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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 02:41

 

 

 

Chef de Cabinet du Ministre Délégué à la Défense Nationale chargé de la Restructuration de l’Armée, du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion : Chef de bataillon Koagou Ismaël Mle 91-2-1280 ; 

- Chef d’Etat-major des armées : Général de Brigade Dolewaye Jean Pierre Mle n° 8321470 du bataillon de Soutien et des services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013; 

- Chef d’Etat-major adjoint des armées : Général de Brigade Abdelkarim Moussa Mle 2006-2-1000 du Bataillon de Soutien et des Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Sous-chef d’Etat-major chargé des opérations : Général de Brigade Ibrahim Safadine Mle 2006-2-1001 du Bataillon de Soutien et des Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Sous-chef d’Etat-major chargé de Logistique : Lieutenant-Colonel Arnold Guy Clémenceau Mle 7922320 du Bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef de Cabinet du chef d’Etat- major : Général de Brigade Yaya Bourna Mle 2006-2-1002 du Bataillon de Soutien et des Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chargé de Mission, Chef du Centre de Commandement Opérationnel : Colonel Tchimangoa Thomas Théophile Mle 8711021 du Bataillon de Soutien et des services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef du 1er Bureau : Capitaine Kongbo Elmar Marcia Mle 9411200 du Bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef du 2ème Bureau : Général de Brigade Mahamat Bahar Mle 2006-2-1003 du Bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef du 3ème Bureau : Chef de bataillon Nadji Alexis Réné Mle 8611215 du bataillon de Soutien et de services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef du 4ème Bureau : Général de Brigade Haroun Mahamat, Mle 2006-2-1004 du bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

- Chef du Bureau d’Etudes et de Coordination : Chef de bataillon Kazangba Georges Mle 8221267 du bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

Chef de Bureau des Affaires Juridiques : Lieutenant Tomoro Jean Claude Mle 9311066 du Bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ; 

Major de garnison : Lieutenant-Colonel Nague Zangba Alexis Mle 8221255 du bataillon de Soutien et de Services, par décret n°13.020 du 17 avril 2013 ;

Jeudi 18 Avril 2013 - 15:01

RCA : Les nouvelles autorités réorganisent le commandement des FACA
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Published by Centrafrique-Presse.com
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 02:37

 

 

 

 

 

18/04/2013| 22:35 (Reuters)
 

Les dirigeants des pays d'Afrique centrale, réunis jeudi dans la capitale tchadienne N'Djamena, ont pris note de l'élection le week-end dernier à Bangui de Michel Djotodia à la tête de la République centrafricaine, sans toutefois le reconnaître comme président.

 

""M. Djotodia ne sera pas appelé président de la République mais chef d'Etat de la transition", a précisé le président tchadien Idriss Déby à l'issue de la réunion, à laquelle participait une délégation du gouvernement de Bangui.

 

Les dirigeants des Etats de la région ont également adopté une feuille de route pour la transition en Centrafrique, qui prévoit notamment de porter de 105 à 130 le nombre de membres du Conseil national de transition (CNT), qui fait fonction de parlement intérimaire.

 

Michel Djotodia, selon ce plan, conduira la transition mais ne pourra pas se présenter à la présidence à l'issue de la période intérimaire.

 

Le dirigeant rebelle, qui a pris le pouvoir à Bangui le mois dernier en chassant François Bozizé, a été élu samedi président de la République centrafricaine par le CNT. Seul candidat, il a été élu par acclamation, sans vote formel.

 

Le CNT est composé de représentants de toutes les sensibilités politiques du pays, notamment du Séléka, la coalition de Djotodia, d'anciens partisans de Bozizé et de représentants de la société civile.

 

Face aux pressions internationales, Michel Djotodia a formé un gouvernement de transition dirigé par une personnalité civile, Nicolas Tiangaye, et a promis des élections d'ici trois ans.

 

(Madjiasra Nako; Guy Kerivel pour le service français)

 

 

 

Les pays d'Afrique centrale prennent note de l'élection de Djotodia
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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 01:42

 

 

 

 

 

Par Stéphane YAS | AFP 

 

Un sommet des dirigeants d'Afrique centrale a promis jeudi de porter à 2.000 hommes une force régionale chargée de mettre fin à l'anarchie qui prévaut en Centrafrique depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles du Séléka le mois dernier.

 

Aucun calendrier n'a toutefois été fixé pour ce déploiement qui équivaudrait à un quadruplement des effectifs de la Force multinationale d'Afrique centrale déjà sur place mais qui n'ont pas réussi à éviter les violences et les pillages à Bangui.

 

"Les chefs d'Etat ont convenu de doter la Fomac d'un effectif de 2.000 hommes et d'un mandat adéquat en vue d'accompagner les efforts du gouvernement de transition (centrafricain), tant dans le domaine de la sécurité que dans la restructuration des forces de défense et de sécurité", selon le communiqué final du sommet extraordinaire qui se tenait dans la capitale tchadienne N'Djamena.

 

La force comprend actuellement quelque 500 militaires, 120 Gabonais, 120 Camerounais, 120 Congolais plus un contingent tchadien, ses soldats les plus aguerris, dont le nombre exact n'est pas connu.

 

L'autre grande question abordée lors du sommet sur la Centrafrique était le soutien financier à apporter à ce pays, un des plus pauvres du monde et à l'histoire mouvementée depuis l'indépendance. Mais aucune aide n'y a été annoncée.

 

La situation y a encore été aggravée par la destruction d'une partie de l'économie et l'instabilité qui ont suivi l'offensive des rebelles contre le président François Bozizé, renversé le 24 mars.

 

"L'organe de transition en place (à Bangui) n'a pas un sou dans sa caisse pour fonctionner. Il est urgent que les partenaires et les pays amis apportent leur contribution financière aux organes de la transition pour remplir sa mission", a déclaré le président tchadien Idriss Déby.

 

Le nouveau président centrafricain, le chef de la rébellion Michel Djotodia, resté à Bangui, a lui aussi prédit jeudi de grandes difficultés économiques.

 

"Nous venons de prendre le pouvoir, et les difficultés sont énormes. Les caisses de l'Etat sont vides", a-t-il dit.

 

Selon le communiqué du sommet, un groupe international composé de tous les partenaires de la République centrafricaine se réunira les 2 et 3 mai à Brazzaville, au Congo, pour accompagner la transition.

 

"La RCA est comme une plaie au coeur de l'Afrique centrale, il nous faut nous mobiliser pour mettre fin a cette situation récurrente", avait plaidé M. Déby avant l'ouverture des débats, dénonçant les "bandes armées qui pillent, rançonnent et rackettent la population".

 

La coalition rebelle du Séléka "est une organisation qui manque d'unicité et d'initiative de commandement alors que l'effectif de la Fomac est insuffisant" pour sécuriser le pays, avait-il dit.

 

Un précédent sommet réunissant les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) ainsi que le président sud-africain Jacob Zuma, le 3 avril, avait permis de trouver "l'habillage institutionnel" donnant une certaine légitimité à M. Djotodia dans la région.

 

Le chef du Séléka a été élu président samedi dernier pour une période de transition de 18 mois par un conseil représentant les différentes forces politiques de Centrafrique.

 

Les dirigeants de la région ont réitéré jeudi que le chef de l'Etat, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, les membres du gouvernement de transition et le Conseil national de transition "ne peuvent se présenter aux prochaines élections".

 

Ils rappellent que "des élections libres, démocratiques, transparentes et régulières": referendum constitutionnel, législatives et présidentielle, doivent être organisées pour un retour à un ordre constitutionnel.

 

La situation de la RCA s'est considérablement dégradée en trois semaines de nouveau régime après dix ans de gouvernement Bozizé corrompu.

 

Les pillages n'ont pas cessé et des heurts ont eu lieu entre des hommes du Séléka et des habitants excédés par l'insécurité, ainsi qu'avec des milices partisanes du président déchu. Une vingtaine de personnes sont mortes le week-end dernier à Bangui.

 

Mardi, M. Djotodia avait annoncé un renfort de 500 hommes à la police et 500 à la gendarmerie ainsi que le retrait des combattants du Séléka des rues. Mais le cantonnement de ses troupes ne s'est pas matérialisé.

 

La Centrafrique est un des les plus pauvres de la planète malgré la richesse de son sous-sol (uranium, diamants, or pétrole...) encore inexploitée. Ses cinq millions d'habitants se situent au 180e rang sur 186, au classement des pays suivant l'Indice de développement humain défini par les Nations unies.

 

 

 

Centrafrique: l'Afrique centrale va augmenter les effectifs de la Fomac

 

RFI  jeudi 18 avril 2013 à 23:49

 

Les chef d'Etats de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (Céeac) se sont retrouvés jeudi 18 avril dans la capitale tchadienne pour tenter de mettre un terme à l'anarchie qui règne en Centrafrique, près d'un mois après le coup d'Etat du 24 mars. Il s'agissait de faire le point sur la feuille de route de la transition, qui avait été définie lors du précédent sommet, début avril.

 

Première décision : les chefs d’Etats et de gouvernement prennent acte de la mise en place du Conseil national de transition et de l’élection de Michel Djotodia comme chef d’Etat de la transition.

 

Deuxième décision : le Conseil national de la transition mis en place il y a quelques jours à Bangui va être élargi. On passe de 105 membres à 135, pour répondre à la colère de certains partis politiques de l’opposition et de la société civile qui avaient estimé ne pas y être représentés.

 

Le sommet a aussi décidé d’augmenter les effectifs de la Fomac, pour aider au retour de la paix et de la sécurité en Centrafrique. 1 500 hommes venant de la sous-région viendront s'ajouter aux 500 déjà présents en Centrafrique. Enfin, un groupe international de contact pour la Centrafrique a été créé et tiendra sa première réunion le 3 mai prochain à Brazzaville, dans ce qui va ressembler à une conférence pour la reconstruction de la Centrafrique.

Centrafrique: l'Afrique centrale promet 2.000 hommes pour stabiliser le pays
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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 01:38

 

 

 

 

MACKPAYEN Coeur-Sacré

Opérateur Culturel en République Centrafricaine,

Consultant en Projets Événementiels et Culturels,

                                                                                                                                                 Paris, le 18 Avril 2013

 

A l'attention des autorités compétentes

de la  République Centrafricaine,

 

Objet : Désignation d'un médiateur de la République.

 

 

         Madame, Monsieur,

 

       Dans le cadre de la recherche d'une paix durable et de la réconciliation en République Centrafricaine, je me permets d’appeler votre attention sur la nécessité d'instituer un organe de médiation, conduit par une personnalité issue de la société civile et assistée par des forces neutres et des personnalités ayant fait consensus auprès des Centrafricains (Représentants de toutes les entités civiles, militaires, religieuses …) afin de faciliter au mieux les relations entre le  peuple Centrafricain et les institutions de la République.

 

      La République Centrafricaine et son peuple sont profondément meurtris et les déchirures sont bien visibles au plan  sécuritaire, économique, humanitaire, morale, psychologique  et culturelle.  Il est urgent de rétablir la confiance entre Centrafricains. Toutes choses devant être traduites  en actes et en comportement de paix. 

 

      Cher compatriotes,

 

      Les sagesses du monde nous enseignent qu'on ne peut pas parler de paix en préparant la guerre. Cette approche a  toujours montré ses limites dans la recherche d'une paix durable dans le monde et plus particulièrement, en République Centrafricaine ses dernières décennies. C'est pourquoi, il est impérieux de désigner un médiateur de la république afin d’œuvrer au bon déroulement du processus de désarment, pour un  retour à la normalité et pour un  retour des populations déplacées ou réfugiées à leurs domiciles.

 

     Cette approche peut être conçue comme un gage de confiance pour  nos  bien nombreux compatriotes déplacés, réfugiés ou bien inquiets de leur sécurité.

 

    Compatissant de manière   solidaire à la souffrance  du peuple Centrafricain, je reste persuadé que toutes  les filles et  tous les fils de la République Centrafricaine s’impliqueront de manière objective et  diligente  dans la recherche de cette paix indispensable à la stabilité de notre pays et à l’émergence d’une nation centrafricaine forte et dynamique, juste et généreuse pour tous ses enfants.

   

        En vous assurant de ma fraternelle gratitude, je vous prie d’agréer  chers compatriotes,  l’expression sincère de ma déférente considération.

                                                                                                       

                                                                              Coeur-Sacré MACKPAYEN

 

 

 

Ampliations :

Son Excellence François Hollande, Président de la République Française.

Son Excellence Ali Mbongo, Président de le République du Gabon.

Son Excellence Dénis Sassou Nguesso, Président de la République Populaire du Congo.

Son Excellence Idriss Déby, Président de la République du Tchad.

Son Excellence Paul Biya Président de la République du Cameroun.

Son Excellence Joseph Kabila Président de la République Démocratique du Congo.

Son Excellence Oumar El Béchir, Président de la République du Soudan.

Son Excellence Jacob Zouma, Président de  la République Sud Africaine.

Son Excellence Ban Ki Moon, Représentant de l'Union Africaine.

  • CEEAC
  • Représentant de l'Union Européenne en Centrafrique,
  • BINUCA,
  • Ambassade des États Unis d'Amérique et autres représentations diplomatiques en Centrafrique,
  • PNUD
  • Associations, ONG Gouvernementales et Inter-gouvernementales en Centrafrique,
  • Partis Politiques en République Centrafricaine,
  • Confessions religieuses: Musulmane, Catholique, Protestantes, et autres,
  • Presses.

 

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 01:35

 

 

 

 

 

http://blog.lesoir.be   18 avril 2013

 

 

Le carnet de Colette Braeckman

 

« L’insécurité est permanente, les pillages se poursuivent. Ils visent les quartiers supposés soutenir le président déchu François Bozize et, sous prétexte de rechercher des hommes en armes, les maisons particulières sont systématiquement pillées et vidées par les rebelles de la coalition Seleka, les véhicules emportés. Quant aux organisations humanitaires, elles représentent une cible de choix : depuis la chute de Bangui, elles ont été attaquées et pillées à plusieurs reprises, qu’il s’agisse des agences de l’ONU ou des ONG. »


Joints par téléphone, des témoins requérant l’anonymat font état d’un chaos persistant dans la capitale centrafricaine où la coalition Seleka (alliance en sangho) non seulement peine à établir son autorité mais surtout s’avère incapable de discipliner ses propres troupes. Ses combattants, des hommes recrutés dans le Nord du pays, mais aussi au Tchad et au Soudan, et parmi lesquels on retrouve bon nombre d’enfants soldats issus de l’Armée de libération du Seigneur de Joseph Kony, se livrent depuis leur victoire du 24 mars à une véritable mise à sac de la capitale.

 

L’archevêque de Bangui a dénoncé à hauts cris le saccage d’un orphelinat et le week-end dernier, des opérations de fouille dans des maisons particulières ont fait une vingtaine de morts dans un quartier situé au sud de Bangui et des civils ont tenté de traverser le fleuve Oubangui pour se réfugier en République démocratique du Congo, où la province de l’Equateur compte déjà plus de 30.000 réfugiés venus de Centrafrique.


Non contents de faire face au désordre, les nouveaux maîtres de Bangui se retrouvent dans une impasse politique : les pays voisins refusent de reconnaître le nouveau régime et l’organisation des Etats d’Afrique centrale, réunie à N’Djamena, la capitale du Tchad, a refusé d’inviter le nouveau président autoproclamé, Michel Djotodia, même si le Premier ministre a, lui, été accepté.


Souhaitant que la France l’aide à restaurer l’ordre, le nouveau régime s’est heurté, sinon à un refus poli, du moins à une exigence de légitimation des institutions, formulée par Laurent Fabius. En outre, un porte-parole du quai d’Orsay a précisé que : « la persistance des violences à l’encontre des populations civiles n’est pas acceptable, il est urgent que les autorités assurent l’ordre et la sécurité. »


Il faut cependant rappeler que l’ancienne puissance coloniale, demeurée très présente dans un pays longtemps considéré avant tout comme une base militaire, n’avait rien fait pour soutenir le président François Bozizé. Ce dernier, lui-même porté au pouvoir voici dix ans par une rébellion militaire, avait remporté par deux fois des élections présidentielles mais son pouvoir était considéré comme étant à bout de course, miné par la corruption. En outre, Paris ne lui avait pas pardonné de vouloir céder des mines d’uranium à des sociétés chinoises.


Dans un premier temps, il apparut que la rébellion Seleka jouissait de plusieurs atouts : la France était trop occupée au Mali tandis que le Tchad, qui avait soutenu Bozize voici dix ans, accompagna cette fois les rebelles jusqu’aux portes de Bangui. En outre, le Nord de la Centrafrique, musulman, appuyait le principe d’une revanche sur les zones chrétiennes du Sud.


Certains mystères ont continué à entourer l’avancée fulgurante des combattants Seleka, car les carences de l’armée centrafricaine n’expliquent pas tout. Dans la région, des observateurs se demandent si les rebelles, dont les revendications ressemblaient à des « copier coller » de celles du M23 au Nord Kivu n’auraient pas, via le contingent de Casques bleus rwandais déployés au Darfour, bénéficié de soutiens de même nature que les mutins congolais.


Lors de la prise de Bangui, seul un bataillon sud africain tenta de défendre la ville, au prix de lourdes pertes, 13 morts et de nombreux blessés, ce qui a provoqué une tempête au Parlement sud africain et semé le doute sur l’efficacité du millier de soldats qui devraient bientôt être déployés dans l’Est du Congo et qui auront pour tâche de désarmer le M23 et autres groupes..


Manifestant son intérêt soutenu pour la Centrafrique, l’Afrique du Sud s’est cependant invitée au sommet régional de N’Djamena, où les pays voisins, Tchad en tête, vont s’efforcer de définir une « feuille de route » permettant de sortir de la crise institutionnelle et d’enrayer le chaos grandissant.


Même si Kinshasa se montre discret, la situation en Centrafrique est suivie avec attention. Non seulement parce que les nouveaux dirigeants, issus du Nord du pays, n’ont guère de liens familiaux, politiques ou ethniques avec leurs voisins congolais, mais parce que le flot de réfugiés qui fuient les désordres et traversent le fleuve pèsera inévitablement sur la RDC. De plus, l’arrivée à Bangui d’un nouveau pouvoir « peu sympathisant » (le mot est faible…) dégarnit le «front nord » de la RDC, pourrait créer un nouveau foyer de tension alors que des opposants armés se trouvent déjà au Congo Brazzaville et que la province de l’Equateur n’est pas favorable au chef de l’Etat…

Lu pour vous : Le chaos s’installe à Bangui, la France appelée au secours
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 19:49

 

 

 


N'DJAMENA AFP / 18 avril 2013 20h33 - Les dirigeants d'Afrique centrale réunis en sommet extraordinaire sur la Centrafrique ont promis jeudi à N'Djamena de porter à 2.000 hommes la force régionale chargée d'aider à rétablir l'ordre dans le pays en proie aux violences et pillages depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles du Séléka le mois dernier.

Aucun calendrier n'a toutefois été fixé pour ce qui équivaudrait à un quadruplement des effectifs de la Force multinationale d'Afrique centrale déjà sur place.


Les chefs d'Etat ont convenu de doter la Fomac d'un effectif de 2.000 hommes et d'un mandat adéquat en vue d'accompagner les efforts du gouvernement de transition (centrafricain), tant dans le domaine de la sécurité que dans la restructuration des forces de défense et de sécurité, selon le communiqué final du sommet.


La Fomac compte actuellement quelque 500 militaires, 120 Gabonais, 120 Camerounais, 120 Congolais plus un contingent tchadien, les soldats les plus aguerris de cette force, dont le nombre exact n'est pas connu.


Sur le plan politique, les chefs d'Etat réaffirment que les accords de Libreville (signés en janvier) demeurent le noyau central des arrangements politiques durant la période transition, de même qu'ils ont pris acte de la mise en place d'un conseil national de transition et notent la désignation d'un chef de la transition par cet organe.


Le chef du Séléka, Michel Djotodia, a été élu président de Centrafrique par le conseil de transition pour la durée de la transition, dix-huit mois, samedi dernier.


Les chefs d'Etat de la région ont réitéré que le chef de l'Etat, le Premier ministre, les membres du gouvernement de transition et le Conseil national de transition représentant les forces politiques du pays ne peuvent se présenter aux prochaines élections.


Ils rappellent que la durée de la transition est fixée a 18 mois et que pendant cette période des élections libres, démocratiques, transparentes et régulières: referendum constitutionnel, législatives, présidentielles doivent être organisées en vue du retour à un ordre constitutionnel.


(©) 

 

 

 

Décisions du sommet de Ndjaména et synthèse de la feuille de route arrêtée ce jour 18 avril 2013.
 
- La communauté prend acte de la création du Conseil National de Transition et de la désignation d'un Président de transition;
 
- La période de transition est reconfirmée à 18 mois au cours de laquelle le Premier Ministre de transition ne peut-être révoqué;
 
- Le PR, le PM ainsi que les membres du bureau du CNT ne peuvent se présenter à l'election présidentielle;
 
- Formation d'un gouvernement de transition après de larges consultations;
 
- Mise en place d'une Cour Constitutionnelle de Transition dans les plus bref delai;
 
- Envoi de 2000 renforts pour appuyer la FOMAC avec mandat d'accompagner les autorités de transition;
 
- Les accords de Libreville restent et demeurent le noyau et la seule base de tous les arrangements politiques à venir;
 
- Appelle la communauté internationale à soutenir financièrement la transition;
 
- Demande au comité de suivi de poursuivre sa mission d'accompagner la transition avec le soutien du groupe de contact international (OIF,ONU,UE et partenaires internationaux).
Sommet de N'Djamena: 2.000 hommes d'une force régionale pour la Centrafrique
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 13:53

 

 

                                    

 

Depuis le 24 mars 2013, nous assistons à des pillages, vols à mains armées, viols et des destructions des biens publics et privés de la population Centrafricaine sans que le Premier Ministre et le Gouvernement responsables de la sécurité de la population ne réagissent.

 

Ce week-end a été marqué par l’aggravation de la crise sécuritaire, en particulier à Bangui. Selon les informations données par la presse nationale et internationale les interventions armées de la coalition Séléka sous prétexte de désarmement auraient fait une vingtaine de morts accompagnés des pillages, de viols de jeune filles.

 

Le samedi 13 avril, dans le 7ème arrondissement de Bangui, les interventions ont fait des morts dont un vieil homme qui était assis devant chez lui ; une femme commerçante qui vendait au marché et qui portait son enfant a été tuée, heureusement que celui-ci n’a pas été touché ; le maire du 7ème arrondissement à qui les éléments de Séléka lui ont demandé de l’argent et faute de ne pas l’avoir a  reçu un coup de balle à son épaule. Sa situation est encore inquiétante.

 

Le dimanche 14 avril, des obus sont tombés sur une église Baptiste dans le 8ème  arrondissement et ont fait au moins huit morts et plusieurs blessés dont le Pasteur.

 

 Certains habitants  ont traversé le fleuve Oubangui pour  se réfugier à Zongo en RDC, augmentant ainsi le nombre de réfugiés centrafricains dans ce pays frère. D’autres ont trouvé refuge  à l’hôpital de l’Amitié  dans une détresse généralisée, n’ayant plus de lits, d’appareils électroménagers, de l’argent qui ont été volés..

 

Cette situation émeut-elle le Premier Ministre, défenseur en son temps des droits humains ? La déclaration tardive du Chef de l’Etat est infirmée par de nombreux témoignages des victimes de la coalition Séléka. Le peuple Centrafricain est aujourd’hui orphelin et vit seul sa misère sociale et sécuritaire.

 

Les conséquences de cette situation récurrente qui perdure depuis le déclanchement de la lutte armée de la coalition Séléka le 10 décembre 2012  sont nombreuses :

 

- Les blessés ne peuvent se faire soigner dans des centres hospitaliers ou de santé délabrés, sans médicaments de première nécessité et vidés du personnel qui préfère se terrer chez lui pour éviter le pire ;

 

- La peur a gagné toute la population urbaine  démunie qui ne peut  vaquer à leurs activités informelles pour  assurer sa  survie ; 

 

- Dans nos villes de province et villages, les pillages touchent même les paysans qui « vivent » en brousse et meurent de faim sans témoins.

 

Tout le pays aujourd’hui vit dans une situation chaotique.

 

 Devant ces évènements dramatiques que notre pays n’a jamais connus et dont la fin n’est pas visible pour l’instant, l’Alliance pour la Démocratique et le Progrès (ADP) :

 

- Condamne toutes ces exactions ;

 

- Présente ses condoléances aux parents des victimes ;

 

- Appelle le gouvernement et le Président de la République à prendre respectivement leurs responsabilités pour la protection des personnes et des biens en arrêtant les exactions ;

 

- Demande qu’une force spéciale soit mise en place en urgence composée des éléments : de FACA, de FOMAC, de l’armée Française et de Séléka afin de ramener la quiétude, la sécurité et la paix sur toute l’étendue de la République Centrafricaine.

 

                                                                 

                                            Fait à Bangui, le 16 Avril 2013

 

                                                            LE COMITE EXECUTIF 

DECLARATION SUR LA SITUATION SECURITAIRE
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 13:48

 

 

 

Dans une tribune datée du mois de décembre dernier sur le site de Centrafrique-presse, je faisais remarquer que la rébellion armée était une vraie fausse alternative au régime de Bozize. Et pour justifier mon propos j’ai dit très exactement ceci au sujet de Séléka: «  Pas de ligne politique conceptualisée, ni structurée, pas d’idéologie claire et cohérente, pas de revendications précises. Tout cela finit par convaincre que Séléka, dans sa forme actuelle, n’est pas et ne peut pas être une alternance crédible au régime de Bozize. Il n’est pas fait pour accéder au pouvoir, ni gérer la République centrafricaine. Quand bien même le voulait-il, en a-t-il seulement les moyens intellectuels et humains ? C’est encore un aventurisme rampant qui s’annonce avec ses grands sabots et qui  ne peut hélas que déboucher sur un cauchemar encore plus grand propulsant la République Centrafricaine dans le gouffre sans fond au bord duquel elle se cramponne  désespérément. L’enfer est pavé de bonnes intentions.

 

L’histoire récente de notre pays ne cesse de nous enseigner. On peut arriver au pouvoir par les armes en évinçant un Président de la République démocratiquement élu. On peut même cafouiller pour conserver le pouvoir par des moyens pseudo-démocratiques. Cela n’empêche pas le peuple de vous jeter dans la poubelle de l’histoire dès la première occasion venue ».

 

Les faits m’ont hélas donné raison trop rapidement. A peine arrivée au pouvoir, voilà que la Séléka est déjà vomie par le peuple centrafricain tout entier. Les jeunes de tous les arrondissements de Bangui se battent comme ils peuvent contre l’invasion des braqueurs, des assassins, des voleurs, des pilleurs et des violeurs. C’est maintenant qu’ils découvrent la sociologie de Bangui. Boy-Rabé, Foû, Gobongo, Miskine, Km5 ont toujours été frondeuses. Ce sont des quartiers « rouges ». L’empereur Bokassa en a fait l’amère expérience à la fin de son règne. Même le RDC en sait quelque chose, notamment le Ministre d’Etat Dieudonné Wazoua, Robert Ngoki et moi-même qui étions chargés d’animer le parti dans ce secteur des 4ème et 8ème arrondissement.

 

La Séléka est contestée au plan international, snobée royalement par les partenaires traditionnels que sont la France et l’Union européenne, condamnée par l’ONU et l’UA.

 

Les leaders de la Séléka ne se sont jamais posé une question simple de bon sens: en amenant tous leurs combattants à Bangui, comment allaient-ils les payer, les nourrir, les loger, les habiller ? Maintenant, on apprend qu’ils n’ont pas le moindre copeck pour les payer. Peut-être comptaient-ils secrètement sur le trésor public. Mais comme le trésor est vide, tout le monde se retrouve le bec dans l’eau.

 

Maintenant il faut bien sécuriser le pays, payer les fonctionnaires, ouvrir les écoles et les hôpitaux, redémarrer l’économie, indemniser les victimes, etc. Surtout, il faut désarmer et encaserner leurs propres éléments. Tout cela semble hors de la capacité objective de tous ces « hercules aux pieds d’argile », que dis-je de tous « ces tigres en papier ».

 

Aujourd’hui, même le Général Dafhane reconnaît avec candeur qu’ils n’ont pas d’autorité sur les éléments parce que ceux-ci proviendraient de plusieurs factions différentes. C’est grave ! S’ils ne sont pas capables de contrôler des énergumènes qu’ils ont eux-mêmes sortis de la brousse comment comptaient-ils diriger un pays aussi complexe que la République centrafricaine ?

 

Entre la peste et le choléra : un choix impossible pour le peuple centrafricain

 

Nous étions tous heureux de voir Bozize prendre la poudre d’escampette. Nous sommes aujourd’hui tous groggys de savoir que c’est la Séléka qui a pris les rênes du pouvoir. Le peuple centrafricain est aujourd’hui confronté à un choix pour le moins impossible. Entre la peste et le choléra, que doit-il choisir surtout que dans les deux cas, l’issue est la mort ?

 

 Les démocrates ne doivent pas cautionner cette forfaiture. Les progressistes ne doivent pas admettre l’hypothèse de cette félonie. Les religieux ne doivent pas fermer les yeux sur les braquages des églises en plein jour. Les syndicats, les fonctionnaires, les ouvriers, les paysans, les étudiants, les élèves ne doivent pas admettre de voir leur pays devenir la jungle où l’on vient de partout pour y satisfaire de grossiers besoins. Les défenseurs des droits de l’homme ne doivent pas être complices des viols, des assassinats, des pillages de notre peuple. Le sang des centrafricains a beaucoup coulé. Les larmes des centrafricaines ne sèchent plus. La tristesse, la désolation, la peur sont le lot quotidien de tout le monde. Nous saurons avoir, de la mémoire des éléphants, pour nous souvenir des responsables de ces catastrophes qui s’abattent sur nous.

 

Nous devons nous mobiliser pour dire stop : « Touche pas à ma constitution ». Le peuple centrafricain est majoritaire sur son territoire. Il a le droit de regard sur son pétrole, son uranium, son diamant, son or, etc. que sais-je encore que certains veulent hypothéquer dans le seul intérêt des commanditaires tapis dans l’ombre.

 

Toute la stratégie de l’opposition politique, si on peut encore parler de l’opposition car je ne sais plus qui est majorité et qui est opposition, de la société civile, bref des forces vives de la nation, consistera à résoudre cette seule et unique quadrature du cercle : Soutenir le principe de l’unité nationale et se démarquer de toutes les nombreuses atteintes aux droits de l’homme pour ne pas paraître comme complices de toutes les exactions que subit aujourd’hui notre peuple et se poser en alternative crédible, pour donner de l’espoir au peuple centrafricain martyrisé. C’est maintenant que les choses sérieuses doivent commencer ! Il faut inverser le rapport de forces. L’avenir de la République centrafricaine dépend de l’engagement de chaque fils et fille du pays.

 

Que Dieu bénisse la République centrafricaine !

LA SELEKA : LA GRENOUILLE QUI VEUT ÊTRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF par Alain Lamessi
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 01:36

 

 

 

 

jeuneafrique  17 Avril 2013 - 14:41

 

Un peu plus de trois semaines après la chute de François Bozizé, le chaos règne à Bangui. À la fin de la semaine dernière, une vingtaine de personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors d’affrontements entre des membres de la Séléka et la population. Mardi matin, des habitants en colère s’en sont pris aux ex-rebelles, lynchant au moins l'un d'entre eux dans un quartier du nord de la capitale.


La vague de violences a débuté samedi 13 avril alors que des ex-rebelles menaient des opérations de désarmement dans différents endroits de la capitale centrafricaine. Les quartiers de Boy Rabé et Gobongo, dans le 4e arrondissement (nord), et d’Ouango, Kassaï et Ngaragba, dans le 7e arrondissement (sud), ont été les plus durement touchés.


Sous couvert d'effectuer des fouilles dans les maisons, certains ex-rebelles de la Séléka se sont livrés à des pillages et des assassinats. De nombreux tirs d’armes automatiques et lourdes ont été entendus. Quelques lieux de cultes ont aussi été ciblés. Dimanche matin, un tir de RPG a visait une église évangélique du 4e arrondissement, faisant sept morts - dont des femmes et des enfants - parmi les fidèles. Au total, 23 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées lors des seules journées de samedi et dimanche.


Fraîchement élu président par le Conseil national de transition, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, a accusé dimanche soir à la télévision les partisans de François Bozizé d’être derrière les tueries du weekend. « Les évènements survenus ces 48 heures à Boy-Rabé s’expliquent par le fait que nos hommes sont allés dans ce quartier (…) mais des nostalgiques de l’ère Bozizé, à qui des armes et des tenues ont été distribuées (…) ont assassiné nos hommes », a-t-il affirmé. Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’ex-président Bozizé a vivement démenti ces affirmations « grossières », destinées selon lui à « justifier [l’incapacité de la Séléka] à ramener la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national ».
 

Renforts


En début de semaine, des pillages et des tirs sporadiques avaient toujours lieu dans certains quartiers de Bangui, poussant les habitants à quitter leurs maisons. Face à cet inquiétant climat d’insécurité, Michel Djotodia a annoncé mardi matin différentes mesures pour tenter de ramener le calme dans la capitale. L'ancien chef rebelle a indiqué que 500 policiers et 500 gendarmes allaient être envoyés en renfort à Bangui. Il a également évoqué le casernement des combattants de la Séléka présents dans la ville.


Un ex-rebelle de la Séléka lynché par les habitants de Boy Rabé à l'hôpital Communautaire de Bangui, le mardi 16 avril 2013.


Ces annonces n’ont visiblement pas calmé les habitants de Boy Rabé. Mardi matin, des soldats de la Fomac (Force multinationale d'Afrique centrale) en patrouille ont désarmé des éléments de l’ex-rébellion qui se livraient à de nouveaux pillages. Certains de ces pillards ont alors été pris à partie puis lynchés par une foule en colère. S’il est encore provisoire et imprécis, le bilan fait état d’au moins un mort et plusieurs blessés dans les rangs de la Séléka. D’après une source à l’hôpital communautaire de Bangui, sept ex-rebelles auraient été tués depuis le début des violences le weekend dernier.

 

Ces troubles récurrents préoccupent fortement les nouvelles autorités centrafricaines. Mardi soir, le Premier ministre Nicolas Tiangaye a ainsi demandé dans un message radiotélévisé « l'appui » de la France et de la Fomac, « en tant que forces impartiales, pour la conduite des opérations de sécurisation de la ville de Bangui et toutes les régions de notre pays ». Pour l'instant restée lettre morte, sa requête pourrait en partie être satisfaite lors du sommet des chefs d'État d'Afrique centrale prévu jeudi à N'Djamena.

Lu pour vous : Centrafrique - Affrontements et lynchages à Bangui
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 01:06

 

 

 

 

 

( Xinhua )17.04.2013 à 08h25

 

Dans sa version des faits au sujet des heurts sanglants qui ont causé une vingtaine de morts dimanche à Bangui selon des témoins qui ont fait état d'accrochages entre des éléments de l'ex-rébellion et des groupes armés qualifiés de milices, le ministre d'Etat en charge de la Communication, Christophe Gazam-Betty, annonce des caches d'armes dans la capitale centrafricaine.

"Les patrouilles de la Séléka ont essuyé des tirs à l'arme lourde dans le quartier Boy Rabe. Les patrouilles de la FOMAC également ont essuyé des tirs dans le même quartier. Il y a eu un dépôt d'armements dans le quartier. C'est ça qui a mis le feu aux poudres. Maintenant, le bilan exact je ne saurais pas vous dire", a déclaré dans un entretien mardi à Xinhua ce diplomate de formation.


Avec la confusion créée par la prise de pouvoir de l'ex-rébellion de la Séléka le 24 mars dans la capitale de la République centrafricaine (RCA), certains quartiers comme Boy Rabe sont devenus des espèces de no man's land, décrit Gazam-Betty reconnu pour son ton martial. "Il y a beaucoup de caches d'armes dans cette partie de la ville", martèle-t-il, pointant le régime du président déchu François Bozizé.


Il annonce d'ailleurs l'arrestation, encore une fois sans précision de chiffre, de plusieurs éléments de l'ex-garde présidentielle lors des heurts de dimanche qui, selon lui, résultent d'une réaction de légitime de défense des éléments de la Séléka attaqués par les milices pro-Bozizé.

"Les patrouilles continuent à circuler pour arrêter les détenteurs d'armes et ceux qui circulent en véhicule avec de l'armement pour qu'on les désarme. Le reste, je ne peux pas vous dire à vous journalistes ce qui relève de la sécurité et non de l'information publique. C'est des opérations militaires qui se font sur le terrain. Moi je n'ai pas de détails pour vous dire", laisse-t-il entendre.


"Les forces de défense sont à pied d'œuvre. Il y a les gendarmes et les policiers qui font le travail effectivement. Il y a des patrouilles avec la Séléka appuyées par la FOMAC (Force multinationale d'Afrique centrale, NDLR)", ajoute-t-il.


En effet, l'insécurité reste grande à Bangui et dans d'autres villes centrafricaines près d'un mois après l'arrivée au pouvoir de Michel Djotodia. Les pillages, les vols et les tueries demeurent légion. Les populations qui, accusent d'être impliqués dans ces exactions, des accusations jugées fondées par Gazam-Betty qui préfère cependant parler de "bavures" et souligner que "c'est tout le monde qui pille", redoutent une chasse aux sorcières.

 

 

 

NDLR : La découverte de ces caches d’armes de la bozizie prouve s’il en est besoin que contrairement à ceux qui croient que Bozizé est désormais un zombie, se trompent lourdement. S’il est vrai qu’il a bel et bien détalé comme un lapin, tout général d’armée qu’il prétend être, il n’a pas encore dit son dernier mot et depuis le territoire camerounais où il continue encore de bénéficier et d’abuser de l’hospitalité de ce pays voisin et frère, il organise ses partisans dispersés ici et là, ne cesse de recevoir librement de nombreux visiteurs, d’accorder des interviews à la presse et de publier des communiqués de presse. Il rêve de pouvoir retrouver son fauteuil qu’il a précipitamment abandonné ce 24 mars 2013 pour se sauver. 

Centrafrique : le ministre de la Communication annonce des caches d'armes de l'ex-régime à Bangui
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