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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 02:26

 

 

 

 

 

Communiqué N°0011/FSR /BE/2012

 

Une légion étrangère extra institutionnelle est sur le point d’être mise en place.

L’appel du pied lancé par certains chefs d’Etat Africains a requinqué Deby et l’a inspiré à monter une légion qui n’a rien à voir avec son armée. Celle-ci sera constituée exclusivement des jeunes désœuvrés, malmenés par le chômage et qui n’ont d’autre choix que de s’exiler vers les pays limitrophes nantis à la recherche du travail. Ils vont en général vers la Libye. La frontière avec ce pays a été fermée et tous ces jeunes bloqués à la frontière ont été manie militari transportés sur Faya Largeau. Une fois sur place, un camp militaire a été érigé. Des tantes ont été dressées et l’entrainement militaire a commencé.

Ces jeunes, selon des informations digne de fois serviront de chair à canon dans le désert du Mali moyennant la manne qui sera mise en place par la communauté internationale afin de permettre la reconquête du nord Mali d’une part et d’autre part, de donner à Deby un nouveau visage de fréquentable et donc renouer avec les nouvelles autorités de la France.

Le Front pour le Salut de la République (FSR) tient à mettre en garde Deby contre toute aventure de ce genre. Les tchadiens ont suffisamment souffert de sa mégalomanie. S’il entend être présent à l’appel de ses collègues Chefs d’Etat Ouest africains, il n’a qu’utilisé son armée qu’il peine à maitriser et qui s’est subitement transformée en un casse-tête chinois pour son maitre. Les jeunes tchadiens ne doivent sous aucun prétexte servir de chair à canon. Le FSR appelle à une mobilisation générale des tchadiens pour dire non à cette manœuvre sordide de Deby. Par ailleurs, il tient à prendre à témoin la communauté internationale du mépris que Deby a pour le peuple tchadien. Le FSR souhaite que celle-ci et de façon singulière les organisations internationales de défense de droits de l’Homme ainsi que les organisations non gouvernementales(ONG) de bien vouloir tout mettre en œuvre pour barrer la route à ce plan macabre.

                                                             Fait à Paris le 12 juillet 2012

Pour le Front pour le Salut de la République(FSR)

Le commissaire à la communication

Porte-parole.

Abakar-Assileck.JPG

Abakar Assileck Halata.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 03:16

 

 

 

 

paysage-de-foret-en-RCA.jpg

 

 

ISRAELVALLEY UNE SOCIÉTÉ ISRAÉLIENNE FAIT UNE PERCÉE SUR LE "MARCHÉ DU CARBONE" EN AFRIQUE: Carbon Essence va protéger les forêts tropicales en République centrafricaine.

http://www.israelvalley.com1 juin 2012

Par Jacques Bendelac, à Jérusalem

À l’approche de la Journée mondiale de l’Environnement qui se déroulera le 5 juin, des experts israéliens font une remarquable percée sur le marché de la protection de la forêt. La société Carbon Essence, fondée et gérée par des Israéliens, va participer au sauvetage de la forêt tropicale en République centrafricaine. La concession, qui lui a été accordée pour une durée de 25 ans, devrait lui permettre de gagner jusqu’à 80 millions d’euros par an. Le principe mis en œuvre par ce projet est simple: les forêts africaines absorbent une partie du surplus de carbone largué dans l’atmosphère par les activités humaines; la lutte contre la déforestation paraît donc un moyen efficace de réduire l’impact des activités humaines sur le climat planétaire. C’est sur ce marché que la société Carbone Essence a été créée en 2009 par Itzhak Tidhar, un ancien officier de Tsahal qui a longtemps dirigé le département des Soldats prisonniers et disparus, en association avec Terence Julius.

Une “Bourse du carbone”

 

Enregistrée à Londres, la société Carbon Essence se spécialise dans la protection des forêts et la réduction de la déforestation. Le projet qui démarre en République centrafricaine (RCA) prévoit que les industries polluantes situées à proximité de forêts tropicales verseront une taxe pour chaque tonne de carbone (CO2) rejetée dans l’atmosphère. Les fonds réunis permettront à la société Carbone Essence de mettre en œuvre un nouveau mécanisme visant à freiner la déforestation.

Dans le cadre de ce système, les industries énergivores comme la production d’électricité, la sidérurgie ou l’industrie du ciment, devront acheter des quotas d’émissions de carbone sur le “marché du carbone” qui sera mis en place par les pays d’Afrique concernés. Une industrie qui aura contribué au développement forestier se verra octroyer un “crédit” qui lui permettra d’émettre du CO2. Ce crédit sera échangé comme une action en Bourse: cette action pourra être rachetée par les banques et les maisons d’investissement qui les revendront aux industries polluantes qui financeront ainsi le reboisement.

Un marché prometteur

 

La société israélienne Carbone Essence va donc participer à la lutte contre le changement climatique en Afrique selon un modèle qui existe en Europe depuis 2002, The EU Emissions Trading System (ETS): les industries énergivores reçoivent gratuitement un certain nombre de quotas d’émission, mais si elles en veulent davantage, elles doivent les acheter sur le marché du carbone; elles peuvent également compenser leurs émissions en investissant dans des dispositifs de réduction du CO2 dans les pays en développement.

Le marché du gaz carbonique est en plein essor dans le monde, et en Afrique en particulier. Selon des études scientifiques, les forêts africaines stockeraient chaque année 1,2 milliard de tonnes de CO2 par hectare, ce qui conduit au chiffre de 4,8 milliards de tonnes pour les forêts d’Afrique et d’Amérique. La valeur financière de ces 4,8 milliards de tonnes est estimée à environ 15 milliards d’euros. L’entreprise israélienne dirigée par Itzhak Tidhar ne vise donc qu’une modeste part de ce marché gigantesque.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

 

 

Carbon Essence (UK) Ltd.

 

UK Headquarters

 

17 Piries Place

 

Horsham, West Sussex

 

England 

 

Email:  info@carbonessence.co.uk

 

 

 

République Centrafricaine : une transaction carbone estimée à un milliard d’euros

http://www.agenceecofin.com

(Agence Ecofin) - «Notre motivation est d'aider à sauver les forêts du monde, et de générer de l'argent» telle est la déclaration de Terry Julius, directeur de l’entreprise israélienne Carbon Essence à l’issue de la signature d’un important contrat avec le gouvernement Centrafricain.

Il a de quoi se réjouir car son entreprise table sur des revenus de près d’un milliard d’euros issus de la commercialisation de 12 millions de crédits carbone par an à une institution financière américaine.

Pour une durée de 20 ans, la société Carbon Essence a obtenu des droits sur la conservation d’une zone boisée en RCA dont la superficie est équivalente à celle de la Belgique.

En luttant ainsi contre la déforestation, l’entreprise va rendre des crédits carbone à un tarif qui oscille entre 6 et 10 euros la tonne.

Ce jackpot est l’une des plus importantes transactions carbone réalisées en Afrique centrale.

 

 

NDLR : Comme à son habitude, ce dossier a dû être traité et conclu de façon totalement opaque par Bozizé. Selon nos informations, l’affaire n’a jamais été portée en conseil de ministre et de surcroît on annonce qu’elle a été conclue avec le gouvernement centrafricain au moment où les deux ministres de l’environnement et des eaux et forêts à savoir François Naouyéma et Emmanuel Bizot ainsi que le pseudo premier ministre Faustin Archange Touadéra étaient tous les trois au récent sommet des Nations Unies sur l’environnement de Rio +20 au Brésil.  Combien Bozizé et ses "amis" habituels bien connus qui jouent sans doute les go between dans l'ombre, ont empoché en dessous de table et bonus ? Allez-y savoir !

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 01:39

 

 

 

 

dioncounda-traore-23-mai-2012-.jpg

 

PARIS AFP / 09 juillet 2012 23h16 - Le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, est à présent en bonne forme et déterminé à assumer ses fonctions, a déclaré lundi soir à l'AFP le ministre ivoirien Ally Coulibaly, après l'avoir rencontré à Paris dans le cadre d'une médiation ouest-africaine dans la crise malienne.

Avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, nous avons eu près de deux heures d'entretien avec le président Traoré, à son hôtel parisien, a indiqué le ministre ivoirien de l'Intégration africaine, Ally Coulibaly, dans un entretien téléphonique avec l'AFP.

Il s'est bien remis de l'agression dont il a été victime (en mai), nous l'avons trouvé en bonne forme et nous avons bon espoir qu'il pourra retourner à Bamako dès que possible. Aucune date n'est avancée pour son retour mais il a bon moral et est déterminé à assumer ses fonctions, a assuré M. Coulibaly.

M. Traoré, attaqué et grièvement blessé le 21 mai dans ses bureaux près de Bamako par une foule de manifestants hostiles, a été soigné depuis à Paris.

Les deux émissaires de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) venus le rencontrer étaient porteurs d'une correspondance du médiateur sur la crise malienne, le président burkinabè Blaise Compaoré, pour transmettre les recommandations du mini-sommet de samedi à Ouagadougou.

Six chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest avaient sommé samedi le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra de former d'ici fin juillet un gouvernement d'union nationale, faute de quoi son gouvernement ne serait plus reconnu et le Mali serait suspendu des instances régionales.

Ils avaient aussi exhorté le président Traoré à demander sans délai à la Cédéao et l'ONU l'envoi d'une force africaine au Mali.

C'est le président Traoré qui incarne la légitimité en vertu de la Constitution, a fait valoir M. Coulibaly. Nous lui avons fait comprendre la nécessité de mettre en place ce gouvernement d'union mais aussi de signer la requête demandant le déploiement d'une force de la Cédéao, a dit l'émissaire.

Le problème du Sud - le fonctionnement des institutions de transition - est inséparable de celui du Nord: on ne peut pas lancer une reconquête du Nord sans avoir mis en place un gouvernement d'union nationale qui fonctionne, qui a la crédibilité nécessaire, la confiance des Africains et de la communauté internationale, a insisté M. Coulibaly.

Le président Traoré est très reconnaissant aux chefs d'Etat de la Cédéao d'accompagner le Mali dans la recherche d'une solution. Il pense que tous les Maliens doivent se rassembler dans l'intérêt supérieur du pays, il a même utilisé le terme de +sursaut+, a-t-il rapporté.

Au Mali, les autorités de transition avaient été mises en place en avril, moins d'un mois après un coup d'Etat qui avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés, principalement islamistes.

Les putschistes ont remis le pouvoir après un accord signé le 6 avril avec la Cédéao, qui prévoyait la formation d'un gouvernement de large union. Dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, les ex-putschistes restent influents à Bamako.


(©)

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 00:51

 

 

 

 

 

 

http://www.acted.org   

Entre urgence et développement - Alors qu’une stabilisation fragile se poursuit dans l’ouest de la République Centrafricaine (RCA), la situation humanitaire dans l’est du pays reste problématique. Des affrontements persistent entre groupes armés dans le nord. Les grandes villes du sud-est connaissent une croissance démographique importante du fait de déplacements massifs survenus à la suite d’attaques de la Lord’s Resistance Army (LRA). En 2011, ACTED s’est concentrée sur le soutien aux dynamiques de développement à l’ouest et au nord, sur la réponse à l’urgence dans l’est du pays notamment en eau, hygiène et assainissement (EHA) et en sécurité alimentaire, ainsi que le désenclavement des « zones oubliées ».

Répondre aux besoins en eau potable et en assainissement pour limiter les risques sanitaires

 rca1-puits-d-eau-potable-ACTED.jpg

La RCA est un pays hautement vulnérable dont plus de 86% des habitants souffrent de pauvreté multidimensionnelle. En particulier, le pays présente un taux de couverture en eau et assainissement très faible. Selon les résultats de l’enquête Analyse Globale de la vulnérabilité et de la sécurité alimentaire en RCA (2009), 51,2% des ménages ont accès à une source d’eau potable et 5% possèdent une latrine familiale. Dans le nord-ouest, après des années d’insécurité et d’enclavement, la situation est actuellement stabilisée. Cependant, ces communautés, qui ont longtemps vécu en autarcie, sont désormais dénuées d’infrastructures communautaires. Ainsi, beaucoup de villageois n’ont pas accès à l’eau potable et s’approvisionnent le plus souvent dans des marigots ou des rivières. Dans le sud-est, à la suite d’attaques de la LRA, la densité de la population a fortement augmenté dans les grandes villes de la préfecture du Haut Mbomou, provoquant une détérioration de la fourniture des services de base et des standards SPHERE en termes d’EHA. Face à ces enjeux, ACTED a développé de nombreux projets visant à améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement pour les populations vulnérables de ces deux zones. Au total, en 2011, ce sont 21 lavoirs, 27 puits et 400 latrines familiales qui ont été construits/réhabilités et 4000 personnes sensibilisées aux bonnes pratiques EHA.

Assurer la sécurité alimentaire : un enjeu de relèvement durable

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Plus des deux tiers des Centrafricains, dont les trois quarts habitent en zone rurale avec comme principale source de revenu l’agriculture, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les échanges commerciaux internationaux et domestiques sont faibles de par l’obsolescence des infrastructures de marché, et l’enclavement du pays rend particulièrement difficile l’accès aux biens de première nécessité. Le Haut Mbomou est la sous-préfecture la plus à l’est de la RCA, à la frontière de la RDC et du Soudan, peuplée de 60 000 autochtones pratiquant essentiellement une agriculture de subsistance (manioc, arachide, riz). L’éloignement de la capitale et les difficultés d’accès entravent l’écoulement des produits agricoles et font de cette préfecture une zone déstructurée sur le plan organisationnel et productif. De plus, les importants déplacements résultant des attaques de la LRA ont accru la vulnérabilité des populations et l’insécurité alimentaire. Pour remédier à cela, ACTED a mis en place plusieurs programmes visant à renforcer la sécurité alimentaire sur la zone. L’ONG a ainsi soutenu 55 groupements maraîchers à travers des formations, un accompagnement et des dotations en kits d’outils agricoles et semences. ACTED a également mis en place des activités d’appui à l’élevage visant la protection du bétail avec notamment l’organisation d’une campagne de vaccination et la formation d’auxiliaires vétérinaires.

Le bétail capital à protéger

http://www.acted.org   20 Avril 2012

 

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                                          déparasitage de caprins à Zémio

 

En réponse à la crise sanitaire des cheptels dans le sud-est de la République Centrafricaine (RCA), les acteurs humanitaires mettent en place des interventions visant à protéger le bétail. 

« Des amis m’ont dit que la ville de Zémio offrait des pâturages riches pour les bœufs et je cherchais une ville sécurisée pour ma famille ». Egui, auxiliaire vétérinaire à Zémio, marié et père de 16 enfants, est issu d’une famille peuhle. Il a quitté Yaloké dans le sud-ouest de la RCA pour se rendre à Zémio (dans le Haut Mbomou) en 1992. Cependant l’absence d’infrastructures de base, de personnel formé et de protections des cultures a favorisé la propagation de maladies bactériennes. Egui a ainsi perdu une grande partie de son bétail et donc de son capital.

Une épidémie meurtrière

Début 2011, la préfecture du Haut Mbomou a connu une épidémie qui a ravagé la quasi-totalité des petits bétails de la zone (caprins et ovins). Si, au niveau national, une campagne de vaccination a été mise en place, celle-ci n’a pas atteint le sud-est de la RCA en raison de troubles de sécurité. ACTED, présent dans cette zone depuis 2008, a donc lancé une vaste campagne de vaccination et de déparasitage dans les villes de Zémio et Djémaf, avec le soutien financier du Service d’aide humanitaire de la Commission européenne. Cette campagne, réalisée par neuf auxiliaires vétérinaires formés par ACTED en collaboration avec l’Agence nationale de développement et de l’élevage, favorise le transfert des connaissances et le renforcement des capacités au niveau local. Au total, ce sont 1222 chèvres, 188 moutons, 6256 volailles et 439 porcins qui ont ainsi été vaccinés et déparasités.

Quand Egui a entendu dire qu’ACTED cherchait des personnes volontaires pour une formation vétérinaire, il s’est tout de suite porté volontaire. « J’ai appris énormément grâce à la formation dispensée par ACTED. Je peux maintenant procéder à un déparasitage, vacciner des animaux et traiter des maladies courantes. Ces connaissances resteront gravées et je compte bien les transmettre aux membres de ma communauté afin de protéger notre bétail. »

Cette activité d’appui à l’élevage a un impact positif puisque, jusqu'à présent, aucun cas de maladie virale chez le petit bétail n’a été détecté à Zémio et dans les environs. « Cela permet non seulement de protéger le bétail, » confie Egui, « mais favorise également la reproduction animale, et renforce donc le capital des familles, notamment des déplacés internes et des Peulhs ».

Cette activité est également une source de revenu additionnel pour les auxiliaires vétérinaires. « Avec la rémunération de mes services, j’ai gagné 25 000 FCFA (40 Euros) que j’investis dans la production de pierre à lécher, ce qui me permettra de compléter mon revenu. Si j’en ai la possibilité, j’aimerais ensuite ouvrir une pharmacie vétérinaire à Zémio ».

Le maraîchage : une source de revenus et de diversification alimentaire pour les populations vulnérables

http://www.acted.org   04 Juin 2012

Il est 16h à Zémio quand notre équipe arrive sur la parcelle maraichère du groupement « Tenons la main ». Nous rencontrons, en train d’effectuer l’arrosage quotidien, la présidente du groupement, Georgette Daoua, 40 ans, mariée et mère de 6 enfants, qui nous accueille avec enthousiasme fière de montrer le fruit du travail de son groupement.

Avant l’arrivée d’ACTED, Georgette faisait du petit commerce. Elle dirige maintenant un groupement de 15 ménages dont 6 composés de femmes seules. Dans le cadre d’un projet visant à renforcer la sécurité alimentaire des populations vulnérables déplacées, réfugiées, et hôtes, ACTED, en partenariat avec ECHO, soutien 660 ménages dans la production maraichère des communes de Zémio, Mboki et Djémah.

Pour Georgette, le maraîchage n’est pas une activité nouvelle puisqu’elle a commencé à semer les premières graines avec ACTED en 2010. Cependant l’assimilation des techniques de maraîchage et la mobilisation des membres du groupement est un processus qui a pris du temps. « Au début j’avais de grandes difficultés à faire participer les membres du groupement à l’arrosage quotidien des planches mais maintenant tout le monde s’y met ! »

« Les tomates, la laitue, le gombo et les oignons se vendent bien sur le marché, raconte Georgette. Nous estimons gagner encore 300 000 FCA avec la vente du reste de la production (450 euros environ)». Grace à la mobilisation et l’investissement de tous, la vente de la première partie des récoltes a déjà rapporté 70 500 FCFA (soit environ 100 euros).

L’activité de maraîchage a également eu un impact positif sur les modes de consommation des membres du groupement. « On a maintenant la possibilité de manger des aliments frais en saison sèche comme le gombo ou encore la laitue», s’enthousiasme Georgette.

Avant de partir nous l’interrogeons sur ses perspectives après la fin du projet ACTED. « La formation d’ ACTED en techniques maraichères, production de semences et gestion d’un groupement, m’a permis d’acquérir les compétences suffisantes pour continuer de manière autonome et lancer la prochaine campagne maraichère sans aide extérieure ».

Réhabilitation d’infrastructures communautaires pour le désenclavement et la redynamisation économique

Les années de crise qui ont affecté la République Centrafricaine ont fortement détérioré les infrastructures communautaires du pays, principalement les routes. Le désenclavement des zones rurales reste donc une des principales préoccupations d’ACTED. Depuis la fin de l’année 2010, ACTED concentre ainsi sa stratégie sur la redynamisation économique et la réhabilitation de routes et d’infrastructures de base, afin de faciliter l’accès humanitaire, le désenclavement des communautés et de fournir des réponses rapides aux mouvements de populations. ACTED a mis en œuvre de nombreux programmes de construction et de réhabilitation d’infrastructures de base : routes, ponts, ouvrages de franchissement, bacs et écoles, visant à développer les opportunités de relance économique des territoires les plus enclavés et à rétablir la circulation sur les principaux axes routiers endommagés. En 2011, ACTED a ainsi réhabilité 145 kilomètres de routes (axe Bozoum-Bossangoa), construit et réhabilité 17 ponts, 60 ouvrages de franchissement et l’accès à deux bacs. La circulation a notamment pu être rétablie entre Bangassou et Obo, axe routier d’une longueur de 512 kilomètres. En parallèle, plus de 50 écoles ont été construites ou réhabilitées et équipées de puits et de latrines dans le sud-ouest.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 00:45

 

 

 

Il faut s'arrêter parfois pour dire un grand merci et bravo à ces humanitaires et différentes associations qui oeuvrent en RCA pour permettre à l'homme centrafricain de garder un minimum d'humanité et d'honneur. L'exemple d'ACTED qui a réhabilité le pont de Kouki est à saluer car pendant ce temps, le milliardaire de Boy-Rabe pavane dans Bangui avec sa limousine dont le coût aurait pu permettre la réhabilitation sans doute de plusieurs ponts comme celui de Kouki par ACTED.

Rédaction C.A.P

 

 

 

pont-de-Kouki-avant.jpg

                                 pont de Kouki (Ouham) avant les travaux de réhabilitation

 

 

 

 

pont-rehabilite-a-Kouki.JPG

                                                  le même pont réhabilité par ACTED 

 

Kouki, village d’environ 2000 habitants, situé dans la Préfecture de l’Ouham au nord-est de la Centrafrique, est traversé par la rivière Viba qui le divise en deux (le village d’un côté et les champs de l’autre). Jusqu’à la dernière saison des pluies, le principal moyen de communication entre les deux rives était un pont semi-permanent.

Les violentes précipitations de la saison des pluies ont sérieusement endommagé le pont de Kouki, fait de bois et de lianes. Ceci a sensiblement compliqué le transport des personnes et des marchandises vers le marché hebdomadaire de Kouki. Aussi, les habitants de Kouki étaient eux-mêmes isolés des communautés environnantes. Afin d’acheminer la production du village sur les marchés voisins, principalement le coton, le mil et le sorgho, les habitants étaient obligés de faire un détour de 22 kilomètres, un trajet de 3 heures.

En l’espace de 2 mois, ACTED a réhabilité le pont, maintenant construit en béton armé, assurant ainsi un accès durable à Kouki. Ce projet a été réalisé grâce au Fonds humanitaire commun administré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

La réhabilitation de ce pont va permettre de désenclaver Kouki, favorisant à la fois ses ventes agricoles ainsi que la fréquentation de son marché hebdomadaire par les populations des villages voisins. En outre, ce pont permettra également aux agences et organisations humanitaires d’accéder plus facilement à cette zone et d‘y répondre aux besoins des populations.

http://www.acted.org/fr/desenclavement-de-kouki

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 00:34

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangassou : Le ministère de la Défense nationale évalue les suites de l’attaque de Bakouma

 

Bangassou, 9 juillet 2012 (RJDH) – Une mission mixte du ministère de la Défense nationale s’est rendue le dimanche 8 juillet à Bangassou (sud-est) afin d’effectuer un contrôle de présence des éléments des forces de l’ordre sur le terrain, après l’attaque de la ville de Bakouma, le dimanche 24 juin.

Selon le chef de cette mission, le colonel Dépôt, l’équipe est composée des éléments des Forces armées centrafricaines, des éléments de la gendarmerie et de ceux des eaux et forêts. « Cette mission a pour objectif de faire l’état des lieux des éléments des forces de l’ordre qui sont en détachement dans la zone de Mbomou », a-t-il précisé.

« Suite à l’attaque du site de la société française d’exploitation d’uranium AREVA,  à Bakouma, le ministère de la Défense nationale a constaté que les éléments sur les lieux sont en désertion. C’est pourquoi, le ministère a jugé utile d’effectuer cette descente sur le terrain afin de constater les réalités », a-t-il fait savoir.

« Les récidivistes seront sanctionnés conformément aux règlements intérieurs de l’Armée nationale », a conclu le colonel Dépôt.

 

Obo  Présence d’un groupe des éléments de la LRA signalée à 70 km de la ville

 

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Obo, 9 juillet 2012 (RJDH) – Un groupe des éléments de l’Armée de résistance du Seigneur(LRA) de Joseph Kony se trouverait actuellement à 70 kilomètres d’Obo (est), au bord de la rivière Guéré, a annoncé  le sergent Josh américain, ce lundi 9 juillet, pendant la réunion des forces tripartites basées à Obo (sud-est).

Lors de cette réunion, le même sergent a précisé que les forces armées  ougandaises sont à leur poursuite, mais sans la participation des éléments de Forces armées centrafricaines (Faca) parce qu’ils n’ont pas leur prime d’alimentation.

« La formation de la Force armée centrafricaine a été interrompue depuis deux semaines en raison du non-paiement de leur prime d’alimentation. Elle a repris aujourd’hui », a expliqué le sergent Josh, président de la séance.

Il a rapporté à l’assistance que selon une  victime, sortie de sa captivité depuis juin, les éléments de la  LRA écoutent tous les jours de 18 heures à 21 heures les stations de radio pour s’informer sur ce qui se dit à leur sujet.

 

Bangui : Dix jeunes libérés après avoir été accusés de tentative de déstabilisation de pouvoir

Bangui, 9 juillet 2012 (RJDH) – Les dix jeunes, membres de Réseau des Organisations des Jeunes de Centrafrique (ROJECA), arrêtés le jeudi 28 juin, ont finalement retrouvé la liberté le vendredi 6 juillet.  Ils ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient à Mbaïki (sud-ouest) dans le cadre d’une activité de cette organisation.

« Aucune charge n’a été retenue contre nous, mais nous craignons cependant pour notre sécurité, car nous savons qu’il y a des agents de services de renseignements qui nous suivent désormais. Mais nous n’avons pas peur de poursuivre nos activités », a commenté l’un des jeunes, qui a requis l’anonymat.

Lors de leur interpellation, ces jeunes ont été accusés de ne pas disposer de tous les documents requis afin d’effectuer un déplacement à l’intérieur du pays. Des sources informées ont cependant affirmé que l’arrestation de ces jeunes est liée à un projet de déstabilisation du régime en place à Bangui.

Il faut dire que ces jeunes dont l’âge varie de 19 à 25 ans ont toujours cru en l’existence d’une fiche mensongère à leur sujet, visant à les stopper dans leurs activités à l’intérieur du territoire centrafricain.

Le Réseau des Organisations des Jeunes de Centrafrique, à laquelle appartiennent ces dix jeunes, est une structure qui œuvre dans la promotion et la protection des droits et des devoirs des enfants.

 

NDLR : Qu'un pouvoir en place tremble  de toute sa carcasse au point de malmener ainsi une poignée de jeunes scouts, en dit long sur la réalité de ce régime bozizéen et sur le climat de paranoïa qui règne à Bangui dans les sphères les plus hautes de la bozizie.

 

Berberati : Mauvaise condition d’abattage des bœufs

 

abattage clandestin de boeuf

 

Berberati, 9 juillet 2012 (RJDH) – Les bouchers se plaignent de la mauvaise condition dans laquelle ils abattent les bœufs chaque jour pour revendre à la population de Berberati (ouest).

« Nous n’avons pas d’eau pour laver les carcasses des bœufs après l’abattage. Il n’y a pas une aire pour nous permettre de dépouiller nos bêtes. Nous le faisons à même le sol », a déploré le président de l’association des bouchers de la ville.

L’abattoir de Berberati, poursuit la même source, « dispose d’un château d’eau  et d’une motopompe. Mais cela n’est pas fonctionnel. Les conditions hygiéniques ne sont pas réunies. Il y a risque de contamination en cas d’épidémie ».

« Nous sommes informés de la condition dans laquelle travaillent les bouchers.  Une réunion est prévue dans les prochains jours  pour discuter de ce problème », a expliqué le premier adjoint au maire de la ville  de Berberati,  Albert Eustache Nakombo.

Selon l’adjoint au maire, c’est la Société d’État de gestion des abattoirs qui devait s’en occuper. « Mais nous avons constaté que ce service ne fait pas son travail. Les bouchers ont droit de se plaindre », a-t-il conclu.

 

Bambari : Deux hommes agressés par une bande armée non identifiée

Bambari, 9 juillet 2012 (RJDH) – Un conducteur de taxi-moto et un cultivateur ont été bastonnés, le dimanche 8 juillet, par une bande armée non identifiée sur l’axe Chigbolo, un village situé à 30 kilomètres de la  ville de Bambari (centre sud).

« Ils  m’ont battu et ont endommagé ma moto. Ils ont aussi pris mon téléphone portable et une somme de 15 000 FCFA », a déclaré le conducteur du taxi-moto.

Un cultivateur qui revenait du marché après avoir vendu ses produits champêtres est aussi tombé entre les mains de ces hommes armés.

« Ils sont au nombre de 30. Ils ont exigé que je leur donne de l’argent et, subitement, l’un d’eux m’a frappé d’un coup de couteau. Ils détenaient  tous des armes, dont certaines sont de fabrication artisanale et d’autres de marque  Kalachnikov », a témoigné le cultivateur.

Les victimes ont été transférées à l’hôpital régional universitaire de Bambari pour y recevoir des soins.

Bangui : La SODECA étend ses branchements

Bangui, 9 juillet 2012 (RJDH) – Quatre arrondissements de la ville de Bangui vont bénéficier du projet de 2000 branchements sociaux et 1800 branchements inactifs de la société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA). Ce projet financé par la Banque Mondiale va concerner les 3ème, 5ème, 6èmeet 8ème arrondissements de la ville.

« Ce projet est financé par la Banque Mondiale en partenariat avec le gouvernement centrafricain, dans le but d’étendre les branchements en vue de lutter contre les maladies hydriques et d’autres maladies associées à la consommation d’eau non potable », a expliqué Jules Yanganda, chef de la cellule de communication à la SODECA.

Selon lui, « le projet des 2000 branchements sociaux et 1800 branchements inactifs est au profit des ménages démunis qui n’ont pas la possibilité de payer le branchement normal. C’est un projet pilote », a-t-il déclaré.

Le chef de la cellule de la communication a souligné que « les conditions d’admissibilité à ce branchement sont entre autres le versement de frais de 26 600 F CFA, être propriétaire d’une maison située à 20 mètres d’un branchement d’eau et fournir les pièces afférentes ».

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 00:18

 

 

 

 

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Dakar (Sénégal) 2012-07-09 14:50:32(APA) - Quelque 500 millions de FCFA seraient détournés des fonds devant être consacrés au jugement de l‘ancien Président tchadien, Hissène Habré, dont le dossier a connu et continue de connaître plusieurs développements entre son pays hôte, le Sénégal, la Belgique et l’Association des victimes de crimes sous son règne.

Selon le quotidien sénégalais ‘’Libération’’, dans sa livraison de lundi, des présomptions de détournement de 500 millions de FCFA ont été décelées au ministère de la Justice, du temps du régime de l'ancien Président du Sénégal, Abdoulaye Wade.

''Plus précisément, c’est l’ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) dudit ministère qui est accablé dans ce dossier.

Le parquet a ouvert une enquête et demande l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans cette affaire’’, renseigne le journal, soulignant que le principal mis en cause, avait ouvert un compte dans les livres du Trésor qu’il était le seul à pouvoir faire mouvementer.

Le dernier ministre de la Justice sous l’ère du Président Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Sy, avait d’ailleurs été interpelé sur la gestion de ce compte dont il ignorait l’existence, selon le journal.

A son tour, il avait interpelé le DAGE qui était incapable de fournir la moindre information sur la gestion de ces 500 millions de FCFA.

En 2008, l’Association des victimes du régime de Habré réclamait dans une plainte déposée en septembre de la même année au Tribunal hors classe de Dakar, le jugement de l’ancien homme fort de Ndjamena, poursuivi pour crimes de sang et crimes contre l’humanité perpétrés durant son règne (07 juin 1982 - 02 novembre 1990).

Le versement global de 27 millions d’euros soit, 17 milliards 685 millions de FCFA, qu’exigeait le régime de Wade pour juger Hissène Habré, était vue par les victimes, de ‘’volonté manifeste’’ de la part des autorités sénégalaises de ne pas tenir le procès de l’ancien chef d’Etat tchadien.

Certains partenaires dont l’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) avaient commencé à s’acquitter de leurs contributions pour le financement dudit procès.

L’actuel Président sénégalais, Macky Sall, a récemment affirmé que M. Habré sera jugé au Sénégal et non extradé en Belgique, conformément au souhait de ce pays.

 

NDLR : Manifestement et au grand dam de ses victimes qui se démènent pour que justice soit rendue, l'affaire du procès d'Hissène Habré est une source d'enrichissement sans cause et inespérée pour certains Sénégalais qui continuent toujours de profiter amplement des milliards du Tchad que ce criminel a sortis de la BEAC de N'djaména peu avant son départ précipité du pays il y a plus de vingt ans. On peut comprendre sans l'accepter, le prétexte fallacieux de le juger absolument à Dakar que certains avancent là-bas pour en réalité s'en mettre plein les poches.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 00:06

 

 

 

 

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Patrice Edouard Ngaissona pdt de la Fédé de Football

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 09 Juillet 2012 14:45

La Fédération centrafricaine entend boucher tous les trous de mauvaises surprises enregistrées dans le passé pour être qualifier pour la CAN 2012. Pour ce, elle n’a pas meilleure solution que de négocier le retour immédiat du coach français. A en croire Grégoire Zowaye, de la Fédération Centrafricaine de Football. Jules Accorsi, qui avait quitté le navire des Fauves ce début 2012 pour non-paiement de son salaire pendant 8 mois.

Jules Accorsi au coaching de l’équipe nationale centrafricaine de football  est pour la Fédération, une garantie immuable pour l’équilibre technique et psychologique des Fauves lors des prochains matchs de la phase des éliminatoires de la CAN 2013. « Jules Accorsi doit revenir pour accompagner les Fauves avant la rencontre avec le Burkina-Faso », déclare le 2ème vice-président de la Fédération du football centrafricain, Grégoire Zoï à Radio Ndeke Luka ce 8 juillet.

Le 2èmevice-président  révèle que « des négociations sont déjà entamés avec le coach Accorsi. Il a donné son accord pour coacher les Fauves jusqu’aux éliminatoires de la CAN 2013, aux conditions que l’Etat lui verse la totalité de ses arriérés de salaires et lui signe un nouveau contrat ».

Par ailleurs la fédération affirme ne pas remplir sa partie de contrat vis-à-vis du coach français « nous le reconnaissons, nous recherchons actuellement les moyens pour donner à Accorsi ses 100 000 000 de FCFA ».

Selon Grégoire Zowaye « si Accorsi dépose une plainte pour le non paiement de ses droits au niveau de la FIFA, la RCA sera dans une très grande difficulté ».

Pour prétendre échapper à une quelconque sanction de la FIFA, la République Centrafricaine doit régulariser les comptes d’Accorsi et lui signer un nouveau contrat afin qu’il épaule les Fauves si possible à la CAN 2013.

Nombreux sont les centrafricains favorables pour un retour du coach français aux côtés des fauves qui, sont encadrés par le centrafricain Hervé Loungoundji.

La République Centrafricaine pourra participer historiquement à la Coupe d’Afrique des Nations 2013 en Afrique du Sud ; si elle parvient à surmonter le grand obstacle qu’est le Burkina-Faso. Les Fauves joueront contre les étalons le 10 septembre prochain à Bangui et le retour le 7 octobre 2012.

 

 

NDLR : Si la Fédération centrafricaine de football et les autorités de Bangui avaient été à même de respecter leurs engagements vis à vis de M. Accorsi, elles n'auraient pas dû le laisser s'en aller dans les conditions que l'on sait pour chercher maintenant à le faire revenir. Honte à elles !

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 13:56

 

 

 

 

limousine-de-Gouandjika.JPG

 

 

Voici la photo de la fameuse limousine du milliardaire de Boy-Rabe, l’extravagant pitre Fidèle Ngouandjika qu'on voit ici marcher à côté. C'est dans cette nouvelle acquisition qu' il fait des slaloms dans les rues boueuses ou poussiéreuses et garnies de nids de poule de Bangui.

Un contraste saisissant avec la misère et la pauvreté ambiante et qui traduit le mépris avec lequel une partie de l'équipe de la bozizie, gère la RCA depuis bientôt dix ans. C'est pitoyable et pathétique !

 

Rédaction C.A.P

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 13:46

 

 

 

 

Maitart 14 FEV 2006 [1]

 

 

 

 

                                       COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Depuis une semaine, dans les colonnes du quotidien Le Démocrate, est publiée une longue liste des personnalités redevables au « Don  japonais ». Le Démocrate, en publiant cette liste s’est fendu en des commentaires accusateurs qui montrent à suffisance qu’il a pris faits et causes sans la moindre vérification comme la déontologie du métier l’exige au mépris du sacro saint principe de la présomption d’innocence. L’on est en droit de se demander par quels moyens, le journal a pu se procurer cette liste qui devrait servir au parquet de mener ses enquêtes si l’avocat de l’Etat décide de porter l’affaire devants les tribunaux !

Sur cette liste, mon nom figure en premier page. I l est apparu que je dois 22 330 240 francs au titre d’une créance au fameux « Don japonais » dont j’ignore totalement l’objet. Alors que sur la lister il est apparu que je n’ai remboursé aucun centime, le reste dû en 2012 est de 15 387 500. Ce n’est pas sérieux ! Le journal s’est même permis d’affirmer sans preuve que ces personnalités se sont transformées aujourd’hui en « donneurs de leçons sur la gouvernance ». Oui, je suis un donneur de leçon comme il dit, mais en hémicycle !

Le ton et la hargne avec lesquels Le « démocrate » a restitué l’information dénote la haine que certains compatriotes vouent aux autres compatriotes, et gratuitement. Même si celui qui est chargé de recouvrer les créances de l’Etat a jugé bon de passer par des méthodes peu orthodoxes en la matière pour contraindre ces personnalités à s’acquitter de leurs dettes, le journal en publiant sans la moindre enquête préalable prend la responsabilité de jeter en pâture des citoyens centrafricains aux vautours qui n’attendent que çà pour traîner dans la boue d’honnêtes citoyens. Certains Centrafricains sur cette liste sont montrés du doigt par le public alors qu’ils sont totalement innocents et seront amenés à terme, à porter l’affaire devant la justice de leur pays pour qu’il y ait réparation.

Avant même que la justice ne s’empare de cette Affaire, certains responsables de la Présidence de la République dans leur détermination à défendre coûte que coûte leur place à la mangeoire, utilisent à profusion les antennes de la Radio nationale pour s’en prendre personnellement à moi, et pour cause !,  comme si ma culpabilité dans cette affaire est déjà définitivement établie. Ces races de Centrafricains, d’ordinaires incultes et incompétents, massacrant à souhait la langue de Molière, qui doivent leur « rang social » à leur propension à la délation et aux injures, transformant la Radio Nationale en « Radio mille collines » sous la barbe du « Haut conseil de la Communication, subjugué et littéralement impuissant de faire respecter la déontologie. Le Radio nationale ne doit pas servir d’outil d’injures publiques et d’appel à la haine. Pourquoi les Centrafricains courageux qui osent critiquer le régime deviennent-ils des proies pour la meute des « mangeoiristes » et autres griots de tout poil ?! Eh bien parce que leurs vérités dérangent

En ce qui me concerne, je suis serein et déclare solennellement que je suis totalement étranger à cette manigance abjecte tendant objectivement à ternir mon image parce que je suis de l’opposition et que je n’ai pas ma langue dans la poche lorsqu’il s’agit de condamner clairement le régime pour avoir organisé la descente en affaire de notre patrie. Je mets en défit les partisans du sensationnel médiatique et aux griots des » mille collines » de me fournir des preuves plausibles pouvant étayer leurs accusations. Dans tous les cas, l’absence de ces preuves me conduirait naturellement à porter cette affaire devant la justice de mon pays qui saurait dire droit.

 

Fait à Bangui le  09 Juillet 2012-07-08

 

 

Dr. MAÏTART Djim-Arem

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