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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:58
Centrafrique : arrestation de deux responsables clés d'un groupe rebelle

 

Arrestation de Mahamat Zakaria : le procureur général Éric Didier Tambo demande une sanction ferme

Publié le 10.09.2020 à 14h44 par Corbeaunews

Le procureur  général près la Cour d’appel de Bangui, le magistrat Éric Didier Tambo alias supra national a réagi à l’arrestation de l’autoproclamé colonel Mahamat Zakaria, Le numéro 2 de l’UPC à Mboki, interpellé par les éléments des forces de défense et de sécurité (FDSI) le vendredi 4 septembre dans la localité de Bangassou, au Sud-ouest de la RCA. Il prône la fermeté, et félicite les forces de l’ordre.

Selon le célèbre magistrat Éric Didier Tambo, Procureur général près la Cour d’appel de Bangui, le présumé a été interpellé dans la localité de Bangassou par les policiers centrafricains. Il serait recherché depuis plusieurs mois par la justice centrafricaine pour des présumés graves crimes qu’il aurait commis sur les paisibles citoyens centrafricains.

D’après le magistrat Éric Didier Tambo,  le suspect serait à l’origine de l’enlèvement et séquestration de l’équipe médicale en mission de vaccination dans le Haut-Mbomou, mais également celui du député d’Obo 2   Albert Guinimonguimi.

Pour le procureur général, Mahamat Zakaria, le Comzone adjoint de l’UPC à Mboki sera transféré d’un moment à l’autre vers Bangui. Une procédure régulière sera dressée  à son encontre, et il doit répondre de ses actes dans les jours à venir devant la justice centrafricaine.

 

Centrafrique : arrestation de deux responsables clés d'un groupe rebelle

BANGUI, 9 septembre (Xinhua) -- Deux hommes de main d'Ali Ndarassa, chef du groupe rebelle de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), viennent d'être appréhendés par la police centrafricaine, a annoncé mercredi le procureur général auprès de la Cour d'appel de la capitale centrafricaine Bangui, Eric Didier Tambo.

D'après ce dernier, ces personnes arrêtées sont Zakaria Mahamat (le numéro deux de l'UPC) et Moussa Baraka. Tous deux étaient activement recherchés par la justice en raison des exactions.

Zakaria Mahamat a été arrêté dans la ville de Bangassou (sud-est). Il a été très actif dans la prise d'otage de civils, dont des médecins et des agents d'enrôlement des électeurs, selon le magistrat.

Quant à Moussa Baraka, M. Tambo l'a présenté comme étant l'auteur des troubles enregistrés dans l'agglomération PK5 à Bangui.

Les prévenus seront transférés à Bangui puis remis à la justice pour qu'ils répondent de leurs actes, a indiqué le procureur, affirmant que de nombreuses plaintes sont en cours contre les auteurs de troubles et exactions commis dans le pays.

 

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:45
Réunion Défense et sécurité à la Primature
Réunion Défense et sécurité à la Primature

 

Réunion entre le premier ministre et les ministres de la défense nationale, de l'intérieur et le chef d'état d'état-major des armées Centrafricaine 

 

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Firmin NGREBADA, a présidé ce lundi 7 septembre 2020, une réunion avec le Ministre de la Défense Nationale, Madame Marie-Noëlle KOYARA, le Ministre de l’Intérieur Chargé de la Sécurité Publique, le Général Henri WANZET-LINGUISSARA, et le Chef d’État-Major des Armées Centrafricaines, le Général Zéphirin MAMADOU. Cette réunion fait suite à celle tenue le 4 septembre 2020 à la Primature.

 

L’ordre du jour portait sur le suivi des opérations militaires dans le Nord-ouest.

 

 Le Chef du Gouvernement, Firmin NGREBADA, a tenu à s’assurer, sous l’autorité du Président de la République, SEM Faustin Archange TOUADÉRA, de la situation exacte des opérations militaires dans le Nord-ouest, menées conjointement entre la MINUSCA et les FACA, et plus particulièrement de l’état des villes suite à leur reprise de contrôle par les FACA et la MINUSCA (Besson, Nyem-Yéléwa, Koui, De Gaulle …).Les différents intervenants ont fait part de l’état d’avancement de ces opérations militaires, et ont donc fait un état des lieux au Premier Ministre. Ils ont évoqué également le redéploiement des FACA dans les zones reprises.

 

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:40
Bozoum compte des morts et des maladies après les exploitations minières chinoises 

 

Centrafrique : Bozoum compte des morts et des maladies après les exploitations minières chinoises 

 

BOZOUM, 09 septembre 2020 (RJDH) ---Les sites miniers abandonnés par les sociétés chinoises à Bozoum dans l’Ouham-Pende, après plus de deux ans d’exploitation, laissent des traces sur l’environnement, a constaté sur place le RJDH. 

 

« Au moins 20 personnes sont mortes à cause des maladies telles que la rougeole, la diarrhée et le vomissement », selon les autorités locales, qui indiquent que ces pathologies apparaissent de manière récurrente et font le lien avec l'empoisonnement de l'Ouham par les entreprises chinoises. "A cela s’ajoute, l’écroulement des terres dont sont victimes les jeunes de commune de Kouazo à 138 kilomètres de Bozoum", croient-elles. 

 

Les témoignages des autorités locales et des habitants rapportent que « les localités de Boyélé et de Kouazo, zones minières exploitées par la société chinoise à 138 kilomètres de Bozoum dans l’Ouham-pende, enregistrent de plus en plus des cas de décès et des maladies liées à la pollution de l’environnement. Ces cas sont liés parfois à l’utilisation des eaux polluées ou l’écroulement des fosses abandonnées par les chinois ». 

 

Des enfants de plus de dix ans se retrouvent sur les lieux, une situation qui préoccupe les autorités localités qui craignaient le risque d’une épidémie car ils fréquentent les sites miniers qui laissent encore des effets toxiques. « Les enfants font souvent de la diarrhée et en même temps vomissent. L’on voit des symptômes tels que la rougeole ou des tâches apparaissant sur leurs peaux après avoir utilisé les eaux malsaines », laisse entendre Namboye Iréné enseignant habitant du quartier Combattant croisement-Ouham.

 

Sur le chantier minier de Boyélé, poursuit-il,  dix cas de décès sont enregistrés. « Dans notre secteur Pont-Ouham, quatre personnes sont mortes et vers la localité de Boyélé, on compte six morts. Les Chinois ont laissé des fosses creusées sans recouvrir et les gens à la recherche de diamant et or, par inadvertance, tombent dans ces trous que nous appelons communément fours. C’est ce qui est à l’origine de plusieurs cas de décès dans ces zones abandonnées », a-t-il énuméré. 

 

Jean Marc Ouendjereta, Maire de la commune de Kouazo, le second site d'exploitation, a fait savoir que plus de deux années d’exploitation par la société chinoise sur le site de Boyélé, la commune a enregistré plus d’une dizaine de morts. « Les femmes enceintes sont les plus touchées et des hommes aussi après les exploitations des sites de Boyélé. Nous avons enregistré 12 morts. Les chinois sont partis, il y a de cela, un mois et deux semaines et les parents des victimes ne sont pas même indemnisés, ils sont abandonnés à leur triste sort », a déploré l’autorité municipale. 

 

Plus de deux ans d’exploitation, Teddy Yarawandji, un habitant de la commune de Kouazo, a fait savoir que la communauté n’y a tiré aucun bénéfice. « La majorité des taxes, c’est la commune de Bozoum qui en bénéficie alors que les exploitations ont été faites dans les communes de Kouazo et Boyele. Ce que les chinois ont laissé, c’est le bâtiment d’un centre de santé qui malheureusement ne dispose pas de médicaments ». 

 

Plusieurs réactions ont été enregistrées après la dégradation de l’environnement liée à l’exploitation minière à Bozoum dans l’Ouham-Pende par les chinois. Une commission mixte d’enquête parlement, société civile, gouvernement a relevé que les chinois ont utilisés des produits toxiques, ce qui a pour conséquence aujourd’hui, la pollution de l’aire et des eaux. Mais les enquêtes annoncées à l'époque ne sont plus à l'ordre du jour.

 

Judicaël Yongo et Cycy Kourandhaut

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:38
Nouvelles nationales sur RFI

 

Vers un report de la présidentielle et des législatives en Centrafrique?

https://www.rfi.fr/ 10/09/2020 - 10:53

En Centrafrique, l’opposition et la société civile assurent que l’Autorité nationale des élections est confrontée à de nombreux problèmes et ne pourra pas organiser la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre prochain. La Cour constitutionnelle a donc décidé d’auditionner l’ANE et son verdict est sans appel.

L’Autorité nationale des élections doit impérativement avoir publié la liste unique des électeurs avant le 27 septembre, date de leur convocation, pour que les scrutins prévus trois mois plus tard jour pour jour puissent avoir lieu. Ce qui déjoue totalement les plans de cet organe puisqu’il a pris du retard dans ses opérations d’enrôlement des électeurs et avait programmé de les poursuivre au-delà de cette date butoir.

La Cour constitutionnelle a donc sommé l’ANE de rester dans les clous, ou d’annoncer à l’exécutif qu’elle est dans l’impossibilité de respecter les délais constitutionnels. Jusqu’ici, l’Autorité nationale des élections poursuit ses activités comme si de rien n’était, même si « l’heure de vérité a sonné » pour l’opposition et la société civile.

Ce mercredi, l’opposition regroupée au sein du COD-2020 a rencontré le président Faustin-Archange Touadéra et lui a demandé de prendre acte de l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais et de débuter « une concertation » en vue d’arriver à « un glissement électoral consensuel ». La question sera également abordée ce jeudi dans une rencontre entre le président et ses quatre prédécesseurs présents dans le pays. Mais pour le moment, la présidence renvoie la patate chaude à l’ANE, seule organe habilitée à ses yeux pour demander un report des élections.

 

 

RCA: l'Autorité nationale des élections face au difficile respect du calendrier électoral

https://www.rfi.fr/ 05/09/2020 - 00:52

En Centrafrique, le Comité stratégique d’appui au processus électoral s’est réuni ce vendredi 4 septembre, à trois mois et demi de la présidentielle prévue le 27 décembre. Il a été décidé que l’Autorité nationale des élections (ANE) rencontre mardi prochain la Cour constitutionnelle en vue d’« harmoniser le chronogramme technique et les dates constitutionnelles qu’on ne peut pas dépasser », selon nos sources.

La première date-butoir arrive à grand pas. Le président centrafricain doit signer au plus tard le 27 septembre prochain le décret de convocation des électeurs, qui sera précédée la veille de celle d’un autre décret, portant découpage des circonscriptions électorales. Mais pour cela, l’Autorité nationale des élections (ANE) doit avoir publié une liste unique provisoire des électeurs avant cette date, selon nos sources. C’est là où le bât blesse.

Malgré les assurances de l’ANE, opposition et société civile se disent certains que « l’ANE a déjà échoué et ne pourra pas tenir les délais », alors que les représentants de la communauté internationale ne cachent pas leurs doutes.

Gageure

L’ANE doit en effet terminer d’ici trois semaines au plus l’enrôlement à l’intérieur du pays et celle de la diaspora disséminée dans une dizaine de pays en Afrique et en Europe, enregistrer toutes ces données, vider le contentieux et publier la liste provisoire avant le 27 décembre, une « véritable gageure » aux yeux de participants à la réunion du vendredi 4 septembre.

Nos sources assurent qu’ils n’ont pas pu se pencher sur cette question des « délais » comme prévu, le président Faustin Archange Touadéra ayant instruit l’ANE et la Cour constitutionnelle qu’elles se rencontrent pour harmoniser leurs vues, lorsqu’il a reçu les responsables de toutes les institutions républicaines il y a trois jours.

C’est après cette réunion entre les deux organes prévue mardi que le Comité stratégique d’appui au processus électoral pourra dire si oui ou non, il y aura un glissement du calendrier électoral.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:36
La Législature et la Présidentielle 2020-2021 et ces perspectives… par Aubin-Roger KOMOTO

 

 

« Une dangereuse équation à plusieurs inconnues » Les scrutins qui s'annonce ne soit encore une nouvelle occasion manquée.

Enigmatique situation politique, potentiellement explosive et inquiétante qui devrait nous interroger tous et toutes sur les stratégies politiques hasardeuses.

Les tergivations politiques confondues, défiances des factions armées non-conventionnelles incessantes, les intimidations des uns et des autres, via les positionnements des différents acteurs antagonistes et politiques d’hier, se prévalent-ils ? pour un seul intérêt général du peuple Centrafrique à l’unissant de fait (la Paix, Justice et Réparation, la Bonne Gouvernance) !    

Aucune perspective politique déterminante à l’horizon, et qui se matérialise, en une absence totale des projets politiques proposés aux Centrafricains(es) pour une nouvelle alternance politique, reste aussi très inquiétante.

Les acteurs politiques, les Citoyens Centrafricains(es), doivent bien se poser des questions sur les enjeux cité ci-dessus, et l’avenir du Pays sur les bases démocratiques d’une nouvelle société. En lieu de s’installer plus concrètement dans une responsabilité Citoyen et Républicaine dans les respects des institutions. Que de s’étaler dans des considérations conflictuelles indéfinies, à l’encontre d’indexations des uns et des autres sur des bases diffamatoires, des délations et d’insultantes manipulations Tout-Azimut. Ils ou elles (les Hommes politiques, les Citoyens, mettent des rancœurs, émotions, frustrations à la place des analyses objectives) ne relèveront pas la République Centrafricaine dans ces travers. Presque tout le monde à pécher par faiblesse, cupidité en occasionnant les déclins : Politiques, économiques, et des tragédies humaines pour les hommes politiques directement et indirectement…Pour les Citoyens(es), aveugle par ignorance intellectuelle, complicités politiques et de ces fossoyeurs alliés contre la République malgré les brouillis des bots des toutes ces mercenaires étrangers sur notre territoire.

Les contres offensifs par les forces de mal son présentes, au crédit de toutes ces factions armées non-conventionnelles, à qui on a amplifié les pouvoirs existentiels dans des institutions Républicaines en les promouvant a des postes de responsabilités sans les qualifications, ni compétences.

Ouvre un statu quo quant à la bonne volonté et une bonne marche d’une sortie de crise dans le respect des institutions Républicaines, de la Justice tant décrier par le peuple Centrafricain, encore moins de la mise en place de la démocratie en République Centrafricaine, sans que ces préalables soient requis.

Abraham Lincoln, sur la démocratie dixit : « Il ne voudrait pas être un maître, aussi par ailleurs qu’il voudrait pas être aussi un esclave d’un système ». Ps) Telle est la conception de la démocratie.

Indira Gandhi, dixit sur le démocratie « la Démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort ». 

Faut-il la rappeler ?  Les tractations tout azimut pour les antirépublicain, en connivence avec les factions armées non-conventionnelles, qui sont contre notre République ou certaines valeurs fondatrices de cette République sont complètements foulés aux pieds, et aux rythmes des bots des maquisards, mercenaires complices sanguinaires. Complicités par les mutismes des hommes politiques avare du pouvoir prétendu, aux détriments du peuple Centrafricain, que malgré les souffrances qu’endurent les Centrafricains(es). Entrainant les descentes des institutions qui se traduisent par le manque d’autorité de l’Etat sur la plupart de l’étendue du territoire sur toute sa dimension qu’il est impossible de les énumérés tous ici… (l’Insécurité, les Corruptions généralisées à tous les niveaux, l’Anarchie administrative dans les traitements de dossiers, les Infrastructures physiques que logiques quasiment inefficientes) ne sont plus à démontrer depuis plusieurs années.

Bien que tout le monde veut, par omission mettre seulement sont accents que sur l’insécurité, une situation que nous savons tous, malgré des efforts de parts et d’autres des partenaires. Le pays accuse toujours une inefficacité quant à la matière et résolution de cette crise. Situation relevant de la désintégration de l’armée, une armée avide des disciplines dû à leurs missions, de fait manifestement, un manquement des moyens, de la formation et reconstruction de notre armée Centrafricaine Républicaine et des services de sécurité d’intégrité territoriale.

À cela met en évidence une exaspération et une incompréhension, qu’en se reposant essentiellement sur les institutions internationales, plusieurs projets financés par accords bilatéraux.

Malheureusement, cette approche relève d’un modèle voué à l’échec et nous et tout le monde insistent, la communauté internationale, les partenaires bilatéraux, les dirigeants de l’heure, opposant hommes politiques qui se qualifient à juste titre ! se contentent des passibilités des situations.

Ps) Il faut changer le fusil d’épaule, la nécessité d’une compréhension partagée entre citoyens et les militaires des risques et des menaces sur la paix en Centrafrique, afin de rétablir l’unité nation et patriotique, engager le progrès social global, et l’intégrité territorial, l’unité nationale.

Que faire ? si et seulement si, seule volonté politique, les compréhensions des enjeux partagées peuvent, nous permettrons une prise de conscience du caractère indispensable des militaires dans la société et d’octroyer par là-même, les moyens financiers multiformes, et nécessaires à leurs actions, et moins théoriser les politiques à tous les égards à ce niveau.

Jusqu’aujourd’hui, les programmes de la reconstruction de l’armée nationale sont définis loin du terrain par des étrangers intervenant sur des périodes trop brèves pour comprendre les besoins et les capacités de l’intégrité territoriale.

Ils ne peuvent aborder les aspects politiques Centrafricaines plus concrètement, par ailleurs qui exigent d’en finir avec les promotions clientélismes politiques, y compris régler les problèmes des factions armées non-conventionnelles, a qui puisent leurs forces dans les introduction en leur sein des mercenaires ignorantes des stratégies politiques Centrafricaines, seulement animer que par les pillages, et enrichissement illicites dont la plupart ont une lecture partielle de leur présence dans ladite mouvement qu’à cet effet.  Le pouvoir en place, a péché par manque d’une stratégie politique avant-gardiste, aussi par manque de courage politique, de mettre en place une gestion des ressources humaines fondée sur le mérite, la rigueur. On est loin du compte.

L’opposition politique Centrafricaine, la plupart ont manqués de réalisme politique, animé aussi par la soif de pouvoir, rien que le pouvoir.  Egoïstement laisser l’espace politique a tous les dérapages, polluant complétement la scène politique Centrafricaine, des boules puantes, et une stratégie de disqualification, au lieu d’une meilleure approche de solutionnement optimale. « Ces potentiels candidats, le peuple est en attente des propositions politiques le mieux approprier pour un avenir paisible ».

Notre pays n’est pas exsangue des hommes compétents, expérimentés et ayant un savoir-faire. Il faudrait pour cela une forte volonté politique, à la reconnaissance dans ces fils et filles pour une reconstruction notable dans nos institutions.

Le modèle et la réussite d’un pays comme Rwanda : La clairvoyance du chef d’Etat et Chef suprême des Armées, Monsieur le président Paul KANGAME montre plus nettement la volonté politique à la sortie de crise, une place nettement aux fils et filles Rwandais(es) « la Diaspora de tout bord » selon les profils, les compétences et expériences, l’intégrités, rigueurs…aux services de leur nation pour la reconstruction.

Une volonté politique fait défaut pour la République Centrafrique, Pays de tous les paradoxes ou les recyclages de la médiocrité prime. La politique se résume en Centrafrique qu’à une question de bouffonnerie, de l’appétence égocentrique, des promotions d’alcôve malheureusement.

Il faut que le Pays renaît de ces cendres, au lieu d’installer dans les médiocrités, les calomnies, les diffamations politiques, en terme qui « sème récolte », la vigilance politique, les exigences sont ailleurs sur les enjeux de notre Pays. J’ai l’espoir en empruntant le terme de l’ancien Président Français sur la médiocrité, les calomnies et les jeux de diffamations sur la scène politique Centrafricaine, des politiques, adaptes et les partisans de l’ambiance pour l’heure.

Dixit VGE (Valéry Giscard d’Estaing) : « Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison ».

NB) Les enjeux et projets politiques sont ailleurs (Intégrité territorial, Paix, unité national, Bonne Gouvernance…Vouloir dire des meilleures stratégies dans les représentations pour la reconstruction de notre Pays). : Compétences, intégrité, Rigueur, Responsabilités.

Donc les avatars politiques, partenaires et autres groupilles doivent se calmer et se concentrer sur les vrais enjeux de notre Pays.

Que Dieu bénisse la Centrafrique et son peuple.

Diaspora, Fait à Lyon 09-09-2020

Mr. Aubin-Roger KOMOTO

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 18:32
Faut-il placer l’Afrique sous tutelle des Nations Unies ?

 

Lu pour vous

 

 

Le Cercle K2 n'entend donner ni approbation ni improbation aux opinions émises dans les publications (écrites et vidéos) qui restent propres à leur auteur.

 

Guy Gweth est Président du Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) et Fondateur de Knowdys Consulting Group (KCG).

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60 ans après les indépendances, la question peut paraître provoquante, voire saugrenue. L'audit des trajectoires africaines, ‎depuis 1960, positionne pourtant cette option parmi les solutions possibles. Entre faillite des États, fragilités économiques, boom démographique, chômage de masse, émigration, recul démocratique, corruption, exploitation sauvage, crime organisé, terrorisme ou guérilla économique, etc., l’Afrique est devenue un danger pour elle-même et pour le reste de la planète.

 En 2020, l'Afrique a gagné 10 ans de recul social, économique, politique et sécuritaire 

Au cours des 20 dernières années, nous avons vendu au monde l'épaisseur de la croissance économique, le dynamisme des classes moyennes, la fièvre entrepreneuriale, le déclin des coups de force, la progression de la démocratie, l'amélioration du climat des affaires ou encore le retour des élites sur le continent.‎

Optimistes et volontaristes, nous avons placé le renouvellement des dirigeants en vitrine et surfé sur l'exposition accrue du continent aux firmes multinationales. La nouvelle Afrique était célébrée dans les médias mainstream. Puis, il y a eu la pandémie de Coronavirus, miroir grossissant des carences du continent depuis 60 ans.

Indicateur d’une Afrique qui croît, se pacifie et stabilise ses institutions, la Banque africaine de développement a regagné son siège, en Côte d’Ivoire, le 8 septembre 2014. Six ans plus tard, l’institution panafricaine et la communauté des investisseurs sont à nouveau confrontés au risque politique qui pèse sur le pays. L’Afrique a échoué.

Depuis 1952, le continent a enregistré 207 coups d'état. Mais la courbe était à la baisse au long de la décennie écoulée. Avec le Mali, l'Afrique renoue avec de vieux démons auxquels son opinion publique, déçue de la classe politique, semble s'accommoder si l'on en croit l'accueil réservé aux putschistes du 18 août dans les rues de Bamako.

La ceinture de la terreur que constitue la bande sahélo-saharienne ne profite qu'aux terroristes et aux marchands d'armes. Calculette en main, il est peut-être temps, pour la communauté des pays industrialisés, d'évaluer le prix d'une journée de paix sur cette partie du monde ‎à moins, pour elle, de se complaire dans un désordre organisé.

Alors que plusieurs chefs d'État sont atteints par l'épidémie du troisième mandat, voire du pouvoir éternel, les "amis de l'Afrique" peinent à les en dissuader. L'exécutif domine le législatif et le judiciaire.‎ Il asphyxie ou corrompt les médias pour imposer l'omerta. Et c’est lui l'interlocuteur ultime de l'investisseur mafieux et du mafieux investisseur.

Face à ce tableau et à l’absence de perspectives, les jeunes ont le choix entre la compromission, l'exil ou la mort. Exemple parmi d’autres : pour le seul mois de juillet 2020, plus de 4000 Tunisiens ont fui leur pays à la recherche d’une vie meilleure. Leurs embarcations illégales se sont échouées sur les côtes italiennes, à 150 km de la Tunisie.

 Les FMN évoluant dans des États de non droit sont condamnées à se compromettre

Les firmes multinationales (FMN) évoluant dans des États de non droit sont condamnées à se compromettre. De ce fait, elles sont tout autant responsables que les politiques des drames qui se jouent. Dit autrement, la RSE des FMN ne peut plus se résumer à la rédaction de chartes sur papier biodégradable, au recrutement d'hôtesses d’accueil handicapées, à la construction de quelques points d'eau potable ou à l'attribution de bourses scolaires dans l'enseignement général. Non.

Autant que leurs parlements, il est temps que les organisations patronales du nord, autant que leurs firmes, abordent les questions de gouvernance politique, de droits humains et de justice dans les pays d’accueil. Il est urgent, pour elles, de traiter ces sujets, en leur sein et dans leur dialogue avec les pouvoirs publics, non par courage, ni par supériorité, mais par nécessité. Car jamais leur silence n’a été plus éloquent.

Le 13 août 2020, des Jihadistes ‎ont pris possession du port stratégique de Mocimboa da Praia dans le nord mozambicain. Pauvre en infrastructures de base, mais riche en gaz, la région essuie une kyrielle d’attaques alors que Total a décidé d'y injecter 20 milliards USD pour un mégaprojet d'exploitation développé avec l'Américain ExxonMobil et l'Italien Eni. Ici, à plusieurs milliers de kilomètres de l’Hexagone, se joue la transition du groupe français vers un mix énergétique davantage gazier.

Notre opinion est que si, en plus des deux géants américain et italien, Total sait entraîner avec lui d'autres groupes français de la taille de Bolloré, ‎BNP, Société Générale ou Technip, pour faire du Mozambique une puissance gazière mondiale, alors il peut faire davantage que mobiliser l'armée mozambicaine pour protéger son personnel et ses installations. Total peut et doit faire plus dans son intérêt et dans l’intérêt du Mozambique afin que Cabo Delgado ne devienne pas le delta du Niger.

 L’Afrique n’a pas besoin d’un Plan Marshall, mais d’un audacieux Plan Obama

Le continent africain ne manque ni de ressources, ni de patriotisme, ni de désir de développement. Ce qui lui fait défaut, c’est principalement un cadre consensuel, des normes justes et un juge impartial. Le reste est accessoire et, comme tel, a vocation à s’arrimer au principal. L’Afrique n’a pas besoin d’un Plan Marshall mais d’un Plan Obama, fait d’institutions fortes sous l’arbitrage de la communauté internationale.

Pour y parvenir, il faut impérativement une conférence internationale sur l'avenir de l'Afrique. Au pire, elle aura les allures d'une nouvelle conférence de Berlin avec un nouveau "partage du gâteau africain". Mais au moins,‎ elle aura le mérite de la clarté, la force de la structure, la vertu de l'objectif. En pleine ébullition, la jeunesse africaine a besoin d’une boussole pour canaliser sa formidable énergie créative.

On ne vous demande pas d’aider l’Afrique par amour, par générosité, par pitié ou à l’ancienne. Non. On vous demande de l’aider par nécessité, par bon sens, par stratégie. Car l’Afrique n’est plus simplement une plaie pour l’humanité. Elle est devenue l’échec de notre humaine condition. Même loin, très loin, sa tragédie erre aux abords de chez vous, telle une âme en peine, inquiétante et menaçante à la fois.

Contrairement au grand partenaire chinois dont la tradition diplomatique consiste à ne coopérer qu'avec les décideurs au pouvoir, ‎quels qu'ils soient, l'Occident a une forte tradition de société civile libre et audible. Plutôt que militer pour aider à traiter les conséquences, les sociétés civiles occidentales peuvent aider l’Afrique à transformer la cause de tous ses malheurs dans la construction de véritables États de droit. Considérée comme le foie de notre planète, l’Afrique apparaît trop sensible pour être confiée à la seule élite africaine ; ce qui n'a du reste jamais été le cas. Formaliser sa tutelle à l'égard des Nations Unies présenterait l'avantage de la sécurité, de la lisibilité et de la transparence dans ses attaches, ses institutions et le projet que l’Afrique formule pour une population qui représentera plus du quart de l’humanité en 2050.

Guy Gweth 

 

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 23:56
M. El Hacen Ould Lebatt (UA): «Au Soudan, nous avons inventé des solutions admises par tous»

 

INVITÉ AFRIQUE

 

https://www.rfi.fr/ 08/09/2020 - 18:13 Par :Carine Frenk

 

M. El Hacen Ould Lebatt (UA): «Au Soudan, nous avons inventé des solutions admises par tous»

Soudan, chemin de la paix aux éditions du Panthéon, c’est le titre du livre qui paraît cette semaine de Mohamed El Hacen Ould Lebatt. Conseiller principal stratégique du président de la Commission de l'Union africaine, le diplomate mauritanien a conduit la médiation africaine au Soudan en 2019, à la chute d’Omar El-Béchir. Une médiation menée conjointement avec l’envoyé spécial du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. Médiation qui a débouché sur l’accord politique mettant en place une transition consensuelle au Soudan. Mohamed El Hacen Ould Lebatt répond aux questions de Carine Frenk.

RFI: Comment êtes-vous parvenu à cet accord, après quatre mois d’intenses négociations ? Quelle a été la clé du succès ?

Mohamed El Hacen Ould Lebat : Il y a un peu de chance, mais la clé du succès aussi, c’est que chaque fois, nous avons inventé les propositions dans lesquelles les deux parties se reconnaissent sans aucune exclusion. Ça n’a pas été facile mais avec la ténacité, avec le respect des parties, avec l’humilité aussi que nous avons - ce n’est pas pour nous jeter des fleurs - pour respecter les parties qui ont été les vraies artisanes de leurs propres accords.

Vous racontez comment tout a failli capoter, après la terrible répression des rassemblements populaires, le 3 juin 2019.

Oui, ça, ça a été un moment fort risqué de tout le processus. Il y a eu d’abord des démonstrations populaires immenses appelant à la prise des armes contre les militaires. Il y a eu également, du côté des militaires, des tentatives de putsch. Le résultat a été que chacune des parties a décidé d’opter définitivement pour une option unilatérale.

Ce jour-là, comment avez-vous « sauvé » les négociations ?

J’ai dû, immédiatement, rentrer en discussion directe avec les généraux, en particulier avec le président el-Burhan, pour démontrer que l’option unilatérale pour laquelle ils étaient en train d’opter était désastreuse pour le Soudan et que c’était un déshonneur pour l’armée qui avait pris l’engagement de négocier. Et que, deuxièmement, le coût serait extrêmement important en vies humaines, pour les militaires et pour les civils. Il fallait accepter de faire prévaloir la raison, ne serait-ce qu’en partie, et je me suis adressé aux autres dans un effort extrêmement difficile.

Finalement, les gens ont accepté de discuter par notre intermédiaire, par l’intermédiaire de la facilitation et pas directement et ça, ça a été aussi quelque chose d’extrêmement difficile. Petit à petit, donc, j’ai amené par mille et un fils, par mille et un réseaux les parties à revenir finalement à la table des négociations. À partir de ce moment-là, le processus a pris le bon chemin.

Est-ce que cet accord politique va tenir, selon vous ?

Je vous rappelle qu’il a tenu une année, jusqu’à présent, ce qui est déjà très important. Les parties se connaissent entre elles. L’accord, lui-même, est assez solide et il a arrangé énormément de solutions. Maintenant, tout dépend de la volonté des parties de poursuivre ensemble.

Mais qu’est-ce qui garantit que les militaires vont rendre le pouvoir aux civils ?

Tant qu’ils ne l’ont pas rendu pour la deuxième période de la transition, on est toujours sur nos gardes. Mais ce que j’ai ressenti, moi, dans le leadership de l’armée, c’est qu’ils sont désireux, à la fin de la transition, de céder le pouvoir pour la deuxième période et d’aller vers les élections démocratiques pour céder le pouvoir définitivement. J’espère que cet engagement sera tenu au bout du compte.

Un accord de paix avec les mouvements armés du Darfour vient d’être parafé à Juba. En quoi cet accord est important, selon vous ?

Il est important parce que les mouvements armés ont sévi pendant de très longues années dans ce pays et le fait de vouloir mettre fin à cette tension militaire, dans le Darfour et d’autres régions, c’est extrêmement important. Ceci dit, l’accord n’est pas tout à fait complet parce que certains mouvements ne l’ont pas rejoint et son application continuera à poser des problèmes.

Dans quelles mesures les transitions, telles qu’elles ont été imaginées au Soudan ou au Burkina Faso, peuvent servir de modèles au Mali aujourd’hui ?

Dans les trois cas - le Burkina, le Soudan et le Mali - il y a des mouvements populaires puissants qui ont créé les conditions du renversement de régimes vieillissants et finissants. Aujourd’hui, il y a deux écoles. L’école du Burkina qui a, dès le départ, confié le pouvoir de la transition aux civils. Il y a l’exemple, l’expérience soudanaise dans laquelle les parties ont accepté une première phase de la transition dirigée par les militaires et une seconde phase dirigée par les civils. On attend de voir si ça va s’appliquer.

Le plus important pour le Mali aujourd’hui, c’est qu’il y ait une solution consensuelle. Qu’ils suivent l’école du Burkina ou qu’ils suivent l’exemple du Soudan, l’important c’est l’accord consensuel pour l’engineering de leur propre transition, de ce qui normalement devrait être soutenu et doit être soutenu par tous les acteurs régionaux et internationaux.

Dans votre livre, vous évoquez aussi le dossier centrafricain. Est-ce que les élections auront lieu fin décembre, selon vous ? Faut-il les reporter, comme le demandent certaines voix de l’opposition ?

Moi, je suis toujours pour le respect des échéances électorales. C’est une condition de régularité, de transparence dans les processus démocratiques. Il n’y a rien à dire sur ce plan-là. S’il s’avère que ce n’est pas possible, il ne faut pas non plus hésiter à encourager les acteurs politiques pour engager un processus de discussions, de négociations pour s’entendre sur les modalités qui aménagent l’échéancier électoral, parce que si les élections sont mal organisées, cela risque d’aggraver la crise. Ça, ce n’est pas bon pour la Centrafrique, ce n’est pas bon pour l’Afrique.

 

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 23:43
Les évêques centrafricains lancent un appel à l’unité nationale
Les évêques centrafricains lancent un appel à l’unité nationale
Les évêques centrafricains lancent un appel à l’unité nationale

 

 

https://www.vaticannews.va/

 

La situation du pays, où des élections doivent se tenir en décembre, reste extrêmement précaire compte tenu de la présence de nombreux groupes armées. Depuis le renversement de François Bozizé en 2013, et malgré la signature d’un accord de paix en février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés, la République centrafricaine n’est pas parvenue à sortir de la violence.

Dans ce long texte de 18 pages, les évêques de ce pays s’attristent du fait que 70 à 80% du territoire demeurent sous le contrôle des groupes armés qui «sont impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes environnementaux et des pillages à grande échelle de nos ressources minières».

«Sûrs de la protection de leurs parrains, ils soutiennent, organisent, installent et enracinent partout dans le pays la transhumance armée et tiennent une administration parallèle. Ils s’opposent à la restauration effective de l’autorité de l’État par les conquêtes de nouvelles localités et les attaques armées contre les institutions de l’État», dénoncent les évêques, parmi lesquels le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, qui est devenu le porte-parole de son peuple sur la scène internationale.

Un message directement adressé aux miliciens

L’épiscopat s’adresse aux milices armées avec fermeté : «Depuis décembre 2012, vous tenez le pays en otage. En signant l’Accord politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine, en février 2019, vous avez accepté de disparaitre pour rétablir la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire. Aujourd’hui, satisfaits du statu quo, vous faites parfois semblant de désarmer vos combattants alors que vous renforcez vos positions.»

L’épiscopat centrafricain dresse la liste des priorités que les acteurs politiques doivent prendre en considération: «la promotion humaine, la consolidation des institutions de l’Etat, la mise en œuvre du programme du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR), l’opérationnalisation de la Commission Vérité-Justice-Réparation-Réconciliation (CVJRR), la mise en valeur et la gestion rationnelle des ressources naturelles, le renforcement de la coopération internationale.» Ils saluent les efforts menés depuis mars 2016 pour instaurer un réel système judiciaire et des institutions crédibles.

Combattre les maux dont souffre la population

Néanmoins les maux qui affligent le pays persistent et les évêques en établissent une liste glaçante : «ethnicisme, tribalisme, régionalisme, clanisme, corruption, népotisme, clientélisme, détournement, bradage des biens publics ou privés appartenant aux appauvris de la guerre, déplacés, réfugiés, veuves et orphelins…»

«Quand on parcourt la République Centrafricaine, il est terrifiant de rencontrer des villages entiers contraints à l’abandon par leurs populations ou incendiés par des criminels impunis, s’attristent les évêques. L’état d’insécurité rend des milliers de maisons inhabitables. Des familles préfèrent vivre en exil ou rester sur des sites des déplacés qui sont parfois situés à une centaine de mètres de chez eux. Les victimes attendent désespéramment d’être rétablies dans leurs droits. A quand les réparations maintes fois promises ? Que dire à ces jeunes qui risquent de passer toute leur jeunesse dans des sites de déplacés dans leur propre pays? A quand la réparation des crimes? Quels leaders pourront sortir le peuple centrafricain de l’oppression, de la misère, de l’ignorance?»

En développant une méditation sur l’exemple de Moïse, les évêques soulignent que le pays a besoin de «leaders charismatiques» et d’un appui de la communauté internationale pour «cette partie du monde que Dieu a aussi choisi de sauver par l’ouverture de la Porte sainte du Jubilé de la Miséricorde le 29 novembre 2015 en la cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Bangui», qui avait donné lieu à une visite historique du Pape François.

Un processus électoral pour rétablir la confiance

Ils invitent à renforcer l’Autorité Nationale des Élections et à éviter toute interférence avec d’autres échelons administratifs. Parmi les priorités sur lesquelles tous les partis en lice devraient s’engager figurent notamment «l’unité nationale», «le respect des droits humains», «la justice sociale et la réparation des victimes» ou encore la coopération internationale. Dans le cadre de ce processus électoral et de reconstruction de l’État, les acteurs internationaux sont invité à êtres «neutres, impartiaux, honnêtes et indépendants».

Les évêques adressent aussi un message vibrant d’hommage et d’encouragement aux femmes centrafricaines, dont l’action politique est soulignée : «Vous êtes la matrice bénie de Dieu, mères nourricières de la société, véritables actrices résolues de la paix. Sans la poursuite de votre engagement civique, moral et spirituel auprès de vos familles, du leadership politique, économique et social, notre pays manquerait d’humanité dans la conduite du destin commun», soulignent-ils.

Les catholiques du pays sont exhortés à se montrer exemplaires : «Ne cédez pas à la division, à l’incivisme, à la corruption et au rejet de l’autre. Soyez rassembleurs, fidèles à la Parole du Christ qui nous éclaire et nous rend libres en toutes circonstances comme des modèles de témoignage de la présence de l’Esprit qui renouvelle la face de la terre dans l’amour.»

«La République Centrafricaine, pays effondré, se trouve dans une période délicate de son destin, nécessitant un leadership avisé et courageux, humaniste et responsable face aux enjeux nationaux, régionaux, continentaux et internationaux auxquels nous appartenons. Nous avons plus que besoin de rassembler les compétences, les talents, les expertises des Centrafricains à travers le monde pour bâtir une société de réussite qui nous fera sortir durablement de l’échec auquel nous assistons depuis plusieurs décennies», concluent les évêques.

 

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 17:29
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Aristide Briand Reboas se porte candidat à la présidentielle de 2020

 

BANGUI, 08 Septembre 2020 (RJDH) --- Aristide Bruno Reboas, président du Parti Chrétien Démocrate, a annoncé le lundi 07 septembre à Bangui sa candidature à la présidentielle de 2020. Au cœur de son programme politique, le rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire avec l’anéantissement des groupes armés.

Ancien directeur de services de renseignements sous le régime du Président Bozizé, Aristide Briand Reboas, place au cœur de sa politique la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire centrafricain. Ce qui selon lui passe par l’anéantissement des groupes armés.

« Dans le but de restaurer la sécurité, la paix en Centrafrique, il faut neutraliser toutes les forces nuisibles qui fragilisent la relance économique, à travers l’agriculture, l’élevage, le commerce », avant de lancer qu’« on ne négocie pas avec les groupes armés ».

Dans son discours de circonstance, le président du Parti Chrétien Démocrate (PCD) fait reposer sa politique de développement sur la jeunesse et les femmes. En retraçant l’histoire du pays, avant, pendant et après l’indépendance, « à 60 ans d’impédance, le pays a reculé par rapport aux pays de la sous-région », a constaté Aristide Bruno Réboas.

Sur la tenue à bonne date des élections, sans détours, il croit qu’il y aura inéluctablement un éventuel glissement dans le processus électoral. « C’est prévisible. Les opérations d’enrôlement des électeurs ne sont encore terminées à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les électeurs n’ont pas encore leurs cartes. Toutes explications prouvent le glissement du calendrier électoral », a-t-il fait mention.

Par-dessus tout, le désormais candidat à la présidentielle de fin d’année, souhaite une élection transparente, inclusive, démocratique, afin d’éviter une éventuelle crise.

Auguste Bati-Kalamet

 

 

Centrafrique : deux agents de la police nationale enlevés dans le nord-Ouest du pays

 

BANG, 08 septembre 2020 (RJDH) --- Un policier et un auxiliaire de la police ont été enlevés dans la nuit du dimanche 06 au lundi 07 septembre au village Mdéré dans la préfecture de l’Ouham Péndé au Nord de la République Centrafricaine.

Il s’agit d’une information RJDH confirmée par plusieurs sources indépendantes dans la localité de l’Ouham-Péndé, une préfecture contrôlée partiellement par les 3R, un des 14 groupes signataires de l’accord de la paix du 06 février.

L’enlèvement a eu lieu, selon nos sources, au village Mdéré situé à 14 Km de la ville de Ngaoundaye, un des bastions du mouvement 3R. Les deux agents de la police kidnappée étaient en poste selon nos informations.

A en croire, une autorité politique, qui a requis l’anonymat « les deux policiers auraient été conduits à la base principale des 3R à Koui l’une des sous-préfectures de la Nana-Mambere ».

Difficile pour le moment au RJDH d’entrer en contact avec les 3R pour leur version des faits.

Cet enlèvement intervient deux semaines après que la MINUSCA et les FACA avaient lancé l’opération A LA LONDO occasionnant ainsi la destruction de plusieurs bases des 3R dans le Nord-Ouest de la RCA.

Ketsia Kolissio

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 16:40
Éloigner les vieux démons !
Éloigner les vieux démons !

 

Centrafrique: l’ex-président Michel Djotodia reçu par le chef de l’Etat

 

https://www.rfi.fr/ 

 

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia a été reçu par le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra ce lundi 7 septembre dans l'après-midi. Officiellement, il s’agit d’une visite de courtoisie. Michel Djotodia est rentré samedi dernier après plus de six ans d’exil au Bénin. Cette fois-ci définitivement, a-t-il indiqué. Il dit s’être entretenu avec le président Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

La rencontre entre les deux hommes aura duré trois quarts d'heure. En sortant, Michel Djotodia a tenu à marquer son soutien aux autorités. « Je convie tout le monde, tous les Centrafricains à s’unir et à soutenir l’effort de paix du gouvernement, afin d’aller aux élections dans un climat d’apaisement », a-t-il indiqué devant la presse.

À quatre mois de la présidentielle, se dirige-t-on vers une alliance entre l’ancien président et le parti au pouvoir ? « Une alliance n’est pas à l’ordre du jour », affirme un de ses proches, Idriss Salao. « Pour l’instant, la priorité est la paix dans le pays, son ambition personnelle viendra après », ajoute ce dernier.

Rencontre avec les groupes rebelles

D’ailleurs, précise-t-il, Michel Djotodia compte se rendre dans le nord pour y rencontrer les groupes rebelles et comprendre pourquoi les violences continuent, malgré un cessez-le-feu signé l’année dernière. Avant d’affirmer qu’il s’agit d’une initiative personnelle.

La presse centrafricaine croit savoir que Michel Djotodia est rentré au pays à l’invitation de la présidence et pour soutenir la candidature du chef de l’État, auquel il apporterait les voix du nord-est. « Non, il n’y a pas de discussion, ni de contrat entre les deux hommes », répond un porte-parole du parti au pouvoir.

 

 

Éloigner les vieux démons !

 

https://www.cameroon-tribune.cm/ Par Paul EBOA 07 Sept. 2020 11:00

 

Le retour de l’ancien président Michel Djotodia, avant-hier au bercail, s’intègre dans le processus de la réconciliation en République centrafricaine.
 

Le retour de l’ancien chef de l’Etat intervient quelques semaines après celui d’un autre ancien président à savoir François Bozizé. Certes, les deux anciens dirigeants centrafricains affichent leurs intentions de prendre activement part au processus de la consolidation de la paix dans le pays. L’accord de paix signé le 6 février dernier prévoit un statut pour les anciens chefs d’Etat.
 

Il reste cependant que l’un et l’autre étaient les principaux acteurs la grave crise ayant ébranlé « le berceau des bantous » de 2013 à 2016. Cette crise avait pris une ampleur telle que les populations avaient été prises en otages par des bandes armées se réclamant du camp de la Séléka ou de l’autre camp des miliciens des anti-balaka. Ces extrémistes avaient multiplié des exactions sur l’ensemble du territoire centrafricain et s’étaient payés le luxe de dresser certaines communautés contre les autres.

Y compris les communautés religieuses. La proximité des responsables de ces groupes armés par rapport aux deux anciens chefs d’Etat avait fait croire que ceux-ci encourageaient leurs exactions dans l’espoir secret de reconquérir le pouvoir. Toujours est-il que la crise ayant opposé la Séléka aux anti-balaka avait été si durement ressentie par l’Etat centrafricain qu’elle n’avait pris fin qu’avec la forte implication de la communauté internationale. Mais aussi et surtout avec l’accession du président Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême.
 

On avait alors compris pourquoi le chef de l’Etat centrafricain avait placé sa gouvernance sous la trilogie de la réconciliation nationale, de la paix et de la relance économique. La vision du président Faustin Archange Touadéra conserve encore toute sa pertinence. Elle n’oppose pas la recherche de la paix à la manifestation de la justice. Notamment les poursuites nationales ou internationales contre les anciens présidents Djotodia et Bozizé. Par contre, cette vision favorise la culture de la paix pour éloigner les vieux démons et préparer l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 dans la sérénité.    

 

 

Centrafrique: des évêques dénoncent la mainmise des groupes armés qui ravagent le pays

 

https://www.rfi.fr/ 08/09/2020 - 00:09

 

Dans une lettre publiée, ce dimanche, ils dénoncent les exactions commises par ces factions qui, rappellent-ils, se sont pourtant engagées à renoncer aux armes et à la violence. En effet, 14 groupes armés ont signé un accord de paix avec le gouvernement, il y a 18 mois. Mais sur le terrain, ils contrôlent toujours 80% du territoire.

 

 

Ces groupes armés imposent leur loi. Pour nous, cela reste une préoccupation. Est-ce que les élections ne vont pas être monnayées entre les leaders politiques et ces groupes armés?Monseigneur Nestor-Désiré Nongo Aziagbia, évêque de Bossangoa et président de la Conférence épiscopale centrafricaine

Alexandra Brangeon

 

Dans leur communiqué, les évêques sont sévères : « les seigneurs de guerre se plaisent dans le business de la guerre, érigé en modèle économique du sang humain. » « Ils tirent profit de l’accord politique pour la paix », sans contrepartie décrie Monseigneur Nestor-Désiré Nongo Aziagbia.Nous les avons interpellés dans notre message à être cohérents avec eux-mêmes. Ils ont signé librement un accord de paix. (…) La réalité est là pour nous dire que cet accord de paix n’a pas été respecté par ces groupes armés.

Monseigneur Nestor-Désiré Nongo Aziagbia, évêque de Bossangoa et président de la Conférence épiscopale centrafricaine

Alexandra Brangeon

 

Les évêques critiquent également le gouvernement qui, selon eux, n’est plus en mesure de bâtir des politiques publiques profitables à la population.

 

Centrafrique: l’augmentation du prix des cartes d’identité suspendue

 

https://www.rfi.fr/ 05/09/2020 - 10:16

La Cour administrative de Bangui suspend les effets d’un arrêté ministériel fort impopulaire. Celui-ci, pris il y a plus d'un an, augmentait fortement le prix des documents d’identité. La carte nationale d’identité passait par exemple de 4 000 à plus de 6 000 francs CFA. Un député indépendant, Thierry Vackat, avait alors déposé deux requêtes pour la suspension et l'annulation de cet arrêté. Il a obtenu ce vendredi 4 septembre la suspension, le temps pour la Cour de juger sur le fond.

 « Personnellement, il n’y a pas de triomphalisme. Mais ce que je leur ai dit, c’est la victoire du peuple, c’est la victoire de la justice », se réjouit le député Thierry Vackat, président de la Commission défense et sécurité à l’Assemblée.

« Les juges ont vu que les préjudices sont incommensurables, poursuit-il, dès lors qu’ils ont ordonné un sursis à l’exécution de l’arrêté Curier. Nous irons au fond pour obtenir l’annulation pure et simple de l’arrêté interministériel pris par le ministre de la Sécurité publique et celui des Finances. On ne peut pas continuer à se payer sur le dos du peuple centrafricain. Le seul rempart du peuple, le seul rempart de faibles sur la justice, à défaut de la justice, c’est la révolution. »

 

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