Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 23:43

 

 

 

 

ttp://french.china.org.cn/     Fr 24-05-2013

 

Des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) ont capturé 29 membres d'une bande armée qui ont attaqué ce vendredi matin la ville d'Obo dans le sud-est de la République centrafricaine. Aucune perte en vie humaine n'a été signalée dans les deux camps.

 

Selon une source proche des FACA, les caputrés se réclament membres du "Mouvement de marche populaire pour la démocratie centrafricaine (MMRDC)" dirigé par un certain Christian Mbomboli. Ils ont également affirmé que ce mouvement a pour objectif de prendre la ville d'Obo comme une base arrière afin de continuer la marche vers la capitale Bangui. Aucune autre information concernant ce mouvement n'a été révélée.

 

"Actuellement la ville est calme. Un hélicoptère survole la région. Une partie de la population est toujours présente dans la ville. Les opérations de riposte ont été menées avec l'appui de l'armée ougandaise et les conseillers américains. La ville est sous contrôle des forces loyalistes", a relaté cette source.

 

D'après les informations rapportées par un habitant d'Obo, les assaillants ont envahi la ville à cinq heures, faisant des tirs de sommation. Ils ont pris d'assaut la mairie et le marché de la ville. Des habitants de la ville et des villages environnants ont évacué les lieux.

 

Les autorités à Bangui n'ont fait aucune déclaration pour le moment. Mais une source proche de la présidence a fait savoir qu'une équipe des éléments de la Séléka seront dépêchés très bientôt.

 

Dirigé par Michel Djotodia, l'alliance des rebelles de la Séléka a pris pouvoir dans ce pays enclavé de l'Afrique centrale au mois de mars. Président autoproclamé avant d'être élu par le Conseil nationale de transition, Michel Djotodia a la tâche lourde de rétablir la paix et la sécurité sur le territoire national afin de mettre un terme aux exactions (pillages, assassinats et viols) commises par ses hommes et d'autres groupes armés.

 

Les éléments des forces de défense ougandaises sont présents en Centrafrique pour éliminer l'Armée de résistance du seigneur (LRA), rébellion ougandaise qualifiée d'organisation terroriste par les Nations Unies qui mène des opérations dans plusieurs pays voisins de l'Ouganda dont l'Est de la République centrafricaine.

 

Les Etats-unis ont envoyé une centaine de conseillers militaires en Ouganda, République démocratique du Congo, Centrafrique et Soudan du Sud afin d'aider les forces de la région qui luttent contre la LRA.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : la ville d'Obo attaquée par une bande armée
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:05

 

 

 

 

Comme dans une arène envahie par des lions affamés, le Chef de l’Etat camerounais gère un pays et une fin de règne qui ne dévoilera que « ses velléités» le jour de l’annonce officielle de sa démission ou de sa mort. Les exemples sont légions de ces dirigeants portés à la tête des institutions et qui ne cherchent que leur gain personnel bafouant ainsi le mot « fonctionnaire » qui signifie dans la globalité « serviteur ». Projet détourné par ci, deniers publics par là, tout y passe pour empêcher au désormais Nnom Nguii après des étapes de couronnement dans presque toutes les tribus du Cameroun, de faire un bilan vrai et positif d’un règne contesté par l’occident de par ces turpitudes politiques et troubles sporadiques. Qui pourrait faire mieux demandera-t-on à certains et tout le monde de répondre : moi aussi. Bien beau !

 

François Hollande « parachuté » à la tête de l’Etat français vient de comprendre avec le scandale « Jerome Cahuzac » que le discours même avec le vœu de rectitude morale, décale le plus souvent énormément de la réalité vécue. Aujourd’hui héritier d’une politique « sarkhozienne » exécrable, l’ancien compagnon de Ségolène Royal est perdu dans sa « propre » politique entre dilatoire et résultats à fournir car toute la France avait vu en ce « saint » un renouveau républicain et une nouvelle gouvernance efficace.

 

Désormais « mouillé » dans certaines guerres, Hollande semble avoir repris la main sur les intérêts français dans le monde. Contre vents et marées, contestations et implications dans certains conflits, l’ancien président du conseil général de la Corrèze est soupçonné de vouloir fomenter des complots pour renverser certains chefs d’Etat africains.

 

u centre de ces soupçons, le retour en grande pompe de Mba Obame au Gabon sans que le pouvoir de Libreville ne lève le petit doigt, le désormais renversement du pouvoir de François Bozize venu se refugier au Cameroun et les coups de boutoir de certains médias français sur un potentiel renversement de pouvoir au Cameroun qui viendrait par le Nord ; sont là des indices qui portent à croire que le nouveau pouvoir en place en France prend le pouls. Mais l’on s’étonne de la défiance de certains Chef de d’Etat tel que Sassou Nguesso qui ont pris sur eux de dire sur le perron de l’Elysée après une visite bien négociée que la France n’avait que foutre des biens des Chefs d’Etat africains car eux également n’étaient pas des modèles. Sans suscité un courroux particulier des dirigeants actuels, ces déclarations sont passées ; c’est alors qu’on découvrira quelques jours plus tard que le « tyran » comme l’avait appelé Nicolas Sarkozy avait gracieusement offert des « pétrodollars » à celui-ci pour soutenir sa campagne électorale. Dilemme ! Que dire alors de Paul Biya ? Une communication discrète avec des « pots de vin » sous forme de campagne de communication en faveur de Patricia Balme et Blaise Pascal Talla subodorerait qu’il a fait asseoir une stratégie simple pour éviter à ces « ONGs rebelles » de s’intéresser à son « actualité ». Avons-nous de la berlue ou la mémoire courte pour avoir oublié l’information certes non confirmée jusqu’ici de la possession en Allemagne d’un Super Centre Hospitalier à Baden Baden ? Si la « diplomatie des coulisses » à fait ses preuves jusqu’ici espérons qu’il perdurera jusqu’à la « fin du son des cloches ».

 

Qu’en sera-t-il du sort réservé à Paul Biya ?

 

Après avoir négocié selon des sources à coups de lobbies sa rencontre « brève » avec François Hollande, le Chef de l’Etat camerounais stratégiquement semble avoir compris qu’il n’était pas « adopté » par le nouveau pouvoir. Peut-être la raison pour laquelle il choisi désormais de garder François Bozize auprès de lui malgré les « injonctions » de Ndjamena et la confirmation de son départ pour le Benin sa terre d’exil. Au travers de certains calculs machiavéliques où on voit depuis quelques temps plusieurs pays être invités à partager le « gâteau national » au détriment de la France qui avait cru avoir notre pays comme chasse gardée, l’on comprend facilement que Paul Biya est en danger. Pas parce qu’il gère sans partage le Cameroun, mais parce qu’il ne voudrait plus « collaborer » avec des « improductifs ». Pour ces années, les projets structurants et l’émergence constitueront le slogan de « campagne » du pouvoir d’Etoudi. Est-ce que la « vague » du changement subi des régimes africains aura raison à l’usure de Paul Biya encore appelé le « Sphynx d’Etoudi » ? Just Wait and See.

 

© Correspondance : Jean Mbenty

CAMEROUN : PAUL BIYA PERPÉTUELLEMENT EN DANGER
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:03

 

 

 

 

24/05/2013 à 07h:33 Par G. Dougueli et A. Kappès-Grangé



Jeuneafrique.com

 

Plusieurs chefs d'État du continent seront absents du sommet des 50 ans de l'Union africaine, les 26 et 27 mai, à Addis-Abeba. Parmi eux, le Centrafricain Michel Djotodia, dont le pays est suspendu de l'organisation panafricaine.

 

La Centrafrique étant suspendue de l’Union africaine (UA), le régime issu de la coalition Seleka, qui a pris le pouvoir le 24 mars dernier à Bangui ne peut accéder aux travaux du Conseil exécutif de l’organisation continentale. Aperçus non loin du siège de l’UA, les diplomates de l’ambassade de RCA à Addis Abeba n’ont pas été invités à pénétrer dans l’enceinte ultra sécurisée. Les travaux du Conseil exécutif de l’Union africaine (composé des ministres des Affaires étrangères) se sont déroulés sans eux.

 

Pour tenter de rompre l’isolement de la Séléka, un sommet extraordinaire des présidents de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) était censé se tenir le 26 mai, en marge de la célébration du cinquantenaire de l’Union africaine, avec à l’ordre du jour, la situation en Centrafrique. Seulement, en l’absence de plusieurs chefs d’État concernés, on est passé du sommet de décideurs à une simple réunion de concertation. Paul Biya du Cameroun a déjà fait savoir qu’il ne fera pas le déplacement d’Addis Abeba. L’Équato-Guinéen Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo non plus ne viendra pas. Occupé qu’il est à organiser des élections législatives, sénatoriales et locales qui se tiendront le 26 mai prochain, mais aussi à surveiller une situation politique tendue, qui a conduit le 15 mai dernier à l’arrestation de cinq opposants.

 

Selon un proche du dossier, la réunion prévue à Addis Abeba devrait examiner la mise en application des recommandations du groupe international de contact sur la République centrafricaine qui a tenu le 3 mai dernier sa première réunion à Brazzaville au Congo à savoir : la restauration urgente de la paix et une meilleure protection des populations civiles, le cantonnement/désarmement d’un nombre important d’éléments de la Séléka, la création d’un Fonds d’affectation spéciale pour la remise en marche des services publics, etc.

_______

 

 

Par Georges Dougueli et Anne Kappes Grange, envoyés spéciaux à Addis Abeba

 

 

Centrafrique : comment sortir de l'impasse ?

 

 

Reçu à N'Djamena (14 mai), à Libreville (15 mai) et à Malabo (17 mai), Michel Djotodia, le président de la transition en Centrafrique, a demandé l'aide de ses pairs. Idriss Déby Itno, le président tchadien, a insisté auprès de lui sur l'urgence de convaincre les miliciens de la Séléka de déposer les armes, ainsi que sur la sécurisation des biens et des personnes, avec le concours de la force de maintien de la paix en Centrafrique (Micopax), dont les effectifs vont être portés à 2 000 hommes. Les chefs d'État africains sollicitent par ailleurs le soutien financier de l'Afrique du Sud, et celui, militaire, de la France pour sécuriser la capitale. « On réfléchit à cette demande, explique un diplomate français. C'est important que l'Afrique du Sud s'implique dans le processus. » Pour sa part, la communauté internationale souhaite que Djotodia se penche rapidement sur le problème des réfugiés, laisse des observateurs des droits de l'homme se déployer dans le pays et ouvre son gouvernement à toutes les composantes de l'opposition.

Lu pour vous :  50 ans de l'UA : le sommet des indésirables
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:01

 

 

 


Radio Okapi 24 mai, 2013 à 10:45 


Le sénateur Jean-Pierre Bemba est retenu depuis maintenant cinq ans à la prison de Scheveningen à la Haye, aux Pays-Bas. Il avait été arrêté en 2008 en Belgique, où il résidait alors, puis transféré quarante jours plus tard à la Cour pénale internationale (CPI). Le procès de Jean-Pierre Bemba, poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003, dure depuis bientôt trois ans.

 

Sur la forme, ce procès est en quelque sorte une affaire à huis clos. Depuis son ouverture en novembre 2010, la majorité des témoins a déposé sous pseudonyme, leur image brouillée, la voix déformée et une large partie de leurs dépositions a été entendue à huis clos.

 

Sur le fonds de l’affaire, l’accusation a appelé 40 témoins lors de la première partie du procès. Le procureur a affirmé que les soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) ont commis des viols, des meurtres et des pillages, dont leur chef, Jean-Pierre Bemba, porte la responsabilité.

 

Difficile, à ce stade, de savoir si le procureur a convaincu les juges. Mais leur décision de requalifier juridiquement le niveau de responsabilité de Jean-Pierre Bemba, il y a un an, montre cependant que le dossier de l’accusation présenterait quelques faiblesses.

 

En face, depuis août 2012, la défense tente de démontrer que Jean-Pierre Bemba a bien prêté main forte au régime de Ange-Felix Patassé, alors président de la Centrafrique, mais qu’une fois qu’ils avaient posé le pied sur le territoire centrafricain, ses soldats étaient sous la responsabilité du régime de Bangui. Il ne serait donc pas responsable de leurs actes.

 

Pour le démontrer, la défense avait prévu d’appeler 63 témoins mais a dû revoir ses ambitions à la baisse en annonçant, début mai, le retrait de 13 d’entre eux, d’autant que les juges demandent aux avocats de boucler leur démonstration d’ici le 19 juillet.

 

En dix mois, seuls 19 témoins ont déposé pour l’accusé. Et nombre de ceux que Jean-Pierre Bemba veut convier à la barre résident dans des pays qui rechignent à coopérer avec la Cour. Ces difficultés ont considérablement alourdi un procès qui s’enlise depuis son démarrage.

RDC : Jean-Pierre Bemba retenu depuis cinq ans à la prison de la CPI
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 13:40

 

 

Dans une de nos récentes parutions dans laquelle nous avions publié la liste de certains partisans du président déchu François Bozizé Yangouvonda qui ont pris part à deux réunions autour de leur vedette à la résidence de l’ex-ambassadeur de Centrafrique au Cameroun, Louis Oguéré Ngaikoumon, il a été malencontreusement mentionné le nom de KOTAYE sans en indiquer du reste le prénom, comme un des participants à ces réunions. En réalité, il s’agit non pas de l’ancien ministre Moïse KOTAYE qui lui, n’a non seulement pas quitté Bangui donc de surcroît ne pouvait pas prendre part à une réunion à Yaoundé, mais de Joachim KOKATE éphémère ministre du premier gouvernement BOZIZE issu des Accords de Libreville et qui lui vient même de regagner la France où il se trouve désormais.

 

La rédaction présente donc toutes ses plates excuses à Moïse KOTAYE pour cette fâcheuse et regrettable confusion.

 

 

La Rédaction 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:22

 

 

 

 

Chouchouté par la franc-maçonnerie camerounaise depuis son renversement en mars, François Bozizé prépare ses valises sous la pression d'Idris Déby afin de poursuivre son exil au pays du christianisme céleste.

 

Membre assidu de l'Eglise du christianisme céleste qui l'a promu au grade de "Senior", François Bozizé n'a pas résisté aux appels des coreligionnaires qu'il a côtoyés pendant son exil au Bénin au début des années 2000. Confirmant nos informations publiées en mars (LC nº655), l'ancien chef d'Etat centrafricain devrait rejoindre ce pays dans les prochains jours. Outre des motivations spirituelles, ce déplacement s'explique par les fortes pressions d'Idriss Déby. Soucieux de la relative stabilité à Bangui, le président tchadien ne tient pas particulièrement à voir la présence de son ex-protégé s'éterniser dans un pays limitrophe de la Centrafrique. ...

 

 

Lire l'article complet dans la Lettre du Continent n° 659 du 22 mai 2013
 

Bozizé organise son second exil doré - (A lire dans la Lettre du Continent)
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:20

 

 

LES CENTRAFRICAINS DE FRANCE

 

Le Collectif du 11 MAI

 

Paris, le 22 mai 2013

 

 

Objet : Remerciements adressés aux compatriotes,

aux amis de la Centrafrique ainsi qu’aux artistes

présents au rassemblement du 11 mai.

 

 

Après le joli succès de notre rassemblement le 11 MAI 2013, nous venons solennellement remercier tous nos concitoyens qui se sont déplacés pour venir soutenir notre combat pour la Paix à la Place de la Bastille à Paris, en Provinces (Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse,…) ou dans d'autres villes de l’étranger. Le Collectif s'est senti honoré de vos efforts, chers concitoyens et même amis de la Centrafrique. Votre présence a été un geste de soutien fort, une grande communion citoyenne pleine de sens pour notre peuple, notre Patrie tourmentée. Un très chaleureux remerciement aux artistes.

 

Les nombreuses associations et personnes au sein du Collectif ont travaillé ensemble, main dans la main, en laissant au vestiaire leurs divergences politiques, leurs différences sociales et ethniques pour arriver à ce résultat d’union. Nous continuerons sur cette voie de l'unité en invitant les bonnes volontés à rejoindre nos r action !

 

Chers compatriotes, l'heure est grave ! Le temps n'est plus à la critique, vaine, non constructive ! Il est temps d'entrer en action et de faire changer les choses.

 

Le combat continue... Nous organiserons encore des rassemblements jusqu'à ce que l'opinion publique daigne regarder en face les souffrances d'un peuple abandonné, asphyxié, massacré ! Et avec acharnement nous continuerons la lutte.

 

A ce jour, nous Centrafricains de France et du monde entier, restons et représentants une grande lueur d'espoir pour notre peuple par les actions que nous menons. ENSEMBLE CONTINUONS CE TRISTE ET LONG COMBAT.

 

Dans cet élan d’action et d’unité, Le Collectif prépare en ce moment un deuxième rassemblement qui se tiendra dans les semaines à venir à Paris, et certainement dans d’autres grandes de villes de France et de l’étranger. Celui-ci sera dédié à la récolte des aides humanitaires et sanitaires suivi d’un plan d’affrètement en Centrafrique. A cet effet,

chers compatriotes et amis de la Centrafrique, nous comptons une fois de plus, sur votre mobilisation.

 

Que la Paix, la Sécurité et la Justice reviennent en Centrafrique !

 

Pour Le Collectif du 11 MAI

 

Winnie Piroua

Maxime Nana

Alexis Bayoka

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:46

 

 

L’expérience a démontré que le repli sur soi, voire l’isolement économiquement est un énorme handicap au développement. L’histoire de la Chine et de l’Inde du 3ème Millénaire prouve que, même pour les plus grands pays, la compétitivité internationale et l’intégration au marché mondial sont en fait incontournables. Mais quelles sont les chances pour un pays tel que la Centrafrique qui souhaite s’engager dans la course ? - En restant uniquement exportateurs de matières premières non transformées, je dirais que la réponse à la question est : - aucune chance, car les marchés porteurs, de nos jours, sont ceux des produits manufacturés à haute valeur ajoutée et des services.

 

Nous sommes donc « hors jeu » dans l’état actuel avec nos cadres juridiques, fiscaux et sociaux, sans parler de l’instabilité politique, qui sont restés parfaitement dissuasifs pour les investisseurs. La formation professionnelle est également inexistante et profondément inadaptée. Le coût des facteurs, qu’il s’agisse de l’électricité, des transports intérieurs, des services bancaires, portuaires et aéroportuaires, est très excessif.  Les infrastructures de base : routes, ports, énergie sont en ruine ou inexistantes. Le cadre macroéconomique est instable, l’inflation importante, le budget déséquilibré. Dans ces conditions, les investisseurs étrangers regardent évidemment ailleurs qu’en Centrafrique. Les capitaux locaux provenant de la perception des rentes ou de la corruption s’investissent hors du pays et les aides extérieures se demandent comment limiter les dégâts.

 

Face à tous ces maux et ces lourds handicaps, la véritable question qui se pose est celle de savoir comment allons nous faire pour créer un environnement global favorable à notre « entrée en jeu » ?

 

Il nous faut réagir faute de quoi, nous serons balayés par cette grande vague de la mondialisation. Nos productions, nos industries, nos populations risquent de ne pouvoir survivre dans un monde où, comme dans le modèle darwinien, ne survivent que les plus aptes.

Ce nouveau siècle dans lequel nous venons d'entrer est celui de l'intelligence;  - à nous de savoir faire preuve d'ingéniosité, de curiosité, d'imagination et d'adaptabilité. – A mon humble avis, les bases de notre modèle de développement, pour sortir de l’anonymat devront s’articuler autour de l’agriculture, le tourisme, le respect de l’environnement et autres.

 

Dans la 3ème partie de l’état des lieux de la Maison Centrafrique, je disais ceci : « Une prise de conscience commune, un engagement de tous les fils et filles de la Centrafrique sont indispensables si nous voulons être capables, d’ici à l’horizon 2025, de développer de façon autonome les moyens de nous nourrir, de nous loger, de nous vêtir, de  nous instruire, de nous soigner, de nous protéger, de cohabiter en toute intelligence, de regagner le respect des autres, et par voie de conséquence, notre dignité et de participer activement à l’éradication de la pauvreté, qui rappelons le n’est pas une fatalité ».

 

J’ai volontairement mis en premier « les moyens de nous nourrir » car il nous faudra produire d’abord pour nous. – S’articuler autour de l’Agriculture en premier, en produisant de manière suffisante pour nous, mais en ayant clairement à l’esprit la volonté et l’objectif de devenir à moyen terme le Grenier de la sous-région. - Pourquoi produire d’abord pour nous ?Réponse : parce que l’autosuffisance alimentaire, selon moi, doit être à la base de toutes nos prétentions. Car, retenons bien ceci : c’est seulement une fois que l’on a bien mangé et donc rassasié et en bonne santé, que l’on peut, en toute quiétude, penser à autre chose. Un peuple qui a faim ne pense pas à long terme.

 

Cette affirmation simple paraît désuète et basique mais elle est réaliste et primordiale. – Une fois que nous aurons suffisamment produit pour satisfaire nos besoins locaux, alors nous pourrons, en toute intelligence et objectivité, aller à la conquête des autres marchés de la sous-région et au-delà ; mais cela ne s’improvise pas. Pendant que nous nous donnerons les moyens pour « bien nous nourrir », nos stratèges devront déjà préparer les terrains et établir les stratégies qui nous faciliteront la conquête des autres marchés potentiels, afin d’y prendre très tôt des parts de marché conséquents, faisant de nous un acteur sous-régional reconnu.- Par Agriculture avec un Grand A, j’entends également agroalimentaire dans toute sa diversité. – Nous devrons également nous appuyer sur le tourisme qui, comme nous le savons tous, lorsqu’il est utilisé avec des objectifs clairs, peut devenir une industrie industrialisante. –Il y a un dicton Amérindien qui dit : « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoissonnée, le dernier poisson capturée, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas ». – Les nations riches et principaux pourvoyeurs de l’APD sont de plus en plus en accord avec ce diction ; à nous de faire preuve d’intelligence et de réalisme en offrant notre participation. - Une stratégie spécifique, autour de la protection de l’environnement, devra donc nécessairement faire partie de notre arsenal de conquête afin de sortir de l’anonymat.

 

Pour réussir notre « entrée en jeu », il nous faut d’abord ingénieusement établir différentes stratégies conquérantes afin de remettre de l’ordre dans notre pays et d’engranger des revenus issus des plus values et de la valeur ajoutée que nous allons réaliser. La vérité donne et facilite le pouvoir de toute action politique, surtout lorsqu’il y a des réformes courageuses et importantes à entreprendre pour le bien-être à moyen et long terme de la nation toute entière.

 

Le processus de modernisation, qu’il nous faut impérativement et inéluctablement engager, impliquera non seulement les entreprises, petites ou grandes, qui doivent se restructurer, investir et se moderniser, mais aussi l’Etat Centrafricain. Ce dernier devra réformer ses politiques sectorielles, améliorer l’environnement juridique, fiscal et réglementaire, et revoir les conditions globales de compétitivité des entreprises qui vont de la politique macroéconomique et du taux de change, aux politiques qui influent directement sur les entreprises : - politique de l’énergie, des transports, de la formation professionnelle.

 

Nous ne pourrons pas réformer le pays sans passer un compromis historique avec le Peuple Souverain, afin que l’appropriation de la lutte contre la pauvreté soit l’affaire de tous et déclarée « CAUSE HISTORIQUE NATIONALE », et ce, jusqu’à ce que dans le classement mondial IDH (Indice de développement Humain) la RCA ne soit plus parmi les 50 derniers de la classe. – Notre pays en tant que Nation est à la croisée des chemins, et c’est notre responsabilité de choisir, pas demain ni après demain mais maintenant, la meilleure voie qui est celle de nous donner les moyens d’amorcer, à l’horizon 2025/2030, les bases solides de notre modèle de développement, qui se veut durable, équitable et solidaire. Nous n’avons pas d’autres choix, si nous ne voulons pas sombrer définitivement dans l’anonymat et la misère généralisée ; les conséquences seraient dramatiques et humainement catastrophiques. Notre leitmotiv : rétablir les lettres de noblesse du « Mieux vivre ensemble». Pour cela, il nous faut, dès aujourd’hui, être architecte et bâtisseur au pied du mûr de notre propre destin, afin d’enraciner profondément les fondations des meilleures conditions qui faciliteront notre quiétude et prospérité future. – Comme j’ai déjà eu à le dire dans l’une de mes précédentes publications : « Avant de monter en haut de l’escalier, il faut déjà monter la première marche ». Pour le cas Centrafrique, cette première marche c’est établir un véritable projet de société ambitieux et crédible,  un BUSINESSPLAN NATIONAL clairement expliqué au Peuple Souverain afin de susciter l’adhésion, pour que Chaque Centrafricaine et Centrafricain soit partie prenante dans les efforts à consentir au quotidien, étape par étape, pour amorcer le développement de notre chère et tendre République. Ce BusinessPlan National devra clairement promouvoir les stratégies de mise en action permettant réellement d’atteindre les objectifs fixés. Les résultats de nos performances forceront et façonneront le respect des autres à notre égard. - S’engager, engager une parole et faire en sorte que la parole soit respectée. C’est ainsi que l’on crée à terme le respect des autres et la crédibilité.

 

L’avenir de la Centrafrique ne dépend principalement que d’elle-même, mais le pays est dans une situation si difficile qu’il ne peut s’en sortir seul. Il a besoin d’aide, mais d’une aide qui débloque le plein usage de ses propres forces plutôt que d’une aide qui cherche à le façonner selon le modèle occidental.

 

L’aide que nous solliciterons devra être présentée et fournie sous forme de « Solidarité et NON de Charité Internationale ». Dans la prochaine publication, je reviendrai plus en détail sur ce que j’entends par cette affirmation ; ce sera l’occasion pour que nous parlions des ODM (Objectifs de Développement du Millénaire) plus connus en Centrafrique au travers du terme technique DSRP.

 

A l’instar du Japon qui au sortir de la guerre a eu besoin d’aide financière pour reconstruire le pays ; - aujourd’hui, la Centrafrique après un demi-siècle d’indépendance marquée par un sous-développement chronique et sa cohorte de coups d’états, rebellions, mutineries, pauvreté et sans volonté réelle, de la part des dirigeants de l’époque, d’accéder au bien-être de leurs populations, la Centrafrique de l’après 2013 a besoin d’une aide financière et technique massive afin de mettre en chantier les projets et réformes qui, à terme, permettront au pays de s’installer définitivement, donc durablement, sur les rails de la prospérité, de la démocratie, de l’éducation, de la santé, de la stabilité et du développement. – Pour cela, le pays a besoin d’établir un véritable projet de société clair et crédible pour les 10 à 15 prochaines années. – Sans projet de société cohérent, donc sans Businessplan (pour utiliser le langage des investisseurs et créateurs d’entreprise), il n’y aura pas d’aide massive, donc pas de financement ; on continuera à se contenter du DSRP et autres prêts, aides ou financements qui nous ont permis et nous permettent de maintenir la tête, à peine hors de l’eau, évitant ainsi la noyade. Cela fait plus de 50 ans que cela dure et nous connaissons le résultat : Certes, l’aide au développement protège de la famine, elle n’a jusque là guère provoqué le développement ni empêché la pauvreté de se répandre et de s’aggraver en Centrafrique.

 

Au bout de 53, ayons l’humilité et l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que nous avons plus qu’abuser de notre droit à l’erreur dans ce domaine. -  Dans une acceptation ludique, l’erreur étant généralement perçue comme formatrice, et c’est par contre la récurrence d’une même erreur qui devient une faute ; cela fait longtemps que nous savons tous que l’aide au compte goutte n’est pas et n’a jamais été la solution. – Oui, mais comment voulez-vous que nous obtenions une aide financière et technique massive, si nous même nous ne savons pas exactement ce que nous voulons pour notre Pays et notre Peuple pour les 10, 15 à 20 ans à venir ? – Où est à ce jour de 2013, notre BusinessPlan National ? – Avec un projet de société clair, cohérent, crédible et ambitieux, nous pourrons aisément définir les conditions dans lesquelles le soutien de notre action est acceptable ; faute de quoi, nous continuerons à faire comme depuis toujours, c’est-à-dire, croire bon devoir laisser les autres penser pour nous, faire pour nous, décider pour nous et financer nous, alors que de la matière grise, nous en avons tous. Il est donc temps que nous utilisions la notre afin de promouvoir le BusinessPlan « Made in RCA ».  

 

Sans véritable projet de société cohérent, crédible et ambitieux, d’ici 2025 la pauvreté aura atteint un tel degré que les gens seront prêts à suivre le premier populiste qui émergera et plongera le pays dans le chaos, car l’Etat Républicain aura complètement disparu ; chaque chef de guerre annexera une partie de nos provinces et imposera son autorité par la terreur. Comprenez bien ce que je suis entrain de vous dire : -si nous ne faisons rien, là dès maintenant, c’est la somalisation de la RCA qui nous guette et, au mieux ce sera la partition du pays en 2 voir 3 micro Etats. Moi, je ne veux pas de cela pour mon pays, ni pour mes enfants,  ni pour la multitude de mes frères et sœurs en Christ, alors dès aujourd’hui, je tire la sonnette d’alarme et je crie aussi bien, aux oreilles de ceux qui veulent l’entendre, que de ceux qui ne mesuraient pas, jusqu’à ce jour, la gravité de la situation et ainsi qu’à ceux qui s’en foutent : « Attention, le danger nous guette, il frappe déjà à notre porte ; il nous faut rapidement mettre en chantier et en action différentes réformes indispensables ». Le peuple doit se réveiller et, s’il le faut, forcer la main de nos gouvernants afin qu’ils fassent ce dont pourquoi ils sont grassement payés. D’ailleurs, s’ils ne font rien, même leurs intérêts personnels et intimes seront impactés ; à bien réfléchir, ils n’ont plus le choix que de faire ce qu’ils doivent impérativement afin de laisser des traces positives dans l’Histoire du Pays et dans la Mémoire du Peuple Souverain.

 

Dans une publication précédente, j’écrivais ceci : « Lorsqu’on est Dirigeant, il faut comprendre que la principale mission est de servir le peuple et qu’on n’est pas Chef sans sujets ; - c’est grâce aux sujets qu’on est Chef. - La Communauté Internationale qui a accepté de nous aider et nous accompagner à avancer jusque-là a un rôle à jouer afin d’avoir une meilleure gouvernance dans notre pays. – L’aide au compte goutte ne suffit plus. Le peuple ne peut plus continuer à souffrir ainsi. - La Communauté Internationale devrait commencer à soutenir de véritable projet de société viable. - Elle devrait mettre en place un véritable système de surveillance afin de savoir vers quoi l’aide octroyée a été utilisée car, le but premier de toute aide est de soutenir les efforts du peuple à sortir de la spirale du sous-développement. - Aider les centrafricains ce n’est pas les remplacer ou faire à leurs places. - Nous ne disons pas qu’il faut remplacer les centrafricains pour aider les centrafricains à aller de l’avant, mais c’est de taper sur les doigts de ceux qui ne font pas ce qu’ils doivent faire parce qu’aujourd’hui le monde est devenu compétitif ; - on n’évalue plus quelqu’un sur le poste qu’il occupe mais sur le rendement qu’il produit au poste qu’il occupe. - Quand il n’est pas rentable, il faut l’enlever et mettre quelqu’un de plus compétent pour que les choses avancent ».

 

Nous avons besoin d’aide sous diverses formes : - don, prêt non-remboursable, prêt à taux minimum, assistance technique et autres, dans le seul but principal de nous fournir les moyens de travailler, afin de réduire la pauvreté et, un peu plus tard nous développer offrant ainsi des perspectives d’un avenir meilleur à nos populations.

 

Plus de 52 ans après l’indépendance le pays n’a pas avancé, le peuple survit or qu’il a tout pour être heureux. Nous qui sommes nés après l’indépendance et qui avons voyagé, côtoyé d’autres peuples, d’autres cultures, nous savons que des solutions existent et par volonté politique, détermination et pédagogie l’avenir sera meilleur chez nous aussi. Pour cela, il faudra désormais compter sur nous même, car les solutions du quotidien qui nous conviennent nous les connaissons ; - il faudra ensuite concevoir un véritable BusinessPlan National, puis avoir l’intelligence élégante de nous élever et d’admettre humblement que quand on ne sait pas comment faire, - pour gérer efficacement l’aide massive que notre modèle de développement nécessitera, et comme nous ne voulons pas faillir dans notre mission et surtout relever le défi que nous nous sommes collectivement fixés,- il n’y a pas de honte à demander d’apprendre auprès de plus qualifié que soit.

 

Il y a un proverbe Africain qui dit : «Si tu ne peux, seul, t’organiser et défendre le Pays de tes Pères, fais appel aux hommes plus valeureux et profites du séjour de tes hôtes, sur la Terre de tes Pères, pour te familiariser avec leurs techniques et méthodes de travail ; cela te servira dans l’avenir ».

L’avenir de la Centrafrique ne dépend principalement que d’elle-même, mais le pays est dans une situation si difficile  qu’il ne peut s’en sortir seul. Il a besoin d’aide, mais d’une aide qui débloque le plein usage de ses propres forces. – Ainsi, afin d’assimiler efficacement les méthodes de production, d’administration et de gestion efficace, nous devrons faire appel à l’assistance technique étrangère, à la coopération internationale, aux institutions de développement, à l’expertise des agences de développement, à la diaspora centrafricaine, aux jeunes diplômés centrafricains et africains qui résident en Occident, le tout pour que des cadres et techniciens compétents viennent en Centrafrique, dans un cadre prédéfini de partenariat avec les autochtones, sous l’œil fédérateur de l’Agence Spéciale de Développement que l’Etat devra mettre en place. - Grâce à ce système ingénieux de « learning by doing », aussi bien les cultivateurs Centrafricains que les technocrates sauront collectivement assimiler cette méthode d’auto-apprentissage par la  pratique du terrain productif, industriel, économique, administratif et de la bonne gestion financière ».

 

Tous ensemble, nous devrons faire des choses merveilleuses en Centrafrique ; nous démontrerons qu’il est possible en quelques années, lorsqu’on sait ce que l’on veut et où on veut aller, -d’où l’élaboration stratégique d’un BusinessPlan National clair, cohérent, crédible et ambitieux,- de sortir des méandres de la pauvreté, du sous-développement et d’être considéré par tous comme étant le Jeune Tigre au cœur de l’Afrique. - Nous devrons nous surpasser et remettre notre pays, notre peuple sur les voies du progrès, de la démocratie, du développement, des droits de l’homme. Les résultats de nos performances forceront le respect des autres à notre égard.

 

En matière d’aide financière, 1953 a été une année déterminante pour le Japon car c’est cette année-là qu’il a perçu le 1er prêt octroyé par la Banque Mondiale et ce une année avant que ce dernier n’adhère au Plan Colombo dont la durée de vie a été de 14 ans, c’est à dire jusqu'en 1966. - .Au début des années 1960, le Japon était le deuxième principal bénéficiaire des prêts de la Banque Mondiale après l’Inde. Ces prêts ont servi à la construction des autoroutes, des trains à grande vitesse et des centrales électriques, bref les infrastructures de base qui ont accompagné la période de grande croissance économique du Japon. - Les investissements dans les grandes entreprises comme Yawata Steel (Actuellement Nippon Steel), Toyota et les chantiers navals Mitsubishi ont été consentis par la Banque Mondiale, dont les prêts n’ont pris fin qu’en 1990, année qui a vu l’avènement du Japon en tant que deuxième donateur mondial derrière les Etats-Unis.

 

Nous aussi, en Centrafrique, lorsque nous aurons clairement établi un Businessplan National, un véritable projet de société visionnaire et nettement plus ambitieux que le DSRP, nous aurons besoin d’un Plan du type Colombo. - Notre objectif : - La croissance et le développement !…. assurant le Bien-être, la sécurité, la stabilité, le bien vivre ensemble, la prospérité, la solidarité entre toutes les personnes vivants en Centrafrique sans distinction d’âge, de couleur, de religion, d’appartenance sociale ; - l’essentiel étant de vivre en toute intelligence ensemble car au delà de nos nationalités, de notre statut social , de notre position dans le concert des Nations, nous sommes tous des Humains et vivons tous sur la même planète.

 

Ceci étant dit, alors, la question qui s’imposera à nous sera celle de savoir : qu’entendons-nous par développement ? - Il nous faudra donc d’abord répondre à cette question et ensuite y adjoindre en face les projets, qui à nos yeux, serviraient de catalyseur en faveur de cette alchimie complexe qu’est le développement de la Centrafrique d’autant plus que nous le voulons durable, équitable et solidaire. Le développement en Centrafrique devra se conjuguer prioritairement avec le verbe « être » qu’avec le verbe « avoir ». - Pour cela, il nous faudra établir de véritables stratégies qui devront nous permettre de réduire la pauvreté, de promouvoir l’éducation de qualité équitable pour tous, d’améliorer les conditions de vie et de santé, d’influer sur les idées, sur les savoir-faire et compétences locales, sur nos institutions chargées du développement et sur les politiques s’y afférant.

 

Pour la Centrafrique, l’heure est venue de se retrousser les manches, de prendre des décisions précises quant à notre avenir ; - il y a tellement de problèmes et le retard est tel qu’il m’a fallu faire une analyse profonde et spécifier notre stratégie de développement en fixant les étapes à suivre. – Je propose donc que notre modèle conquérant d’amorçage d’un développement durable, équitable et solidaire se fasse en trois phases :

  • La 1ère  se consacrera à mettre les bases indispensables soucieuses du bien-être du Peuple ».
  • La 2ème aura pour mission de structurer et fiabiliser les institutions d’un Etat de Droit
  • La 3ème devra mettre les bases solides favorisant un développement durable et stable

 

La jeunesse centrafricaine et la nouvelle génération, arrivées en âge de comprendre et prendre les choses en mains, en ont plus qu’assez d’appartenir à un pays minable, complexé où la médiocrité occupe une place considérable ; la jeunesse des rues, celle scolaire, veut également que les choses changent. - Cette jeunesse semi-lettrée écoute la radio et s’informe via d’autres médias et comprend mal que la République Centrafricaine reste à la traîne, alors que les autres avancent. – Il suffit de se promener dans Bangui et à travers le pays, en côtoyant le peuple et en échangeant avec lui, pour savoir que cette nouvelle génération désire ardemment être le pilier de cette reconstruction après ces décennies de tâtonnements, de non progrès, d’attentisme, de non développement. Le peuple est conscient qu’il est plus que temps de prendre notre destinée en mains afin d’offrir un meilleur devenir aux générations futures.

 

Les Réformes que je vais aborder dans les 25 prochaines publications peuvent parfois sembler fastidieuses, parfois basiques, parfois radicales, mais elles obéissent à des stratégies permettant d’installer des actions tenaces qui visent à labourer en profondeur un terreau social et psychologique complexe. – Le but étant d’apporter l’espoir à nos populations déshéritées et désœuvrées, ouvrant ainsi au dessus de leurs têtes un espace de ciel dégagé de tout nuage épais ; - ce qui leurs feraient dire en eux-mêmes : « Oui, Demain sera Meilleur ». - Cela devrait alors créer une dynamique favorisant, à terme, la stimulation de la volonté de chacun pour se battre au quotidien afin de sortir des méandres et des maux du sous-développement. Nous signerons ainsi l’acte de naissance de « Notre YES WE CAN national ».

 

Je disais plus haut que vu nos atouts, le modèle de développement que nous devrions mettre en place, pour sortir de l’anonymat, devra principalement s’articuler autour de l’agriculture. – Principalement ne veut pas dire exclusivement.- Jusqu’à ce jour l’agriculture Centrafricaine, malgré ses atouts, n’a pas su acquérir dans la sous-région la place qui lui revient. Cela est dû au fait que dans le passé, les gouvernants ont bâti sans intelligence des structures non viables du fait que les projets étaient initialement mal dimensionnés. Désormais, il nous faudra démontrer qu’en suivant des méthodes simples qui prennent en compte des réalités locales, il est tout à fait possible d’agir pour le meilleur, dans des contextes aux apparences figées.

La Centrafrique d’aujourd’hui, puisqu’elle désire s’en sortir, a l’impérieuse l’obligation de reprendre les rênes d’une gestion anarchique et cela grâce à des actions structurantes à coût limité. C’est à ce prix que l’amorçage d’un développement souhaitable d’ici 10 ans sera possible. Il nous faut réagir faute de quoi, nous serons balayés par cette grande vague de la mondialisation. Nos productions, nos industries, nos populations risquent de ne pouvoir survivre dans un monde où, comme dans le modèle darwinien, ne survivent que les plus aptes.

 

Ce nouveau siècle dans lequel nous venons d'entrer est celui de l'intelligence;  - à nous de savoir faire preuve d'ingéniosité, de curiosité, d'imagination et d'adaptabilité. - Les fruits de nos réflexions constructives, en faveur du bien-être de notre peuple, doivent nous surprendre positivement en premier lieu ; - cela façonnera plus tard le respect des autres à notre égard.

 

 

Cher lecteur et compatriote, merci d’avoir pris le temps de me lire. Avant de te coucher le soir, poses-toi la question : « Qu’ai-je Fais pour faire avancer Mon Pays aujourd’hui ? – Gui tênè ti ôkô bozo ti mbi la akè so mbi ? – Quel acte ai-je, directement ou indirectement, posé pour favoriser le bien-être des générations futures ? – L’avenir dans un « Mieux vivre ensemble en Centrafrique » a-t-il un jour fait partie ou fait-il encore partie de mes priorités au quotidien ? – Wala mbi kê na vourou bê ti molengué ti kodro, wala mbi kê na kota bê ti yé ti séssé ???.....». - Toutefois, souviens-toi qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et qu’une action personnelle venant de toi, quel quelle soit, est espérée et attendue car : « Aucune Nation ne naît grande, les Grandes Nations sont l’œuvre de leurs citoyens ».La construction de notre Pays est l’affaire de TOUS. Notre YES WE CAN Collectif exige cette détermination individuelle.

 

 

CD. DARLAN

 

 

Consultant en Stratégies de Développement

 

E-mail : batir.rca@gmail.com

Le Développement Durable en RCA :  Face à la Mondialisation, il y a nécessité d’avoir un BusinessPlan National – Par Christian-D. DARLAN
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 22:52

 

 

 

 

 

Intronisé par le Conseil national de transition (CNT) mis en place par ses propres soins, le nouvel homme fort de Bangui et leader de l'ex-rébellion de la Séléka, Michel Djotodia, a franchi un pas extrêmement important dans la reconnaissance de son pouvoir après sa tournée réussie dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

 

Du Tchad d'Idriss Deby Itno, le parrain, au Congo de Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, en passant par la Guinée équatoriale de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et le Gabon d'Ali Bongo Ondimba, le président de la transition en République centrafricaine (RCA) peut désormais se prévaloir des attributs de dirigeant fréquentable.

 

Presque deux mois après, les multiples condamnations qui avaient suivi la prise du pouvoir le 24 mars, au détriment de François Bozizé, de cet ancien fonctionnaire du ministère centrafricain des Affaires étrangères et ex-consul à Nyala ou Soudan apparaissent comme oubliées. De quoi à penser à une farce politique et diplomatique.

 

Comme le souligne fort à propos le politologue camerounais Firmin Mbala, à l'exception du Camerounais Paul Biya dont le régime se montre peu pressé de s'associer au carnaval communautaire, « la plupart des dirigeants (de la CEMAC, NDLR) qui l'ont reçu ont été plus ou moins partie prenante de son adoubement à la tête de la RCA, selon la formule bicéphale qu'on sait », avec un Premier ministre, Nicolas Tiangaye, doté des clés opérationnelles du pouvoir.

 

Par ricochet, l'objectif de la tournée régionale de présentation de Michel Djotodia la semaine dernière au Tchad, au Gabon et en Guinée équatoriale « est largement atteint », a noté l'universitaire à Xinhua. « Parrainé évidemment par le régime Deby, explique-t-il, Michel Djotodia est dans un scénario de civilianisation, c'est-à-dire qu'il se rend présentable aux yeux de la communauté si ce n'est internationale, du moins africaine ».

 

Replié à Yaoundé au Cameroun, le président déchu François Bozizé, lui-même tombeur d'Ange-Félix Patassé en 2003, a beau faire feu de tout bois par médias interposés en dehors des actions de coulisses pour appeler au secours pour son retour aux affaires, le constat impose plutôt de se conformer à la nouvelle donne, qui veut qu'une croix soit définitivement tirée sur l'ancien régime.

 

De l'avis de Mbala, « Djotodia comme Bozizé avant bénéficie de la prime de « democratising soldier », c'est-à-dire un homme capable d'assurer la stabilité sécuritaire de manière à ce qu'on passe ensuite à un régime civil dans un contexte pacifié ». Mais un bémol vient atténuer les ardeurs à cause du vide créé pour l'étape camerounaise dans la tournée de séduction de l'ex-chef rebelle.

 

« Il semble que, commente le politologue, il y ait un accord de principe avec Yaoundé, mais une date n'a pas encore été arrêtée. C'est une formule diplomatique qui laisse transparaître d'une part les réticences du régime camerounais à dérouler le tapis rouge au nouvel homme fort de Bangui, et d'autre part ce qu'on pourrait considérer comme l'agacement du régime de Bangui à voir se prolonger le séjour de François Bozizé au Cameroun. »

 

Dans ce pays, l'ex-chef d'Etat centrafricain « semble de surcroît bénéficier d'un ensemble de facilités pour le moins inattendues de la part du régime de Yaoundé ».

 

Cette attitude du pouvoir camerounais se perçoit comme une réaction à « la crainte du rôle grandissant du gendarme régional qu'est en train d'occuper le Tchad, plus précisément Deby ». Sans oublier qu'au plan purement interne, du point de vue sécuritaire, « depuis l'installation de la Séléka au pouvoir se sont multipliés des incidents sécuritaires à la frontière avec le Cameroun ».

 

A l'instar des échanges de tirs nourris entre les forces camerounaises et centrafricaines, certains des incidents évoqués ont été violents. A ce jour, un policier camerounais reste détenu par les rebelles Séléka.

 

Cette situation sécuritaire, croit savoir Firmin Mbala, enseignant à l'Université catholique d'Afrique centrale (UCAC) à Yaoundé, a probablement penché en faveur d'un séjour prolongé de François Bozizé, qui avait pourtant vocation à s'établir de manière transitoire, au Cameroun. « Bozizé connaissant bien le terrain, il peut aider les autorités camerounaises à stabiliser la situation à la frontière ».

 

En plus de cette menace, le Cameroun est confronté à des flux relativement massifs de réfugiés centrafricains sur son sol et qui viennent grossir les rangs d'une communauté de plusieurs dizaines de milliers de personnes antérieurement installées à l'Est et au Nord du pays. Cette présence est une source de préoccupation supplémentaire dans la mesure où certains réfugiés sont soupçonnés de détenir des armes.

 

En même temps, Michel Djotodia est soumis à l'obligation de convaincre les populations de son pays de sa capacité de rétablir la paix et la sécurité sur le territoire national afin de mettre un terme aux exactions (pillages, assassinats et viols) commises par ses hommes et d'autres groupes armés. Déjà, des voix s'élèvent pour attirer l'attention sur les risques d'une crise institutionnelle au sommet de l'Etat.

 

Depuis Paris en France où il est désormais établi après la disparition de son mentor en 2011 et suit de près l'évolution des événements en cours, Guy Kodégué, ex-porte-parole d'Ange-Félix Patassé, s'est inquiété dans un entretien téléphonique avec Xinhua de l'adoption par le CNT du principe de la motion de censure du gouvernement.

 

« Ce texte va à l'encontre des accords de Libreville. Juridiquement et politiquement, ça pose un problème pour une bonne régulation et un meilleur fonctionnement des institutions de transition », affirme Kodégué qui dénonce en outre les ambiguïtés de l'ordre protocolaire qui provoquent des disputes entre le Premier ministre et le président du CNT Alexandre Nguendet pour la place de deuxième personnalité du pouvoir.

 

 

Source: Agence de presse Xinhua  21-05-2013

Centrafrique : reconnaissance régionale partielle pour Michel Djotodia, le Cameroun en réserve (ANALYSE)
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 14:35

 

 

 

 

Le Président Yayi Boni et le Bénin viennent de proposer l’asile politique au sulfureux capitaine malien Amadou Sanogo, auteur du coup d’Etat de mars 2012 au Mali, a déclaré vendredi à l’AFP Nassirou Arifari Bako,ministre béninois des affaires étrangères. Une villa située en bord de mer non loin de Porto Novo aurait déja été préparée pour accueillir le possible invité malien et sa famille.

 

« Le Bénin, dans sa dynamique de paix et pour accompagner le processus de démocratisation dans ce pays, offre l’asile doré au capitaine Sanogo », a déclaré Nassirou Arifari Bako.

 

De sources diplomatiques béninoises précisent que, la décision aurait été récemment prise à Bruxelles lors de la conférence des donateurs sur proposition du président Yayi Boni dans la dynamique de ne pas gêner, le processus électoral présidentiel annoncé, dans sa finalité, pour la fin juillet prochain.

 

La proposition de Cotonou intervient alors que le Mali se prépare en fin juillet, à sa première élection présidentielle depuis le putsch de 2012.

 

« Notre objectif est de soutenir le Mali et son processus électoral et d’apporter notre contribution aux efforts de la France et des partenaires au développement », a déclaré M. Bako.

 

« Le Canada et les Etats-Unis ne sont pas rassurés par la présence du capitaine Sanogo sur place à la suite de ses multiples interventions dans le processus électoral », a-t-il ajouté.

 

Le capitaine aurait pris connaissance de la proposition béninoise sans l'avoir pour l'heure officiellement commentée.

 

M. Sanogo, capitaine de l’armée malienne, avait renversé le régime du président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012 et précipité la chute du Nord aux mains d’islamistes armés liés à Al-Qaïda, qu’une intervention franco-africaine entamée en janvier a chassés de la région. 

 

 

© Afp : Afp avec camer.be

MALI: APRÈS BOZIZÉ, LE BÉNIN PROPOSE L’ASILE POLITIQUE AU CAPITAINE SANOGO
MALI: APRÈS BOZIZÉ, LE BÉNIN PROPOSE L’ASILE POLITIQUE AU CAPITAINE SANOGO
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com