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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 21:05
Lutte contre le Covid-19 en milieu scolaire en RCA : la BM offre 7 millions de dollars
Lutte contre le Covid-19 en milieu scolaire en RCA : la BM offre 7 millions de dollars

 

Centrafrique : la Banque Mondiale octroie 7 millions de dollars au ministère de l’Education pour lutter contre la Covid-19 en milieu scolaire

 

BANGUI, le 01 novembre 2020(RJDH) ----Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus en République Centrafricaine, la Banque Mondiale en partenariat avec l’Unicef ont donné 7 millions de dollars au ministère de l’éducation nationale. Ce fonds est destiné à l’achat des kits qui seront distribués dans toutes les inspections académiques du pays.

 Les inspections académiques sur toute l’étendue du territoire de la République Centrafricaine seront dotées des kits d’hygiènes composés de seaux d’eau, savon, ou de solution alcoolique pour lutter contre la pandémie de coronavirus en milieu scolaire. C’est appui de la Banque mondiale et de l’Unicef où la RCA été déclarée éligible au programme selon le ministre Aboubakar Moukadas« Nous sommes éligibles parmi beaucoup de pays d’Afrique par rapport à ce programme. Donc, il y a plusieurs critères et de conditions, et nous étions deux pays à être éligibles, la Centrafrique et le Cameroun. Le pays a bénéficié d’une somme de 7 millions de dollars et le Cameroun quant lui, a bénéficié d’une enveloppe de 10 millions de dollars », dit-il. 

L'équipe en charge de cette activité procédera à l'acheminement des kits dans les différents établissements scolaires pour que la répartition soit équitable. « Nous avons au total 4790 kits que nous allons distribuer d’abord dans les préfectures du pays », a fait savoir le Ministre.

Sandra Cynthia Belly.

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 19:52
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle

 

Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre

 

01 NOV 2020  AFP 01.11.2020 à 15:00

Les prétendants aux élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre en Centrafrique ont commencé dimanche à déposer leurs candidatures au siège de l'Autorité nationale des élections (ANE), a annoncé cette organisation à l'AFP.

"Les dossiers de candidature pour la présidentielle aussi bien que les législatives ont commencé à être déposés ce matin", a confirmé à l'AFP M. Albert Mbaya, chargé de communication de l'ANE.

Parmi les huit candidatures déjà déposées, sur la quinzaine de candidats déclarés, celle du président Faustin Archange Touadéra, élu en 2016 et qui briguera un second mandat en décembre, ainsi que d'Anicet Georges Dologuélé, et de Martin Ziguélé, tous deux anciens premiers ministres et poids lourds de la politique centrafricaine.

Le scrutin de décembre fait craindre un retour des violences dans un pays contrôlé aux deux tiers par les groupes armés, et ravagé par la guerre civile depuis qu'une coalition de rebelles à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le régime du président François Bozizé en 2013.

Ce dernier, rentré dans son pays en décembre 2019 après sept années d'exil, fait partie de la quinzaine de candidats déclarés à l'élection présidentielle.

Issu d'une ethnie majoritaire en Centrafrique, M. Bozizé pourrait être le principal adversaire du président Touadéra.

Mais la candidature de M. Bozizé risque d'être invalidée, le Code électoral centrafricain exigeant que les candidats justifient d'une année de résidence dans le pays avant le dépôt de leurs candidatures.

Le reste de l'opposition avance en ordre dispersé, et le président sortant fait pour l'instant figure de favori. Quant aux groupes armés, ils pourraient menacer la sécurité des électeurs ou des candidats.

En visite à Bangui jeudi, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies, a appelé les Centrafricains à se rendre aux urnes, et déclaré qu'une forte participation aux élections enverrait "un message extrêmement fort à ceux qui sont tentés par autre chose que le processus démocratique, à savoir la violence ou le rejet de leurs engagements au titre de l’accord de paix".

 

© 2020 AFP

 

Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre

 

01 NOV 2020  AFP 01.11.2020 à 15:00

 

Les prétendants aux élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre en Centrafrique ont commencé dimanche à déposer leurs candidatures au siège de l'Autorité nationale des élections (ANE), a annoncé cette organisation à l'AFP.

"Les dossiers de candidature pour la présidentielle aussi bien que les législatives ont commencé à être déposés ce matin", a confirmé à l'AFP M. Albert Mbaya, chargé de communication de l'ANE.

Parmi les huit candidatures déjà déposées, sur la quinzaine de candidats déclarés, celle du président Faustin Archange Touadéra, élu en 2016 et qui briguera un second mandat en décembre, ainsi que d'Anicet Georges Dologuélé, et de Martin Ziguélé, tous deux anciens premiers ministres et poids lourds de la politique centrafricaine.

Le scrutin de décembre fait craindre un retour des violences dans un pays contrôlé aux deux tiers par les groupes armés, et ravagé par la guerre civile depuis qu'une coalition de rebelles à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le régime du président François Bozizé en 2013.

Ce dernier, rentré dans son pays en décembre 2019 après sept années d'exil, fait partie de la quinzaine de candidats déclarés à l'élection présidentielle.

Issu d'une ethnie majoritaire en Centrafrique, M. Bozizé pourrait être le principal adversaire du président Touadéra.

Mais la candidature de M. Bozizé risque d'être invalidée, le Code électoral centrafricain exigeant que les candidats justifient d'une année de résidence dans le pays avant le dépôt de leurs candidatures.

Le reste de l'opposition avance en ordre dispersé, et le président sortant fait pour l'instant figure de favori. Quant aux groupes armés, ils pourraient menacer la sécurité des électeurs ou des candidats.

En visite à Bangui jeudi, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies, a appelé les Centrafricains à se rendre aux urnes, et déclaré qu'une forte participation aux élections enverrait "un message extrêmement fort à ceux qui sont tentés par autre chose que le processus démocratique, à savoir la violence ou le rejet de leurs engagements au titre de l’accord de paix".

© 2020 AFP

 

Centrafrique : une dizaine de candidatures pour la présidentielle enregistrées par l’ANE au premier jour

 

BANGUI, le 01 novembre 2020(RJDH) ----l’Autorité Nationale des Elections(ANE) vient d’enregistrer au premier jour du dépôt de candidature, une dizaine de dossiers à la présidentielle et une centaine aux législatives. Parmi ces dossiers à la course présidentielle, figure celui de Faustin Archange Touadera, candidat à sa propre succession et ceux des anciens premiers ministres Dologuélé et Ziguélé.

La première candidature à la course présidentielle à être enregistrée, c’est le dossier de Faustin Archange Touadera du Mouvement Cœurs Unis, suivi d’Anicet Georges Dologuélé de l’URCA vient en troisième position, le MLPC de Martin Ziguélé, Sylvain Patassé en 4ème position, Mahamat Kamoun en 5è. Agou Augustin en 6è, les 7è et 8è sont respectivement Crépin Mboli-Goumba du PATRIE, et Dr Serge…

L’heure du dépôt de candidature commence à partir de 9h, heures de Bangui et finit à 14h. Déjà sur moins de vingt candidats déclarés à la présidentielle à l’issue de leurs congrès, plus d’une dizaine de dossiers ont été déposés par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) parmi ses dossiers, aucune candidature féminine n’a été enregistrée pour l’élection présidentielle.

Après le dépôt des dossiers de candidatures, place sera au contentieux de candidatures et d’éligibilité qui consiste à vérifier si les candidats remplissent bien les conditions fixées par la Constitution ou le code électoral pour chaque type d’élection. La publication de la liste provisoire des candidatures après le dépôt selon le chronogramme de l’ANE.

Aux législatives, on compte plus d’une centaine de dossiers dont les candidatures féminines.

Le dernier rendez-vous pour le dépôt est fixé le 10 novembre prochain.

RJDH.

 

Centrafrique: début du dépôt des candidatures pour la présidentielle
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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 01:54
Centrafrique : l'ANE fait le point sur la mise en place du processus électoral

 

 

RFI  31 octobre 2020

Lors d’une conférence de presse ce samedi 31 octobre, l’Autorité nationale des élections a assuré que la mise en place du processus électoral avançait bien. A cette occasion l’ANE a fait un tour d’horizon de la situation et fait le bilan de l’enrôlement des électeurs.

Ils seront plus d’1,8 million de Centrafricains à aller voter, à peine 100 000 de moins qu’en 2015. 46,5% des inscrits sont des femmes. 17 000 doublons ont été détectés et traités, détaille l’ANE. Le processus d’enrôlement des électeurs a été questionné par certains. Le rapporteur général est revenu sur ces contentieux et a affirmé que l’Autorité nationale des élections a répondu à une cinquantaine de recours.

L’ANE reconnaît faire face dans ses activités à des défis importants sur le plan sécuritaire et logistique notamment. L’épidémie de Covid-19 a encore compliqué la tâche de l’organisation, et a fait grimper certains coûts par trois, voire par quatre.

Les électeurs sont donc convoqués à aller voter le 27 décembre prochain dans 144 circonscriptions selon les décrets publiés ce mardi. Les candidats à la présidentielle et aux législatives sont eux appelés à déposer leurs dossiers complets entre le 1er et le 10 novembre.

Lors de sa conférence de presse, l’ANE est également revenue sur une polémique concernant un serveur informatique financé par la France. L’institution a démenti les rumeurs affirmant que la France installerait un serveur qui lui permettrait d’avoir la main sur les données électorales.

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 01:21
RCA : l’ONU et ses partenaires mettent en garde contre toute entrave au processus électoral
RCA : l’ONU et ses partenaires mettent en garde contre toute entrave au processus électoral

 

RCA : l’ONU et ses partenaires mettent en garde contre toute entrave au processus électoral

Bangui (République centrafricaine) – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui et le Président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Veríssimo se sont félicités des avancées significatives dans les préparatifs des élections présidentielles et législatives, dont le premier tour est prévu le 27 décembre.

« Nous avons les conditions nécessaires pour la tenue de ces élections en RCA, avec une grande contribution de la MINUSCA (mission des Nations Unies dans le pays) pour la mise en œuvre du plan de sécurisation intégrée des élections », a assuré M. Lacroix lors d’une conférence de presse vendred.

M. Chergui s’est également montré optimiste : « Nous repartons confiants par rapport à la tenue des prochaines élections »..

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies a souligné que la meilleure manière de déterminer l’avenir de la RCA passe par le vote du plus grand nombre des Centrafricaines et Centrafricains. « Tout le monde devrait s’unir autour de ce but », a-t-il souligné..

Les hauts responsables de l’ONU, de l’UA et de la CEEAC ont pris note des défis et des préoccupations soulevées par les différents acteurs rencontrés au cours de leur visite conjointe dans le pays d’Afrique centrale. Ils ont invité les acteurs politiques et toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue et la concertation pour la tenue d’élections pacifiques, libres, inclusives, transparentes et crédibles, dans le respect des délais constitutionnels.

« Notre souhait est que tous les citoyens puissent aller aux élections dans le respect de la loi et d’autrui. Chacun à l’occasion d’exprimer son point de vue politique mais dans les urnes et pacifiquement », a déclaré M. Chergui. « La région refuse que l’on dénie au peuple centrafricain son droit de voter et de vivre en paix », a prévenu M. Da Piedade Veríssimo au nom des Etats d’Afrique centrale.

L’ONU, l’UA et la CEEAC ont souligné l’importance d’une participation active de toute la société centrafricaine au processus électoral sur toute l’étendue du territoire national et dans la diaspora.

Les trois organisations encouragent particulièrement une participation déterminante des femmes aux élections, y compris en tant que candidates, ainsi que leur représentativité active au-delà du quota minimum de 35% exigé par la loi. Ils se félicitent déjà du fort taux d’inscription des femmes sur les listes électorales (46,48%).

Dénoncer la désinformation, les discours de haine et l’incitation à la violence.

Tout en prenant note des défis soulevés par les autorités nationales sur la participation des réfugiés au processus électoral, l’ONU, l’UA et la CEEAC invitent les autorités centrafricaines à poursuivre les efforts visant à créer les conditions favorables au retour volontaire, sûr et digne des réfugiés et leur participation dans la vie socio-économique et politique du pays..

Elles rappellent aussi l’importance du respect des libertés civiques et politiques, surtout en cette période électorale, tout en dénonçant les campagnes de désinformation, les discours de haine et d’incitation à la violence.

Elles exhortent toutes les parties prenantes et futurs candidats à respecter l’ordre constitutionnel et l’autorité de la Cour constitutionnelle qui est seule juge des élections, à préserver la crédibilité de l’accord de paix et à s’abstenir de tout acte, omission ou déclaration publique de nature à exposer les populations ou institutions à des menaces. Les organisations partenaires mettent en garde contre toutes tentatives d’entraver le processus électoral et signalent que les auteurs seront identifiés, arrêtés et traduits devant la justice.

S’agissant du processus de paix, les hauts responsables de l’ONU, de l’UA et de la CEEAC saluent les progrès dans la mise en œuvre de l’accord entre le gouvernement et les 14 groupes armés. Ils rappellent que cet accord constitue le cadre viable pour une paix durable en RCA.

Ainsi, ils invitent les parties signataires, gouvernement et groupes armés, à poursuivre les efforts visant la mise en œuvre intégrale et sans condition de l’accord. Ils les appellent également à faire avancer le processus de paix au-delà des élections. « Les revendications des groupes armés peuvent être résolues mais pas dans le cadre des élections », a souligné M. Da Piedade Veríssimo, ajoutant que « les messages qui sont contraires à un climat apaisé sont contre le peuple centrafricain ».

L’accord de paix et l’appel au cessez-le-feu doivent être respectés.

Les hauts responsables de l’ONU, de l’UA et de la CEEAC ont condamné fermement les violations graves de l’accord de paix par certains groupes armés qui continuent de menacer et de s’attaquer aux civils, aux travailleurs humanitaires, aux Casques bleus, ainsi qu’à l’autorité de l’Etat centrafricain.

Evoquant les récentes échauffourées au nord-ouest de la RCA, M. Lacroix a rendu hommage aux Casques bleus de la MINUSCA décédés. « Ils ont fait sacrifice de leur vie au service de la paix en Centrafrique », a-t-il déclaré.

Les trois organisations invitent les groupes armés à mettre fin à la violence et à respecter scrupuleusement les termes de l’accord ainsi que les appels au cessez-le-feu du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et du Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, pour mieux s’attaquer à la pandémie du Covid-19. Ils encouragent les groupes armés à s’engager dans le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et les Unités spéciales mixtes de sécurité (USMS).

Avec Minusca

 

 

RCA/Elections 2020: la communauté internationale se dit confiante dans le processus électoral

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 2 novembre 2020 15:57

Au terme d’une mission de Haut niveau qui a séjourné durant 4 jours à Bangui  et qui a fait le tour des acteurs impliqués dans le processus électoral en cours, la communauté internationale dégage une position presque commune. Cette mission tripartite composée de l'ONU, de l'Union africaine et de la CEEAC se dit optimiste pour la bonne marche des élections.

Lors de la conférence de presse conjointe qui a sanctionné vendredi 30 octobre les activités de la mission tripartite de Haut niveau, les membres de la délégation ont clairement exprimé leur position concernant les prochaines élections en Centrafrique.  Malgré l'insécurité qui perdure à l'intérieur du pays voire l'audit du fichier électoral réclamé par l'opposition, la communauté internationale veut des élections à la date du 27 décembre 2020.  

"Le fait que l'enrôlement ait touché presque 2 millions de personnes dans des conditions normales et surtout avec un nouveau fichier électronique qui présente énormément d'avantages par rapport à 2015, nous laisse dire que nous avons les conditions nécessaires pour la tenue de ces élections dans des conditions acceptables" a affirmé Smaïl Chergui, commissaire paix et sécurité de l'Union africaine. 

L'épineuse question de concertation entre les forces vives de la Nation avant les élections est revenue, ainsi que les revendications des groupes armés. La mission se dit favorable au dialogue. Elle encourage tous les interlocuteurs, que ce soit les acteurs politiques et la société civile à privilégier le dialogue, les messages d'apaisement et rejeter les messages de division, de haine et d'incitation à la violence.  

Mais si la mission se félicite du succès de cette initiative, le ballet diplomatique pour la cause centrafricaine ne finit pas. Une rencontre des chefs d'Etat de la CEEAC est attendue très prochainement à Libreville au Gabon.

"Les chefs d'Etat de la région sont mobilisés pour aider le peuple centrafricain. En novembre, la région va organiser une conférence de chefs d'Etat à Libreville et l'un des points des débats, sera le sujet de la République centrafricaine" a fait savoir Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC.

Même si la communauté internationale est favorable à l'idée d'un dialogue, elle n'encourage pas un glissement du calendrier électoral.

RCA : l’ONU et ses partenaires mettent en garde contre toute entrave au processus électoral
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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 00:58
LE PRÉSIDENT TOUADERA INAUGURE LE SIÈGE DE ANEA
LE PRÉSIDENT TOUADERA INAUGURE LE SIÈGE DE ANEA
LE PRÉSIDENT TOUADERA INAUGURE LE SIÈGE DE ANEA

 

LE PRÉSIDENT TOUADERA INAUGURE LE SIÈGE DE L’AGENCE NATIONALE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT EN MILIEU RURAL (ANEA)

 

Soucieux de favoriser l’émergence et le développement des ouvrages hydrauliques respectueux de l’environnement en milieu rural sur toute l'étendue du territoire, le gouvernement centrafricain a négocié et obtenu de l’Union Européenne la construction du siège de l’Agence Nationale de l’Eau.

L’inauguration du joyau de l’ANEA a eu lieu en fin d’après-midi au quartier Lakouanga dans le 2ème arrondissement en présence du Chef de l’État, le Professeur Faustin Archange TOUADERA.

Fruit de la coopération RCA-Union Européenne, l’ANEA a signé un accord de financement dans le cadre du projet Eau pour la Paix et Eau pour la Vie.

Cet immeuble d’un niveau d'une valeur de 320 millions de FCFA a été construit pour renforcer la capacité de cette agence qui est présente dans 13 préfectures sur 16 en République Centrafricaine.

Créée en 2008 pour satisfaire les besoins des centrafricains dont la majorité de la population vit en milieu rural, l’ANEA a pris une autre dimension depuis le retour à l’ordre constitutionnel.

L'ANEA est passée de la réalisation des simples forages à celle du système d'adduction d'eau pour éviter les efforts physiques aux usagers et les longues et interminables files d'attente devant les kiosques. Les localités de Damara, Bossongo café et Boali ont déjà bénéficié de ce nouveau système qui sera construit dans plusieurs villes et villages de la RCA.

L'ANEA dispose des antennes dotées des bureaux et des moyens roulants à Paoua et à Bossangoa.

Ne pouvant cacher sa joie, le Président TOUADERA a remercié l'Union Européenne qui est toujours au chevet de son pays et a félicité les personnels de l'ANEA qui ne ménagent pas leurs efforts pour satisfaire les populations des zones rurales et urbaines en besoin d'eau potable.

Pour le Chef de l’État, l'essor de l'ANEA avec la réalisation de nombreux forages à Bangui et dans l'arrière-pays est une aubaine pour le gouvernement centrafricain qui était confronté il n y a pas longtemps à une sécheresse qui a privé de milliers de centrafricains en eau potable. Les nombreux forages que le gouvernement et ses partenaires internationaux dont l'Union Européenne et l'UNICEF ont réalisé, ont permis de résoudre provisoirement les problèmes d'eau dans la capitale.

Enfin, le Chef de l'Etat a annoncé la poursuite des travaux de construction de forages et du système d'adduction d'eau par l'ANEA dans les zones rurales y compris dans le reste des trois préfectures actuellement non desservies.

Le Président TOUADERA a aussi annoncé la reprise des grands travaux de canalisation par la Société de distribution d'eau (SODECA).

 

source : Palais Renaissance

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 00:55
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille
Inauguration par le Pr Touadera du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille

 

LE PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE INAUGURE LE BÂTIMENT DE L’ÉCOLE SAINT PAUL FILLE DE L’ECAC, FRUIT D'UN PARTENARIAT ENTRE L’ÉTAT ET L'EGLISE CATHOLIQUE

Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA a rehaussé de sa présence à la cérémonie de l’inauguration du bâtiment de l’École primaire Saint Paul fille membre de l’Église Catholique Associée de Centrafrique (ECAC).

Étaient également présents, les hauts dignitaires du pays par ordre protocolaire, des diplomates accrédités en Centrafrique, le corps enseignants les élèves et leurs parents.

Pour Son Éminence Dieudonné Cardinal NZAPALINGA, la construction de ce joyau permet à l’École Saint- Paul fille de disposer d’une infrastructure dont bénéficieront tant les enseignants que les élèves qui y seront scolarisés. Il a fait savoir que l’ECAC dans le circuit ’éducatif centrafricain suite à la sollicitation de l’Église catholique à s’engager dans l’éducation formelle. Cette démarche, affirme-t-il, qui a abouti à la création de l’Enseignement Catholique Associée de Centrafrique qui repose sur le partenariat entre l’État, l’Église et les parents d’élèves. Ce partenariat, ajoute-t-il, illustre la volonté de l’Etat et de l’église catholique à coopérer pour l’instruction des enfants centrafricains.

Avec la construction de ce nouveau bâtiment, l’école Saint-Paul fille se dote d’une infrastructure moderne respectueuse de l’environnement scolaire de par ses salles de classes. Ce bâtiment, poursuit-il, résout le problème du sureffectif qui se posait avec acuité.

Dans son allocution de circonstance, le Ministre de l’Enseignement Primaire et Secondaire Moukadass NOURE a rappelé que l’École Saint-Paul fille est construite en 1945 par l'Eglise catholique. Elle a été concédée à l’État en 1962, puis rétrocédée après la conférence Épiscopale de Centrafrique le 26 juin 2002 à l’Eglise Catholique.

Le partenariat entre l’ECAC et le gouvernement centrafricain est fait dans un cadre de collaboration mutuelle depuis 2019.

Ce partenariat, dit-il, est à mettre à l’actif des efforts surtout à la volonté du Président Faustin Archange TOUADERA d’une redynamisation du secteur de l’éducation dans son ensemble.

Il a émis les vœux qu’à l’occasion du lancement officiel de la rentrée scolaire que l’ECAC et l’Etat centrafricain puissent ensemble dans l’unité, partager leur esprit, leurs espérances ainsi que leurs attentes face aux défis de cette nouvelle année académique.

Notons que ce joyau est construit sur financement du Conseil Épiscopal Italien pour un coût de 693.251 Euros.

Le Président TOUADERA a consacré sa première visite d’État au Vatican en 2016 pour remercier le Saint père François.

Cette visite à permis au Vatican et la RCA de renforcer d'une part leur relation bilatérale, mais surtout d'aider les centrafricains à amorcer l'esprit du pardon et de la réconciliation.

C'est cette amorce qui a permis aux centrafricains de sortir du joug des manipulateurs qui ont inventé la thèse de la religion pour les diviser et surtout piller les nombreuses richesses de leur pays.

 

source : Palais Renaissance

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 21:26
L'ONU, l'UA et la CEEAC achèvent leur mission conjointe en Centrafrique
L'ONU, l'UA et la CEEAC achèvent leur mission conjointe en Centrafrique
L'ONU, l'UA et la CEEAC achèvent leur mission conjointe en Centrafrique

 

https://www.rfi.fr/ 31/10/2020 - 00:42 Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

La mission conjointe du sous-secrétaire général des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, du commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine (UA), l’ambassadeur Smail Chergui et du président de la Commission de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale (CEEAC), l’ambassadeur Gilberto da Piedade Veríssimo s’est achevée ce vendredi 30 octobre. Ils ont rencontré le président de la République, les leaders religieux, des représentant de la société civile ou encore les des groupes armés… La mise en œuvre de l’accord de paix a été l’un des sujets centraux de cette visite.

Les groupes armés signataires de l’accord de paix n’ont de cesse de faire connaître leur mécontentement. Il y a deux jours, ils publiaient encore un mémorandum détaillant ce qui entrave selon eux sa mise en œuvre : dysfonctionnement des organes de mise en œuvre, prises de décisions unilatérales, leaders et représentants de groupes armés pris pour cibles ou déconsidérés…

Jean-Pierre Lacroix concède que dans un certain nombre de domaines, il y a eu des retards. Notamment la mise en place des unités spéciales mixtes de sécurités, ces unités qui doivent être composées en partie d’ex-combattants et de forces de défenses et de sécurité, prévues par l’accord de paix. Le sous-secrétaire général des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix affirme : « Des engagements demandent encore à être tenus dans leur totalité ».

Sur le terrain, les violences des groupes armés persistent tout comme les violations de l’accord de paix même si ces dernières semblent être en diminution. En juin dernier, le secrétaire général des Nations unies se disait profondément préoccupé par la poursuite des affrontements violents impliquant des groupes armés engendrant des violences sur les civils et les acteurs humanitaires. Il dénonçait aussi les initiatives expansionnistes de certains groupes armés.

PUBLICITLe processus électoral également au coeur de la mission

Autre enjeu de cette visite de haut niveau, le suivi du processus électoral. Transition, glissement, report… Des options inenvisageables, pour Smail Chergui, commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine.

« Il n’y a pas de plan B. Je pense que l’échéance constitutionnelle doit être respectée. Je pense que dans aucun pays au monde aujourd’hui, il n’y a une élection parfaite. Donc compte tenu des conditions propres à la Centrafrique, il me semble que les conditions sont réunies pour aller vers cette élection. Le tout c’est que maintenant comme on l’a dit aux partis politiques qu’ils prennent leur responsabilité d’aller dans les bureaux de vote et surveiller eux-mêmes le déroulement de ce vote et s’assurer qu’au sortir de cette journée de vote qu’ils puissent eux-mêmes participer et contrôler le comptage des voix. Ce serait une manière d’ajouter de la crédibilité à ces élections. »

Si ce constat est partagé par Jean-Pierre Lacroix, le sous-secrétaire général des Nations unies pour les opérations de maintien de la Paix assure que beaucoup reste à faire. « Il faut que les électrices et les électeurs puissent se prononcer en très grand nombre. Ça suppose que la campagne se déroule sans intimidation dans un climat pacifique, apaisé, démocratique. Nous avons passé à tous des messages encourageant à faire prévaloir ce climat et à rejeter les discours de division de haine d’incitation à la violence. »

Les Nations unies, l’Union africaine et la CEEAC ont mis en garde contre toutes tentatives d’entraver le processus électoral et affirmés que les auteurs de tels actes seraient identifiés, arrêtés et traduits devant la justice.

L’importance de l’aspect régional de cette élection a aussi été soulignée. Une conférence des chefs d’Etat de la sous-région aura lieu en novembre à Libreville et la Centrafrique sera à l’agenda de cette réunion a annoncé le président de la commission de la CEEAC.

« Je constate que dans nos contacts avec les représentants des groupes armés, personne n’a remis en cause le processus électoral, la tenue des élections. »

 

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 20:59
Décès brutal à Amiens en France de l'Ambassadeur Adolphe PAKOUA
Décès brutal à Amiens en France de l'Ambassadeur Adolphe PAKOUA
Décès brutal à Amiens en France de l'Ambassadeur Adolphe PAKOUA

Ambassadeur et Conseiller diplomatique au Ministère des Affaires étrangères, Adolphe PAKOUA s'est brutalement éteint suite à une rupture d'anévrisme consécutive à une chute au Centre hospitalier d'Amiens dans la Somme en France le vendredi 30 octobre 2020. Qui était Adolphe Pakoua ?  

Adolphe Pakoua est né à Adoumadjali, à 25 kilomètres de Nola en mai 1948. Elève au collège Barthélemy Boganda de Berberati, il a fini son cycle secondaire à l’École normale de Fatima, puis l’École Normale Supérieure et l'Université de Bangui pour un atterrissage à la Sorbonne Nouvelle de Paris III où il obtiendra un doctorat en Études Nord-Américaines et des pays anglophones en Juin 1987. Il va dispenser des cours d'anglais dans l'académie d'Amiens à partir de 1984, et complètera son cursus avec des stages, des séminaires et des séjours aux États-Unis et en Grande Bretagne. Romancier, essayiste, chroniqueur, Adolphe Pakoua est aussi l'auteur d'articles socio-politiques parmi lesquels il faut citer :

Le lac des passions assassines (2005). Véritable anthologie romancée de l'histoire du Centrafrique, depuis l'aube de l'indépendance du pays jusqu'en 1996, histoire qui se reflète dans la description et le comportement des personnages principaux, et qui colle à la réalité des faits de l'époque.

Le Fétiche des Anges (2009). Roman qui est le récit du calvaire d'un retraité de la fonction publique, récit qui montre l'indifférence de l’État face à des fonctionnaires qui se sont dévoués pendant de longues années pour servir avec amour leur pays, des hommes devenus presque invisibles et que les difficultés de leur nouvelle vie ont transformés en fantômes ou en grabataires avec une jambe presque dans la tombe.

La République Suppliciée (2011). Ce roman retrace le parcours d'un jeune homme avec un avenir prometteur, mais que l'activité politique va happer pour ensuite le conduire, sur fond de manœuvres en tous genres, à la ruine, avec une prophétie imparable qui va déboucher quelques années plus tard, après la parution du livre, sur l'invasion de la Seleka et l'installation d'un gouvernement transitoire.

Centrafrique, chronique et autopsie d'une crise (2014). Recueil d'articles à partir de l'année 2011 jusqu'à l'entrée de la Seleka à Bangui, qui montrent l'impact de la mauvaise gouvernance dans la création des mécontentements, pour conduire le pays à la crise.

Glossaire de la politique centrafricaine (2015). Cet ouvrage jette un regard sur les élections de 2015 - 2016, avec un accent particulier sur les pratiques politiques dans les partis politiques.

Aventures Françaises, un africain en France (2016). Ce roman est un regard croisé sur les cultures française et africaine.

Alexandre BANZA (2017). Essai pour comprendre les difficultés de gouvernance du Centrafrique depuis la mort de BANZA Alexandre à nos jours.

 

Centrafrique-Presse et toute sa rédaction présentent à la famille de cet illustre compatriote aujourd'hui disparu et ses proches, leurs condoléances les plus attristées

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 23:45
RCA- don de blindés russes : des soupçons de malversation financière
RCA- don de blindés russes : des soupçons de malversation financière
RCA- don de blindés russes : des soupçons de malversation financière

 

RCA- don de blindés russes : des soupçons de malversation financière à la présidence de la République

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 30 octobre 2020 19:00

La présidence de la République visée par des soupçons de malversation financière. Selon des sources anonymes, plus de 150 millions de francs CFA auraient été décaissés du Trésor public pour le déplacement des blindés offerts par la Russie de l’aéroport de Bangui à Bérengo dans le sud de la capitale. Cette somme aurait servi à payer du carburant dans ces engins. Un décaissement qui alimente les débats.

14 millions de francs CFA ont été décaissés dans un premier temps par le trésor public, sous l’autorisation du ministère des finances à la demande de la présidence de la République. D’après ces sources anonymes, cette importante somme d’argent a pour justif, l’achat de carburant pour l'alimentation et le déplacement des dix premiers blindés, de l’aéroport Bangui Mpoko au camp de Roux pour l'acheminement à Bérengo dans la Lobaye, à plus de 60 km au Sud de Bangui.

A l'arrivée de la deuxième vague, constituée de dix autres blindés, la présidence de la République aurait introduit une demande de 140 millions afin de permettre au ministère de la Défense nationale d’acheter du carburant. A en croire ces sources, la demande de cette somme d’argent a fait réagir les techniciens du ministère des Finances, qui n’ont que les yeux pour observer. Et comme dit un adage : "aucun serviteur n’est plus grand que son maitre", le patron des finances se laisse faire face à l’ordre venant d’en haut.

Cependant, cette importante somme d’argent  a concrètement servi à quoi? Pour 20 blindés, le trésor public a décaissé plus de 154 millions de francs CFA pour acheter du carburant. Et si ces blindés ont été achetés par le gouvernement centrafricain, combien couteraient-ils au trésor public ?

Selon les mêmes sources, l’argent a été réceptionné par le gestionnaire particulier du chef de l’Etat avant de le remettre à qui de droit. Pourquoi plus de 150 millions ont été décaissés juste pour payer du carburant dans 20 blindés ? L’argent a-t-il servi également à autre chose ? Ces questions n’ont pas encore de réponse car Radio Ndeke Luka a tenté en vain d’avoir la réaction de la présidence de la République.

Cet épisode survient après plusieurs cas de malversations touchant essentiellement l'administration publique.

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 19:02
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Elections en Centrafrique au cœur du prochain sommet des Chefs d’Etat de la CEEAC prévu d’ici novembre

BANGUI, 30 octobre 2020 (RJDH)---Le Président de la Commission de la Communauté des Economique des Etats de l'Afrique Centrale, Gilberto Verissimo, a annoncé ce vendredi qu’une conférence des Chefs d’Etats de la sous-région aura lieu en novembre prochain à Libreville au Gabon et le cas de la Centrafrique sera au centre des décisions.

La question des élections et de l’accord de paix seront évoqués au prochain sommet des chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), prévu pour le mois de novembre à Libreville au Gabon au cours duquel ils affirmeront leur soutien au processus électoral en Centrafrique, selon le Président de la Commission de la CEEAC, l’angolais Gilberto Da Piedade Verissimo.

« Les Chefs d’Etats de la région sont mobilisés pour aider le peuple centrafricain à retrouver le chemin de la paix. Prochainement au mois de novembre, la région va tenir une conférence des Chefs d’Etats à Libreville, capitale gabonaise, et un des points de l’agenda c’est la République Centrafricaine. Il y aura à la fin une déclaration des Chefs d’Etats qui ira dans le sens d’appuyer les efforts de reconquête de la paix du peuple centrafricain »annonce-t-il.

Quant à la question d’appui au processus électoral, le diplomate a indiqué que la CEEAC ne ménagera aucun effort à apporter à la Centrafrique d’appui multiforme pour la sécurisation et réussite des élections de fin d’année, « la CEEAC est déjà présente en Centrafrique en fournissant des troupes à la MINUSCA dans le cadre de contribution à la paix dans le pays. En plus, nous allons continuer à apporter des soutiens multiformes dans ce processus électoral pour permettre au peuple centrafricain de choisir ses nouveaux dirigeants par la voie des urnes, et ce, de manière pacifique »a réitéré Gilberto Da Piedade Verissimo.

"La sous-région et la communauté internationale n’accepteront pas que quelqu’un empêche que le peuple centrafricain puisse montrer sa volonté d’avoir une situation de paix et de développement", prévient Gilberto Verissimo, 

Les élections groupées en Centrafrique sont prévues le 27 décembre prochain même si une frange de la classe politique majoritairement de l’opposition démocratique appelle pour un report.

Vianney Ingasso

 

Centrafrique : L’Assemblée Nationale demande la mise en place d’un comité pour réexaminer le contrat entre le gouvernement et Almadina

BANGUI, 30 octobre 2020  (RJDH) --- Les élus de la nation ont décidé de mettre en place un comité stratégique pour la révision de prix de la carte d’identité nationale. La décision a été prise ce jeudi 29 octobre 2020 lors de l’adoption de loi de finances pour l’exercice 2021 à Bangui.

Les débats à l’assemblée nationale, tournent autour du prix de la carte identité nationale fixé à 4500F dans le budget de l’exercice 2020. Le gouvernement et la société Al Madina selon les closes ont augmenté à 6000frs en violation des dispositions de cette loi. Les élus après débat sur la nouvelle loi, ont exigé qu’un comité soit mis en place pour réexaminer le contrat qui lie les deux parties, (gouvernement et Al Madina).

Selon le rapport de la Commission finance de l’Assemblée nationale, «  il est question de régulariser définitivement ce manquement. Le maintien du prix de la carte d’identité à 4500f et les différents titres de séjour sur la base du respect strict du principe de réception. Par conséquent, les 4500 frs sont maintenus conformément aux dispositions de loi de finance 2020», exige l’assemblée nationale.

A compter de la date de l’adoption de la nouvelle loi, le prix fixé en 2020 reste valable, a insisté le président de l’assemblée nationale Laurent Gon-Baba, « à l’issue de cette 2e session ordinaire de l’assemblée nationale, et à compter de la date d’aujourd’hui jusqu’au 31 décembre 2020, il faut revenir sur le prix de la carte d’identité nationale qui est fixé dans la loi de finance 2020 à 4500 frs avant que le comité stratégique fixera le nouveau montant »a soutenu Laurent Gon Baba.

Des milliers de centrafricains ont payé et continuent de payer la Carte d’Identité à 6000 frs à cela s’ajoute les 750 frs représentant les frais de copie de la pièce malgré la décision du Tribunal Administratif et le parlement annulant le montant du gouvernement.

Ce comité sera composé des députés, du gouvernement et de la société Al Madina. L’objectif est de discuter à nouveau, les principaux points dans le cahier de charge de ladite société afin de fixer définitivement le prix de la carte d’identité nationale.

Ketsia Kolissio

 

Centrafrique : le gouvernement met en place un mécanisme de contrôle des agents et fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays

BANGUI, 30 octobre 2020 (RJDH)---Un mécanisme de contrôle des agents et fonctionnaires de l’Etat a été mis en place par le gouvernement ce jeudi 29 octobre 2020 à Bangui. Des tablettes pour s’assurer de la présence régulière de ces derniers ont été remises aux directeurs régionaux, les secrétaires préfectoraux et les inspecteurs académiques après leur formation par le PNUD.

Certains agents et fonctionnaires de l’Etat affectés à l’intérieur du pays pour des raisons de sécurité restent à Bangui et abandonnent leur poste. C’est dans ce contexte que le ministère de la Fonction publique et le programme des Nations-Unies pour le développement veulent mettre en place un mécanisme de suivi et de contrôle.

Les directeurs régionaux, les secrétaires préfectoraux et les inspecteurs d’académie ont reçu ce jeudi 29 octobre 2020, chacun des tablettes pour le suivi des agents et fonctionnaires affectés dans leurs différentes régions.

C’est un outil de collecte de données et qui seront transmises à la primature pour la vérification de chaque agent au poste, selon Justin Bruno Sambia Bamingo Directeur de Cabinet Adjoint du premier Ministre, « parce que la plupart des agents de l’Etat abandonnent leur poste de travail pour rester à Bangui. Et donc, il faut qu’il y ait un contrôle de présence pour empêcher cette hémorragie. Les Directeurs régionaux de la fonction publique, les chefs de services préfectoraux et les inspecteurs d’académie sont dotés d’une tablette leur permettant de remonter à temps réel au niveau de la primature, l’absence constatée de certains fonctionnaires dans leur région», a expliqué le directeur de Cabinet.

Cet appui du Programme des Nations-Unies pour le Développement et de la Minusca s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat. Plusieurs agents et fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays, se confrontent à d’énormes difficultés notamment l’insécurité, le manque de moyen de transport qui font contraindre certains à rester dans la capitale.

Carlos Watou

 

Centrafrique : le ministre de la santé annonce le payement la semaine prochaine de l’indemnité du personnel de santé

BANGUI, 30 octobre 2020 (RJDH) --- Dans une interview accordée au RJDH ce vendredi, Dr Pierre Somse, ministre de la santé publique, a annoncé le paiement des indemnités des médecins et agents de santé en grève depuis jeudi 29 octobre pour exiger le décaissement total de ces primes représentant les frais de prise en charge des malades de Covid 19.

La réponse du gouvernement n’a pas tardé après l’observation de deux jours de grève par le syndicat des professionnels de santé qui exigeait du gouvernement le paiement de leurs indemnités dans le cadre de lutte contre la Covid 19.

Le ministre de la santé, Docteur Pierre Somsé, a fait savoir que les primes leur seront versés au courant de la semaine prochaine, précisément le lundi. « Ce matin, on m’a fait savoir que au niveau du Trésor Public que le paiement des primes réclamées débutera lundi prochain. Il s’agit d’une longue consultation avec les membres du syndicat, pour s’entendre sur le critère pour voir combien on va payer pour cette prime et cela a pris du temps. Y’a un mois qu’on s’est mis d’accord là-dessus, il fallait faire le bilan du personnel de santé et s’assurer que le personnel de santé qui vont bénéficier de cette prime-là sont ceux qui sont en poste », a-t-il annoncé.

Pour le ministre de la santé, le retard est dû aux procédures enclenchées au niveau du Trésor public mais nécessaires car la somme est importante pour éviter toute erreur, justifie Dr Pierre Somse. « Le temps est dur. Nous avons respectivement le payement régulier et des pensions.  Nous avons beaucoup à faire mais il ne faut pas que le personnel de santé pense que le gouvernement refusé de payer leur prime. Mes collègues n’ont pas été patients. On parle d’un milliard de francs CFA. Ce n’est pas une petite somme. C’est une question des finances publiques et il y a des procédures à suivre. Je comprends que c’est leur droit le plus absolu et c’est la démocratie, ils auront leur argent dès le lundi ».

Toutefois, le membre du gouvernement a relevé qu’un contrôle montueux sera fait avant tout paiement car il y a des agents de santé aujourd’hui recrutés par les ONG médicales qui prétendent aussi à avoir ces indemnités. « Il y a deux types de personnel de santé. Nous avons d’un côté les fonctionnaires, et de l’autre, les contractuels. Donc un travail de nettoyage a été fait pour identifier ceux qui sont en poste et ceux qui sont dans les ONG », précise-t-il.

La grève des personnels soignants a paralysé les activités des soins dans les hôpitaux à Bangui depuis deux jours.

Sandra Cynthia Belly

 

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