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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:15

 

 


PRETORIA AFP / 04 juin 2013 18h06 - L'ex-président centrafricain François Bozizé, renversé en mars, était mardi après-midi à Nairobi, d'où il devait prendre un avion pour l'Afrique du Sud, a déclaré à l'AFP l'un de ses conseillers sud-africains sous couvert de l'anonymat.


Il est attendu sous peu en Afrique du Sud, a déclaré cette source. J'ai parlé avec son équipe cet après-midi (mardi) et ils m'ont dit qu'il était encore à Nairobi (au Kenya, ndlr), après avoir quitté le Cameroun où il s'était réfugié après avoir été chassé par le coup d'Etat en mars.


Le conseiller n'a pas pu préciser l'heure ou même le jour exact d'arrivée de M. Bozizé en Afrique du Sud, de même qu'il a affirmé n'avoir aucune indication sur son agenda en Afrique du Sud.


Je peux vous confirmer que M. Bozizé est en déplacement privé hors du Cameroun depuis hier soir, a pour sa part déclaré à l'AFP à Libreville son porte-parole, Lévy Yakété, joint par téléphone. Il a cependant assuré ignorer (...) son lieu de destination.

A Pretoria, un porte-parole des Affaires étrangères, Nelson Kgwete, interrogé par l'AFP a catégoriquement refusé de commenter cette information: Nous n'avons aucun commentaire à faire sur les rumeurs qui disent que Bozizé est en Afrique du Sud.

Le 31 mai, la République centrafricaine a lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien homme fort de Bangui pour crimes contre l'humanité et incitation au génocide.

Toutefois aucune notice contre l'ex-président ne figure sur le site internet d'Interpol.

La CPI (Cour pénale internationale) n'a pas émis de mandat d'arrêt et le procureur n'a pas formulé de nouvelle demande concernant la situation en Centrafrique. La CPI continue toutefois de surveiller ce qui se passe dans ce pays, a réagi le porte parole de la CPI, Fadi El-Abdallah, joint par l'AFP vendredi.




(©)

 

Pourquoi François Bozizé est parti précipitamment du Cameroun

 

Le Messager   04/06/2013 05:18:57

 

Le voisinage du quartier Bastos le dit parti du Cameroun depuis dimanche soir. Pourtant, des rumeurs persistantes indiquaient que l’ancien homme fort de la République centrafricaine se trouve encore à sa résidence du Golf à Yaoundé.

 

Nous sommes au quartier Bastos, lieu dit carrefour Golf, ce lundi 3 juin 2013. Il est un peu plus de 14 heures. Le soleil arrose la terre de ses rayons, après la grande pluie qui vient de s’abattre sur la capitale. Des véhicules vont et viennent le long de l’axe menant à l’entrée principale du club de golf, situé à quelques encablures de l’ambassade des Etats Unis à Yaoundé. Les véhicules de couleur jaune sont plutôt rares ici. Par conséquent, les motos y sont de plus en plus sollicitées par les usagers. A mesure que l’on avance vers  l’entrée principale du club de golf, l’on observe une activité normale. Des fabricants de parpaings sont à la tâche. Les vendeurs de cigarettes et de tenanciers de call box aussi. Pendant ce parcours, l’on identifie aisément les plaques indicatives de la société générale de construction (Sgc), et à l’opposé, celle de club hippique de Yaoundé.

 

Et à quelques mètres  du mur  d’enceinte du prestigieux club golf, côté droit, deux véhicules sont stationnés. Il s’agit d’une Toyota Corolla de couleur noire immatriculée CE 852 Dg et d’une Laguna  de couleur verte dans laquelle est allongé, côté chauffeur, un homme d’âge mur. Devant le portail rouge scellé à un mur peint en blanc, est installé un vigile en civil. C’est lui qui assure la garde de la résidence ayant abrité l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, pendant quelques semaines, après sa déchéance.

 

Un coup d’œil à l’intérieur aux travers de la barrière permet de constater aisément qu’aucun véhicule n’est stationné dans le  parking. « Le président est parti depuis hier. Je peux le dire avec certitude parce que depuis que je suis arrivé le matin, je n’ai pas observé  les sorties et entrées  qui se font souvent quand je suis de service ici. S‘il avait été là, vous auriez vous-même remarqué que la sécurité est un peu plus renforcée », confie un vigile de garde dans une villa avoisinante. Celui affecté à la sécurisation de la résidence de Bozizé se refuse à tout commentaire à ce sujet. « Ce que je sais c’est qu’il n’est plus là. Je ne peux rien vous dire d’autre parce que je ne suis pas mandaté pour le faire. Mon travail c’est de garder l’immeuble. Un point un trait », tranche t-il avant d’inviter le reporter du

Messager à circuler.

 

Cette déclaration tranche nette avec une source haut placée dans le sérail qui hier, dimanche 2 juin 2013 peu après 22 heures, affirmait mordicus que François Bozizé se trouve bel et bien à Yaoundé, et que seuls les membres de sa famille seraient partis pour le Benin.

 

Air irrespirable

 

Quoi qu’il en soit, l’air de Yaoundé devenait, avec le mandat d’arrêt international lancé contre lui le week-end dernier, irrespirable pour François Bozizé. De la même manière, cette évolution mettait une pression supplémentaire sur les autorités de Yaoundé, leur hôte étant officiellement accusé de « crimes contre l’humanité et incitation au génocide ». Accusation grave s’il en est ! Biya qui a jusqu’ici fait le dos rond à la demande des nouvelles autorités de Bangui, qui voyaient d’un mauvais œil l’hospitalité accordée à Bozizé au Cameroun, pouvait-il prendre le risque de se mettre à dos la communauté internationale ? On peut en douter quand on connaît la frilosité de la diplomatie camerounaise. Ceci peut sans doute expliquer le départ précipité de François Bozizé de Yaoundé vers d’autres cieux plus cléments...

 

Rien pourtant, ne laissait présager une telle accélération des choses. Selon nos sources, comme d’habitude, le président déchu s’était rendu à la messe dominicale à la Cathédrale Notre Dame des victoires de Yaoundé dimanche matin avant de retrouver sa résidence du quartier du Golf. Que s’est-il passé pour que l’hôte encombrant de Yaoundé, qui a bénéficié jusqu’ici de tous les égards, saute dans un avion, toutes affaires cessantes ? Si on s’en tient des indiscrétions glanées auprès de sources informées, François Bozizé s’est en effet envolé en début de soirée dimanche dernier dans un avion de la compagnie publique kényane, seul en direction de Naïrobi, sa famille étant restée selon nos sources à Yaoundé. Avant de rejoindre son prochain pays d’asile ?

 

Frédéric BOUNGOU avec Joseph Flavien KANKEU

 

Source : http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=11093

Centrafrique: Bozizé attendu en Afrique du Sud
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:08

 

 

 

 

GENEVE, Suisse, 4 juin 2013/African Press Organization (APO)/ — Le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) des Nations Unies a alloué plus de 7,1 millions de dollars américains aux agences onusiennes en République centrafricaine (RCA) afin de fournir une aide d’urgence à 1,1 million de personnes, dont 595 000 enfants de moins de 5 ans.

 

Durant les six derniers mois, le conflit et la crise ont exacerbé une situation humanitaire déjà difficile. La RCA compte aujourd’hui environ 206 000 personnes déplacées internes (PDI) et 17 000 réfugiés, alors que plus de 49 000 centrafricains ont fui principalement vers la République Démocratique du Congo, le Cameroun et le Tchad. 

Centrafrique : 7 millions de dollars pour les victimes
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:07

 

 

Le président déchu de la Centrafrique François Bozizé a quitté le Cameroun pour une destination non encore officiellement confirmée.

 

Jean-David Mihamlé

 

 

BBC Afrique   3 juin, 2013 - 15:54 GMT

 

Vol commercial

 

Il a embarqué dans un vol commercial de la Kenya Airways en partance pour Nairobi. Mais des sources ont indiqué à la BBC que son point de chute devrait être Johannesbourg en Afrique du Sud.

 

Il est difficile à l'heure actuelle de dire avec précision si c'est un départ définitif du Cameroun ou alors un simple voyage à l'étranger.

 

Après avoir séjourné dans un célèbre hôtel de Yaoundé, Bozizé et une partie de sa famille avaient été transférés dans une villa du quartier résidentiel du Golf, au nord de la capitale camerounaise à proximité du palais présidentiel.

 

Transit

 

Contrairement à son prédécesseur Ange Félix Patassé, accueilli à Yaounde après sa chute en 2003, pour quelques jours avec obligation de réserve, Bozizé, officiellement en transit au Cameroun, semblait bénéficier d'une espèce de traitement de faveur, ce qui faisait grincer des dents à Bangui.

 

Début avril, le président déchu a accordé une série d'interviews pour fustiger les nouvelles autorités centrafricaines pour ses supposés dérives et soutiens extérieurs.

 

Certains interprètent le mandat d'arrêt international émis par Bangui contre François Bozizé comme une tentative des autorités de Bangui de forcer la main aux autorités camerounaises afin qu'elle se débarrasse de leur hôte.

Bozizé quitte le Cameroun
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:34

 

 

 

 

C’est à partir de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen que l’ancien homme fort de Bangui a embarqué dans un vol de la Kenyan Airways à destination de l’Afrique de l’Est précisément au Kenyan. François Bozizé quitte ainsi sa terre d’accueil le Cameroun, après le renversement de son régime survenu le 09 mars dernier sous la conduite de la rébellion menée par Michel Djotodia désormais au pouvoir. Arrivé sous très faible escorte policière à l’aéroport international de Yaoundé, c’est la surprise générale dimanche dernier. Le personnel au sol visiblement surpris ne cache pas son émotion. Chacun cherchant à comprendre les raisons de ce voyage surprise. Les discussions et les commentaires vont bon train sur cette mine anxieuse que laisse transparaître le tombeur d’Ange Félix Patassé.

Quelques valises et autres effets personnels sont vite enregistrés et passés au scanner. Sécurité aéroportuaire oblige. La mine patibulaire et le regard hagard, d’un pas lent et peu rassuré, François Bozizé avance hésitant vers les marches de cet escalier roulant qui le conduira à la porte du lieu de l’embarquement. Son épouse avance derrière lui. Ses traits de mascara qui manquent de précisions au coin de son œil droit marquent une précipitation dans le geste. La faible escorte leur aura t-elle mis sous pression? Bozizé, d’un dernier regard se retourne encore une fois du haut de l’escalier. Non pour se rassurer de la présence de sa deuxième femme mais pour se rendre compte de ce qu’il vient d’être «expulsé» du Cameroun sa terre d’accueil. Sa tête baissée semble chercher une ultime grâce providentielle dont il n’a même pas le courage d’imaginer l’origine. Son costume et son teint ébène se perdent désormais ensemble dans le noir obscur du couloir d’embarquement. Comme des ombres simplement.

 

Et même si des sources parlent d’un départ volontaire du putschiste du 10 mars 2003, reste que les nouvelles autorités de Bangui avaient émis un mandat d’arrêt international contre cet ancien Chef d’Etat. Mandat d’arrêt international qui courait depuis quelques jours et qui constituait une épée de Damoclès sur le Cameroun. Et avec la menace du Président tchadien Idriss Deby qui exigeait de plus en plus publiquement que Yaoundé remette «le colis» au gouvernement en place à Bangui, il est fort à croire que Yaoundé n’a pas voulu s’encombrer des colères de Ndjamena. Quelques instants plus tard c’est sa fille ainée qui à son tour, embarquera à bord d’un vol de Camair-Co à destination de Maroua. Son destin désormais séparé de celui de son père.

 

L’expulsion du Général rebelle vient ainsi mettre un terme à la polémique qui était née avec l’installation de François Bozizé au Cameroun. A l’hôtel Hilton où il logeait avant son installation au quartier golf à Yaoundé, un employé dit garder l’image d’un jouisseur épicurien. Ici c’est tout le monde qui a encore en mémoire le défilé quotidien des belles de nuits dans les appartements privés de l’homme. Avec toutes les exigences de sécurité que cela appelle. On évoque aussi ces conférences de presse que «Monsieur le Président» accordait à tout vent à une certaine presse ayant pris le soin d’en expulser une autre.

 

A la résidence du quartier Golf, ce sera encore des partouzes dont les gémissements ont mis mal tout le voisinage et qui auront attiré l’attention de la haute autorité qui s’est finalement pliée aux exigences de la rébellion au pouvoir à Bangui. Des indiscrétions font d’ailleurs état de ce qu’au moment de son discret départ de Yaoundé, les prostituées de la dernière expédition libidineuse n’auraient pas été payées. Elles auraient d’ailleurs menacé de mettre à sac la résidence du Golf lorsqu’elles ont constaté à leur dépend, que le maître des lieux avait levé l’ancre. Un fait qui vient une fois encore questionner le séjour de François Bozizé Yaoundé.

 

Les Gens Nomades

 

Jésus Christ le fils de l’homme a erré dans le désert pendant 40 jours et 40 nuits. C’est en tout cas ce que nous disaient le nègre de catéchiste et le curé blanc de notre village. Ils nous ont dit que c’est Satan la bête qui l’y avait déporté pour le tenter, le séduire et en faire finalement un des siens. Dans leurs représentations du Dieu et de la Bête, le premier était toujours un blanc beau et grand tandis que le second lui était toujours un … noir. Pendant 40 jours et nuits donc le Fils de l’Homme est allé d’un endroit à un autre de ce désert, espérant en voir la sortie un matin. Honnêtement je ne saurais vous dire de quoi il se nourrissait ou se rafraîchissait pendant cette période….

Tout autour de nous il y a aussi des pèlerins d’un genre particulier. Il s’agit des ivrognes dont le nomadisme consiste à aller de bar en bar, à la conquête de «la séparante» qui ne finit parfois jamais et dont le seul mérite est de vous rendre encore plus ivre que la «une» ou «la première». Ces forains bien souvent sont aussi ceux qui n’ont jamais d’adresse fixe. Aujourd’hui on habite Paris, demain c’est à Mokolo qu’on déménage, puis la semaine prochaine on est installé à Bastos. Il y a aussi une catégorie que d’aucun ont appelé les prostitués des médias pour parler de nous journalistes. Véritables press-trotter leur exploit consiste parfois à travailler dans parfois cinq médias successifs au cours de la même année. Parfois aucune raison essentielle n’est évoquée pour justifier d’une telle instabilité professionnelle. Parfois c’est les patrons qui nous accusent d’être infidèles, parfois ce sont les circonstances.

 

Les circonstances ce sont ces facteurs exogènes qui contraignent parfois les uns et les autres aux comportements les plus inattendus. Comme bien d’autres avant lui François Bozizé doit désormais fuir et vivre en cachette. Eviter de se faire voir, éviter de se faire prendre ou capturer comme un vulgaire brigand. Du haut de son statut de Chef de l’Etat pendant 10 ans il aura fait fuir son prédécesseur Ange Félix Patassé, le contraignant à mourir en exil politique au Cameroun après l’avoir renversé. Assurément l’Ange Ratasse mourait de rire du fond de sa tombe. Lui au moins n’était contraint d’aller d’abris en abris et de pays en pays pour fuir la main vengeresse de son tyran parce qu’au moins il est le seul de l’histoire de la Centrafrique à avoir gagné les suffrages du peuple.

 

L’homme fort d’hier a mis le cap sur le Kenya après le Cameroun. Dans l’espoir sans doute qu’à défaut de paradis il peut y trouver le purgatoire et confesser ses péchés au peuple Centrafricain. Dans cet élan nul ne peut encore dire pendant combien de temps ce pays d’Afrique de l’Est abritera le Général et son épouse face à la détermination de Djotodia et son gouvernement à lui faire payer ses actes. De même on ne saurait dire que c’est la dernière destination touristique du couple errant. Un peu comme s’il était poursuivi par le fantôme menaçant de Félix Patassé, François Bozizé semblent désormais fuir une vie qu’il semble seul à voir. Un peu comme s’il était sous un effet hallucinogène.

 

L’ivresse du pouvoir d’hier s’en est allé. Laissant libre cours à la réalité de l’heure. Loin du Tribunal pénal international et de ses cours de la Haye, c’est devant la justice Centrafricaine que le justicier d’hier répondra. Un peu comme le philosophe allemand Nietzche qui évoquait la problématique de l’éternel retour, la problématique de l’arroseur arrosé que soulève le cas Bozizé enseigne à suffire qu’autant on peut être Général d’armée, autant l’on peut être Chef d’Etat autant on peut être WANTED.

Lu pour vous : François Bozizé chassé du Cameroun (L'Anecdote)
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:24

 

 

  

2013-06-03 23:21:20  xinhua

 

L'ex-président centrafricain François Bozizé, accueilli à Yaoundé par les autorités camerounaises après sa chute et la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka conduite par Michel Djotodia le 24 mars à Bangui, a embarqué dimanche à bord d'un vol régulier de la compagnie kényane Kenya Airways à destination d'Afrique du Sud, a appris lundi Xinhua de source de l'aéroport.

 

L'Afrique du Sud, qui a d'abord envoyé un contingent de son armée en Centrafrique pour essayer de sauver le pouvoir de François Bozizé, a par la suite, d'après des sources diplomatiques, émis le voeu, au même titre que le Bénin, de l'accueillir après sa chute.

 

« Au moment où il quittait sa résidence, il nous a demandé de ne pas l'escorter jusqu'à l'aéroport et est parti seulement avec son garde du corps », confie à Xinhua un membre de la garde présidentielle, unité spéciale de l'armée camerounaise chargée de la sécurité du président camerounais, qui a assuré la protection de François Bozizé avant de lever le camp aussitôt après son départ du Cameroun.

 

Des sources humanitaires confient à Xinhua qu'il s'agit d'un départ définitif de l'ex-chef d'Etat centrafricain du Cameroun. En effet, dans un communiqué signé le 25 mars par Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République, le gouvernement annonçait alors que « le président François Bozizé a cherché refuge au Cameroun, dans l'attente de son départ vers un autre pays d'accueil ».

 

Dans le même communiqué, le gouvernement camerounais réaffirmait « son attachement au principe de non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats ». Or, le nouveau pouvoir centrafricain vient d'émettre un mandat d'arrêt international contre Bozizé, après l'avoir dans un premier temps inculpé pour crimes contre l'humanité.

 

Lors d'une tournée régionale mi-mai, Michel Djotodia, le nouvel homme fort de Bangui, reçu tour à tour Libreville au Gabon, Malabo en Guinée équatoriale et à N'Djamena au Tchad n'a pu se rendre au Cameroun pour rencontrer le président Paul Biya.

 

D'après des sources diplomatiques, ce rendez-vous manqué a été assimilé un refus du président camerounais de céder aux pressions pour qu'il lâche son hôte et est apparu aux yeux des observateurs comme un soutien à Bozizé.

 

En attendant qu'elle le retrouve dans son exil, sa famille, dont son épouse et ses enfants, qui l'ont rejoint au Cameroun après un détour en RD-Congo, restent locataires d'une luxueuse résidence au quartier Golf situé non loin du palais présidentiel, pour laquelle l'ex-chef d'Etat centrafricain a payé en espèces un an de loyer, à raison de 2400 USD par mois, d'après des sources proches de son entourage.

 

François Bozizé a aménagé dans cette résidence après un séjour de près de un mois à l'hôtel Hilton de Yaoundé, où il a occupé la même suite que le défunt président Ange Félix Patassé, accueilli par les autorités camerounaises après avoir été chassé du pouvoir le 15 mars 2003.

 

François Bozizé, lui-même tombeur d'Ange-Félix Patassé le 15 mars 2003, avait débarqué au Cameroun par Bertoua, ville de l'Est proche de la frontière avec la République centrafricaine (RCA), après avoir quitté dans la précipitation le palais présidentiel Bangui afin d'échapper aux rebelles de la coalition Séléka qui venaient de faire leur entrée dans la capitale après une offensive rapide contre l'armée régulière. 

 

Source : http://french.cri.cn/621/2013/06/03/461s327156.htm

 

François Bozizé trouve refuge en Afrique du Sud
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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 21:20

 

 

 

 

BRAZZAVILLE (AFP) - 02.06.2013 14:44 - Le président de la transition en Centrafrique, Michel Djotodia, a annoncé samedi soir qu'un nouveau gouvernement serait nommé dans son pays "d'ici 72 heures", a-t-on appris dimanche de source présidentielle.

 

"Il va falloir mettre en place un nouveau gouvernement et c'est ce à quoi s'attèle le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, qui a entrepris les consultations. Ce gouvernement sera mis en place d'ici 72 heures et tiendra compte de toutes les entités du pays", a-t-il déclaré à Oyo, au Congo, à plus de 400 km au nord de Brazzaville.

 

Michel Djotodia - chef de la rébellion Séléka qui a renversé fin mars le président François Bozizé - s'est exprimé après un long entretien avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise en Centrafrique. Il était arrivé à Oyo vendredi pour une visite de 48 heures.

 

Les chefs d'Etat de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), réunis en avril à N'Djamena sur la crise centrafricaine, avaient demandé la formation d'un gouvernement de transition représentant toutes les tendances de la vie politique du pays.

 

Le Premier ministre centrafricain a entamé lundi les consultations en vue de former un nouveau gouvernement d'union nationale pour normaliser la situation dans son pays, dont la capitale Bangui souffre d'insécurité depuis que la Séléka a chassé François Bozizé, le 24 mars.

 

"Nous avons mis en place un mécanisme pour permettre le cantonnement de nos troupes dans les différentes préfectures et nous avons fait nôtre le devoir de démilitariser Bangui. Nous espérons que cela se fera totalement d'ici deux à trois semaines", a indiqué Michel Djotodia.

 

Selon une source diplomatique, "Michel Djotodia est venu solliciter l'appui du Congo dans la résolution de la situation instable" que vit la Centrafrique. Il a "déjà fait le tour de plusieurs autres capitales de la région", a-t-elle ajouté.

 

Lundi, le président Sassou Nguesso a annoncé le déploiement en urgence de 200 militaires congolais à Bangui pour que son contingent atteigne 350 hommes sur place. Ce contingent fait partie des troupes de la CEEAC qui doivent passer à terme à 2.000 hommes, contre 700 actuellement.

 

Début mai, Brazzaville a abrité la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique, qui a proposé la création d'un fonds pour financer les élections prévues après la période de transition de 18 mois à Bangui.

 

© 2013 AFP

Centrafrique: le président annonce un nouveau gouvernement "d'ici 72 heures"
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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 21:06

 

 

Son Président Fondateur, Laurent – Avit BOKONAS, est décédé le 29  mars 2013

 

  • Diplômé  de l’Institut Supérieur du Tourisme de Tanger – Maroc
  • Ancien Responsable de vente à Aire - Zaïre
  • Intégré dans la Fonction Publique Centrafricaine  le 10 mars 1982
  • Administrateur  Civil, hiérarchie A1, au Ministère du Développement du Tourisme et de l’Artisanat

1982- 1992, Office Centrafricain du Tourisme, OCATOUR

  • Chef de Service de la Documentation et de la Presse

1992 – 2003, Ministère des Eaux, Forêts, Chasses, Pêches, Tourisme et de l’Environnement

  •  Directeur de l’Information et de la Vulgarisation
  •  Homologue de l’Expert International chargé de la sensibilisation et de l’information  sur la protection et Gestion rationnelle des ressources naturelles
  • Inspecteur Central en matière des ressources humaines et des finances

2003 – 2006, Ministère du Développement du Tourisme et de l’Artisanat

  • Inspecteur Central en matière de l’Artisanat
  • Coordonateur chargé de la grippe aviaire
  • Chargé de mission en matière de l’Artisanat (ai)

1993 – 1999, Assemblée Nationale

  • 1er Député du 6ème Arrondissement de Bangui
  • Membre du Bureau de l’Assemblée Nationale
  • Président de la Commission Parlementaire Production, Ressources Naturelles et Environnement
  • Membre de la Conférence des Président

1999 – 2005, Parti politique et autres

  • Ambassadeur de la Paix
  •  Président fondateur du Mouvement des Verts de Centrafrique – MVC
  • Délégué des Verts au Dialogue National
  • Membre de la Convergence KNK
  • Membre du GPMMP

 

Auteur de nombreuses publications sur l’Environnement, le Tourisme, l’Ecotourisme et l’Ecologie. Il fut Commandeur de l’Ordre du Mérite Centrafricain.

 

L’inhumation aura lieu le 8 juin 2013. Pour toutes informations : contactez Mr Fon Yves, 75 50 50 06 ou Mr BEA Bertin, 75 50 20 05.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 20:26

 

 

 

 

Le désormais locataire de deux « domiciles » dans la capitale camerounaise, celle du Golf à côté de l’Ambassade des USA et celle du 8e étage à l’hôtel Hilton, risque actuellement une extradition devant le mandat d’arrêt international émis par les nouvelles autorités de Bangui. Annoncé depuis déjà des mois en partance (exil) pour le Bénin, pays dans lequel Yayi Boni a désormais du mal à revêtir son habit de démocrate, François Bozize fait face à cet inattendu mandat international pour crimes contre l’humanité et incitation au génocide.   Précisément, les chefs d’accusation portent sur  des assassinats dénombrés à 22 actuellement, arrestations, séquestrations et détentions arbitraires au nombre de 53, destruction et incendie des maisons d’habitation dénombré à 3 823 et enfin les meurtres de 119 personnes.

 

L’ancien dépositaire du pouvoir de Bangui qui se plait aujourd’hui au Cameroun semble peut-être oublié que sa « terre d’accueil » a signé beaucoup de conventions internationales et abrite en son sein le siège de la structure spécialisée dans la traque de ces personnes-là recherchées par ces mandats ; Interpol. Va-t-il perdre le sommeil ses jours-ci alors que son « protégé » est en déplacement du côté de l’hexagone ?

 

Depuis cette annonce, le Cameroun actuellement n’a pas encore réagit face à cette nouvelle carte que vient de sortir le pouvoir de Bangui dirigé par Michel Djotodia. Dernièrement, lors de la visite des émissaires de Bangui, rien n’a pu filtrer des pourparlers entre ceux-ci et le Chef de l’Etat. Aujourd’hui, la menace d’attaquer le Cameroun de ce côté, ne souffrira plus de soupçon au cas où le pouvoir d’Etoudi ne s’exécute pas semble « sous cape » nous avancer une source sécuritaire camerounaise.

 

Le Cameroun : Un volcan presque prêt à ébullition

 

La fin de règne semble se confirmer comme thèse et les soucis du pouvoir d’Etoudi s’accentuent plus le temps et les « dérives diplomatiques » se multiplient. Impasse totale sans justificatifs réels dans l’affaire Michel Thierry Atangana alors que l’Elysée semble avoir une oreille attentive dans cette affaire. Relation exécrable d’avec le pouvoir de Washington qui fait désormais suite à la fuite en avant sans raison préalable de l’actionnaire majoritaire d’Aes Cameroun qui, voulant se retirer du capital accélère depuis quelques jours sa cadence de délestage pour frustrer au plus haut point la population camerounaise. Cette fois-ci aucune administration n’est épargnée, mettant en déroute la promesse du gouvernement de voir ces coupures d’électricité renvoyées aux calendes grecques après le début de l’exploitation de la centrale de Kribi ; chose déjà fonctionnelle. Pour ne citer que quelques indices récents pour aboutir à la question de savoir si le « sphynx d’Etoudi » voudra terminer son mandat par « un bain de sang » loin d’une guerre normale fomenté « officieusement » par certains pays de  l’Hexagone ?

 

Riposte !

 

A l’instar de l’Iran et de la Corée du Nord qui, à chaque défilé miliaire ne lésinent sur aucun moyen pour dissuader des potentielles attaques de leur « souveraineté » certains pays, le Cameroun au travers de la célébration de la fête de l’unité nationale présente à chaque fois ses innovations en terme de puissance de feu loin du matériel « avarié » des combattants rebelles. 
 
Tout le monde voit jusqu’aujourd’hui comment la France et les USA ont adoubé la Seleka de Michel Djotodia au pouvoir à Bangui. Mais fort est de constater qu’après beaucoup de dérives décriées aux frontières d’avec ce pays de la part de certains soldats « incontrôlables » de la Seleka, le système sécuritaire s’est accentué avec la présence du BIR. Cette présence qui a très récemment chassé certains soldats centrafricains qui voulaient faire irruption au Cameroun armés pour se ravitailler tel un « Far West ». En état d’alerte, les positions camerounaises sont prêtes.

 

© Camer.be : Yannick Ebosse

 

RCA/MANDAT D’ARRÊT:ET SI FRANÇOIS BOZIZE ÉTAIT EXPULSÉ DU CAMEROUN
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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 23:07

 

 

 

01/06/2013 à 18h:25 | AFP

 

Le gouvernement centrafricain a entamé les consultations en vue de former un nouveau gouvernement d'union nationale pour normaliser la situation en République centrafricaine, a indiqué samedi un responsable de l'opposition à l'AFP.

 

"Le Premier ministre (Nicolas Tiangaye) a reçu lundi dernier à Bangui les dirigeants de la classe politique pour discuter de certaines questions d'intérêt national en commençant par la formation du gouvernement d'union nationale", a affirmé à l'AFP Gabriel Koyambounou, le vice-président du mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), parti d'opposition.

 

M. Koyambounou ajoute que le Premier ministre a également reçu vendredi "l'ancienne majorité et l'opposition démocratique" et qu'il poursuivra ses consultations lundi prochain avec les militaro-politiques et les membres de la société civile.

 

Les chefs d'Etat de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), réunis en avril à N'Djamena sur la crise centrafricaine, avaient notamment demandé la formation d'un gouvernement de transition représentant toutes les tendances de la vie politique du pays.

 

Le nouvel homme fort du pays Michel Djotodia, a pris le pouvoir en mars avec la coalition rebelle Séléka, renversant l'ex-président François Bozizé (66 ans) - exilé au Cameroun - contre lequel les nouvelles autorités de Bangui viennent d'émettre un mandat d'arrêt international.

 


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Centrafrique: consultations en vue de former un nouveau gouvernement
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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 23:03

 

 

 


BANGUI AFP / 31 mai 2013 15h26 - La République centrafricaine a lancé un mandat d'arrêt international contre le président déchu François Bozizé, renversé en mars, pour crimes contre l'humanité et incitation au génocide notamment, a annoncé vendredi le procureur de Bangui Alain Tolmo.


Depuis le 29 mai 2013, un mandat d'arrêt international a été émis contre le principal auteur François Bozizé, a annoncé le procureur, soulignant que parmi les chefs d'accusation figurent notamment des crimes relevant du statut de la Cour pénale internationale (CPI), entre autres: crimes contre l'humanité et incitation au génocide.

Selon M. Tolmo, l'ancien président, est également accusé d'assassinats, au nombre de 22 actuellement; des arrestations, séquestrations et détentions arbitraires au nombre de 53; destruction et incendie des maisons d'habitation au nombre de 3823 pour le moment; des exécutions sommaires qui se chiffrent à 119.


Depuis le 2 mai 2013 sur la base des informations factuelles, détaillées, précises, contenues dans les prescriptions écrites du ministre de la justice, des instructions ont été transmises au parquet général, pour ordonner l'ouverture d'une enquête contre M. François Bozizé Yangouvonda et autres, pour des faits ou du moins pour des chefs d'accusation multiples et lamentablement graves, a précisé le magistrat.

D'autres mandats d'arrêt internationaux sont en cours d'émission, a-t-il ajouté sans plus de précisions.


Une Commission mixte d'enquête mise en place par les autorités de Bangui a rencontré jeudi le ministre centrafricain de la justice Arsène Sendé et va enquêter sur les violations des droits humains et autres crimes commis pendant le règne de François Bozizé, et après la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka le 24 mars dernier, a appris l'AFP vendredi de source judicaire.

La Centrafrique lance un mandat d'arrêt international contre François Bozizé
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