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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 21:13

 

 

 

 

 

 

 

De Laudes Martial Mbon (AFP)

 

 

BRAZZAVILLE — Des ministres des Affaires étrangères d'Afrique centrale se sont réunis jeudi à Brazzaville pour évoquer, à huis clos, la crise en Centrafrique où l'instabilité demeure, un peu plus d'un mois après la prise de pouvoir par la coalition Séléka.

 

Le président congolais Denis Sassou Nguesso - médiateur de la crise - n'a pas présidé cette première réunion régionale de suivi qui s'est tenue au ministère des Affaires étrangères jusqu'en début d'après-midi.

 

Les chefs de la diplomatie de la Centrafrique, du Tchad et du Gabon ont participé à cette rencontre qui doit durer deux jours. Le ministre de la Défense du Tchad et le ministre de l'Intérieur de la République démocratique du Congo étaient également présents, rejoints par la ministre des Affaires étrangères du Rwanda en fin d'après-midi.

 

Seul chef d'Etat étranger à participer à la réunion, le sud-africain Jacob Zuma était accompagné à Brazzaville de trois de ses ministres dont celui des Affaires étrangères. L'Afrique du sud avait déployé, dans le cadre d'un accord de défense aux contours obscurs, des soldats en Centrafrique pour défendre le régime du président François Bozizé. Quatorze soldats sud-africains avaient trouvé la mort dans des combats, le 23 mars, contre les rebelles centrafricains à Bangui.

 

Vendredi, les ministres et les chefs d'Etat congolais et sud-africain vont poursuivre les discussions, qui doivent reprendre à 10H00 (09h00 GMT).

 

Aucun ordre du jour précis n'a pas été dévoilé. Cependant, lorsque le principe de la réunion de suivi avait été décidé le 18 avril - au cours d'un sommet des présidents d'Afrique centrale au Tchad - il était question, sans plus de précision, d'accompagner la transition.

 

Il devrait notamment être question de l'accompagnement financier du pays, qui est l'un des plus pauvres de la planète malgré la richesse de son sous-sol (uranium, diamants, or, pétrole...) encore inexploitée.

 

La Centrafrique sollicite par ailleurs le déploiement de 2.000 soldats pour rétablir l'ordre. Le principe en semble acquis mais la mise en application apparaît plus difficile.

 

Lors du précédent sommet sur la Centrafrique à N'Djamena, les dirigeants d'Afrique centrale avaient promis de quadrupler les effectifs de la Fomac (force multinationale de l'Afrique centrale), qui peine à mettre fin à l'anarchie. La Fomac serait alors forte de 2.000 hommes. Mais, pour l'heure, le calendrier de leur déploiement n'a pas été fixé.

 

Appels à contributions

 

A plusieurs reprises, depuis sa prise de pouvoir en mars, le nouveau dirigeant centrafricain Michel Djotodia a appelé "tous" les partenaires du pays à se mobiliser, et en particulier l'Union européenne.

 

"L'organe de transition en place n'a pas un sou dans sa caisse pour fonctionner", avait de son côté déclaré le président tchadien, Idriss Déby, au sommet sur la Centrafrique d'avril. "Il est urgent que les partenaires et les pays amis apportent leur contribution financière aux organes de la transition pour remplir sa mission", avait-il lancé.

 

Michel Djotodia avait lui aussi prédit, fin avril, de grandes difficultés économiques pour la Centrafrique. "Les caisses de l'Etat sont vides", avait-il prévenu.

 

Le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production détruit par les évènements, alors que Bangui reste en proie à l'insécurité et aux pillages ayant donné lieu à des accrochages entre civils et membres du Séléka. Quant aux fonctionnaires, ils ne perçoivent toujours aucun salaire

 

Mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes sont mortes dans les violences. "Les armes doivent se taire, avait plaidé le 1er mai M. Djotodia, insistant: "Je veux que l'ordre soit rétabli sur tout le territoire national"

 

M. Djotodia s'était autoproclamé président après la prise de Bangui, le 24 mars, par les rebelles et la fuite du président Bozizé. Puis, le 13 avril, il avait reçu le "vernis" institutionnel qui lui manquait en étant élu, par acclamations, président de la République, lors de la première session du Conseil national de transition, formé par toutes les composantes politiques du pays. Il était l'unique candidat.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés

 

 

 

Centrafrique: Sassou Nguesso réclame un "soutien international vigoureux"

 

De Laudes Martial Mbon (AFP) – 

 

BRAZZAVILLE — Le président congolais Denis Sassou Nguesso a ouvert, vendredi à Brazzaville, un sommet régional consacré à la Centrafrique en réclamant un "soutien international vigoureux" pour le processus de transition à Bangui, six semaines après la prise du pouvoir par les rebelles.

 

"La tragédie actuelle (en Centrafrique, ndlr) n'est pas une fatalité. Aujourd'hui, les partenaires multilatéraux sont soucieux d'adopter un plan pour une transition inclusive. Ce processus ne peut aboutir sans un soutien international vigoureux", a déclaré le chef de l'Etat congolais, médiateur de la crise centrafricaine, à l'ouverture du sommet des pays d'Afrique centrale.

 

Le chef rebelle Michel Djotodia s'était autoproclamé président après la prise de Bangui, le 24 mars, par la coalition Séléka et la fuite du président François Bozizé. Puis, le 13 avril, il s'était fait élire chef de l'Etat, par acclamations, lors de la première session du Conseil national de transition formé par toutes les composantes politiques du pays, lui qui était l'unique candidat. Il a cependant promis de quitter le pouvoir à la fin d'une période de transition de 18 mois.

 

Depuis, le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production détruit par les évènements, alors que Bangui reste en proie à l'insécurité et aux pillages, et les fonctionnaires ne perçoivent toujours aucun salaire.

 

Déjà, en avril, le président tchadien, Idriss Déby, avait appelé "les partenaires et pays amis" de la Centrafrique à apporter "leur contribution financière aux organes de la transition", en assurant qu'il n'avait "pas un sou dans sa caisse pour fonctionner".

 

Le Premier ministre du gouvernement de transition, Nicolas Tiangaye, participe à la réunion de Brazzaville qui se tient à huis clos. La plupart des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) y ont dépêché des ministres.

 

Ce sommet vient "mettre en évidence la nécessité de conjuguer nos efforts pour trouver les voies et moyens de sortie de crise (...) Il y a urgence en RCA (Centrafrique) à mettre un terme à la violence, aux viols, à restaurer la paix et la sécurité, remettre l'économie sur les rails", a dit jeudi le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union Africaine (UA), Ramtane Lamamra, qui participe à la réunion, de même que le sous-secrétaire de l'ONU pour les questions politiques, Taye-Brook Zerihoun.

 

Faire cesser "les souffrances inutiles"

 

Le chef de l'Etat sud-africain Jacob Zuma, seul président étranger présent au sommet au côté de M. Sassou Nguesso, a invité les hauts responsables centrafricains à "tout mettre en oeuvre pour que cessent les souffrances inutiles que subissent les populations".

 

L'Afrique du Sud avait déployé, dans le cadre d'un accord de défense aux contours obscurs, des soldats en Centrafrique pour défendre le régime de François Bozizé. Quatorze militaires sud-africains avaient trouvé la mort dans des combats contre les rebelles.

 

Il devrait notamment être question de la situation sécuritaire et de l'accompagnement financier de la Centrafrique, l'un des pays plus pauvres de la planète malgré la richesse de son sous-sol (uranium, diamants, or, pétrole...) encore inexploitée.

 

Convaincre pays voisins et bailleurs de fonds occidentaux de redonner de l'argent à ce pays qui va de crise en crise, alors que la situation économique mondiale n'est pas favorable, "ne sera pas facile", soulignait récemment un diplomate.

 

La Centrafrique sollicite par ailleurs le déploiement de 2.000 soldats pour rétablir l'ordre, alors qu'à la mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes étaient mortes dans les violences. Les dirigeants d'Afrique centrale avaient promis, en avril, de quadrupler les effectifs de la Fomac (force multinationale de l'Afrique centrale) en Centrafrique mais le calendrier de déploiement n'a pas été fixé.

 

Par ailleurs, le président sud-africain a jugé "très préoccupante" la tentative de déstabilisation du pouvoir mercredi au Tchad, "juste de l'autre côté de la frontière". Au moins trois personnes ont été tuées à N'Djamena quand les forces de l'ordre sont intervenues pour déjouer un présumé "complot" contre le régime d'Idriss Déby.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés. 

 

 

Centrafrique: Les pays d'Afrique centrale se réunissent pour un nouveau sommet extraordinaire

 

le 03.05.13 à 12h10

 

Les pays d'Afrique centrale tenaient vendredi à Brazzaville un nouveau sommet extraordinaire sur la crise centrafricaine avec comme objectif de trouver des solutions pour un pays qui reste très instable plus d'un mois après la prise du pouvoir par les rebelles du Séléka.

Seul deux chefs d'Etat assistent aux discussions, l'hôte et médiateur régional, le Congolais Denis Sassou Nguesso, et son homologue sud-africain Jacob Zuma, alors que les autres pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) ont dépêché des ministres pour cette réunion de suivi du sommet de N'Djamena du 18 avril.

 

Aider la transition

 

L'Afrique du Sud avait déployé, dans le cadre d'un accord de défense aux contours obscurs, des soldats en Centrafrique pour défendre le régime du président François Bozizé. Quatorze soldats sud-africains avaient trouvé la mort dans des combats contre les rebelles qui ont accompagné sa chute, fin mars, à Bangui.

 

Aucun ordre du jour des réunions qui doivent commencer à 10h n'a été dévoilé. Cependant, lorsque le principe de la réunion de suivi avait été décidé le 18 avril - au cours d'un sommet des présidents d'Afrique centrale dans la capitale du Tchad - il était question, sans plus de précision, d'aider la transition.

 

L'anarchie toujours présente

 

Il devrait notamment être question de l'accompagnement financier du pays, qui est l'un des plus pauvres de la planète malgré la richesse de son sous-sol (uranium, diamants, or, pétrole...) encore inexploitée. Convaincre pays voisins et bailleurs de fonds occidentaux de redonner de l'argent à un pays qui va de crise en crise et alors que la situation économique mondiale n'est pas favorable «ne sera pas facile», soulignait récemment un diplomate.

 

La Centrafrique sollicite par ailleurs le déploiement de 2.000 soldats pour rétablir l'ordre. Le principe en est acquis mais la mise en application apparaît plus difficile. Lors du sommet du Tchad, les dirigeants d'Afrique centrale avaient promis de quadrupler les effectifs de la Fomac, la force multinationale de l'Afrique centrale, qui peine à mettre fin à l'anarchie. Mais, pour l'heure, le calendrier de déploiement n'a toujours pas été fixé.

 

«Les caisses de l'Etat sont vides»

 

A plusieurs reprises, depuis sa prise de pouvoir en mars, le nouveau dirigeant centrafricain Michel Djotodia a appelé «tous» les partenaires du pays à se mobiliser, et en particulier l'Union européenne. «L'organe de transition en place n'a pas un sou dans sa caisse pour fonctionner», avait de son côté déclaré le président tchadien, Idriss Déby, au sommet d'avril.

 

«Il est urgent que les partenaires et les pays amis apportent leur contribution financière aux organes de la transition pour remplir sa mission», avait-il lancé. Michel Djotodia avait lui aussi prédit, fin avril, de grandes difficultés économiques pour la Centrafrique. «Les caisses de l'Etat sont vides», avait-il prévenu.

 

Aucun salaire pour les fonctionnaires

 

Le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production détruit par les évènements, alors que Bangui reste en proie à l'insécurité et aux pillages ayant donné lieu à des accrochages entre civils et membres du Séléka. Quant aux fonctionnaires, ils ne perçoivent toujours aucun salaire.

Mi-avril à Bangui, une vingtaine de personnes sont mortes dans les violences. «Les armes doivent se taire, avait plaidé le 1er mai Michel Djotodia, insistant: «Je veux que l'ordre soit rétabli sur tout le territoire national» Michel Djotodia s'était autoproclamé président après la prise de Bangui, le 24 mars, par les rebelles et la fuite du président Bozizé. Puis, le 13 avril, il avait reçu le «vernis» institutionnel qui lui manquait en étant élu, par acclamations, président de la République, lors de la première session du Conseil national de transition, formé par toutes les composantes politiques du pays. Il était l'unique candidat.

© 2013 AFP

 

 

 

RCA : sécurité et transition au centre de la réunion de Brazzaville

 

RFI  vendredi 03 mai 2013 à 07:33

 

Les chefs de la diplomatie de la Centrafrique, du Gabon, du Rwanda et du Tchad sont réunis depuis le 2 mai au Congo Brazzaville. Le ministre tchadien de la Défense et celui de l'Intérieur du Congo Kinshasa étaient également présents à ce sommet consacré à la crise en Centrafrique. Le président congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue sud-africain, Jacob Zuma, devraient poursuivre les discussions aujourd'hui. Aucun ordre du jour précis n'a été fixé, mais il sera inévitablement question des moyens de ramener la sécurité en Centrafrique et de la feuille de route politique du pays.

 

Le Premier ministre Nicolas Tiangaye explique ne pas être venu à Brazzaville pour faire des demandes spécifiques. Une mission de l'Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale, (CEEAC), est à Bangui pour évaluer l'ensemble des besoins, mais pour mettre en oeuvre un plan commun conçu avec tous les partenaires étrangers.

 

Pour rétablir la sécurité, la priorité numéro 1, les autorités centrafricaines comptent sur un renforcement en urgence de la force d'Afrique centrale, la Fomac. Le principe d'un passage des effectifs à 2 000 hommes a été acté à Ndjamena, mais reste à déterminer leur mandat, le poids de chaque contingent, le coût de cette nouvelle mission et trouver des financiers.

 

Sur le plan politique, les recommandations faites par la région, il y a deux semaines, se font encore attendre. Le Conseil national de transition n'est toujours pas passé de 105 à 135 membres et le remaniement gouvernemental, qui doit notamment permettre une meilleure représentation de l'ex-mouvance présidentielle, est encore au stade de projet. « Si je n'étais pas en voyage ces derniers jours, cela aurait déjà été fait », assure Nicolas Tiangaye.

 

Les enjeux de cette nouvelle rencontre ne manquent pas. Prudent, un diplomate considère que si cette réunion accouche d'un véritable comité de suivi, un pas aura déjà été franchi. « Le manque de suivi, explique cette source, c'est justement l'une des raisons pour lesquelles les précédentes solutions proposées ont échoué ».

 

 

 

ALLOCUTION DE L’AMBASSADEUR RAMTANE LAMAMRA, COMMISSAIRE À LA PAIX ET À LA SÉCURITÉ DE L’UA À L’OUVERTURE DE LA REUNION INAUGURALE DU GROUPE INTERNATIONAL DE CONTACT SUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (GIC-RCA)


- Excellence Monsieur le Président Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, Président du Comité de Suivi de l’Accord de Libreville du 11 janvier 2013 sur la RCA

- Excellence Monsieur le Président Jacob Zuma, Président de la République sud-africaine

- Me Nicolas Tiangaye, Premier Ministre du Gouvernement d’Union nationale de la République centrafricaine,

- Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement de la République du Congo

- Mesdames et Messieurs les Ministres, Chefs de Délégation,

- M. Tayé Zerihoun, Sous-Secrétaire Général des Nations unies pour les Affaires politiques,

- Monsieur le Secrétaire général de la CEEAC,

- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales et Chefs de délégations membres du GIC-RCA,

- Distingués invites,

- Mesdames et Messieurs,

C’est un honneur pour moi de prendre la parole à l’ouverture de cette réunion inaugurale du Groupe international de contact sur la République centrafricaine (GIC-RCA). C’est pourquoi, je tiens à ce que mes premiers mots, au nom de la Commission de l’UA et de sa Présidente, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, soient pour exprimer la gratitude de l’UA au Président Denis Sassou Nguesso, pour la grande disponibilité et le grand engagement dont il fait preuve s’agissant du règlement de la crise centrafricaine. Avec lui, je voudrais saluer le Président Idriss Déby Itno, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), et l’ensemble des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale pour leurs efforts méritoires tendant à aider la RCA.

C’est également le lieu, pour moi, de dire la haute appréciation de l’UA au Président Jacob Zuma, pour s’être investi dans le développement des capacités de l’Afrique en faveur de la prévention et de la résolution des conflits, tout particulièrement en RCA. Je tiens à le remercier, en notre nom à tous, pour avoir rehaussé de sa présence cette réunion inaugurale du Groupe international de contact sur la RCA.

 

Messieurs les Présidents

 

Mesdames et Messieurs les Ministres

 

Distingués invités

 

La première réunion du GIC-RCA, à laquelle nous prenons part aujourd’hui, vient mettre en évidence la nécessité d’une conjugaison accrue de nos efforts, ceux de la région de l’Afrique centrale, de l’UA, ceux des partenaires de l’Afrique et ceux de la Communauté internationale dans son ensemble, pour trouver des voies de sortie effective de la crise que traverse la RCA et relever les défis qui y interpellent puissamment nos valeurs partagées.

 

En effet, il y a urgence en RCA.

 

Urgence à mettre un terme aux violences, aux viols, aux meurtres, aux pillages, aux destructions, aux violations graves et répétées des droits de l’homme, au désordre, à l’impunité.

Urgence à organiser une assistance humanitaire à grande échelle aux populations se trouvant dans le dénuement et le besoin.

 

Urgence à restaurer la paix sociale, la sérénité et à nourrir l’espérance des populations.

 

Urgence à remettre l’administration publique et les services publics, ainsi que l’économie, sur les rails, en redonnant confiance aux opérateurs nationaux et internationaux.

 

Urgence à lancer la Transition inclusive et à la faire conduire par des Institutions consensuellement formées jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel au moyen d’élections libres, régulières et transparentes.

 

A ce stade de mon propos, permettez-moi de rappeler les mises en garde du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, dès décembre dernier, contre les risques d’une détérioration de la situation politique et sécuritaire en RCA. Le Conseil a anticipé l’ampleur des difficultés à résoudre une crise en RCA quand on ne parvient pas à la prévenir. La fermeté du Conseil avait surpris plus d’un. En fait, l’avertissement lancé par le Conseil va bien au-delà du cas de la RCA et tend à tirer les leçons des raccourcis trop souvent empruntés pour parvenir à une sorte de fausse alternance au pouvoir à travers des coups d’Etat militaires et des rébellions armées. L’Afrique ne peut avoir d’autre attitude alors qu’elle célèbre le cinquantenaire de l’OUA-UA sous le double signe du Panafricanisme et de la Renaissance africaine.

 

La tâche en RCA s’annonce longue, complexe et ardue. Elle exigera de la patience et de la persévérance, tant les obstacles à franchir sont multiples et les causes de la crise profondes.

 

De fait, les attentes du peuple centrafricain sont légitimement élevées tant il est vrai que tout reste à faire dans le pays, à commencer par la préservation de l’intégrité physique des personnes. C’est pourquoi, les résultats des travaux de cette première réunion du GIC-RCA doivent pouvoir les rassurer quant aux mesures envisagées sur le plan sécuritaire, sur l’avenir politique immédiat du pays et sur la gestion de cette période de transition. La même assurance est requise s’agissant des besoins et du sort de milliers de leurs compatriotes déplacés à l’intérieur ou réfugiés dans les pays voisins.

 

Sur toutes ces questions, les éclairages du Premier Ministre Nicolas Tiangaye et l’apport des uns et des autres doivent nous permettre de progresser résolument sur des pistes nouvelles, d’extirper les racines de ce mal récurrent que sont ces crises militaro-politiques qui rongent la RCA depuis des décennies. Ces pistes de solutions nouvelles que nous devrions envisager doivent s’inscrire dans la logique de l’appropriation par les Centrafricains de la sortie de crise et, au-delà, de l’assurance d’un avenir qualitativement meilleur pour le peuple centrafricain et pour tous les peuples de la région qu’affectent les turbulences trop fréquentes qui secouent la RCA.

 

Excellences Messieurs les Présidents,

 

Mesdames et Messieurs les Ministres,

 

Distingués invités,

 

Les Chefs d’Etat de la CEEAC, lors de leur 4ème Sommet extraordinaire à Ndjamena, le 18 avril dernier, ont tracé la voie à suivre, à travers les éléments pour une feuille de route sur la transition qu’ils ont adoptés. Il convient d’y arrimer nos démarches et propositions, afin d’aider les acteurs politiques et la société civile centrafricaine à se doter des outils nécessaires pour restaurer l’ordre constitutionnel, et ouvrir de nouvelles perspectives pour le pays dans la sécurité, l’unité et la réconciliation nationales.

 

Je suis heureux de constater que dans cet élan de solidarité à l’endroit de la RCA, de nombreux partenaires sont déjà mobilisés, et qu’ils ne manqueront pas de contribuer au redressement de la situation.

 

Les décennies d’instabilité chronique qu’a connues la RCA ont créé un effet d’accoutumance à la récurrence des crises dont les causes structurelles n’ont pas encore été dûment traitées. Le GIC-RCA que nous mettons aujourd’hui en place doit nous permettre de démontrer que la RCA reçoit enfin l’attention internationale qu’elle mérite. Les conséquences négatives de l’inaction, au triple plan national, régional et international, seraient trop lourdes si l’occasion d’agir ensemble qui s’ouvre aujourd’hui à nous n’était pas saisie. Je veux croire qu’elle le sera.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

 

(Fin)

 

 

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSlEUR DENIS SASSOU-N'GUESSO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO A L'OUVERTURE DES TRAVAUX DU GROUPE INTERNATlONAL DE CONTACT SUR LA SITUATION EN REPUBLIQUE CENTRAFRlCAlNE

 

- Monsieur le Président Jacob ZUMA et Cher Frère,

- Monsieur le Premier Ministre TIANGAYE et Cher Frère,

- Mesdames et Messieurs les Ministres et Chefs de délégations,

- Monsieur le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union Africaine,

- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et

Chefs de missions diplomatiques,

- Mesdames et Messieurs les délégués,

- Mesdames et Messieurs.

 

Depuis la résurgence des violences en République Centrafricaine en décembre 2012, les dirigeants de l‘Afrique Centrale, qui n'ont ménagé aucun effort, aucun sacrifice, pour se tenir aux côtés de leurs frères et sœur pendant près de deux décennies, ont multiplié rencontres au Sommet, pour rechercher les voies d'une sortie de crise durable.

 

Ainsi, à Ndjamena trois (3) fois, à Libreville, et aujourd'hui à Brazzaville, en étroite collaboration avec les partenaires traditionnels de la République Centrafricaine, nous nous retrouvons régulièrement pour envoyer un message de solidarité, arrêter les grandes lignes d'une action internationale à la hauteur des défis lancés.

 

 Les défis sont immenses, comme le démontre le projet d'ordre du jour qui nous est soumis. Des problèmes de politique et de gouvernance aux questions humanitaires, des préoccupations de sécurité des personnes et des biens à la nécessaire assistance économique et financière d'urgence à apporter, tout indique que nous devons, en urgence, agir ensemble pour accompagner la transition qui s'ouvre et nous assurer que les engagements seront pris, que les acteurs centrafricains auront pris toute la mesure du péril qui guette leur pays.

 

 Une fois de plus, nous interpellons leur conscience patriotique, pour qu'ils s'oublient, au profit du destin de leur nation aujourd'hui gravement menacée. C'est l'heure d'un ultime sursaut national, pour engager la République Centrafricaine sur la trajectoire de la renaissance africaine. La tragédie actuelle ne l’est pas une fatalité !

 

 Je salue l'engagement de la communauté internationale aujourd'hui mobilisée au chevet de la République Centrafricaine.

 

 Les partenaires bilatéraux, comme l’Afrique du Sud, dont j'apprécie hautement la participation, à travers la présence remarquée de mon Frère le Président Jacob ZUMA, les partenaires multilatéraux, tous ici représentées sont soucieux d'adopter aujourd'hui une feuille de route pour une transition inclusive, apaisée, qui permette au terme des délais retenus, un retour à l'ordre démocratique au moyen d’élections libres, transparentes, crédibles.

 

Mais, comme j'ai déjà eu l’occasion de le souligner en d'autres circonstances, ce processus ne peut aboutir sans un accompagnement  international vigoureux, sans un minimum d'assistance économique et financière d'urgence, puisque cette crise se déroule sur fond de misère et de pauvreté. L'urgence est de plusieurs ordres, mais avant tout sécuritaire, humanitaire et économique.

 

Au regard des enjeux, nous avons voulu ne considérer que l‘urgence de voler au secours d'un peuple en danger.

 

Je me réjouis que vous ayez tous répondu à l'appel de la CEEAC et de la Commission de l'Union Africaine, dont je salue la forte implication, pour tracer le cadre de travail qui renforce les accords de Libreville et qui fixe les règles du partenariat entre la République Centrafricaine et toutes les bonnes volontés ici regroupées.

 

 Je déclare ouverts les travaux du Groupe international de contact sur la situation en République Centrafricaine.

 

 Je vous remercie.

Congo: l'Afrique centrale au chevet de la Centrafrique
Congo: l'Afrique centrale au chevet de la Centrafrique
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 21:11

 

 

 

 

 

© Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Yaoundé, 02 Mai 2013

 

L'Ambassadeur des Etats-Unis a rencontré le Ministre Joseph Dion Ngute mardi à cet effet.

 

Robert P. Jackson, l'Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, a rencontré le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures, chargé des Relations avec le Commonwealth, Joseph Dion Ngute, mardi à Yaoundé. Au sortir d'une demi-heure d'entretien, le Diplomate américain a confié que la situation en République Centrafricaine (RCA) était l'objet de sa visite au Ministère des Relations extérieures. Washington, a expliqué M. Jackson à la presse, s'intéresse à la crise centrafricaine dans laquelle, le Cameroun a joué un rôle «remarquable et important», en accueillant des réfugiés dont le Président déchu François Bozizé, après avoir fourni des troupes pour s'interposer entre les belligérants et rétablir la paix. 


Dès lors, le point de vue de Yaoundé, sur ce qu'il y a lieu de faire pour ramener la stabilité et le calme à Bangui et à travers toute la RCA, a été sollicité par le plénipotentiaire américain. La sécurité du territoire et le financement de l'Etat centrafricain, seront d'ailleurs les sujets de la réunion convoquée à Brazzaville jeudi et vendredi prochains par le Président congolais Denis Sassou Nguesso, a-t-il encore révélé. Bien que les Etats-Unis regrettent le non-respect des accords de Libreville qui devaient permettre aux parties en conflit (le régime renversé de François Bozizé et l'ancienne rébellion de la Séléka) d'éviter la confrontation finale, un émissaire américain prendra part à cette rencontre, a assuré l'Ambassadeur Jackson.

 

Concertation Washington consulte Yaoundé sur la RCA
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:36

 

 

Plateforme pour la Participation Politique de la Femme Centrafricaine à la Consolidation de la Paix

*********

Solidarité - Action – Persévérance

« G23 »

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PLATE FORME POUR LA PARTICIPATION DE LA FEMME A LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

« G23 »

 

********

 

 

Le « G23 », groupe de plaidoyer pour la promotion des femmes dans les sphères de prise des décisions,

 

- Considérant le sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEEAC tenu à NDJAMENA le 18 avril 2013 ;

 

- Considérant la décision des Chefs d’Etats d’ajouter 30 sièges aux 105 sièges du Conseil National de Transition ;

 

- Considérant les agitations de certaines entités déjà suffisamment représentées au Conseil National de Transition ;

 

Informe et tient à préciser que ce sont les femmes de la société civile qui ont pris leur courage pour dénoncer à haute voix devant les diplomates les irrégularités intervenues dans la finalisation de la liste des membres du CNT;

 

Les femmes de la société civile ont poussé jusqu’à demander aux femmes politiques qui ont jeté précipitamment leur flambeau politique de démissionner du CNT ;

Et c’est pour éviter des frustrations à ces personnalités déjà investies, que les Chefs d’Etats de la CEEAC ont révisé le nombre des sièges à la hausse pour permettre à ceux et celles de la société civile dont les noms ont été déjà retenus d’aller siéger sans bousculer les autres.

 

Seulement une dizaine de sièges reste à pourvoir et quelles que soient les entités qui vont bénéficier de ces sièges, ce sont des femmes qui doivent être désignées car les hommes sont plus que majoritaires au Conseil National de Transition.

 

Au nom de l’unité et la dignité du peuple centrafricain, le « G23 » prie tout un chacun d’éviter d’amener nos partenaires à nous abandonner à notre triste sort.

 

Fait à Bangui le 30 avril 2013

 

La Présidente du « G23 »

 

Me Lucille MAZANGUE

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PLATE FORME POUR LA PARTICIPATION

DE LA FEMME A LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

« G23 »

 

********

 

Le « G23 », groupe de plaidoyer pour la promotion des femmes dans les sphères de prise des décisions,

 

- Considérant le sommet extraordinaire des Chefs de l’Etat de la CEEAC tenu à NDJAMENA le 18 avril 2013 ;

 

- Considérant le communiqué final du 18 avril 2013 qui demande au Premier Ministre de réaménager le gouvernement ;

 

- Considérant la faible représentativité des femmes dans le gouvernement ;

 

- Considérant la Résolution 1325 adoptée par les Nations Unies le 8 mars 2000 ratifiée par la RCA et qui, je cite : « demande instamment aux Etats-membres de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux et internationaux pour la prévention, la gestion et le règlement des différends».

 

- Considérant que les femmes constituent plus de 52% de la population centrafricaine ;

 

- Demande au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de constituer un gouvernement composé de 30% de femmes.

 

Après plus de 50 ans d’indépendance et face au chaos où nous a mené la domination masculine, les centrafricaines exigent des hommes en général et de nos dirigeants en particulier un changement de mentalité, une reconsidération de leurs compatriotes femmes.

 

L’heure n’est plus à l’exclusion basée sur le sexe mais à celle de la reconstruction de notre pays et la préparation de l’avenir de nos enfants.

 

La République centrafricaine faisant partie intégrante du système des Nations Unies, le respect de nos engagements en ce qui concerne la promotion de la femme, sera une grande démonstration à nos partenaires d’un réel et profond changement dans la gestion de notre pays.

 

Fait à Bangui le 30 avril 2013

 

La Présidente du « G23 »

 

Me Lucille MAZANGUE

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:34

 

 

 

D’après la conclusion de Sebastian Dieguez la perte du sens des réalités,  l’intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, l’obsession de sa propre image et abus de pouvoir  tels sont quelques-uns des symptômes d'une maladie mentale récemment répertoriée qui se développerait durant l'exercice du pouvoir. C'est le syndrome d'hubris.

 

Dans ses discours sur la condition des grands, Pascal jugeait utile d’éduquer les futurs puissants en leur rappelant que leur détention du pouvoir tenait avant tout du hasard : « Surtout ne vous méconnaissez pas vous-mêmes en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont». Le pouvoir exerce une fascination indéniable, autant sur ceux qui le subissent que sur ceux qui l’exercent.

 

L’œuvre d’une telle analyse ne peut jamais mettre hors débat la République Centrafricaine, qui depuis plus 50ans d’acquisition de l’indépendance souffre d’une même pathologie identique sauf avec une légère différence.

 

Après avoir établi le bilan de santé politique de la RCA, mon analyse révèle que la République Centrafricaine  souffre exactement  d’une pathologie  qui  est celle de la « la folie de la conquête du pouvoir public par les armes»

 

Si aujourd’hui la République ne dispose pas des hommes d’affaires potentiels  et  que  son unique ressource économique  repose exclusivement  sur  les taxes de l’Etat cela  n’est pas étrange.

 

En effet, les hommes politiques centrafricains ont pris le pays en otage et  démontré au peuple que le seul moyen de réussite se résume par l’accession politique pour ;preuve être  Président, Ministre, Député  sont  des solutions facilitatrices  aux politiques de devenir  dans un  délai miracle  les supers riches, du coup la basse classe qui est le citoyen ordinaire revêt chaque minute sur cette terre pour devenir politique à titre d’exemple pour 4500000 millions d’habitants que nous sommes, la République centrafricaine compte plus  de 64 Partis politiques, mais il s’agit exactement de quel genre des partis politiques ?

 

Certainement avoir sa solde en RCA ; sa femme, ses enfants, quelques cousin(e)s, ami(e)s et connaissances permettent largement aux politiques centrafricains de donner naissance à un parti politique, mais dans quel but  les partis naissent de manière abusive sans aucune représentativité digne en RCA ?

 

Depuis le dernier coup de force  en date du 24 mars 2013 que vient de connaître le pays, force est de constater  à l’exception de quelques actes sont qui sont salutaires provenant de la  part des centrafricain (e)s soucieux de leur pays, mon expertise révèle que des pathologies semblables tant au sein de la diaspora et même sur le plan national qui se traduisent par l’affirmation d’une irresponsabilité politique et la bataille du butin de guerre. D’où vient  ce  grand vent des calculs politiciens ?

 

De manière traditionnelle disposer en République Centrafricaine, un Parti Politique, une Association, où une ONG à des fins politiques  sont  des  fonds de commerces rationnels qui permettent souvent à ceux qui hier ont mis le pays a genoux depuis son existence de refaire surface sur la scène politique pour preuve la mise en place des membres du Conseil National de Transition ( CNT) est une jurisprudence confirmative.

 

« C’est le pouvoir qui change mais les hommes ne changent pas »  

 

Centrafricain(es) posent toi la question où sont les biens mals acquis de nos hommes politiques et leurs  membres de familles ?

 

 En amont, le citoyen Centrafricain doit savoir que les politiques Centrafricains disposent  souvent  des fortunes immenses logées la plus part de temps en Europe où ailleurs   que leurs propres membres de  familles.

 

Alors, si les politiques sont conscients de l’avenir de la république, pour quelles raisons leurs biens mals acquis et leurs membres de familles sont au delà de la frontière centrafricaine à l’abri de tous les dangers ?

 

Peuple centrafricain retiens bien que d’ici 18 mois, pour le bien être de  nos hommes politiques ils reviendront vers toi  sans doute avec une forte démagogie.

 

«Il est temps que toi le peuple Centrafricain, tu te réveilles de ton sommeil pour faire la part des choses ».

 

 

Godfroy – Luther  GONDJE- DJANAYANG.

 

Expert -Analyste en gestion des Crises politico- militaires.

L’éternelle  Pathologie centrafricaine : la conquête du pouvoir  public par Godfroy Gondjé Djanayang
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:32

 

 

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 02 Mai 2013 14:39

 

Environ cent magistrats, huissiers et avocats centrafricains ont pris part, ce matin du 2 mai 2013, à une Assemblée Générale extraordinaire qu’ils ont eux- même organisé. Ces travailleurs de la justice ont mis à profit cette rencontre pour finaliser la rédaction d’un mémorandum qui sera remis très prochainement au Chef de l’Etat, Michel Djotodja.

 

Selon l’un des membres du comité chargé de la rédaction de ce mémorandum, Gervais Valery Ghanda, «l’Assemblée Générale recommande vraiment un désarmement effectif ainsi que le cantonnement des éléments de la Séléka. Le rétablissement sans délai des officiers de police judiciaire à savoir police et gendarmerie dans leurs fonctions régaliennes. La reconstruction et la réhabilitation des bâtiments administratifs ainsi que des prisons qui ont été détruites ».

 

Par ailleurs, au cours de cette assemblée générale, les hommes de droits ont abordé dans leur mémorandum, la  question de restauration de la justice et recommandent «  la création d’un fond d’indemnisation des victimes ainsi que la restitution des biens qui ont été saisis légalement, de même que la libération des habitations qui sont occupées par ces éléments et la cessation immédiate sans délai des exactions à l’endroit de la population civile ».

 

Le mémorandum du corps judiciaire vient à point nommé pour soulager  les habitants de la ville de Bangui et de l’arrière-pays qui continuent de vivre dans une psychose généralisée provenant de certains éléments incontrôlés de la Coalition Séléka, plus d’un mois après leur prise du pouvoir par la force.

 

A titre d’exemple, à Batangafo, dans la journée du 1er mai, certains éléments tchadiens appelés Mbarara, se réclamant de la Séléka, ont attaqué hier soir le village Kawé, située à 25 km de Batangafo sur l’axe Bossangoa. Selon les témoignages d’un habitant joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, « le bilan provisoire de cette attaque fait état de 11 morts parmi les villageois. Pour le moment, c’est la panique totale au sein de la population de Batangafo et des villages environnants ».

 

Du côté de Bossangoa   , un habitant raconte sur Radio Ndeke Luka que, « La peur continue de gagner la population de Bossangoa. Elle s’est à nouveau réfugiée hier dans la brousse suite à des nouvelles scènes de pillage, viol et agression orchestrées par certains éléments de Séléka basés dans la ville ».

 

Au sujet de la crise centrafricaine, un sommet du groupe de travail des amis de la République Centrafricaine se tiendra le 3 mai prochain à Brazzaville, capitale de la République du  Congo. Une délégation centrafricaine y est attendue. Il sera question de réfléchir sur les appuis multiformes d’urgence à apporter à la RCA pour sa relance. Cette réunion a été décidée au cours du dernier sommet extraordinaire de la CEEAC de Ndjaména du 18 avril dernier.

 

Les Magistrats exigent le rétablissement de la paix en Centrafrique
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:30

 

 

BANGUI : DES EMPLOYÉS MIS AU CHÔMAGE SUITE AUX PILLAGES DES SOCIÉTÉS PRIVÉES

 

Bangui, 2 mai 13 (RJDH) – Plus d’un mois après la prise de pouvoir par la coalition Séléka, plusieurs  entreprises et sociétés privées victimes de pillages, ont mis en chômage une bonne partie de leur personnel. Cette situation a une répercussion négative sur le plan socioéconomique dans le pays.

 

Depuis le changement qui est intervenu en République centrafricaine le 24 mars dernier, plusieurs entreprises ont fermés leurs portes. D’autres par contre ont réduit le nombre de leurs personnels. A cet effet plusieurs personnes se retrouvent actuellement sans emploi.

 

‘’Total Centrafrique’’, une  société qui ravitaille le pays en carburant et la brasserie ‘’Mocaf’’, ont mis en chômage technique plusieurs membres de leur personnel. Une situation identique à celle de la société Dameca où selon une source proche de cette structure, environ 112 personnes ont été mises en chômage technique pour une durée de  trois mois.

 

« La société Dameca a fait une perte de chiffre d’affaire qui est estimé à 1 600 000 000 FCFA, suite au pillage de ces locaux. C’est pourquoi, au vu de toutes ces pertes, nous avons décidé qu’une partie de notre personnel puisse aller en chômage technique pour une durée de trois mois renouvelable », a déclaré un responsable sous couvert de l’anonymat.

 

La même source a par ailleurs souligné que si l’insécurité persiste encore dans la ville, la société Dameca sera dans l’obligation de renouveler ce chômage technique. « Au cas où la paix ne revienne pas dans le pays, ces personnes vont rester au chômage jusqu’à ce qu’il y ait le retour à la normale », a-t-elle ajouté.

 

Les conséquences sociales

 

Le pouvoir d’achat a considérablement diminué du fait de l’augmentation du chiffre de chômage. Un observateur de la vie sociale a fait savoir qu’« un nombre croissant de personnes, même celles qui ne penseraient jamais à demander de l’aide, s’adresse aujourd’hui à des particuliers pour y demander du soutien. Beaucoup de personnes ont besoins d’argent en espèces pour régler des dettes ou bien payer les factures d’électricité et autres ».

 

La source développe que la crise a évincé des milliers de personnes de leurs emplois. La jeunesse est particulièrement menacée et désespérée ne trouvant pas d’accès au marché du travail. Les jeunes qui ont perdu leur emploi ou bien ceux qui ont des difficultés à trouver un travail risquent d’être mêlés à des affaires de drogues, d’alcool et à la criminalité, comme les braquages à main armée.

 

Autres conséquences de cette situation est que, de plus en plus de personnes sont atteintes de problèmes de santé psychique et intellectuelle. L’abus d’alcool et autres problèmes de santé, l’isolation sociale et le stress augmentent. Le démantèlement de certains services de santé dans d’autres régions et également le manque d’investissements dans le domaine social signifie un risque d’extension et d’établissement de la pauvreté dans le pays.

 

Dès l’entrée de la coalition Séléka à Bangui, plusieurs entreprises et sociétés privées ont été systématiquement pillés.

 

BATANGAFO: 11 PERSONNES TUÉES ET 4 AUTRES BLESSÉES PAR LES COMBATTANTS DE LA SÉLÉKA

 

Batangafo, 2 mai 13 (RJDH) – Au total 11 personnes ont été tuées, le mardi 30 avril, au village Kaoué située à 25 kilomètres de la ville de Batangafo (nord), par des éléments de la Séléka. Quatre autres ont été grièvement blessées et des bœufs  appartenant  aux habitants ont été également emportés.

 

D’après  les faits relatés  par un habitant  joint ce matin par le RJDH,  les éleveurs peulhs appelés localement ‘’Mbarara’’, ont investi le village de Kollo situé à 27 kilomètres de Batangafo le dimanche 30 avril. Ils ont incendié le village et emporté des bœufs dont on ignore le nombre. Face à cette attitude, les habitants ont  rué sur les éleveurs du coup. Ils ont blessé un Mbarara qui se trouve en ce moment à l’hôpital.

 

La même source poursuit en faisant savoir que les éleveurs ont fait appel aux éléments de la Séléka qui ont fait irruption dans le village Kaoué à 25 kilomètres  de Batangafo à bord de deux véhicules et de 30 motos. Ils sont armés et se sont mis à tirer sur la population et ont  tué  11 personnes et blessées quatre grièvement.

 

« Ils nous en proféré de menaces de mort et ont promis de mettre les habitants des sous-préfectures de Batangafo, Kabo et Bouka dans un état de nuire au profit des compatriotes musulmans », a-t-il ajouté.

 

La population prise de peur a quitté les lieux  pour se mettre à l’abri des exactions dans la brousse.

 

 

BAMBARI : LA POPULATION EXPOSÉE À D’ÉVENTUELLE CRISE ALIMENTAIRE

 

Bambari, 2 mai 13 (RJDH) – La population de la ville de Bambari et des villages environnants risquent de se confronter à des  difficultés alimentaires dans les mois à venir. Une révélation faite par un agent de l’agriculture de cette localité, suite  aux pillages des groupements agro-pastoraux par des hommes de la Séléka.

 

Selon la source les outils agricoles offerts aux groupements agro-pastoraux, par le Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO),  ont été  emportés par des éléments de la Séléka. Ces outils sont entre autres des brouettes, des houes pelant, des décortiqueuses  et des égreneuses

 

Les hommes de la Séléka ont également emporté des paires de bœufs,  les motos, le stock des  intrants agricoles et autres matériels qui devraient permettre aux cultivateurs de défricher et labourer la terre afin de  préparer la nouvelle période de semence.

 

« Les agriculteurs de Bambari et ceux des villages environnants seront confrontés à une famine d’ici les mois prochains si les autorités du pays ne prennent pas leur responsabilité », a-t-il dit.

 

La même source a précisé que les éléments de la Séléka ont sillonné tous les villages environnants et ils ont pris de force les poulets, les animaux de petit élevage initié par les groupements agro-pastoraux.  Ils ont aussi vidé  la caisse  de ces associations.

 

 

BANGUI : VERS UNE JOURNÉE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE SANS MANIFESTATION

 

Bangui, 2 mai 13 (RJDH) – Les professionnels des médias  en Centrafrique vont célébrer ce 3 mars à l’instar de ceux du monde entier, la journée internationale de la liberté de la presse. Une célébration qui a lieu alors  que le pays traverse une crise sécuritaire et politique sans précédent. Une situation liée à la prise du pouvoir par les rebelles de la coalition Séléka.

 

Depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka, des hommes de médias et plusieurs organes de presse ont été pris pour cibles par les rebelles de la Séléka. Des journalistes ont été menacés et des locaux des médias ont été pillés par les rebelles.

 

Dans les deux dernières semaines, les hommes des médias  ont observé à deux reprises un arrêt de travail. Un mouvement visant à dénoncer les exactions que font face aux quotidiens, les professionnels des médias, de la part des rebelles de la coalition Séléka.

 

Ces faits ont suscité des réactions des nouvelles autorités du pays. Lors de son discours à la nation, à l’occasion de la célébration de la fête de travail, le président de la transition centrafricaine, Michel Djotodia, a affirmé : « je veux que la presse et la population puissent s’exprimer librement. En tant qu’un Chef d’Etat responsable, je veux un pays libre ».

 

Contacté par le RJDH, le président de l’Union des journalistes de Centrafrique Maka Gbossokoto a affirmé qu’aucune manifestation n’est prévue pour cette journée. Les traditionnelles réceptions par la présidence de la République n’auront pas lieu aussi, de bonnes sources.

 

 

Dépêches du réseau d'informations de journalistes centrafricains des droits de l''homme
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:28

 

 

 

 

 

APA-Dakar (Sénégal) 2013-05-02 13:57:19 Le Gouvernement tchadien a confirmé l’existence d’une tentative de coup d’Etat contre le pouvoir d’Idris Déby Itno, une opération perpétrée mercredi par des chefs militaires et durant laquelle il y a eu plusieurs morts et arrestations, révèlent jeudi en début d'après-midi plusieurs sources contactées par APA.


''Ce jour 1er mai, un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république'', indique notamment un communiqué du gouvernement lu par le ministre de l'Information, Hourmadji Moussa Doumgor


Selon le communiqué, les membres du ‘'groupuscule (…) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise''.


''Les forces de défense (…) ont fini par les neutraliser et les mettre totalement hors d'état de nuire'', poursuit le communiqué non sans préciser que ‘'les principaux auteurs arrêtés ont été confiés au Procureur de la république pour les besoins de l'enquête''.


S'agissant des morts, on en dénombrerait trois à huit, d'après plusieurs sources, là où la police reconnait l'existence de décès mais ne donne aucune précision sur leur nombre.


Côté arrestations, le ministre de l'Information, Hourmadji Moussa Doumgor, signale l'interpellation de deux officiers supérieurs, d'un colonel et d'un commandant. Il est également fait état de l'arrestation de civils dont le député de l'opposition Saleh Makki.


Selon le ministre, les putschistes avaient prévu d'ouvrir le feu sur l'avion ramenant Déby du Sommet des pays d'Afrique centrale qui se tenait à Bata, en Guinée équatoriale.

Ndjamena confirme l'échec d'un putsch militaire
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 11:07

 

 

 

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 01 Mai 2013 12:38

 

Les travailleurs de la République Centrafricaine à l’instar des autres de la planète célèbrent ce 1er mai 2013, la fête du travail. Une célébration morose à en croire les observateurs de la vie sociale du pays : pas de traditionnel défilé. La fête s’est limitée à une séance de décorations des travailleurs précédée la veille, d’un discours du Chef de l’Etat à la Nation.

 

Cette cérémonie est intervenue au moment où le pays traverse une crise sécuritaire et politique sans précédent. Une situation liée à la prise du pouvoir de Bangui le 24 mars dernier par les rebelles de la coalition Séléka.

 

Dans son adresse à ses compatriotes, le nouvel homme fort de Bangui Michel Djotodia a indiqué que « les armes doivent se taire. Je veux que l’ordre soit rétabli sur tout le territoire national. Que la sécurité revienne en Centrafrique ».

 

Il s’agit là de l’une des réponses apportées à la population et surtout à la communauté internationale au sujet de l’insécurité. La communauté internationale qui a d’ailleurs conditionné son aide en Centrafrique par un retour de la sécurité. Sur ce point précis, le leader de la Séléka a ajouté que « je dois rassurer la communauté internationale. Car, tout le monde est préoccupé par l’insécurité. Je dois rétablir l’ordre et la paix dans mon pays ».

 

Au sujet du cantonnement de ses troupes, le Chef de l’Etat a mentionné que « les forces vives qui m’ont porté au pouvoir doivent regagner leur base respective. Et, je veux que le programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) soit mis en place sans délai ».

 

Michel Djotodia s’est aussi prononcé sur la question de la liberté de la presse dans son pays : « je veux que la presse et la population puissent s’exprimer librement. En tant qu’un Chef d’Etat responsable, je veux un pays libre ».

 

Il faut dire que dans une interview accordée ce mercredi à Radio Ndeke Luka, le ministre de la Fonction publique Sabin Kpokolo a déclaré qu’ « il est difficile à ce jour pour les travailleurs de reprendre leurs activités ».

 

Selon ce membre du gouvernement, « tous les services étatiques et privés ont été systématiquement pillés. Des pillages attribués non seulement à certains éléments incontrôlés de la Séléka, mais aussi à certains ennemis de la Nation ».

1er Mai 2013 célébrée sur fond de crise en RCA, Djotodia promet la sécurité
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 02:12

 

 

ALERTE - Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de déstabilisation du pouvoir


N'DJAMENA AFP / 02 mai 2013 01h10 - Le gouvernement tchadien a annoncé mercredi dans un communiqué avoir arrêté des individus ayant tenté de mener une action de déstabilisation du pouvoir.


Ce jour 1er mai, un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république, indique le communiqué du gouvernement, affirmant que les membres du groupuscule (...) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise.




(©)

 

 

 

Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de "déstabilisation" du pouvoir

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 02.05.2013 à 01h37 • Mis à jour le 02.05.2013 à 01h37

 

 

Le gouvernement tchadien a annoncé mercredi 1er mai dans un communiqué avoir arrêté des individus ayant tenté de mener une "action de déstabilisation" du pouvoir, parmi lesquels un député d'opposition.

 

"Un groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la république", indique le communiqué du gouvernement, affirmant que les membres du "groupuscule (...) conspiraient depuis plus de quatre mois pour remettre en cause la paix chèrement acquise". "Les forces de défense (...) ont fini par les neutraliser et les mettre totalement hors d'état de nuire", poursuit le communiqué, soulignant que "les principaux auteurs arrêtés ont été confiés au procureur de la république pour les besoins de l'enquête".

 

Aucune précision supplémentaire n'a été donnée sur l'origine, les appartenances et le nombre des personnes arrêtées. Toutefois de source policière, "plusieurs arrestations de civils et de militaires parmi lesquelles le député d'opposition Saleh Makkiont eu lieu lundi. 

Le Tchad affirme avoir déjoué une tentative de "déstabilisation" du pouvoir
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 01:57

 

 

Les honteuses et ridicules manœuvres de M. MAKA GBOSSOKOTTO et des journalistes pro-Bozizé pour envahir le Conseil National de Transition (CNT)

 

 

            Après les organisations des jeunes, des femmes et autres notoirement connues pour leur soutien au défunt régime Bozizé et qui cherchent à tout pris à être nombreuses au sein du CNT pour espionner et informer leurs parrains et Président en exil, c’est autour de quelques patrons des médias privés et journalistes inféodés à l’ancien président Bozizé et au parti KNK de créer de la zizanie dans l’esprit des gens en organisant des journées sans médias, en montant les jachères pour revendiquer plus de dix (10) places au CNT, en alertant l’opinion sur un soi-disant persécution des journalistes par les éléments armées et autorités politiques de la Séléka. Leurs revendications et stratégies sont plus politiques que corporatistes et frisent de la provocation pure et simple.

 

 

Des revendications irréalistes et inutilement provocatrices

 

            

Au début, ils arguaient que ceux qui siègent au Conseil National des Transition (CNT) au nom des médias ne seraient que des «usurpateurs» car non désignés par leurs pairs notamment les bureaux de leurs associations, à défaut de convocation d’une assemblée générale (AG) qui a la forte chance de ne pas réunir le quorum. Mais ils ont menti, ceux qui siègent au CNT au nom des médias ont bel est bien été désignés par leurs bureaux légitimes et légaux qui ont le pouvoir de les désigner dans des situations exceptionnelles, notamment l’urgence ou les graves troubles qui empêchent la tenue des AG. Il en est des Conseillers Nationaux:

 

 

*

1-Cyrus-Emmanuel SANDY, Directeur de publication du quotidien privé indépendant MEDIAS PLUS, ancien Secrétaire Général et Membre du Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), Membre de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA-Section Presse Privée), grand pourfendeur du régime Bozizé qui l’avait emprisonné deux fois (en 2004 et 2011), il a deux (2) Mandats délivrés en bonne et due forme respectivement par les personnes compétentes et notamment: Le Président du GEPPIC M. Marcel MOKPWAPI, et le Président de la Section Presse Privée de l’UJCA M. Geoffroy-Hyacinthe DOTHE-BABO (cf. Pièces N°°1 et 2). Il convient par ailleurs de préciser deux choses:

 

 

a) M. Marcel MOKWAPI était aussi désigné pour siéger au CNT au nom de la presse privée mais quatre faits militent en sa défaveur comme il le reconnaît d’ailleurs lui-même. Ces faits sont:

 

-Son soutien à Bozizé et aux milices et associations créées à la dernière minute dans le but de barrer la route à l’avancée de la coalition Séléka. Il a été en effet activiste des milices COCORA, COAC et Coordonnateur du Mouvement Citoyen pour la Défense de la Patrie, en abrégé MCDP, avec les anciens ministres Fidèle OGBAMI et Vincent SAKANGA, ainsi que les miliciens et griots KNK que sont Lévi YAKETE, ancien DG de l’ANAC-Centrafrique, David GBANGA, ancien DG de la Radio Centrafrique, Papa Java ZAMA, ancien DG de la Presse Présidentielle, Abakar PIKO et Sévérin VÉLÉ FLAÏMINDJI, les tristement célèbres griots des émissions ‘’Yé so é lingbi ti inga’’, ‘’Patara’’, ‘’Vision du chef de l’Etat’’ de la Radio Centrafrique. La preuve est là (cf. Pièce N°3). Comment quelqu’un qui avait combattu la Séléka et participé à toutes les marches de soutien à Bozizé peut-il aujourd’hui vouloir faire partie du CNT dont la mission est d’accompagner le Président DJOTODIA et le Premier ministre TIANGAYE pour réussir une bonne transition apaisée devant conduire à des élections crédibles aux résultats incontestables?

 

 

b) M. Marcel MOKWAPI se dit directeur de publication d’un journal qui ne paraît malheureusement pas sur le marché. On peut vérifier, ‘’L’Annonceur’’ ne se trouve jamais dans les kiosques et entre les mains des vendeurs à la criée des journaux;

 

 

c) ‘’L’Annonceur’’ de M. Marcel MOKWAPI n’est pas un journal au sens classique du terme. C’est une feuille de publicité (2 pages) sur les entreprises, les services et produits de vente.

 

 

d) M. Marcel MOKWAPI ne jouit pas d’une bonne moralité. Il a été Chargé de Communication à l’Ambassade de la RCA à Paris (France) sous le régime Patassé et y a été viré pour des raisons de moralité. Entre 2003 et 2102, il a été nommé successivement Conseiller en Communication à la Primature, Experts en Communication au Secrétariat Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrafrique (CEEAC) et Conseiller en Communication au Conseil National de la Médiation (Médiature) où il a été viré par Mgr Paulin POMODIMO pour des raisons de moralité. Partout où il passe, c’est la gaffe, l’orgueil, l’insuffisance, sur toile de fond d’immoralité. N’est-ce pas d’ailleurs que cet énergumène s’était rapproché des proches du nouvel homme fort de Bangui dès la chute de son ancien patron Bozizé, pour négocier le poste de ministre de la Communication, de Ministre Conseiller en Communication à la Présidence de la République voire de DG de la Presse Présidentielle? Voilà qui est l’homme. Aux dernières nouvelles, les membres du GEPPIC sont en train d’initier une pétition pour demander son départ pour détournements et non parution de son journal (depuis plus d’un an).

 

 

 

2-Vincent MAMBATCHAKA, homme de culture et de communication, est le premier centrafricain à fonder un centre d’animation culturelle dénommé ‘’Espace Linga Tèrè’’ sis au quartier Galabadja dans le 8è arrondissement de Bangui. Il est aussi fondateur et directeur de la radio communautaire dénommé ‘’Radio Linga’’ logée dans les locaux de L’Espace Linga Tèrè. Il a été désigné par le bureau de l’Association des Radios Communautaires (ARC) dirigé par monsieur l’Abbé Ignace MANENGOU (cf. Pièce N°4).

 

 

 

NB: En Centrafrique, il existe plusieurs associations des professionnels des médias qui ont chacune son indépendance. Il s’agit notamment de:

 

 

-Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) qui est une sorte de patronat réunissant les patrons des journaux. Le GEPPIC n’est pas placé sous tutelle d’une autre association de presse. Ce sont quelques rédacteurs de journaux qui sont membres de la Section presse privée de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA);

 

 

-Association des Radios Communautaires (ARC), qui regroupe les radios créées par des personnalités indépendantes (cas Radio Linga Tèrè de M. Mambatchaka) ou sur financement des communautés de base avec l’appui des partenaires au développement et autres personnes de bonne volonté (cas de la plupart des Radios des villes des provinces). Cette entité est indépendante des autres associations des médias;

 

 

-(Association des Femmes Professionnelles des Médias et Communicatrices de Centrafrique (AFPC), qui regroupe exclusivement les femmes de tous les secteurs de communication (radio, télévision, presse écrite,…);

 

 

-Observatoire des Médias de Centrafrique (OMCA), qui est le tribunal des pairs, chargé de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie dans la pratique médiatique. Il sanctionne les dérives constatées au sein de la corporation. Il est indépendant;

 

 

-Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), qui regroupe les journalistes professionnels des secteurs publics et privés mais qui ne commande pas les partons des médias (directeurs de journaux, de radios, etc.). De la sorte, l’UJCA ne peut pas décider des journées sans journaux à la place des patrons des journaux qui sont dans le GEPPIC. C’est dire que l’UJCA ne peut décider du sort des représentants des médias au sein du CNT, seule les associations auxquelles ils appartiennent peuvent les déjuger. On comprend maintenant pourquoi MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule nombriliste sont hors-sujet.

 

            

 

Conscients que leur revendication relative à la légitimité des professionnels des médias représentés au CNT ne peut prospérer, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule changent de tactique et de revendications. Ils ne posent plus le problème de légitimité ni der représentativité mais exigent du gouvernement l’augmentation du nombre de places des médias au CNT, comme si le CNT était un organe de promotion ou de régulation du secteur communication comme le Haut Conseil de la Communication (HCC). ILS EXIGENT DIX (10) PLACES AU CNT!!! Ils organisent une première journée sans médias le 22 avril dernier dans le but de faire aboutir leur revendication mais c’est peine perdue puisque le sommet extraordinaire de la CEEAC du 18 avril à Ndjamena a légitimé et le président DJOTODIA et le CNT qui l’a élu. Personne ne doit donc quitter le CNT. MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule devraient plutôt demander au trop deux places sur les 30 ‘’ouvertes’’ par la CEEAC.

 

 

Car même les partis politiques comme le MLPC et le RDC qui sont les principaux partis à demander ouvertement le départ de Bozizé du pouvoir et à œuvrer pour sa chute n’ont jamais demandé un tel nombre de places!!! Rien ne justifie un tel nombre pour un MAKA GBOSSOKOTTO qui était et demeure l’ami de la famille Bozizé, qui entrait en sortait de la présidence de la République et de la Résidence Sassara comme il voulait, qui a détourné à plusieurs reprises les millions que l’Etat lui remettait pour la presse à l’occasion de certaines fêtes comme ma Journée Internationale de la liberté de la presse (03 mai). LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.

 

 

          

Toujours conscients que leur seconde revendication ne peut aboutir et pour justifier l’argent qu’ils ont reçu de Bozizé pour déranger le régime DJOTODIA, MAKA GBOSSOKOTTO et son groupuscule inventent l’histoire des menaces qui pèseraient sur les professionnels des médias pour décréter une journée sans médias le lundi 29 avril 2013. Le même jour, ils organisent une soi-disant Assemblée générale (AG) des journalistes en s’arrangeant de sorte que les vrais journalistes éclairés n’y soient pas présents. Convoquée à 9h, plus de 100 journalistes sur les 400 membres de l’UJCA étaient au lieu du rendez-vous, le siège du quotidien Le Confident. Et comme MAKA GBOSSOKOTTO n’aime pas la contradiction, il a découragé les vrais journalistes éclairés présents en jouant au dilatoire et au dolosive. Alors qu’on ne croyait plus à la tenue de l’AG, les gens ont commencé à rentrer chez eux et dans leurs rédactions, à partir de 10 h. C’est après 11h que MAKA GBOSSOKOTTO est apparu pour trouver 47 personnes seulement qu’il a réunies pour leur demander d’élire dix (10) personnes dont 6 du privé et 4 du public qui iraient siéger au CNT. Curieusement, 90% des désignés sont des proches de l’ancienne Majorité présidentielle comme MAKA GBOSSOKOTTO ou des poids lourds de l’ancien régime.. Beaucoup n’exercent même plus comme journalistes et sont par ailleurs de très mauvaise moralité. Voici l’identité des hommes et femmes en service commandé de MAKA GBOSSOKOTTO, lui-même homme de main du général d’opérette et fuyard François Bozizé:

 

 

 

De l’identité des hommes et femmes choisis par MAKA GBOSSOKOTTO pour aller au CNT

 

 

-Presse privée

 

 

1Faustin BAMBOU, directeur de publication du journal Les Collines de l’Oubangui qui a disparu de la circulation depuis plus d’un an. Suspendu du GEPPIC pour détournement par le passé, il a été Président de la Commission Infrastructures du KNK aux élections de 2005 et a renoué avec son ami Jean-Francis Bozizé après que ce dernier l’ai jeté en prison de mai à juillet 2013. Un des indics de l’ancien ministre d’Etat Parfait Anicet MBAY (son cousin), il ne jouit pas d’une bonne popularité dans le milieu de la presse.

 

 

2Julien BELLA, directeur de publication du journal Centrafric Matin, auteur de détournement des fonds du GEPPIC qui lui ont valu jusque-là sa non élection au bureau du GEPPIC. Il est l’ami personnel de l’ancien ministre d’Etat de Bozizé Parfait-Anicet Mbay, et de l’ancien ministre délégué aux Mines de Bozizé, Obed Namssio. Allons-y comprendre.

 

 

 

3 Jules YANGANDA, ancien rédacteur au journal L’Hirondelle, exclu pour incompétence et très mauvaise moralité. Entré par effraction au secrétariat général de la Fédération nationale de la Croix-Rouge centrafricaine où il avait occupé le poste de Chargé de Communication, son passé l’a vite rattrapé : il a été limogé après quelques mois seulement pour «incompétence notoire et moralité exécrable», selon les termes du secrétaire général de l’institution, l’ancien ministre Yomba-Eyamo, puis remplacé par une femme. Il avait sorti un éphémère canard, L’Etoile, en 2010, qui a très vite disparu comme l’étoile filante. Grand escroc et séducteur, il a réussi à se faire passer pour un expert en communication alors qu’il ne l’est pas (des doutes subsistent même sur son baccalauréat qui a tout l’air d’être son meilleur diplôme) et a pu décrocher, grâce à des relations louches, le poste de Chargé de communication à la SODECA, la société nationale de distribution d’eau. Il n’est donc pas de la presse privée et on comprend la colère  des vrais journalistes du privé contre MAKA GBOSSOKOTTO et sa bande de bozizistes. Il est l’un des indics de son frère aîné de préfecture, l’ancien ministre d’Etat Parfait-Anicet Mbay.

 

 

4-Landry MAKOKPALA, directeur de publication du journal Le Miroir (un des quotidiens de Bangui qui battent le record mondial d’invendus), est aussi un grand escroc de la pire espèce. Non titulaire du baccalauréat sinon que de ces papiers que des faussaires délivrent dans les quartiers, c’est tout le monde qui se pose la question de savoir comment un tel individu a pu avoir l’autorisation du Haut conseil de la communication  et comment les membres du GEPPIC l’ont élu vice-président, lui qui, en plus de carences intellectuelles notoires, est aussi d’une mauvaise moralité manifeste: il se bat avec tout le monde pour avoir 1.000 F CFA de frais de transport après une conférence de presse à laquelle il n’a pris part du début jusqu’à la fin. Membre du bureau politique du Parti Libéral-démocrate (PLD, parti membre de l’ancienne majorité présidentielle de Bozizé), il a la triste réputation d’être un cupide.

 

Il est l’un des auteurs de détournements de fonds du GEPPIC sous la présidence du boziziste Patrick Agoundou, l’ancien directeur de publication de La Plume exilé en France pour s’échapper d’une poursuite judiciaire. Même les 100.000FCFA de cotisations versées par ses confrères pour assister la famille d’un des membres du GEPPIC Michel Ngokpélé, décédé à Bangui en 2011, ont été détournés par Landry Makokpala et sa bande. «Il ne sait ni parler ni écrire, il sait seulement animer, escroquer, et se soûler la gueule. Comment celui-là peut nous représenter au CNT?», s’est insurgé un proche ami de l’homme. Ce sont des gens pareils que MAKA GBOSSOKOTTO aiment, lui-même étant intellectuellement et moralement fini. A la chute de Bozizé, Landry Makokpala était un agent de renseignements du ministre d’Etat Parfait MBAY et du secrétaire général du KNK, Louis-Oguéré NGAÏKOUMON.

 

 

 

5-Junot GOKOUZOU, directeur de publication de  Tribune d’info, un des journaux qu’on appelle ‘’brusqu’évènementiel’’ à Bangui, c’est un délinquant dominé par l’alcool et le chanvre, qui le poussent souvent à dormir sur les tables du marché central de la capitale en compagnie des enfants de la rue. Commentant ce cas, une journaliste du public déclare; «Un crasseux comme lui-là pour nous représenter au parlement de transition? Voilà du n’importe quoi que MAKA nous fait voir avant de quitter l’UJCA dans la honte !». Il appartient au groupe de ceux qui se battent pour 1.000F de frais de transport, comme Landry Makokpala, et fut l’ancien agent de renseignements des enfants Bozizé (Jean-Francis et Papy Aimé Vincent).

 

 

 

6-GUITONGO, journaliste de la radio d’Etat à la retraite, on s’attendait à ce que ce retraité soit lui-même patron d’un organe de presse au lieu de travailler dans un journal dirigé par un non professionnel. Il est le beau-frère de MAKA GBOSSOKOTTO et est secrétaire général de la Nouvelle alliance pour le progrès (NAP), un parti fondé et dirigé par l’ancien chef rebelle Jean-Jacques DEMAFOUTH. Et c’est là où on comprend que MAKA GBOSSOKOTTO ignore qu’il a 64 ans et devait agir comme un sage.

 

 

-Presse publique

 

 

-Chantal MOGNAMAN, Attachée de presse au ministère de l’Environnement, n’a que le baccalauréat et n’est pas professionnelle. Elle n’était pas allée loin dans sa tentative d’étudier au département du journalisme de l’université de Bangui. Elle fait partie de ses femmes qui ne cherchent qu’à avoir des postes par tous les moyens, nous disons bien par tous les moyens. Lorsque quelqu’un est incapable de finir la première année universitaire, il est aisé d’imaginer comment il se comportera dans une haute institution comme le Conseil national de transition (CNT) dont la mission de courte durée exige plus de qualités morales et intellectuelles.

 

 

2-Etienne BAZOATI, est technicien à la radio Centrafrique. No comment.

 

 

3-Chantal PANI, journaliste professionnelle, titulaire d’une licence professionnelle en sciences de l’information et de la communication (1ère promotion de l’université de Bangui), est par ailleurs membre du bureau de l’AFPC.

 

 

 

4-Lassy MBAZOU NGOYAMODE, attaché d’administration, il est agent de presse à la Télévision d’Etat. Fils de pasteur d’une secte d’origine zaïroise, Lassy est un militant du parti KNK et pourfendeur de la coalition Séléka entre le 10 décembre 2012 et le 24 mars 2013. Il a été paradoxalement le tout premier à rejoindre la Séléka dès sa prise de pouvoir à Bangui le dimanche 24 mars 2013. Par pur opportunisme, car il espérait ainsi occuper le poste de DG de la Radio d’Etat abandonné par le sulfureux David Gbanga. C’est sur conseils de MAKA que ce militant du KNK se bat pour entrer dans le CNT. On le voit et pour nous répéter, LE BUT INAVOUE DE MAKA GBOSSOKOTTO ET SON GROUPUSCULE EST DE SE RETROUVER EN MASSE AU CNT POUR CHERCHER DES INFORMATIONS A METTRE A LA DISPOSITION DE BOZIZE, SA FAMILLE ET SES OBLIGES QUI SONT EN EXIL, POUR LES AIDER A REVENIR AU POUVOIR.

 

 

De l’illégalité et de l’illégitimité des actes posés par MAKA GBOSSOKOTTO

 

 

            Faut-il le souligner, le mandat de MAKA GBOSSOKOTTO à la tête de l’UJCA est terminé depuis 2009. Si les journalistes et surtout ceux du privé comme MAKA ont l’habitude de dénoncer le non-respect des principes démocratiques par les dirigeants du pays, qu’ils prêchent par l’exemple en respectant au moins la durée des mandats au sein de leurs associations, en convoquant les AG pour rendre compte de leur gestion et renouveler leurs bureaux. L’OMCA, le GEPPIC, l’AFPC et l’ARC le font, sauf l’UJCA de MAKA, transformée de fait en patrimoine personnel de MAKA GBOSSOKOTTO.

 

 

      Au lieu de convoquer une Assemblée générale pour présenter son bilan et procéder au renouvellement du bureau, MAKA GBOSSOKOTTO tient s’éterniser à la tête de l’UJCA parce que l’association n’est pour lui qu’un fonds de commerce. Il a été reçu plusieurs fois seul par le déchu Bozizé qui lui a remis de l’argent pour la presse privée qu’il a systématiquement détourné. Tout ce que MAKA fait est donc sans base légale. Il n’a pas la qualité pour organiser une AG élective des associations indépendantes comme celle de la presse privée (GEPPIC) qui a un bureau fonctionnel.

 

 

            En convoquant une assemblée générale à laquelle ont participé seulement 47 membres de l’UJCA sur les 400 voire 500 membres (si l’on y ajoute les nouveaux journalistes professionnels diplômés de l’université de Bangui et ceux des rédactions des journaux et radios créés après 2009), MAKA devrait se rendre compte de son impopularité dans le milieu des médias. Dans quelle démocratie 47 personnes qui représentent chacune une seule voix doivent s’imposer à plus de 400 personnes?  Dans quelle démocratie la voix de 47 individus qui représentent chacun une seule voix prime sur celle de 400 autres tous égaux en droit et en devoir? On le voit, MAKA est tombé dans son propre piège et devait en tirer les leçons. Les nouvelles autorités du pays devraient également avoir une idée claire de celui qu’on appelle MAKA GBOSSOKOTTO, le principal homme de main de BOZIZE dans la presse.

 

 

            Escroc à souhait, tout ce qu’il est en train de faire vise à amener les nouvelles autorités du pays à lui remettre de l’argent à l’occasion du 03 mai 2013 Journée Internationale de la Liberté de la Presse, pour bouffer seul sinon avec son groupuscule. Comme d’habitude. Le chef d’Etat et le gouvernement ne doivent pas à l’occasion de cette journée, remettre une enveloppe à MAKA pour les journalistes. Si possible, qu’ils remettent l’argent à chaque chef d’organe ou entreprise de presse (directeur de journaux, directeur de radios, etc.), à charge pour ces derniers d’organiser la fête avec leurs personnels. Déjà le BINUCA refuse de financer cette journée à cause des détournements de MAKA et son refus de lui envoyer le rapport financier de la journée.

 

 

            Faut-il enfin rappeler que beaucoup de partenaires au développement ont refusé de financer les projets et activités de la presse à cause de MAKA GBOSSOKOTTO. Les dons faits par le PNUD en argent et matériels (appareils thuraya, groupes électrogènes, ordinateurs, imprimantes, appareils photos numériques, etc.) à l’UJCA en 2005 pour la couverture médiatique des élections ont été systématiquement détournés par MAKA GBOSSOKOTTO. Ne parlons pas de ceux de l’UNESCO, du BINUCA, pour ne citer que ces partenaires.

 

 

            MAKA N’A AUCUNE CRÉDIBILITÉ NI LÉGITIMITÉ POUR PARLER ET AGIR AU NOM DES JOURNALISTESBOZIZE EST PARTI, IL DOIT AUSSI PARTIR MAIS AU MOINS DANS LA DIGNITE EN CONVOQUANT UNE ASSEMBLEE GENERALE DE VERITE SUR SA GESTION DE L’UJCA. L’AG SOUVERAINE APPRECIERA.

 

 

(Un indigné du paysage médiatique centrafricain - Bangui)

 

Coup de gueule d'un indigné centrafricain des médias
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