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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 02:59

 

 

 

BANGUI : LA POPULATION S’INDIGNE DES OPÉRATIONS DU DÉSARMEMENT DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 16 avril 2013 (RJDH)-La population se dit indignée des opérations du désarmement enclenchées depuis le début de la semaine dernière dans les  arrondissements de Bangui. Certaines personnes pensent que c’est une opération qui consiste à piller, par contre d’autres affirment que c’est une manière pour la Séléka de s’en prendre à la population des quartiers hostiles à la prise de pouvoir de cette coalition rebelle.

 

« Pour moi c’est une opération qui ne consiste pas à chercher les armes. Mais c’est pour voler les biens des populations. Quand ils étaient arrivés chez moi par exemple, ils ont emporté tout ce que je possèdait. Ils ont vidés mon salon », a déclaré Brice Nganatoua, un habitant du quartier Boy-Rabe qui a trouvé refuge au quartier combattant.

 

Pour Félicité Yassio, habitant le même quartier, « les éléments de la Séléka sont à la recherche des biens des particuliers et non à la recherche des armes comme le prétendent leurs leaders. Nous sommes surpris de voir une opération du désarmement tournée en une opération de vol, de viol et des pillages ».

 

Quand à Flavien Yanganda, si c’est vraiment une opération du désarmement, les éléments de la Force multinationale devraient être associés. « Je ne comprends pas pourquoi, les forces de la Fomac ne sont pas incluses dans cette opération. Donc je pense que les choses sont bel et bien préparées à l’avance », a-t-il ajouté.

 

Pour d’autres personnes, c’est une occasion pour les leaders de la Séléka, de faire le ratissage des quartiers qui abritent les proches, de l’ancien président François Bozizé.

 

« Personnellement, je confirme que cette opération vise les quartiers que les Séléka pensent que la population est contre leur prise de pouvoir par la force. L’autre raison est que les éléments de la Séléka profitent pour en finir avec les anciens proches de Bozizé qui sont pour la plupart résidents dans notre quartier », a dit un habitant de Fouh, qui a requis l’anonymat.

La même source a par ailleurs dénoncé la déclaration du président Michel Djotodja, qui a affirmé que la population du 4ème et 7ème arrondissement avait reçu des armes de guerre et des armes blanches, distribuées par l’ancien régime pour combattre les éléments de la Séléka.

 

« C’est une déclaration indigne d’un président de la République. Nous ne sommes pas des militaires pour qu’on puisse nous distribuer les armes. Aujourd’hui les gens ont tout perdu. Donc il est de son devoir en tant que chef suprême des armées de ramener ses troupes à la discipline », a  conclu cette source.

 

Les coups de feu se font entendre encore dans le quartier de Boy-rabe ce matin. Certaines personnes qui n’ont pas pris fuite sont obligées de quitter les lieux. Toute fois les éléments de la Fomac  sont attendus à Bangui pour assurer la sécurité sur le territoire.

 

 

BANGUI : L’INSÉCURITÉ EMPÊCHE LA REPRISE DES ACTIVITÉS ACADÉMIQUES

 

Bangui, 16 avril 2013 (RJDH)- Les activités académiques n’ont pas repris dans la ville de Bangui ainsi qu’à l’intérieur du pays après le renversement du pouvoir par la coalition Séléka. Une rébellion  qui a d’abord occupé une partie de la Centrafrique pendant des semaines paralysant ainsi les activités scolaires.

 

La rentrée des classes est prévue pour le lundi 15 mars, mais d’après le constat fait ce matin par le RJDH, dans certains établissements primaires et secondaires de la capitale, les salles de classes sont vides, les bureaux administratifs sont restés fermés, les cours des écoles sont désertes.

 

Africain Kazangba, président de l’Association des parents d’élèves (APE) de Centrafrique,  a fait savoir que l’insécurité  orchestrée par les séléka dans le pays, ne permet pas la reprise des classes.

 

« Les enfants ne peuvent pas étudier dans une situation d’insécurité. Les coups de feu crépitent encore, certains parents et les enfants ont quitté leur domicile pour trouver refuge ailleurs. Donc il est impossible dans cette situation de reprendre les enseignements», a-t-il expliqué.

 

Il a par ailleurs ajouté que certains parents s’inquiètent de la vie de leurs filles, de peur qu’elles ne soient pas enlevées et violées, par des éléments de la Séléka. Il a également évoqué le cas des enseignants qui éprouvent en ce moment une difficulté financière. Car les salaires ne sont pas payés depuis plus d’un mois et deux semaines.

 

« Les enseignants depuis lors ne sont pas payés, avec quel moyen ces derniers vont reprendre leurs activités lors qu’on sait que la plupart d’entre eux ont perdu leurs biens », a déploré Africain Kazangba.

 

Cendra Yazé, mère de famille a de son côté dit  qu’elle ne pourrait pas accepter  de laisser ses enfants aller à l’école, parce que les éléments de la Séléka ne sont pas encore désarmés. « Lorsque ces militaires seront désarmés, mes enfants reprendront le chemin des classes, parce que les enfants ne sont pas habitués au détonation des armes. », a-t-elle dit.

 

Quant à Joseph Kitakossi, un conducteur, pense qu’un retour normal de la paix dans le pays  permettra aux  enfants de reprendre les cours. « Je souhaite que la paix s’installe à fin que les cours puissent reprendre, de peur que ces éléments de la Séléka incontrôlés, violent nos enfants »,  a-t-il ajouté.

 

Une réunion de concertation entre le bureau de l’APE et le ministre de l’Education nationale est prévu pour le mois de mai prochain afin de discuter des conditions de la reprise des cours sur toute l’étendue du territoire.

 

 

BANGUI : ENCORE DEUX CONDUCTEURS DE TAXI-MOTO TUÉS PAR LES HOMMES DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 16 avril 2013 (RJDH)-Deux conducteurs de mototaxi, ont été tués, le lundi  15 avril, par des éléments de la Séléka au quartier Guitangola dans le 3ème arrondissement de la capitale centrafricaine. Le collectif des conducteurs lance un cri d’alarme aux leaders de la coalition Séléka.

 

D’après les faits relatés par un témoin, « les deux conducteurs, étaient en train de remorquer des  clients quand les éléments Séléka sont venus les intercepter. Ces hommes en arme ont demandé aux conducteurs des mototaxis de descendre et de laisser les motos. Face à leur refus, les hommes de la Séléka ont tiré sur les jeunes hommes et emportés leurs motos ».

 

L’un des responsables du collectif des mototaxis du marché km5  a fait savoir que, « leur vie est en danger depuis l’arrivée des hommes de la Séléka. Ces derniers  sont à la quête des motos. Pour le moment, le collectif  des mototaxis souhaite rencontrer les responsables de la Séléka afin de définir la collaboration entre ces hommes en arme et les conducteurs », a-t-il suggéré.

 

Les corps  des victimes ont été inhumés vers l’après-midi par leurs collaborateurs.

 

Un jeune homme conducteur de mototaxi a été tué dans la nuit mercredi 10 au jeudi 11 avril par des éléments de la coalition Séléka dans le 8ème arrondissement de Bangui. La population de cette localité a marché le lendemain  pour protester contre cet incident et les exactions commises par la Séléka dans cette localité. Cinq personnes ont été blessées par balles au moment de la marche, par les éléments rebelles qui ont ouvert le feu sur les manifestants.

 

 

BATANGAFO : 1908 SANS ABRI SUITE À UN INCENDIE PROVOQUÉ PAR DES ÉLEVEURS PEULHS

 

Batangafo, 16 avril (RJDH)-Au total six villages ont été incendiés, le dimanche 14 avril, par des éleveurs peulhs. Ces localités se trouvent entre 18 à 35 kilomètres de la ville de  Batangafo (nord). D’après les chiffres communiqués par un agent de santé communautaire 1908 personnes sont actuellement sans abri.

 

Selon les témoignages recueillis auprès de certaines victimes jointes  par le RJDH ce mardi 15 avril, il s’agit d’une altercation entre les éleveurs peulhs et la population autochtone qui a poussé les éleveurs peulhs à incendier les villages de Banda, de Scieur, de  Kadi, de Bongoro, de Gbdéné 1 et Gbadéné 2

 

« La semaine passée des éleveurs peulhs ont fait irruption dans le village, ils ont voulu prendre de force les bœufs qui nous servent à pratiquer la culture attelée, nous nous sommes opposés. Quelques jours encore leurs bœufs ont détruit nos champs, quand nous avons voulu réclamer, cela s’est transformé en dispute », a relaté une victime.

 

D’après les faits rapportés, les disputes se sont soldées par la mort d’un éleveur peulh et deux paysans. Ces derniers ont été tués par des hommes de la Séléka qui sont venus de Batangafo pour appuyer les éleveurs. « Après les éleveurs peulhs se sont retirés des villages appuyés par d’autres qui sont venus de la ville de Sido Tchad, ils sont revenus et ont brûlé les six villages », a relaté une autre victime.

 

Une partie des victimes ont pris fuite pour rejoindre la ville de Batangafo et d’autres ont pris le chemin de la ville de Bouca à environ 80 kilomètres de leur localité incendiée.

 

Dépêches du Réseau d'informations des journalistes centrafricains des droits de l'homme
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 02:38

 

 

 

Centrafrique: l'ONU condamne les violences de la Séléka à Bangui

 

NEW YORK 16 avril 2013 - (AFP) Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "condamne fermement les actes de violence de la Séléka contre la population civile", à la suite des affrontements du week-end dernier à Bangui, a déclaré mardi son porte-parole Martin Nesirky.

 

Selon M. Nesirky, M. Ban "appelle les autorités de fait à rétablir l'ordre et la sécurité publique dans l'ensemble du pays, et à assurer la protection des civils".

 

M. Ban est aussi "profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire et par les graves violations des droits de l'homme qui continuent" en République centrafricaine.

 

Le communiqué cite des "meurtres, viols, pillages et pilonnages" ainsi que "les tirs aveugles et le recrutement d'enfants soldats". L'ONU "rappelle que ceux qui sont responsables de telles violations devront individuellement répondre de leurs actes".

 

Le secrétaire général "réitère que les accords de Libreville devraient être la base de tout cadre politique visant à mettre fin à la crise actuelle". Il appelle la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et l'Union africaine (UA) à "prendre des mesures immédiates et urgentes pour répondre à la gravité de la situation sécuritaire avec l'assistance de la communauté internationale".

 

Une vingtaine de personnes ont été tuées samedi et dimanche à Bangui lors d'affrontements entre des habitants et des éléments de la coalition Séléka au pouvoir depuis le 24 mars. Celle-ci peine à établir l'ordre dans Bangui depuis la fuite de l'ex-président François Bozizé et les pillages par des hommes de l'ancienne rébellion ou des bandits se poursuivent.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.

 

 

 

Centrafrique: sept combattants Séléka tués à Bangui depuis lundi

– 

BANGUI 16 avril (AFP) — Sept combattants du Séléka ont été tués ces dernières 48 heures par des hommes armés et des civils dans un quartier nord de Bangui secoué par des troubles, a déclaré à la presse un commandant de l'ex-mouvement rebelle, le général Ousman Mahamat.

 

"Sept éléments du Séléka désarmés (...) ont été tués et cinq autres blessés lundi soir et mardi matin à Boy-Rabé (quartier nord de la capitale) par des hommes armés et des civils qui continuent à opérer dans ce quartier", a affirmé le général Mahamat.

 

Ces combattants avaient été "désarmés par la police militaire de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) pour essayer d'apaiser le climat dans Boy-Rabé" où la population est excédée par les pillages et les violences auxquels se livrent certains membres du Séléka, a-t-il précisé.

 

"C'est grave", a-t-il commenté, précisant que l'une des victimes a "eu le crâne fracassé avec une grosse pierre".

 

Pendant le week-end, une vingtaine de personnes ont trouvé la mort dans des heurts entre anciens rebelles et habitants de deux quartiers de la capitale, selon des témoins.

 

"Une réunion de sortie de crise a eu lieu (dimanche) et une commission a été mise en place. Des contacts ont été établis" avec les habitants de Boy-Rabé pour "trouver un terrain d'entente", alors que les autorités locales et des leaders religieux ont "été mis à contribution", selon le général Mahamat.

 

Boy-Rabé, quartier populaire au nord de la ville et ancien fief électoral du président déchu François Bozizé, a été presque entièrement pillé par des hommes du Séléka ou des bandits se faisant passer pour des rebelles, obligeant de nombreux habitants apeurés et exaspérés à fuir.

 

Le Séléka peine à établir l'ordre dans Bangui depuis sa prise de la ville le 24 mars et la fuite de François Bozizé. De nombreux habitants y vivent dans la peur des pillages et de l'insécurité.

 

Mardi, le nouveau président Michel Djotodia, chef du Séléka, a annoncé un renfort de 500 hommes à la police et 500 autres à la gendarmerie, ainsi que le casernement des combattants du Séléka.

 

Le porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba a demandé aux pays d'Afrique centrale d'envoyer 1.000 soldats pour aider au rétablissement de l'ordre dans le pays. Le sujet devrait être débattu au sommet extraordinaire de N'Djamena jeudi consacré à la Centrafrique.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.

 

 

 

Centrafrique: le président Djotodia annonce des mesures contre l'insécurité à Bangui

 

RFI  mardi 16 avril 2013 à 23:24

 

Le président Djotodia a annoncé ce mardi 16 avril des mesures pour lutter contre l'insécurité à Bangui, alors que les pillages se poursuivent dans certains quartiers. L'ancien chef rebelle a reçu tous les commandants en charge de la sécurité dans la capitale, après les représentants et les élus locaux, ainsi que les syndicats du patronat.

 

« Nous devons débarrasser la ville des intrus », a déclaré le président Djotodia. Ces intrus, ce sont des proches de l'ancien président François Bozizé, mais aussi, précise-t-il, des membres de la coalition Seleka.

 

C'est la première déclaration du nouveau chef de l'Etat centrafricain après un weekend particulièrement chaotique. Pillages, tirs dans certains quartiers, les habitants de Bangui contactés par RFI ces derniers jours ont tous fait part de leurs craintes.

 

En réaction, l'ancien chef rebelle et actuel président a annoncé l'envoi de renfort à Bangui, 500 policiers et 500 gendarmes supplémentaires. Il a aussi évoqué la possibilité de faire appel aux militaires tchadiens pour sécuriser la ville. Michel Djotodia a également parlé du casernement des combattants de la Seleka, 1000 au total, dont certains sont accusés d'être responsables de l'insécurité grandissante dans la ville.

 

Les hommes de la Seleka seront également cantonnés dans 15 des 16 préfectures que compte le pays pour « assurer la sécurité des biens et des personnes ». La 16e, celle du Haut Mbomou, dans l'est du pays, est déjà protégée par « des forces ougandaises, des forces américaines et les éléments de l'Union africaine », dans le cadre des opérations de lutte contre l'Armée de résistance du Seigneur, la rébellion ougandaise.

 

 

 

L'archevêque de Bangui s'insurge contre les pillages

 

RFI Muriel Pomponne mardi 16 avril 2013 à 12:10

 

Timide retour au calme ce mardi 16 avril à Bangui, en République centrafricaine, après un week-end durant lequel une vingtaine de personnes ont été tuées lors d'affrontements entre les habitants et des éléments de la Seleka, le mouvement qui vient de prendre le pouvoir. Une réunion a eu lieu entre les autorités locales et le président Michel Djotodia, et il a été décidé de mettre en place très rapidement une opération d'échange d'armes contre de l'argent pour inciter les gens à remettre leurs armes à l'administration.

 

L'archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga s'est rendu dans les quartiers victimes de pillages. Il ne croit pas à l'explication selon laquelle les membres de la Seleka cherchaient des armes. Il témoigne que les pilleurs ont été jusqu'à envahir et saccager un orphelinat.

 

Monseigneur Dieudonné Nzapalainga   Archevêque de Bangui

 

« Les enfants étaient terrés sous les lits. J'ai rencontré les responsables qui m'ont parlé avec des larmes. Dans ces maisons, il n'y a pas d'armes. On accueille que des enfants. Que s'est-il passé ?(...) Finalement, il ne s'agit pas de recherche d'armes. Il s'agit de pillages (...)Tirer des coups de fusil les terrorisent, les met dans un état de psychose totale (...). Je peux crier mon indignation par rapport à cette situation »

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 02:22

 

 

 

 

Libreville 16/04/2013 à 15h:32  (AFP) - L’ancien président centrafricain François Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition Séléka, a réclamé la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les violences à Bangui, dans un communiqué transmis mardi à l’AFP.

 

« Des éléments de la rébellion et des mercenaires étrangers (…) se livrent à des attaques planifiées contre les propriétés privées, les églises chrétiennes et les édifices publics », affirme le texte de la « cellule de communication » de l’ancien président réfugié au Cameroun.

 

La « population centrafricaine est totalement en proie aux pires exactions », souligne le texte, concluant que François Bozizé demande à « la communauté internationale » de « diligenter le plus rapidement possible une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé, déterminer les responsabilités et engager des poursuites nécessaires contre les commanditaires ».

 

Le président déchu a également démenti les propos du nouvel homme fort de Bangui Michel Djotodia, qui avait accusé dimanche soir les partisans de Bozizé de vouloir « une guerre civile » et d’avoir tué des éléments Séléka.

 

M. Bozizé « tient à apporter un démenti catégorique à ces affirmations grossières » destinées à « justifier leur incapacité à ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national », lit-on dans le communiqué.

 

Le Séléka peine à établir l’ordre dans Bangui depuis la fuite de François Bozizé. Les pillages par des hommes de l’ancienne rébellion ou de bandits se poursuivent et les violences ont fait près de 20 morts à Bangui ce weekend, alors que les habitants, excédés, vivent dans la peur.

 

 

 

NDLR : C’est comme le voleur qui crie au voleur. Bozizé qui n’est ni plus ni moins qu’un assassin et un vulgaire dictateur sanguinaire, est incontestablement le plus mal placé pour donner des leçons de vertu et réclamer des enquêtes sur de tragiques événements survenus après qu’il ait été chassé du pouvoir et dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’y est pas étranger. Que dit-il déjà comme vérité sur la disparition de Charles et Hassan Ousman et bien d’autres personnes portées disparues jusqu’à ce jour et dont a pas encore fini l’inventaire ? Que dit-il sur l’identité des squelettes humains récemment découverts sous une dalle de béton du garage de sa résidence de Sassara ? Que dit-il des personnes exécutées dans sa prison spéciale de Bossémbélé ? Que dit-il des massacres commis sur ses ordres par le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua » et le fils du magistrat Feiganazoui à Paoua et sa région ? S’il en y en a un qui, en attendant qu’il réponde de ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité, doit fermer sa grande gueule et se faire un peu plus modeste, c’est François Bozizié Yangouvonda. Ses leçons de vertus et exigences d’enquête sont d’autant plus mal venues et irrecevables qu’elles proviennent d’un assassin, vulgaire bandit et criminel qui doit finir ses jours à la prison de la CPI à La Haye. 

Centrafrique: le président déchu Bozizé demande une enquête internationale
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:51

 

 

 

 

YAOUNDE Mardi 16 avril 2013 | 13:52 UTC (Xinhua) - Non invité au précédent tenu le 3 avril, le chef rebelle Michel Djotodia, élu sans surprise président par intérim par le Conseil national de transition qui a aussi porté à sa tête Alexandre Nguendet, proche du nouveau pouvoir, se rendra au prochain sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) prévu jeudi à N'Djamena, a appris Xinhua mardi.

 

C'est une annonce faite par le ministre d'Etat en charge de la Communication, Christophe Gazam-Betty, joint au téléphone mardi à Bangui. "Le chef de l'Etat se rendra à N'Djamena", a-t-il dit sans donner d'autres précisions.

 

L'élection lors d'un vote par acclamation samedi à Bangui des membres présents du Conseil national de transition doté de 105 sièges confère au leader de l'ex-rébellion de la Séléka une certaine légitimité politique qui lui faisait défaut depuis sa prise de pouvoir au terme d'une offensive éclair le 24 mars à Bangui, après trois mois de conflit avec le régime de François Bozizé.

 

Au sommet extraordinaire de la CEEAC du 3 avril, c'est Nicolas Tiangaye, reconduit par le nouvel homme fort de Bangui au poste de Premier ministre du gouvernement d'union nationale formé début février après les accords de paix signés le 11 janvier à Libreville au Gabon, qui avait été invité par la présidence tchadienne comme chef de la délégation officielle de la République centrafricaine (RCA).

 

Après la suspension de la RCA par l'Union africaine (UA), ces assises avaient refusé de reconnaître l'autorité de Michel Djotodia, président autoproclamé.

 

Pour l'heure, rien ne sait qui sera le chef de délégation lors du rendez-vous de jeudi, qui devait initialement avoir lieu lundi mais a été reporté en raison, devine-t-on, de la poursuite des élections au Conseil national de transition, organe chargé de jouer le rôle d'une Assemblée nationale provisoire pour une période de dix-huit mois, jusqu'à la tenue de prochaines élections démocratiques.

 

Alors que le départ pour la capitale tchadienne est annoncé pour mercredi, les invitations ne sont pas encore parvenues aux délégués. Une situation pas du tout surprenant, puisque "de toute façon, la dernière fois on nous a saisis la veille. Moi on m'a réveillé à 22 heures pour partir", remarque un représentant de la société civile.

 

Ce sommet devra permettre d'entériner les nouvelles décisions prises à Bangui afin d'ouvrir la voie à transition politique effective en RCA après la prise de pouvoir de la Séléka.

 

Sur les dix chefs d'Etat de la CEEAC, seuls le Congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, l'Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et le Gabonais Ali Bongo Ondimba s'étaient joints début avril à leur homologue tchadien Idriss Deby Itno. Le Cameroun s'était fait représenter par son vice-Premier ministre Amadou Ali et la République démocratique du Congo (RDC) par son ministre de la Coopération internationale.

 

Les présidents béninois Thomas Boni Yayi, ex-médiateur de l'UA dans cette crise dans le cadre de son mandat d'un an de président en exercice jusqu'en janvier de l'organisation panafricaine, et sud-africain Jacob Zuma, venu annoncer le retrait des troupes de son pays après des décès lors des affrontements avec la Séléka, y étaient également présents.

 

 

NDLR : Lors de ce nouveau sommet, les autorités camerounaises doivent fournir quelques explications sur la présence de plus en plus incompréhensible et injustifiable du sieur François Bozizé Yangouvonda sur le territoire camerounais alors que celles-ci avaient fait croire dès l’arrivée de ce sinistre personnage sur leur territoire qu’il devrait trouver rapidement un pays d’exil. Cette présence est d’autant plus incompréhensible que le Bénin, sollicité par les chefs d’état de la CEEAC lors du dernier sommet de N’djaména, avait donné son accord pour accueillir l’individu. Il n’est pas normal qu’il continue d’utiliser l’hospitalité du Cameroun et ce pays pour dérouler une incessante campagne de communication avec d’innombrables interviews à la clé accordées à la presse internationale. Pour un criminel de son acabit, c’est scandaleux et insupportable. Il doit immédiatement quitter le Cameroun dont il abuse de l'hospitalité. On n'ira pas encore jusqu'à taxer déjà les autorités camerounaises de complaisance mais si Bozizé, pour des raisons qu'on ignore, doit prolonger son séjour dans ce pays voisin et frère, il doit être réduit à un silence total.  

Centrafrique : Michel Djotodia se rendra au sommet de N'Djamena reporté à jeudi
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:49

 

 

 

 

 16/04/2013 à 15h:45 Par Christophe Boisbouvier Jeuneafrique.com

 

Dans la région de Bangui, les rebelles de la Séléka ont mis les Sud-Africains en déroute. Une claque pour le président Zuma, qui, en aidant son ami Bozizé, espérait de généreuses contreparties.

 

Un accord de défense, puis 300 soldats sud-africains envoyés à Bangui... Entre Jacob Zuma et François Bozizé, les liens étaient forts. La preuve, ce voyage express du président centrafricain à Pretoria, deux jours avant sa chute. Bozizé voulait s'assurer que Zuma ne le lâcherait pas. De fait, le 23 mars, entre Damara et Bangui, les Sud-Africains se sont battus courageusement, mais, à un contre dix, ils ont été submergés par les rebelles de la Séléka et ont essuyé de lourdes pertes. À l'heure des comptes, l'opinion sud-africaine veut savoir pourquoi le président Zuma a engagé les boys dans cette aventure.

 

Est-ce uniquement pour des raisons mercantiles ? C'est ce que laisse entendre la presse sud-africaine. Le Mail and Guardian affirme, par exemple, que le Chancellor House, un holding financier du Congrès national africain (ANC), a négocié avec le pouvoir centrafricain l'accès à ses mines de diamant. Et il n'y a pas que les pierres précieuses : l'an dernier, la compagnie pétrolière Dig Oil, dirigée par la femme d'affaires sud-africaine Andrea Brown, a décroché un permis d'exploration sur un bloc très prometteur au sud-ouest de Bangui, à la frontière du Congo-Brazzaville et du Cameroun. En échange, François Bozizé voulait du cash et des armes.

 

Intrigues de cour

 

Au coeur de ces négociations, un quarteron. D'abord, Jean-Francis Bozizé, fils du chef de l'État et ministre de la Défense (à Pretoria, il avait un accès direct au bureau de Jacob Zuma). Et puis trois hommes d'affaires rompus à toutes les intrigues de cour : le Congolais (de Brazzaville) Didier Pereira, installé en Afrique du Sud depuis plus de dix ans, le Franco-Israélien Philippe Solomon, basé à Tel-Aviv avec le titre de consul honoraire de Centrafrique, et le Rwandais Fabien Singaye, ex-diplomate sous le régime d'Habyarimana et ex-interprète du juge Bruguière dans l'enquête sur l'attentat de Kigali.

 

Mais l'Afrique du Sud n'était pas seulement intéressée par le sous-sol centrafricain. Loin de là. Il y a dix ans déjà, à l'issue des accords intercongolais de Sun City, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, une certaine Nkosazana Dlamini-Zuma, était venue voir François Bozizé à Bangui pour s'assurer que la Centrafrique ne servirait pas de base arrière au rebelle Jean-Pierre Bemba. Les liens de confiance se sont ensuite renforcés dans le plus grand secret. En avril 2008, quand les dockers de Durban ont refusé de décharger un bateau chinois rempli d'armes à destination du Zimbabwe, le navire a continué sa route vers Luanda, où le stock a été discrètement débarqué. Et de là, pour brouiller les pistes, des avions-cargos auraient acheminé les armes jusqu'à Harare en passant par... Bangui. Les pro-Mugabe de l'ANC ne l'ont jamais oublié. Le président angolais non plus. Le 27 mars, lors du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Durban, José Eduardo dos Santos a exhorté ses pairs africains à ne pas reconnaître les putschistes de la Séléka.

 

À partir de 2008, c'est donc une alliance stratégique qui s'est nouée entre Pretoria et Bangui. L'ANC voulait chasser les Français de l'un de leurs bastions d'Afrique centrale ; et François Bozizé, sortir de l'étreinte étouffante de son « ami » tchadien Idriss Déby Itno. D'ailleurs, dans sa garde présidentielle, François Bozizé a remplacé progressivement les Tchadiens par des Sud-Africains. Le problème, c'est que cette alliance a rendu Bozizé trop sûr de lui. Après l'accord de Libreville du 11 janvier, il n'a pas vraiment partagé le pouvoir. Et finalement, ses « amis » de la sous-région lui ont fait payer son incartade sud-africaine.

Lu pour vous : Centrafrique : mais qu'allaient faire les Sud-Africains dans cette galère ?
Lu pour vous : Centrafrique : mais qu'allaient faire les Sud-Africains dans cette galère ?
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:45

 

  

 

 

 

Le Conseil de transition (CNT), qui jouera le rôle de futur assemblée en Centrafrique, a élu mardi à sa tête un ancien député et président d’un parti d’opposition.

 

http://www.lesoir.be   Mardi 16 Avril 2013, 15h3

 

Quadragénaire peu connu sur la scène politique, Alexandre-Ferdinand Nguendet est un ancien député du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) du président André Kolingba (1981-1993), a appris l’AFP auprès de la presse du Parlement.

 

Il avait créé début 2013 le Rassemblement pour la République (RPR, opposition), première formation politique à reconnaître le régime de Michel Djotodia après la prise du pouvoir par les rebelles du Séléka le 24 mars.

 

Le CNT, qui a élu samedi Michel Djotodia président de la République pour une période de transition de 18 mois, est appelé non seulement à légiférer mais aussi à jouer un rôle d’assemblée constituante.

 

La mise en place du CNT était l’une des recommandations du sommet des chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis à N’Djamena le 3 avril pour normaliser la situation institutionnelle après la victoire militaire de la rébellion.

 

 

Centrafrique : Alexandre Nguendet, proche de la Séléla, élu président du Conseil national de transition

 

BANGUI Lundi 15 avril 2013 | 17:15 UTC (Xinhua) - Après le chef de l'alliance Séléka Michel Djotodia aux fonctions de président par intérim lors d'un vote par acclamation samedi, le Conseil national de transition mis en place en République centrafricaine (RCA) a élu lundi après-midi à Bangui Alexandre Ferdinand Nguendet, proche de l'ex-rébellion, président de cet organe de transition.

 

Ancien député du 5e arrondissement de Bangui sous la bannière du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, ex-parti unique créé par l'ancien président André Kolingba), Nguendet a été élu face à quatre autres candidats par 48 voix sur un total de 101 votants, selon les résultats communiqués à Xinhua par des sources internes au Conseil national de transition.

 

Parmi ses concurrents, le président du Groupement interprofessionnel centrafricain (patronat) Patrick Dejean, classé deuxième avec 28 voix recueillies.

 

Initialement prévue le même jour que la désignation du chef de l'Etat par intérim, cette élection complète la mise en place des institutions chargées de conduire une transition politique de dix-huit mois en RCA après la prise de pouvoir de la coalition Séléka le 24 mars, synonyme du renversement du régime de François Bozizé, au pouvoir depuis mars 2003 suite à coup d'Etat contre feu Ange-Félix Patassé, président démocratiquement élu.

 

Composé de 105 membres, soit le même nombre que l'Assemblée nationale dissoute par Djotodia dès sa prise de pouvoir, le Conseil national de transition est appelé à jouer le rôle dévolu à cette institution, en attendant la tenue de nouvelles élections législatives.

 

Un bureau comprenant également un vice-président, deux questeurs et deux secrétaires parlementaires sera constitué au terme du scrutin organisé lundi à Bangui.

 

C'est une des recommandations d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) tenu le 3 avril à N'Djamena au Tchad. Une autre concertation de cette organisation régionale à laquelle la RCA appartient avec neuf autres pays devra se tenir dans les prochains jours en vue d'entériner les décisions du Conseil national de transition.

 

La RCA restera toutefois suspendue des organisations internationales dont l'Union africaine (UA) jusqu'à un véritable retour à l'ordre constitutionnel.

Les membres du Bureau du CNT  

 

16/04/2013

 

 

Le Conseil national de transition a élu son bureau lundi 15 avril 2013. 


Président : Alexandre Ferdinand N’Guendet 


Vice-présidente : Mme Léa Koyassoum Doumta 

Rapporteur : Louis Albert Gobo 

Rapporteur Adjoint : Issa Bi Amadou 

1er questeur : Jean Baptiste Koyassambia 

2e questeur : Edgard Mbaïkoua 

Centrafrique : Alexandre Nguendet, proche de la Séléla, élu président du Conseil national de transition
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:42

 

 

C'est trop facile Maître Mboli Goumba de rejeter  la responsabilité des exactions sur les seules milices de Bozizé.

 

Où  est le maintien de l’ordre ?

 

Vous et l'ensemble de l'opposition, vous  êtes les premiers responsables des exactions commises contre notre peuple.   Vous faites partie prenante du massacre de notre population en collaborant avec cette coalition de Séléka qui est en train de faire disparaître notre nation.

 

Depuis des jours,  le premier ministre et l’ensemble du gouvernement, vous laissez faire les faire les rebelles.

 

Pourquoi vous avez accepté les charges ministérielles ? Agitez !!!

 

Ce prétexte de désarmement   mal organisé, avec des rebelles  sans discipline montre que votre priorité, c’est avoir des postes comme ça a été le cas de tous ceux qui ont collaboré avec Bozizé.

 

  Depuis ces exactions, ni le premier ministre Nicolas, ni les partis politiques n’appellent à une grande manifestation pour mettre le président autoproclamé et ses soutiens en face de leur responsabilité

 

Pire Le président du MLPC, fervent défenseur des accords de Libreville et Principal soutien de Tiangaye, s'absente du pays dans ce moment de détresse que connait notre peuple et se contente d'une courte déclaration de compassion.

 

 Non, le prix de l'unité nationale n'est pas de sacrifier les vies humaines de tout un peuple.

 

Je le redis, l'heure est grave, il faut agir vite.

 

L'urgence  ce n'est pas  d'aller à des conférences des chefs d'état pour encore organiser le partage du gâteau.

 

Mes chers frères, partis politiques sociétés civiles, syndicats,  vous qui avez pactisé avec  les envahisseurs, l’urgence  est votre place dans la rue auprès de la population pour organiser la résistance.

 

 

Simon Alalengbi

Réaction de Simon Alalengbi à Crépin Mboli-Goumba
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:38

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Unité-dignité-travail

 

 Lettre d’un étudiant Centrafricain résidant au Maroc

          

 

 A son Excellence Monsieur le Président de la République 

 

Objet : Réaction face à la situation dans mon pays

 

Monsieur le Président,

 

Je vous écris ce jour depuis le Maroc ou j’étudie pour me prononcer sur la situation dans laquelle notre pays est plongé en ce moment.

 

Certes je ne suis pas un politicien ni une personnalité mais un simple étudiant centrafricain qui s’inquiète pour l’avenir de son pays.

 

Monsieur le Président, le peuple centrafricain a tant souffert depuis l’indépendance de notre pays jusqu’à ce jour en passant sous des régimes totalitaires, tribaux, portés vers l’intérêt personnel.

 

Nous avons aujourd’hui hérité d’une RCA meurtrie, d’un pays dévasté, de conditions de vie lamentables, à cause de l’irresponsabilité de vous nos pères, qui n’avez pas su mettre de coté vos différends pour agir dans un sens commun pour le développement de notre pays.

 

Depuis votre prise de pouvoir par la force, le 24 Mars 2013, vous déclariez « être venu pour le peuple centrafricain ».

 

Aujourdhui, vous êtes élu président de la Republique, pourquoi une telle violence sur le peuple pour lequel, vous avez fait le coup d’Etat ?

 

Les faits : Les femmes et filles sont violées, les biens de l’’Etat et privés sont pillés, les armes lourdes sont utilisés par les éléments de la SELEKA sur la population.

 

Ces violences ont provoqués des déplacements massifs du peuple vers des terres étrangères

 

Certains centrafricains et leurs parents sont traqués car  ils se sont exprimés, mais est-ce  ce que vous disiez lorsque vous preniez le pouvoir ? (Pas de chasse à la sorcière)

 

Je vous appelle à revoir votre politique, car la façon à laquelle vous commencer de gérer les affaires de l’Etat nous fait peur et nous laisse penser que l’avenir de la RCA sera plus désastreux que ce que nous avons  hérité.

 

Pour vous permettre de mener à bien cette transition dont la durée ne pourra excéder 18 mois, voici quelques propositions que je peux apporter :

 

1-Demander l’envoi des casques bleu de l’ONU pour superviser le travail de désarmement et de cantonnement que les éléments de la FOMAC  devront effectuer

 

2-Lancer le cantonnement des éléments de SELEKA et réorganiser les forces armées centrafricaines qui sont habilitées à défendre la population. Cette armée pourra comprendre les éléments de la seleka en âge de s’engager, les loyalistes ainsi que de nouveaux recrus.

 

3-Constituer une caisse de fonds pour dédommager les personnes qui ont été victimes de pillages, et  les familles des personnes décédées dans les exactions de ces derniers jours sur tout le territoire

 

4-Prendre en charge les victimes de viols et les blessés

 

5-Organiser  une funérailles d’unité pour rendre hommage à tous les centrafricains ayant perdu la vie dans ces violences.

 

6-Organiser le retour et la protection de tous les exilés centrafricains qui voudraient revenir dans leur pays.

 

7-En plus de l’effort de sécurité que vous vous êtes fixé comme objectif pour cette période de transition, veillez également respecter le délai  des 18 mois de transition afin de redonner le pouvoir au peuple d’élire son représentant légal d’une manière démocratique.

 

Son excellence, la paix et l’unité ne pourront aussi être effective en RCA que si vous adoptez un comportement laïc comme vous le dites si bien.

 

Le favoritisme des musulmans ne pourra créer que des tensions sociales. Je vous suggère donc de tout faire par bonne volonté et de considérer tous les centrafricains sur le même point d’égalité.

 

Sur ce, Monsieur le Président, je me tais pour vous laisser vous occuper de la lourde tache qui est à la votre.

 

Veillez agréer l’expression de mes profonds respects.

 

 

                                          Fait à Fès, le 16 Avril 2013

 

                    Nicolas EKA, étudiant Centrafricain en management au Maroc.

 

 

Un étudiant centrafricain au Maroc écrit au Président Michel Djotodia
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:36

 

 

 

Coalition « Collectif Touche Pas A MA Constitution (CTPAMC) »

Et le « Groupe des Patriotes Centrafricains (GPCA) »

Tel : (00236) 70010296 / 75031015 ; E-mail : « collectif_bn@yahoo.fr »

Déclaré au ministère de l’administration du Territoire

Sous le numéro : N° 261/MATD/DIRCAB/DGATD/DAPA/SASE

 

La Coalition « Collectif Touche Pas A MA Constitution » et le « Groupe des Patriotes Centrafricains (GPCA) » Condamne avec fermeté et la dernière rigueur les exactions commises sur  la population civiles

 

Le 24 Mars 2013 – Le 14 Avril 2013, soit au total 21 jours passés, âpres la prise de pouvoir par le SELEKA l’insécurité règne toujours. La coalition condamne avec fermeté et à la dernière rigueur, les actes : de violence d’assassinat ; de vandalisme ; de pillages ; et toutes sortes d’exactions, faits sur la population civile.

 

  • Nous rappelons que La personne humaine est sacrée et inviolable. Tous les agents de la puissance publique, toute organisation, ont l’obligation absolue de la respecter et de la protéger.
  • Nous exhortons les chefs d’ETAT de la CEEAC à mettre beaucoup plus de pression sur le chef de l’Etat actuel pour que le calme et la sécurité puisent revenir dans un meilleur délai.
  • Nous exhortons les membres du Conseil National de Transition d’en faire autant. D’or et déjà la composition des membres du CNT ne nous rassure guerre, car certains noms considérés comme ceux des monstres qui ont détruit le pays pendant longtemps et cela depuis l’époque de KOLIGBA, PATTASSE, puis BOZIZE, figure dans cette liste.
  • Nous exigeons du Président de la République, Chef de l’Etat, la cessation immédiate des exactions commises par ses hommes et un retour rapide au calme et à l’ordre au lieu d’imputer la responsabilité à un camp adverse, je rappel « qu’il n’y pas de fumée sans feu ».
  • Nous mettons en garde le président de la république contre toutes tentative de dérives de ces hommes dans les prochains jours, car les éléments de SELEKA ne sont pas militairement formés, par conséquent ils ont aucune habilité de procéder à une quelconque opération de désarment dans une grande ville telle que Bangui.   

                           

 

Fait à Bangui le 15 Avril 2013

 

Pour la Coalition, Le Coordonnateur

 

 

N’DOROMA SEREFIO André Romaric

 

 

 

 

Bureau Sous-Fédéral du Sénégal

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°02/03

 

Le bureau sous fédéral du MLPC est écœuré de la condition de vie des étudiants centrafricains du Sénégal tant boursiers que non boursiers.

Le 24 mars 2013 coïncide approximativement avec la date butoir du paiement du loyer qui est avant le 5 de chaque mois, beaucoup d’étudiants sont mis dehors pour raison de non-paiement de leur frais de location ainsi que les frais de scolarité.

Le bureau sous fédéral du MLPC interpelle le président de la transition Michel  DJOTODIA  et le premier ministre Maitre Nicolas TIANGAYE  d’assumer leurs responsabilités afin que les bourses d’études non payées depuis 6 mois puissent être versées et que les banques puissent ouvrir leurs portes dans les plus brefs délais permettant ainsi à ceux dépendant des banques de percevoir leur bourse à travers le système de transfert d’argent.

Les étudiants Centrafricains du Sénégal abattu par la faim et le déshonneur d’être chassé  des salles de classe pour faute de non-paiement de leur scolarité s’indignent de l’indifférence du gouvernement centrafricain face à leur situation plus qu’alarmante et exécrable.

 

 

                                           LE PRESIDENT

 

                                                                                   MEDARD YAPENDE GOUNOUPOU

Communiqué de presse du GPCA
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 01:00

 

 

 

 

 

Devant l’insupportable accélération des massacres à Bangui et dans les villes de province centrafricaines, le Collectif des Oubanguiens se déclare solidaire de toutes les victimes et présente ses condoléances et sa compassion à toutes les familles éprouvées ainsi qu’au petit peuple centrafricain en souffrance qui se demande pourquoi tout ce malheur leur arrive ! C’est pour les aider à comprendre et aussi pour leur donner quelque raison d’espérer que le Collectif des Oubanguiens leur livre cette analyse et les présents documents.

 

Après dix ans d’un régime dictatorial et cynique responsable de nombreux assassinats, d’exactions en tous genres, de détournement massif des deniers publics et surtout de la paupérisation avancée du pays, le petit peuple centrafricain avait approuvé la chute de Bozizé sans se douter du grave danger que représentait pour lui la main mise de la Séléka sur son pays. Le pire était à venir ! Les faits sont implacables et ont bien plus de poids que les promesses politiques.  Alors quels sont les faits ?

 

Fait  n°1) - LA LETTRE DE DJOTODIA  à la Conférence Islamique de Djeddah (Arabie Saoudite) en avril 2012.

 

Dans cette lettre, Djotodia expose clairement ses projets politiques, à savoir :

  1. Créer un Etat islamique pour les Musulmans d’Afrique Centrale, soit en s’emparant de la République Centrafricaine, soit en créant un territoire autonome avec le Darfour, le nord de la RCA et le sud-est du Tcahd. (On sait aujourd’hui que c’est la première option qui l’a emporté) !
  2. Instaurer la charia à la place de la constitution, et établir comme fêtes nationales les fêtes religieuses de l’Islam.
  3. Faire une place plus importante aux musulmans dans l’appareil d’Etat et dans le pays.
  4. Aider ses frères musulmans à renverser le Président Idris Déby.

 

Fait n°2) _La profanation et le pillage des églises chrétiennes : une discrimination religieuse programmée et imposée.

 

Comme cette lettre était adressée à la Conférence islamique pour obtenir de l’aide, Djotodia insiste lourdement sur une opposition chrétiens-musulmans, comme si, en Centrafrique comme au Tchad, tout ce qui n’est pas musulman est chrétien, et tout ce qui est chrétien est antimusulman ! Quiconque a vécu en Centrafrique sait qu’il n’y a jamais eu d’agressions contre les communautés musulmanes, au motif de la religion, de la part de la population majoritairement chrétienne de Centrafrique ! Dans une même famille, on trouve aussi bien des musulmans que des chrétiens de diverses obédiences (catholique,protestante, témoin de Jéhovah, kibanguiste, etc.), chacun pratiquant librement sa religion  en toute quiétude !

 

Le fait que la Séléka a détruit ou pillé systématiquement les églises chrétiennes et commis des exactions brutales et humiliantes sur la personne de prêtres et évêques chrétiens, était donc prémédité et planifié par Djotodia. La guerre des religions que nous n’avons jamais connue, ni voulue, ni choisie nous sera bel et bien imposée par Djotodia. Nous disons à nos compatriotes musulmans que nous ne tomberons pas dans le piège de la guerre des religions de Djotodia.

 

Fait n°3) - Une islamisation agressive préméditée, programmée et déjà commencée par la destruction des archives d’Etat-civil.

 

Partout où elle passait, la Séléka a systématiquement détruit les mairies et les archives d’état-civil. Pourquoi ? En lisant la lettre de Djotodia, on comprend qu’il avait prévu de faire venir en Centrafrique de nombreux « frères musulmans » du Tchad et du Darfour à qui il distribuera des pièces d’identité centrafricaines. Ainsi, le pourcentage des musulmans qui, selon Djotodia,  est seulement de 3% en RCA (12% si on y ajoute le Tchad),  sera bien plus élevé au moment des élections à venir. Sans archives d’état-civil, il sera quasiment impossible de prouver que telle ou telle personne est ou n’est pas Centrafricain. La fraude électorale commence déjà dès avant le recensement de la population.

 

Fait n° 4) – L’abolition de la constitution centrafricaine pour faire la place à la charia.

 

La Constitution centrafricaine du 27 décembre 2004, est excellente aux yeux des Centrafricains et de tous les Démocrates. C’est pourquoi, elle a été âprement défendue par les Centrafricains (notamment le Collectif « Touche pas à ma constitution ») lorsque Bozizé a voulu la modifier afin de pouvoir se représenter une troisième fois aux élections présidentielles. Voilà qu’à peine arrivé, Djotodia s’empresse de  l’abolir ! Pourquoi ? Pour pouvoir la remplacer par la charia lorsqu’il s’agira de proposer une nouvelle constitution à la RCA.  Pour donner une allure démocratique à son projet, Djotodia entend faire adopter la charia par référendum. Un peuple terrorisé  acceptera tout ce que vous voulez. Les viols, les vols, les pillages, les tueries, les multiples exactions qui perdurent encore aujourd’hui n’ont pas d’autres buts que de terroriser la population afin que celle-ci ait tellement peur qu’elle ne puisse pas refuser quoi que ce soit à Djotodia ! Le Conseil National de la Transition n’a pu faire autrement que d’habiller d’un semblant de légitimité le désormais « élu » président de la République pour la Transition.

 

Fait n° 5) Les promesses de Djotodia n’engagent que ceux qui y croient.

 

Dans sa lettre, Djotodia reconnait qu’il « a fait le malin »(sic) en signant les accords de Libreville. Aujourd’hui, fait-il encore le malin en déclarant à Louis Michel, envoyé spécial de l’OIF, qu’il ne se présenterait pas aux élections présidentielles prévues pour la fin de la transition dans dix-huit mois au plus tard ? Il convient de rappeler que tous les putschistes centrafricains ont promis « remettre le pouvoir » dans les six mois et qu’ils sont restés accrochés au pouvoir pendant au moins dix ans (Bokassa 1966-1979, Kolingba 1982-1993, Bozizé 2003-2013)! Alors on verra bien si Djotodia est le nouveau Toumani Touré de Centrafrique !

 

Djotodia a déclaré par ailleurs qu’il entend faire de la RCA un Etat laïc  où chacun pourra pratiquer sa religion en toute liberté ! Cette  promesse est en totale contradiction avec les gestes posés jusqu’ici qui vont dans le sens d’une islamisation accélérée de la RCA conformément à son projet politique exposé dans sa lettre à la Conférence islamique de 2012.  C’est pourquoi, ceux qui s’imaginent que Djotodia va vraiment faire de la RCA un Etat laïc respectueux de toutes les religions font l’autruche seront les dindons de la farce ! En réalité, Djotodia fera encore « le malin » jusqu’à ce qu’il soit totalement et pleinement reconnu par la Communauté Internationale, passage obligé pour  recevoir tout l’aide dont il aura besoin pour asseoir sa vraie politique.

 

Le peuple centrafricain qui est un peuple pacifique ne veut pas de guerre civile, mais il sera obligé de courber l’échine et de faire la queue pour aller à l’abattoir ! Il y a cent ans, les Oubanguiens Bale Ngbake de Bambari et Kalinou de Berbérati se sont alliés pour déclencher ce que les historiens ont appelé la guerre de « Kongowara » (manche de houe). Les Oubanguiens, réduits en esclavage par les compagnies concessionnaires à qui la France avait livré le pays, n’ont eu d’autres choix que de se révolter avec les manches de houe pour seuls armes contre des gens armés de fusils. Leur lutte inégale et dérisoire a cependant obligé la France à mettre fin au pouvoir des compagnies concessionnaires et à administrer directement ses colonies. Et c’est ainsi que le territoire de l’Oubangui-Chari a reçu le gouverneur Félix Eboué de Guyane pour l’administrer et apporter un peu plus d’ordre et d’humanité dans la gestion du pays ! Cette histoire qui est notre histoire et notre patrimoine centrafricain doit nous inspirer ! Nous devons organiser la résistance et rejeter toutes formes d’oppression. Et puisque nous n’avons que notre plume comme arme, nous devons faire savoir partout notre souffrance et notre indignation devant le plan machiavélique de Djotodia et l’intolérable oppression de la Séléka.

 

Fait n°6) – Le Conseil National de la Transition.

 

Le Conseil National de Transition est un organe imposé à Djotodia par la Communauté internationale. Il aurait pu être une émanation véritable du peuple si une Conférence nationale souveraine avait voté ses membres. Djotodia a encore « fait le malin » en faisant semblant d’accepter les exigences de la Communauté internationale. Il s’est empressé de mettre sur pied un CST truffé de ses partisans. Il a fallu la résistance farouche de la Société Civile et de la Diaspora, le 10 avril dernier, pour qu’il jette du lest et accepte un CNT de 105 membres, une côte mal taillée qui comprend de vrais élus du côté de la Société Civile et de la Diaspora et des personnes nommées par le régime. Par respect pour les élus membres du CNT, nous pouvons reconnaître que cet organe est une avancée positive vers la démocratie. Mais le contexte dans lequel il est contraint de travailler lui enlève toute liberté de manœuvre, en raison de l’omniprésence oppressante de la Séléka. Le CNT ne peut pas faire autrement que d’accéder aux quatre volontés de Djotodia. Sans surprise, il l’a acclamé président de la République sans vote. Et bientôt, si rien n’est fait,  il acclamera aussi l’instauration de la charia comme nouvelle constitution centrafricaine !

 

Notre Appelàla Communauté internationale.

 

Nous présentons nos compliments et rendons hommage à la Communauté internationale (CEEAC, UA, UE, France et Etats-Unis) qui a refusé de reconnaître un président autoproclamé.  Nous espérons que la sagesse, la clairvoyance et la vigilance dont elle a fait preuve l’amèneront à ne pas s’empresser de reconnaître  le président prétendument « élu » d’un régime de terreur qui inflige à la population civile tant de souffrances gratuites ! En contrepartie de la reconnaissance internationale, il faut exiger une véritable avancée démocratique dans le pays manifestée par le retour immédiat de la sécurité protectrice des populations civiles et la tenue d’assises nationales souveraines pour la refondation de la République Centrafricaine sur des bases saines.

 

L’acclamation de Djotodia président par le Conseil National de Transition n’a rien d’une élection en bonne et due forme qui serait issue d’une conférence nationale souveraine rassemblant toutes les forces vives de la Nation sans exclusive ni quotas où plusieurs candidats seraient libres de se présenter! Il s’agit là d’un ajustement technique pour répondre aux exigences de la Communauté internationale. Nous demandons à la Communauté internationale de ne pas se laisser abuser par cette mascarade et de soutenir notre appel vibrant pour que :

               

  • 1) les soldats de la FOMAC et les soldats français présents en Centrafrique participent à la protection immédiate de la population civile et au désarmement de la Séléka sur toute l’étendue du territoire, afin d’assurer un retour rapide à la paix.
  • 2) durant la transition, ces mêmes forces encadrent la reconstitution de l’armée nationale centrafricaine sur la base de ce qui reste des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
  • 3) une conférence nationale souveraine soit organisée afin de :
    • procéder à une élection véritablement libre et démocratique du Président de la République pour la transition parmi plusieurs candidats, 
    • restaurer la constitution du 27 décembre 2004 et
    • mettre en place les autres institutions politiques du pays (le CNT n’étant pas remis en cause) en vue de la préparation des élections présidentielles dans un an, (en  2014).

 

Nous exprimons notre haute considération, notre gratitude et notre profond respect pour la Communauté internationale impliquée dans la résolution de la crise centrafricaine.  Son soutien est déterminant pour mettre fin aux souffrances du peuple centrafricain et  lui redonner espoir !

 

 

Pour le Collectif des Oubanguiens,

 

Marcel Diki-Kidiri

 

Conseiller spécial

CENTRAFRIQUE : LA PESTE CHASSANT LE CHOLÉRA par Marcel Diki-Kidiri
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