Des images des athlètes centrafricains avec notamment le 800m femmes et le taekwendo femme.
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Communiqué de presse MSF Centrafrique
10 Août 2012
Dans un petit village de République centrafricaine (RCA), Natacha, 11 ans, tousse et s'agite dans son lit d'hôpital. Assis auprès d'elle, ses parents sont inquiets. Un médecin et une infirmière de Médecins Sans Frontières s'apprêtent à administrer un traitement à cette enfant atteinte de la maladie du sommeil (trypanosomiase humaine africaine) - une maladie tropicale qui pénètre dans le liquide entourant le cerveau et, qui peut être mortelle si elle n'est pas rapidement soignée.
Natacha Minissale a commencé à présenter des symptômes il y a trois mois. Des groupes armés rôdaient alors dans la région, rendant tout déplacement risqué ; ses parents ont donc tardé à la faire soigner. Alors que l'état de la fillette empirait, ses parents ont été informés par le chef du village de la présence de médecins MSF dans la ville voisine de Mboki qui traitaient les personnes atteintes de la maladie du sommeil.
Nous avons décidé de prendre le risque et de faire le voyage, » raconte son père.
La maladie du sommeil se transmet par la mouche tsé-tsé, et touche principalement l'Afrique centrale. Dans les premiers stades de la maladie, les personnes se sentent fébriles, puis une fois que le parasite pénètre dans leur système nerveux central, les symptômes évoluent, les personnes deviennent confuses, perdent leur coordination et souffrent de troubles du sommeil et de la personnalité. Leurs facultés mentales se détériorent jusqu'à ce qu'elles sombrent dans le coma - le long sommeil qui donne son nom à la maladie.
En juillet, une équipe mobile de MSF est intervenue pendant 18 jours à Mboki, dans la région du Haut-Mbomou, fournissant aux populations un dépistage précoce et un traitement contre cette maladie. Une semaine avant le début de l'intervention, des agents de santé communautaires se sont rendus dans la région pour mener, avec l'aide des autorités locales, une campagne de sensibilisation à propos de cette maladie et informer les populations de la possibilité de se faire dépister et traiter gratuitement.
Depuis 2006, le suivi et le contrôle de la maladie du sommeil dans cette région particulièrement isolée du sud-est de la RCA ont été très difficiles en raison des fréquentes attaques perpétrées par le groupe rebelle ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Au cours des 18 jours passés à Mboki, le personnel de MSF a pu dépister 4 534 personnes. Parmi elles, 30 étaient des cas suspects et six ont été confirmés. Actuellement, le traitement le plus commun de la maladie est une combinaison de nifurtimox-éflornithine (NECT). Bien qu'il représente un progrès par rapport au traitement antérieur, ce traitement reste compliqué à administrer, car il nécessite de multiples injections ainsi qu'un suivi régulier des patients. Autant de choses qui sont souvent indisponibles en Afrique sub-saharienne.
Enceinte de quelques mois, Marie-Claire figure parmi les personnes qui ont été diagnostiquée à Mboki par MSF. Afin de protéger son enfant à naître de la toxicité des médicaments, elle devra attendre le deuxième trimestre de sa grossesse pour commencer le traitement. D'ici là, le personnel MSF basé dans le Haut-Mbomou devra la surveiller de près.
Pour l'instant elle est en bonne santé, mais la maladie du sommeil est une maladie chronique et on devra évaluer son état de santé chaque semaine, » explique Brian D'Cruz, médecin de l'équipe mobile MSF.
Marie-Claire a de la chance d'avoir pu être diagnostiquée avant que la maladie ne provoque des dommages permanents. Mais pour d'autres, le traitement arrive trop tard. La petite Natacha est quant à elle décédée deux jours après son arrivée à l'hôpital Mboki.
Les spécialistes de la maladie du sommeil à MSF sont déterminés à réduire les nombreux décès liés à cette maladie en Afrique centrale. Au cours des dix dernières années, le nombre de cas de maladie du sommeil a diminué et les traitements se sont améliorés. Un obstacle majeur à l'éradication de cette maladie reste le manque de tests rapides et de médicaments facilement administrables par voie orale, afin de pouvoir être utilisés dans des zones isolées. Aujourd'hui, alors que deux médicaments par voie orale sont en cours d'élaboration, les programmes nationaux de prise en charge de la maladie du sommeil manquent toujours de personnel et de fonds.
Tant que la maladie du sommeil n'est pas éradiquée, MSF continue de s'efforcer d'améliorer l'accès à des soins de qualité aux personnes souffrant de cette maladie négligée, et pourtant dévastatrice.
Guy Samzun
S’achemine-t-on vers l’alternative extrême, notamment celle de voir M. Guy Samzun, Représentant de l’Union européenne en poste à Bangui déclaré persona non grata en République centrafricaine ? Indubitablement oui si l’on s’en tient à la farouche détermination des autorités de l’administration du territoire à ne pas tronquer un seul poil de la mission régalienne qui est la leur dans le cadre de cet acte de souveraineté qu’est la question de la loi électorale. Mais, nous n’en sommes pas encore là. Le moins qu’on puisse dire est que le ver est dans le fruit.
Le point névralgique de cette tension n’est rien d’autre que les modalités de relance du dialogue politique à travers la révision du code électoral. Le 8 août 2012, M. Guy Samzun, « ambassadeur », chef de délégation de l’UE a fait parvenir un courrier aux partis politiques et à la société civile. En objet, une proposition de « modalités de relance du dialogue politique à travers la réforme du processus électoral ». C’est la « synthèse des discussions que nous avons eues avec l’ensemble des partis politiques concernés par ce dialogue ainsi que la société civile. Cette synthèse comporte également un schéma en annexe » précise la lettre du diplomate bruxellois.
Cependant, dans les coulisses du ministère de l’administration du territoire, Samzun a appuyé sur le bouton rouge, car il s’agit, ni plus ni moins, pour les garants constitutionnels d’une question aussi souveraine que le code électoral, d’un crime de lèse-majesté. Un cadre qui a requis l’anonymat a quant à lui parlé de « provocation ». « Samzun a outrepassé les limites de sa mission » a confié un autre.
A postériori, les voix qui s’élèvent pour protester contre la démarche de Guy Samzun, la mettent sans équivoque, sur le compte de l’initiative personnelle de ce diplomate dont on dit « difficile à vivre ». Pour illustration, on ressasse la volonté de Samzun d’empêcher la tenue de la table ronde des bailleurs de fonds de la République centrafricaine le 17 juin 2011 à Bruxelles qui a finalement eu lieu. Il y a lieu de se demander si après son désir qui s’est fracassé, de voir ses amis de l’opposition accéder coûte que coûte au pouvoir lors des Elections Générales de janvier 2011, Monsieur le chef de la délégation ne caresse pas le rêve d’imposer ses protégés lors des futures échéances électorales à venir, au mépris de la souveraineté du pays et du suffrage des centrafricains.
Preuve que cet homme fait passer son humeur pour règle en lieu et place des conventions et des pratiques positives en matière de diplomatie et de relations internationales, ceci avec le risque d’aller à l’encontre de la position de Bruxelles et de certaines grandes capitales de l’union.
Sa légitimité en tant que chef de délégation, estime-t-on, le limiterait davantage à un rôle de liaison à la différence des ambassadeurs accrédités. D’où un excès de zèle de la part de ce diplomate.
Là où le bât blesse, à en croire les indiscrétions du cercle du pouvoir, est que le ministre de l’administration du territoire qui légalement assure le leadership du processus de la révision du code électoral n’est même pas destinataire du document de synthèse. En cela, on ne s’empêche pas de tirer la conclusion selon laquelle ce diplomate serait en train de rouler pour l’opposition, ce qui n’est malheureusement pas son rôle.
D’un autre point de vue, dans le cercle du département de tutelle, on a eu l’impression que Samzun a volontairement ou non, confondu le dialogue politique renforcé qui s’inscrit dans le cadre de l’article 8 de l’Accord de Cotonou qui lie l’UE avec les pays ACP et le dialogue inter centrafricain annoncé par le président de la République lui-même surtout que cela inclut la révision du code électoral qui, jusqu’à preuve du contraire demeure un problème de souveraineté.
Bref, à la faveur de cet argumentaire, le ministère de l’administration du territoire s’insurge contre la velléité d’imposer un schéma soit-il élitiste, à un Etat souverain. Il est fort probable qu’une réaction officielle puisse être imminente. Dans tous les cas, les autorités centrafricaines semblent prendre toutes les précautions utiles pour séparer les relations entre la RCA en tant qu’Etat souverain et l’UE d’avec la personne de Samzun qui, pour des raisons connues que de lui seul, s’inscrit dans la posture de quelqu’un qui tient coute que coute à provoquer le crash.
Tout compte fait, c’est un bras de fer somme toute saugrenu qui s’engage ainsi entre le gouvernement et M. Samzun. Et, dans cette bataille, seule chose qui puisse tirer le diplomate d’affaire est que sa démarche soit effectivement approuvée par Bruxelles. Mais, le cas échéant, s’il s’agit de ses propres caprices comme l’entendent les autorités de Bangui, on s’achemine alors vers le cas Esmieu, le prédécesseur de Samzun dont les relations avec le gouvernement étaient devenues exécrables à un moment donné et avaient failli déboucher sur le pire, peu avant la fin de sa mission en Centrafrique.
Souma DEPOT
Ancien Diplomate
Consultant International
Résident à Bangui
Mises au point du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Josué BINOUA à la suite de la sortie du sieur SAMZUN
Je voudrais exprimer mon étonnement face à la dernière sortie du sieur Guy SAMZUN en ce 08/08/2012, et pour parer à tout malentendu diplomatique, j’entends faire les mises au point suivantes :
Par rapport à l’objet du 3° atelier :
1/ J’avais pris soin, lors de la rencontre du 24/07/2012 en mon bureau, d’informer le Représentant du Sieur SAMZUN (car ce dernier évite volontairement de me rencontrer) que l‘objet du 3° atelier du comité de concertation n’est autre que de s’entendre sur l’organe de gestion des élections dans notre pays.
Or, quel ne fut mon étonnement de lire sous la plume du sieur SAMZUN que l’objet en serait de relancer le Dialogue Politique initié par Mr le Président de la République en date du 15/05/2012 ! Non, non, ne nous laissons pas confondre : le Dialogue Politique initié par le Président de la République en date du 15/05/2012 est géré directement et exclusivement par lui. C’est en effet le Président de la République lui-même qui en définit la forme, qui en détermine le rythme, qui reçoit les nombreux protagonistes et qui en fixe l’objet. Tout cela n’ayant que de vagues et lointaines accointances avec le processus de révision du Code Electoral qui est avant tout, une activité technique.
Par rapport au rôle des observateurs à l’atelier :
2/ Où donc le sieur SAMZUN est-il allé trouver que pour « l’élaboration ( ?) d’une méthode consensuelle ( ?) qui devrait permettre de sortir les travaux d’élaborations ( ?) du Code Electoral de l’impasse ( ?) dans laquelle ils se trouvent, les Autorités centrafricaines ont sollicité l’assistance de l’Union Européenne et du BINUCA ? »
Je voudrais ici apporter le démenti le plus formel à toutes ces assertions.
Aucune autorité centrafricaine n’a sollicité d’assistance pour l’élaboration de quelque méthode que ce soit en matière de révision de Code Electoral. Certes le BINUCA avait bien avant l’accord donné par le Président de la République offert de financer la tenue des travaux du 3° atelier éventuel et de ci-de là, quelques suggestions d’appui technique nous ont été faites, mais comme j’ai eu à le dire à mes interlocuteurs, le Gouvernement est en mesure de financer sur fonds propre la tenue de ces assises s’il y a lieu ; et en matière d’appui technique, le Gouvernement entend se prononcer le moment venu… Alors pour quel besoin le sieur SAMZUN a-t-il eu besoin d’agir ainsi ? 2
Par rapport à la Présidence de l’atelier :
3/ Lors des différentes rencontres que j’ai organisées avec les parties prenantes au 3° atelier prévu, j’ai souligné à mes différents interlocuteurs que si la majorité des participants à ces assises se prononçait pour un modérateur en son sein, je n’y verrais pour ma part pas d’inconvénient. Mais par respect des convenances administratives et politiques, je transmettrais la proposition au Gouvernement qui en tout état de cause aviserait.
Par rapport aux autres élucubrations :
4/ Le comportement qui se reflète à travers ce papier du sieur SAMZUN outrepasse de loin ses attributions et l’expose à l’indignation légitime des centrafricains.
En voilà un qui non content d’usurper impunément le titre flatteur d’Ambassadeur (comme si l’on pouvait être accrédité par une autorité autre qu’un Chef d’Etat !) voudrait à présent se passer pour un Proconsul. Oubliant que si un certain Léopold avait un temps considéré tout un pays africain comme sa propriété privée, il ne peut en être de même aujourd’hui ; et le sieur SAMZUN n’est pas de taille et n’a pas la taille pour se mesurer au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation !
Que cherche-t-il ? Court-circuiter le Gouvernement pour arracher le leadership de l’organisation du Code Electoral ? Là encore c’est peine perdue, car son statut d’observateur, il l’a volontairement abandonné.
Que cherche-t-il enfin ? Diviser les centrafricains qui veulent se concerter entre eux ?
Je dis non ! Cela n’arrivera pas, cela n’aura pas lieu. Car après la réception de son courrier condescendant et infantilisant, la société civile et les partis politiques responsables et amoureux de leur beau pays la République Centrafricaine, sont décidés à faire réussir ce 3° atelier.
Au nom du Gouvernement, je remercie tous les partenaires respectueux de la souveraineté de notre pays, qui nous prodiguent des conseils précieux et nous font des propositions pertinentes sans se positionner en donneur de leçons, à savoir : la Francophonie, la France, les Etats-Unis, l’Union Africaine, l’Union Européenne en tant qu’institution, le BINUCA à sa tête Mme VOGT la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies pour sa démarche constructive et sincère.
Que Dieu exorcise le démon du mal qui tire notre pays constamment vers le bas.
TROP c’est TROP ! Il y a des limites où le peuple centrafricain signe : A NE PAS DEPASSER !
Le 3ème arrondissement de Bangui au cœur des immondices
Radio Ndéké Luka Samedi, 11 Août 2012 14:41
Le 3èmearrondissement de la capitale centrafricaine est également confronté aux problèmes d’insalubrité et de bourrages de conduits d’eaux. Cette situation d’insalubrité a été relevée à l’occasion d’une enquête réalisée par Radio Ndeke Luka ce 10 août 2012.
Les quartiers sont en grande partie inondés et même le plus important marché de la ville, le marché Km5 n’est pas épargné. Devant cette situation, certains jeunes vendeurs, appelés communément « Boubanguerés » ont pris l’initiative de curer les canaux pour évacuer les ordures responsables des inondations au marché Km5
Selon le reporter de RNL, « la circulation est très difficile à cause de la boue au marché Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui. A l’intérieur du marché les ordures sont entassées ça et là. Certaines personnes préfèrent jeter les ordures dans le grand conducteur qui jouxte la Pharmacie Kokoro. Quant aux dépôts d’ordures, stockés sur les axes, ils ont été vidés. Il n’y a que celui du quartier Sagbado qui est abandonné à son propre sort. Et c’est là que les porcs du secteur se donnent rendez-vous ».
Poursuivant la description, le reporter explique que la plupart des conducteurs d’eaux sont bouchés par manque d’entretien. « On ne peut pas vendre, il y a des poubelles partout. Quand il pleut, ça inonde ici, c’est pourquoi nous avons décidé de dégager les ordures », ont expliqué quelques vendeurs au marché Kokoro.
La conseillère municipale du 3ème arrondissement, Marie-Josèphe Fitta-Kona, a laissé entendre que « des activités sont entreprises ensemble avec les associations locales et les chefs de quartiers en vue de lutter contre l’insalubrité dans cet arrondissement ».
Signalons qu’en marge des ordures, les lavages des taxis se font d’une manière anarchique à la hauteur de la station Total du Km5. Une situation qui crée souvent des embouteillages à ce niveau
Timide célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse en RCA
Radio Ndéké Luka Dimanche, 12 Août 2012 13:27
Les jeunes de la République Centrafricaine à l’instar de ceux de la planète célèbrent timidement ce 12 août 2012, la Journée Internationale de la Jeunesse. Le thème retenu au plan national est « Construire une Centrafrique meilleure en association avec les jeunes ».
C’est la ville de Mbaïki (sud du pays) qui est retenue pour abriter les festivités. Mais une surprise a été réservée aux jeunes fêtards : aucun membre du gouvernement n’a été officiellement présent à cette célébration, sinon un représentant de la délégation spéciale de la ville d’accueil aux côtés de qui on note la présence d’un chargé de mission du département de tutelle.
Au menu des activités de cette journée figurent des conférences débats portant sur la problématique du développement en milieu jeune, des campagnes de sensibilisation sur les droits humains à l’endroit des Pygmées et le planting des arbres.
Dans son adresse à la planète relative à cette fête, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon a appelé « la communauté internationale à se préoccuper de la situation des jeunes. Pour lui, abandonner les jeunes à leur triste sort est une grande perte pour les nations ».
Ban Ki Moon a commencé par « relever que le nombre des jeunes ne cesse d’augmenter principalement dans les pays en développement. Parmi ces jeunes, il y’ a des diplômés qui non seulement perçoivent des salaires de misères, mais la plupart d’entre eux sont au chômage ».
Ces jeunes, a-t-il poursuit, « sont victimes des inégalités et des crises sociales qui font qu’ils ne peuvent pas contribuer au développement de leurs pays. Ne pas s’occuper d’eux en urgence fait d’eux une « génération perdue » car les jeunes sont capables de transformer la société ».
Ban Ki Moon a également mentionné qu’ « il faut également associer les jeunes, hommes et femmes aux prises de décisions car celles-ci concerne leur vie, ils veulent être écoutés, ils veulent qu’on leur tende la main ».
Enfin, le Secrétaire général des Nations Unies a engagé « les gouvernements, les représentants du secteur privé et de la société civile et les universités à leur ouvrir grand leur porte et à resserrer leur partenariat avec les organisations de jeunes afin de faire d’eux non pas des périlleux mais des agents de progrès ».
Il faut dire que les jeunes de la République Centrafricaine ne sont pas exclus des maux qui minent l’essor de la jeunesse dans le monde. Ces jeunes constituent plus de 50% de la population du pays.
Les questions de chômage, de l’emploi, de la sécurité, de l’alimentation, de l’éducation, de la santé et d’accès aux infrastructures de qualité restent une préoccupation majeure pour cette frange d’âge.
DECISION N° 009
Kenny ZOUNGARANI
CONFERENCE DE PRESSE
Gaston MANDATA NGUÉRÉKATA,
Doyen associé de l’Université Morgan State, Baltimore (USA) et Homme politique centrafricain
Toute la presse nationale et internationale accréditée en France est cordialement invitée :
À LA MAISON DE L’AFRIQUE – HARMATTAN LE LUNDI 13 AOÛT 2012 À 16 H
7 Rue des Carmes,
75005 Paris
Métro : Maubert - Mutualité
Merci de confirmer votre présence
Carte de presse en cours de validité et pièce d’identité nécessaires.
Gaston MANDATA NGUÉRÉKATA est né en 1953 à Paoua en République Centrafricaine. Homme politique, diplômé en mathématique, il est également doyen associé et professeur à l’Université Morgan State (États unis).
Il a été recteur de l’Université de Bangui, ministre de la recherche scientifique et porte-parole du président André Kolingba pendant plusieurs années.
Il est l’auteur de plus de cent soixante ouvrages scientifiques.
Contacts: Maître Adbou DANGABO MOUSSA : 06.31.56.14.47
Jean-Pierre REDJEKRA : 06.37.75.29.45
Toutes les interventions de Martin ZIGUELE aux Rencontres Economiques d'Aix-en-Provence des 6, 7 et 8 juillet 2012 ainsi qu'une longue émission de France culture qui traite du développement de l'Afrique à laquelle Martin ZIGUELE a également participé, sont en ligne sur TELE MLPC au lien www.lemlpc.net .
Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Boali : Le village de Zoubara attaqué par des hommes armés
Boali, 11 août 2012 (RJDH) – Cinq personnes ont été prises en otage et deux magasins ont été pillés, le vendredi 10 août, au village de Zoubara, à 15 kilomètres de la sous-préfecture de Bossémbélé (sud-ouest). L’acte a été a été commis par des hommes armés dont la présence est signalée depuis quelques semaines dans la préfecture de l’Ombella-M’poko.
D’après les informations recueillies, la scène s’est produite entre 16 à 20 heures du soir. Certains habitants du village attaqué ont quitté pour se réfugié dans la ville de Bossembélé.
Selon les témoignages des otages libérés, ces bandits étaient au nombre de 18. Ils affirment avoir reconnu parmi les assaillants un habitant de la localité qui était un boutiquier. Les uns parlent la langue nationale, le sango, les autres l’arabe et le foufouldé.
Ces hommes armés qui ont ouvert une base aux environs de 37 kilomètres de la ville Bossembélé, entre le village de Zoubara et de Boutili sont soupçonnés d’être des éléments du chef rebelle tchadien, Baba-Laddé.
Le sous-préfet de Boali, Mathurin Maléngou, a tenu une réunion ce vendredi 10 août, avec les autorités municipales, les chefs de quartiers, les chefs de groupes et le commandant du détachement des Forces armées centrafricaines de Boali sur la question de l’insécurité qui règne selon lui depuis le 10 juillet dernier.
« La mobilisation des ressources et la collaboration de la population, à travers les chefs de quartiers et de groupes, en fournissant des informations fiables s’avèrent nécessaires pour mettre fin aux actes causés par ces bandits », a-t-il ajouté.
Une autorité proche de la mairie de Boali joint par le RJDH a indiqué que toutes les informations ont été remontées à Bangui. « Mais en attendant l’intervention de Bangui, nous avons mis en place des groupes d’autodéfense qui font des patrouilles la nuit pour sécuriser les quartiers », a indiqué la source qui s’inquiète de l’insécurité dans la région.
Djéma : Présence de la LRA signalée, les habitants se déplacent
Djéma, 11 août 2012 (RJDH) – Les habitants du village de Goudéré, situé à huit kilomètres de la ville de Djéma (sud-est) se déplacent depuis le 9 août pour rejoindre un ancien site des réfugiés, près de la ville d’Obo, à cause de la présence des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), signalée dans la zone.
L’information a été livrée aux forces armées ougandaises par un groupe de chasseurs qui revenaient d’une partie de chasse. Les informateurs témoignent avoir vu des rebelles de la LRA dans la zone et envisageraient d’attaquer la ville de Djéma.
« Ils étaient nombreux et parmi eux, il y a des femmes et des enfants armés », a témoigné l’un des chasseurs.
L’armée ougandaise qui a été alerté a indiqué que des dispositions ont été prises pour parer à toute éventualité.
Zémio : Des vivres distribués à plus de 3000 réfugiés congolais
Zémio, 10 août 2012 (RJDH) – Plus de 3500 réfugiés congolais habitant le site de Zémio (sud-est) ont reçu des vivres distribués par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM), du jeudi 9 au vendredi 10 août.
D’après Térence Baloukou, logisticien au PAM, ces vivres sont suffisants pour 3496 personnes basées au camp des réfugiés de Zémio.
Le HCR, le PAM, l’ONG Coopi et le comité local des réfugiés travaillent en collaboration pour la réussite de cette activité. Cette distribution fait suite à celle du mois de juillet dernier.
Zémio : Rareté de la viande de bœuf sur le marché
Zémio, 10 août 2012 (RJDH) – L’alimentation de la population de la ville de Zémio (sud-est) est perturbée depuis deux semaines, à cause de la rareté de la viande de bœuf sur le marché.
Huit ménagères sur dix interrogées ce vendredi 10 août au marché central de Zémio, ont témoigné que la viande de bœuf devient de plus en plus rare.
Pour Abakar koloni, délégué des bouchers de la localité, cette crise est la conséquence de l’éloignement des éleveurs, à cause de l’insécurité dans la région. Cette situation fait que les bouchers sont obligés de s’organiser pour abattre les bœufs à tour de rôle pour satisfaire la population.
Cet argument est repris pas le chef de secteur de l’élevage et vétérinaire de la région, qui a évoqué, lui aussi, l’insécurité qui règne dans le Haut-Mbomou depuis l’incursion de l’Armée de résistance du seigneur.
Le 13 aout 1960, la République Centrafricaine accédait à « l’indépendance » octroyée par le colonisateur français, comme toutes autres colonies de l’AEF et l’AOF en ce temps là. Depuis cinquante et un ans (2011), bon an ou mal an, tout le peuple centrafricain dans sa diversité (toute classe sociale confondue), célébrait cette date anniversaire d’ « INDEPENDANCE » nominale.
Alors que ce peuple vit aujourd’hui dans l’insécurité permanente, affronte une famine quasi généralisée sur son territoire, tire le diable par la queue pour avoir un repas par jour, que toutes les infrastructures sanitaires, routières et publiques sont inexistantes ou dans un état de délabrement inqualifiable, et ce, dans l’indifférence coupable du es gouvernements de Bozizé, ce dernier se paie le luxe de venir fêter le 13 aout en France avec les deniers des pauvres centrafricains.
C’est une première que le chef d’un Etat dit « souverain » pousse le ridicule pour venir fêter l’anniversaire de « l’indépendance » se son pays hors du territoire national de celui-ci et qui plus est, dans le pays colonisateur. Par cet acte, ce président se ridiculise, ridiculise les autres pays africains et surtout le peuple centrafricain dans son ensemble, à moins de comprendre que Paris est un « chef-lieu » d’une préfecture centrafricaine au même titre que BANGASSOU, BIRAO, NDELE, KAGA-BANDORO etc. Le territoire Centrafricain serait-il trop petit pour que Bozize puisse s’expatrier en France pour s’exhiber ?
Aujourd’hui sous le régime Bozizé, la République Centrafricaine est non seulement « par terre », mais elle s’enfonce irrémédiablement sous terre, résultats d’une politique de destructions systématiques de tous les acquis historiques de ce pays. Les frasques démesurées, éhontées et irresponsables du Général Président dénotent de son mépris envers le peuple centrafricain, et de son addiction pour les honneurs, réceptions, les fêtes et voyages.
Il y a lieu de dénoncer cette dérive dépensière de Bozize et sa clique (voyage à Paris, hôtel Ibis, Hilton, frais de mission, banquet organisé avec l’argent du peuple centrafricain). C’est de la pure folie…. ! En attendant l’arrivée à Paris de Bozizé en personne prévue pour le dimanche 12 août, la délégation des dignitaires de son régime qui le précède (Jean Willybiro Sako, Antoine Gambi, Emmanuel Bongopassi, nouvel ambassadeur à Paris, Sylvie Mazoungou, Lévy Yakité, pour ne citer que ceux-là, est déjà arrivée à Paris le samedi et a pris ses quartiers généraux à l’hôtel Ibis de Roissy face au Hilton où doit descendre Bozizé.
Bozizé prétend qu’il ne vient pas à Paris pour le KNK ni pour les autorités françaises mais pour rencontrer des hommes d’affaires. Quels hommes va-t-il pouvoir rencontrer en plein mois d’août à Paris ? Cette finalité, à imaginer que cela soit vrai, mérite-t-il qu’il abandonne le territoire national pour venir à Paris ? Il y a lieu de s’interroger sur l’équilibre mental et ses facultés à diriger un pays avec autant de problèmes et difficultés que la République centrafricaine que sa mauvaise gouvernance a plongée dans l’abîme depuis bientôt dix ans.
Venir à Paris pour un président de la République sous le prétexte d’offrir un banquet à la diaspora des Centrafricains est une initiative complètement saugrenue. Que cherche vraiment Bozizé ? Contrairement aux populations centrafricaines vivant au pays qui n’a rien à manger, cette diaspora dont le poids démographique est totalement insignifiant par rapport à la population de la République centrafricaine, ne meurt pas de faim. Ce qu’elle exige, à savoir la délivrance des passeports biométriques par l’ambassade de RCA à Paris, ne nécessite pas la venue de Bozizé à Paris.
Selon certaines rumeurs, Bozizé aurait décidé de monter à Paris parce que son épouse Monique s'y trouve depuis trois mois sans qu'il sache ce qu'elle y fait exactement. Cela semble une raison plus logique qui pourrait expliquer cette aventure bozizéenne en plein mois d'août à Paris, à une période où la France officielle est en veilleuse.
La Rédaction