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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 13:00

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 


Ferme condamnation de la violente attaque de la CPJP fondamentale

contre les villes de Damara et Sibut.

 

 


Dans la nuit du samedi 15 septembre  2012, les villes de Damara et de Sibut ont fait l’objet d’une attaque meurtrière de la part d’une faction de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix.


La faction dissidente se réclamant de la « CPJP fondamentale » déclare ne pas se reconnaitre dans l’accord de paix global de Libreville qui a été signé en août dernier à Bangui par Abdoulaye Issène , leader de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix.


Cette attaque combien inopportune a une fois de plus endeuillé notre pays en occasionnant des pertes humaines et matérielles considérables. Elle a contribué à développer et à entretenir un sentiment de peur au quotidien qui plonge davantage la population de ces villes dans  le dénuement.


Le Collectif touche pas à ma constitution condamne d’une manière ferme  cette attaque armée au même titre que toute tentative du régime en place visant à modifier la constitution. Il invite les uns et les autres à respecter la constitution de notre cher pays.

 


Dakar le, 19 septembre  2012


                                                           LE  SECRETAIRE GENERAL


 

                                                                ALIX   KOYANGOZO

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 00:55

 

 

 

 

Margaret-Vogt-Binuca.jpg

 

 

 

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La Journée internationale de la paix nous offre l’occasion de vous rappeler notre mandat et nos actions en République centrafricaine. Et comme vous le savez, nous ne travaillons pas seuls, mais avec nos partenaires nationaux et internationaux. Certains sont devant vous pour vous présenter leurs actions en faveur de la consolidation de la paix.

 

Le thème de la commémoration de cette année est : « Une paix durable pour un avenir durable ». Tout au long de cette année, BINUCA et ses partenaires internationaux ont travaillé en étroite collaboration avec le Gouvernement et les autres acteurs nationaux pour que la paix et la stabilité soient plus consolidées dans le pays. 

 

Je peux vous citer quelques exemples de ces actions:


Le Gouvernement et les différents partis politiques, avec la société civile, viennent d’adopter, par consensus, un nouvel organe de gestion des élections en République centrafricaine. Cela n’a pas été facile, mais démontre que quand tout le monde est engagé et disponible pour dialoguer, on peut parvenir à des résultats satisfaisants pour tous.

 

Personnellement, j’ai vu les différents participants au troisième atelier de concertation sur la révision du code électoral vraiment engagés dans la recherche de solutions consensuelles. Il s’agit là d’un pas très important dans les efforts de construction d’une société plus apaisée.

 

Autre acquis important, qui est le résultat de négociations à plusieurs niveaux, c’est que différents groupes politico-militaires ont signé l’Accord Global de Paix de Libreville. Le dernier en date à signer cet accord est la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP). Cela nous donne l’opportunité de poursuivre un programme fondamental pour la stabilité de ce pays : le Désarmement, la Démobilisation, la Réinsertion et la Réintégration des ex-combattants. 

 

Les Nations Unies sont très engagées dans ce processus. En effet, nous venons de mettre en œuvre un programme de Réinsertion dans le Nord-Ouest, au profit de 4000 anciens combattants. Dans le cadre de la libération des enfants associés aux groups et forces armés, les Nations Unies viennent de libérer 32 enfants, dont quatre filles. Cette action, bien que symbolique, souligne l’importance que nous accordons à cette thématique.

 

En aout, le BINUCA a aussi appuyé l’établissement des Cellules Locales de Médiation à Kaga-Bandoro, Birao, Ndele et Bria.

 

Autre volet sur lequel le BINUCA agit en faveur de la paix en République Centrafricaine est la promotion du Genre. En ce sens, des ateliers de formation ont été organisés cette année à l’ intention des femmes leaders afin d’appuyer leurs efforts dans la promotion et consolidation de la paix, et la résolution des conflits dans les préfectures de Haute Kotto et Vakaga.


Un autre aspect de notre mandat concerne le respect des droits de l’homme et la justice. C’est pourquoi la lutte contre les violations des droits de l’homme et l’impunité font partie de nos actions prioritaires. Nous croyons qu’il ne peut pas y avoir de paix sans justice. Pour cela, nous sommes en train de renforcer les capacités du personnel pénitentiaire par le biais de la formation et de perfectionnement dans la gestion des prisons. Bien plus, pour éviter des détentions illégales et prolongées, nous avons développé avec le Gouvernement et d’autres partenaires des fiches pour l’enregistrement des prisonniers.

 

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de la Paix. Mais la paix se construit tous les jours, en dialoguant, en faisant des concessions et avec une attitude positive.

Ensemble, agissons en faveur de la paix en Centrafrique, notre patrimoine commun!

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 00:51

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 


 

Bangui : Le porte-parole de la « CPJP fondamentale », tué dans un affrontement avec l’armée

 

 

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Bangui, 21 septembre 2012 (RJDH) – Le porte-parole de la branche dissidente de l’ex-rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Hache Ha, aurait été tué le 19 septembre dans un affrontement avec les Forces armées centrafricaines (FACA). L’attaque a eu lieu au village de Ndaya, à 30 kilomètres de la ville de Dékoa (nord-ouest).


D’après les informations, la personne qui a pris la parole pour revendiquer les dernières attaques de Damara et Sibut, aurait trouvé la mort après plusieurs heures de combat avec un contingent des FACA. Le bilan provisoire fait état de plusieurs morts dans les rangs de la CPJP fondamentale, de matériels militaires et un véhicule récupérés.


Une source proche de l’hôpital de Dékoa a confirmé les affrontements, mais affirme cependant n’avoir reçu aucun blessé des deux côtés.


« La zone où l’incident a eu lieu est infréquentable à cause de l’insécurité liée non seulement à la présence de ces hommes, mais aussi des éléments de la rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement qui sévissent dans la région », indique la même source.


Le 15 septembre dernier, deux villes proches de Bangui ont été attaquées par des hommes armés.  Le bilan de l’attaque était d’un mort et d’importants dégâts matériels enregistrés.

 

 

Bangui : Vente illicite de médicaments à l’hôpital communautaire

 

hopital-communautaire.jpg

 

 

Bangui, 21 septembre 2012 (RJDH) – Certains parents des malades se plaignent de la vente  parallèle de médicaments par le personnel soignant, dans les hôpitaux et les centres de santé dans la ville de Bangui. Ces agents de santé conditionnent parfois le traitement des patients à l’achat de leurs propres produits.


« Ma femme était  sur le point d’accoucher. Arrivé à l’hôpital Communautaire les sages-femmes qui étaient de garde ont prescris  une ordonnance. Quand j’ai voulu aller acheter les médicaments à la pharmacie, une d’entre elles m’a obligé de n’acheter que ses propres produits. Elle a menacé de ne pas s’occuper de ma femme si j’achetais les produits ailleurs», a  témoigné un parent qui habite le 5ème arrondissement de Bangui qui a accompagné son épouse à la maternité, il y’a deux semaines.


La même source a précisé que pour sauver la vie de sa femme, il était obligé d’acheter les produits vendus par la sage-femme, « parce qu’elle ne voulait pas s’occuper de ma femme. En plus, la personne qui l’a aidé à accoucher était une stagiaire qui ne maîtrisait pas encore les techniques d’accouchement, parce qu’elle tremblotait», dit-il.


Ces mêmes cas de vente illicite de médicaments sont aussi signalés au service des urgences de  l’hôpital communautaire. Certains parents des malades affirment que les infirmiers font la surfacturation des médicaments pour rançonner les malades.


Interrogé par le RJDH, une des responsables du service de la maternité de l’hôpital Communautaire qui a requis l’anonymat, a signifié que  « notre rôle est de sauver des vies, et non de vendre des médicaments d’une manière illégale ».


« Tout doit être payé à la caisse de la pharmacie. Les infirmiers ne doivent pas vendre les médicaments parallèles aux patients », a dénoncé le major du service des urgences de l’hôpital communautaire de Bangui, l’adjudant-chef  Ferdinand Kossala.


Le directeur de l’hôpital  communautaire, le général Romain Guitinza, invite les parents des malades à dénoncer la vente illicite des médicaments par certains agents de santé.


Selon lui, toutes personnes  qui seront dénoncées par les parents seront sanctionnées. « Je prendrais toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre cette pratique dans  tous les services », a-t-il conclu.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 18:04

 

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE de l'Alliance CPSK-CPJP

                                 Relatif au lâche assassinat du Colonel Al-Habib Ahmat alias H-A

 

 


 

Poursuivant ses opérations selon le plan établi par le Haut Commandement Mixte du Séléka CPSK-CPJP, le Bataillon dirigé par le Colonel Alkassim est entré dans la ville de Bouca le 19 septembre 2012. Contrairement aux renseignements militaires, le Bataillon n'a trouvé aucun militaire des FACA. La ville était désertée hormis les paisibles populations civiles. Après un temps de récupération, les troupes ont repris la route.


Le Bataillon a établi son campement à environs 50 kilomètres de la ville. Entre temps, sur le chemin vers le campement, le Colonel H-A étant natif de Bouca n'a pas été convaincu de l'absence des FACA. Il a donc décidé, contre l'avis de ses camarades, de revenir à Bouca pour vérification.


Seul, il a rebroussé chemin sur un taxi-moto qui passait justement. C'était hier le 20 septembre 2012 à l'entrée de la ville. Après une rapide inspection des lieux, il est entré dans une boutique de commerce pour un achat. Or, ignorant qu'il était déjà trahi par le taxi et attendu par deux éléments des FACA, il est sorti tranquillement du magasin pour rattraper les troupes. C'est là que les deux militaires sont arrivés dans son dos, sur moto, comme des kamikazes, ils lui ont tiré dessus froidement sans sommation ni tentative de mise en arrêt. Le temps était entre 10 heures et 11 heures du matin. Qui est alors le bandit criminel? L'Armée Centrafricaine, notre Armée nationale n'est plus que l'ombre d'elle-même. Plus rien !


Nous sommes ébahis d'entendre sur la voix des ondes l'Armée insinuer honteusement l'existence d'un affrontement qui n'a eu lieu que dans l'imagination de l'Etat Major des FACA. Un mensonge éhonté. Il n'y a jamais eu d'affrontement à Bouca, ni à Ndaya près de Dékoa. Aucun bilan, ni de blessé, ni de matériel récupéré. Mensonge. Le Colonel Al-Habib Ahmat a été froidement assassiné dans la rue à Bouca.


Nous démentons également CATEGORIQUEMENT l'existence d'éléments de Baba Laddé à nos côtés. Les tentatives du Gouvernement et d'Abdoulaye Hissène pour appeler l'Armée tchadienne à leur rescousse sont démasquées. Ce conflit est centrafricain, rien à voir avec le Tchad. Le gouvernement doit faire preuve de maturité politique et ouvrir des négociations globales et non exclusives. Nous vous assurons que nous voulons la paix. Parlez avec les vrais responsables !


Enfin, nous demandons aux partenaires de notre pays, à toutes les Forces vives de la Nation et à aux populations civiles de tenir le gouvernement pour RESPONSABLE de tout ce qui adviendra : nous avons sollicité le dialogue, mais il nous a été servi un plat de mépris et d'exclusion.


Fait le 21 septembre 2012

Pour le Haut Commandement Mixte CPSK-CPJP


Le Colonel ALKASSIM

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 17:59

 

 

 

 

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Hassan Al Habib « HA » de la CPJP Fondamentale abattu par les FACA à Dékoa

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Septembre 2012 19:51

 

Le Porte-parole de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix FondamentaleHassan Al Habib alias Wata ou encore HA a été tué le mercredi 19 septembre 2012 au village Daya situé à 18 kilomètres de Dékoa, axe Bouca (nord). Le Colonel rebelle a été éliminé par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

Selon Dimanche François Nabana, Maire de la ville de Dékoa interrogé ce jeudi par Radio Ndeke Luka, le corps a été bel et bien reconnu comme étant celui de HA, ancien député suppléant de Jean Paul Ngoupandé du Parti de l’Unité Nationale (PUN).

 

L’autorité municipale a expliqué que « lorsque nous avons reçu l’information, le Préfet, moi-même et quelques responsables, avec l’aide des éléments des FACA basés à Dékoa et des personnes de bonne volonté, nous nous sommes rendus au village Daya pour vérifier cette information. Effectivement, nous avons trouvé le corps sur un brancard à côté de la petite mosquée de Daya. La population, les musulmans, tous ont reconnu que c’est bien le corps de Hassan Al Habib alias Wata ou encore HA. Nous avons même pris quelques photos du corps. »

 

Le défunt Colonel « HA » a revendiqué dimanche dernier, au nom de la CPJP fondamentale, les attaques des villes de Damara, Sibut et Dékoa, dont le bilan officiel n’est toujours pas connu à ce jour.

 

Il a déclaré que leur opération s’appelait « Charles Massi » et que leur principal objectif était de marcher sur Bangui pour renverser le pouvoir de François Bozizé.

 

Jean-Françis Bozizé, ministre Délégué à la Défense a pris acte de cet engagement et a promis que les FACA ne se laisseraient pas faire. Une promesse qui commence à se concrétiser avec cet assassinat de HA.

 

Dans une interview accordée le 18 septembre, Mahamath Isseine Abdoulaye, président de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a déclaré que « ces attaques ont été le fruit d’une rébellion tchadienne en gestation et non une branche de la CPJP. Il s’agit d’ailleurs des voleurs qui sont incapables de marcher sur Bangui comme ils entendent le faire. La CPJP reste attachée à la signature, en août dernier, de l’accord paix Globale de Libreville avec le gouvernement ».

 

De son côté Martin Ziguélé, président du MLPC a indiqué qu’ « il est temps que la législature, la médiature et certaines personnes de bonne volonté agissent face à ces attaques perpétrées contre la personne physique du peuple centrafricain ».

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 17:51

 

 

 

Feindiro

 



Paris, 21 septembre 2012 – (AN) – L’ex ministre centrafricain de la justice et de la moralisation, Firmin Findiro, aurait discrètement quitté la ville de Tours (Indre-et-Loire) où il s’était réfugié après avoir fui Bangui clandestinement pour la Belgique, a-t-on appris d’une source proche du dossier.


Findiro, qui craint pour sa sécurité,  serait arrivé en Belgique en début de semaine en compagnie de son mentor et ex tout-puissant ministre des finances et du budget Sylvain Ndoutingaï lui aussi arrivé en France après un séjour au Maroc, officiellement pour raison de santé. 

Les deux compères, dont les noms sont cités d’être derrière les attaques des villes de Damara et Sibut en début de semaine par les éléments de la CPJP-Fondamentale,   auraient l’intention de solliciter l’asile politique auprès des autorités belges si ce n’est déjà fait.

L’ex ministre de la justice, est soupçonné d’être l’auteur intellectuel d’une tentative de coup d’État contre le régime du président François Bozizé. Une accusation qu’il a toujours nié. « Je n’ai jamais pensé faire un coup d’Etat contre le régime de l’actuel président centrafricain François Bozizé et encore moins me procurer des armes depuis l’Angola, l’Ukraine ou sur internet », avait-il déclaré fin juillet. 


Firmin Findiro, personnage sulfureux, avait été débarqué du gouvernement le 16 juillet 2012 après un séjour en France sans qu’aucun motif officiel n’ai été fourni.  L’ex-ministre de la justice et porte-parole du gouvernement  s’était vu refoulé à l’aéroport de Bangui Mpoko le 9 juin alors qu’il devait voyager en France, officiellement pour des raisons de santé.
 
Depuis, son nom est régulièrement cité dans une affaire de trafic d’ivoire et de diamant en association avec son frère aîné, Laurent Findiro, ancien sous-préfet de Bakouma (à l’est de Centrafrique) qui est accusé de meurtre. Il a été arrêté fin juillet et conduit à Bangui où il serait toujours détenu dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de 13 mineurs dont les cadavres ont été découverts sur le terrain de Safari de la société CAWA.

 

 

 

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 15:18

 

 

 

AREVA

 

 

 

Bangui 21 sept (C.A.P) – Selon des informations concordantes, une délégation du géant français du nucléaire AREVA composée de deux de ses responsables, le général Jean Michel Chéreau directeur de la sécurité des sites du groupe et Patrick Bouisset responsable géoscience et activité exploitation, est arrivée à Bangui mercredi dernier dans le but d’annoncer aux autorités de Bangui la décision de leur groupe de plier bagage des mines d’uranium de Bakouma.

 

Cette décision devrait se traduire par un plan social de licenciement des cent cinquante employés centrafricains. Après l’attaque du site de Bakouma à la fin du mois de juin dernier vraisemblablement par les bandits de la LRA de Joseph Kony, et compte tenu de la suspension pour deux ou trois ans des activités à Bakouma annoncée également quelques mois plus tôt par les nouveaux dirigeants d’AREVA en raison de l’effondrement des cours mondiaux d’uranium consécutif à l’accident des centrales nucléaires de Fukushima, il fallait s’attendre à cette issue, les relations d’AREVA avec les autorités centrafricaines n’étant pas non plus au beau fixe.   

 

 

 

 


Areva plie bagages de Bakouma faute de sécurité


Radio Ndéké Luka Vendredi, 21 Septembre 2012 15:27

 

La société Areva vient de quitter le site de Bakouma. Elle renonce ainsi à l’exploitation de l’uranium. Les raisons évoquées sont la baisse des cours de l’uranium et l’insécurité dans cette région du sud-est centrafricain. L’information a été rendue publique le 19 septembre 2012 par une presse internationale.

 

Le général Jean-Michel Chereau, Directeur de la protection et de la sécurité et  Patrick Bouisset, responsable des géosciences et des activités d'exploitation du Business Group Mines, sont chargés d’annoncer la décision au président François Bozizé. La délégation séjourne déjà depuis mercredi dernier à Bangui, a mentionné cette presse.  

Fin 2011, Luc Oursel, qui a succédé à Anne Lauvergeon à la tête d'Areva, avait déjà différé ce projet d'exploitation de plusieurs années, car jugé de moins en moins rentable.


L’attaque du site en juin 2012, attribuée aux rebelles du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Baba Laddé, a conforté le groupe français dans son choix. Il est question maintenant de négocier le virage entre le groupe français et le gouvernement centrafricain.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 13:02

 

 

 

 

 

logo cpjp

 


RFI  vendredi 21 septembre 2012

 

Selon nos informations, Hache Ha, l'homme qui s’était autoproclamé colonel et porte-parole de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix -CPJP fondamentale- est mort. Il a été tué le mercredi 19 septembre dans un affrontement avec l’armée centrafricaine. Cette branche dissidente de l’ex-rébellion de la CPJP avait attaqué, samedi dernier, deux villes situées au centre-nord de la capitale, Bangui. Depuis cette date, un renfort de l’armée s’était lancé à la poursuite de ses hommes.


L’affrontement a eu lieu -d’après plusieurs sources jointes par RFI- dans un village situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Dekoa, dans le centre-nord du pays. Les combats ont duré plus de quatre heures à en croire des témoins joints depuis Dekoa.

 

Des sources militaires parlent de plusieurs morts du côté de la CPJP fondamentale, de matériel militaire récupéré ainsi que d'un véhicule que ces éléments avaient volé dans la ville de Damara dans les événements du samedi 15 septembre. La zone où l’affrontement a eu lieu est resté bouclée à cause en raison de la présence de ces hommes, mais aussi de celle des éléments de la rébellion tchadienne FPR, qui sévissent aussi dans la région.

 

Une source proche de l’hôpital de Dekoa a confirmé les affrontements, mais affirme cependant n’avoir reçu aucun blessé des deux camps. Il est encore difficile d’établir un bilan. Aucune déclaration n’a été faite par l’état-major des armées au sujet de cette attaque.

 

Le 15 septembre dernier, deux villes proches de Bangui, notamment Damara et Sibut, avaient été attaquées par des éléments dissidents de la CPJP. Le colonel Hache Ha avait déclaré sur RFI que les assaillants étaient des ex-libérateurs ayant amené le président François Bozizé au pouvoir en 2003. Ceux-ci ayant déserté les rangs de la garde présidentielle pour rejoindre la branche dissidente de la CPJP à cause du non-respect des engagements du président de verser à chacun 15 millions de francs CFA. Le bilan de l’attaque faisait alors état d’un mort et d’importants dégâts matériels.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 12:36

 

 

 

 

Firmin Feindiro

 

 

Source :    http://www.afrik.com  vendredi 21 septembre 2012 / par Gaspard Zangbi,

 

La France, signataire de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés devenu le cadre juridique de définition du droit d’asile dans les États signataires, ne saurait refuser à Firmin Findiro le privilège de déposer une demande d’asile.


La France, patrie des droits de l’Homme, ne saurait protéger un persécuteur hors pair qui se passe aujourd’hui pour un persécuté, un soi-disant magistrat qui se parjure sans le moindre scrupule, une fourberie personnifiée que l’on doit au contraire arrêter et accuser de faux et usage de faux.


Au meilleur de ma connaissance, relever un ministre de ses fonctions n’est pas une persécution. Il est de notoriété publique que Firmin Findiro fut limogé du gouvernement Touadéra le 16 juillet 2012. C’est le seul et unique évènement qui lui soit arrivé.


Ce trapu tortionnaire de la trame d’Idi Amin Dada était ministre de la Justice et de la Moralisation, Garde des Sceaux et cumulativement procureur de la République. Il affectionnait son surnom de demi-dieu et défendait bec et ongles le principe de deux poids et deux mesures pour la justice. Il fabriquait à volonté les charges et pièces à conviction proportionnellement à la supposée capacité de payer de ses victimes ou de leurs parents. Firmin Findiro croit plus profondément que tout que la justice n’est pas la même pour tous.


Malgré les ordonnances de non-lieu, malgré la confirmation par la Cour de cassation de la décision de mise en liberté rendue par la cour d’appel de Bangui, Firmin Findiro maintient en détention arbitraire et séquestration depuis juin 2010 une vingtaine de personnes innocentes. Leur seule faute, c’est soit être au mauvais endroit au mauvais moment soit être parents à Jean Daniel Dengou ou à Symphorien Balemby gratuitement désignés par Firmin Findiro et François Bozizé comme étant les incendiaires du super marché Rayan du Libanais Ali El Akhras alias La Crasse. Qui plus est, l’érudit Firmin Findiro, magistrat hors classe (sans blague !), propose de troquer leur liberté contre la reddition des incendiaires désignés.


Il me semble que l’une des règles de demande d’asile stipule que tout demandeur d’asile doit demander l’asile dans le premier pays sûr où il arrive. Le Congo Brazzaville est un pays sûr, signataire de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés devenu le cadre juridique de définition du droit d’asile dans les États signataires. Firmin Findiro, on le sait maintenant, est arrivé en France en provenance de Brazzaville sous le coup de faux et usage de faux !


Firmin Findiro possède des propriétés au Cameroun dont il a la nationalité par alliance. Il y a accompagné et installé confortablement sa famille vers la fin juillet-début août 2012. Tout objet de valeur fut librement et en toute sécurité transféré de Bangui à Yaoundé. On croyait qu’il déménageait au Cameroun où il envisageait d’entreprendre des études de second cycle de droit à l’Université de Yaoundé. Mais le voilà qui revient à Bangui et va chercher sa mère au village pour venir prendre soins de lui.


On murmure à Bangui notamment dans l’entourage de Sinféï Moïdamsé que Firmin Findiro compte demander refuge pour des raisons humanitaires compte tenu de son bilan de santé. A ma connaissance, l’infrastructure hospitalière camerounaise est développée et fonctionnelle sinon la Centrafrique n’y évacuerait pas ses malades nécessitant des soins spécialisés ou intensifs. Comme partout en zone Cemac, la trithérapie est gratuite à Yaoundé et partout sur le territoire camerounais. Firmin Findiro a, par ailleurs, les moyens pour se faire livrer la trithérapie par DHL de partout au monde.


Mieux encore, à la fin juin 2012, Firmin Findiro alors tout puissant demi-dieu de Bangui de passage à Paris a cru bon demander l’asile politique auprès de l’Ambassade du Botswana à Paris plutôt qu’auprès de l’OFPRA. La France serait-elle subitement devenue terre d’asile aux yeux de Findiro ?


Firmin Findiro, de par sa double nationalité centrafricano-camerounaise, est en réalité un ballon d’essai pour les Tolmo, Sinféï, et consort qui ont déjà les fausses identités et billets d’avion prêts pour rejoindre Paris via Douala pour les uns et Ndjamena pour les autres. Accorder l’asile politique ou humanitaire en France à cet individu, c’est ouvrir béantes les portes de la France aux multiples tortionnaires de la zone Cemac dont les centaines de millions de FCFA mal acquis ont été placés à dessein dans les banques françaises. Accorder l’asile politique ou humanitaire en France à cet individu c’est encourager nos tortionnaires à bafouer davantage nos droits pour finir sereinement leur séjour terrestre dans le luxe et le confort en France.


Le déficit de la démocratie, la mal gouvernance, la corruption et l’impunité sont devenus, hélas, la marque distinctive de la zone Cemac. Devant ces fléaux, le mieux que la France (l’OFPRA) peut faire pour décourager et freiner les singeries se profilant à l’horizon c’est, primo, renvoyer Firmin Findiro à Brazzaville (le premier pays sûr où il a séjourné des jours durant avant d’embarquer pour Paris) et, secundo, expulser celui-là même qui a fortement monnayé ses papiers administratifs français et son intervention au niveau de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville pour permettre à Firmin Findiro d’atterrir en France. Il me paraît urgent et nécessaire de réprimander exemplairement ce genre d’abus de services de défense des droits humains. La demande d’asile de Firmin Findiro n’est rien d’autre qu’un pied de nez aux nombreuses victimes de sa tyrannie au cours des dix dernières années et aux organisations de défense des droits humains.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 01:58

 

 

 

 

rebelle-LRA.jpg

 

 

 

http://www.7sur7.be  Vendredi 21 septembre 2012 - 2h23:39


L'Union africaine (UA) a pris le contrôle d'une force régionale de plus de 2.500 hommes qui traque le chef de la rébellion ougandaise de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, dans les forêts d'Afrique centrale, a annoncé un commandant de cette force, un geste salué par les Nations Unies.


"L'UA est désormais chargée des opérations contre l'Armée de résistance du Seigneur", a déclaré mercredi le commandant ougandais Dick Olum à l'AFP.

 

L'armée ougandaise - avec l'appui d'une centaine de troupes spéciales américaines - a été le fer de lance des pays de la région engagés dans la lutte contre la LRA et Joseph Kony, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2005. Le chef de la LRA est recherché dans une vaste zone aux confins de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud.

 

L'armée ougandaise a remis mardi le commandement de quelque 2.000 hommes à l'UA sur sa base de Nzara, au Soudan du Sud, a indiqué M. Olum.

 

Il a précisé que 500 soldats sud-soudanais supplémentaires avaient été placés sous le commandement de l'UA en attendant d'être déployés aux côtés de 150 soldats centrafricains également passés sous commandement de l'UA. Deux cents soldats supplémentaires devraient intégrer la force de l'UA.

 

L'armée congolaise n'a pas encore fourni son quota de troupes, a-t-il ajouté.


En mars, l'UA avait annoncé son intention de créér une force régionale de 5.000 hommes pour traquer la LRA, mais ce projet avait été retardé par des problèmes de financement et de logistique.


"Je ne suis pas sûr que nous créerons la force de 5.000 hommes dans son intégralité, mais au moins nous avons dépassé les 50%", a déclaré le commandant Olum. Seuls les Etats-Unis et l'Union européenne ont "fait quelque chose jusqu'à présent" pour soutenir la force, a-t-il souligné.

 

La LRA est active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda, mais depuis 2005, ses combattants se sont installés dans l'extrême nord-est de la RDC, ainsi qu'en Centrafrique et au Soudan du Sud.

 

Joseph Kony avait pris en 1988 la tête de la LRA dont l'objectif était de remplacer le gouvernement ougandais par un régime fondé sur les Dix commandements. Il est inculpé par la CPI de viol, mutilations, meurtres et recrutement d'enfants.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers