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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 01:09

 

 

 

 

RFI   lundi 22 avril 2013 à 11:10

 

C'est un sujet sensible : 1 300 soldats issus des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) devraient prochainement rejoindre la RCA pour aider à stabiliser le pays. Et parmi eux notamment, des militaires sud-africains. Or, leur armée a participé aux combats au moment de la chute de François Bozizé. La proposition de leur retour est donc prématurée, selon le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye. Dans une semaine, ce dernier se rendra à Johannesburg pour rencontrer les autorités locales.

 

Le jeudi 18 avril, les chefs d'Etat de la CEEAC, réunis en sommet à Ndjamena (Tchad), ont décidé de porter à 2 000 le nombre d'hommes rassemblés au sein de la force régionale chargée de mettre fin à l'anarchie en Centrafrique. Anarchie qui prévaut depuis l'arrivée au pouvoir des rebelles de la coalition Seleka.

 

Aucun calendrier n'a toutefois été fixé pour ce déploiement, qui équivaudrait à un quadruplement des effectifs de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) déjà sur place.

 

La possibilité de la présence de soldats sud-africains a été évoquée. Mais cette question est « prématurée », estime Nicolas Tiangaye, Premier ministre centrafricain.

 

« Au sommet de Ndjamena, des discussions ont eu lieu avec le président Zuma mais la participation des troupes sud-africaines au sein des forces de la CEEAC n'a pas été formellement envisagée. Et à mon avis, c'est prématuré. De toute façon, une délégation centrafricaine se rendra en Afrique du Sud courant de la semaine prochaine pour discuter d'une coopération, sur des bases de confiance et de respect mutuel entre les deux Etats. A un moment donné, François Bozizé personnalisait les relations. Nous, nous voulons des relations d'Etat à Etat, sur la base des intérêts des deux pays. Les caisses de l'Etat sont vides... Donc vous savez que l'Union européenne est le premier partenaire de la République centrafricaine. Et la situation actuelle en Centrafrique, nous a mis en difficulté, et il s'agit donc d'un plaidoyer (...) Il faut éviter qu'il y ait des suspensions qui soient préjudiciables. »

 

Nicolas Tiangaye    Premier ministre de RCA

 

En ce début de semaine, Nicolas Tiangaye est attendu à Bruxelles pour réclamer la clémence de l'Union européenne vis-à-vis de son pays, car selon le Premier ministre centrafricain, il ne faut pas suspendre l'aide internationale.

Nicolas Tiangaye: le retour de troupes sud-africaines en Centrafrique serait  «prématuré»
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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 01:05

 

 

 

lundi 22 avril 2013 à 21h46 (Belga)

 

Le secrétaire général adjoint chargé des Affaires politiques de l'ONU Jeffrey Feltman a estimé lundi au cours d'une visite à Bangui qu'il était "urgent de rétablir l'ordre" en Centrafrique, où la coalition Séléka qui a pris le pouvoir le 24 mars peine à mettre fin aux violences et aux pillages.

 

Il a aussi lancé un appel à l'aide humanitaire, soulignant que seuls 20% des besoins étaient couverts. "Il est urgent de rétablir l'ordre public et la sécurité à travers le pays afin de pouvoir protéger les populations civiles contre les violences et abus. Les tueries, pillages, attaques contre les populations civiles, violations de droits de l'homme et violence contre les populations doivent s'arrêter", a affirmé Jeffrey Feltman dans un communiqué.

 

"Les violences sexuelles et les recrutements et utilisation d'enfants dans les groupes armés doivent s'arrêter. Ceux qui se sont saisis du pouvoir doivent assumer leurs responsabilités en contrôlant les éléments sous leur commandement", a-t-il souligné alors que la population accuse des éléments du Séléka de constituer l'essentiel des pilleurs et que des enfants soldats font partie de la troupe.

 

Jeffrey Feltman a rappelé que la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) avait promis d'étendre de 500 à 2000 hommes, le nombre de soldats déployés sur le terrain tout en assurant: "On aura sûrement besoin de plus de soutien".

 

"Après la sécurité, les besoins humanitaires sont primordiaux en ce moment. Nous lançons un appel aux bailleurs de fonds afin qu'ils puissent augmenter urgemment leur contribution pour faire face aux besoins immenses et se préparer pour les interventions aussitôt que la situation sécuritaire le permettra" a-t-il précisé.

 

La situation en République centrafricaine (RCA) s'est considérablement dégradée ces dernières semaines après la chute du régime du président François Bozizé, renversé le 24 mars par la rébellion Séléka.

 

 

 

 

République centrafricaine : l'ONU appelle au rétablissement de la sécurité et au retour complet à l'ordre constitutionnel

 

un.org  22 avril 2013 – Lors d'un déplacement en République centrafricaine, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires politiques, Jeffrey Feltman, a lancé lundi un appel pour que des efforts soient déployés de toute urgence afin de restaurer la sécurité, de mettre fin aux abus et d'assurer le retour à l'ordre constitutionnel.

 

« Je suis aujourd'hui en République centrafricaine pour exprimer la profonde préoccupation des Nations Unies devant la détérioration des conditions de sécurité et des droits de l'homme dans le pays, ainsi que notre solidarité envers la population en détresse et extrêmement vulnérable en ce moment », a indiqué M. Feltman lors d'une conférence de presse donnée à Bangui, la capitale centrafricaine.

 

« À l'heure actuelle, la priorité est de rétablir rapidement l'ordre public et la sécurité à travers le pays et de protéger la population civile des abus », a-t-il rappelé au terme d'une journée d'entrevues avec des représentants de différentes formations politiques et de la société civile. M. Feltman s'est également entretenu samedi avec le Premier Ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, qui se trouve actuellement à Douala, au Cameroun.

 

M. Feltman a par ailleurs rencontré l'équipe des Nations Unies à Bangui, dirigée par la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), Margaret Vogt. Il a salué à cette occasion le soutien continu apporté par le Bureau à la République centrafricaine tout au long de la crise, dans des circonstances difficiles.

 

Lors de ses échanges, M. Feltman a réitéré les appels de la communauté internationale et des pays la région à un retour complet à l'ordre constitutionnel et à la fin de l'impunité. Il a souligné la nécessité d'une transition inclusive, prévue par les Accords de Libreville, signés en janvier 2013.

 

Le Secrétaire général adjoint pour les affaires politiques a appelé à des mesures urgentes pour rétablir la sécurité et faciliter les opérations humanitaires, exigeant la fin des pillages, des meurtres et des violations des droits de l'homme, y inclus les abus sexuels.

 

M. Feltman a enfin lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle accorde à la République centrafricaine une attention « plus ciblée et soutenue » afin d'éviter la récurrence des crises et de l'instabilité dans le pays.

 

« La République centrafricaine ne peut pas continuer à être la crise oubliée qui émerge brièvement sur la scène internationale pour retomber dans l'oubli jusqu'au prochain embrasement tragique», a résumé M. Feltman.

 

Parallèlement, la Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a prévenu que son Bureau examinait actuellement de très près les allégations de crimes graves en République centrafricaine qui relèveraient de la compétence de la Cour, y compris des attaques contre des civils, des meurtres et des pillages.

 

« Notre mandat est de mettre fin à l'impunité pour de tels crimes et notre compétence s'étend à tout le territoire de la République centrafricaine. Les Centrafricaines et Centrafricains ont déjà trop souffert. Je n'hésiterai pas à poursuivre en justice les responsables de leurs souffrances », assure Mme Bensouda dans un communiqué de presse.

 

 

 

 

NDLR : Y-avait-il vraiment besoin qu’un fonctionnaire vienne de New York pour constater qu’il était « urgent de rétablir l’ordre à Bangui » ? Il y a pourtant à Bangui, une représentante spéciale du SG des Nations Unies. La vraie question est de savoir que vont faire les Nations Unies pour un retour urgent de l’ordre et la sécurité à Bangui et dans le reste de ce pays ? N’est-il pas possible de déployer vite fait des casques bleus pour y arriver rapidement ? Voilà ce qu’attendent les Centrafricains !

 

Centrafrique: l'ONU estime qu'il "est urgent de rétablir l'ordre"
Centrafrique: l'ONU estime qu'il "est urgent de rétablir l'ordre"
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:26

 

 

 

 

 

BBC Afrique  22 avril, 2013 - 17:01 GMT

 

 

La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a mis en garde les éventuels responsables de crimes et violations des droits de l’homme en Centrafrique, affirmant qu’ils seraient poursuivis.

 

"Les Centrafricaines et Centrafricains ont déjà trop souffert. Je n'hésiterai pas à poursuivre en justice ceux qui sont responsables de leur souffrance", a déclaré Fatou Bensouda dans un communiqué.

 

"La situation en République centrafricaine empire de jour en jour et le nombre de victimes civiles affectées par des crimes graves ne cesse d'augmenter", a-t-elle ajouté, précisant que son bureau examinait "de très près” les allégations de crimes relevant de la compétence de la Cour - y compris des attaques contre des civils, meurtres et pillages - en République centrafricaine".

 

"Notre mandat est de mettre fin à l’impunité pour de tels crimes et notre compétence s’étend sur tout le territoire de la République centrafricaine", a ajouté la procureure de la CPI.

 

La situation dans le pays s'est considérablement dégradée ces dernières semaines après la chute du régime du président François Bozizé, renversé le 24 mars par la rébellion de la Séléka.

 

Des pillages et tueries sont multipliés.

 

 

 

NDLR : La seule surveillance ne suffit plus pour le cas de la République centrafricaine. La CPI doit passer de la phase de surveillance à celle de poursuite à commencer par François Bozizé et ses tortionnaires et assassins tels que le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua », Vianney Semndiro, Olivier Koudémon alias Gbangouma et autre Anatole Ngaya, et consorts qui sont aujourd’hui en cavale en RDC et au Cameroun après la chute de leur patron, avec l’émission de mandat d’arrêt car il n’y a plus à attendre. La récente découverte de squelettes humains dans le garage de la villa de Bozizé de Sassara vient alourdir les charges contre lui, sans oublier le dossier de la disparition de Charles Massi notamment. 

La CPI surveille la Centrafrique
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:09

 

Consultant en Stratégies de Développement

 

 

 

A l’heure où la crise économique et financière sévie et que chacun cherche à protéger les intérêts de son peuple, il est important que chaque Fils du Pays, selon ses capacités, puisse proposer des solutions. Quelqu’un a dit : « Aucune Nation ne naît grande ; les Grandes Nations sont l’œuvre de leurs citoyens ».

 

C’est en toute modestie que je verse, à travers les 40 publications, celle-ci étant la première, au dossier de la réflexion générale, mon point de vue sur le manque criant de progrès et de développement qui caractérise la République Centrafricaine, notre cher et tendre pays, en ce mi-parcours de l’année 2013.

 

Située au cœur du continent africain entre l'Equateur et le Tropique du Cancer, à égale distance de la Méditerranée et du Cap de Bonne-Espérance, de l'Océan Atlantique et du Golfe d'Aden, la République Centrafricaine est un pays entièrement enclavé. Elle s'étend sur 623 000 km2 du 2° au 11° parallèle Nord et du 13° au 27° méridien Est et constitue un vaste plateau situé entre 600 et 700 m d'altitude. Elle se trouve à plus de 1000 km des ports de Douala au Cameroun et de Pointe-Noire au Congo.

 

Tout le monde sait qu’elle ne va pas bien du tout depuis très longtemps maintenant…-…Cela fait plus d’une décennie qu’elle est sous perfusion permanente, malgré le fait que tout le monde s’accorde à dire qu’elle a de formidables ressources naturelles qui, théoriquement, auraient dû favoriser son bien-être. - Le vécu démontre tout le contraire; …- le peuple est miséreux mais demeure digne; …- le pays fait partie des Nations les plus pauvres malgré ses richesses.

 

 

Aujourd’hui, au travers de cette quarantaine d’articles, nous disons non à la fatalité. Il n’est écrit nulle part que ce pays devra vivre perpétuellement dans la pauvreté. - Il est de notre devoir de prendre notre destinée en main et d’offrir un meilleur devenir aux générations futures. - A nous d’établir un plan favorisant le développement de notre pays, en conformité avec les aspirations du peuple et en prenant en compte nos réalités locales.

 

Ceux qui ont gouverné le pays ces 50 dernières années, ont voulu imité le modèle occidental qui leurs état proposé, ont échoué.- Nous savons aujourd’hui que ce fut de mauvais jugements.- L’échec est patent. - Le développement ne se parachute pas, il se conquiert. - La démocratie est le meilleur des régimes. A ce sujet, ma conviction profonde est fondamentalement et durablement enracinée. - La démocratie est une condition nécessaire au développement. Aucune dictature n’a en Afrique ou ailleurs favorisé le décollage économique. L’Union Soviétique est morte de n’avoir pas compris qu’il n’y a pas de développement durable sans démocratie.

 

La République Centrafricaine a la chance d’avoir des amis fidèles tels que la France aujourd’hui via l’Union Européenne et les autres pays finançant les actions relatives aux ODM (Objectifs de Développement du Millénaire) et plus connues sur le terrain local sous l’appellation DSRP. - Sans l’aide au développement perçue par le pays nous serions en faillite gravement généralisée. - Certes, l’aide au développement protège de la famine, elle n’a jusque là guère provoqué le développement ni empêché la pauvreté de se répandre et de s’aggraver en Centrafrique. Les causes de ce vaste échec sont multiples.

 

Mon Oncle Antoine DARLAN, Homme politique Centrafricain anté-indépendance avait pour habitude de me dire :

 

"Vois-tu Dominique dans les affaires privées et/ou de l’Etat, il existe 3 catégories de personnes :

 

*Ceux qui agissent, décident et font les choses ;

 

C'est dans cette catégorie de personnes que l'on trouve les Leaders-décideurs politiques et les gens qui ont une vie comblée à la hauteur de leurs ambitions.

 

* Ceux qui remettent à plus tard, et qui se disent après : "Si j'avais su".

 

* Ceux qui ne font rien et qui espèrent que les choses vont s'arranger d'elles-mêmes.

 

# -  Désormais, en République Centrafricaine, il nous faut résolument opté pour la 1ère catégorie.

 

- Peu importe les échecs ou déceptions du passé car la vie nous enseigne que lorsqu'on a appris à marcher, on est tombé bien des fois, et ce n'est pas ce qui nous empêche à l'heure actuelle de nous déplacer correctement. - - Ce n'est pas ce que vous êtes actuellement ou ce que vous avez été par le passé (aussi mauvais ou médiocre soit-il) qui est important, mais bien ce que vous allez devenir dans le futur …

 

Vu la situation actuelle de notre pays, son retard, les préoccupations réelles du peuple, il nous faut avoir un véritable projet de société favorable à l’amorçage de notre développement à l’horizon 2025/2030.

 

 

Comment expliquer qu’après un demi-siècle d’indépendance, notre pays soit encore prisonnier des méandres du sous-développement, alors que notre potentiel naturel nous autorise à espérer mieux. A qui la faute ? - Cela ne peut continuer ainsi ; - à nous de prendre notre destinée en mains et nous mettre résolument au travail et, avec dignité, relever la tête et le défi qui est devant nous ». - L’Avenir de notre Pays, de Notre Peuple dépend du niveau de notre engagement citoyen et républicain au quotidien. Cet Avenir sera riche et intense ou ordinaire et sans intérêt en fonction de la grandeur et la force de notre détermination, de notre foi ».

 

 

« La mort de l’Homme, disait M. Dufrenne, c’est d’abord l’extinction du sens ». La vie, c’est « opérer des présences », reconnaître et créer des valeurs.

 

Est valeur, ce qui doit être, ce qui dépasse le réalisé et, par conséquent, réside dans les actes qu’il dépend de nous d’accomplir.

 

Est valeur, tout ce qui, à travers l’œuvre finie et l’action entreprise, maintient le cap vers la construction de la communauté humaine.

 

Est valeur, tout ce qui projette un sens et nous tire en avant avec une conscience aiguë du relatif et de l’éphémère, mais aussi de ce qui se totalise dans le temps de l’histoire que nous faisons.

 

Nous avons appris à ne plus avoir foi en un salut terrestre rendu possible par le progrès scientifique et technique ou par quelque révolution, et que l’histoire n’est pas une marche irréversible vers une humanité pleinement et définitivement réconciliée avec elle-même et maîtresse de la nature. Voilà qu’une fois encore il nous faut faire œuvre créatrice, nous efforcer de ramener les choses et les hommes dans le vaste mouvement de possibles réalisations qui demeure la trame de l’histoire et chercher à rejoindre, pour le libérer en l’axant sur les valeurs, le courant total de la vie au sein duquel s’insère chacune de nos vies. - Dans l’existence d’un Homme, rien n’est écrit d’avance, tout se construit au jour le jour. Le développement n’est pas entre les mains d’un destin aveugle. - L’enjeu central est et demeure de savoir ce que nous faisons et ferons de notre capacité d’élaborer de l’être en nous et hors de nous. - Relever ou se fixer un challenge, c’est faire un pari sur soi, c’est plonger dans l’action, avec la force qu’il faut pour gagner.

 

Croire que l’industrialisation et le développement de l’Afrique puisse ressembler au modèle occidental est pure fiction car ce schéma exige que l’Afrique emprunte le même chemin que l’Occident c-à-d qu’elle soumette d’autres peuples, les exploite, les colonise et qu’en même temps les pays développés s’immobilisent pour attendre l’Afrique ; - chose impossible. – La voie est donc ailleurs.

 

La base du développement de l’occident est solide ; or que nous Africains en général et Centrafricain en particulier, nous avons atterris dans ce monde en plein 20ème siècle, à l’indépendance dans les années 1960, sans argent, sans pouvoir décisionnel, sans connaître les règles du jeu.

 

52 années sont passées depuis, avec beaucoup plus de bas que de hauts. – Maintenant, puisque les autres ne peuvent nous attendre et ne pensent qu’à leurs intérêts en premier, comme le veut la règle du jeu, alors soyons flexible et débordant d’ingéniosité afin de prendre le train au vol et avoir un siège au Concert des Nations, que dis-je, un strapontin à la table du Conseil d’Administration de la Planète suffira largement, dans un premier temps.

 

 

Pour cela, il faut une volonté politique et des hommes qui pensent d’abord à l’intérêt général. – Le Pays d’abord, moi après, car moi d’ici 50 années, je ne serai plus, mais la République Centrafricaine sera encore là. – Alors, le peu de temps que j’aurais passé sur Terre doit obligatoirement faire au moins avancer mon Pays de 1 kilomètre en direction d’un développement durable et crédible ; - c’est le minimum requis. –  Telle doit être désormais la réflexion profonde que chaque Centrafricain, ayant la moindre parcelle d’autorité, doit avoir. - La Centrafrique est trop en retard, or qu’elle mérite mieux. Son potentiel naturel l’autorise à espérer mieux.  -  En Centrafrique, tout « Décideur » doit, désormais, savoir que s’il ne donne pas cette dîme d’1 kilomètre, sa vie aussi luxueuse soit-elle n’aura vraiment pas value la peine d’être vécue. Parasite il a été, parasite il restera dans le souvenir de son Pays, de son Continent.

 

Avant de te coucher le soir, poses-toi la question : « Qu’ai-je Fais pour faire avancer Mon Pays aujourd’hui ? – Quel acte ai-je, directement ou indirectement, posé pour favoriser le bien-être des générations futures ? – L’avenir dans un « Mieux vivre ensemble en Centrafrique » a-t-il un jour fait partie ou fait-il encore partie de mes priorités au quotidien ? ».

 

Cher Internaute, merci d’avoir pris le temps de me lire. Toutefois, souviens-toi qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et qu’une action personnelle venant de toi, quel quelle soit, est espérée et attendue car : « Aucune Nation ne naît grande, les Grandes Nations sont l’œuvre de leurs citoyens ». – La construction de notre Pays est l’affaire de TOUS.

 

Fin de la Réflexion N°01

 

C.D. DARLAN

 

E-mail : batir.rca@gmail.com

CENTRAFRIQUE :  Le Développement Durable, équitable et solidaire, c’est Possible par Christian Dominique DARLAN
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 01:12

 

 

 

 

 

20 avr, 2013  Par Yannick Nalimo 

 

De l’eau potable pour les Centrafricain pendant les 4 prochains mois. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) vient de signer le 8 avril un protocole de collaboration avec la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique à cet effet.

 

Cet Accord vise à appuyer la SODECA en lui fournissant des produits pour le traitement d’eau pendant un délai déterminé. Selon M. Yangana Jules, chef de cellule communication de la SODECA, « cet Accord concerne deux points essentiels : L’achat d’un stock de produits chimiques de traitement de l’eau,  le transport et la livraison de ce stock ».

 

Le CICR s’occupera de l’achat et le transport desdits produits tandis que la SODECA, prendra pour sa part en charge toutes les formalités douanières.

 

Les populations dépendantes des huit stations de traitement des eaux de la SODECA en République Centrafricaine vont bénéficier de cet appui pendant quatre mois à compter du mois de Mai.

Le CICR garantit quatre (4) mois d’eau potable en RCA
Le CICR garantit quatre (4) mois d’eau potable en RCA
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 00:25

 

 

Mobilisation des Centrafricains à Montpellier Contre les Viols, les assassinats, les pillages en Centrafrique. Une marche organisée par l'association des centrafricains de Montpellier (Ouali ti bé africa, le club de foot-ball des centrafricains , le groupe des Ado, génération Centrafrique, les confessions religieuses, les amis de Nîmes) avec la participation des représentants du collectif touche pas à ma constitution et du Mouvement Citoyen Fini Kodé. 

Manifestation des Centrafricains de Montpellier pour la paix en RCA
Manifestation des Centrafricains de Montpellier pour la paix en RCA
Manifestation des Centrafricains de Montpellier pour la paix en RCA
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 19:03

 

 

 

http://www.camer.be 

 

A son arrivée dans le pays de François Hollande qui fait face actuellement à la « vague » de transparence financière, pourquoi n’a-t-il pas été interpellé sur la possession de cette fortune ? A-t-il déclaré posséder une telle fortune ? Même si le Chef de l’Etat Congolais Denis Sassou Nguesso menace sur le perron de l’Elysée la France sur le devoir d’enquêter sur les biens mal acquis des régimes africains, la volonté commune de transparence dans la gestion de la chose publique prendra toujours le pas sur la cupidité et l’abus de fonction de nos Chefs d’Etat Africains.

 

Depuis son arrivée en catimini au Cameroun, la famille Bozizé déchu du pouvoir de Bangui par la coalition Seleka faisait profil bas dans les couloirs du 8e Etage de l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Depuis quelques jours, le fils de Bozizé ayant fait le voyage « catastrophe » pour le Cameroun qui se trouve actuellement en France, faisait certainement sur hautes instructions profil bas en ce qui concerne les orgies et autres gâteries dont on se passerait bien dans cette situation. Confiné comme « une bête en cage » au 8e étage de l’hôtel Hilton, la volonté de partir était plus tentante pour éviter le stress d’une situation qui actuellement attire tous les lampions médiatiques. Sera-t-il attiré sous capuche par les divertissements « parisiens » ?

 

Avant son départ, des sources nous ont rapporté que pas moins de 80 000 Euros ont été changés pour effectuer ce voyage. En convertissant, pas moins de 52 440 000 Fcfa y ont passé. Les mêmes sources nous font état de ce que ce jour-là, tous les petits échangeurs de devises tapis le plus souvent à l’entrée de cet hôtel en ont eu ce jour pour leur compte. Ayant été contacté, il a fallu faire appel à la rescousse pour arriver à bout de cette subite envie de change du fils déchu de l’ancien régime de Bangui.

 

Pourquoi François Bozizé n’est-il pas encore parti du Cameroun ? Y aurait-il des accords secrets pour le contentement d’un Chef de l’Etat renversé ?

 

D’autres sources nous font état de ce que le Président Directeur General d’Afriland First Bank, Kammogne Fokam, ne serait pas étranger à cette manœuvre. Si l’on se souvient bien, c’est l’hélicoptère présidentiel (RCA) qui avait « libéré » dans les limites camerounaises et précisément à Batouri François Bozizé et sa famille. Ce jour-là, même le nécessaire de toilette n’avait pas été « volé » à la présidence avant la fuite. Une irruption qui surprendra tout le monde et particulièrement les autorités de cette localité du pays. Des informateurs tapis de ce côté avaient donc affirmé avoir vu l’ex-dirigeant de Bangui sans bagages encombrants (grande valise, objets d’art, bibelots, etc), mais une mine affichée et satirique « Pas de panique je contrôle ». Pourquoi François Bozizé ne s’inquiétait outre mesure de son devenir ? 

 

Sans pour autant confirmer cette information, certaines mauvaises langues, attribuerait à Bozizé la paternité de certains diamants vendus pour pouvoir se ravitailler en cash au Cameroun. Pour cela, la présence dans les murs du Hilton de Kammogne Fokam n’avait pas été fortuite. Par ricochet de ce deal, le PDG était également sorti par « maladresse » de là avec la première sortie médiatique de François Bozizé.

 

Ayant été annoncé en grande pompe au Benin, surprise est de constater que rien ne bouge. Yayi Boni n’a-t-il pas accepté cette « présence » dans son pays ? Ou bien le transfèrement de la fortune du Président déchu n’a-t-il pas encore abouti. Si c’est le deuxième cas, un léger goût de blanchiment d’argent pourrait justifier le retard observé entre l’accord du pays hôte et le départ du Président déchu François Bozizé du Cameroun.

 

Dans tous les cas, l’histoire « des diamants de Bokassa » renaitra de ces cendres pour nous offrir la vérité dans le contexte actuel. Just Wait and See.

 

© Camer.be : Yannick Ebosse

Lu pour vous : EXIL : LE FILS DE FRANÇOIS BOZIZÉ S’ENFUIT EN FRANCE AVEC 80 000 EUROS DANS LA GIBECIÈRE
Lu pour vous : EXIL : LE FILS DE FRANÇOIS BOZIZÉ S’ENFUIT EN FRANCE AVEC 80 000 EUROS DANS LA GIBECIÈRE
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 16:29

 

 

 

 

(Source : AFP)  21 avr. 2013

 

Martin Nesirsky, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, indique que le Secrétaire général adjoint pour les affaires politiques de l’ONU, Jeffrey Feltman, a rencontré hier le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, afin de lui demander de redoubler d’efforts pour ramener la sécurité dans son pays, où les violences se multiplient depuis le coup d’État mené par le Séléka.

 

Soulignant la profonde inquiétude du Secrétaire général face à cette situation, M. Feltman a «invité instamment le Premier ministre à agir pour aider à restaurer le calme dans l'ensemble du pays» et a réitéré «le soutien des Nations unies dans l'application des accords de Libreville» signés en janvier dernier. M. Feltman a également souligné la volonté de l'ONU «de continuer à travailler avec les partenaires régionaux et internationaux de la RCA pour fournir de l'aide humanitaire si les conditions de sécurité le permettent». 

Centrafrique : l’ONU demande à Tiangaye de rétablir la sécurité
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 03:27

 

 

 

 

 

Par Alain Foka RFI  DIMANCHE 21 AVRIL 2013

 

Cinquante ans de putschs. Rarement, pays n'aura connu une telle instabilité politique. Là-bas, un putschiste en chasse souvent un autre. Avec les mêmes scènes de combattants armés, de pillages et de viols. Ce pays, c'est la Centrafrique. Qui contrôle Bangui aujourd'hui, et comment le pays peut-il espérer sortir de ce cycle infernal?

 

 

Avec:

 

Christophe Gazam-Betty, ministre d'Etat chargé de la Communication, de la Promotion de la culture civique et de la Réconciliation nationale

 

Martin Ziguele, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC)

 

Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)

 

Cyriaque Gonda, président du Parti national pour un Centrafrique nouveau (PNCN), ancien ministre d’Etat à la Communication, chef de Délégation pour les négociations à Libreville pour l’ancienne majorité.

1. A quand la fin de la tradition des putschs en Centrafrique? (RFI)
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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 03:22

 

 

 

 

 

 

Source :  http://www.afrikaweekly.com   18 AVRIL 2013 15 H 02 MIN

 

 

 

Depuis le 24 mars 2013, des voix et non des moindres qui incarnaient la Séléka dans sa marche sur Bangui se sont tues. Parmi elles, celle d’Eric Néris Massy, l’un des portes paroles de la rébellion, ce qui a d’ailleurs prêté à supputation. Mais, loin s’en faut. Aux questions de la rédaction, Néris arrondit les angles du dispositif fonctionnel de la Séléka, donne sa lecture de la tournure qu’a pris le changement, lève l’équivoque sur les soupçons de glissement islamiste de la Séléka et, plus que jamais optimiste, il parie pour la réinstauration de la confiance entre le peuple et le nouveau pouvoir.

 

Bonjour Neris Massi, Pourriez-vous  vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

 

Je suis Eric Néris Massi, fils de Denise Néris, beau fils de Charles Massi. Je suis né à Bangui en 1972 – ma mère est née en 1950 à Bambari.  Je suis un militant du FODEM (Forum démocratique pour la modernité), le parti que nous avons fondé en 1998, en France où j’ai passé une vingtaine d’années. Et  j’étais donc le porte-parole de la rébellion séléka pendant son avancée sur Bangui.

 

A un moment donné de la progression Séleka, on avait l’impression que la coalition avait trois portes paroles  dont vous-mêmes. Aussitôt  après le 24 mars vos sorties médiatiques se  sont faites rares, vous n’êtes pas entré au gouvernement ni au CNT, tout porte à croire qu’il y a  une dissension interne, qu’en dites-vous ?

 

Vous savez que séléka est une coalition, j’étais le porte-parole à l’international, il y avait sur le terrain, le porte-parole militaire en la personne du colonel Narkoyo. Puis, M. Gazam-Betty était le porte-parole à Libreville aux côtés de Florian Ndjadder. Mais, depuis la reprise de l’offensif jusqu’au 24 mars, après Libreville, j’étais l’unique porte-parole, désigné comme tel. Je vous précise qu’il y a comme une cacophonie dans la communication de séléka étant donné que beaucoup de personnes qui ont voulu aider, veulent prendre des initiatives. Depuis 24 mars, j’étais retenu à l’extérieur pendant dix jours, je viens de rentrer après que ceux qui ont aidé commencent à s’activer. Mais je me tiens encore à la disposition du président pour voir quelques missions qu’il peut me confier. Evidemment, je ne suis pas venu pour la compétition de poste, mais pour me mettre au service de mon pays. Donc, il n’y a pas de dissension  interne, il y a juste le temps de faire les choses. Vous savez que le temps est actuellement au traitement de la sécurité et non pas de l’avenir individuel de chacun.

 

Vous êtes subrepticement arrivé à Bangui, peut-on   en connaître  le mobile ?

 

Je suis arrivé à Bangui tout à fait normalement comme il se devait. Il est naturel qu’après la lutte qui nous a conduit  dans la capitale, je me sois rendu à Bangui pour contribuer à l’effort national.

 

Les exactions de la Séleka aujourd’hui  donne à déchanter. Comment en est t-on arrivé là  et comment entendez-vous, non seulement normaliser la situation, mais aussi réinstaurer la confiance entre Séleka de plus en plus impopulaire et le peuple désabusé ?

 

Je dirais simplement que le problème de l’insécurité est comme mille feuilles. Il y a effectivement des exactions et des pillages qui sont attribués à nos éléments. Entre temps, il y a des éléments qui ne sont pas des séléka, mais s’habillent comme des séléka – ils commettent des exactions et des règlements de comptes pour les mettre sur le dos de séléka. Il y a également des voleurs qui profitent de la situation. Il y a également la population, vous savez que l’entrée de séléka dans la capitale a permis à bon nombre de nos concitoyens d’être équipés d’armes. L’ex-président François Bozizé a distribué énormément d’armes dans la capitale. Aujourd’hui on peut se dire que la ville est une poudrière. Je pense que le président et le gouvernement ont indiqué comment ils vont solliciter l’aide de la FOMAC. J’espère qu’à Ndjamena, il sera question  d’une issue favorable, car la séléka, le président de la République et le gouvernement veulent la paix. C’est un processus qui prend du temps. J’espère qu’avec le retour de la paix et la relance des activités, la conscience va revenir dans la capitale.

 

La CEEAC est  en train de tout donner pour sauver la barque, comment avez-vous accueilli les décisions ayant abouti à la mise  en place du CNT et à l’élection de Djotodjia ?

 

La CEEAC fait des propositions constructives dans un contexte international tendu. Il faut savoir que l’Union africaine et le président Jacob Zuma notamment ne souhaitaient pas le maintien du président Djotodia au pouvoir. La CEEAC a trouvé une solution qui allie légalité à la réalité. C’est une proposition tout à fait constructive. et elle a été immédiatement acceptée par le président Djotodia – le CNT a été mis en place. A Ndjamena, il sera question de fixer le calendrier et les grands jalons et les étapes de la transition. J’ai totalement confiance que la communauté internationale se portera aux côtés du peuple centrafricain, car le départ du président François Bozizé a été excessivement souhaité par l’ensemble des pays.

 

Qu’attendez-vous des autres acteurs  et de la communauté internationale ?

 

Comme je viens de le souligner, j’attends qu’ils apportent leur soutien au peuple centrafricain. Nous avons un effort de sécurité à fournir d’abord pour ramener la paix, nous avons un effort de développement, nous devons faire face à des urgences sanitaires et humanitaires. Dans ce cadre justement, nous attendons une aide massive de leur part et je pense que comme ces aides iront directement aux populations, elles ne seront pas refusées. Egalement, dans le cadre de la relance économique, nous avons des grands chantiers à mener au niveau des infrastructures de l’Etat qui sont dans un état de délabrement total, des routes. Nous devons également relancer l’économie nationale. Donc, leur soutien serait la bienvenue.

 

Vos ambitions post-transition autrement dit serez-vous présidentiable ?

 

C’est une question à laquelle je ne saurais répondre, à laquelle seuls les centrafricains sauraient répondre. Aujourd’hui, nous avons la transition devant nous, c’est du travail. L’élection présidentielle arrivera à la fin de la transition. Pour l’instant, je me concentre sur ce que nous aurons à faire pour pouvoir d’abord aider la population qui a plus besoin d’actions concrètes que politiques. Car, la politique ne nourrit pas, mais ce que nous pouvons faire pour nourrir le peuple, c’est ce qui compte avant tout.

 

Que dites-vous des soupçons de velléités islamistes de la séléka et les biens pillés qui traversent les frontières ?

 

Les soupçons de velléités islamistes ne me semblent pas fondés. Il n’y a pas de mise en coupe réglée qui viserait à faire du Centrafrique une conquête islamique. Les hommes et femmes de séléka sont des centrafricains. Donc, ces soupçons ne me semblent pas fondés. Il y a eu un incident, c’est qu’une église chrétienne a été bombardée, il se trouve que d’après les informations qui me sont remontées, après enquête, ce n’était pas un tir de nos éléments ; mais plutôt des hommes qui étaient proches de François Bozizé qui ont tiré volontairement pour mettre cela sur le dos de séléka. Je crois le président lui-même a réitéré que le Centrafrique est un pays laïc, il se rend lui-même dans les messes et temples. Donc, il s’agit-là d’un soupçon infondé.

 

Concernant les biens pillés qui traversent les frontières de la RCA, il faut savoir que c’est une situation que nous avons connue par le passé. Malheureusement, malgré les efforts qui sont entrain d’être faits pour récupérer ces biens, beaucoup restent à faire. Il serait également difficile de les remettre à leurs propriétaires – les véhicules  sont facilement identifiables.  C’est malheureusement les conséquences de la crise. Nous  espérons que cela ne se reproduira pas à l’avenir.

 

Josh EBENIAKA

 

Centrafrique : Eric Néris Massi à Bangui : interview exclusive
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Published by Centrafrique-Presse.com