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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 00:56

 

 

 

 

 

manioc au soleil

Radio Ndéké Luka Dimanche, 08 Juillet 2012 07:54

Ailleurs c’est la tyrannie du riz. En RCA, c’est celle du manioc. Le plat presqu’unique au menu des centrafricains, c’est la boule de manioc et les feuilles de manioc. De quoi tromper la faim mais pas se nourrir. Par ces temps de crise, la situation est encore plus dramatique. Les « chercher-à-manger » peuvent difficilement en acheter et crient famine un peu partout dans le pays.

Inutile de demander aux habitants de Bangui ou d’ailleurs dans le pays, quel sera le menu du jour, la réponse ne varie guère. Pour tous, tous les jours, la boule de manioc est le plat unique et immuable. Deux fois par jour pour ceux qui ont les moyens, une seule fois pour les familles nombreuses. Et c’est la grande majorité des centrafricains.  A côté de la grosse boule, la sauce est bien maigre : des feuilles de manioc pilées, bouillies et arrosées de quelques gouttes d'huile de palme. Seule variante possible : les feuilles de koko, un produit de cueillette ramassé dans la forêt. Après le rouissage on peut obtenir de la farine de manioc ou du chikwangue (boudin de manioc enveloppé dans des feuilles de bananier et cuit à la vapeur) fabriqué partout en Centrafrique.

Le panier des ménagères est bien troué actuellement par la situation du marché. A Obo (sud-est) une cuvette de manioc qui coutait 1500 FCFA (environ 2,6 euros) est passée à plus de 5000 FCFA (7,7 euro). Et le correspondant de Radio Ndeke Luka indique qu’il « faut un véritable parcours du combattant pour retrouver cet aliment devenu désormais rare. Selon quelques spécialistes de l’agriculture de la ville, « la crise n’en est qu’à ses débuts, et il faut au moins 2 ans pour retrouver de manioc à Obo».

A Bouar (nord-est), la cuvette vendue naguère à 1000FCFA (environ 1,3 euros) a vu son prix également doubler en un record de temps à 2000FCFA (2,3 Euros). Les agriculteurs interrogés expliquent que cette pénurie est due à la rareté de la pluie dans la région. Ils prédisent déjà que le prolongement de la saison sèche cette année ne permettra pas une bonne production pendant cette année agricole. A Mobaye (est), la cuvette qui se vendait à moins de 1000 FCFA, varie actuellement entre 1500 et 2000 FCFA, indique le correspondant de RNL.

Dans la capitale centrafricaine, près de sept familles sur dix ne connaissent que la sauce aux feuilles de manioc. Autrefois, c'était le repas des pauvres. Mais, la viande de bœuf est devenue rare comme les œufs de crocodile.  Les coupeurs de route qui sévissent dans le nord du pays ont fait fuir bon nombre d'éleveurs peuls vers le Cameroun. Du coup, à Bangui, la viande est devenue très chère. A 2500 F cfa (3, 8 euros) le kilo voire 3000 frs (4,5 euros), même les familles de salariés ne peuvent plus en acheter que les jours de fête. De manière générale, la vie est devenue particulièrement difficile à Bangui. Les prix ont connu de fortes hausses sans que le pouvoir d'achat augmente.

Les gens sont obligés de se serrer la ceinture. Beaucoup de banguissois ont faim, la plupart mange mal. Tout est bon pour améliorer l'ordinaire. Quelques exemples qui montrent que la nourriture est devenue une hantise : ce manœuvre de la mairie du premier arrondissement de Bangui qui chasse les rats dans les bacs à ordures. Trois rats capturés, c'est un repas assuré ; ce cadre centrafricain, qui n'a pas voulu dire son nom, raconte qu'au cours d'un séjour d'un mois dans sa famille en Europe, il s'est rendu malade à force de manger. Il voulait faire des réserves en prévision de son retour à Bangui.

Les enfants sont tout particulièrement touchés. « Je suis mère de cinq enfants tous d'âge scolaire, explique Virginie Mokéma, une jeune femme de 28 ans. Je suis seule à m'occuper d'eux car leur papa nous a abandonnés. Ils ont de sérieux problèmes de nourriture. Les trois derniers sont pratiquement malnutris. Mes revenus ne me permettent pas de leur offrir à manger en quantité et en qualité. Voyez-vous, je ne dépense que 300 F (0,58 euros) cfa pour les faire manger. Quand ils mangent pour 500 F cfa (0, 80 euros), c'est la fête. Du coup, mes enfants ne vont pratiquement pas à l'école, ils ont constamment faim et sont malades en permanence ».

Ce constat n'a malheureusement rien d'étonnant car le régime « tout manioc » est carencé. Riche en amidon, la farine de manioc « cale l'estomac » mais ne « nourrit » pas l'organisme. C'est ce qu’explique le Dr Koumanzi Malo, nutritionniste connu à Bangui : « le manioc est un aliment énergétique qui rassasie mais qui est beaucoup plus pauvre en protéines que les céréales. Pour une alimentation équilibrée, il faut le consommer accompagné de viande ou de poisson, d'arachide et d'huile ». Mais, dans les familles pauvres, ces ingrédients trop coûteux ont pratiquement disparu des sauces. Les feuilles de manioc beaucoup plus riches en protéines constituent cependant un bon complément.

Mais si le manioc est un rempart contre l'insécurité alimentaire, encore faut-il le trouver par les temps qui courent. Produit de base devenu rare et cher.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Société
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 00:48

 

 

 

 

 

ahissein.jpg

Radio Ndéké Luka Dimanche, 08 Juillet 2012 16:54

Depuis la signature de l’accord de cessez-le feu entre la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) avec les autorités de Bangui en novembre 2011, la CPJP semble attendre vainement la décision finale du Gouvernement centrafricain.  Les négociations en vue d’aboutir à la signature de l’accord de paix globale de Libreville, en 2008, a du plomb dans l’aile.

Le président de la CPJP, Abdoulaye Hissein, est descendu à Bangui, capitale centrafricaine en réponse à l’invitation du gouvernement,  révèle Radio Ndeke Luka (RNL) ce 7 juillet.

Selon ce qui ressort des propos du président de la CPJP à RNL, sa faction rebelle est prête pour la signature de l’accord de paix globale qui doit passer nécessairement par une négociation avec les autorités de Bangui, sur les garanties à donner à la CPJP au lendemain de l’accord de Libreville. « Jai rencontré le Président de la République, François Bozizé. Nous avions échangé sur de nombreux points et je crois que nous signerons d’ici peu », révèle Abdoulaye Hissein à RNL. Cette concertation est certainement le droit de réponse du gouvernement à la récente menace d’une reprise des armes par ce groupe politico-militaire.

Interrogé par Radio Ndeke Luka au sujet de la création de la nouvelle faction rebelle dénommée Convention Patriotique du Salut du Kodro (CPSK) dirigée par Dhaffane Mohamed Moussa, dont beaucoup pensent qu’elle est une branche de la CPJP, Abdoulaye Hissein de balayer simplement que « c’est une rébellion virtuelle, Dhaffane Mohamed Moussa est actuellement en prison au Tchad ».

Malgré la rencontre avec le Chef de l’Etat, quelques incertitudes planent encore sur les réactions du président de la CPJP relatives à l’applicabilité de ce qui a été arrêté à l’issue du dialogue à deux, « que deviendra la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix après cette signature » ? Il poursuit avec retenue en

Lâchant la question posée par beaucoup de centrafricains en prenant de même position : « pourquoi ça traine ? Il faut que nous rentrons dans la négociation ».

La précipitation ne serait-elle pas une pierre d’achoppement à cet accord de si grande importance ? Que faire dans de pareilles situations ? Ne serait-il pas judicieux de laisser agir le programme du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants (DDR) ?

Abdoulaye Hissein déclare fermement qu’« on signe d’abord, le DDR viendra après ». Pour quelles raisons le patron de la CPJP préfère-t-il signer d’abord ? L’on peut toutefois comprendre que les hésitations de Abdoulaye Hissein témoigneraient  que ce groupe politico-militaire avance tout en gardant un doigt sur la gâchette. De telles hypothèses excluent sans doute le sérieux attendu par la population en vue d’un retour définitif de la paix en République Centrafricaine.

Le Gouvernement centrafricain aurait certainement pris en compte l’ultimatum récent de la CPJP, puisqu’un pas vers cet accord vient d’être fait avec cette invitation de A. Hissein. Elle démontre une volonté politique de rétablir la paix dans le nord centrafricain et progressivement sur toute l’étendue du territoire.

En définitive, la signature de l’accord global de paix de Libreville entre la CPJP et les autorités de Bangui permettra aux éléments de cette faction rebelle de déposer les armes pour amorcer le processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 02:28

 

 

 

 

 

Mme-Tanya-Chapuisat-Unicef-Abdoulaye-Hissene-Mme-Vogt.jpg

 

abdoulaye-hissène

                                                                               Abdoulaye Hissène 

 

 

Communique-CPJP-BINUCA-1.JPGCommunique-CPJP-BINUCA-2.JPG

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 01:32
 
 
 
 
 
 logo FARE 2011
Le FARE-2011 France organise
le dimanche 15 Juillet 2012, une
Conférence-Débat
A l’attention des Centrafricains de France, d’Europe et des amis du Centrafrique au
‘CASA POBLANO’ 15, Rue Lavoisier 93100 Montreuil
Thème de la rencontre :
Situation politique, sociale et économique en R.C.A : que faire pour sortir de l’impasse ?
Programme de la Conférence-débat :
 
Accueil /Repas : 12 h00 à 13h45 (8 € pour repas par participant à payer à l’entrée)
 
1ère Intervention : 14h00 à 14h30
Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre, Président du MLPC
Sujet : « Point de vue du FARE 2011 sur les voies de sortie de la crise politique, économique et sociale en la RCA ».
 
2ème Intervention : 14h30 à 15h00
Pr Raymond-Max Siopathis, Pédiatre, Président  de la Fédération France-Europe du RDC
Sujet : « Les problèmes de la santé en République Centrafricaine »
 
PAUSE :  15h00 à 15h20
 
3ème Intervention : 16h00 à 16h20  
Dipl. –Ing. Jean-Pierre Mara, Ingénieur en réseau Télécom, ancien candidat de la CRPS à la Députation
Sujet : « Rôle des infrastructures de base, de l’énergie et des Télécom dans le processus de décollage »
 
Synthèse : 16h30 à 17h00
Martin Ziguélé, ancien Premier Ministre, Président du MLPC
 
ORGANISATION
Date et Lieu : Samedi 15 Juillet de 12:00 à 17
CASA POBLANO au 15, Rue Lavoisier
93100 Montreuil (01 55 86 03 71)
 
 
Accès en Voiture à Porte de Montreuil. Au rond-point, prendre la 4e sortie sur Pl. de la Porte de Montreuil, continuer sur N302 puis prendre à droite sur Rue Valette. Ensuite prendre à droite sur Rue Lavoisier
 
plan rue Lavoisier 1
 
Accès RER/Metro : à Ligne 9 Pont de Sèvres- Mairie de Montreuil, Métro Robespierre
 
 
plan rue Lavoisier
 
Réservation obligatoire avant le 10 juillet par mail à : fare2011france@gmail.com
 
 
 
Ou par téléphone au 06 50 64 03 57 ou 06 20 87 29 50
 
Coordination : Jean-Pierre MARA 06 50 64 03 57
 
Modération des débats : Jean-Didier KABRAL 06 20 87 29 50
 
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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 00:53

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : La CPJP dit avoir reçu l’assurance des autorités pour le processus de paix

abdoulaye-hissene.jpg

 

Bangui, 7 juillet 2012 (RJDH) – Le président du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Abdoulaye Hissène, dit avoir reçu « l’assurance des autorités politiques centrafricaines » pour le processus de paix, lors d’un entretien avec le RJDH, le samedi 7 juillet, au camp M’Poko à Bangui.

« Si je suis à Bangui, cela veut dire que la CPJP est déterminée à aller vers la paix. Les autorités m’ont  également rassuré. Tout est ficelé, dès que l’accord de paix est signé, le DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants) prendra la relève ; c’est ce qui est important pour moi», a réaffirmé Abdoulaye Hissène.

« La négociation est déjà ouverte. L’équipe technique du DDR qui se rendra bientôt sur le terrain n’aura pas de difficultés. Tous les dossiers sont rassemblés, la liste des éléments aussi est prête », a indiqué le président de la CPJP. Il réitère que son groupe sera dissout dès que ses éléments vont bénéficier du DDR.

Abdoulaye Hissène affirme avoir rencontré le président de la République pour discuter sur le processus de paix. «  J’ai jugé important de venir à Bangui pour discuter sur la lenteur  de la négociation. J’ai été reçu par le président de la République, François Bozizé, qui m’a donné des explications et je l’ai compris. On tend vers la paix et l’accord global de paix sera signé bientôt », a-t-il ajouté sans préciser de date.

Dans la même perspective, il a indiqué qu’une équipe de libération des enfants soldats séjourne depuis le 5 juin à Ndélé (Nord-est) pour procéder à la libération de la deuxième vague des enfants qui sont au nombre de 30. « Cette même équipe se rendra le 15 juillet à Birao puis à Bria dans le cadre de cette activité. La CPJP est disposée à libérer ces enfants » a-t-il conclu.

Il faut rappeler que compte tenu de la lenteur enregistrée dans le processus de paix dans le Nord-est du pays, notamment dans le domaine du DDR, la CPJP avait menacé, ces dernières semaines, de reprendre les armes. Mais la négociation a été relancée entre le gouvernement et ce groupe armé.

L’accord global de paix de Libreville   que la CPJP s’engage à signer a été initié en 2008. Il contient la somme des accords signés entre  le gouvernement et les  différents groupes politico-militaires. L’accord global de paix fixe toutes les lignes à suivre par les deux parties pour garantir une paix durable en République centrafricaine.

 

Boali : De nouvelles techniques de travail pour le personnel du village SOS

Boali, 7 juillet 2012 (RJDH) – Le personnel du village d’enfants SOS de Bouar a exprimé sa satisfaction après trois jours d’échange avec ses collègues de Bangui,  du 03 au 06 juillet à Boali (centre nord).

« Beaucoup de nos attentes ont été prises en compte lors de cette rencontre avec le personnel de Bangui. Nous avons compris là où nous avons failli. Cette fois-ci, nous allons mettre en pratique les techniques que nos collègues nous ont enseignées », a déclaré Gina Doum-Gotto, directrice du village d’enfants SOS de Bouar.

Durant les trois jours, les personnes qui assurent l’encadrement des enfants ont été formés pour comprendre davantage leur rôle dans la prise en charge des enfants en situation difficile, récupérés par leur village SOS respectif.

«  Ces mères travaillent parmi des enfants qui sont venus des différents milieux, donc leur éducation est parfois dure », a appuyé Jonas-Jésuite Zokayandou, directeur du village d’enfant SOS de Bangui.

Rappelons que le village d’enfants SOS de Gbangouma, situé dans le 7ème  arrondissement de Bangui a été créé en 1992. Il a une antenne à Bouar.

Boali : 17 millions FCFA pour l’exercice 2012 de la commune

Boali, 7 juillet 2012 (RJDH) – Le Budget prévisionnel de l’exercice 2012 de la Commune de Boali a été adopté le 6 juillet 2012, à  l’issue d’une session qui a regroupé les responsables des services déconcentrés de l’Etat, les notables, les ONG  et l’équipe municipale. Ce budget de  17 millions FCFA dépasse celui de l’année passée qui était de 15 millions F CFA.

Selon Justin Balikada, contrôleur financier de la préfecture de l’Ombella M’Poko,  cette augmentation se justifie par le fait que la société « Energie centrafricaine (Enerca) qui exploite l’électricité  dans la commune de Boali doit normalement payer des taxes à la ville. Il en va de même pour les autres entreprises, notamment la société de distribution d’eau potable en sachet plastique appelé l’Eau des Chutes de Boali, qui  exploite aussi au nom de la ville ».

D’après Marie Marguerite Begalé, maire de la ville de Boali, la commune devrait mieux faire pour couvrir le budget adopté. Par ailleurs, elle souligné « l’inefficacité de certains agents et conseillers municipaux » qui constitue un entrave à l’émancipation de la commune.

Marie Marguerite Begalé a, de ce fait, annoncé le remaniement de l’équipe communale pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

« L’équipe actuelle est faible et n’a pas la capacité de faire ce travail, donc j’ai décidé de la renouveler et j’ai déjà certains dossiers au poste d’agents municipaux. Nous allons voir dans les prochains jours avec le sous-préfet dans quelle possibilité procéder au recrutement, car ils sont déjà budgétisées », a-t-elle prévenu.

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 00:46

 

 

 

manioc-au-soleil.JPG

Radio Ndéké Luka Samedi, 07 Juillet 2012 18:29

Toujours selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, «  le petit sceau qui se vendait à 150 FCFA coûte depuis quelques mois 350 voire 450 FCFA». Le correspondant d’annoncer que les populations de la région parlent d’une ‘’augmentation excessive’’ des prix des denrées alimentaires malgré le décret ministériel bloquant les prix des produits de première nécessité sur tout le territoire centrafricain,  un arrêté publié en juin dernier.

Selon les habitants de Mobaye, « l’inflation du prix du manioc provient de la pénurie liée à l’abandon de la culture de ce produit de base aux profit d’autres  produits agricoles. Certaines revendeuses en profitent pour faire de l’inflation». Les populations se plaignent  «  nous ne mangeons pas à notre faim, le manioc est très cher ». Les mêmes sources soulignent par ailleurs que, « devant cette alarmante réalité, les autorités locales sont passives comme si elles ne sont pas être touchées par le problème ».

A l’heure où la Basse Kotto décrie la hausse des prix,  plusieurs autres villes centrafricaines connaissent le même problème qui tend à se généralisé. Les plaintes des populations ont été largement été diffusées sur les ondes de Radio Ndeke Luka.

Actuellement, il n’est pas de région en République Centrafricaine qui ne soit touchée par la montée des prix des produits de première nécessité. Nul n’ignore qu’entre autres, l’insécurité, le mauvais état des routes, la paresse des populations affamées sont indubitablement les principales causes de la cherté de la vie à Mobaye et dans d’autres villes centrafricaines, renchérit le correspondant de RNL.

Face à cette situation la population de Mobaye ainsi que le reste des Centrafricains sont loin d’oublier la promesse faite par l’actuel ministre de l’agriculture et du développement rural, Fidèle Gouandjika, promesse selon laquelle les Centrafricains devraient manger trois fois par jour. La ministre du Commerce n’arrive pas, elle aussi à faire tomber les prix. Sur les faits, la promesse et l’arrêté semblent compliquer davantage la situation. Manger à sa faim et acheter moins cher, sont devenus une utopie pour la plupart de Centrafricains.

Manger à sa faim est devenu très difficile pour la population de Mobaye qui, depuis un certain temps, connaît la hausse des prix des produits vivriers particulièrement de celui du manioc. Le coût d’une cuvette a pratiquement quadruplé au cours de ces derniers mois, rapporte Radio Ndeke Luka.

La cuvette qui se vendait à moins de 1000 FCFA, varie actuellement entre 1500 et 2000 FCFA, indique le correspondant de RNL ce 6 juillet.

 

Une première mission d’inspection de travail en RCA depuis 15 ans

Radio Ndéké Luka Samedi, 07 Juillet 2012 18:27

C’est une première en RCA depuis plus de 15 ans que le Gouvernement centrafricain, par le biais du ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation,  organise une vaste opération d’inspection de l’administration du Territoire dans toutes les préfectures centrafricaines.

D’après Radio Ndeke Luka, la Préfecture de la Lobaye est la première  à accueillir cette mission, ce 7 juillet 2012.

Selon la même source, l’initiative consiste à vérifier le respect des normes de travail par les responsables et administrateurs de différentes préfectures, sous-préfectures et communes dans lesquelles séjournera cette mission.

Il s’agit aussi de voir comment les registres qui, selon les textes en vigueur constituent les outils fondamentaux de l’administration, sont tenus par les préfets sous-préfets, maires, secrétaires généraux et leurs chefs de service comptables financiers.

Parmi les nombreux points travaillés par cette délégation, ces agents de l’Etat ont longuement insisté sur les déclarations de naissances et des décès qui sont souvent mal appropriés par les parents et les administrateurs civils de la Lobaye.

Pour l’inspecteur central à l’administration du territoire et à la décentralisation,chef de ladite mission, Alexandre Korope Awo,  il ressort de l’inspection faite que,  «  beaucoup de parents déclarent très peu les naissances à la mairie  ou que les naissances sont déclarées mais les actes de naissance sont récupérés un peu plus tard ».

Par cette mission, les autorités administratives entendent sensibiliser leurs collaborateurs et les populations sur le respect des normes de travail en République Centrafricaine. Par cette sensibilisation, les administrateurs joueront désormais leur rôle pour qu’enfin les populations puissent prendre conscience de leurs obligations.

Cette première phase d’inspection a sillonné 3 sous-préfectures de la Lobaye à savoir Boda, Mongoumba et Mbaïki. Elle va s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Le projet bénéficie du financement de la Coopération Française.

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 00:41

 

 

 

Pdts-CEDEAO.jpg

 

OUAGADOUGOU AFP / 07 juillet 2012 23h16 - L'Afrique de l'Ouest suspendra le Mali des instances régionales si un gouvernement d'union nationale n'est pas mis en place d'ici au 31 juillet, a-t-on appris samedi de source proche du sommet de l'organisation ouest-africaine Cédéao qui s'est tenu à Ouagadougou.

A partir du 31 juillet, si le gouvernement d'union nationale n'est pas mis en place conformément aux décisions prises samedi par le +groupe de contact+ sur le Mali, la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) ne reconnaîtra plus le gouvernement du Mali et le pays sera suspendu de toutes les organisations sous-régionales,a indiqué à l'AFP cette source.

Le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibrill Bassolé et le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Ally Coulibaly, vont se rendre à Paris pour porter les conclusions (du sommet) et les différentes décisions au président malien par intérim Dioncounda Traoré, a ajouté cette source.

M. Traoré est soigné à Paris depuis fin mai à la suite d'une grave agression dans ses bureaux près de Bamako par des manifestants hostiles. Son absence fragilise fortement la transition, lancée sous l'égide de la Cédéao après le putsch du 22 mars.

Le président burkinabè et médiateur Blaise Compaoré et cinq autres chefs d'Etat de la région réunis à Ouagadougou avec des représentants des forces vives du Mali - mais en l'absence des autorités de transition - ont réclamé un gouvernement d'union nationale d'ici au 31 juillet à l'issue du sommet.

Pour la Cédéao, un gouvernement plus large que l'actuel cabinet de transition du Premier ministre Cheick Modibo Diarra est indispensable pour enfin affronter la crise dans le nord du pays, tenu depuis plus de trois mois par des groupes armés, rebelles touareg et surtout islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), désormais maîtres du jeu.


(©)

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 00:48

 

 

 

Bangui centre

 

 

Malgré la disgrâce de ses parrains Ndoutingaï et Findiro Jean Djindot continue de sévir à la CNSS

Suite aux récentes révélations par Centrafrique-Presse sur la scandaleuse gestion clientéliste et tribaliste de sieur corrompu Jean Djindot, DG de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), ce dernier a décidé de licencier sans autre forme de procès le directeur financier de la CNSS, un certain Thomas Laguerre qui est pourtant Trésorier général de SODEBOSS et celui-là même qui a parrainé Jean Djindot pour le faire adhérer à la célèbre association régionaliste. Djindot soupçonne et accuse son directeur financier d’être la source des informations contre lui révélées par Centrafrique-Presse.

Toujours selon nos informations, c’est ce vendredi 6 juillet que la lettre de licenciement de Thomas Laguerre a été portée à sa connaissance mais ce dernier a refusé d’en accuser réception arguant qu’il ne la déchargera qu’en présence de son avocat, laissant clairement entendre qu’il compte donner une suite judiciaire à cette affaire.  

Très affecté par le limogeage de son protecteur Sylvain Ndoutingaï dont les ennuis dans la bozizie vont en s’empirant, le DG de la CNSS aurait déjà prévu et préparé des enveloppes d’argent pour s’attirer les bonnes grâces d’Albert Besse, successeur de Ndoutingaï à la tête du ministère des finances. C’est encore et toujours Noel Dokaféi, le fameux homme à tout faire de Djindot, qui est censé aller remettre l’argent de la corruption au ministre des finances  Albert Besse.

La Rédaction C.A.P

 

Quand le capitaine Eugène Ngaikoisset se moque de l’arrêté d’encadrement des prix de Mme Roosalem

D’après des informations dignes de foi émanant d’une source ayant requis l’anonymat, il y a quelques jours, le tristement célèbre capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua » a débarqué avec force, on connaît ses méthodes, auprès des agents de contrôle des prix du ministère du commerce censés veiller au respect des dispositions de l’arrêté de la ministre Maryline Mouliom Roosalem, encadrant les prix des denrées de première nécessité.

Ceux-ci avaient en effet confisqué plusieurs bidons d’huile appartenant à des revendeurs qui ne voulaient pas du tout s’en tenir aux prix fixés par la ministre. En réalité, ces bidons appartenaient à Ngaikoisset qui informé, a fait une descente musclée sur les lieux pour menacer les agents du ministère du commerce et récupérer tous ses bidons et s’en aller tranquillement en vociférant qu’il n’en avait rien à foutre de la ministre et que si les agents n’étaient pas contents, qu’ils aillent en parler à Bozizé, lequel est tenu par la barbichette par le même Ngaikoisset.  

La Rédaction C.A.P  

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 23:40

 

 

 

 

eleveurs-foulani-30-oct-2011.jpg

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 06 Juillet 2012 15:51

Partis avec leur bétail, les éleveurs qui ont déserté la région de Kaga-Bandoro à cause de la cruauté et les exactions des rebelles de Baba Ladé regagnent progressivement leurs loges initiales, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka, ce 5 juillet.

Le bétail de ces derniers a été considérablement emporté par les miliciens du FPR et autres mouvements politico militaires basés dans le Nord centrafricain. Le départ conditionné de ces éleveurs a gravement affecté le régime alimentaire de la  population qui, en plus de la famine déjà enregistrée dans la région, ne consomme que des légumes ou de la viande boucanée. Une autre conséquence plus touchante est la flambée du prix des denrées alimentaires résultant en partie de la rareté de la viande de bœufs sur le marché, explique le correspondant.

La même source d’ajouter que  le retour massif de ces éleveurs est vivement attendu par les populations de la région qui sont actuellement frappées par l’insécurité alimentaire répandue dans la zone.  Les agriculteurs ont également besoin des bœufs pour leur culture attelée de même, les services fiscaux de Kaga Bandoro trouvent là une occasion pour la caisse de l’Etat.

La source souligne qu’avant de quitter la Nana Gribizi, une petite altercation existait entre les éleveurs et les agriculteurs. Ceux qui travaillent la terre se sont indignés contre ceux qui élèvent les bœufs parce que, selon les agriculteurs, les éleveurs font paitre leurs troupeaux à proximité des champs. De même pour ces derniers qui accusent les agriculteurs de tuer ou de voler leur bétail. Cette situation crée un conflit permanent entre les deux entités.

Pour encourager ces éleveurs à revenir avec tout leur bétail, les autorités locales doivent prendre des dispositions nécessaires pour éviter de nouvelles querelles entre les éleveurs et les agriculteurs.

Tandis que les éleveurs reviennent peu à peu dans la Nana-Gribizi, ceux qui sont dans l’Ouham Péndé menacent de quitter la région, selon un autre  correspondant de RNL. Ils envisagent de quitter parce qu’un cheptel de bovins d’un éleveur a été saccagé par des personnes non identifiées ce 5 juillet.

Pour la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains (FNEC) à RNL,  « il n’y a pas que les mouvements politico militaires qui s’en prennent aux bétails des éleveurs mais aussi certains habitants de la localité ». La réaction de la FNEC ne s’est pas fait attendre ce 5 juillet, elle est montée au créneau pour dénoncer les séries de tueries de bétails orchestrées par certains jeunes de Bozoum. Selon le responsable de la FNEC de Bozoum, « ces jeunes utilisent des armes blanches pour abattre les bœufs et les transforment rapidement en viande boucanée afin de les vendre sur les marchés ».

Interrogé par Radio Ndeke Luka, certains de jeunes de Bozoum accusent la perméabilité de notre frontière avec le Cameroun qui, selon eux, laisse une entrée permanente de bandits de grand chemin dans la région.

Pour rappel,  dans un passé très proche, les autorités locales de l’Ouham Péndé ont envoyé une lettre de recommandation au Gouvernement centrafricain pour installer un poste avancé de la gendarmerie à la frontière centrafricano-camerounaise. Mais lesdites autorités révèlent que cette recommandation est jusqu’ici restée lettre morte.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Economie
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 23:32

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA 

Bangui : Plus de 25 000 nouveaux déplacés en RCA

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Bangui, 06 juil (RJDH)–La République centrafricaine compte plus de 25 000 nouveaux déplacés, estime le Bureau de coordination pour les affaires humanitaires (0CHA), d’après ses estimations pour l’année 2012 rendu public le mardi 3 juillet.

 La violence et les opérations militaires qui se sont déroulées dans le nord et le centre expliqueraient, selon OCHA, cette augmentation du nombre de déplacés.

Sur le plan de la sécurité, le rapport souligne que les populations déplacées du sud-est sont réticentes à retourner chez elles à cause de la menace des éléments de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.

La présence de cinq groupes rebelles nationaux et de deux groupes rebelles étrangers qui opèrent en RCA est à l’origine de la situation humanitaire et sécuritaire que connaissent les personnes vivant dans les régions du nord, du nord-est et du sud-est. Depuis lors, aucune amélioration mesurable n’a été observée dans la lutte contre la malnutrition et les maladies mortelles.

Sur le plan alimentaire, plus de 776 948 Centrafricains vivant hors de la capitale, Bangui, une personne sur cinq vit une situation de crise alimentaire au pays. Les principales causes de cette crise sont les faibles ressources financières, notamment dans le centre, l’ouest, le nord, le nord-est et le sud-est du pays.

En matière de santé, la santé maternelle fait problème. Seulement 53% des accouchements sont accompagnés par des infirmiers qualifiés. Moins de la moitié des établissements de santé possèdent du matériel d’accouchement, et moins de 10% des naissances se déroulent dans les conditions requises.

Le 13 juin dernier, le coordonnateur humanitaire par intérim de la République centrafricaine, le docteur Zakaria Maiga, avait lancé un appel à la communauté internationale  afin de mobiliser des fonds pour venir en aide à la population de la préfecture de la Vakaga (nord-est), qui souffre de la crise alimentaire.

La famine menace près de 45 000 personnes dans la Vakaga depuis le début de mois de mai.

 

Zémio : 4000 réfugiés congolais refusent l’aide distribuée par Coopi

Zémio, 06 juil (RJDH)–Plus de 4000 réfugiés congolais basés à Zémio (sud-est) ont refusé, le jeudi 5 juillet, de prendre des vivres distribués par l’ONG COOPI, alléguant que la quantité d’aide n’était pas suffisante.

 Alexis Mbolibirami, un des 4155 réfugiés en cause, explique «qu’ils ont refusé de prendre les vivres parce que la quantité distribuée est insignifiante et ne pourra pas couvrir les besoins. Depuis trois mois les vivres n’ont pas été distribués ».

Le représentant des réfugiés a pour sa part précisé qu’ « auparavant, on nous distribuait 24 kilogrammes  de soja céréale, 5 kilogrammes de soja pour la bouillie, un litre et demi d’huile et 50 grammes de sel par personne».

Selon une source proche de cette structure, « il y a un  manque de stock au niveau de l’entrepôt de Zémio ». D’après ses explications, le véhicule transportant 18 tonnes de vivres qui s’est  plongé dans la rivière Chinko, avec sa cargaison de vivres, le dimanche 1er juillet, vers 16 heures a fait que la quantité  distribuée n’était pas suffisants  comme prévue.

« Le stock des produits, poursuit la même source, ne  peut couvrir que les besoins d’un mois et demi des réfugiés. La saison pluvieuse et la dégradation des routes ont prorogé l’arrivée des véhicules de ravitaillement, ce qui serait la cause du retard de la distribution ».

L’entrepôt de Programme mondial d’alimentation, qui travaille en collaboration avec COOPI, reconnaît  que les produits n’ont pas été distribués depuis trois mois.

Le Haut-Commissariat aux Réfugiés procède à une négociation et à la sensibilisation des réfugiés afin qu’ils puissent accepter de prendre les vivres.

 

Markounda : Les humanitaires ont repris les activités dans le nord-ouest du pays

Markounda, 06 juil (RJDH)–Certains humanitaires ont repris leurs activités dans le nord de la République centrafricaine après l’incursion de bandes armées non identifiées, dans la semaine du 15 au 20 juin.

« Nous avons repris les activités, mais nous ne travaillons que de 8h à 13h», a précisé un agent d’une ONG humanitaire présente à Markounda, contacté par le RJDH.

Un responsable de Caritas International a affirmé que les activités de cette structure ont également repris dans toute la zone depuis le lundi 2 juillet.

« La région est accessible à la circulation des humanitaires pour l’instant, mais nous insistons sur la prudence qui doit être de mise pour ceux qui veulent se rendre sur l’axe Bocaranga-Markounda », a fait savoir une autorité proche du ministère de la Défense.

D’après les informations, les hommes armés qui ont attaqué le nord-ouest ont traversé les villages de Maïtikoulou, Markounda, Bodjomo, Boguila, Beboura et Bocaranga. Les habitants de certains villages se sont déplacés vers la ville de Paoua pour des raisons de sécurité.

Bangui : La CPJP s’engage à signer l’accord global de paix de Libreville

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Bangui, 06 juil (RJDH)–Abdoulaye Hissène, président du groupe armé  de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP),  a accepté d’adhérer à l’accord global de paix de Libreville, au  cours d’une réunion tenue ce vendredi 6 juillet avec les Nations Unies.

 La communiqué de presse qui sanctionne cette rencontre explique que le leader de la  CPJP a réitéré son engagement en faveur de la paix en RCA. Ceci  « en vue de la signature prochaine de l’accord global de paix de Libreville au terme duquel son mouvement politico-militaire participera  au processus du (DDR) et sera dissout ».

Cette déclaration a été faite  ce vendredi lors d’une réunion avec le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, l’Union africaine, l’Union européenne et les Etats Unis d’Amérique en présence du ministre délégué au DDR, Xavier Sylvestre Yangongo.

Il faut rappeler que se disant « impatiente du DDR », la CPJP avait lancé un ultimatum au gouvernement centrafricain, menaçant de reprendre les armes.

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