Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 13:51
Fin du régime Biya : Création du MLC

 

Lu pour vous

 

Fin du régime Biya: de nouvelles révélations sur le mouvement de libération crée en Centrafrique

 

https://fr.cameroonmagazine.com/ By CAMEROON MAGAZINE -07/12/2020

Un groupe armé dénommé « Mouvement de Libération du Cameroun » (MLC) vient de voir le jour dans la zone frontalière entre le Cameroun et la République Centrafricaine (RCA). Selon des sources diplomatiques, le MLC aurait pour objectif «d’abuser du peuple camerounais et de combattre le régime de Yaoundé».

Des sources de sécurité publiées de part et d’autre de cette zone frontalière entre les deux pays émettent l’avertissement. Selon eux, les différentes factions des groupes rebelles sont en cours de restauration. A Bangui comme à Yaoundé, les autorités de deux pays voisins prennent la nouvelle au sérieux.

Yaoundé est inquiet et veut anticiper la menace, tandis que Bangui craint de nouvelles violences qui pourraient affecter le Cameroun, comme l’afflux massif de réfugiés

Dans la capitale politique centrafricaine, le chargé d’affaires adjoint par intérim de la République du Cameroun a été, selon son rapport du 2 octobre 2020 au ministre camerounais des Affaires étrangères, par le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada à l’initiative de ce dernier, qui l’a informé de la mise en place d’un groupe armé dénommé «Mouvement de Libération du Cameroun». «(MLC) informé dans la zone frontalière.

De la même source: «Le MLC est dirigé par un certain« général »Fafour, ancien membre du mouvement Siriri et transfuge du groupe armé 3R (retour, réclamation et réhabilitation).

Selon le Premier ministre de la République centrafricaine, le MLC aurait pour objectif de maltraiter le peuple camerounais et de combattre le régime de Yaoundé.

Cette nouvelle menace a conduit les autorités centrafricaines et camerounaises à intensifier les consultations ces derniers jours.

Il est donc impératif que les gouvernements camerounais et centrafricain envisagent de s’unir pour contrecarrer l’intention des groupes rebelles qui sont censés se réunir à nouveau à leurs frontières pour mettre en danger la paix dans la sous-région.

En mars 2019, des éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (Fdpc) ont érigé des barrages routiers sur le corridor Cameroun-Rca dans le village de Zoukombo. Ils ont protesté contre la formation du nouveau gouvernement de l’Union nationale dans le cadre des accords de Khartoum, dont les postes proposés ne répondaient pas à leurs aspirations. En conséquence, plus de 400 camions se dirigeant vers Bangui à la frontière à Garoua-Boulaï, dans la région du Cameroun oriental, ont été mis hors service. En réponse, les forces de la Minusca ont frappé et le groupe s’est retrouvé pressé.

« Mais pendant un certain temps, les Fdpc ont rejoint le groupe des » trois R « dirigé par Sidiki Abbas à leur base de Bambari et d’autres groupes armés », rapporte notre source, qui affirme également que « nous sommes là depuis un certain temps. ont pris dans la région de l’Est, l’entrée de jeunes Centrafricains munis de laissez-passer. «  » Ces jeunes seraient des membres de ces groupes armés qui viennent s’approvisionner et tenter de déstabiliser Yaoundé, pense-t-elle .

ref: lescoopsdafrique.com

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 13:47
Giscard, le Centrafricain
Giscard, le Centrafricain
Giscard, le Centrafricain
Giscard, le Centrafricain
Giscard, le Centrafricain
Giscard, le Centrafricain

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By Aza Boukhris -7 décembre 2020

 

La disparition de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing (94 ans) a fourni l’occasion aux médias francophones de rappeler les rapports troubles qu’il entretenait en Centrafrique avec l’Empereur Bokassa.

L’attrait du Président Giscard d’Estaing pour le territoire centrafricain a été irrépressible; en revanche, il fut peu sensible à la condition misérable d’une population soumise à une dictature implacable.

Les relations ambiguës, finalement mortifères, entre Bokassa et Giscard datent des années 1960. Le dictateur centrafricain fut l »un des premiers chefs d’ État à être reçu à l’Élysée, une fois Giscard d’Estaing élu.

Les trois événements historiques du septennat 

Il y eut d’abord le sacre extravagant de l’Empereur Bokassa (4 décembre 1977) largement organisé et financé par la France. Puis l’Opération Caban ( Centrafrique-Bangui), avec les légionnaires venus du Tchad qui mirent fin à l’Empire (20 septembre1979). Et ce fut surtout la fameuse plaquette de diamants, révélée le 10 octobre 1979 par le journal satirique Le Canard Enchaîné, qui joua un rôle non négligeable dans la défaite de Giscard, en 1981, contre François Mitterrand.

Jean- Bedel (diminutif de Jean-Baptiste de la Salle) Bokassa ne cessa de donner des précisions sur les nombreux dons de diamants à  » son cher parent » qui ne se seraient pas arrêtés à cette plaquette que Jean-Bedel Bokassa avait offert en 1973 à Giscard. L’ attrait de Valéry Giscard d’Estaing pour l’ancien Oubangui-Chari ne date pas de 1974, ni de 1969, lorsqu’il était devenu ministre d’État, ministre de l’ Économie et des Finances de Georges Pompidou, ni même de 1959, lorsqu’il.était devenu Secrétaire d’État aux Finances du Général de Gaulle.

Bokassa ne cessa de donner des précisions sur les nombreux dons de diamants à  » son cher parent »

L’attachement à la terre centrafricaine

Avant l’indépendance de l’Oubangui-Chari, le jeune Valéry Giscard d’Estaing avait déjà été initié à cette passion irrépressible envers cette Afrique profonde qui avait déjà subjugué André Gide. Les nombreux parcs nationaux, de la savane à la forêt équatoriale, les immenses réserves cynégétiques aux grands gibiers surabondants, Bangui la Coquette, avec ses bases de repos pour les militaires positionnés au Tchad et les Français expatriés et de métropole, offraient des opportunités exceptionnelles, d’autant que l’État centrafricain était embryonnaire et sous l’emprise de centaines de coopérants français.

C’est dans ce contexte, qu’un club de grands chasseurs et amis de la nature avait jeté son dévolu sur cet eldorado de chasseurs, dès la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi ces membres, on retrouvait des aristocrates, des grands patrons d’industrie et gentlemen farmers, comme l’Ardennais François Sommer, le compagnon de la Libération et grand résistant Hettier de Boislambert et le chatelain-aventurier très réputé Marc Péchenart, au brillant passé militaire, grand protecteur de la biodiversité mais surtout internationalement reconnu pour la chasse à l’éléphant.

Le jeune Giscard suivait alors son père Edmond et son cousin François, habitués de ces lieux de chasse. Ces équipes de chasseurs de grands gibiers, étaient souvent cornaqués par le célèbre journaliste-académicien Michel Droit qui était officiellement Guide de chasse Centrafricain. La nationalité centrafricaine s’obtenait déjà sans grandes difficultés.

Le jardin secret de Giscard 

Le sacre extravagant de l’Empereur Bokassa (4 décembre 1977) avait été largement organisé et financé par la France. Le ministre Robert Galley veilla à la réussite du sacre et y représenta VGE.

Vers la trentaine, Giscard s’émancipa de plus en plus de ces compagnons de chasse pour s’enfermer dans une discrétion qu’il faisait respecter avec fermeté, notamment vis-à-vis de l’ambassade de France à Bangui. Marc Péchenart était l’un des rares compagnons de chasse acceptés. Il est vrai que sa renommée internationale et surtout son implantation en Centrafrique en faisait un compagnon irremplaçable.

Très proche des présidents Dacko et Bokassa, Marc Péchenart avait obtenu une concession cynégétique de 700 000 hectares dans le Mbomou, proche des frontières de l’ex Zaïre et du Soudan. Cette zone entre Rafaï, Zemio et Djema, est habitée par le peuple Zande qui reconnaissait la prédominance des sultans sur les préfets et autres autorités de l’État. Cette déconnection de Bangui facilitait une large autonomie pour le concessionnaire Marc Péchenart.

C’est dans cette zone que se situe Bakouma, réputée pour son site uranifère, qui intéressait déjà au plus haut point Giscard et son cousin François. Plus tard, Areva paiera cher ses investissements sur ce site
Afin de se prémunir d’éventuelles indiscrétions, qui auraient été malvenues, surtout après 1974 et son accession à la présidence de la république, le président Giscard préférait atterrir sur l’aéroport international de Gbadolite, au Zaïre mais situé à proximité de la ville centrafricaine de Mobaye. Gbadolite était la capitale créée ex nihilo, par Mobutu dans son village natal.  Cette ville était alors surnommée  » la Versailles de la jungle ». Marc Péchenart amenait ensuite Giscard sur sa zone de chasse, avec son avion privé.

Les élèves des classes primaires étaient rassemblés pour chanter la Marseillaise, afin de faire honneur au chef de l’Etat français

Les habitants actuellement âgés de Rafaï et de Zemio se rappellent encore aujourd’hui des visites du président français, notamment celles de 1976 et 1978. Les élèves des classes primaires étaient rassemblés pour chanter la Marseillaise, afin de faire honneur au chef de l’Etat français, en pleine brousse, à 1000 km de Bangui et à 7000 km de Paris. Dans cette zone équivalente à un département français, la chasse à l’éléphant, à l’élan derby, au grand Koudou, au cob de Buffon était sans limite, aucune taxe n’ était prélevée et évidemment aucun contrôle sur les éventuels transports de pierres précieuses et des pépites qui abondent dans cette région. Ce territoire est actuellement sous  » administration » du chef rebelle Ali Darass de l’ UPC

Un autre ami de la nature, protecteur de la faune et guide de chasse exceptionnel, Jean Laboureur, accueillait également le chasseur Giscard, mais plutôt dans les réserves du Nord comme à Ndélé et dans  la zone sahélienne. Les antilopes, les hippopotames, les grands fauves faisaient les tableaux de chasse. Les participants au deuxième Sommet Afrique-France de  mars 1975, organisé à Bangui, se rappellent l’indélicatesse de Giscard qui avait fait patienté les chefs d’Etat et autres invités une bonne journée. Le safari de Ndélé était plus important pour Giscard que ce Sommet.

Giscard et Bokassa, compagnons de chasse

Les relations ambiguës, finalement mortifères, pour Giscard datent des années 1960. Jean- Bedel Bokassa, chasseur émérite, était chef d’état- major des Armées avant son coup d’ Etat du 31 décembre 1965. Avec son comportement plein de bravoure en Indochine, il attirait naturellement la sympathie de ces chasseurs de grands gibiers, souvent pouvant faire valoir des faits de Résistance aux nazis, comme l’étudiant Giscard à Paris.

Lors de ces séjours centrafricains, à partir de 1966, les rencontres, néanmoins assez rares, avec le président Bokassa étaient pleine d’empathie. Le curieux  » cher parent » donné à ce sergent-chef, que De Gaulle affublait du surnom de  » soudard », colle très difficilement avec le style grand bourgeois voire aristocratique de Giscard. Il montre une proximité probablement nourrie par des gestes d’ attention appréciés.

Le troisième président de la cinquième République, Valéry Giscard d’Estaing, a immédiatement montré beaucoup de sollicitude avec le président à vie, le maréchal Bokassa, élevé à cette dignité le 19 mai 1974, soit huit jours avant l’élection de Valery Giscard d’Estaing. Valéry Giscard d’ Estaing chargera personnellement Pierre Abelin puis Robert Galley ministres de la Coopération successifs, de suivre ses relations avec Jean- Bedel Bokassa, sans passer par le premier ministre, Jacques Chirac (1974- 1976) puis Raymond Barre.

Pierre Abelin fut envoyé à Bangui pour préparer le premier voyage officiel d’un président français en Centrafrique qui aura lieu avec le deuxième Sommet Afrique-France de Bangui, en mars 1975. Le dictateur pouvait plastronner devant Léopold Senghor et Félix Houphouët-Boigny, très songeurs. Quant à Robert Galley, il veilla à la réussite du sacre de l’Empereur Bokassa et y représenta la France.

Les deux ministres de la coopération développèrent les projets de coopération tant dans l’ Éducation que dans le développement économique. La construction d’un chemin de fer et la modernisarion de l’aéroport étaient alors des priorités. Il n’ y aura pas de chemin de fer et la modernisation de l’aéroport de Bangui est toujours d’ actualité.

Le palais de Berengo, où résidait VGE, fait aujourd’hui le bonheur des mercenaires russes du Groupe Wagner.

« Le repos du chasseur » 

Si Giscard répugnait à séjourner à Bangui, pour ne pas rompre le secret de ses voyages que les médias n’avaient pas à connaître, en revanche, il acceptait volontiers de répondre à l’invitation du président Bokassa. Le Palais impérial est situé à 80 km de Bangui. Afin de faciliter  et de sécuriser les transferts, une piste d’ atterrissage de 2600 mètres a été construite avec tous les agréments de l’ OACI. Ce palais de Berengo fait aujourd’ hui le bonheur des mercenaires russes du Groupe Wagner.

Giscard appréciait ses séjours près du village natal de Bokassa. Il pouvait y décompresser et profiter de ce lieu propice au  » repos du chasseur ».Aujourd’hui à Bangui, les rumeurs les plus folles courent encore sur ces séjours à Berengo.

La situation catastrophique de l’ ancienne  » Cendrillon de l’ Afrique » est certes imputable à la mauvaise gouvernance des présidents Bokassa, Kolingba, Patassé, Bozizé, Djotodia, Catherine Samba Panza et Touadera. Il ne faudrait pas oublier aussi les grandes responsabilités des présidents français de Valery Giscard d’ Estaing à François Hollande. Pour les Centrafricains, l’époque de Valéry Giscard d’Estaing est bien lointaine et représente la poursuite de la Françafrique, mise en place par Jacques Foccart.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 00:54
François Bozizé, puschiste récidiviste et sulfureux ou "homme de paix" ?

 



Par Camille LAFFONT, FLORENT VERGNES

Bangui - Centrafrique - AFP -03/12/2020, 14:52  François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle de fin décembre en Centrafrique a été invalidée, traîne une réputation sulfureuse: putschiste récidiviste devenu président, puis président renversé par un putsch, son nom est aussi associé aux pires heures de la guerre civile qui sévit depuis sept ans.

Il est notamment accusé par les Nations unies d'avoir sinon fondé du moins soutenu des milices coupables, selon l'ONU, de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité en 2013 et 2014. Le conflit perdure, les groupes armés rebelles contrôlant encore deux tiers du territoire, même si les combats et les crimes contre les civils ont baissé d'intensité depuis 2018. 

La Cour constitutionnelle a donc exclu jeudi M. Bozizé du scrutin du 27 décembre, pour lequel il apparaissait le seul en mesure d'inquiéter le sortant Faustin Archange Touadéra, qui brigue un second mandat.

Renversé en 2013 par une coalition de groupes armés dominée par les musulmans, la Séléka, François Bozizé Yangouvonda est accusé notamment par les Nations unies d'avoir organisé une contre-insurrection sanglante depuis son exil, celle des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes et animistes. Malgré des sanctions de l'ONU, il est resté populaire pour une frange importante de la population.

Depuis son retour en catimini à Bangui en décembre 2019, ce militaire de carrière --et seul général cinq étoiles du pays--, protestant né au Gabon, était devenu le rival à abattre pour le candidat Touadéra. 

Désormais, une question hante les esprits des Centrafricains qui le craignent mais aussi des humanitaires et de certains diplomates: à 74 ans, Bozizé va-t-il capituler ou chercher à conquérir le pouvoir hors les urnes ?

-Aide de camp de Bokassa-

Car en matière de coups de force, celui qui fut promu général et aide de camp par l'empereur Jean-Bedel Bokassa --despote fantasque qui régna de 1966 à 1979 et le chargea notamment de réprimer dans le sang une manifestation de lycéens en 1979-- affiche un CV chargé.

En 1983, ministre de l'Information, Bozizé tente en vain de renverser le président André Kolingba. Réfugié au Bénin, il en est extradé en 1989. Emprisonné deux ans, il réchappe d'une tentative d'assassinat dans sa cellule en 1990.

Le général devient en 1997 chef d'état-major du président Ange Félix Patassé. En 2001, il rate encore un coup d'Etat, quitte Bangui pour le Tchad, puis la France, avant de revenir lancer la rébellion des "libérateurs" et prendre le pouvoir en 2003. Putsch gagnant cette fois.

Son régime, miné par la guerre civile et la corruption, n'a jamais tenu ses promesses, l'insécurité empêchant tout décollage économique.

L’appétit du clan présidentiel pour les diamants du nord-est lui mettra finalement à dos les grandes familles musulmanes de collecteurs, premiers soutiens de la Séléka qui déferle sur Bangui en 2013 et le contraint à l'exil.

Depuis le Gabon puis l'Ouganda, il est accusé de soutenir les anti-balaka, coupables de terribles exactions. En 2014, les Nations unies le placent sous sanctions pour "soutien" aux anti-balaka et l'accusent d'"avoir demandé à ses milices de poursuivre les atrocités" contre les musulmans. 

Depuis son retour il y a un an, Bozizé se présente en "homme de paix". "Il n'est plus le même après sept ans d'exil et de solitude, il a à cœur de laisser une autre image", argue Christian Guenebem, secrétaire adjoint de son parti, le Kwa Na Kwa (KNK). 

- Inquiétudes occidentales -

Une mue qui peine à convaincre. Les chancelleries occidentales sont peu enclines à voir revenir aux affaires ce personnage sulfureux et clivant, également visé par les plaintes de familles d'opposants assassinés durant son régime.

"C'est l'homme du rapport de force. Quels que soient les événements, il va les tourner à son avantage pour s'imposer au centre du jeu politique", résume un diplomate.

"Bozizé a manœuvré politiquement et militairement pour son retour au pouvoir, par les urnes ou par la violence", estime même Nathalia Dukhan, spécialiste de la Centrafrique pour l'ONG américaine The Sentry. 

Certains chefs des groupes armés sont d'anciens "libérateurs" l'ayant porté au pouvoir en 2003. Issu de l'ethnie Gbaya, l'une des plus importantes du pays, il jouit d'une solide base populaire et compte encore de nombreux fidèles dans l'armée.

Son aura d'ancien chef d'Etat et son autoritarisme séduisent également une frange de la population lassée par l'impunité dont jouissent les milices et qu'elle impute au régime Touadéra.

Mais pour une autre frange, qui n'aspire qu'à la paix et, face à un Touadéra qui privilégie le dialogue, un général revanchard et va-t-en-guerre peut être un repoussoir.

cmt/gir/blb


AFR - 03/12/2020, 14:52

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 00:35
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats
Le G5 prend acte des décisions de la Cour constitutionnelle sur l'éligibilité des candidats

  

 COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT DU G5+ 

 

Les membres du G5+ - un groupe d'États et d'institutions internationales partenaires de la République centrafricaine (RCA) - prennent acte des décisions N°024/CC/20 du 27 novembre 2020 et N°026/CC/20 du 03 décembre 2020 de la Cour constitutionnelle relatives respectivement aux candidats éligibles aux élections législatives et présidentielle.  

Le G5+ souligne que ces décisions constituent un pas supplémentaire vers la tenue des élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020 et réitère son appel à tous les acteurs et partis politiques, la société civile, les médias ainsi qu’à toutes les forces vives centrafricaines, au respect des décisions de la Cour constitutionnelle, ainsi que toutes les institutions impliquées dans le processus électoral.  

Le G5+ se montre particulièrement préoccupé au regard des tensions croissantes autour des préparatifs électoraux. Il exhorte tous les acteurs à contribuer à la création d’un climat apaisé, en s’abstenant notamment de véhiculer des messages de haine, de dénigrement et de division, à l’encontre des candidats aux élections et des partenaires de la RCA. Tout recours à la violence ou à des manifestations hostiles, est inacceptable.  

Les membres du G5+ appellent également les groupes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA), à respecter leurs engagements, en cessant immédiatement les violations contre les populations et toutes actions susceptibles de perturber de quelque manière que ce soit, les opérations électorales sur toute l’étendue du territoire national.  

Les membres du G5+ encouragent les partis politiques et leurs candidats à respecter le Code de bonne conduite, validé par leurs représentants aux fins de maintenir un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques sur tout le territoire national.  

Les membres du G5+ réitèrent leur soutien ainsi que l'engagement de chacun des pays et organisations, à accompagner pleinement la tenue d’élections libres, équitables, transparentes, crédibles et apaisées en République centrafricaine, dont le premier tour est prévu pour le dimanche 27 décembre 2020 afin que les Centrafricaines et les Centrafricains puissent exercer en toute sérénité leurs droits civiques.  

    

Bangui, le 03 décembre 2020  

 

Mme Lucy TAMLYN  

Ambassadeur des États-Unis auprès de la République centrafricaine   

M. Jean-Marc GROSGURIN  

Ambassadeur, Haut Représentant de la France auprès de la République centrafricaine   

M. Vladimir TITORENKO  

Ambassadeur de la Fédération de Russie auprès de la République centrafricaine  

Mme Samuela ISOPI  

Ambassadrice, cheffe de la délégation de l’Union européenne auprès de la République centrafricaine   

M. Matias BERTINO MATONDO
Ambassadeur, Représentant spécial du Président de la Commission de l’Union africaine et Chef du Bureau de l’Union africaine pour l’Afrique centrale en République centrafricaine


M. Adolphe NAHAYO
Ambassadeur
, Représentant du Président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en République centrafricaine

M. Mankeur NDIAYE
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Chef de la MINUSCA  

M. Han FRAETERS
Représentant résident de la Banque Mondiale en République centrafricaine  

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 00:33
LE NOUVEAU MANDAT DE LA MINUSCA PRÉSENTÉ AUX JOURNALISTES

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

LE NOUVEAU MANDAT DE LA MINUSCA PRÉSENTÉ AUX JOURNALISTES

 

Bangui, le 3 décembre 2020 – Une trentaine de journalistes et représentants de la presse privée et publique centrafricaine ont été édifiés jeudi par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) sur son mandat et la résolution 2552 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Au cours de cette rencontre autour du thème « Expliquer nos activités et bâtir des relations de confiance avec les Centrafricains et les partenaires », un accent particulier a été mis sur des tâches prioritaires du nouveau mandat, à savoir la protection des civils, les bons offices et les élections, dans le cadre du processus électoral en cours.

Pour le Directeur de la Division de communication stratégique et d’information publique de la MINUSCA, Charles Bambara, il était question au cours de cette session d’expliquer avec les médias et la presse centrafricaine, « comment la MINUSCA compte exécuter ces tâches prioritaires, les responsabilités de la MINUSCA et du Gouvernement ainsi que le partenariat dans le cadre de l’exécution de ce nouveau mandat, écouter la presse sur leur contribution à des élections apaisées en RCA, et enfin, établir des partenariats avec la presse en prévision de l’organisation de sessions de vulgarisation du nouveau mandat auprès du grand public, y compris la lutte contre la désinformation et les discours de haine ».

Plusieurs composantes, civile, Police et Force de la MINUSCA ont été conviées à cet échange avec la presse. Intervenant sur la question de « la protection des civils dans un contexte électoral et au-delà », le Chef de l’unité Protection des civils, Koffi Wogomebou, a rappelé que le Conseil de sécurité demande à la MINUSCA de « prendre des mesures actives, en appui aux autorités de la République centrafricaine, pour anticiper, écarter et contrer efficacement toute menace grave ou crédible visant la population civile selon une approche globale et intégrée », citant ainsi l’article 31 de la résolution 2552. « Ça veut qu’il n’y a pas que les armes. Il y a le dialogue avec la population, les communautés, créer les conditions nécessaires pour un dialogue », a-t-il précisé entre autres. Il a par la même occasion invité la presse centrafricaine à accompagner la Mission dans la mise en œuvre de cette tâche cruciale. « Si la MINUSCA doit être efficace, on demande à la MINUSCA de travailler avec les acteurs locaux et vous faites partie de ces acteurs locaux », a-t-il plaidé.

Pour ce qui est de l’appui et les bons offices de la MINUSCA au processus électoral et au processus de paix, Marius Krecoum, de la Division des Affaires électorales, a précisé que « l’assistance que la MINUSCA apporte à la RCA dans le cadre de ces élections est proportionnée au niveau des besoins et à la réalité du terrain centrafricain ». Par ailleurs, il a rappelé le leadership des autorités centrafricaines dans la préparation et l’organisation des élections. « Nous intervenons en appui de la partie nationale à préparer et tenir ces élections. Et dans cet accompagnement du gouvernement, la MINUSCA n’est pas seule, elle œuvre avec les partenaires », a-t-il clarifié.

De son côté, Laura Similowski, de la Division des Affaires politiques, a parlé de l’importance de la dimension politique dans l’exécution des tâches de la MINUSCA : « Nous appuyons les mécanismes de la mise en œuvre de l’Accord de paix. Nous faisons aussi l’appui aux institutions nationales en ce qui concerne le gouvernement, l’assemblée nationale, les partis politiques ». A titre d’exemple, elle a cité l’appui apporté dans la rédaction d’un code de bonne conduite pour le processus électoral. « La Mission fait des plaidoyers auprès des pays de la sous-région pour qu’ils maintiennent leurs engagements dans le processus de paix en Centrafrique. Leurs engagements sont à la fois politique, financier, technique », a-t’elle ajouté.

Enfin, parlant de « la contribution de la MINUSCA au Plan intégré de sécurisation des élections », le chef de la composante Police, le Général Pascal Champion et le chef de l’unité de planification de la Force, le Lieutenant-Colonel Louis-Marie Levacher, ont présenté tour à tour, l’apport du personnel en uniforme de la MINUSCA, à la sécurisation du processus. « La sécurisation des élections c’est entre autres, tout un ensemble de missions de sécurisation, une quarantaine, sur lesquelles nous appuyons la police et la gendarmerie depuis de nombreux mois », a souligné le Général Champion. En présentant le plan qui vise à sécuriser l’ensemble du processus, les acteurs, électeurs, ainsi que la matériel électoral, le chef de la composante Police a rassuré que « le dispositif est complet et va couvrir tous les centres de vote et garantir un maximum d’électeurs ».

De son côté, le Lieutenant-Colonel Louis-Marie Levacher a ajouté que le plan intégré sécurisation des élections est une stratégie qui est évolutive en fonction de la zone et de la circonstance et du temps et la Force de la MINUSCA s’y adaptera. « La situation dans telle ou telle préfecture n’est pas la même partout, qu’il y a deux mois et ça nécessite une mise à jour envoyée à tous les acteurs de la sécurisation, non seulement les Forces armées, mais également toutes les parties prenantes », a-t-il dit. Il a par ailleurs souligné que ce plan privilégie le dialogue, mais l’usage de la force n’est pas exclu, conformément au mandat de la Mission. « La réponse armée, c’est une des réponses qui peuvent être à apportées, mais ce n’est pas ce n’est pas la seule. Avant d’arriver à la réponse de la force armée, il faut qu’on épuise toutes les autres solutions, qui sont à notre disposition », a-t-il conclu.

 

Strategic Communication & Public Information Division

MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda

BP : 3338, Bangui, Central African Republic

Mail : publicinformation-minusca@un.org

Website: https://minusca.unmissions.org

Facebook : https://www.facebook.com/minusca.unmissions

Twitter: https://twitter.com/@UN_CAR

Flickr : https://www.flickr.com/photos/unminusca/

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 00:12
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle

 

Centrafrique: l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle

 

https://www.rfi.fr/ Avec notre correspondante à Bangui,  Charlotte Cosset

Fin de suspens à Bangui, la Cour constitutionnelle a rendu sa décision en début d’après-midi ce jeudi concernant notamment la candidature de François Bozizé pour l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Une candidature finalement rejetée.

Si la Cour constitutionnelle a écarté la condition des un an de résidence sur le territoire, à cause de la circulaire du ministère des Transports qui interdisait les compagnies aériennes d’embarquer François Bozizé, elle s’est appuyé sur l’article 103 du Code électoral pour rejeter la candidature de l’ancien chef d’État. Article qui précise parmi les critères d’éligibilité, la bonne moralité.

La Cour a rappelé que François Bozizé est sous le coup d’un mandat d’arrêt international datant du 31 mars 2014 pour les motifs d’assassinat, d’arrestation, détention, séquestration arbitraire, torture, exécutions sommaires et extrajudiciaires etc. Elle a aussi mis en avant les sanctions onusiennes renouvelées au Conseil de sécurité en juillet 2020.

L’annonce a été accueillie froidement à la Cour, pas de « bravo » comme la semaine dernière à l’annonce de la décision concernant les candidatures aux élections législatives. Il n’y a pas encore eu de réaction du côté du KNK, le parti de Bozizé, l’ancien chef d’État qui est actuellement en déplacement en province.

La Cour a rendu sa décision sous haute protection des forces nationales et de la Minusca. De nombreuses ONG et institutions ont aujourd’hui restreint leurs mouvements en prévision d’éventuelles manifestations de mécontentement. Dans la capitale, les forces de sécurité sont déployées de manière visible.

Sur les 22 candidatures, cinq ont été invalidées. Parmi celles retenues: le président Faustin Archange Touadéra, Annicet Georges Doléguélé, Martin Ziguélé, Abdou Karim Meckassoua.

 

 

RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
RCA : l’ancien chef de l’État François Bozizé recalé de la course à la présidentielle
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 23:39
RCA/Elections: un code de bonne conduite à quelques jours du scrutin

 

RCA/Elections: un code de bonne conduite à quelques jours du scrutin

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 2 décembre 2020 16:35

 

A quelques semaines des élections groupées de décembre 2020, la République Centrafricaine se dote d'un nouveau code de bonne conduite. Le document a été signé ce lundi 30 novembre 2020 à Bangui par près de 100 représentants de partis politiques et de la société civile. Le présent code permet aux acteurs de faire preuve de retenu durant la campagne électorale et de respecter les droits et libertés de tous citoyens pour des élections apaisées.

Après deux jours de partage d’informations sur les bons comportements à adopter en période électorale, les représentants des partis politiques et de la société civile ont approuvé ce code de bonne conduite qui va leur servir de guide pendant la campagne électorale. Pour les signataires, cet outil de travail permet d'éviter d'éventuels dérapages pendant cette période électorale. 

"Le code que nous venons de signer nous donne des conduites à tenir pendant la campagne. A cet effet, nous devons respecter nos adversaires politiques. Nous ne sommes pas des ennemis car la politique est un combat d'idée. J'appelle les partis politiques et les différents candidats à observer scrupuleusement ce code afin d'espérer avoir des élections apaisées" a fait savoir Monique Yanoy-Kinda, représentante du parti MDD.

Pour le Cadre de concertation, tous les partis politiques et candidats soucieux d’œuvrer pour la paix et la préservation de l’unité nationale doivent faire preuve de responsabilité.

"J'appelle les candidats à faire preuve de retenue dans leurs discours, écrits, attitudes, comportements voire le respect des opinions. C'est vrai, il faut battre campagne mais à la fin de la soirée il faut évaluer la journée car nous avons évalué et validé ce code ensemble" a affirmé Nadège Armelle Kpangba, présidente par intérim du Cadre de concertation.  

La signature solennelle dudit code par les autorités morales, le gouvernement et les candidats aura lieu après la publication définitive de la liste des candidats à la présidentielle par la Cour Constitutionnelle.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 23:37
Visite officielle de la Secrétaire générale en République centrafricaine
Visite officielle de la Secrétaire générale en République centrafricaine

 

Communiqué de presse CP/SG/20

 

Visite officielle de la Secrétaire générale en République centrafricaine

 

La Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise Mushikiwabo, a effectué une visite officielle, du 28 au 29 novembre 2020, en République centrafricaine (RCA), à l’invitation des autorités centrafricaines.

Au cours de son entretien avec le Professeur Faustin Archange Touadéra, Président de la République, la Secrétaire générale a évoqué l’importance de ne ménager aucun effort pour assurer la tenue d’élections apaisées et la nécessité de tourner la page d’une RCA connue pour son déficit de gouvernance et de sécurité.

Madame Louise Mushikiwabo a également échangé avec divers partenaires nationaux et internationaux, en particulier les organisations féminines de la société civile et le groupe d’Etats et d’institutions internationales partenaires de la RCA (G5) comprenant notamment l’Union africaine, la CEEAC et la MINUSCA.

La Secrétaire générale a souligné l’attachement de la Francophonie à la RCA, qui est un des Etats membres destinataires prioritaires de l’action politique et technique de l’OIF. Elle a encouragé les différentes parties prenantes à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord de Bangui auquel elle réaffirme le plein soutien de l’OIF.

La Secrétaire générale a lancé un appel aux différents acteurs du processus électoral à bannir les discours de haine et la violence verbale afin de créer un environnement propice à des élections apaisées et démocratiques le 27 décembre prochain. Elle a également exprimé sa solidarité avec les partenaires internationaux qui font l’objet d’une campagne de désinformation par certains médias nationaux.

Lors de ses échanges avec les associations féminines, elle a rappelé l’importance que la Francophonie attache à l’éducation des filles, à l’autonomisation économique des femmes et au rôle que les femmes centrafricaines peuvent jouer dans le retour à la sécurité et à la paix durable ainsi dans le redressement socioéconomique du pays.

A cet égard, elle a exposé aux femmes les opportunités de partenariats avec l’OIF, dans le cadre du nouveau fonds « La Francophonie avec Elles » qu’elle a lancé le 26 novembre 2020 en vue de soutenir l’autonomisation des femmes dont les activités économiques ont été victimes de la pandémie de Covid-19.

Par ailleurs, à l’occasion d’une visite au camp de l’Unité de Police constituée de la MINUSCA à Bangui, Madame Louise Mushikiwabo a salué l’engagement et les efforts des partenaires internationaux en soutien au gouvernement dans la lutte contre l’insécurité et la reconstruction socioéconomique du pays, en particulier les Casques bleus pour leurs sacrifices quotidiens au service des populations centrafricaines.

Enfin, la Secrétaire générale remercie vivement les autorités de la République centrafricaine pour leur hospitalité et l’accueil chaleureux qui lui a été réservé avec sa délégation.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.

 

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org Contact presse : media@francophonie.org

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 12:34
1er décembre 2020 : Message à la Nation du Pdt TOUADERA

 

MESSAGE A LA NATION DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT,

 

A L’OCCASION DU 1ER DECEMBRE 2020

 

- Centrafricaines, Centrafricains ;

- Mes chers Compatriotes ;

Il y a 62 ans, année après année, nous commémorons la fête du 1er décembre pour magnifier la République et réitérer notre attachement aux valeurs fondamentales que sont la démocratie, l’Etat de droit, la paix et l’unité nationale.

Je m’empresse d’indiquer que ces valeurs doivent accompagner quotidiennement nos actions pour garantir aux générations futures un pays paisible, uni et prospère.

La célébration, cette année, du 62ème anniversaire de la Proclamation de la République Centrafricaine, m’offre l’heureuse occasion de vous réaffirmer ma gratitude et mon engagement à poursuivre inlassablement avec vous la reconstruction de notre pays, la consolidation de l’unité nationale, de la paix et de la réconciliation nationale.

Elle me rappelle aussi le devoir de rendre un vibrant hommage au Président Fondateur, feu Barthelemy BOGANDA, à ses compagnons de lutte et à tous nos devanciers, pour les sacrifices immenses consentis pour la défense des droits fondamentaux de l’Homme centrafricain.

En cet instant solennel où la Nation s’apprête à fêter sa République et son unité, où notre pays fait corps avec lui-même après de terribles soubresauts militaro-politiques, je veux ici vous adresser, à chacune et chacun de vous, mes chers Compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur, mes plus vives félicitations.

Ce soir, je voudrais particulièrement féliciter et rendre hommage à nos forces de défense et de sécurité qui sont, de jour comme de nuit, mobilisées au service de la paix, de la sécurité, de la protection des institutions républicaines et de la pérennité de l’Etat.

Je voudrais aussi rendre hommage à notre généreuse jeunesse, aux femmes et à toutes les forces vives de la Nation qui, dans l’ordre et la dignité, défileront demain, en donnant à la fois une belle image de la jeunesse de notre pays, du dynamisme de nos forces vives, de la renaissance de nos Forces de défense et de sécurité et de la vitalité de notre démocratie. 

Enfin, je voudrais, en votre nom, associer à cette fête nationale, toute la communauté internationale qui a toujours accompagné notre pays, dans ses moments de joie et de douleurs. 

Beaucoup de ses membres, casques bleus de l’ONU ou personnels humanitaires, ont payé un lourd tribut pour la paix et la sécurité du peuple centrafricain.

 

Mes chers Compatriotes ;

 

La commémoration cette année de la fête nationale de notre beau pays intervient dans un contexte particulier marqué notamment par l’organisation des prochaines élections présidentielle et législatives et l’avènement de la pandémie de la maladie à nouveau coronavirus. 

L’intérêt particulier que je porte à la réussite de ces élections et à la maîtrise de la pandémie, m’oblige à vous rappeler brièvement les conséquences de la gouvernance calamiteuse qui a émaillé l’histoire tumultueuse de notre pays et qui doit donc nous inciter à la réflexion sur l’avenir de notre Nation, sur les défis qui se posent à nous.

 

Mes chers Compatriotes ;

 

Le 1er décembre 1958, le Père Fondateur Barthélemy BOGANDA nous a légué des principes fondamentaux de la République, à savoir l’Unité, la Dignité et le Travail.

Hélas ! Depuis sa disparition tragique prématurée, certaines contre valeurs telles que le régionalisme, le tribalisme, le népotisme, la haine, la division, la paresse, la corruption, le détournement des deniers publics et les infractions assimilées, ont été érigés en modes de gestion de l’Etat, au détriment de l’intérêt général qui fonde la République.

Au lieu de diriger, de conduire ou de servir le pays, les dirigeants ont en revanche régné, asservi le peuple.

Au lieu de construire le pays, de former et d’éduquer le peuple, de former et d’encadrer la jeunesse, nous nous sommes employés à les martyriser, à les dominer, à les manipuler ou à les instrumentaliser à des fins politiciennes.

Au lieu de construire les symboles de la souveraineté, notamment l’armée nationale, la justice, la diplomatie, nous nous sommes employés, pendant plusieurs décennies, à recruter et à former des soldats issus de nos régions, de nos clans, pour assurer notre propre sécurité et celle de nos familles, ou simplement à retourner l’armée contre son peuple, ou encore à créer des milices armées pour la conquête et la conservation du pouvoir à des fins notoirement partisanes.

Pire, nous avons choisi d’introduire dans le pays des mercenaires qui, naturellement, voulant se payer sur la bête, ont infligé à notre peuple des souffrances indescriptibles et pillé les ressources naturelles de notre pays.

Les forces de sécurité immédiate telles que la Police et la Gendarmerie ainsi que les forces paramilitaires, n’ont pas été suffisamment recrutées pour un maillage territorial. 

Sous équipés, insuffisamment formées, divisées, tribalisées, les forces de défense et de sécurité dont la capacité opérationnelle était de surcroît compromise par l’insuffisance de moyens, ne pouvaient efficacement assurer leurs missions régaliennes.

L’Unité de la Nation, prônée par le Père fondateur, est restée un vœu pieux tant le clivage, la division et la fracture causés par de nombreux coups d’Etat, de mutineries, de rebellions, de grèves, dont les raisons essentielles se retrouvent dans la crise de confiance, la frustration, la compromission, le non-respect des engagements et la marginalisation de certaines régions de notre pays, ont jalonné l’histoire mouvementée de notre pays. 

Le rejet de l’autre, sous de prétextes fallacieux, l’intolérance, l’exclusion, la haine, la méchanceté, avaient pris le pas sur l’amour, la tolérance, la fraternité et la cohésion entre les communautés.

S’agissant de la Dignité de l’Homme centrafricain, les nombreux sites des déplacés appelés pudiquement « Ledger », de cas de violences basées sur le genre, les actes inhumains et dégradants auxquels étaient soumises les populations nous ont renseigné que nous avons perdu notre dignité. 

Les nombreux arriérés de salaires, de bourses et de pensions avaient exposé les travailleurs, les étudiants et les fonctionnaires et agents de l’Etat admis à faire valoir leurs droits à la retraite, à des humiliations, à la précarité, à une mort précoce.

Le Travail, par lequel chacun et chacune de nous devrait s’épanouir, se distinguer, a perdu ses vertus, tant les nombreux arriérés de salaires, de bourses, de pensions et de dettes sociales, ont démotivé les travailleurs et entraîné de terribles dysfonctionnements des services publics et de la société. 

Au lieu du mérite, le favoritisme, le clientélisme, le népotisme, le clanisme ont constitué malheureusement les modes d’ascension sociale.

Le goût de l’effort, l’obligation de résultat n’ont pas été suffisamment inculqués au peuple, aux fonctionnaires et agents de l’Etat, entraînant le manque d’efficacité et d’efficience des services publics.

La justice sociale qui devrait élever notre Nation, a cédé le pas à l’injustice qui a produit parmi nous du poison et de l’absinthe qui ont jeté l’opprobre sur notre pays. Or, la paix ne peut exister que là où règne la justice, la justice sociale. 

Les nombreuses années blanches ont provoqué la flambée du taux de déperdition scolaire, avec pour corollaire la montée du grand banditisme, la grande délinquance et l’entrée massive des jeunes désœuvrés dans les groupes armés, à la recherche de gain facile. 

 

Mes Chers Compatriotes ;

 

Il me paraît utile de rappeler qu’à ma prise de fonction, le 30 mars 2016, nous avons décidé de réinventer une nouvelle République fondée sur le respect des textes et des institutions, assise sur une armée républicaine, pluriethnique, professionnelle dans un concept d’armée de garnison, grâce à la réforme du secteur de la sécurité. 

Dans cette optique, les institutions prévues par la Constitution ont été mises en place et fonctionnent de manière indépendante. 

Je me sens de plus en plus souvent incité à affirmer que la démocratie, c’est le respect des institutions, c’est aussi le respect de la Constitution, des lois et règlements que nous nous sommes librement donnés.

Pour consolider cette nouvelle République, nous avons, ensemble décidé de reconstruire les forces de défense et de sécurité.

Afin de rajeunir les FACA, de stabiliser la pyramide des grades et de respecter l’esprit de représentativité régionale, un processus de recrutement annuel de 1023 jeunes citoyens a été lancé depuis 2017, conformément au Plan National de Défense.

Ainsi, pour l’année 2020, le recrutement de 2600 jeunes sur l’étendue du territoire ainsi que l’intégration de certains ex-combattants déclarés éligibles dans le cadre du projet pilote DDRR ont permis de renforcer la capacité opérationnelle de notre Armée.

Par ailleurs, l’assouplissement de l’embargo sur les armes à destination de notre Armée a permis aux pays amis comme la République Populaire de Chine, les Etats Unis d’Amérique, la France, la Fédération de Russie, de doter les FACA en armes, munitions, véhicules, engins du génie, embarcations fluviales et de vingt (20) véhicules blindés.

En ce qui concerne les forces de sécurité intérieure, nous avons, dans le cadre de la refondation du pays, commencé, en 2017, à recruter 1000 Policiers et Gendarmes, chaque année, pour assurer efficacement la protection de l’ordre public et renforcer la chaîne pénale et donc la lutte contre l’impunité. 

Je suis persuadé que la justice dont l’indépendance matérielle et fonctionnelle a été renforcée au cours de ces dernières années, grâce à la l’appui de la communauté internationale, jouera pleinement son rôle pour mettre fin à l’impunité. Elle doit être le socle de la démocratie et de la nouvelle République.

 

Mes Chers Compatriotes ;

 

Je sais que nous sommes capables de transcender nos divergences et nos intérêts égoïstes et de nous mettre résolument au travail pour la relance économique de notre pays.

L’Accord politique pour la paix et la réconciliation signé le 6 février 2019 entre le Gouvernement et les groupes armés, en est une parfaite illustration.

Si nous persistons dans les luttes fratricides, dans d’éternels débats et autres diatribes pour la revendication du pouvoir politique, il est à craindre que nous occultions l’essentiel, à savoir le développement socio-économique de notre pays. 

Nous devons poursuivre les réformes et les efforts entrepris en 2016 pour traduire en actes les fondamentaux de développement identifiés par le Père Fondateur de la République, à savoir : nourrir, vêtir, loger, soigner et instruire.

Certes, nous pouvons apprécier les étapes franchies ces dernières années dans certains domaines, comme l’agriculture et la santé qui nous conduiront vers l’autosuffisance alimentaire et des soins de qualité.

Pour soigner la population, nous avons initié 10 domaines d’impulsion présidentielle, qui ont permis la construction de 100 nouveaux établissements et l’équipement de 300 formations sanitaires. 

Aussi, 25 hôpitaux de districts sur 35 sont dotés en ambulances pour faciliter les références et les contres références des patients.  

Le processus de modernisation du plateau technique a été amorcé avec la construction au Centre National Hospitalier Universitaire d’un Centre d’Imagerie Médicale avec scanner, d’un centre d’hémodialyse et d’un centre hospitalier de lutte contre les Grandes endémies de 350 lits. 

Des efforts continueront d’être faits pour offrir aux Centrafricains des logements sociaux, avec l’appui des partenaires.

Il est indispensable que les routes soient construites ou réhabilitées, que les populations aient accès à l’eau potable, à l’électricité, aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et c’est ce à quoi je me suis attelé depuis le 30 mars 2016.

Dans le domaine de la gouvernance, nous devons envisager des réformes courageuses en vue de mettre fin à l’impunité qui est l’une des principales causes du retard de développement et des crises récurrentes dans notre pays.

Il est aussi indispensable d’assurer l’égalité de tous les Centrafricains devant la loi, en envisageant la suppression des immunités qui constituent des obstacles juridiques à la lutte contre les crimes économiques lesquels doivent être érigés en crimes imprescriptibles. 

Seule une bonne gouvernance peut nous permettre de créer des emplois pour les jeunes, poursuivre leur intégration dans la fonction publique et les forces de défense et de sécurité et assurer l’autonomisation de la femme centrafricaine.

 

Mes Chers Compatriotes ; 

 

En ce 21ème siècle, notre pays fait figure d’un Etat divisé à cause des ambitions démesurées des uns et des autres.

L’exacerbation des tensions liées aux manœuvres de division des Centrafricains par certains hommes politiques, à l’approche des échéances électorales, constitue une menace grave pour l’intégrité du territoire et l’unité de notre pays.

Je dois, en ma qualité de Père de la Nation, garant de la pérennité de la République, vous dire ce soir, que les élections constituent le seul mécanisme d’alternance, le seul mode de légitimation du pouvoir. 

Les institutions investies par la Constitution du pouvoir de les organiser, de juger de leur sincérité et d’en proclamer les résultats, doivent exercer leurs missions en toute indépendance.

De même, toutes les parties prenantes doivent contribuer à ce que ces élections se tiennent dans la transparence.

Il est inconcevable, dans un pays qui se veut démocratique, de sortir du cadre constitutionnel et légal pour se lancer dans des compromissions politiques sur le dos du peuple centrafricain. 

La volonté du peuple centrafricain, dois-je le rappeler, est clairement exprimée dans la Constitution du 30 mars 2016 que j’ai l’obligation de faire respecter. 

Il ne pourrait être dérogé à ses dispositions sans la consultation préalable du titulaire de la souveraineté qui est le peuple centrafricain et selon la procédure prévue par la Constitution elle-même.

Je déplore le climat délétère qui s’est instauré dans le débat politique de notre pays, à l’approche des scrutins du 27 décembre 2020. 

 

Mes chers Compatriotes ;

 

Le 27 décembre, nous devons montrer au monde que nous sommes capables de transcender nos intérêts égoïstes pour rechercher l’intérêt commun : la paix.

Ce jour-là, nous devons prouver à la communauté internationale que nous savons agir en véritables démocrates, que nous aimons réellement notre patrie et que nous en sommes fiers.

La chance nous sera donc donnée de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 ainsi que l’Etat de droit fondé sur le respect des textes et des institutions qui les incarnent et les appliquent. 

J’en appelle donc à la sérénité, au calme, à la responsabilité de chacune des parties prenantes et à une conception plus haute de l’intérêt national.

Le peuple centrafricain, je le réitère, a trop souffert. Le peuple centrafricain ne veut pas la guerre. Le peuple centrafricain veut la paix. Le peuple centrafricain veut choisir librement ses dirigeants, dans la paix et la cohésion sociale retrouvées.

En ce qui me concerne, je continuerai à œuvrer pour la sécurité, la stabilité et la prospérité de notre pays. 

Je continuerai à soutenir les institutions républicaines de notre pays pour garantir le rejet de la violence comme mode d’ascension sociale et mettre irrésistiblement le pays sur le chemin de la bonne gouvernance démocratique.

En terminant mon adresse, je formule le vœu ardent que cette célébration consacre solidement la réconciliation et l’unité de tous les Centrafricains.

Dans cet élan de reconstruction, chacune et chacun d’entre nous est appelé à prendre ses responsabilités, à doubler de vigilance et mobiliser son énergie pour défendre l’unité de notre riche et beau pays. 

Tous, debout pour reconquérir notre unité nationale et franchir, à travers les élections à venir, une étape nouvelle dans la marche de notre pays vers un avenir meilleur, car la voix du patriotisme nous appelle et nous interpelle.

Je vous exhorte enfin, à continuer à respecter les mesures barrières pour éviter une propagation rapide de la pandémie du COVID 19 qui fait des ravages dans le monde entier.

Je vous souhaite de tout cœur une belle fête du 1er décembre.

Vive la République !

Que Dieu bénisse la République Centrafricaine !

 Je vous remercie.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 12:14
La mairie de Bangui modernise la collecte des taxes auprès des commerçants

 

Centrafrique: la mairie de Bangui modernise la collecte des taxes auprès des commerçants

 

https://www.rfi.fr/ Par :Charlotte Cosset le : 02/12/2020 - 00:04

En Centrafrique, la mairie de Bangui s’est lancée dans une opération de recensement de ses commerçants et de leurs activités afin d’améliorer la perception des taxes et enrayer les collectes illégales, qui donnent lieu à des impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de la commune.

Les agents municipaux font du porte à porte et au premier abord, leur démarche n’est pas toujours bien accueillie. Oumar, commerçant du centre-ville, est excédé par la double taxation qui prévaut.

« Le plus souvent, ils ont des doubles agents, les vrais et les faux. Quand les faux passent, ils nous donnent des quittances et on paye. Maintenant les vrais reviennent, ils nous disent que nous ne sommes en règle avec la mairie et nous, on leur dit qu'on a payé et qu'on a des quittances. Et souvent on est dans la confusion, on ne sait pas qui est vrai qui est faux. »

Après plusieurs minutes d’explication, Oumar accepte de remplir la fiche d’identification de la mairie.

« Je ne comprends pas que jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont pas de fichier informatisé pour déceler le vrai du faux ! C’est donc une très bonne opération s'ils arrivent à enregistrer tout le monde et à faire un support informatique où tout le monde se retrouvera dessus, ce sera une bonne chose pour tout le monde. On veut bien payer nos droits, on veut bien contribuer aux caisses de l’Etat, mais il faut que ce soit des choses qui rentrent dans le Trésor Publique. Espérons que les choses changent réellement d’ici l’année prochaine. »

Jules César Gbakpoma est le chef de service informatique à la mairie de Bangui. Il est en charge de la mise en place de cette base de données. Il décrit l'opération en cours.

« Là, nous sommes en train d’identifier les contribuables de la ville de Bangui, précisément le centre-ville. L’intérêt de ce travail, c’est d’actualiser la base de donnée de la ville de Bangui, pour pouvoir optimiser les recettes municipales. On monte cette base de donnée avec une fiche individuelle des contribuables, pour montrer [de façon transparente] à chaque contribuable qu’il doit tant comme taxes. Et du coup, ce travail viendra mettre un peu plus en confiance le contribuable et la mairie. L’objectif c’est de rationnaliser la taxation pour la mairie et il faut que le contribuable sache que la mairie fait des efforts, même s’il y a eu des problèmes précédemment. Nous sommes optimistes et je pense que cette année on fera mieux. »

Aujourd’hui la mairie assure vouloir améliorer les rentrées d’argent pour pouvoir mener à bien ses missions municipales.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com