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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 00:56

 

 

 

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Mars  2003 le général François Bozizé entra dans la ville de Bangui à la tête d’une rébellion et s’empara du pouvoir détenu par Ange Patassé, le président élu « démocratiquement » d’alors.

 

Nous avions applaudi plus ou moins car la confiscation et la dérive du pouvoir nous avaient exacerbés.

 

Vous avez été le président du conseil national de transition, période pendant laquelle vous avez participé à la mise en place d’une nouvelle constitution.

 

Monsieur Abel Goumba, de façon consensuelle fut nommé premier ministre, il avait servi de faire valoir devant l’opinion internationale et nationale, nous l’avions approuvé.

 

Le lendemain qui déchante ne tarda pas à arriver, notre Général libérateur avait vite compris les rouages du pouvoir et notre descente aux enfers dura 10 ans jusqu’à ce  23 ou 24 mars 2013.

 

Ceux qui l’avaient aidé à nous libérer se sont transformés pour certains en bourreaux, terroristes et j’en passe. L’impunité s’était légalisée, la suite se passe de commentaire.

Monsieur Nicolas Tiangaye, vous êtes nommé premier ministre aujourd’hui, vous êtes notre faire valoir comme l’a été Monsieur Abel Goumba, l’histoire va-t-elle se répéter ?

 

Vous avez fait preuve de subtilité pour nous éviter le drame par votre silence si criard pendant que le général président nommait des officiers ou des hauts fonctionnaires, des conseillers, vous lui avez opposé une résistance habile et non frontale.

 

Aujourd’hui, malgré les condamnations d’une communauté internationale dont l’hypocrisie ne fait pas de doute, nous sommes bien soulagés de l’issue du drame qui a secoué le pays depuis  décembre 2012, nous nous attendions à une guerre très sanglante mais cela s’est résumé à des dégâts collatéraux condamnables certes, mais moins qu’on ne le craignait.

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Je m’adresse à vous à travers une lettre ouverte, c’est pour manifester une inquiétude, sentiment partagé par la plupart de vos compatriotes. Qu’il me soit permis de vous poser les questions suivantes :

 

  • Qu’allez-vous faire avec ce nouveau groupe de libérateurs hétéroclites, composés d’enfants et de soldats issus de nos campagnes désœuvrées ?
  •  
  • Comment comptez-vous les démobiliser ?
  •  
  • Auriez-vous un programme de reconversion et d’insertion pour ces jeunes démunis qui n’ont pris les armes que dans l’espoir de se constituer des butins de guerre ?
  • Croyez-vous qu’il suffirait de les désarmer, les cantonner et de les renvoyer chez eux ?
  • Ne croyez-vous pas que la misère, l’injustice ne les inciteraient pas à revenir  avec d’autres mécontents de la République qu’une mauvaise politique, si on ne fait pas attention, risque d’engendrer ?
  •  

Les mêmes faits engendrant les mêmes choses.

 

  • Avez-vous pensé à un programme de prise en charge post traumatique de ces enfants guerriers qu’on aurait sollicités et qui auraient vécu des agressions psychologiques pour leur jeune âge ?
  • Comment leur permettre de revenir à la vie normale après ce qu’ils ont traversé ?
  • Les Séléka adultes, tous ne pourront pas être intégrés dans la FACA, mais ne croyez-vous pas que ne pas leur trouver une reconversion crédible et concrète ferait d’eux de potentiels coupeurs de route et de mercenaires ?

Il ne suffit pas seulement de les désarmer et de leur donner de l’argent, mais trouver une mesure d’accompagnement leur permettant de redevenir un citoyen lambda qui a une terre à cultiver, des animaux à élever.

Bien entendu le renforcement de  la surveillance de nos frontières reste une priorité.

Monsieur le Premier Ministre,

Nous centrafricains, allons-nous retrouver notre liberté d’aller et venir ? Aurions-nous une mobilité à l’intérieur de notre espace vital ?

Si oui….. !

  • Quel type de politique comptez-vous mettre en place pour y accéder ?
  • La nouvelle équipe gouvernementale sera-t-elle à l’écoute de ce peuple meurtri depuis des décennies ?
  • Continuerez-vous avec des politiciens carriéristes et opportunistes ?

Monsieur le Premier Ministre,

Pour citer le feu Barthélémy Boganda « …..Parlez peu et travaillez beaucoup….. »

  • Reprendrez-vous à votre compte les cinq verbes dont on nous avait gavés toute notre enfance, à savoir.. .INSTRUIRE ….VÊTIR… LOGER….. SOIGNER….NOURRIR.

Nous espérons que vous nous éviterez des discours et montrerez votre efficacité qui ne fait pas de doute par une transition que vous saurez gérer.

Notre génération a failli, beaucoup d’entre nous ont été égoïstes, malgré leur savoir et leur culture, ils ont permis la dérive, la corruption, la dictature.

Nous avons le soleil, l’eau, la nature et un vaste territoire, devons-nous continuer de perdre tout cela en attendant que les autres viennent nous mettre à manger  dans la bouche ?

  • Ne croyez-vous pas qu’une bonne politique sociale nous permettra d’avoir une santé, une éducation, une connaissance, une sécurité et le bonheur d’affronter le lendemain sans peur, car la veille nous avons pu dormir  bien repu ?

Monsieur le premier Ministre,

Nous estimons qu’avec courage, vous avez accepté votre mission, avec courage vous saurez le cas échéant dire non….Vous saurez résister à la dérive, car nous savons tous que le pouvoir corrompt, le pouvoir pervertit.

Permettez- moi Monsieur le Premier Ministre de terminer ma lettre ouverte par des propositions non exhaustives qui pourraient faire objet de discussion et d’approfondissement, à savoir :

 

  • Contrôle de territoire
  • Une mise en place des régions militaires, avec des officiers généraux ou autres capables de mener des hommes quand il sera nécessaire d’affronter les intrus qui veulent déstabiliser la vie sociale.
  • Renforcement des limites de frontières par des zones protégées évitant des intrusions et des activités illicites.
  • Recensement général de  la population vivant en Centrafrique
  • Etablissement d’un fichier national informatisé
  • Aide à l’intégration de tous ceux qui souhaitent vivre dans le pays
  • Mise en place d’une politique saine de l’éducation car l’avenir du pays en dépend.
  • Permettre une circulation libre sans tracasserie à l’intérieur du territoire.
  • Relier les régions par des réseaux routiers sans nécessairement passer par la capitale.
  • Relier les pays voisins par des réseaux routiers, Cameroun, Congo Brazzaville, Soudan Nord et Sud, Congo Kinshasa,….
  • Rétablissement de service militaire de conscription pour toute la jeunesse  filles et garçons à partir de 18 ans et au-delà,  par des stages de maniement et d’entraînement militaire au moins une semaine par an pour tout citoyen.
  •  
  • Lutte contre la corruption
  • Création d’un organisme d’Etat composé de gendarmes, douaniers, policiers et agents des impôts pour traquer les malversations. Leur mandat doit être bien défini dans le temps et ils doivent être au-dessus de tout soupçon, leur patrimoine doit être déclaré, ils doivent être très bien rémunérés.  Leur mission est située dans le temps pour éviter toute perversion.
  •  
  • Education
  •  
  • L’Ecole obligatoire jusqu’à 18 ans révolue,
  • Rétablissement de l’éducation civique adaptée à nos réalités
  • Initiation au droit humain et civique le long du cursus scolaire
  • Formation militaire, bonne politique de renseignements militaires,
  • Formation professionnelle militaire avec un bon niveau scolaire pour les officiers.
  • Séparation de la carrière militaire et de la vie politique. Toute personne voulant s’engager dans une carrière politique doit démissionner de l’armer ou se mettre en disponibilité.
  •  
  • Politique
  • Toute personne s’engageant dans la vie de haute responsabilité politique doit obligatoirement déclarer son patrimoine avant et lorsqu’il quitte la vie politique il doit faire une autre déclaration de patrimoine. Ceci éviterait des conflits d’intérêts et des enrichissements malhonnêtes que connaît le pays.
  • Impunité zéro
  • Mettre sur table une commission définissant les responsabilités politiques depuis une vingtaine d’année.
  • Indexer les défaillances de l’Etat.
  • Une commission Vérité et réconciliation.
  • Ensuite, on tourne la page pour laisser le soin de cadrer le domaine du politique, sanctionner les dénis d’initiés
  • Mettre en place une politique de développement à court et moyen terme.

Monsieur le Premier Ministre, je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour lire ces lignes.

Recevez mes sincères salutations patriotiques

 

                                                                                                    Lille 02/04/2013

 

                                                                                                    Isidore ADOUM

 

 

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 00:52

 

 

Emile Gros Raymond

        NAKOMBO

****************

       CABINET

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 02

 

 

 

Le 24 mars 2013, la coalition SELEKA est entrée dans Bangui, terme de son expédition armée.

 

Depuis le début de celle-ci, de graves atteintes aux droits de l'homme ont été perpétrées. Les patrimoines publics et privés ont été détériorés ou détruits. Ces faits inadmissibles appellent une condamnation ferme.

 

Rien, en effet, ne saurait justifier ce déchaînement de violence qui renvoie aux pires périodes de l’histoire centrafricaine. Il est inconcevable que les voix autorisées de Séléka ne rappellent pas à l’ordre leurs hommes ni ne se démarquent de telles pratiques.

 

Il est inadmissible que le gouvernement ne prenne pas les dispositions nécessaires pour mettre un terme aux troubles et violences dans la ville de Bangui et sur l’ensemble du territoire national.

 

Devant ces insupportables crimes commis en Centrafrique, le silence des Partis politiques, des ONG, de la Société civile, de la CEEAC, du Binuca et de l’UA est incompréhensible.

 

Nous exigeons :

 

  • la cessation immédiate des actes de brigandage et autres barbaries;
  • la démilitarisation immédiate de tous les centres urbains de Centrafrique ;
  • au cantonnement immédiat des forces de la Séléka ;
  • au désarmement sans délai desdites forces;
  • au rapatriement des composantes non-centrafricaines dans leurs pays d’origine ;
  •  

Afin de ramener une paix publique durable, nous souhaitons voir :

 

  • augmenter le contingent de la FOMAC et de l’Opération BOALI de manière substantielle;
  • mettre en place une force de police mixte FOMAC, armée Française, la Police et la Gendarmerie Centrafricaine.
  •  

                                                                                  Bangui, 16 avril 2013

 

Émile Gros Raymond NAKOMBO

Communiqué n° 2 d'Emile Gros Raymond Nakombo
Communiqué n° 2 d'Emile Gros Raymond Nakombo
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 02:08

 

 

 

Etant absent du pays, j’ai appris  avec beaucoup de tristesse, par la voix des ondes, les douloureux évènements survenus à Bangui, depuis quarante huit (48) heures dans les 4 e, 5 e et 7 e arrondissements, à l’occasion des opérations de désarmement.

 

Je présente ici à toutes les familles éprouvées, mes condoléances les plus attristées.

 

Aussi, voudrais-je inviter les autorités civiles et militaires compétentes, dans cette difficile et délicate mission de rétablissement de l’ordre public et de la sécurité, à tout mettre en œuvre pour préserver les vies humaines et la propriété privée.

 

J’invite toutes les personnes détentrices d’armes à les déposer aux autorités compétentes, pour faciliter une restauration de la sécurité.

 

Fait à Paris, lundi 15 avril 2013

 

 

Martin ZIGUELE

Message de Martin ZIGUELE
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 02:04

 

 

BANGUI : LA POPULATION TERRORISÉE PAR LES HOMMES DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 15 avril (RJDH)- La population de la capitale centrafricaine est terrorisée par les hommes de la Séléka, suite aux opérations du désarmement dans le 4ème et le 7ème arrondissement de la ville. Une activité qui s’est transformée en scène de pillage et a entrainé plusieurs morts et des blessés, le dimanche 14 avril. Plusieurs personnes habitant ces localités ont fuit pour trouver refuge dans d’autres quartiers de la ville.

 

Il s’agit de la poursuite des opérations du désarment enclenchées le mercredi 10 avril et qui se poursuivent. Après le 3ème et le 5ème arrondissement de la ville de Bangui, l’équipe du désarment s’est rendue dans le  7ème arrondissement. Mais cette activité va mal tourner pour les habitants de cette localité ainsi que les éléments de la Séléka.

 

« Les hommes de la Séléka ont couvert le quartier sous prétexte qu’ils sont venus rechercher des armes que l’ancien président François Bozizé aurait distribuées aux jeunes. Mais quand ils rentrent dans la maison, ils prennent tous les objets de valeurs qu’ils trouvent », a relaté un habitant de quartier Ouango dans le 7ème arrondissement de Bangui.

 

Une autre source précise que face à cette situation certains jeunes de la localité ont protesté contre le pillage de leur bien c’est ainsi que les hommes de la Séléka ont commencé à faire des tirs sporadiques, certaines personnes ont reçu des balles perdues et sont mortes,  d’autres ont été blessées et transférées dans les centres de santé.

 

D’après les témoignages recueillis le dimanche auprès des habitants du quartier Boy-rabe qui fuyaient les exactions, les hommes de la Séléka ont fait irruption dans le quartier et commençaient à faire des tirs en l’air. Certains jeunes du quartier qui possèdent des armes commençaient à riposter. « C’est ce qui a poussé les rebelles de la Séléka à entrer dans les quartiers et ont commencé à fouiller dans chaque maisons », a-t-il réalité.

 

Après les tirs qui ont fait des victimes, la population commence à évacuer les lieux. « Les éléments de la Séléka se sont livrés à des scènes de pillages,  ils vont des maisons en maisons », a ajouté une autre source.

 

Le bilan provisoire  établit par le Comité internationale de la Croix-Rouge fait état de 17 corps ramassés dans le 4ème et le 7ème arrondissement de Bangui et 47 personnes  blessées par balles.

 

Une situation qui a plongé la population dans la peur depuis le samedi, plusieurs personnes habitant le 4ème et le 7ème arrondissement de Bangui ont évacué les lieux. Des séries de scènes de violences se multiplient dans le secteur et les tirs d’armes continuent à se faire écouter.

 

Des éléments mal intentionnés de la coalition Séléka continuent de perpétrer des actes de vandalisme  sur la population de Bangui.

 

Un élément de la coalition Séléka a saisi ce matin un téléphone portable d’un homme d’une quarantaine à la gare des bus du marché Gobongo, localité située dans le 4ème arrondissement de Bangui. Cet homme a interpellé la patrouille d’intervention rapide de la Séléka en circulation dans le secteur, cette dernière lui a restitué son portable.

 

« Il s’agit des personnes pro-Bozizé, à qui il a distribué les armes de guerre et les armes blanches qui ont voulu emmener le désordre et la division au sein de la population centrafricaine. Les éléments de la Séléka ont été tués par ces personnes mal intentionnées au quartier Boy-rabe », déclaré le président centrafricain et leader de la coalition Séléka Michel Djotodia, dans la soirée du dimanche après l’évènement.

 

 

BANGUI : LES AGENTS DE L’ETAT SE PLAIGNENT DE LEUR CONDITION FINANCIÈRE

 

Bangui, 15 avril (RJDH) – Les agents de l’Etat se plaignent de leur condition financière, une situation liée au non payement de salaire. Devant les banques de la capitale centrafricaine, on peut observer des personnes qui attendent  pour faire des retraits d’argent sur leur compte se plaignant aussi de la lenteur des  services, car les banques commerciales ne sont pas épargnées des pillages pendant le renversement du pouvoir le 24 mars.

 

D’après le constat fait par le RJDH ce lundi 15 avril au centre-ville de Bangui, des hommes et des femmes, des vieux et  jeunes,  dans des longues files d’attentes  devant les banques, pour prétendre au retrait d’argent sur leur compte. Certains pensent que le salaire pourrait être viré et prétendent à un retrait mensuel.

 

« Aucun mouvement salarial n’est disponible pour le moment. Je suis dans la désolation, parce qu’un agent de la banque commerciale en Centrafrique (CBCA) m’a confirmé qu’il n’y pas de paiement de salaire », a dit Bienvenu Morin, enseignant du fondamentale1. La même source déplore la situation alimentaire de ses enfants.  Car sa famille n’a plus rien à manger.

 

« Il n’y a pas de traitement de salaire en ce moment. Ces personnes sont là pour le retrait de leur argent qu’ils ont épargné. Nous n’avons pas d’information en ce qui concerne le payement de salaire », a relevé une caissière, qui a requis l’anonymat.

 

Selon une mère de famille, la vie devient de plus en plus chère, il est plus important qu’on ait de l’argent  pour répondre aux besoins de la famille. « Hier soir, le pétrole lampant était rare, tous mes réserves sont épuisées. A la banque, il faut obligatoirement être dans les rangs. C’est difficile pour une grande dame comme moi,», s’est indignée une femme d’une trentaine d’année.

 

Dans les files d’attentes,  on note également des personnes qui se bousculent car pour des raisons de sécurité les banques commerciales ferment leur porte à 12 heures. Une situation qui n’est pas favorable pour des personnes âgées. « C’est depuis la semaine dernière que je viens ici à la BSIC pour les opérations de retrait de fonds. Je n’ai pas assez de force pour bousculer », a expliqué Joseph Magalet, un fonctionnaire retraité.

 

« Je suis arrivée depuis 7h30, pour faire le retrait. Ce n’est pas facile actuellement, parce que je suis à une position très éloignée de l’entrée », a déploré Marie-Noëlle Sengué,  agent de l’Etat.

 

Le personnel de l’Etat a déjà accusé un mois de retard sur le payement de salaire, après le renversement du pouvoir par la coalition Séléka depuis le 24 mars dernier.

 

Dépêches du Réseau d'informations des journalistes centrafricains des droits de l'homme
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 01:47

 

 

 

                        I

Cette terre Centrafrique nous accouche

centrafricains de bout en bout

cultivons notre mère sacrée

ne tolérons aucun étranger.

 

                        II

Les colonialistes ce sont des gens

d’affaires ! Ils ne se bousculent

pas pour les hommes, nous-mêmes

bouchons les trous souillés de l’argent.

 

                        III

Debout en bout du Centrafrique

de l’Afrique Centrafricains, du

 

lever du jour au couchant

s’occuper, manger peu la chair

de cette mère voilà la Civilisation

Bantou de la Santé de la guérison.

 

                        IV

Cette Terre Centrafrique nous accouche

cette mère de bout en bout

d’Obo à Markounda à Batanga

pas besoin d’aller à l’école

nous t’adorons prunelle de notre œil.

 

                        V

Pour laquelle, cette Terre sous nos

pieds pour te défendre nous

nous tenons prêts à tuer

dans le bas-ventre cette préfète

d’une balle de Seleka c’est

le nom anti-corruption !

Chinois ! la Terre de Sibut

 

Le Centrafrique aux Centrafricains

crains donc de mourir

d’un trou dans ton pénis asiatique

l’Afrique aux Africains !

 

                        VI

Du lever du jour au couchant

du Soleil Amérindien ! Ils ont

volé ta Terre mère il reste

la Civilisation des affaires

des trous des souillures dans

la Terre, la Vie n’est plus qu’un

prétexte des déflorations ! des

souillures.

 

                        VII

Centrafrique de bout en bout

de ta Terre sous la prunelle de ton

œil vigilant rien ne vaut

cette Terre, tu te reposes au

couchant du Grand Soleil

 

il se poursuit en électricité

d’Obo à Mobaye à Batangafo

pour tous les paysans du Centrafrique.

 

                        VIII

Cette Terre Centrafrique nous accouche

du lever du jour au couchant

la nuit l’électricité du Soleil

dans les champs pour les paysans

le modèle est ici dans la cervelle

dans les mains de cette Terre

brille la civilisation Bantou

sous les poussières Centrafrique

dégageons la lumière de nos Pères

le modèle est ici dans nos mains.

 

                        IX

Cette Terre modèle unique

Centrafrique, Afrique le modèle

est dans la Terre immense

tes mains ta cervelle immense

dans ta guerre immense.

 

                        X

Centrafrique ton modèle n’est

pas le fou qui déflore la vie

qui la piétine de côté pour

entasser de l’or brillant

sommet aujourd’hui.

 

                        XI

Centrafrique ce modèle sous

les poussières des sabotages

vas-tu copier l’Amérique

vas-tu copier la Chine

sous l’oppression par imposition

par décapitations des autorités de tout

leur guerre répand le sang

pour des magots d’argent

fous !

 

                        XII

Cette Terre d’Afrique nos accouche

libres comme ce sol immense

eau, ciel, oiseau, forêt

nous naissons tous frères

monde indivisible unique

Liberté Égalité Fraternité.

 

                        XIII

Leur intelligence instinct des crimes à ce sommet

choisit ce moment-là

pour saboter piétiner souiller

tout frère y compris leur propre

esprit gavé de ces conquêtes

des guerres ils se camouflent

les capitalistes en communistes

quoi ?

 

                        XIV

Si en ce moment même

 

ce modèle quoi l’Amérique

l’Europe, la Chine de ces

sabotages de l’avenir de

l’Afrique urinent des nègres

fous vendus esclaves

qui cognent leurs

crânes comme des ânes

dans les rochers troués

par eux dans le monde entier

colonisé, l’or du sang versé

brille. Le Centrafrique l’Afrique

aux Africains !

 

            Achebé est mort

                        I

Achébé, le grand écrivain

nigerian né en 1930 est mort. À plusieurs

reprises les Démagogues ont attenté

à sa vie. Les démagogues vivants

se bousculent en Afrique, nonobstant

j’ai rencontré Chinua Achebé

 

à l’occasion de l’une de ces con-

férences bidon sur le dos de

notre Continent sacré, aimé.

Ses livres, "Le monde s’écroule"

"Le Démagogue" décrivent

l’agonie de l’Afrique suite

à son assassinat par les

Européens  au

siècle dernier par le partage

de Berlin en 1885.

L’exploitation coloniale aura

suffisamment abruti les Africains

pour qu’ils acceptent les élections

des démagogues ombres de

l’Homme noir vendu passe

partout, rendu incapable de

chérir de cultiver sa terre

natale, il mange n’importe

 

quoi des déchets du monde.

Après l’assassinat, le colo-

nialisme dont parle si bien

Achebé, voici ensemble

le meurtre chinois : il se

choisit nos meilleures terres,

nous espionne nos meilleu-

res ressources, nous espion-

ne nos meilleurs hommes

nourritures. Enfin, il choi-

sit d’assécher notre créati-

vité parmi les meilleures

pour nous contenter de

leurs débris comme au

Tibet. Il choisit de ne

pas s’intéresser à nous, A-

fricains de sang, il s’inté-

resse à la viande sai-

 

gnante Terre d’Afrique unique-

ment.

Mensonges donc l’Amitié China-

Afrique. Hypocrisies des soi-disants

gagnant-gagnant matérialiste un

voleur hypocrite entré dans la

maison Afrique par effraction !

nous dictant sa politique notre

politique de nous vider jour après

jour et nuit de nous remplir

de merde de ses productions

donc il choisit de faire des

Africains les mains liées de cancres

animaux qu’ils égorgeront.

La déception de l’ANC à déjà fusil-

lé les mineurs en grève. Pour quel-

ques millions il a choisi la Chine

avec la Tanzanie de Nyerere.

 

adieu Achébé

Outre ces lourdes menaces sur

l’Afrique s’ajoutent les dits islamis-

tes de tous bords esclavagistes à

l’égale des chinois. Tous les co-

lonialistes rêvent de vendre l’Afrique

et les Africains abêtis comme des

animaux. À voir notre réalité

en 2013 d’affaiblissement, de divi-

sion, de lâcheté, notre nombre-

le plus d’un milliard d’individus-

ne représenterait qu’un troupeau

bêlant pêle-mêle que son estomac

dirige, la faim c’est le plan des

colonialistes.

À la France merci ! faute d’Hommes

forts africains, ce lâcheté-

vous êtes intervenue au Mali.

 

Vous avez eu des morts militaires.

Mais du moins nous avons bâti

ensemble sur du durable

que ne sont pas les pleurs de la

China à cette occasion quant à

ses investissements au Mali.

Africains affamés, démoralisés

par les dits islamistes et désorientés

par les dits investisseurs, avez-vous

jamais aperçu les investissements

chinois sinon les trous creusés de

leurs gorges tombes de leurs ou-

vriers à eux ! dictatoriaux !

Achébé!

Tous les colonialistes nous mentent

nous divisent nous affaiblissent

le milliard de personnes que nous

sommes. Les colonialistes en veulent

 

uniquement à la Terre Afrique

la Bête séparée de ses fils, "les can-

cres lâches" qui ne s’unissent

pas en défense de leur mère.

Elle a toujours été protégée par ses fils

sauf depuis ces jours tristes

des colonisations par des Autorités Morales

le leurs descendants

Achébé

Le mort est allongé par terre

du nord au sud de l’Afrique.

Maintenant vient le tour écoulé

du Dictateur chinois de frapper

fusiller trouer cette viande

sans âme la bouche bourrée

les mains garrottées de déchets

des promesses des coups des dollars-

yuans ! Afrique unie Ta flèche !

 

 

Tu as la force de bout en bout

Afrique traque les colonialistes

chasse-les de ton territoire

les jaunes plissés les Blancs les Arabes

qui crottent sur ta mère

de l’Afrique ils font leur caca

Chasse les tous Tu l’as déjà fait.

 

Ta Tête Afrique est Africaine

Suis ta propre Voie fermée

Aux Mensonges de l’argent.

 

Suis la ta propre Voie du Droit

d’Aînesse, la Première en Discipline

qui entend écoute la Terre.

 

La Voie de tous les temps

connus, celle qui verse les sangs

pour l’Afrique.

 

                        Le 26 mars 2013

 

                        Makombo Bambote

Modèle toi-même Centrafrique, par Makombo Bamboté
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 01:44

 

 

 

DIASPORA CENTRAFRICAINE

COMITE AD'HOC DES CENTRAFRICAINS DE L'ETRANGER

 

 

 

Après avoir renversé le régime du Président François Bozizé le 24 mars 2013, la coalition séléka au pouvoir et le gouvernement dirigé par Nicolas Tiangaye peinent à rétablir l’ordre non seulement dans la capitale centrafricaine mais aussi sur toute l'étendue du territoire.

 

En réalité rien a changé sur le plan sécuritaire au quotidien des centrafricains même s’il est vrai que certaines des revendications du comité Ad ‘hoc de la Diaspora ont été entendues exception faite de la conférence Nationale Souveraine de même que la prise en compte de la composante « Forces armées centrafricaines » comme entité à part entière dans toutes les rencontres et sommets.

 

Malgré l'élection le 13 avril 2013 par l'assemblée constituante, du Président de la République Transitoire, les pillages, enlèvements, destructions et quelques cas de tueries continuent dans certains quartiers de la capitale.

 

Nous demandons à ces nouvelles autorités et le gouvernement de Nicolas Tiangaye de démontrer leur capacité à faire cesser ce désordre et à restaurer l'autorité de l'État dans les plus brefs délais.

 

Nous lançons ici encore une fois de plus, un appel à la communauté internationale toute entière et plus particulièrement à la France , de tout mettre en oeuvre ,en vue d’un retour rapide à la normale. Il s'agit de prendre des mesures énergiques dans la constitution d'une brigade internationale de désarmement afin d'abréger les souffrances du peuple centrafricain .A ce sujet le soutient des Chefs d'États lors du prochain sommet de la CEEAC de N'DJAMENA III ,est vivement sollicité pour une redéfinition des mandats des troupes conventionnelles se trouvant sur le territoire centrafricain .La stabilité de la Centrafrique conditionnera la sécurité de la sous-région d'Afrique centrale, vecteur d'une intégration sous régionale toujours agissante.

 

Devant la gravité de la situation humanitaire qui prévaut en Centrafrique, le Comité Ad‘hoc de la Diaspora Centrafricaine lance un appel humanitaire à la communauté internationale d'une part et d'autre part demande à tous les responsables des associations oeuvrant en Centrafrique ou association centrafricaine de France, d'Europe, d'Afrique, des États-Unis d'Amérique, d'Océanie, groupements et cercles de réflexion, personnes de bonnes volontés, de se mobiliser afin de définir ensemble une stratégie d’action humanitaire urgente à mener.

 

Fait à Paris le 16 avril 2013

 

Pour le Comité AD'HOC

 

Le PRESIDENT

 

Guy Simplice KODEGUE

 

 

 

 

DECLARATION DE LA DIASPORA CENTRAFRICAINE DU 24MARS 2013

 

Face à cette situation qui prévaut en République Centrafricaine, suite à l'entrée de la Séléka dans la Capitale Bangui d'une part, et d'autre le départ précipité du président François BOZIZE, la diaspora centrafricaine prend acte de cette nouvelle donne qui s'impose malgré les accords de Libreville.

 

Mais que nous réserve l’avenir ? L’exemple de la Tunisie et de bien d’autres pays doit nous inciter à la réserve et à la plus grande vigilance !

 

Nous rappelons que notre pays a trop souffert des hommes qui arrivent en libérateurs et se transforment en dictateurs en confisquant le pouvoir avec des élections truquées jusqu’à ce qu’une autre révolte s'impose. C’est un cercle vicieux que nous devons absolument briser pour libérer notre pays.

Nous lançons un appel pressant et solennel aux nouvelles autorités militaires quelles qu’elles soient, de ne pas céder à la tentation de perpétuer cette pratique récurrente.

 

Nous leur demandons de prendre dès à présent, toutes les mesures qui s’imposent pour ramener la paix dans le pays, sécuriser les routes, protéger les populations, les biens meubles et immeubles, les étrangers, les structures économiques de notre pays, les organisations nationales et internationales installées sur notre territoire.

 

Les accords de Libreville étant sujet à caution du fait du départ précipité du président François BOZIZE, nous exigeons la convocation sans délai d'une conférence nationale ouverte à toutes les composantes de la nation centrafricaine, aux observateurs étrangers représentant les organisations internationales et les pays amis, afin que soient arrêtées, d’un commun accord, les modalités et les organes dirigeants de la transition, ainsi qu’une feuille de route pour l’organisation d’élections présidentielles, législatives et municipales dans des délais raisonnables acceptés de tous.

 

Pour ce faire et en attendant la convocation de cette conférence nationale souveraine, la Séléka doit s'abstenir de désigner d'une manière unilatérale, le président de la transition.

 

Nous appelons toutes les forces vives de la nation centrafricaine à soutenir l’avènement de la démocratie, le processus de paix, de relayer cet appel, afin qu’ensemble nous arrivions à sauver notre pays du cercle vicieux décrit ci-dessus et à le doter définitivement d’institutions stables respectueuses du peuple.

 

Par ailleurs, la diaspora centrafricaine lance un vibrant appel à la France, aux États Unis d'Amérique, la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale, à l'Union Africaine, à l'Organisation Internationale de la Francophonie, à l'Union Européenne, au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'appuyer et de contribuer à la recherche d'une solution durable en République Centrafricaine.

 

Fait A Paris, le 24 mars 2013

 

Le PRESIDENT

 

GUY SIMPLICE KODEGUE

COMMUNIQUE DE PRESSE COMITE AD'HOC DES CENTRAFRICAINS DE L'ETRANGER
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 20:30

 

 

 

 

RFI   lundi 15 avril 2013

 

Bangui sort, ce lundi 15 avril, d'un week-end chaotique. Une vingtaine de personnes ont été tuées. Selon des témoignages recoupés par RFI, des pillages et des tirs ont été commis par des éléments de la Seleka, au pouvoir depuis le 24 mars. Les autorités ont annoncé, ce matin, l’arrivée « très prochaine » de renforts de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) pour tenter de ramener la sécurité dans la capitale.

 

Au moins vingt personnes ont été tuées, samedi et dimanche, dans la capitale centrafricaine. Les affrontements ont eu lieu lors d’opérations de la Seleka pour retrouver des armes.

 

Selon des témoins joints par RFI, des hommes de la Seleka ont pillé à tout va et ont fait usage de leurs armes. Des tirs ont même atteint une église baptiste du quartier de Boy-Rabe, faisant au moins sept morts et plusieurs blessés, dont des enfants amputés. La Fomac a elle-même été prise à partie avec un de ses soldats blessé, dimanche, dans le quartier Ouango.

 

Des diplomates reconnaissent avoir eu l'impression que plus personne, à Bangui, ne contrôlait plus rien ce week-end. Pour les responsables de la Fomac, il y a urgence à désarmer, au plus vite, ces éléments incontrôlables et incontrôlés. Cela semble être aussi l'avis du gouvernement.

 

Joint par RFI, Crépin Mboli Goumba, porte-parole du gouvernement, a annoncé l’arrivée « très prochaine » de renforts de la Fomac. Il a fait état de « 1 000 éléments de la Force multinationale d'Afrique centrale » qui auront pour mission « la sécurisation de la ville » avant de préciser que ces soldats « étaient déjà en route » pour Bangui.

 

Ceci dit, a assuré le gouvernement centrafricain, il n’y a pas que des éléments de la Seleka qui pillent et sèment la terreur dans les rues de Bangui, depuis des jours. « Il y a aussi des opportunistes et des milices pro-Bozizé qui ont revêtu l’uniforme », a affirmé Crépin Mboli Goumba.

 

Les habitants quittent Bangui

 

Les habitants de Bangui sont exaspérés. Ce qu'ils craignaient le 24 mars, lors de la prise du pouvoir par la Seleka, est en train de se produire : des pillages à grande échelle, un chaos qui paralyse toute activité, sans compter le danger que ce dernier leur fait courir.

 

Suite aux affrontements meurtriers de ce week-end, des quartiers entiers se sont vidés de leurs habitants. Beaucoup ont quitté Ouango pour se réfugier de l'autre côté du fleuve. D’autres habitants, comme ceux de Boy-Rabe, se sont quant à eux réfugiés par dizaines à l'hôpital de l'Amitié où ils ont passé la nuit dans les chambres des malades ou dans les couloirs.

 

D'après un habitant de ce quartier, joint ce lundi par RFI, il est encore trop tôt pour y retourner. « Ce matin, ils ont barricadé toute la voie du quatrième arrondissement ; des militaires sont entrés dans le quartier et ont tiré en l’air », a-t-il rapporté, avant de déplorer que sa maison avait été pillée la veille. « Ils ont absolument tout pillé. Ils ont tout pris », a affirmé ce témoin.

 

Toutefois, dans l’après-midi de ce lundi, la tension semblait être retombée, selon la confirmation de Georges Georgiantas, chef de la délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Bangui, joint par RFI. « Depuis pratiquement 11h, ce matin, on n’entendait plus de tirs », a-t-il signalé tout en mettant l’accent sur le bilan donné par les secouristes de la Croix-Rouge centrafricaine qui ont transporté, pendant le week-end, 17 corps et plus de 145 blessés. « C’est certainement le bilan le plus lourd, depuis le 24 mars », a affirmé le chef du CICR à Bangui qui a également confirmé le départ de beaucoup de gens qui ont fui les quartiers de la capitale les plus touchés par la violence et qui traversaient le fleuve, dans des pirogues, pour gagner la République démocratique du Congo.

 

La Seleka, une force difficilement maîtrisable

 

La Seleka, formée de l'assemblage de différentes vagues de combattants, est une force difficilement maîtrisable. En dépit des déclarations des nouvelles autorités - qui affirment que les pillages de ce week-end sont le fait d'éléments de la Seleka mais aussi de groupes favorables à l'ancien président Bozizé, ou encore de civils ayant tenté de profiter de la situation à Bangui - les éléments de la Seleka semblent bien être les principaux auteurs des pillages qui ont eu lieu le week-end dernier.

 

Des éléments que même leurs propres chefs semblent avoir des difficultés à contrôler. « Ce n'est pas étonnant car la Seleka est formée de groupes hétéroclites qui ont chacun leur leader et ne répondent qu'à lui... sans compter les gens qui sont venus par appel d'air », dit une bonne source à Bangui.

 

La rébellion s'est nourrie, au fil de sa marche vers Bangui, de recrutements effectués dans les différentes localités. Jusqu'à il y a quelques jours, des jeunes rejoignaient encore la troupe rebelle. Cela a fait de la Seleka un assemblage instable de groupes de moins en moins animés par des revendications politiques, de plus en plus motivés par l'intérêt.

 

« Depuis le départ, cette rébellion a été une opportunité pour de nombreux combattants de gagner de l'argent en pillant ou en espérant être intégrés dans l'armée », explique, de son côté, un chercheur spécialisé sur la Centrafrique.

 

Différentes sources expliquent, quant à elles, qu'à ces Centrafricains se sont ajoutés des combattants venus du Tchad ou du Soudan, attirés - eux aussi - par l'appât du gain. « Des véhicules transportant des biens pillés ont été vus remontant vers le nord du pays. Où pensez-vous qu'ils allaient ? », s'interroge l'un de contacts de RFI

 

 

Guy Moskit, consultant international, journaliste, ancien ministre centrafricain de l’Intégration régionale et de la Francophonie

 

RFI  LUNDI 15 AVRIL 2013

 

Michel Djotodia est le président de la République centrafricaine. Trois semaines après son coup d’Etat, le chef rebelle a été officiellement élu avant-hier, samedi, par le nouveau Conseil national de transition réuni à Bangui. Mais pourquoi ce scénario est-il validé par le Tchad et le Congo Brazzaville ?


D’abord journaliste, Guy Moskit a été ministre centrafricain de l’Intégration régionale et de la Francophonie de 2003 à 2005, sous le régime Bozizé. Aujourd’hui, il est consultant international. Et au micro de Christophe Boisbouvier, il lève un coin du voile sur les jeux politiques subtils qui se déroulent entre Bangui, Ndjamena et Brazzaville.

 

Centrafrique: des renforts de la Fomac vont sécuriser Bangui
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 20:27

 

 

 

Fait à Dakar, le 15/04/2013

 

 

Déclaration

 

C’est avec amertume que nous constatons les mêmes déclins de l’administration Centrafricaine du temps du général président BOZIZE mais ce déclins a atteind son apogé avec le SELEKA (Exécution des manifestants protestont contre les exactions du SELEKA à Berberati,  Le décès de Joseph Patassé tombé sous les balles du SELEKA, Répresaille  sanglante des jeunes manifestants après l’exécution d’un taxi-moto par les élements du SELEKA, Exécution, arrestation arbitraire et extorsion à Boy rabe par les élements du Seleka sous pretexte désarmement, des tirs d’obus sur l’église Baptiste de Galabadja ayant occasionné la mort de 7 personnes et plusieurs bléssés y compris des enfants et le pasteur M. Mbaye Franco).

 

Joint par RFI, le ministre de la Sécurité, Noureddine Adam, a répondu : « Nous sommes en opérations, impossible de vous parler ». Et dans l'entourage du président Michel Djotodia, on reconnaît « des petits soucis » à Boy-Rabe

 

Ci-dessus le resultat des opérations du désarmement du Seleka dans les quartier Nord de Bangui  coordonnées par les forces de la SELEKA, sous leur autorité on tire des obus sur des enfants et des femmes.

 

Le président de la république Tchadienne en la personne de M DEBY est responsable à part entière de ce qui arrive au peuple Centrafricain à travers ses ZAKAWA qui sont sur le terrain qui tuent et pillent.

 

Nos opposants démocratique sont coupables de ces crimes odieux de part leurs silences approbateur. Le premier ministre Nicolas Tiangaye et son gouvernement auront des comptes à rendre au peuple Centrafricains pour avoir cautionner ces crimes en ne les dénoncants pas.

 

Les nations unies ont abondonnée le peuple Centrafricains en réfusant d’envoyer les troupes onusiennes de maintiens de paix pour protéger le peuple. Au Mali les islamistes détruisent les mausolées, en Centrafrique la coalition rebelle Seleka détruise les églises, le 14 Avril 2013 les éléments du Seleka ont tiré trois obus dont les images des victimes ci-dessus. Est ce que les nations unies ont besoins d’un schema pour comprendre que le peuple Centrafricain est entrain d’être massacré par les islamistes sous couvert du Seleka et de Deby qui couvrent ces crimes.

 

Le Collectif  souhaiteque le cas dela Republique Centrafricaine soit traiter par l’UA et non la  CEEAC car le président Deby utilise la CEEAC à sa guise ( Le Sécrétaire général de la CEEAC est un Tchadien et un proche de Deby, le répresentant spécial du Sécretaire Général des nations unies à Libreville est un Tchadien et aussi un proche de Deby).

 

Nous tenons à témoins toute la Communauté Internationale sur les interventions répétitives des forces venues du Tchad avec ou sans la complicité direct ou indirect des autorités du Tchad notament DEBY ,le peuple Centrafricain souffre sous le regard indéfferent de la France, des Etats Unies,de l’union Africaine et des Nations Unies suite. Le Collectif condamne les violations des articles de la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés
Article 2

                

Les États Parties veillent à ce que les personnes n'ayant pas atteint l'âge de 18 ans ne fassent pas l'objet d'un enrôlement obligatoire dans leurs forces armées..

Article 4

1. Les groupes armés qui sont distincts des forces armées d'un État ne devraient en aucune circonstance enrôler ni utiliser dans les hostilités des personnes âgées de moins de 18 ans.

 

2. Les États Parties prennent toutes les mesures possibles pour empêcher l'enrôlement et l'utilisation de ces personnes, notamment les mesures d'ordre juridique nécessaires pour interdire et sanctionner pénalement ces pratiques.

 

3. L'application du présent article est sans effet sur le statut juridique de toute partie à un conflit armé.

 

Le coordonnateur général

 

Kenny  Wilfried  ZOUNGARANI

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 20:18

 

 

 

Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB)

 

 

Réf. 15-01-13/002/CNRC-FB/BE/Pillages.

 

Depuis quelques jours, les villes de la République Centrafricaine, et plus particulièrement la capitale Bangui, connaissent un niveau de violences et de pillages sans précédent ayant entrainé la mort de plusieurs personnes et la destruction de nombreux biens meubles et immeubles.

 

Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine - Fini-Bêafrîka présente à toutes les victimes de cette situation et à leurs familles, ses condoléances les plus attristées et sa compassion la plus sincère.

 

Le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine - Fini-Bêafrîka condamne avec la plus grande fermeté toutes ces exactions d’où qu’elles viennent et demande instamment que leurs auteurs soient arrêtés et traduits en justice. Il en appelle au sens de responsabilité des nouvelles autorités nationales afin que toutes les mesures soient prises très rapidement afin de rétablir l’ordre et la sécurité sur toute l’étendue du territoire, en utilisant les forces conventionnelles de défense et de sécurité du pays (Police Nationale, Gendarmerie et Forces armées nationales -FACA).

 

Devant l'extrême gravité de la situation, le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine - Fini-Bêafrîka exhorte les nouvelles autorités nationales a faire recours aux mécanismes légaux des différents accords de coopération avec des Etats amis afin d'aider les forces de sécurité et de défense du pays à rétablir la sécurité et la paix dans la ville de Bangui ainsi que dans celles des provinces confrontées directement aux actes de violence et de pillage.

 

Fait à Baltimore le 15 Avril 2013

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire.

Le Président,

 

Professeur Gaston Mandata N’GUEREKATA

 

 

Communiqué de presse du CNRC du Pr Gaston Nguérékata
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 17:36

 

 

 

 

( Xinhua ) 15.04.2013 à 13h18

 

Pour l'heure, quatre candidats sont en lice pour la présidence du Conseil national de transition centrafricain (Assemblée nationale provisoire) qui devra être attribuée lors d'un vote prévu lundi à Bangui, après l'élection par acclamation des 105 membres de cet organe samedi de Michel Djotodia, leader de l'alliance rebelle Séléka, comme chef de l'Etat par intérim pour une transition de dix-huit mois.


La transition qui se met officiellement en place en République centrafricaine (RCA), après la prise de pouvoir par la Séléka le 24 mars à Bangui, suscite un réel intérêt de part des responsables politiques et d'autres sensibilités sociologiques de ce pays pauvre d'Afrique centrale qui, avec le renversement de François Bozizé, perpétue sa tradition de rébellions et de coups d'Etat militaires.


Sans concurrent, le nouvel homme fort du pays, Djotodia, a été élu lors d'une session express et la première d'ailleurs du Conseil national de transition institué la veille en remplacement du Conseil supérieur de transition créé le 6 avril et qu'une bonne partie de ses 97 membres désignés avait récusé, surtout les organisations de la société civile et les confessions religieuses.

Renvoyée à lundi, l'élection du vice-président de cette instance dont la création avait été recommandée par un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, à laquelle la RCA appartient) tenu le 3 avril à N'Djamena au Tchad enregistre pour l'heure quatre candidats, selon des sources contactées par Xinhua dimanche à Bangui.


Parmi les postulants figurent Patrick Dejean, président du président du Groupement interprofessionnel centrafricain (patronat), Mgr François-Xavier Yombandje, ancien évêque du diocèse de Bossangoa (Eglise catholique), Alexandre Guendet du Rassemblement pour la République (RPR, parti politique) et Marie-Noëlle André Koyara, fonctionnaire internationale et représentante des organisations des femmes.


Avec ses 105 membres répartis en deux blocs, dont 55 pour le bloc constitué de la Séléka, des partis politiques et des unités administratives centrafricaines c'est-à-dire les seize préfectures du pays puis la ville de Bangui, et les 50 autres membres représentant le bloc des organisations de la société civile et la diaspora, le Conseil nationale de transition jouera le rôle d'une Assemblée nationale provisoire.


Il a repris le même nombre de sièges que l'Assemblée nationale dissoute. Au terme du scrutin annoncé pour lundi, c'est un bureau composé d'un président, d'un vice-président, de deux questeurs et de deux secrétaires parlementaires qui devra être mis sur pied.

Après le refus du sommet de la CEEAC du 3 avril à N'Djamena de le reconnaître comme président autoproclamé centrafricain, l'élection de Djotodia par cet organe lui confère désormais une légitimité.


Mais suspendue par l'Union africaine (UA), la RCA ne pourra plus être réhabilitée par l'organisation panafricaine et la communauté internationale qu'après la désignation de nouveaux dirigeants du pays lors de futures élections démocratiques, attendues à l'issue de la transition de dix-huit mois. 

Centrafrique : quatre candidats à la présidence du Conseil national de transition
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