtres, l'appui de tout le peuple centrafricain à travers leurs mères, leurs pères, leurs sœurs et leurs frères, mais ils le sont aussi à travers le souffle de leurs ancêtres, ce souffle qui s'est clairement manifesté tout au long du tirage pour leur faire comprendre qu'ils ont une lourde tâche à mener, une tâche qu'ils ont déjà bien remplie et dont le fruit ne reste plus qu'à remettre au peuple CENTRAFRICAIN : la qualification et la victoire.
Alors FAUVES, n'ayez crainte. Vous avez tant fait, le chemin n'est plus long et votre souffle est encore inépuisable.
Ecoutez dans le vent de l'AFRIQUE du SUD, la voix et le voeu de vos ancêtres. Le PEUPLE est avec vous, la VICTOIRE est entre vos mains.
SINGUILA, SINGUILA MINGUI, KODRO KOUE A MOU MABOKO NA ALA.
 
Adolphe PAKOUA
 
 
 
Le tirage au sort véritable coup d’envoi officiel de la CAN Orange 2013
 
 
 
05-07-2012
 
 
La Confédération Africaine de Football a procédé jeudi 5 juillet 2012 à l’Emperors Palace de Johannesburg au tirage au sort du dernier tour éliminatoire de la CAN Orange 2013 dont la phase finale aura lieu en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février 2013. Il s’agissait de déterminer les quinze matches qui permettront aux quinze équipes victorieuses de rejoindre l’Afrique du Sud, pays-hôte, qualifiée d’office.
 

A un peu moins de 200 jours du coup d’envoi de la 29e édition de la CAN, il s’agissait d’un premier coup d’envoi officiel de la grande fête biennale du football africain.
 

Plus de la moitié des associations membres ont assisté à l’événement qui célébrait la fraternité sportive.
 
Pour ce dernier tour, il s’agira de matches en aller et retour à élimination directe. Les dates retenues pour les matches aller sont les 7, 8 et 9 septembre, pour les matches retour les 12, 13 et 14 octobre. Le tirage au sort pour la phase finale aura lieu le 26 octobre. 
 
 
La Zambie et la Côte d’Ivoire, champion et vice-champion 2012 figuraient dans le pot numéro un en vertu du classement établi sur la base des résultats obtenus par les trente équipes encore en lice lors des trois dernières éditions de la CAN (2008, 2010, 2012).
 
 
La cérémonie, en présence du Ministre sud-africain des Sports et des Loisirs, M.Fikile Mbalua, était présidée par le 1er vice-président de la CAF, M.Suketu Patel, le secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani et le président du Comité local d’organisation, M.Mwelo Nonkonyana et le directeur général, M.Mvuzo Mbebe.
 

M.Hicham El Amrani a dirigé le tirage au sort assisté par l’ancien capitaine des Bafana Bafana, Neil Tovey et par l’ancien attaquant international nigérian, Daniel Amokachi.
 
 
 Mali vs Botswana
Zimbabwe vs Angola
Ghana vs Malawi
 Liberia v Nigeria
Zambia vs Uganda
Cape Verde vs Cameroon
Mozambique vs Morroco
Sierra Leone vs Tunisia
Guinea vs Niger
Sudan vs Ethiopia
Libya vs Algeria
Cote Vs d'Ivoire vs Senegal
Democratic Rep of Congo vs Equatorial Guinea
Gabon vs Togo
Burkina Faso vs Central African Republic
 
 
 
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