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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 19:50

 

 

 

 

Michel Djotodia

 

 

Dépêche N° 01 du 17-12-12 à 14h 40

 

Le Séléka CPSK-CPJP-UFDR informe le public de ce que le Gouvernement centrafricain ne cesse d'envoyer des détachements militaires pour attaquer ses positions.


Ce qui met en doute la volonté du Général François Bozizé de dialoguer pour faire cesser les hostilités contrairement à ce qu'il avait annoncé sur les ondes de RFI.

 

Et pourtant, en réponse à cette déclaration sur RFI, le Président Michel Djotodia a affirmé notre disponibilité par le même canal. Nous attendions alors les premiers contacts.

 

Face donc à ce double langage, nos troupes sont obligées de se défendre pour se protéger et sécuriser leurs positions. Voilà pourquoi les combats continuent.

 

Nous prenons à témoins l'opinion nationale et internationale que les rapides changements qui sont enregistrés sur le terrain sont encouragés par la duplicité de Bangui.


Les conséquences incombent au Gouvernement du Général Bozizé.

 

 

 

RCA: plusieurs villes tombent dans les mains des Séléka CPSK-UFDR

 

COMMUNICATION CIRCONSTANCIELLE du Séléka CPSK-CPJP-UFDR

 

Compte tenu du succès militaire sur les différents fronts de batailles dont fait preuve l'Etat Major Mixte du Haut Commandement Militaire du Séléka CPSK-CPJP-UFDR, et en raison du flou communicationnel du Gouvernement de Bangui autour de la question, alors que des avancées significatives sont enregistrées sur le terrain, nous nous faisons le devoir de lancer un appel à la vigilance citoyenne et au calme à l'attention du Peuple centrafricain, vaillant et fier dans sa dignité légendaire. Nous devons nous préparer à savourer une nouvelle aire de liberté retrouvée et de démocratie… dans la dignité. Nous mettons en garde contre toutes formes de pillage et de vandalisme.

 

Il est vrai que notre Peuple a soif de justice sociale, de paix, de sécurité et, surtout, de développement économique. Nous en sommes conscients. Et c'est justement pour cette cause noble que les armes continuent de crépiter, parce que le gouvernement a échoué dans sa mission régalienne de protection des Institutions républicaines, pour n'avoir pas pu saisir toutes les occasions offertes dans le but de ramener la confiance et la paix entre les filles et fils de Centrafrique.

 

Rappelons tout de même que, à travers plusieurs canaux dont la presse privée, nous avons toujours sollicité le dialogue direct pour débattre de nos divergences fondamentales, nos motivations et nos revendications, mais le gouvernement a fait preuve d'une extraordinaire insensibilité politique. Nous n'avons plus d'autres moyens de nous faire entendre que par nos armes.

 

Nous pensons qu'il est grand temps d'appeler les pays partenaires et amis pour nous accompagner, avec notre Peuple, dans notre quête de stabilité démocratique et de développement économique. Source de bien-être social.

 

Nous appelons aussi, et c'est le plus important, tous les acteurs politiques et sociaux de notre pays à se joindre à cet ultime combat pour la LIBERTE et la DEMOCRATIE. La victoire s'annonce. Elle sera collective et nationale. Dieu, notre SEUL véritable rempart, ne nous abandonnera jamais.

 

Forts de cette confiance en Dieu, nous avons pris sur nous la responsabilité de rendre sa démocratie volée à notre vaillant et fier Peuple, forcé à subir chaque instant de sa vie la barbarie d'une administration de mal gouvernance. 

Enfin, le Séléka CPSK-CPJP-UFDR appelle toutes les filles et tous les fils de la République Centrafricaine, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, de dépasser tous les clivages ethniques, claniques, religieux et même raciaux, pour se ressouder dans un élan de communion patriotique pour le redressement national et le salut public.

 

                                                                                      Fait le 16 décembre 2012

 

Pour le Séléka CPSK-CPJP-UFDR

 

Général Noureldine Adam, Président de la CPJP

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 19:11

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)


 

BAMINGUI : L’UFDR PREND LE CONTRÔLE DE LA VILLE

 

RCA-hydrographie-centre.JPG

 

 

Bamingui, 17 décembre (RJDH) – La ville de Bamingui, située à 120 kilomètres de la ville de Ndélé (nord-est) est depuis dimanche aux environs de 13h, sous le contrôle de la faction  rebelle de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), dirigé par Michel Ndjotodia. 

 

L’information a été livrée au RJDH ce lundi par un habitant de la ville de Ndélé qui a fui cette localité à cause de l’attaque du 10 décembre dernier pour trouver refuge à Bamingui.  A cause de cette nouvelle occupation de la ville de Bamingui, celui-ci se trouve actuellement dans la ville de Kaga-Bandoro (centre-nord). D’après la même source, les habitants de Bamingui se déplacent depuis dimanche vers la ville des Mbrés (centre-nord).

 

D’après lui, le contingent des Forces armées centrafricaines (FACA) qui allait en renfort vers Ndélé serait tombé dans une embuscade des éléments de l’UFDR, aux environs de la ville de Bamingui.

 

« Les assaillants ont récupéré un des véhicules des FACA, obligeant le reste du convoi à  rebrousser chemin, à destination de Kaga-Bandoro», a-t-il rapporté. Les informations collectées par le RJDH font état de deux militaires blessés qui seraient actuellement à l’hôpital de Kaga-Bandoro.

 

Avec cette nouvelle conquête, les assaillants prennent le contrôle de la quatrième ville, après Ndélé, Sam-Ouandja et Ouadda.

 

Le 10 décembre dernier, des éléments de Michel Ndjotodia, co-fondateur de l’UFDR, ont occupé les principales villes de la partie nord-est de la République centrafricaine. Ceux-ci disent avoir agi pour contraindre le gouvernement à accélérer le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), selon les lettres de l’Accord global de paix signé à Libreville en 2008.

 

Cette attaque crée déjà une situation humanitaire difficile. Car la plupart des organisations humanitaires présentes dans le nord-est du pays ont quitté les villes à cause de l’insécurité. Seuls Médecins Sans frontière et le comité international de la Croix rouge affirment avoir encore de la présence sur le terrain.

 

Dans un communiqué de presse rendu public le vendredi dernier, MSF annonçait avoir constaté des cas de diarrhée dans la ville de Ndélé.

 

 

BANGUI : UNE NOUVELLE COALITION DE GROUPES ARMÉS SE CRÉE DANS LE NORD-EST

 

General-Noureldine--President-de-la-CPJP-2-

 

 

Bangui, 17 décembre (RJDH) – Une plate-forme dénommée ‘’Séléka’’ ou alliance Convention des Patriotes du Salut et du Kodro (CPSK),   dirigé par Noureldine Adam, vient d’être opérationnelle en République centrafricaine.  

 

Il s’agit d’une coalition des dissidents des groupes armés qui militent dans le nord et le nord-est du pays. A savoir l’Union des forces démocratiques pour le redressement (UFDR) dirigée par Michel Ndjotodia  et la Convention des patriotes pour la justice et la paix  (CPJP), sous le commandement de Dhaffane Mohamed-Moussa.

 

Dans un communiqué publié le 12 décembre, la CPSK, a revendiqué les attaques des villes  de Damara et de Sibut du  17 septembre dernier, ainsi que celle de Kabo du 27 novembre où neufs éléments des forces armées centrafricaines ont été tués. D’après le communiqué, c’est ce même groupe qui a lancé l’assaut dans le nord-est, le 10 décembre, et contrôle les villes de Ndélé, Sam-Ouandjia et Ouadda.

 

« Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de l’Accord dit Accord militaire stratégique du 20 août 2012  signé entre la CPJP du général Noureldine Adam et l’UFDR de Mohamed-Moussa Dhaffane, à laquelle s’est librement adhérée l’UFDR de Monsieur Michel Ndjotodia », indique Mohamed-Moussa Dhaffane dans le document.

 

Pour lui, le président François Bozizé aurait tendance à écarter les vrais fondateurs de l’opposition armée, pour ne dialoguer qu’avec des interlocuteurs « malléables pour les convaincre à signer des accords, selon sa volonté. C’est pourquoi les parties ayant adhéré à l’Accord du 20 août 2012 ont opposé un refus catégorique, car les fondateurs sont et resteront les fondateurs », a-t-il déclaré.

 

Cette nouvelle alliance de groupes armés formule dix recommandations à l’endroit du gouvernement, pour une sortie de crise. On peut noter dans le communiqué de presse  entre autres le respect de l’Accord de Birao entre le gouvernement et l’UFDR, la mise en œuvre  concertée des recommandations et conclusions du Dialogue Politique Inclusif (DPI), la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les circonstances de la disparition du Colonel Charles Massi et de Monsieur Hassan Ousmane et pour élucider celles de l’accident de Maître Goungaye Wanfiyo Nganatoua.

 

Depuis le 10 décembre, des attaques se multiplient dans le Nord-est de la République centrafricaine. A ce jour, quatre villes de cette région sont sous le contrôle des rebelles.

 

 

BAMBARI : QUATRE PERSONNES BLESSÉES PAR UNE BANDE ARMÉE

 

 

Bambari, 17 décembre (RJDH) –Au total quatre personnes ont été blessées par balle, le samedi 15 décembre, par une bande armée non identifiée, à sept kilomètres de la ville de Grimari (centre). Les victimes se trouvaient à bord d’un véhicule de transport en commun, en provenance de Bangui et à destination de la ville de Bambari (centre).

 

Les témoignages recueillis par Radio Béoko auprès d’une source proche de la gendarmerie de Bambari, il y’avait parmi les passagers un gendarme. « Celui-ci (en tenue civile) a tenté de riposter contre les tirs qui venaient du côté des assaillants. Mais compte tenu de leur effectif, il a dû céder», a expliqué la source.

 

Ces hommes armés ont ensuite  stoppé le véhicule et dépouillé les passagers de tous leurs biens. Ceux qui n’avaient pas d’argent sur eux ont été tabassés avant d’être libérés.

 

 

BOUAR : LES PARENTS S’ENGAGENT À PAYER LES ENSEIGNANTS CONTRACTUELS

 

 

Bouar, 17 décembre (RJDH) –L’Association des parents d’élèves (APE) de l’école Herman1 de Bouar (ouest), s’est engagée  à donner une subvention aux enseignants contractuels, pour leur permettre de reprendre les enseignements,  en attendant la réponse du gouvernement au sujet de  leur intégration dans la fonction publique.

 

Cette décision a été prise, le samedi 15 décembre, au cours d’une assemblée générale  de l’APE. Chaque parent doit verser la somme de 100 FCFA par mois à cet effet.

 

Selon la directrice de l’établissement, Charlotte Mongba, ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles. « On lit en eux la démotivation, mais le sentiment de la réussite des enfants et la qualification dans leur service d’enseignant, les ont tenu à cœur, ils ont accepté la proposition de ces parents », a-t-elle expliqué.

 

« Cette cotisation va nous permettre de nous procurer des réserves, entre autres,  du savon du pétrole, en vue d’être au moins propre en face des nos élèves. C’est un problème de responsabilité des parents et des enseignants. L’éducation de nos enfants est la chose la plus importante », a souligné Sylvie-Prisca Bambéya, enseignante contractuelle de l’école Herman1.

 

Les parents d’élèves promettent d’assumer ce devoir jusqu’à la réponse du gouvernement, afin de motiver ceux des enseignants qui ne sont pas entrés en grève avec les autres, mais qui se sont engagés à poursuivre l’encadrement des enfants.

 

Depuis plus d’un mois, les enseignants contractuels de la République centrafricaine sont entrés en grève. Ils revendiquent leur intégration dans la fonction publique parce que le projet de la Banque mondiale qui assurait leur prise en charge est arrivé à terme.

 

 

ZÉMIO : L’UNION D’ASSISTANCE AUX ORPHELINS DE ZÉMIO APPELLE À L’AIDE

 

 

Zémio, 17 décembre (RJDH) –Plus de 600 orphelins de la ville de Zémio (sud-est) ont des difficultés de prise en charge. La présidente de l’Union d’assistance aux orphelins de Zémio (UAOZ), une ONG nationale qui assiste ces enfants vulnérables, Gertrude Gadepa,  lance un vibrant appel aux institutions compétentes pour voler au secours de sa structure.

 

 

Les enfants que prend en charge l’UAOZ ont perdu leur parent à cause de la pandémie du VIH/Sida. D’autres ont vu leurs parents enlevés ou tués par les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, qui sévissent dans la région.

 

Au total 642 enfants avaient été accueillis par l’UAOZ et placés dans des familles d’accueil. L’ONG appuie alors ces familles en nourriture et s’occupe de la santé et de la scolarisation  de ces enfants.

 

« Nous étions appuyés par des institutions nationales qui nous donnaient des fournitures scolaires pour les enfants. Certaines ONG nous donnaient également de l’argent pour assurer les frais de scolarité de ces orphelins et leur préparer à manger », a expliqué Gertrude Gadepa.

 

Mais tous ces appuis ont été suspendus, d’où la difficulté de poursuivre cette action en faveur de ces enfants. « Le Comité national de lutte contre le sida, qui fut notre principal partenaire, s’est vu retirer le mandat d’assistance aux ONG d’aide aux orphelins du sida par le gouvernement. Du coup, nous nous sommes retrouvés comme des orphelins », a-t-elle déploré.

 

« Nous ne savons toujours pas. A chaque fois, on nous signale que notre dossier est recevable, mais nous ne recevons aucun financement », a-t-elle martelé, expliquant que de multiples propositions ont été soumises à des structures nationales et internationales, mais que rien n’est fait depuis plusieurs mois.

 

Pour faire tourner les activités de son ONG, Gertrude Gadepa, femme d’affaires, est obligée de sortir ses propres fonds pour payer des redevances scolaires,  acheter des fournitures et d’offrir de la nourriture aux orphelins.

 

« Je fais cela parce que je sais que personne ne le ferait à ma place. Ces enfants sont des innocents. Leurs parents sont morts, donc il n’y a plus personne pour leur venir en aide. C’est de notre devoir de les assister, et on ne sait pas ce que l’avenir peut réserver pour eux », a indiqué la présidente de l’UAOZ.

 

Pour cette année scolaire, 250 orphelins ont été scolarisés par l’ONG. « Faute de moyen, nous avons priorisé les orphelins de père et de mère. C’est un particulier qui nous a donné une somme de 50 000 FCFA pour procéder à cela », a fait savoir Gertrude Gadepa.

 

Le véritable problème de l’ONG UAOZ est le manque d’argent pour financer ses activités. « Nous voulons nous occuper de ces enfants, assurer leur scolarisation, leur santé et leur apprendre des activités génératrices de revenu, pour ceux qui n’ont pas été à l’école, et leur donner une protection, mais nous sommes dépourvus de moyens financiers», s’est-elle plainte.

 

Par ailleurs, la présidente de cette structure a également projeté d’ouvrir un orphelinat. Car, selon elle, la plupart des enfants placés dans des familles d’accueil, sont de temps en temps victimes de discrimination.

 

C’est pourquoi, « nous demandons aux ONG nationales et internationales, les Ambassades de France, des Etats-Unis, l’Union européenne, etc., de nous venir en aide, car la situation de ces enfants est alarmante », a-t-elle lancé.

 

RJDH

 

 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 18:46

 

 

 

homme armé non identifié

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 17 Décembre 2012 13:41


La ville de Bamingui, située à plus de 120 kilomètres de Ndélé (nord), est depuis le 15 décembre sous occupation rebelle. L’information a été confirmée le 16 décembre dans un communiqué rendu public par l’Etat-Major du Haut Commandement du Séléka CPSK-CPJP-UFDR. Le Séléka exige toujours des autorités centrafricaines un dialogue sincère avant le dépôt des armes et de la libération des villes conquises.

 

Le communiqué a, dans son introduction, qualifié de « succès militaire » les prises des villes de BaminguiNdéléSam-Ouandja et Ouadda (nord). Certaines sources proches du Séléka ont aussi signalé que la ville de Bria (Centre-nord) serait la prochaine cible des rebelles.

 

Pour le Haut commandement du Séléka la victoire est toute proche et c’est, entre autres, « la soif de justice sociale, de paix, de sécurité et du développement économique qu’éprouvent actuellement les Centrafricains » qui justifient leurs attaques. Selon lui, « le gouvernement a fait preuve d’une extraordinaire insensibilité politique. Il a échoué dans sa mission régalienne de protection des institutions républicaines pour n’avoir pas pu saisir toutes les occasions offertes dans le but de ramener la confiance et la paix entre les filles et fils de Centrafrique ».

 

Le trio rebelle a également, dans le communiqué, fait appel à tous les centrafricains, aux acteurs politiques nationaux et les partenaires locaux et étrangers de les accompagner « dans ce combat ultime pour  la liberté et la démocratie ».

 

En marge de sa détermination de conquérir certaines villes voire la capitale par les armes, Séléka a, dans la note, manifesté le désir d’ouvrir un dialogue franc avec le gouvernement centrafricain pour une sortie définitive de crise.

 

Du coté des autorités centrafricaines, aucune réaction officielle ne s’est encore faite enregistrée sur la prise de la ville deBamingui. Toutefois, un membre du gouvernement centrafricain contacter par RNL a accepté de se prononcer dans les heures qui suivent sur le communiqué du Séléka.

 

Par ailleurs, un militaire en poste lors de la prise de Bamingui, qui a réussi à s’échapper et à regagner Bangui le 16 décembre, a révélé à RNL que plus de 30 éléments des FACA et d’importantes logistiques militaires sont portés disparus après les combats du Bamingui.

 

Pour mémoire, le trio Séléka est composé de la Convention des Patriotes du Salut et du Kodro (CPSK), de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et ceux de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP).

 

L’UFDR a menacé le 25 novembre dernier de prendre d’assaut la ville de Ndélé. La ville a finalement été conquise le 10 décembre. Un jour après, les villes de Sam-Ouandja et Ouadda ont été également occupées par l’UFDR.

 

C’est le week-end dernier que l’UFDR s’est alliée aux deux autres groupes rebelles ; notamment la CPSK et la CPJP.

 

Aux dernières nouvelles, certaines sources proches du Séléka signalent à RNL que des éléments du trio rebelle seraient depuis quelques jours dans la capitale centrafricaine.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 17:48

 

 

 KNK-en-fete.-7-JPG.JPG

Oguéré

 

 

Paris, 17 déc (CAP) – Les militants du parti au pouvoir à Bangui, le KNK de la ville de Lyon en France, sont très remontés vis-à-vis de la direction nationale de leur parti, particulièrement à l’égard du Secrétaire Général Louis Oguéré Ngaikoumon.

 

Tout remonterait au 22 novembre dernier, date du décès de Jean Michel Gouandja, responsable chargé de la mobilisation dans le bureau du KNK de Lyon. La direction du KNK à Bangui, notamment Louis Oguéré et Abraham Ngotto Bouloum, dûment informée en vue de prendre les dispositions nécessaires pour le rapatriement au pays de la dépouille, aurait seulement fait une vague promesse de ne s’en occuper qu’après les festivités du 1er décembre de Bouar.

 

Seulement après le 1er décembre, le contact téléphonique du SG du KNK Louis Oguéré, est désespérément fermé, tant et si bien que finalement seule l’organisation d’une quête au niveau des compatriotes de la diaspora de Lyon a permis de financer le rapatriement mercredi dernier, du corps de Jean Michel Gouandja.

 

Une fois la dépouille de ce militant arrivée à Bangui et remise à sa famille, la direction du KNK n’a même pas daigné aller lui rendre hommage ni mettre pieds aux funérailles, ce qui a encore eu le chic de susciter la colère et l’indignation des militants KNK de la ville de Lyon dont certains commencent à regretter d’avoir pris leur carte dans ce parti particulièrement ingrat avec ses militants. 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 17:41

 

 

 

 

BAD-logo.JPG

 

 

Signature d’un protocole d’accord relatif à la première phase du projet d’interconnexion des réseaux électriques de la République centrafricaine et de la République démocratique du Congo 

 

TUNIS, Tunisie, 17 décembre 2012/-- Le Directeur du Nepad, de l’Intégration régionale et du Commerce à la Banque africaine de développement (Bad) (http://www.afdb.org), Alex Rugamba et le Ministre d’Etat centrafricain au Plan et à l’Economie, Abdou Karim Mékassoua ont signé, le 17 décembre à Tunis, un protocole d’accord relatif à la première phase du projet d’interconnexion des réseaux électriques de la République centrafricaine et de la République démocratique du Congo à partir du système hydroélectrique de Boali. 

 

Ce don du Fonds africain de développement (FAD), d’un montant de 23 milliards de Francs CFA, va renforcer la coopération économique bilatérale et l’intégration sous-régionale en reliant, notamment, les systèmes électriques des régions frontalières des deux pays et en fournissant l’électricité à cette zone caractérisée par un déficit en infrastructures. De fait, 29000 nouveaux abonnés seront raccordés à terme.

 

La première phase du projet, qui couvre une période de 48 mois, porte sur la réhabilitation et le renforcement des unités de production, des lignes de transport, des postes de transformation et des réseaux de distribution. Elle concerne essentiellement la République centrafricaine et les localités de Zongo et Libenge en République démocratique du Congo.

 

L’intervention du FAD en République centrafricaine va permettre, d’une part, de diminuer les pertes en ligne par la réhabilitation des réseaux électrique et le passage de 63 à 110 kV et d’autre part, d’augmenter la production d’électricité à volume d’eau turbiné constant par la réhabilitation des centrales hydroélectriques. Ces mesures réduiront les émissions de gaz à effet de serre car elles augmentent la quantité d’énergie renouvelable et réduisent l’autoproduction des particuliers à partir de combustibles fossiles et la production thermique de la société ENERCA.

 

Par ailleurs, la production d’électricité par l’aménagement et l’équipement de la centrale de Boali 3 permettra de disposer de plus d’énergie renouvelable et de réduire l’utilisation des centrales thermiques pour combler le déficit de production. Selon le Directeur du Nepad, de l’Intégration régionale et du Commerce de la Bad, « Il s’agit d’une mesure d’adaptation aux changements climatiques qui optimise les infrastructures hydroélectriques et valorise le potentiel de la rivière M’Bali à partir du réservoir créé depuis une vingtaine d’années. »

 

« A terme, le coût encore élevé de l’énergie sera réduit, ce qui contribuera à améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires, à réduire la pauvreté et à améliorer la croissance à travers le développement du secteur de l’énergie. Le développement socio-économique de la République centrafricaine pourra être poursuivi ainsi que le renforcement de la coopération et de l’intégration régionale » a, pour sa part, déclaré le Ministre d’Etat centrafricain au Plan et à l’Economie.

 

L’engagement global de la Bad en République centrafricaine est d’environ 98,309 milliards de Francs CFA répartis dans dix projets nationaux et deux projets régionaux.

 

Contact media :

 

http://press.afdb.org 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:34

 

 

Ci-dessous, quelques photos d'un autre joker que Bozizé et le KNK ont trouvé pour leur sale travail de  modification constitutionnelle afin de permettre à Bozizé de briguer à nouveau en 2016, le fauteuil présidentiel. Il s'agit du député KNK de Mongoumba, Opalegna, qui se dit aussi avocat. Ses confrères du barreau de Bangui disent pourtant de lui qu'il est un piètre avocat recruté illégalement avec une licence de 3 ans alors que l'ordonnance de 1968 sur le corps des avocats défenseurs exigeait une licence de l'ancien régime organisée sur 4 ans, c'est à dire l'équivalent de la maîtrise actuelle; Il est le seul dans cette situation.

 

C'est à lui que Bozizé a confié la mission de la gestion du délicat dossier sur son projet de faire sauter le verrou constitutionnel puisqu'il est également président de la commission des lois à l'assemblée nationale monocolore KNK.

 

Voilà comment certains fils du pays vendent leur âme pour s'enrichir sur le dos du plus grand nombre qui meurt de faim dans un pays plongé depuis bientôt dix ans dans l'abîme par la désastreuse gouvernance de Bozizé et sa famille.

 

On voit sur plusieurs photos Opalegnan porté en tipoye comme du temps de la coloniale alors que nous sommes bien au XXIème siècle !!! Voilà encore un nostalgique de l'ère coloniale et impériale de Bokassa. Cela en dit long sur la conception politique et idéologique ce monsieur. Même Bozizé n'a pas encore osé se faire transporter en tipoye. On est où ? Où va-t-on ? Pauvre Centrafrique !!!

 

La rédaction

 


 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:29

 

 

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Steve Yambété

 

Alors que le parti KNK de Bozizé, à travers Louis Oguéré Ngaikoumon vient de sortir du bois pour dévoiler sa stratégie pour leur ignoble projet de modification de la constitution, Stève Yambété, le vassal de Bozizé lui, avance encore à visage masqué. Par le biais de son chargé de communication, un certain Pacôme Pabandji, probablement lui aussi proche de la bozizie, n’a de cesse d’acheter des journalistes pour sa cause.


Pacôme Pabandjiqui n’est d’ailleurs autre que le cadet de Fleury Pabandji, et non moins président de l’ANECA qui a déjà vendu son âme à la bozizie avec l’appui de son parrain et désormais protecteur, le même Stève Yambété. On le voit donc souvent à côté de ce dernier,  pour effectuer certaines courses de son patron auprès des autorités locales comme prévu dans leur funeste projet. Pabandji s’est fait payer pour ce topo, une moto neuve de marque Royal de couleur rouge comme son frère récemment cadeauté d’une Renault Laguna.


Mais ce qui est sûr, Stève Yambété qui a cru bon de s’en prendre à Centrafrique-Presse après les dernières révélations sur lui, a bien reçu de gros moyens de la part de Bozizé pour ses nombreuses et coûteuses initiatives à travers la ville de Bangui. Récemment encore, il a lancé une «Coupe de l’Unité » de football comme prévu dans leur plan. Ainsi, dans un entretien avec la presse au cours duquel il a fait la démonstration de son peu de maîtrise de la langue de Molière,  il a il a osé demander un débat télévisé avec le Directeur de Centrafrique Presse. Comment un tel  débat pourrait se faire ? Lui seul le sait.


C’est désespérant de constater que certains compatriotes puissent croire que les affaires de notre pays doivent coïncider avec leur histoire personnelle ou celle de Bozizé et sa famille. Si l’arrivée au pouvoir de ce dernier leur permet de se remplir les poches avec les deniers publics du pays, cela ne doit pas les autoriser à faire preuve de tant d’arrogance et de mépris pour les autres Centrafricains qui végètent et meurent de faim. C’est le cas de ce pauvre Stève Yambété qui est sorti du néant et qui veut jouer dans la cour des grands.

 

A l’âge de 4 ans, il a été abandonné par son père, l’actuel sous-préfet de Bouar, et a été tardivement inscrit à l’école (probablement à l’âge de 9 ans). Après quelques années d’un cursus scolaire pénible et laborieux, il a fini par abandonner en classe de 3ème pour intégrer l’armée du temps où Bozizé son tuteur, fut chef d’état-major des FACA. C’est grosso modo l’itinéraire de ce parvenu qui ose se vanter aujourd’hui de ses grades militaires presque entièrement octroyés par son parrain Bozizé dont on connaît aussi la valeur des grades militaires.  


Son seul palmarès tient au rôle louche et immoral de responsable de sécurité que Bozizé lui a fait jouer auprès du vrai faux pasteur Joseph Binguimalé à la tête de la Commission Electorale Mixte et Indépendante (CEMI) dans leur entreprise commune de fraudes aux élections de 2011. Sa lettre de noblesse est donc le hold-up électoral qui a permis à Bozizé de conserver ce pouvoir qui, un an seulement après, est en train de les quitter. Malgré ses agitations et gesticulations,  le cercle de mécontents de Stève Yambété auprès des jeunes s’élargit au fur et à mesure des révélations de Centrafrique-Presse sur le vrai visage de ce personnage qui en réalité, s’enrichit sur le dos de cette jeunesse qui commence à découvrir qui est vraiment cet individu.


La rédaction  

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:24

 

 

Niger : L’opposition rejette l’idée d’un gouvernement d’union nationale

 

Seyni-Oumarou-et-Mahamadou-Issoufou.jpg

 

NIAMEY 16/12/2012 à 17h:10 (AFP) L'opposition nigérienne a rejeté samedi toute participation à un "gouvernement d'union nationale", une offre qui, selon elle, lui a été faite par le président Mahamadou Issoufou.


"L'Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) rejette toute idée de gouvernement d'union nationale. Cette proposition, que d'aucuns qualifient d'escroquerie politique, n'est qu'une absence de solution aux préoccupations de plus en plus fortes des citoyens", affirme cette coalition d'opposition dans un communiqué.

 

Le chef de file de l'opposition, Seïni Oumarou, a déclaré vendredi à la presse "s'être entretenu deux fois" cette semaine avec le président Issoufou, qui lui aurait "transmis une invitation" en vue d'une participation de l'opposition à un cabinet d'union.

 

Battu à la présidentielle de mars 2011 par M. Issoufou, M. Oumarou est le président de l'une des formations de l'ARN, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) du président Mamadou Tandja, renversé en février 2010 par un coup d'Etat militaire.

 

"Un aveu d'échec des autorités"

 

Selon le communiqué de la coalition, l'idée d'un gouvernement d'union est "un aveu d'échec des autorités" et en pratique "mettrait entre parenthèses la démocratie".

 

Elle "invite" par conséquent le président Issoufou à "tirer toutes les conséquences de son échec", sans plus de précisions.

 

Le chef de l'Etat n'a pas évoqué publiquement une telle offre.

 

Mais son principal allié, le président du Parlement Hama Amadou, a créé la surprise le 4 décembre en appelant la classe politique à intégrer un "gouvernement d'union nationale", "si jamais" le président Issoufou faisait "cette proposition salutaire".

 

Le Niger ne traverse pas actuellement de crise politique. La très grave crise au Mali voisin, dont le Nord est occupé par des islamistes armés, inquiète cependant fortement les dirigeants nigériens.

 

© 2012

 



La Libye ferme ses frontières avec ses 4 voisins du sud

 

 

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TRIPOLI AFP / 16 décembre 2012 20h56 - La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété zone militaire fermée, a-t-on indiqué de source officielle.

 

L'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie jusqu'à l'organisation de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l'agence libyenne Lana.

 

Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d'opérations militaires fermées, régies par les lois d'exception en la matière, précise le texte.

 

Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l'Assemblée nationale, Souad Ganour, a expliqué que la décision de fermeture des frontières était temporaire jusqu'au rétablissement de la sécurité dans le sud.

 

Elle a dénoncé une hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d'une éventuelle action militaire internationale au Mali afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.

Elle a déploré aussi la recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité.

 

(©) 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:22

 

 

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 23:53

 

 

 

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Pour Un Afrobasket à la dimension de nos ambitions.

 

 Une première victoire

Réuni du 21 au 23 novembre 2012 au Caire (Egypte), le congrès de la FIBA-Afrique a retenu les dossiers de la République Centrafricaine et de l’Angola sur les quatre candidatures(1) à l’organisation de l’Afrobasket 2015. La décision d’attribution sera prise à Abidjan  en marge de l’Afrobasket  2013 qu’abritera la capitale économique de la Côte d’Ivoire, compétition pour laquelle les fauves-Basket se sont récemment qualifiés à Bangui lors du tournoi de la Zone IV.

Seul pays de la région ayant organisé et abrité une compétition continentale de Basket-Ball, la candidature de Bangui 2015 n’est pas uniquement celle de la République Centrafricaine  mais aussi et surtout celle de la CEMAC et de l’ensemble de la Zone IV FIBA-Afrique privée d’Afrobasket (2) depuis bientôt 40  ans.

logo-Fauves-du-Bas-Oubangui-Alazoula.JPG                                                                                                                                                 © Bertrand Alazoula Pilongo.  

Face à la montagne Angolaise, il est impérieux que soit mise en place une diplomatie  à 3 volets : sportif, économique et politique…pour que la fumée blanche qui sortira du conclave d’Abidjan en aout 2013 prenne la direction de Bangui.

C’était comment hier ?

En 1974, sur impulsion de François W. PEHOUA, la République Centrafricaine organisa sa 1ère compétition continentale toutes disciplines confondues. Ce fut notre premier titre.

Du 07 au 08 mars 1975, s’est déroulé à Bangui le 2ème sommet France-Afrique (3) avec la présence de neuf chefs d’état, un Premier ministre et cinq délégations ministérielles.

En 1989 et 2009, la RCA abrita le tournoi régional de football dit « Coupe de la CEMAC » dont l’édition de 2009 fut remportée par les fauves-football.

De ses origines à nos jours, près d’une demi-dizaine de compétitions de la Zone IV FIBA-Afrique se sont déroulée à Bangui.

C’est, enrichie de ces expériences accumulées, que la RCA est appelée à assurer  la candidature de Bangui 2015.

 

 

Abidjan, un enjeu déterminant

A plus six minutes, les Centrafricains ont assisté impuissants à l’élimination des fauves-football par les étalons à Ouagadougou en match retour qualificatif pour la CAN-Orange 2013. Malgré les irrégularités manifestes entourant cette déconvenue, il est urgent que les responsables sportifs  de notre pays s’instruisent  des manquements dans l’organisation  non seulement de ce match mais surtout de la participation des fauves durant cette épopée pour s’imprégner de l’environnement qu’il faut créer afin de se hisser au firmament du sport continental, prélude au mondial car Ouagadougou ne fut pas qu’une défaite sportive.

L’Angola a eu l’honneur d’organiser à trois reprises l’Afrobasket : 1989 – 1999 – 2007. Il a remporté 8 des 10 derniers Afrobasket et 3 des 5 derniers Jeux Africains. 15ème au  top  20 de la FIBA, les  « Palancas negras » sont non seulement la 1ère Team d’Afrique mais possèdent aussi les infrastructures les plus modernes de toute l’Afrique sub-saharienne de Dakar à Addis-Abeba, de N’Djamena à Johannesburg.

Misé sur le seul fait que la CEMAC ainsi que la Zone IV (4) n’aient pas abrité le tournoi continental depuis presque 40 ans, c’est offrir à l’Angola le ticket gagnant sans effort. Il faut donc maximiser nos atouts pour l’emporter.

Que faire ?

Organiser une compétition continentale ou mondiale est souvent une occasion pour moderniser les infrastructures, améliorer les conditions d’existence et s’offrir durant la période de compétition une vitrine de communication dont il faut espérer des retombées  économiques et sociales.

1 : Infrastructures

a) Gymnases et centres d’entraînement

Le Palais Omnisports : Gymnase 1

Si ce gymnase a reçu une homologation FIBA pour organiser  le tournoi zonal d’octobre 2012 à Bangui suite à sa rénovation expresse, il faut reprendre le cahier de charges de la FIBA afin de poursuivre son exécution et l’arrimer définitivement aux standards internationaux ;

Le Centre National de Basket-Ball Martin Ngoko : Gymnase 2

Temple du Basket-Ball centrafricain depuis 1974, un projet de rénovation était en instance avant que le Bureau de la FCBB n’opte pour le Palais Omnisports. Bangui 2015 est donc l’occasion pour doter l’agglomération Banguissoise d’un second gymnase (5) aux standards internationaux et permettre à ce que la compétition puisse se dérouler dans deux gymnases ;

projet-renovation-CNBB.JPG

Projet de rénovation CNBB-MN. © Fédération Centrafricaine de Basket-Ball.

 

Les Centres d’entrainement :

Pour les 16 équipes en compétition, il est indispensable d’avoir 4 terrains d’entraînement en parquet. La cartographie de ces aires d’entraînement doit prendre en compte les lieux d’hébergement et de compétition d’une part et la réaffectation de celles-ci après la période de compétition d’autre part (6) :

Lycée d’Etat des Rapides (Bangui-Est)

CNEPS (Bangui Nord et Centre)

Maison des Jeunes de Castors (Bangui-Sud)

Ecole Georges Koudoukou (Bangui-Ouest)

 

centres-d-entrainement.JPG

Cartographie des centres d’entraînement, Bangui 2015. Projection CBM. (7)

 

Cité des Sports :

Bangui 2015 est une opportunité pour la municipalité et les autorités gouvernementales d’optimiser les infrastructures sportives de la ville. Dans ce chapitre, l’édification d’une « Cité des Sports » dans le périmètre du palais Omnisports et le Complexe Sportif Boganda est un impératif.

Outre le Palais Omnisports, le Stade Barthelemy Boganda et le stade de 20.000 places, la Cité des Sports de Bangui comprendra (8) :

L’Institut National du Sport ;

Le Musée National du Sport ;

Le Centre National d’accueil Sportif ;

La Clinique Sportive et Scolaire ;

Le Centre de Presse de Bangui ;

Le Parc sportif ;


Cité des Sports de Bangui. Projection CBM. cite-sportive.JPG

b) Capacités hôtelières

Avec une capacité hôtelière globale d’environ 800 chambres dont 85% à Bangui soit 7 fois moins que la capacité hôtelière angolaise, la candidature de Bangui à l’organisation de l’Afrobasket 2015 est une opportunité pour moderniser et étendre le parc hôtelier Banguissois. En sus de la construction dans le cadre de la « Cité des Sports de Bangui » d’un Centre d’hébergement et d’accueil » de nos équipes nationales, une sorte de « Clairefontaine » des bords de l’Oubangui, le gouvernement devra créer un  « fFonds de Développement Hôtelier » qui étudiera les dossiers des entreprises hôtelières Banguissoises afin de financer en tout ou en partie les travaux de modernisation et d’extension du parc hôtelier. L’objectif à atteindre dans le cadre de l’Afrobasket 2015 est de multiplier par au moins 2,5 la capacité hôtelière de la Commune de Bangui.

c) Routes-Ponts

Avec le délestage électrique, la dégradation des routes de la capitale centrafricaine est l’une des faiblesses majeure de sa candidature. Il faut en toute urgence lancer le chantier de la rénovation des principaux axes routiers (9) de la ville :

Avenue des Martyrs : section aéroport-université de Bangui ;

Avenue de France : section  Parvis de la Cathédrale - Commissariat 5ème arrondissement ;

Route de Ouango : section Oubangui Hôtel – Marché de Ouango ;

Avenue Koudoukou : Section Croisement Georges Koudoukou – Place Marabena.

2 : Diplomatie Sportive

Si la qualité des infrastructures est nécessaire, elle n’est cependant pas suffisante. L’autre bataille est celle de la communication et de la diplomatie sportive. En couple avec le bureau de la FCBB, il conviendrait de mettre en place un comité d’organisation  réunissant sportifs et communicants œuvrant quasi à temps plein pour la désignation, l’organisation du tournoi et la gestion de la compétition.

Ce comité d’organisation  s’articulerait  autour de :

Joueurs :

Gabriella GUEGBELET - Aline BENGAÏ - Viviane KOPIA AZOR - Romain SATO – Max KOUGUERE - Anicet LAVODRAMA - Eugene PEHOUA – Fred GOPORO - Maurice BEYINA - Jean de Dieu MAGEOT - SONNY POKOMANDJI – Jean Pierre KOTTA – Jean BENGUE.

Communicants :

       Cyrille NGARIO – Christian Aimé NDOTAH – Symphorien CROZON-CAZIN

3 : Diplomatie Politique

L’appui gouvernemental est primordial pour Bangui 2015. La mise en place d’une structure diplomatique chargée de porter la candidature de notre pays et de la « vendre » requiert célérité. Il s’agit de rallier, au plus haut niveau, le plus grand nombre de voix tout en faisant échec aux effets collatéraux de pétrodollars angolais.

L’Afrobasket 2015 vaut tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Le Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA)  s’investira volontiers dans ce chantier.

Nguinza a yéké na ya ti gogoro ti kodoro ni apé

Une candidature à l’organisation d’une compétition continentale appelle à une mobilisation financière conséquente. Celle-ci ne peut s’opérer par les traditionnels canaux de financement centrafricains, à majorité constitués d’aide. Bangui 2015 nécessite la réalisation de nombreuses infrastructures et l’amélioration de l’existant. Certaines âmes bien pensantes ne manqueront pas de demander le plan de financement d’une telle ambition. Interrogation légitime à adresser à qui de droit. Néanmoins pour ce qui concerne la présente contribution dont l’objectif est de consolider la candidature de Bangui 2015, une solution de financement existe.

Avec des indemnités d’environ Un million de Fcfa par mois sans compter d’autres frais accessoires,  les députés centrafricains ont un traitement très élevé par rapport à ceux des autres agents de l’état. Qualifiés de « élus du peuple », ceux-ci doivent être en avant dans la mobilisation pour Bangui 2015.

Solution n°1 : Pour ce faire, je saisis officiellement le Député de ma circonscription, le 2ème arrondissement de Bangui ; Monsieur Théophile Sonny Colé aux fins de déposer une proposition de loi à l’Assemblée Nationale réduisant d’1/4 les indemnités parlementaires sur une période de 3 ans afin de participer à l’effort national pour l’Afrobasket 2015.

120 députés x 250.000 Fcfa x 12 = 360.000.000 Fcfa/an soit 1.080.000.000 Fcfa sur 3 ans.

Solution n°2 : 2ème poste de dépense budgétaire pour l’exercice 2013, la défense nationale représente 8,84% du prochain budget soit 22.984.000.000 Fcfa.  Réduit à 6% (10), cela permettra au gouvernement de dégager environ 7.384.000.000 Fcfa soit 2,6% du Budget pour l’année 2013. Inscrit dans un cahier spécial « Bangui 2015 » via une rectification de la loi des finances 2013, cette mobilisation sur deux années permettra de mettre à la disposition du comité d’organisation de l’Afrobasket et de la Commune de Bangui, près de 15.000.000.000 Fcfa soit 85% de l’enveloppe nécessaire à la réalisation des infrastructures pour l’organisation de l’Afrobasket 2015. La différence pouvant être complétée par la réduction des indemnités parlementaires ainsi que le sponsoring.

 

 

 I have a dream: Habemus Bangui


“I have a dream. This dream is that in Abidjan in August 2013, FIBA choose Bangui to host the continental competition in 2015.”

J’ai fait un rêve. Ce rêve, c’est que ce jour-là  à Abidjan, la FIBA dise : « Habemus Bangui »…

…Car Bangui 2015, ce sera  d’abord la fête de la jeunesse centrafricaine, de l’Unité, du Sport, de la CEMAC et de la Zone IV.

Ensuite Bangui 2015 sera la fête du Basket Africain et de sa jeunesse. Du Panafricanisme et toute l’Afrique qui sera au rendez-vous de Bangui, le cœur du continent.

Enfin Bangui 2015 ce sera  la fête de la Renaissance Banguissoise et de toute la RCA.

Avant d’être le défi de la CEMAC ou de la Zone IV FIBA-Afrique, Bangui 2015 est notre défi. Il dépasse le cadre de la Fédération Centrafricaine de Basket-Ball et du gouvernement et appelle à une action réfléchie, globale et efficace. Ce défi, pour être remporté exige que soient bannis l’amateurisme, la navigation à vue et la gestion patrimoniale. Remporter la désignation à Abidjan est possible, pourvu que l’on fasse dans l’excellence.

 Cette tribune est mon apport à cette aventure palpitante qui fait remonter à ma mémoire les joyeux souvenirs de 1987 où gamin de dix ans, j’assistais à la deuxième victoire des fauves et  à cette passion qui s’est déchainée aux quatre coins du pays, bannissant les barrières imaginaires ou réelles et nous donnant la fierté d’appartenir à un seul ensemble : LA NATION CENTRAFRICAINE (11).

 

                                                                                                               Clément DE BOUTET-M’BAMBA

Post-Scriptum :

Une certaine presse a récemment fait écho de l’existence au sein du Palais Omnisports  de cellules [cachots] d’emprisonnement. Si cette information est exacte, il est urgent que les autorités compétentes fassent le nécessaire afin de mettre un terme à cela. Car l’existence de celles-ci détourne non seulement le gymnase de son objet principal mais pourrait constituer un facteur bloquant à l’attribution de l’Afrobasket 2015 que les adversaires de Bangui, les Angolais ; ne manqueront pas d’exploiter car à ce stade, rien n’est laissé au hasard.

La question de l’édification d’une Cité des Sports dans le périmètre du Palais Omnisports entraine celle du déplacement des populations incluses dans ce périmètre. Une commission ad ’hoc composée des autorités locales, municipales ainsi que du département des sports et celui de l’habitat peuvent définir les contours de celui-ci.

La FCBB doit déposer le dossier de Bangui pour abriter la 29ème Coupe d’Afrique des Clubs Champions de Basket-Ball en novembre/décembre 2014 afin de procéder au rodage des infrastructures devant servir pour l’Afrobasket 2015.

*Yassitoungou : Emprunt linguistique « Banda » littéralement traduit par : la femme au bracelet (bague). Yassi = Femme et Toungou = Bracelet ou Bague. Une femme appelée YASSITOUNGOU en pays Banda est une femme « réservée et ou promise [je préfère le terme Fiancé] » à un homme. La tradition Yassitoungou fut popularisée par une Chanson de l’orchestre « Vibro Succès » dans les années 60 racontant l’histoire d’une femme courtisée pendant une longue période. Elle est passée dans le jargon sportif national à la faveur des performances des Fauves qui poursuivirent le trophée continental pendant une longue période finissant 3ème en 1968, 4ème en 1970 et 1972 pour finir par remporter le trophée en 1974. Le trophée fut donc nommé Yassitoungou à l’image de cette femme dont la cour dura…longtemps bien qu’étant promise.

         1 :  Candidats à l’Afrobasket 2015 avant le congrès de la FIBA [Sénégal, Egypte, Angola et RCA]

2 :  Précédemment appelé : Championnat d’Afrique de Basket-Ball Masculin

3 : 2ème sommet France-Afrique du 07 au 08 mars 1975 à Bangui : Michel Micombero (Burundi), Maréchal Jean-Bedel Bokassa    (RCA), Félix Houphouët-Boigny (RCI), Valéry Giscard d’Estaing (France),Omar Bongo (Gabon), Général Sangoulé Lamizana (Burkina-Faso), Lieutenant-colonel Seyni Kountché (Niger), Général-major Juvénal Habyarimana (Rwanda), Léopold Sédar Senghor (Sénégal), Sir Seewoosagur Ramgoolam (PM Ile Maurice) Barthélémy Ohouens(Ministre de la Justice-Benin),Thiéoulé Konaté (Ministre des Finances – Mali), Edem Kodjo (Ministre des Finances – Togo), Niati Boula Mandongo (Commissaire d’Etat aux Affaires étrangères – République Démocratique du Congo)

  4 : FIBA-Afrique Zone IV : Cameroun, Centrafrique, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République   démocratique  du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Tchad.

5 : Le Centre National Basket-Ball Martin Ngoko abritera après l’Afrobasket 2015  les matchs du championnat national de  Volley-Ball, de Hand-Ball ainsi que ceux de la 2ème division de la ligue de Basket-Ball.

6 : Quatre gymnases couverts, dotés d’une aire de jeux en parquet ou synthétique et de toutes les commodités (sanitaires, vestiaires, salle de réunion…) serviront  après l’Afrobasket 2015 de terrain d’entraînement  pour  certaines équipes de la ligue nationale de Basket-Ball mais aussi de salle de réunion, de spectacle, de conférence…

      7 : ©  http://www.hdptcar.net/fr/documents/bangui-carte-de-r%C3%A9f%C3%A9rence-a0-juin-2009

      8 : Cité des Sports de Bangui :

L’Institut National des Sports : - Centre National de Formation des Professeurs en Education Physique et Sportive

                                                - Centre d’Entrainement, de préparation des équipes Nationales et de suivi des  sportifs

Le Musée National du Sport :     Archives Sportives Nationales et Centre de Documentation

Le Centre d’Accueil Sportif :       Centre d’accueil et de regroupement des équipes nationales. Capacité : 40 personnes.

La Clinique Sportive et Scolaire : Unité médicale de prise en charge intégrale du sportif, des élèves et  des étudiants.

Le Centre de Presse de Bangui :

Le Parc sportif : Tennis – Natation – Palais Omnisports – Stade 20.000 places (Football) – Stade Boganda (Rugby)…

  9 : La rénovation de ces axes routiers entraine obligatoirement celle des ponts et passerelles  effondrés.

10 : Certains seront tentés de notifier que la RCA est un pays en guerre. D’ailleurs au moment de la rédaction de cette tribune, la presse faisait état d’une attaque sur Ndélé-Sam Ouandja-Ouadda.  Réfuter cette réalité serait stupide. Cependant, la gymnastique budgétaire pour permettre à l’état de dégager les marges pour financer Bangui 2015 ne peut se faire que sur le chapitre « défense » du budget 2013 d’une part et aussi parce que depuis 6 années où nous faisons face aux différentes rebellions, les dotations se sont multipliées, permettant aux FACA, si elles étaient mieux organisées de faire face à l’ennemi sans saigner l’état.

11 : à l’instar des différents mouvements de soutien aux fauves football, il faut que soit mis en place, un club (association) pour soutenir la candidature de Bangui 2015. Cette structure qui mobilisera tous les citoyens et amis de Centrafrique, viendra en appui aux structures institutionnelles et mobilisera le pays pour la réussite de son Afrobasket.

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