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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 14:06

 

 

 

 

centrafrique psd bozize 0

 

(Afrik.com 13/12/2012)

 

2003 - 2012 : les pires années de notre existence. Neuf ans d’avancée inexorable vers la restauration de l’an pire centrafricain ; Ô pardon ! Je voulais écrire Empire centrafricain. Tel un brillant statisticien Bozizé teste avec succès, les unes après les autres, les hypothèses de l’inféodation de la République centrafricaine au clan Bozizé. Le jour où la RCA sera proclamée l’empire de Benzambé est plus proche que nous ne le suspectons.

 

L’absolutisme présidentiel


Force est d’admettre que le régime de Bangui n’est ni républicain ni démocratique. La mise sur pieds de quelques institutions républicaines n’est qu’un trompe-l’œil. Il s’agit surtout de satisfaire les desideratas de la banque mondial et son FMI (qui d’ailleurs ont obtenu de Bangui la construction d’un palace pour leurs excursions et safaris dans ce coin du monde). Le quotidien du Centrafricain est dominé par un Bozizé Yangouvounda François (BYFteck) qui croit qu’il incarne l’État. A ce titre, il réunit entre ses mains tous les instruments de la puissance et ne partage son pouvoir un peu comme Louis XIV régnait sur la France au XVIIème siècle. Il y a lieu de croire que pendant que Bokassa étudiait la biographie de Napoléon Bonaparte, Bozizé, lui, dévorait celle de Louis XIV alias Roi Soleil.


Les quelques institutions républicaines mises en place de façon sélective et unilatérale sont dirigées de mains de dictateur par le seul Bozizé (ou BYFteck) qui arrête tout, qui décrète tout, qui ordonne tout, et qui légifère tout au grand dam de ceux qui croient à la séparation des pouvoirs dans une République. Pourquoi avons-nous des députés, présidents des cours et tribunaux, maires, ministres, directeurs généraux, directeurs de service, etc. ?


Bozizé est le premier bohème de la Constitution centrafricaine qu’il a pourtant juré de respecter scrupuleusement et de faire respecter. A se demander si BYFteck a compris un seul mot de sa lecture publique le 15 mars 2011. Il est permis d’en douter sans grand risque de se tromper ! On compte une ribambelle de violations de la constitution par Bozizé au quotidien. Bozizé est, au mépris de la Constitution centrafricaine, président du jury du baccalauréat de l’enseignement du second degré 2012 (http://centrafrique-presse.over-blo...), trésorier-payeur général, président des conseils d’administration, député du quatrième arrondissement, ministre de la Défense nationale, des Anciens Combattants, des Victimes de guerre et de la Restructuration de l’Armée, président de la République et j’en oublie sûrement.

 

Accointances questionnables


Tel maître Corbeau, BYFteck se délecte de flagorneries. Dans un de ses CV, œuvre d’un talentueux flagorneur, il est écrit que Bozizé est pilote de formation militaire et titulaire du baccalauréat de l’enseignement du second degré, série D (Lycée B. Boganda de Bangui). Inutile de préciser que j’ai répertorié tous les bacheliers de série D de Centrafrique de 1965 à 1975. Il y en avait pas des centaines par session ni par année ! BYFteck qui est le trésorier-payeur de Centrafrique doit savoir que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! Ces apprentis constitutionnalistes qui le saoulent de ce qu’il veut entendre le poussent tout simplement au suicide politique. Mais BYFteck on le sait aime s’entourer des gens de moralité douteuse et aux connaissances approximatives de quoi que ce soit dont ils se targuent d’être des experts. Fabien Singaye (génocidaire rwandais expulsé de Suisse), Saifee Durbar (malfrat indo-pakistanais détenu à la prison de la Santé dans le 14ième à Paris), Armand Ianarelli (mercenaire ayant bourlingué de l’Algérie à l’Angola en passant par le Biafra), et j’en passe. Pourquoi le Trésor public centrafricain doit-il jeter notre argent en payant coûteusement ces sans référence honorable ? Le patriotisme ne serait-il pas un attribut de tout président de République ? Tenez, en quoi un Henri Pascal Bolanga (le sorcier camerounais de Bozizé) serait-il meilleur qu’un journaliste centrafricain de la promotion de Guy Tampon par exemple ? Dans un mémo d’à peine une page adressé par Henri Bolanga à son mentor BYFteck on ne compte pas moins de dix fautes de Français, grammaire, etc. (http://www.centrafrique-presse.info...).



Tout pour le Roi, rien pour le peuple !


On sort 400 millions de franc CFA du Trésor public et on nous parle de fonds personnels. Est-ce dire que le Trésor public centrafricain est une banque à charte pour les Bozizé ? Il n’y a pas 10 millions de franc CFA pour ne serait-ce réparer les deux petits ponts effondrés sur l’Avenue de France en 2010 (SICA II) et en 2011 (SICA III) mais on a trouvé 12 millions de franc CFA le 03 août 2012 pour restaurer le buste de BYFteck arraché du jardin du cinquantenaire le 02 août par des jeunes en colère. On a miraculeusement trouvé 380 millions à la veille de la visite de BYFteck à Bouar pour réhabiliter le central thermique de cette ville en panne depuis 7 ans. BYFteck décide, sans en informer l’Assemblée nationale, de fêter le 13 août (commémoration de la proclamation de l’indépendance) 2012 en France. En avril dernier, un coup d’État presqu’à maturité fut déjoué. Bozizé se confondant à l’État, tire les oreilles à son auteur, Sylvain Ndoutingaye (un fils illégitime né d’une relation incestueuse avec une cousine) et ordonne au Trésor public de verser 30 millions de franc CFA (probablement sur fonds personnels !) au même Ndoutingaye pour bourlinguer en Afrique de l’ouest.



Des jeunes recrues meurent comme des mouches à Bouar. Les parents encore moins le peuple n’ont droit à aucune explication. Je reviens de Bossangoa où les gens en ont encore gros sur le cœur pour leurs maisons saccagées à la recherche d’armes que le feu président Ange Félix Patassé aurait fait cacher dans les plafonds. La jeunesse est encore choquée par la décision de Bozizé de faire exhumer et transférer les restes mortels d’une fille dans la vingtaine enterrée sous le drapeau flottant devant la gendarmerie de Bossangoa. En 1999/2000 un militaire des FACA en service à Bossangoa tua à bout portant une jeune fille dans la vingtaine. Les jeunes de Bossangoa décidèrent comme un seul homme que leur défunte sœur soit inhumée comme martyr dans la concession de la gendarmerie. Bozizé assista à l’inhumation en qualité de Chef d’État-major.


Même avec une nouvelle usine d’égrenage quatre en une inaugurée vraisemblablement sans perfidie, ce n’est pas demain la veille que les rues de Bossangoa scanderont « Modification constitutionnelle ! Modification constitutionnelle ». BYFteck, on le sait, est préjudiciablement obstiné et rébarbatif à respecter la Constitution. J’ai proposé le profil et le processus de sélection du Premier ministre de la transition (http://www.afrik.com/article26042.html) afin de sortir gagnant/gagnant de cette crise qui perdure. Le conclave KNK du 09 juin à Bossangoa a débattu du mérite de ma proposition. A quand l’aboutissement de la réflexion ou de l’analyse ?


Voici un autre conseil gratuit. Au lieu de se suicider politiquement sur la voie de la modification constitutionnelle que ces apprentis constitutionnalistes investissent argent et temps dans les biographies d’Eltsine et de Poutine !


par Gaspard Zangbi, pour l'autre afrik

© Copyright Afrik.com

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 13:50

 

 

 

Mme Bangura Zainab Hawa

 

 

Au cours de sa visite d’une semaine en République Centrafricaine, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies Chargée de la question des violences sexuelles en conflit, Mme Zainab Hawa Bangura, s’est respectivement rendue, le 06 décembre, dans la ville de Bria (Nord-est), et le 08 décembre, à Paoua (Nord-ouest). Dans les deux localités, les femmes victimes de violences sexuelles ont partagé avec elle, vécus et doléances. 


Chef-lieu de la Préfecture de la Haute Koto (Nord-est), la ville de Bria a été le théâtre, en septembre 2011, d’affrontements ethniques entre les Rounga et Goula, ce, par rebellions interposées. D’un côté, la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et, de l’autre, l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Des combats qui avaient fait des dizaines de morts et occasionné le déplacement de centaines de personnes vers la brousse.




Source :http://binuca.unmissions.org/Default.aspx?tabid=2876&ctl=Details&mid=5201&ItemID=792631&language=fr-FR 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 12:32

 

 

 

 

abdoulaye-issene-président-de-la-cpjp-photo-rjdh-hippolyte

Abdoulaye Hissène 


 

BANGUI, 12 déc 2012 (AFP) - Une ex-rébellion centrafricaine ayant signé les accords de paix avec le gouvernement en 2011 a donné mercredi 48 heures aux assaillants de Ndélé (nord) pour quitter la ville qu'ils avaient attaquée lundi.


L'attaque de Ndélé, importante bourgade du nord qui compte 15.000 à 20.000 habitants a été revendiquée par une aile dissidente de l'Union des forces démocratiques pour les rassemblements (UFDR), une ancienne rébellion qui estime que les accords de paix qu'elle avait signés en 2007 sont un échec.


"Nous donnons un délai de 48 heures à l'UFDR pour quitter les villes de Ndélé (nord), Sam Ouandja et Ouadda (nord-est) qu'elle occupe depuis lundi", a déclaré mercredi Mahamat Zakaria, au nom de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ex-rébellion censée contrôler la zone en bonne intelligence avec l'armée depuis la signature d'un accord de paix en 2011.


La CPJP, fondée par l'ancien ministre et opposant Charles Massi donné pour mort par sa famille début 2010, avait signé un accord avec le gouvernement de Bangui en juin 2011. Au mois de septembre de la même année, la CPJP et l'UFDR s'étaient violemment affrontés à Bria, importante ville minière du centre-est pour le contrôle du diamant avant de trouver un accord.


"Nous demandons (à l'UFDR, ndlr) de respecter les accords de paix qu'elle a signés avec le gouvernement (en 2007, ndlr) ainsi que l'accord de paix conclu avec la CPJP après les évènements de Bria (septembre 2011)", a ajouté M. Zakaria, conseiller politique d’Abdoulaye Hissène, dirigeant de la CPJP.


De son côté, le ministère de la Défense avait affirmé mardi que l'armée avait pu "reprendre" le contrôle de Ndélé, carrefour du Nord près de la frontière tchadienne. Une partie de la population avait fui la ville.


L'armée ne contrôle qu'une petite partie du territoire centrafricain, essentiellement au sud. Le pays avait connu un calme relatif entre 2008 et 2011. Mais des dissidents de plusieurs rébellions ayant signé des accords de paix sèment le trouble depuis l'an dernier.


"Nous attendons d'aller au désarmement pour que notre pays puisse retrouver définitivement la paix. Donc nous lançons cet ultimatum à l'UFDR dans les 48 heures. Sinon nous aviserons", a mis en garde M. Zakaria. Il a assuré que "des biens des sociétés de safari et des organisations non gouvernementales" étaient "pillés" par des éléments de l'UFDR. 

 

 

NDLR : Comme Zakaria Damane, Abdoulaye Hissène n'est autre qu'un pourvoyeur et vendeur de diamant à Bozizé.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 12:10

 

 

 

Jean-Felix-Mamalepot.jpg

 

 

Libreville (Gabon) 2012-12-13 10:20:22 (APA) - L’ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le Gabonais Jean-Félix Mamalepot est décédé mercredi à son domicile à Libreville de suites d’une longue maladie, rapporte jeudi la presse locale.


Agé de 72 ans, Jean-Félix Mamalepot était sans poste officiel depuis son départ de la BEAC en 2007. Il avait occupé le poste de gouverneur de cette banque centrale pendant 17 ans sans discontinuité. M. Mamalepot remplaçait à cette fonction un autre Gabonais, Casimir Oyé Mba, nommé Premier ministre en 1990 au sortir de la conférence nationale.


Originaire de la province du Haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon, Jean Félix Mamalepot diplômé du Centre d'études financières, économiques et bancaires (CEFEB) et de l'école supérieure des sciences commerciales appliquées de Paris, a été également directeur général de la Banque gabonaise de développement (BGD) pendant des longues années.

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 11:56

 

 

 

carte ndele

 

 

bozize-2

 

Suite aux attaques des trios villes et les communiqués laconiques annonçant un combat triomphal des FACA qui aurait reconquis la ville de Ndélé, selon nos informations recoupées de plusieurs sources différentes, la ville serait toujours en réalité sous contrôle rebelles. Aucun élément des Faca n’a combattu aux côtés de la CPJP pour la reprise de Ndélé, Les Faca qui n’ont d’ailleurs pas beaucoup de moyens pour combattre, se sont repliés jusqu'à Bandoro.


Il y’aurait donc eu quasiment aucun combat. Le communiqué du ministère de la défense est plutôt mensonger et surtout destiné à tenter de rassurer maladroitement les Centrafricains.  Même les renforts annoncés ne sont même pas arrivés prés de Ndélé, ils seraient arrêtés à Kaga-Bandoro à cause d’une panne de véhicule.


Par ailleurs, la rédaction remercie le service de communication du CICR qui lui demande d’informer l’opinion que contrairement à la publication par CAP et CPI de leur logo pour illustrer la dépêche du Réseau des journalistes centrafricains des droits de l'homme en date du 12.12.2012 intitulé : NDÉLÉ : LES HUMANITAIRES SERAIENT EN TRAIN D’ÉVACUER L’ESSENTIEL DE LEUR PERSONNEL, le CICR est l'une des rares organisations humanitaires encore active dans la zone de Ndélé. Le CICR n'a pas évacué son personnel à Ndélé et il n'a pas non plus suspendu ses activités. Dont acte !


La Rédaction

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 11:13

 

 

 

 

Représentante de l'UA en RCA



Mercredi 12 décembre 2012


 Addis Abéba, le 12 décembre 2012 : La Présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, suit avec une vive  préoccupation la situation en République centrafricaine, et ce à la suite des attaques armées lancées, le lundi 10 décembre 2012, par une faction de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) favorable à Michel Djotodia contre les localités de Ndélé (dans le centre nord), ainsi que celles de Sam Ouandja et de Ouadda (dans le nord-est) de la RCA.


 La Présidente de la Commission condamne fermement ces attaques, qui constituent une violation flagrante de l'Accord de Paix Global (APG) de Libreville et sapent les efforts de consolidation de la paix en RCA. Elle demande instamment à la faction de l'UFDR qui est à l’origine de ces attaques de se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu’elle occupe et de cesser toute action armée. Elle lui demande également de s’inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) dans le nord-est du pays. De façon plus générale, la Présidente de la Commission demande au Gouvernement et à tous les groupes politico-militaires actifs sur le terrain de mettre effectivement en œuvre les différents Accords conclus, notamment l’APG. 


 La Présidente de la Commission rappelle que lors de sa 345ème réunion tenue le 6 décembre 2012, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a mis en garde tous ceux qui seraient tentés de saper le processus de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité en RCA, et souligné qu’ils seront tenus responsables de leurs actes. Dans ce contexte, la Commission sera amenée à soumettre prochainement des recommandations sur des sanctions possibles à l'encontre des groupes, y compris leurs dirigeants, qui s’emploient à compromettre les efforts en cours en RCA. 



Source : http://www.peaceau.org/fr/article/l-union-africaine-condamne-les-attaques-armees-survenues-en-republique-centrafricaine

 


 

NDLR : La semaine dernière, la Représentante de l’Union Africaine en Centrafrique prétendait que la situation sécuritaire dans le pays s’améliorait et qu’elle s’en félicitait. Force est malheureusement de constater qu’il en va autrement de la réalité sur le terrain. L’Union Africaine, toujours incapable d’anticiper l’évolution des choses, et sa Représentante à Bangui, doivent revoir leur copie.

 

 

 

CENTRAFRIQUE : L’UA SALUE LES PROGRÈS RÉALISÉS

 

6 déc. 2012

Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a adopté aujourd’hui, lors de sa 345e réunion, une décision saluant les avancées enregistrées en République centrafricaine et encourageant Bangui à poursuivre ses efforts. Le Conseil de paix et de sécurité a notamment appelé le gouvernement centrafricain à persévérer en ce qui concerne la promotion du dialogue nationale, la mise en œuvre du programme DDR, le programme RSS ainsi que l’approfondissement des réformes engagées dans le domaine socio-économique et le renforcement de la gouvernance. Le CPS a néanmoins souligné que de nombreux défis politiques, sécuritaires, socio-économiques et humanitaires subsistaient et mis en garde toute personne tentée de saper le processus de consolidation de la paix en Centrafrique.


(Source : UA) 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 10:48

 

 

Serge-Magna.jpg

 

 

Alors qu’on n’a toujours sans nouvelle de Serge Venant Magnan, secrétaire général du Conseil National de la Jeunesse de Centrafrique, ancien président de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA, et chef de secrétariat commun au ministère des finances et du budget, enlevé à son bureau  un beau matin du mois d’août dernier et porté disparu depuis lors, on apprend avec stupeur et une vive émotion le décès survenu à Dakar de  son épouse suite à une courte maladie.  En réalité Anita Fernande Nelly née Ndamo, étudiante en 4ème année de médecine qui laisse orphelin un bébé de 5 mois et demi est morte de souci depuis elle était sans nouvelle de son mari, en proie qu’elle était aux rumeurs les plus folles le donnant même pour mort au « Guantanamo » de Bossembélé.


Déjà torturée par le fait d’être sans nouvelle de Serge Magnan depuis plus de quatre mois déjà, la mort de l’épouse de ce dernier est venue encore plonger sa famille et celle de la défunte dans une profonde douleur et un très vif chagrin. Rien, absolument rien, pas même les projets de révolution de palais réels ou imaginaires attribués à Sylvain Ndoutingaï, lequel est paradoxalement à présent dans la nature mais sous le prétexte duquel Bozizé et son fils Francis continuent de de persécuter et de s’acharner sur certains citoyens soupçonnés et accusés sans la moindre preuve d’être ses complices alors que le présumé coupable ne fait lui-même l’objet d’aucune poursuite judiciaire, ne saurait justifier le sort fait à Serge Magnan.

   

Car que lui reproche-t-on ? Qu’a-t-il commis comme crime ? A-t-il détourné des deniers publics ou commis un homicide ? Depuis son enlèvement et sa disparition, personne ne l’a vu ! Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Est-il encore en vie ou déjà passé à trépas ? Seuls Francis Bozizé et son père peuvent répondre à ces nombreuses questions mais se taisent en dépit de toutes les sollicitations qui leur sont adressées depuis par la famille. C’est une situation totalement insupportable. Où sommes-nous ? Dans quel pays ? Sous quel régime ? Sommes-nous retombés à l’ère de l’empereur Bokassa ? On n’ose le croire. C’est inimaginable !


Bozizé et sa bozizie ont fait suffisamment la démonstration de leur brutalité et du peu de cas qu’ils font des droits de ‘homme. Les cas de disparition comme celle de Charles Massi et Hassan Ousman jusqu’ici non élucidées sont là pour justifier les inquiétudes légitimes qui sont celles de la famille Serge Magna.


Le silence du corps diplomatique accrédité en Centrafrique, celui du BINUCA, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de tous ces pays amis de la RCA qui ont leurs représentants sur place à Bangui est vraiment assourdissant et incompréhensible. Ces diplomates ont-ils peur de Bozizé ? Pourquoi n’osent-ils pas lui exiger de faire la lumière sur ces citoyens que le régime fait disparaître du jour au lendemain on ne sait trop pour quelles raisons ?


Cette situation ne doit plus durer car ces diplomates se font objectivement complices de ces violations des droits humains par la bozizie en fermant les yeux et en bouchant leurs oreilles sur ces cris de détresse qui leurs sont quotidiennement adressés mais en vain par les victimes. Qu’ils ne disent pas lorsque ce sera trop tard qu’ils ne savaient pas tout ce que Bozizé et ses enfants infligent comme traitements inhumains et dégradants à leurs compatriotes et même à certains étrangers. Les organisations de défense des droits de l’homme existent ne peuvent pas dire qu’elles ne sont pas informées du cas de Serge Magnan. C’est intolérable de voir Bozizé et son fils Francis continuer à faire le zouave sur le cas de ce compatriote. Ils doivent maintenant dire la vérité à sa famille. Trop c’est trop !!!


La rédaction

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 00:15

 

 

 

Bozizé ailleurs

 

Centrafricmatin 29 novembre 2012


L’opposition démocratique unifiée composée des partis : ADP, ASD, CRPS, Association Londo, MDREC, MLPC, Parti de l’UDPP, a tenu sa première conférence de presse au siège du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) de Louis-Pierre Gamba, président dudit parti. Cette conférence qui s’est tenu le mercredi 28 novembre dernier a permis aux leaders des partis politiques d’opposition de faire le diagnostic de la situation sociale, politique et économique du pays.


Mais, d’entrée de jeu, l’opposition démocratique a fixé les 4 points importants, à savoir : le projet du régime KNK de modifier la Constitution ; le dialogue politique ; la contribution citoyenne inscrite au budget de l’exercice 2013 et un bref aperçu de la situation du pays. Selon Maïtar Djimarem, dans ses propos liminaires, il ressort la volonté réelle de l’opposition de dialoguer autour des questions de l’heure pour sauver la RCA du chaos. Mais, selon les leaders des partis d’opposition qui étaient tous unanimes, c’est le pouvoir qui fait preuve de mauvaise foi en n’ouvrant pas le dialogue. Et ceux-ci d’ajouter que le dialogue est non seulement le souci du peuple, mais encore celui de la Communauté internationale qui a dépêché à Bangui des émissaires pour le compte de l’OIF, le Major Pierre Buyoya et le président Idris Deby comme facilitateur.


Abordant le deuxième point, ces leaders ont tapé du point sur la table en ce qui concerne le projet du pouvoir en place de tripatouiller la Constitution à sa guise. Cette sortie spectaculaire de l’opposition est la résultante d’une conviction ultime de celle-ci, et Joseph Bendounga de préciser que le président Bozizé entend sauter les verrous de la Constitution, notamment les articles 24 et 108. Et de préciser encore que la finalité de cette manœuvre en vue est celle de se maintenir éternellement au pouvoir contre la volonté du peuple qui a adopté ladite Constitution par référendum et qui, désespérément, y croit ferme tous les jours.
Sur l’état du pays, ces leaders joignent leur voix à celle de la population en se posant une série de questions qui restent sans réponse et qui met le régime en déphasage avec ses engagements constitutionnels.


Mais, selon ces leaders, le pays meurt et ceux-ci lancent un vibrant appel à la population pour qu’en synergie, ils peuvent obtenir premièrement, l’organisation du dialogue politique annoncée le 15 mai dernier par le président de la République ; deuxièmement, obtenir l’abandon du projet de tripatouillage de la Constitution, ainsi que la suppression de la loi constitutionnelle de mai 2010 autorisant le président de la République à conserver le pouvoir ; ensuite, obtenir l’adoption du projet du code électoral selon l’esprit et la lettre de l’atelier consensuel sur la relecture du code électoral. Dans le même ordre d’idée, ceux-ci ont demandé au gouvernement de retirer du projet de loi des finances l’impôt de capitation dit « contribution citoyenne » ; enfin, obtenir l’amélioration des conditions de vie du peuple centrafricain.


Mais, dans le jeu des questions-réponses à la presse, l’unanimité se dégage au sujet de la preuve détenue par l’opposition en ce qui concerne l’intention du pouvoir de tripatouiller la Constitution. L’opposition a toute une gamme de sources, entre autres : les mots du chef de l’Etat, la volonté du pouvoir d’exécuter la mascarade électorale en vue de mettre en valeur cette vision, le conclave KNK de Boali, etc. Et Louis-Paul Gamba de dire que quiconque veut faire la politique doit faire le renseignement. Il ne fait plus de doute que l’opposition emboîte le pas au collectif « Touche pas à ma Constitution ». Mais ce n’est pas tout, l’opposition démocratique, si l’on en croit Joseph Bendounga, utilisera tous les moyens constitutionnels pour faire obstacle à un tel projet. Une planification des meetings est déjà en vue et la réponse de l’opposition ne saura tarder après le discours de Bozizé le 1er décembre.


Pour Louis-Pierre Gamba, la tenue de cette conférence de presse justifie la raison de croire au dialogue comme moyen de sortie de crise politique, et comme moyen de lutte pour la démocratie. « Jusqu’au bout, l’opposition compte mener des actions démocratiques conduisant au redressement de cap de Bozizé », dixit Bendounga. Cette même opposition a pris ses distances face aux bruits de bottes à l’intérieur du pays et indexe Bozizé, en disant que « sa manière d’accéder au pouvoir a germé dans la tête de tout Centrafricain l’envie de prendre le pouvoir par les armes » en se focalisant sur le cas Ndoutingaï et Firmin Féindiro, tout en exhortant ceux qui ont pris les armes de trouver un terrain d’entente avec Bozizé s’ils ont un contentieux avec lui.


En outre, les leaders ont fustigé le double langage du ministre Besse en ce qui concerne la contribution citoyenne. Le dialogue étant indissociable avec la démocratie, l’opposition réclame ce dialogue qui doit se tenir. Pour finir, l’opposition a formulé ses vœux à ses militants et au peuple tout en demandant le mot d’ordre de boycott de la fête du 1er décembre. Il ne faut pas perdre de vue que selon Bendounga, toutes les préoccupations du peuple sont contenues dans le serment du chef de l’Etat, ce qui sous-entend le parjure et la forfaiture dont fait preuve le président Bozizé. Cette conférence de presse a pris fin dans une ambiance calme.


Nos analyses s’en suivront.


Jean-Fernand Koena

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:56

 

 

 

RDC-carte.jpg

 

 

MOUVEMENT DE LIBERATION INDEPENDANT  ET ALLIES « M.L.I.A »

 

Mouvement de Libération National

 

 e-mail : mliardcongo2009@hotmail.fr

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/MLIA/BP/2012.

 

Concerne : Situation politique et sécuritaire en RDC

 

Chers compatriotes,

 

Au regard de la situation politique et sécuritaire volatile que vit actuellement notre pays, le mouvement politico-militaire, cher à Monsieur ALI ODJANI MANGBAMA dénommée Mouvement de Libération Indépendant et Alliés, « MLIA » en sigle, se fait l’insigne honneur de dénoncer avec véhémence, par le biais  de ce communiqué de presse, le complot savamment planifié contre notre peuple par l’incurie au pouvoir à Kinshasa, pour son refus  de négociation inclusive de toutes les forces vives de la nation avec l’implication active de l’opposition politique, de la société civile et de tous les mouvements politico-militaires de contestation du régime de Kinshasa responsable de l’instabilité généralisée qui mine notre pays depuis l’installation de Monsieur Kabila au pouvoir.

 

Force est de constater que, depuis  le Dialogue Inter-congolais de Sun City, sanctionné par l’Accord Global et Inclusif auquel avait pris part les forces vives, l’opposition politique non armée ainsi que tous les mouvements et entités politico-militaires de l’époque, le pouvoir de Kinshasa et la Monusco ne cessent d’exceller par la politique de deux poids deux mesures en faveur des mouvements politico-militaires qui naissent à l’Est au détriment de ceux de l’Ouest.

 

Toutes les rebellions et/ ou forces de contestation du régime de Kinshasa provenant de l’Est du pays n’ont jamais été réellement réprimées par le pouvoir de Kabila et la communauté internationale via la Monusco interposée.

 

Alors que tous les mouvements pacifistes de contestation légitime des populations civiles de l’Ouest du pays n’ayant aucune ramification avec des puissances étrangères, ont toujours été sauvagement massacrés et étouffés par un déploiement massif des milices et mercenaires à la solde de Monsieur Kabila avec l’usage disproportionnés des armes de guerre.

 

Ainsi, du CNDP au M23 en passant par toutes les forces négatives qui poussent comme des champignons dans cette partie de la République dont les Maï-Maï et ses différentes ramifications,  la plupart de leurs leaders auto-proclamés généraux ne cessent d’imposer l’intégration effective de leurs combattants et acteurs politiques au sein des institutions de la République à travers un cahier des charges qui a toujours été accepté par le pouvoir de Kinshasa quelles que soient ses déclarations, tergiversations ou son refus de négocier en amont avec ces forces.                                                                                                 …/..

Bien que la transition 1+4 ait pris fin, certains seigneurs de guerre de l’Est du pays continuent à disposer de leurs milices privées au vu et au su de Monsieur Kabila, de son Gouvernement et de la Monusco.

 

La plupart des militaires issus des groupes armés de l’Est du pays ont refusé jusqu’alors d’être affectés vers d’autres provinces du pays, décidant, avec la complicité de Monsieur Kabila, de son Gouvernement et de la Monusco, de ne rester servir sous le drapeau qu’au Kivu, sous prétexte d’assurer la protection de leurs communautés respectives enclines à l’épuration ethnique.

 

Un tel refus constitutif d’une désobéissance à la discipline militaire est un crime organisé en réunion infraction grave.

 

Force est de constater que ce refus est même encouragé par Monsieur Kabila et ses valets locaux dans la mesure où ils n’ont jamais envoyé leurs milices ni leurs mercenaires pour rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République en ébullition, ou alors lorsque la Monusco y est envoyée c’est pour servir de sauf conduit à ces rebelles de l’est. Mieux encore 

 

Monsieur Kanambé et son Gouvernement n’ont cessé de les équiper, de les nourrir, de les payer voire de les gratifier par leur élévation aux grades supérieurs et ce, aux frais du contribuable congolais.

 

Par contre, le MLC de Jean Pierre Bemba a été brutalement attaqué, à Kinshasa,  par la Garde Républicaine (GR) et la Monuc à la veille de la publication des résultats du premier tour des élections présidentielles de 2006, jusqu’à attenter à la vie de son président au moment où celui-ci était en réunion avec les ambassadeurs  du Comité d’Appui à la Transition en RDC (CIAT).

 

Les militaires issus du rang du MLC ont été affectés partout ailleurs jusqu’au Kivu sans qu’ils n’aient opposé aucun résistance. Et malgré leur patriotisme à servir leur pays, leur élimination physique a été planifiée par Monsieur Kanambé et ses valets locaux, de sorte que la plupart d’entre eux a été soit empoisonnée soit assassinée.

 

En 2008, les contestations légitimes de nos frères du Bas-Congo des injustices commises par le pouvoir de Kinshasa sur leur population ont déclenché la folie meurtrière de Kanambé et de son gouvernement qui ont fait massacrer les adeptes de la confession religieuse « BUNDU dia KONGO » sous l’œil complice et inactif de la Monuc. Le pouvoir de Kinshasa principal commanditaire de ces massacres n’a pas un seul instant cherché à dialoguer avec le chef spirituel de ce mouvement sur ses revendications légitimes.

 

En 2009, suite à la mauvaise gestion du conflit des étangs piscicoles entre les communautés Enyele et Munzaya, le pouvoir sanguinaire de Kanambé massacra, avec le soutien de la Monusco et de plusieurs mercenaires recrutés en Afrique centrale, en Afrique australe et en Afrique de l’Ouest et en faisant un usage disproportionné d’armes de guerre, la population civile Enyele seulement armée de manchettes, de lances et des flèches sans soutiens extérieurs.

 

La campagne d’épuration ethnique organisée et lancée contre la communauté Enyele par certains médias au service de Monsieur Kabila, dont la radio Okapi en tête et autres chaînes privées,  a conduit à un véritable génocide des ressortissants de cette communauté où qu’ils se trouvent à travers toute l’étendue de la République démocratique du Congo, sans que personne n’ait levé son petit doigt pour dénoncer cette politique d’extermination ethnique défendue par la Charte des Nations Unies et la constitution congolaise en vigueur.           …/..

 

L’incendie systématique de plusieurs villages Lobala (ethnie à laquelle appartient le clan Enyele), les crimes de guerre et les violations du droit international humanitaire sans compter  les arrestations arbitraires dans le rang des Lobala et ethnies apparentées, par les FARDC n’ont  fait l’objet  d’aucune condamnation de la part de la communauté internationale ni de la Monusco.

 

En dépit de rapports de dénonciation de l’Association Africaine des droits de l’homme (Asadho) sur ces cas écœurants et surtout  l’assassinat ciblé des prisonniers membres de la communauté Lobala  arrêtés arbitrairement à Mbandaka, en représailles de la libération de cette ville par le Mouvement de Libération Indépendant et Alliés, la communauté internationale par la Monusco interposée et le pouvoir de Kinshasa n’ont  jamais diligenté jusqu’à ce jour une enquête indépendante pour sanctionner les coupables ou chercher à connaître les causes profondes de ce conflit ni rencontrer Monsieur Ali Odjani Mangbama, leader de ce mouvement pour dialoguer avec lui sur ses revendications légitimes. Au contraire, nous assistons aux arrestations massives et assassinats ciblés sur fond identitaire des membres de sa communauté et de sa famille biologique tandis que d’autres ont choisi le chemin de l’exil pour vivre en paix.

 

Il se pose alors la question de savoir si l’apanage des négociations avec les leaders de contestation du pouvoir de Kinshasa est-il seulement un privilège pour les ressortissants de l’Est .

 

Très récemment, après la publication des résultats des élections mal organisées et contestées de 2011 par le fameux pasteur Ngoy Mulunda, le Colonel Tshibangu opta pour une dissidence, réclamant le rétablissement de la vérité des urnes. Le pouvoir de Kinshasa,  en réaction à cette réclamation, déploya diverses milices et une armada de mercenaires pour piller, brûler, violer et arrêter arbitrairement nos paisibles concitoyens de deux Kasaï qui n’avaient jamais eu ni de loin ni de près contact avec cet officier supérieur. La répression sanglante atteignit même la cité de Kabeya Kamwanga et les environs tout simplement parce que reconnus comme fief à l’opposant historique Monsieur Etienne Tshisekedi, le Président de la République véritablement élu par le peuple congolais.

 

Chers compatriotes,

 

L’analyse historique de la situation politique de l’heure dans notre pays nous met devant une évidence selon laquelle, lorsqu’un mouvement de contestation naît à l’Est de notre pays, le pouvoir de Kinshasa s’empresse de reconnaître à ce dernier l’étiquette de rébellion en vue de négocier sa réinsertion illico presto au sein des institutions régaliennes. On mobilise alors à cet effet la population et la communauté internationale pour être derrière Monsieur Kabila.

 

A l’Ouest à contrario, l’on assiste au refus catégorique de reconnaissance de la qualité de rébellion à ses mouvements dans le seul et l’unique but d’éviter leur réinsertion par négociation dans l’armée et institutions politiques du pays, et on mobilise négativement la population et la communauté internationale dans le but d’étouffer, d’écraser et de massacrer ceux-ci et leurs leaders.

 

La déclaration de Kinshasa de refuser un dialogue inclusif ne nous surprend pas. Elle entre dans cette même logique selon laquelle « l’on ne peut envisager les négociations pour la paix qu’avec les forces politico-militaires de l’Est et non avec celles de l’Ouest ».                …/..

 

Chers compatriotes,

 

Eu égard à ce qui précède, le Mouvement de Libération Indépendant et Alliés « MLIA » fortement attaché à ses idéaux et convictions, ceux du rétablissement au Congo d’une société juste et où toutes les communautés deviennent des véritables participants aux différents secteurs de la vie nationale, exige la tenue du dialogue inclusif avec la participation de l’opposition, de la société civile et de tous les mouvements politico-miliataires tant de l’Est que de l’Ouest, en vue d’une solution globale et durable à la crise multiforme qui secoue notre pays.

 

Le silence du Mouvement de Libération Indépendant et Alliées « MLIA », face aux diverses injustices subies et aux malheurs qui pèsent sur l’ensemble de nos populations et particulièrement à l’Equateur d’où est partie notre contestation ne signifie pas son écrasement et/ou la neutralisation de son leader.

 

Puisque cela persiste, les forces acquises au changement de l’Ouest de la République ne se laisseront jamais faire jusqu’à ce que le pouvoir de Kinshasa arrive à reconnaître leurs leaders et leurs revendications pertinentes.

 

Fait  à Paris, le 12 décembre 2012.

Pour le Secrétariat Exécutif

Jean MOSIMBA NKOY

Représentant en France

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:42

 

 

 

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12 déc. 2012


Les rebelles de l’Union des Forces démocratiques du rassemblement (UFDR) affirment aujourd’hui avoir pris le contrôle de trois localités du nord de la Centrafrique. Un porte-parole du groupe, le colonel Narkoyo, précise que les localités de Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda auraient été prises le 10 décembre lors de combats au cours desquels des soldats centrafricains auraient été faits prisonniers.


Des sources gouvernementales affirment que les autorités centrafricaines auraient dépêché deux contingents de soldats pour tenter de reconquérir ces villes, notamment Ndélé, à la frontière tchadienne, un important point de transit commercial vers le Soudan et le Cameroun.


(Source : AP)

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