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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 00:28

 

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

NDÉLÉ : L’UFDR DEMEURE LE MAÎTRE DE LA VILLE

 

 

Michel Djotodia

Michel DJOTODIA patron de l'UFDR    

 

 

Ndélé, 14 décembre (RJDH) – La situation reste encore tendue dans la ville de Ndélé (nord-est), après l’attaque  des éléments du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) sous le commandement de Michel Djotodia. Selon plusieurs témoignages, cette ville demeure sous le contrôle  de cette rébellion.


« On peut estimer le bilan à une dizaine de morts et plusieurs blessés  suite à l’incursion de l’UFDR le 10 décembre dernier dans la ville de Ndélé. Il n’y pas de changement, la ville est aux mains de ces hommes. La population civile s’est vidée pour se cacher aux alentours de 10 Kilomètres. Elle sort  de temps en temps pour chercher des vivres », a relaté une source toujours proche d’une structure humanitaire, évacué dans la ville de Bamingui, à 120  kilomètres de Ndélé et  joint au téléphone ce  vendredi  par le RJDH.


La même source signale qu’aucune présence des Forces armées centrafricaines (FACA) n’existe dans la ville de Ndélé, depuis le jour de cette attaque. Elles sont à quelques kilomètres de la ville en attente d’un renfort qui devait partir de Bangui. Seuls les éléments de l’UFDR contrôlent la ville et procèdent même au pillage des bases de certaines ONG humanitaires présentes.


« Les assaillants ont pris la somme d’un millions FCFA, deux téléphones satellitaires,  deux motos et un véhicule dans le parc d’ECOFONE (un projet de protection de la faune). Par ailleurs, quelque personnel du Comité international de Croix-Rouge (CICR) et de MSF (Médecins sans frontières) sont présents dans  leur site », a précisé la même source.


Cette information est confirmée par un communiqué de presse de MSF dont le RJDH a reçu une copie ce vendredi. Le document indique qu’ « une partie de l’équipe de MSF a été évacuée le mardi à Bangui. Mais le personnel soignant est maintenu à l’hôpital pour prendre en charge les malades ». MSF annonce avoir mis en place une clinique mobile pour faire des consultations pour les personnes déplacées aux alentours de l’aérodrome de Ndélé.


Dans un autre communiqué publié par le CICR ce matin, plusieurs personnes ont fui la ville de Ndélé après cette attaque. « Ces habitants ont quitté leurs villes et villages, alors que d’autres n’y passent pas plus de quelques heures par jour, par crainte de nouvelles violences », a dit Georgios Georgantas, chef de la délégation du CICR en République centrafricaine. Pour lui, il est primordial que les responsables de ce groupe armé laissent l’opportunité aux ONG humanitaires de venir secourir les victimes.


Si les uns se sont réfugiés dans la brousse, environ 300 personnes ont regagné le camp des éléments de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine.  Ceux-ci ont reçu de l’eau potable acheminée par un véhicule  du CICR qui a également aidé à l’inhumation de dépouilles mortelles. « Nous continuons à suivre de très près l’évolution de la situation, afin de pouvoir répondre aux besoins de la population», a conclu Georgantas.


Pr ailleurs, la situation sanitaire de la population commence à se détériorer. D’après MSF, plusieurs personnes souffrent actuellement de la diarrhée et des infections respiratoires, parmi lesquels de nombreux enfants dont l’âge varie de zéro à cinq.


Du côté du Conseil national de la médiation, l’on affirme que des contacts sont en cours pour engager des discussions avec le haut commandant de l’UFDR. « Des points de rencontre ont été arrêtés, mais tout sera organisé dans les jours à venir », a indiqué une source proche cette institution et qui requis l’anonymat.

 

 

NDLR : Comme Bozizé ne comprend que le langage des armes et des rébellions, il a déclaré dernièrement à Bouar à l'occasion du 1er décembre être en contact téléphonique avec le nouveau chef de l'UFDR, Michel Djotodia. Il a encore répété cela dans une récente interview qu'il a accordée à Boniface Vignon de RFI depuis Malabo en Guinée équatoriale diffusée également sur les antennes de Radio Centrafrique. Il a prenait part à la réunion des ACP jeudi dernier. Il déclare dans cette interview être surpris du comportement de Michel Djotodia de l'UFDR avec lequel il dit être tout le temps au téléphone. Si l'UFDR s'est emparé de trois villes d'un seul coup à la fois, c'est que son leader n'est pas satisfait des entretiens téléphoniques avec Bozizé.  

 


 

BANGUI : PLUS DE 800 CAS D’ACCIDENT DE TAXI-MOTO DE JANVIER À DÉCEMBRE À L’HÔPITAL COMMUNAUTAIRE

 

 

hopital-communautaire.jpg

 

 

Bangui, 14 décembre (RJDH)–A l’hôpital communautaire de Bangui, plus de 800  cas  d’accidents de taxis-motos ont été enregistrés de janvier à décembre 2012. Parmi ces cas, plus de 120 personnes ont reçues  des fractures  et admis au service de traumatologie pour des soins. Ce bilan a été présenté,  ce vendredi, par le major de ce service,  Daniel Ngaïndiro, lors d’un entretien avec le RJDH.


« Nous avons enregistré depuis le mois de janvier 816  cas d’accidents de circulation  liés aux taxis-motos, dont 124 victimes ont reçu des fractures et hospitalisées », a précisé Daniel Ngaïndiro. Il a indiqué que ce phénomène affecte plusieurs ménages.


Il a par ailleurs déploré le fait des accidents de circulation liés au phénomène des taxis-motos entraîne beaucoup de cas d’infirmité dans la ville, et parfois de décès des victimes. « Hors si on s’en tient  au rôle que jouent ses taxi-motos, ils contribuent efficacement au désenclavement du secteur urbain », a-t-il relevé.


De son côté, le délégué des conducteurs de taxis-motos de 8ème arrondissement de Bangui, Odilon Koguitermbi, a fait observer que depuis sa prise de service à la tête de ce collectif, il a enregistré quatre cas d’accidents dont deux ont occasionné la mort de deux personnes et deux cas de fracture. Les victimes sont toutes des conducteurs de taxis-motos.

 

« Pour le moment, avec les membres de l’équipe, nous sensibilisons les autres conducteurs à mettre en application les textes règlements de conduite que nous avons adoptés », a-t-il dit.

 

Ces multiples accidents sont parfois liés à l’ignorance des textes qui régissent ce secteur par les conducteurs, estime M. Koguitermbi. « Pour pallier ces manquements, nous demandons au ministère  en charge des transports de penser à organiser un atelier en faveur des  conducteurs sur le code de la route », a-t-il souhaité.

 

Le  chef service de la prévention et de la sécurité routière  au ministère des Transports, Jonas Sémo-Di-Di, a fait savoir que la mise en circulation  des taxis-motos en République  centrafricaine, est régie par deux arrêtés, qui ont été signé le 17 septembre 2010. Mais ces textes ne sont pas appliqués par les usagers qui sont les conducteurs.

 

« Pour corriger cette incompréhension, le département se propose de réunir tous les délégués des différentes arrondissements, d’ici la fin  du mois de décembre, pour une sensibilisation avant  d’organiser une mission  de contrôle d’ici   janvier 2013 », a-t-il  annoncé.

 

Selon lui, la méconnaissance du code de conduite est à l’origine de multiples cas d’accidents  de circulation. Il s’agit  du surcharge des clients, la négligence du port des casques, la non immatriculation des motos et le manque d’autorisation de transport pour entre autre.  

 

 

BERBERATI : L’INSÉCURITÉ REFAIT SURFACE

 

 

Berberati, 14 décembre (RJDH) – Dans la nuit du 12 au 13 décembre, deux cas d’agression ont été enregistrés dans la ville de Berberati (ouest).  Il s’agit d’un conducteur de taxi-moto qui  a été agressé par un groupe de personnes armées non identifiées et d’une jeune femme qui a été également  violée par des inconnus.

 

 « C’était aux environs de deux heures  du matin que quatre personnes qui détenaient toutes des armes m’ont agressé. Elles ont emporté  mes deux téléphones portables  et la somme de  15 000 FCFA », a relaté le conducteur de taxi-moto, victime de cet acte.

 

Il précise que le lieu par excellence des opérations de ces malfrats est aux alentours du lycée Barthélémy Boganda de Berberati. « Mes collègues ont subi le même sort à cet endroit. Nous avons peur de nous déplacer à des heures tardives pour répondre à des urgences », a-t-il souligné.   

 

Dans ce même endroit,  plusieurs cas de viol ont été signalés. Une fille qui a quitté la maison à trois heures du matin pour se rendre à la gare routière, a été violée  par des personnes non identifiées.

 

Le préfet de la Mambéré-Kadéï, Dieudonné Baka, a lancé un appel au calme à l’endroit de la population. « Nous avons déjà pris des dispositifs pour déloger  ces présumés braqueurs. Une enquête est ouverte pour que les coupables soient retrouvés et traduits devant la justice », a-t-il déclaré.

 

 

BOUAR : UN FEU DE BROUSSE FAITS 40 SANS-ABRI

 

 

Bouar, 14 décembre (RJDH) – Une quarantaine de personnes sont sans abri, suite à un feu de brousse qui a ravagé une dizaine de maisons, le jeudi 14 décembre, au village  de Yombo, situé à 12 kilomètre de la ville de Bouar (ouest). L’évènement s’est produit alors que la majorité des habitants du village étaient au champ.

 

« C’était aux environs de 11 heures, pendant qu’une bonne partie de la population était encore au champ,  que l’incident a eu lieu. Actuellement, plus d’une quarantaine de personnes sont sans abri », a expliqué, Jean Doko, chef dudit village.

 

Une veuve de 50 ans et mère de dix enfants explique qu’elle a  perdu la somme de 30 000 FCFA, gagnée après  des mois de travail et de petit commerce. « Je ne sais pas ce que je vais devenir, car c’est la somme qui devrait me permettre de faire face aux besoins de mes enfants. Tous mes biens ont été brûlés », a-t-elle ajouté.

 

Le chef du village de Yombo lance pour sa part un appel au gouvernement et aux structures humanitaires pour qu’une aide en faveur des victimes de cette catastrophe. D’après lui, la situation est grave et pourrait s’empirer si aucune intervention n’est envisagée.

 

Le phénomène des feux de brousse  est récurrent dans la sous-préfecture de Bouar, avec l’arrivée de la saison sèche. Ces incendies sont, la plupart du temps, provoqués par des chasseurs, des cultivateurs ou simplement des personnes mal intentionnées.

 

Le 8 décembre dernier, le responsable du service des eaux et forêts de la préfecture de la Nana-Mambéré, Jean Fidèle Boutoungui, avait  appelé la population à la vigilance. Car entre le 4 et le 6 décembre, trois cas d’incendie lié au feu de brousse ont été enregistrés dans la ville de Bouar. Des dégâts matériels ont été signalés.

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 00:12

 

 

 

procès JPB

 

14 déc. 2012


Le chargé de communication de la CPI en RDC, Paul Madidi, annonce aujourd’hui que la CPI a suspendu les audiences du procès de l’ancien vice-président congolais, le sénateur Jean-Pierre Bemba, jusqu’au 4 mars 2013. Les juges de la CPI profiteront de la suspension des audiences pour recevoir les observations de l’ensemble des parties au procès, afin de requalifier les charges contre M. Bemba.


« Les juges ont demandé des observations de chaque partie sur une possible modification du mode de responsabilité pour inclure le mode de responsabilité suivant : en raison des circonstances, Monsieur Bemba aurait du savoir que ces forces commettraient ou allaient commettre des crimes. Alors que pour l’instant, le mode de responsabilité alléguée est plutôt : il savait que ces forces commettaient ou s’apprêtaient à commettre des crimes », explique M. Madidi. M. Bemba est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis en Centrafrique en 2002 et 2003.

 

(Source : Radio Okapi)

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 00:06

 

 

 

 

 

Patrice-Lumumba.jpg

 

 

Christophe Boisbouvier  RFI vendredi 14 décembre 2012

 

Va-t-on vers un procès des assassins de Patrice Lumumba ? La justice belge se dit compétente pour enquêter sur la mort du père de l'indépendance du Congo Kinshasa. C'était il y a plus de 50 ans, le 17 janvier 1961. Mais qui peut encore être jugé ? En l'an 2000, le sociologue belge Ludo de Witte a publié chez Karthala L'assassinat de Lumumba.

 

L'affaire Lumumba sera le thème de notre émission Appels sur l'actualité, présentée par Juan Gomez, lundi 17 décembre 2012, à partir de 9h10 sur l'antenne Afrique et 10h10 sur l'antenne Monde (heures de Paris)

 

Vous écrivez : « La nuit est froide. Ce 17 janvier 1961 au Katanga, un commissaire de police belge prend Lumumba par le bras et le mène jusque devant un grand arbre. Un peloton d’exécution fort de quatre hommes se tient en attente, alors qu’une vingtaine de soldats, de policiers, d’officiers belges et de ministres katangais regardent en silence. Un capitaine belge donne l’ordre de tirer, et une salve énorme fauche Lumumba ». Ce sont donc des Belges qui ont tué Lumumba ?

 

De facto, dans l’administration, dans l’armée, dans l’économie katangaise, c’était tous des Belges qui commandaient. Et donc, formellement, il y avait un président, Moïse Tshombe. Et de facto, le commandant en chef de l’armée katangaise était un officier belge, qui pour cela, était formellement mandaté par le gouvernement belge. Et donc, ce sont ces officiers qui commandaient des soldats katangais, qui ont, plusieurs heures, frappé, torturé Lumumba et deux autres dirigeants nationalistes du Congo, et finalement, ils l'ont exécutés.

 

Et ce sont aussi des Belges qui ont fait disparaître son corps ?

 

Oui, exact. Il y a deux frères, les deux frères Soete, dont le plus important était un commissaire de police. Vous voyez, ils ont détruit les corps, ils les ont coupés en morceaux et les ont fait disparaître dans un fut rempli d’acide sulfurique.

 

Alors six mois avant sa mort, le 30 juin 1960, jour de l’indépendance, Patrice Lumumba est Premier ministre. Mais dès le mois de septembre, le chef d’état-major, Joseph Désiré Mobutu prend le pouvoir à Kinshasa et fait arrêter Lumumba. Quand Mobutu décide d’envoyer Lumumba au Katanga, est-ce qu’il sait qu’il l’envoie à la boucherie ?

 

On le savait très bien, parce que le contexte dans lequel on a pris la décision était un contexte de panique généralisée. Lumumba était enfermé dans une cellule dans la capitale. Mais les partisans de Lumumba étaient en train de reconquérir le pays, les armes à la main, à partir de l’est du Congo. Et même dans la garnison où on avait mis en prison Lumumba, il y avait une mutinerie qui avait éclaté. Et donc, on craignait la libération de Lumumba et son retour au pouvoir à n’importe quel moment.

 

Les Belges, les Américains et Mobutu savaient très bien qu’un envoi de Lumumba au Katanga signifiait sa mort, parce que les dirigeants au Katanga voulaient en finir avec lui. Et donc, on ne voulait pas que Lumumba soit assassiné dans la capitale où il était gardé, parce que : un, on craignait fort que l’assassinat, là, allait provoquer une mutinerie généralisée, dans et autour de la capitale, et que ça allait balayer le régime pro-occidental qu’on avait mis en place autour de Mobutu et autour du président Kasa-Vubu.

 

Et la deuxième raison était que le président Kasa-Vubu avait pris partie contre Lumumba et pour l’Occident, et on ne voulait pas que le sang de Lumumba aille tacher les mains de Kasa-Vubu, parce que Kasa-Vubu avait une certaine légitimité démocratique dans les instances internationales, comme les Nations unies. Et donc, c’est pour ça qu’on l’a envoyé au Katanga, sachant qu’il allait être tué là-bas. Et donc, comme ça, ils avaient trouvé un sous-traitant qui faisait le sale boulot.

 

A l’époque, le Premier ministre belge est Gaston Eyskens. Est-ce qu’il y a un conseil de défense, un conseil secret à Bruxelles, au cours duquel il consulte les autres ministres et donne l’ordre formel d’éliminer Lumumba ?

 

Non, pas Eyskens, mais le ministre des Affaires africaines de la Belgique. Il faut savoir que les têtes pensantes au Katanga, donc les Belges, ne voulaient pas accepter Lumumba, parce qu'ils savaient qu’ils devaient forcément l’éliminer. Et donc les Belges au Katanga disaient "non, on ne veut pas". Alors ce qu’on a, c’est un télex du ministre belge des Affaires africaines, qui a ordonné aux Belges et aux Katangais d’accepter Lumumba.

 

A cette époque, le président des Etats-Unis est le général Eisenhower. Mais John Kennedy vient d’être élu et va prêter serment quelques jours plus tard. Est-ce qu'Eisenhower est au courant ? Est-ce qu’il donne un ordre formel ? Est-ce qu’il en prévient Kennedy ?

 

Non. Sur toutes les archives qu’on a vues, les Américains avaient, à un certain moment, envoyé un tueur professionnel de la CIA pour éliminer Lumumba. Mais dès que Lumumba a été mis en prison, les Américains ont retiré leur tueur professionnel. Et donc, on sait que la CIA était au courant. Mais dans le transfert et dans les dernières heures où Lumumba était encore vivant sur le sol du Katanga, il n’y avait aucune implication américaine. Tout était entre les mains des Belges.

 

Aujourd’hui, l’agence Belga de Bruxelles affirme que huit responsables belges de cet assassinat sont encore en vie et pourraient être poursuivis. Est-ce que vous confirmez ?

 

Oui, c’est exact. Il y a un peu plus d’un an, au moment où on a introduit la plainte, il y avait sur la liste, je crois, onze ou douze Belges qu’on a incorporés dans la liste pour être poursuivis pour assassinat de Lumumba. Donc, je crois qu'effectivement, aujourd’hui, il y a encore peut-être huit ou dix qui vivent encore, oui.

 

On parle d’un homme d’affaires qui était en 1960 un jeune diplomate. On parle aussi d’un ancien conseiller des sécessionistes katangais ?

 

Oui, oui. Il y a beaucoup de noms qui circulent. Il y a un juge de la paix, ici en Belgique, qui serait aussi sur la liste. Mais moi, je ne peux pas officiellement confirmer qui est sur la liste. C’est quelque chose que je laisse à la famille et aux avocats.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 02:56

 

 

 

Paranoïa quand tu nous tiens

 

FACA drapeau


Selon des informations dignes de foi, Bozizé serait très remonté contre les généraux Jean Pierre Doléwaya, Sous-chef d’Etat-Major et Thierry Lengbe, commandant de l’ESFOA, qu’il suspecte d’intelligence avec des puissances étrangères. Ceux-ci auraient pris part à une réunion d’évaluation sur la coopération militaire franco-centrafricaine à l’ambassade de France à Bangui. Alors pour y voir clair, Bozizé aurait réuni d’urgence comme d’habitude, ses agents de renseignement en vue de mener une enquête sur ces deux hauts gradés de l’armée centrafricaine.

 

Vous avez dit « détenus politiques »


Au même moment, contrairement à son discours du 1er Décembre à Bouar où Bozizé prétendu qu’il n’y avait aucun détenu politique en RCA, on se demande pourquoi le jeune photographe Junior Roufaye croupit toujours dans les geôles, embastillé qu’il est par son fils, le tristement célèbre Aimé Vincent Bozizé, alias Papy. Et les Nigérians du Camp de Roux ? Et Mackpayen Le Centrafricain ? Et Serge Magnan ? Pour ne citer que ceux-là.

 


Du rififi dans la secte de Bozizé

 

pasteur Yangou


Aux dernières nouvelles, Bozizé vient de limoger le pasteur de son église du christianisme céleste de Galabadja, qui est accusé de sorcellerie, de pratiques sataniques et aussi d’être de connivence avec l’ex tout-puissant Sylvain Ndoutingaï qui serait présentement en France.

 


L’influence des Dircab des ministères


La nomination par décret présidentiel des Directeurs de cabinet dans chaque département ministériel est en réalité destinée à marquer à la culotte chaque ministre. Ces Dircab réputés être de redoutables fichistes, sont plus puissants que les ministres qui se méfient d’eux comme de la peste. Les mauvaises langues à Bangui montrent du doigt Philémon Lakoué au cabinet du ministre de la Communication et Alexandre Bella au ministère de la Sécurité Publique. Ils ont déjà vu passer plusieurs ministres et demeurent inamovibles en raison de leurs relations particulières avec Yangouvonda

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 02:31

 

 

 

Deby-Hollande.JPG

 

Jeune Afrique   déc, 2012


Le président français François Hollande a reçu son homologue tchadien Idriss Déby Itno, mercredi 5 décembre, à Paris. Au menu des discussions : le cas d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’affaire de l’Arche de Zoé, la crise malienne et la situation en Centrafrique.

 

Le 5 décembre, à 15 heuresle président tchadien, Idriss Déby Itno, a enfin été reçu par François Hollande à l’Élysée. L’entretien a duré cinquante minutes, dont quinze en tête à tête au cours desquelles, dit-on de source française, le cas d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, l’opposant tchadien disparu en février 2008, aurait été évoqué. En présence cette fois de leurs collaborateurs, les deux hommes ont également parlé de l’affaire de l’Arche de Zoé, dont le procès s’est ouvert le 3 décembre à Paris. Le président tchadien se sent floué. En mars 2008, il avait gracié les six membres de l’association condamnés à huit ans de travaux forcés. Par la suite, ces derniers avaient été transférés en France, mais Déby Itno rappelle que les 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts que Nicolas Sarkozy s’était verbalement engagé à verser aux familles ne l’ont jamais été. Réponse de Hollande : ce litige concerne des personnes privées, l’État français n’a pas à s’en mêler.

 

Autre dossier évoqué : la crise malienne. Le président français a réitéré le souhait, déjà exprimé par téléphone en juillet, de voir l’armée tchadienne participer militairement à la reconquête du Nord-Mali. Déby Itno s’est montré réservé (« que les Maliens se mettent d’accord, nous verrons ensuite »), mais a quand même tenu à rassurer son interlocuteur sur un point : la situation sécuritaire à la frontière orientale du Tchad est, à l’en croire, « à peu près stabilisée ». Il s’est en revanche montré inquiet de l’évolution de la situation en Centrafrique, après l’attaque par des rebelles d’une base de l’armée dans la région de Kabo (Nord). En politique intérieure, le président tchadien a prévu de rétablir un cadre de dialogue avec l’opposition, celui établi en 2007 étant arrivé à son terme.

 

 

NDLR : Avec les attaques et le contrôle lundi dernier par la rébellion des villes de Ndélé, Sam-Ouandja et Ouadda, l'inquiétude de Déby a dû s'accentuer...!

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 02:10

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 


BRIA : LA POPULATION S’INQUIÈTE D’UNE INCURSION DE L’UFDR

 

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Bria, 13 décembre (RJDH)–Les activités scolaires sont suspendues pour quatre jours, à partir de ce mercredi dans la ville de Bria (centre-nord) pour des raisons de sécurité. La décision a été prise par l’inspecteur de l’enseignement du fondamental 1, Justin Azoudanga, suite à l’absence persistante des élèves, après l’attaque de Ndélé, le lundi dernier par l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).

 

« Cette décision a été prise  parce que  la population n’est pas stable. Certains parents ne laissent pas leurs enfants venir à l’école depuis lundi à cause de l’attaque de la ville de Ndélé. Ils craignent pour la sécurité de leurs enfants. C’est pourquoi nous avons suspendu les enseignements pour observer la situation sécuritaire avant de relancer les activités », a expliqué Justin Azoudanga.

 

Il déplore le fait que cet événement vient bouleverser le calendrier scolaire ; parce que les épreuves orales  de la composition du premier trimestre qui devaient commencer ce jeudi sont renvoyées à lundi prochain, si le calme revient. Au cas contraire, elles vont se dérouler en janvier 2013.

 

D’après les informations recueillies, quelques organisations humanitaires à Bria ont commencé à quitter la ville, comme ceux de Ndélé. Une partie de la population de Bria serait également en cours de déplacement vers Bambari (centre). Il s’agit notamment des habitants du quartier Bornou, qui se déplacent déjà pour éviter une éventuelle attaque de l’UFDR, comme les villes de Bria, Sam-Ouandja et Ouadda.

 

Il faut aussi rappeler que la population du quartier Bornou  était victime des exactions des éléments de l’UFDR, lors de l’affrontement, en septembre 2011, avec l’autre rébellion du nord-est, la Convention des patriotes pour la justice et la paix.

 

Dans un communiqué publié mercredi sur le site du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, la Présidente de la Commission africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a condamné ces attaques, qui, selon elle, « constituent une violation flagrante de l’Accord de Paix Global (APG) de Libreville et sapent les efforts de consolidation de la paix en RCA ».


Elle demande à « l’UFDR qui est à l’origine de ces attaques de se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu’elle occupe et de cesser toute action armée ». Elle demande par contre aux leaders de cette rébellion de s’inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) dans le nord-est du pays.

 

BANGUI: LE GOUVERNEMENT ET L’ONU S’ENGAGENT À LUTTER CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES

 

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Bangui, 13 décembre (RJDH)–Le gouvernement centrafricain et les Nations-unies s’engagent à renforcer leur coopération dans la prévention et la lutte  contre les violences sexuelles à l’égard des femmes et des enfants en période de conflit.

 

Cet engagement a été exprimé dans des documents signés par les deux parties, le 12 décembre, au terme d’une conférence de presse qui marquait la fin de la mission de Mme Zainab Hawa Bangura, Représentante spéciale du Secrétaire de l’ONU en charge de cette question. Ces documents ont été signés avec les ministères centrafricains des affaires sociales et de la famille, et celui du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

 

Dans le premier document, quelques dispositions relatives à la prévention de  la violence sexuelle en période de conflits ont été prises. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix global, signé entre le gouvernement centrafricain et les mouvements politico-militaires, en 2008, l’ONU s’engage à appuyer le Conseil national de la médiation et de s’assurer que les violences sexuelles font partie des points pris en compte par cet accord.

 

En ce qui concerne le DDR,  il est convenu que les personnes vulnérables, à savoir les femmes et les enfants, qui font partie des groupes armés seront identifiés, et les Nations-unies vont s’assurer de  leur libération et de leur réintégration socio-économique. Les  victimes de violences sexuelles vont également bénéficier d’un appui en matière de gestion clinique en cas de viol et un appui psycho-social.

 

« Un appui au bureau du procureur général pour développer la capacité de mener des enquêtes spécialisées sur le crime de violences sexuelles, la formation des magistrats, y compris des magistrats femmes, le renforcement des mécanismes judiciaires au niveau local et la sensibilisation des femmes sur les procédures judiciaires », sont des points fixés dans le document concernant la réforme du secteur de la justice.

 

A l’issue d’une visite à l’intérieur du pays, notamment  dans la ville de  Paoua (nord)  et de Bria (centre-nord), Mme Bangoura s’est entretenue avec les différents groupes armés qui militent dans ces zones. « Les groupe armés  qui sont signataires de l’Accord de paix global de Libreville donneront des ordres contre la violence sexuelle », a-t-elle fait savoir.

 

« Ces troupes vont travailler en collaboration avec le gouvernement centrafricain, afin de s’assurer que ceux qui ont été impliqués dans des violations des droits de l’homme et la  violence  sexuelle soient exclus du groupe », c’est ce qui ressort du document signé par le ministère en charge du DDR et la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU.


Dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi  de ces engagements, le ministère des affaires sociales servira de point focal. Ce département et celui du DDR vont collaborer avec l’ONU, à travers son bureau intégré Centrafrique. Des moyens seront mise à leur disposition pour coordonner les activités tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays.

Mme  Hawa Bangura, venait d’effectuait sa première visite, depuis sa nomination en juin dernier à la tête de cette institution. Elle est venue collecter des informations sur la situation des violences sexuelles pendant les conflits en République centrafricaine.

 


 

BANGUI : DE LA VIANDE DE PORC CONTAMINÉE SAISIE ET DÉTRUITE PAR L’ANDE

 

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Bangui, 13 décembre (RJDH)–Le service de l’Agence nationale de développement de l’élevage (ANDE) a procédé à l’incinération des carcasses de la viande de porc, infectée par la  tuberculose. L’opération s’est déroulée le mercredi 12 décembre, à son siège à Bangui. Ces morceaux ont été saisis aux marchés de Combattant et de KM5.

 

Le  chef de la section clinique vétérinaire et contrôle sanitaire à l’ANDE, Christian Datila-Mbata,  a expliqué que lors d’un contrôle  effectué le mardi 11 décembre, aux marchés combattant et KM5, son service  a découvert que des porcs qui sont destinés à la consommation sont infectés par la tuberculose et le ténia.


« Nous avons saisi des morceaux de viandes  de porc infectée qui sont pourtant vendues sur le marché. Ces morceaux présentaient des signes  de zoonoses, c’est-à-dire de la tuberculose et le ténia un peu partout. La consommation de cette viande peut  affecter la santé humaine. Car si elle n’est pas bien préparée, le consommateur peut être contaminé par les mêmes maladies», a-t-souligné.


Ces morceaux ont été simplement incinérés afin d’empêcher à la population de s’en procurer et d’en manger. « Nous avons creusé un trou d’un mètre carré, des bois de chauffage ont été mis dedans, tous les morceaux de viande ont été aspergées d’essence et nous y avions mis du feu.», a ajouté Christian Datila-Mbata.


Il conseille par ailleurs à toutes les personnes qui auraient consommé ce type de viande de se soumettre à des examens médicaux. « C’est un regret pour les personnes qui ont acheté les entrailles, la tête et les pattes. Elles sont appelées à faire des examens après un ou deux mois, pour vérifier si elles ne sont pas à leur tour infectées par la tuberculose ou le ténia », a-t-il suggéré.


Christian Datila-Mbata souhaite que la population consomme plus du poisson et de la viande  examiné par le service vétérinaire. « Les acheteurs de denrées animales sur les  marchés doivent faire attention à ce qu’ils consomment. La responsabilité est partagée, la population doit jouer son rôle dans la protection de sa famille, en dénonçant une alimentation malsaine», a-t-il  conclu.

 

 

 

BANGUI : DES RELIGIEUSES SENSIBILISÉES AU DÉPISTAGE VOLONTAIRE DU VIH/SIDA

 

ruban sida

 

Bangui, 13 décembre (RJDH)–Une quarantaine de femmes de l’église baptiste de Kokoro1 (3èmearrondissement) ont été entretenues, le mercredi 12 décembre, sur le dépistage volontaire du VIH/sida. Il s’agit d’une activité de l’Association nationale des jeunes femmes actives pour la solidarité (ANJFAS).


Cyriaque Ngombé, coordonnateur de cette association, explique que l’objectif visé par cette campagne  de sensibilisation est d’inciter les femmes à se faire dépister afin de connaître leur statut sérologique. Cette activité sert aussi à les conscientiser sur  le danger que représente cette maladie dans la société.

 

Pour lui, il s’agit également de pousser les femmes et les jeunes filles séropositives à connaître leurs droits et leurs devoirs. « Nous avons constaté que la majorité des femmes qui sont infectées par le VIH/sida ne connaissent pas leurs droits et leurs devoirs ; alors qu’il existe des textes nationaux et internationaux dont notre pays est signataire en matière de protection», a-t-il souligné.

 

En dehors de Bangui, l’ANJFAS envisage de mener d’autres activités dans les villes de Mbaïki (sud) et de Boali (sud-ouest), sur la prévention de la transmission du VIH/sida de la mère et enfant. « Nous avons choisi ces deux villes parce que selon nos enquêtes,  le taux de la transmission du VIH de la mère à l’enfant reste élevé. D’où nécessité de sensibiliser les parents », a indiqué Cyriaque Ngombé.

 

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida en milieu féminin, l’association des femmes séropositives de la République centrafricaine, membres de ANJFAS, s’est réunie le 11 décembre, pour mettre en place un cadre de concertation dénommée ‘’Plateforme femme engagée’’.

 

L’ANJFAS est une structure du Réseau centrafricain  des personnes vivant avec le VIH/sida, elle a pour objectif de lutter contre le VIH/sida.

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:46

 

 

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L'AFP - 14/12/2012


La présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a "fermement" condamné les attaques menées par une faction rebelle dans le nord de la Centrafrique et demandé le retrait immédiat de ces assaillants des villes occupées, dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP.


"La présidente de la Commission condamne fermement ces attaques" d'une faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui estime que les accords de paix signés en 2007 avec le gouvernement ont abouti à un échec.

 

Ces attaques "constituent une violation flagrante de l'accord de paix global de Libreville (entre le gouvernement et les rebelles en 2007) et sapent les efforts de consolidation de la paix en République Centrafricaine", juge l'UA.

 

Sa présidente "demande instamment à la faction de l'UFDR qui est à l'origine de ces attaques, de se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu'elle occupe, et de cesser toute action armée".

 

"Elle lui demande également de s'inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de Désarmement, démobilisation, et de réinsertion (DDR) dans le nord-est", selon le communiqué.

 

Lundi, une faction rebelle de l'UFDR, dirigée par Michel Djotodia, avait pris d'assaut la ville de Ndélé, qui compte 15.000 à 20.000 habitants, ainsi que les localités de Sam Ouandja et d'Ouadda, situées dans le nord-est du pays (à 200 km de Ndélé), une région où l'armée n'est pas ou peu présente.

 

La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une autre ex-rébellion censée contrôler la zone en bonne intelligence avec l'armée depuis la signature d'un accord de paix en 2011, avait lancé mercredi à l'UFDR un ultimatum de 48 h pour quitter Ndélé.

 

De son côté, le ministère de la Défense avait affirmé mardi que l'armée avait pu "reprendre" le contrôle de Ndélé, carrefour du Nord près de la frontière tchadienne. Une partie de la population avait fui la ville.

 

L'armée ne contrôle qu'une petite partie du territoire centrafricain, essentiellement au sud. Le pays avait connu un calme relatif entre 2008 et 2011. Mais des dissidents de plusieurs rébellions ayant signé des accords de paix sèment le trouble depuis l'an dernier.

 

 

NDLR : L’UA sous la « clairvoyante » direction de Jean Ping a avalisé sans état d’âme les résultats frauduleux de la honteuse et grotesque mascarade électorale de 2011. Le 6 décembre dernier, sa représentante à Bangui se fendait d’un communiqué pour saluer les « progrès dans la situation sécuritaire en RCA ». Cela prête à sourire… !

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:29

 

 

Bozizé seul

 

13 déc. 2012

Centrafrique : la situation à Ndélé se stabilise, deuxième mort confirmé


Une association de journalistes centrafricains indique que la situation à Ndélé est en train de se stabiliser aujourd’hui, alors que la gendarmerie confirme un deuxième décès au sein de l’armée. « Un calme précaire règne dans la ville de Ndélé après l'attaque des éléments de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) contre les positions des FACA (forces armées centrafricaines) », explique le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme.


De son côté, Abdoulaye Hissène, le chef de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), ancienne rébellion qui collabore désormais avec l'armée,  affirme avoir repris le contrôle de la préfecture et de la gendarmerie de la ville. Selon M. Hissène, des renforts seraient déjà en route pour les villes attaquées par l’UFDR les 10 et 11 décembre, soit Ndélé, Sam Ouandja et Ouadda. Les FACA ont confirmé plus tôt ce matin que le commandant de groupement de la gendarmerie de Ndélé avait été tué lors de l’attaque.

 (Source : AFP)

 

 

 

Centrafrique : Des habitants de Bria (centre-nord) se déplacent à cause de l'insécurité

 

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BANGUI  Jeudi 13 décembre 2012 | 23:42 (Xinhua) - Une partie de la population de la ville de Bria, au centre-nord de la République centrafricaine, se déplacent vers Bambari au centre du pays pour fuir d'éventuelles attaques après celles du lundi dernier, selon les témoins joints jeudi par téléphone par Xinhua.

Le lundi dernier, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) a attaqué des villes de Sam-Ouandjia, de Ouadda et de Ndélé.


Un habitant de la ville de Bria explique que ce sont en majorité les populations du quartier Bornou qui se déplacent vers Bambari pour se mettre à l'abri des hostilités. Ces habitants ont été victimes des moments difficiles lors de l'affrontement qui avait eu dans la ville de Bria entre les deux forces rebelles en présence dans la région, à savoir l'UFDR et la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) en septembre 2011.


Ce sentiment de peur régnant, le monde de l'éducation est également affecté. Ce jeudi, les activités scolaires sont suspendues, faute d'élèves. L'inspecteur du fondamental 1 de la ville de Bria, Justin Azoudanga, affirme avoir constaté une absence importante des élèves à cause de l'insécurité après les attaques du lundi.


« Depuis le lundi, la population n'est pas stable. Les parents ont peur de laisser leurs enfants venir à l'école, parce qu'ils craignent pour leur sécurité, après l'attaque de Ndélé. C'est pourquoi j'ai décidé de la suspension pour une durée de quatre jours, le temps d'observer la situation sécuritaire avant de relancer les activités », a annoncé Justin Azoudanga.


Le calendrier scolaire 2012-2013 est ainsi perturbé puisque les épreuves de la composition du premier trimestre qui devaient démarrer ce jeudi ont été reportées à une date ultérieure, explique l'inspecteur.

Les attaques de l'UFDR ont été condamnées par la communauté internationale.


Dans un communiqué publié mercredi, la présidente de la commission de l'Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, a condamné les attaques de l'UFDR, « qui constituent une violation flagrante de l'Accord de Paix Global (APG) de Libreville et sapent les efforts de consolidation de la paix en RCA ».


Elle demande à l'UFDR de « se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu'elle occupe et de cesser toute action armée » et de s'inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) dans le nord-est du pays.

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:23

 

 

 

Kaarina-Immonen.JPG

 


 

United Nations

                 

 

                            Nations Unies

United Nations Integrated Peacebuilding Office

in the Central African Republic

BINUCA

Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine

 

Notice biographique

 

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL NOMME MME KAARINA IMMONEN, DE LA FINLANDE, REPRÉSENTANTE SPÉCIALE ADJOINTE POUR LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a nommé Mme Kaarina Immonen, de la Finlande, Représentante spéciale adjointe pour la République centrafricaine. Mme Immonen assumera également les fonctions de Coordonnatrice résidente de l’ONU et de Coordonnatrice humanitaire.

Elle remplace M. Bo Schack, du Danemark. Le Secrétaire général exprime sa gratitude à M. Schack pour ses bons et loyaux services au sein de l’Organisation, ainsi que pour son engagement en faveur de la consolidation de la paix et de la stabilité en République centrafricaine. Le Secrétaire général est également reconnaissant à M. Modibo Touré pour sa contribution, en tant que Coordonnateur résident de l’ONU et Coordonnateur humanitaire, aux efforts des Nations Unies dans le pays.

Mme Immonen possède plus de 16 ans d’expérience dans les domaines de la prévention des conflits, des stratégies de relèvement au sortir d’un conflit, du développement et de la conduite d’opérations sur le terrain. Avant cette nomination, Mme Immonen a occupé différents postes au sein du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), y compris en tant que Coordonnatrice résidente de l’ONU et Représentante résidente du PNUD en Moldavie, de 2007 à 2012. Mme Immonen a également été Représentante résidente adjointe du PNUD en Fédération de Russie et a assumé des fonctions similaires en Géorgie. Elle a commencé sa carrière en tant que « Administrateur auxiliaire » du PNUD au Congo, avant d’occuper plusieurs postes, toujours au sein du PNUD, au Viet Nam, au Rwanda, au Kenya et au Cambodge.

Mme Immonen est diplômée en sciences politiques et en relations internationales de l’Université de Genève et de l’Institut universitaire des hautes études internationales de Genève, en Suisse.

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 14:43

 

 

 

Bozizé ailleurs

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 13 Décembre 2012 13:20


L’atterrissage nocturne à l’Aéroport Bangui M’Poko est actuellement dangereux.  La sécurité aérienne est en ce moment défaillante à Bangui. Les balises de signalisation de la piste ont été dérobées par des fabriquant d’ustensiles artisanaux à Bangui. Le constat a été fait ce 10 décembre par l’Agence de Sécurité pour la Navigation Aérienne (ASECNA). Les 6 auteurs de cet acte de vandalisme ont été appréhendés et mis sous verrous dans la capitale centrafricaine.


Le personnel de l’ASECNA a révélé à Radio Ndeke Luka que « les voleurs ont emporté entre autres, 4 pattes de retournement, 4 coffrets, 8 pattes d’unité de papi, 4 transformateurs de 200 watts, 2 cordons de lignes secondaires, 6 feux de prolongement, 4 feux d’identification avec coffrets et 2 panneaux plastiques réfléchie ».


En revanche, les 6 voleurs dont un sujet nigérian ont été, après une enquête de 48 heures, alpagués par la brigade de la Gendarmerie de l’Aéroport M’Poko au quartier Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui. C’est en transformant les métaux pour en faire des marmites artisanales dites « tawa ti ciment » en RCA qu’ils ont été arrêtés. Actuellement ils sont mis dans les geôles de la sécurité aéroportuaire.


D’après le personnel de l’ASECNA, ces outils sont très indispensables pour les atterrissages nuiteux. Pour conséquence, une partie de la piste d’atterrissage de l’aéroport est plongée dans l’obscurité. 


Pour l’heure, l’ASECNA ne s’est encore pas prononcée sur les mesures prises pour palier le problème.


Pour mémoire, la disparition de ces outils de travail a été constatée lundi dernier lors d’un contrôle de routine des cadres et agents de l’ASECNA.

 

 

NDLR : A propos de vol devenu un sport national en bozizie vu que les plus gros voleurs se trouvent dans les plus hautes sphères mêmes de l'Etat, selon des informations concordantes parvenues à la rédaction de CAP, deux militaires seraient aussi actuellement détenus dans les geôles de la SRI. Il s’agirait du gardien de l’armurerie du camp Beal et son beau-frère. Ces deux soldats auraient réussi à revendre une quarantaine de caissettes de munitions à la rébellion dans l’arrière-pays. 

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