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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:37

 

 

 

 

Depuis une semaine bientôt, François Bozizé, le président déchu de la République centrafricaine est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Chassé de son fauteuil présidentiel et de son pays au mois de mars dernier, les nouvelles autorités centrafricaines l’accusent de crimes contre l’humanité, d’incitation au génocide ; pour corser son dossier criminel, le procureur de Bangui lui colle...

 

 

Depuis une semaine bientôt, François Bozizé, le président déchu de la République centrafricaine est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Chassé de son fauteuil présidentiel et de son pays au mois de mars dernier, les nouvelles autorités centrafricaines l’accusent de crimes contre l’humanité, d’incitation au génocide ; pour corser son dossier criminel, le procureur de Bangui lui colle des motifs tels assassinats, séquestrations et détentions arbitraires, destructions et incendies des habitations, exécutions sommaires…

Il est un peu plus  heureux jusqu’à présent dans sa fugue, parce qu’on n’a pas encore dit avoir trouvé des corps humains destinés au méchoui dans ses congélateurs comme on l’avait dit de son illustre prédécesseur Jean-Bedel Bokassa, empereur de Bobangui.

 

Bien entendu pour perpétrer son  carnage en République centrafricaine, l’ancien homme fort, selon ses procureurs, avait ses hommes de main et autres bourreaux dont le sort est lié au sien et qui, comme lui, sont tous en fuite. Il est toutefois curieux de savoir comment le nouveau maître de ce pays et ses propres sbires ont pu dresser en moins de trois mois, un état des lieux aussi accablant, alors qu’ils n’arrivent pas à faire rétablir l’ordre et la paix dans le pays. Il est hors de question pour moi de trouver des circonstances atténuantes à François Bozizé arrivé lui-même au pouvoir par un coup de force contre l’ingénieur agronome Ange-Félix Patassé. Ce dernier a lui aussi connu l’exil comme son tombeur d’aujourd’hui. Et Bozizé a utilisé une bonne partie de son temps et de son énergie à traquer ses présumés opposants comme le lui font déjà ceux qui lui ont arraché le pouvoir. En Rca, c’est l’éternel jeu des chaises musicales avec le concours d’une justice aux ordres de tous les auteurs des coups d’Etat. Aujourd’hui ma peau, demain la tienne.

 

Pour peu que Michel Djotodia se fasse renverser aujourd’hui, même par… Bozizé, les mêmes autorités judiciaires qui lui ont déjà fait allégeance et le suivent de manière servile dans ses errements lui tourneront le dos pour se mettre à plat ventre devant le nouveau patron. C’est cela l’Afrique. Avec le pouvoir par tous les moyens, on met le pays en coupe réglée et tout le monde suit. On va faire comment ? Comme pour faire dérision, les hommes politiques vous serinent à tous les coups que la justice est indépendante. Quel est le procureur  centrafricain ou d’ailleurs qui peut ouvrir une enquête contre le dernier troufion de l’armée. On a peur pour soi-même et pour sa famille. L’idéal, c’est pas pour nous. Nous vivons au quotidien la peur au ventre.

 

Dobell in Le Messager

 

Source : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-11132.html

 

 

Lu pour vous : Aujourd'hui ma peau, demain...
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:34

 

 

Libreville, Gabon Par Martin Safou:  07/06/2013 (Gabonactu.com) - La France a décidé de retirer plus de 350 soldats en Centrafrique et laissera sur place 250 autres pour assurer la sécurité de ses 1 250 ressortissants dans ce pays d’Afrique centrale a annoncé jeudi à Libreville, l’ambassadeur de France au Gabon, Jean François Desmazières.

Le diplomate français a fait cette annonce au cours d’une audience avec le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) Nassour Guelengdouksia Ouaïdou.


Quelque 250 soldats français se trouvaient à Bangui avant l'arrivée du nouveau contingent militaire. 350 soldats de l'armée française ont été envoyés en renfort à Bangui avec pour mission principale d’assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique. Les effectifs militaires français en République Centrafricaine ont atteint près de 600 hommes. Environ 1.250 Français vivent en Centrafrique.

 

Le diplomate français a rassuré le Secrétaire Général de la CEEAC de la disponibilité de son pays à traduire auprès de l’Union Européenne les préoccupations de la CEEAC jusqu’au retour définitif de la paix et à l’aboutissement du processus de transition en République Centrafricaine. « Nous vous assurons de notre appui diplomatique et financier, et serons toujours à vos côtés », a déclaré en substance, Jean François DESMAZIERES.

 

Le Secrétaire Général de la CEEAC a évoqué les efforts inlassables déployés par les Chefs d’Etat de la CEEAC dans la recherche des solutions durables à la situation qui prévaut en République Centrafricaine, allant des sommets extraordinaires à la mise en place du Groupe International de Contact. Il a déploré les contradictions internes qui ont vu le jour au sein de l’exécutif en RCA, et qui pourraient annihiler tous les efforts consentis aussi bien par la CEEAC et l’Union Africaine, que par la Communauté internationale.

 

Les troupes de la rébellion de la SELEKA qui ont chassé le président François Bozizé du pouvoir se sont illustrées par des pillages massifs des biens des populations, provoquant par ailleurs un climat d’insécurité totale dans la capitale centrafricaine.

 

 

Source : http://www.gabonactu.com/ressources_g/actualites-gabonactu-2013.php?Article=2384#.UbLHAvl3Zic

La France réduit ses effectifs militaires à Bangui
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 22:31

 

 

 

 

Vendredi, 07 Juin 2013 10:56 AEM - AFP

 

PRETORIA, Afrique du Sud - L'ex-président centrafricain Francois Bozizé, renversé en mars, a renoncé à s'exiler en Afrique du Sud et est reparti du Kenya vers le Cameroun, a indiqué vendredi un de ses conseillers à l'AFP.

 

"Selon sa famille, il a quitté Nairobi et est reparti au Cameroun", a déclaré ce conseiller, requérant l'anonymat.

 

En début de semaine, le même conseiller avait indiqué que M. Bozizé avait quitté le Cameroun et était en route pour l'Afrique du Sud, dont le gouvernement lui avait envoyé un petit contingent militaire de 200 soldats en renfort en janvier.

 

L'ancien président Bozizé, âgé de 66 ans, s'était réfugié au Cameroun, fin mars, après l'entrée des rebelles dans Bangui.

 

Lors d'un point de presse vendredi, la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane a indiqué que M. Bozizé avait demandé à venir en Afrique du Sud.

 

"La communauté des Etats d'Afrique centrale (Cemac) a décidé qu'il était mieux qu'il soit reçu où il était au Cameroun", a-t-elle précisé. "Un autre pays, le Bénin, lui a aussi offert l'asile". "Il n'y a pas de petit jeu pour savoir qui va prendre chez lui l'ancien président. Il y avait beaucoup de propositions dans sa propre région, et très proches", a-t-elle assuré.

 

Ces mouvements de l'ancien président interviennent alors que la Centrafrique a lancé, le 29 mai, un mandat d'arrêt international contre lui pour "incitation au génocide" et "crimes contre l'humanité".

 

L'Afrique du Sud accueille sur son territoire l'ancien président malgache déchu Marc Ravalomanana, mais aussi l'ancien chef d'état major rwandais Kayumba Faustin Nyamwasa dont l'extradition est demandée par l'Espagne et la France. L'ex-président haïtien Jean Bertrand Aristide a aussi vécu de 2004 à 2011 à Pretoria.

Centrafrique : l'ex-président Bozizé renonce à s'exiler en Afrique du Sud
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 22:45

 

 

 

 

le 2013-06-05 13:01  Par RFI

 

Quelque 150 hommes, sur les 200 supplémentaires que le Congo a décidé d’envoyer à Bangui, ont quitté Brazzaville mardi 4 juin pour la capitale centrafricaine, où ils doivent participer aux opérations de pacification et de maintien de la paix. Il s’agit d’une Unité de police constituée (UPC), qui est composée de policiers et de gendarmes. Son mandat est de 20 mois et ses missions sont bien définies. L’UPC rejoint un premier contingent de 150 militaires, qui intègrent tous la force sous-régionale de la Micopax.

 

Mardi 4 juin, c’est peu avant 14 heures que l'unité 76 s’est immobilisée sur la tarmac de la base militaire Maya-Maya, pour embarquer la troupe : un blindé et trois véhicules de transport.

 

L’unité de police constituée, envoyée en RCA, est composée de policiers et de gendarmes. Elle est conduite par le lieutenant-colonel, Rodrigue Mouloungui, qui définit ces missions.

 

« L’Unité de police constituée a quatre missions essentielles, explique-t-il. Sécuriser la ville de Bangui, essayer d’aider la police et la gendarmerie centrafricaine, sécuriser tous les convois humanitaires et enfin sécuriser les élections en République centrafricaine. »

 

Aucun dérapage toléré

 

Le commandant de la troupe a prévenu ses éléments. Aucun dérapage ne sera toléré. « Pas de dérapages, surtout pas de dérapages, martèle-t-il. La République centrafricaine a connu beaucoup de problèmes. Il ne faudrait pas que nous partions pour rajouter d’autres problèmes. Nous partons pour sécuriser, pas pour rajouter d’autres problèmes ! »

 

De son côté, le directeur de la sécurité publique, le colonel Jules Mounkala Tchoumou a précisé la durée du mandat du contingent. « C'est une mission qui va durer vingt mois », souligne l'officier.

 

A terme, ce contingent congolais sera de 200 hommes. Il rejoint un premier de 150 militaires. Ils intègrent tous la force sous-régionale de la Comipax, la Mission de consolidation de la paix en Afrique centrale.

Centrafrique: 150 soldats congolais envoyés à Bangui pour des opérations de maintien de la paix
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 22:29

 

 

 

 

Imprécise au départ, l’information faisant état du départ du président déchu de Centrafrique, François Bozizé, du Cameroun s’est confirmée au fil de la journée d’hier. Bozizé, qui jusqu’en début de soirée de dimanche disait attendre le retour du président Paul Biya de l’europe avant de se déplacer, a quitté, en compagnie de sa famille, la capitale camerounaise en catastrophe dans la nuit de dimanche à lundi, en direction du Bénin, où le président Boni Yayi a depuis longtemps manifesté sa volonté de l’accueillir.

 

D’après des sources bien informées, c’est le président français François Hollande qui serait intervenu auprès de son homologue camerounais pour lui demander de faire partir le plus tôt possible Bozizé du Cameroun. L’agenda caché de cette démarche française consiste, apprend-on, à éviter une rivalité entre Paul Biya, soutien de Bozizé et idriss Déby, soutien de michel Djotodia, le président de transition en Rca.

 

Très coté auprès de la France, aux côtés de qui il est au front contre le terrorisme au mali, le président idriss Déby itno, marque ainsi des points. Adepte de la stratégie de l’évitement, dans de telles circonstances, le président camerounais a, pour sa part, choisi de se débarrasser du «colis encombrant» Bozizé, alors qu’il est en court séjour privé en europe.

 

Renversé le 24 mars dernier par la rébellion seleka, François Bozizé s’est réfugié au Cameroun. Le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand ngoh ngoh, indiquait alors que ce dernier était en transit au Cameroun, en attendant d’emprunter une autre destination. Contre toute attente, après avoir séjourné à l’hôtel Hilton, François Bozizé prendra ses quartiers au golf, non loin du palais de l’Unité.

 

Pendant son séjour camerounais, le président Biya a éconduit le président de transition, michel Djotodia, qui sollicitait une audience à Yaoundé. Vers la fin de la semaine dernière, la justice centrafricaine a lancé un mandat d’arrêt international contre lui, pour crime contre l’humanité et incitation au génocide.

 

Selon le décompte effectué par le parquet de Bangui, Bozizé est coupable de 119 exécutions sommaires, 22 assassinats, 53 arrestations arbitraires et 3823 destructions d’habitations. Ledit mandat d’arrêt a été transmis le 30 mai dernier aux autorités judiciaires camerounaises et à interpol. Le départ de François Bozizé du Cameroun intervient au moment où un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’afrique centrale est annoncé pour le 14 juin prochain à Libreville, en République centrafricaine.

 

En dehors de la crise toujours en cours  dans ce pays, les chefs d’etat d’afrique centrale vont plancher sur le projet de délocalisation du siège de la commission de Bangui à Libreville ou à malabo. L’on prévoit par ailleurs la signature des accords d’assistance entre la Cemac et interpol.

 

© Mutations : Georges Alain Boyomo

 

Source : http://www.camer.be/index1.php?art=26802&rub=6:1

Lu pour vous : POURQUOI BOZIZÉ PART DU CAMEROUN : LE PRÉSIDENT FRANÇAIS, FRANÇOIS HOLLANDE, A OBTENU SON DÉPART DU PAYS DIMANCHE DERNIER POUR NE PAS FÂCHER IDRISS DEBY
Lu pour vous : POURQUOI BOZIZÉ PART DU CAMEROUN : LE PRÉSIDENT FRANÇAIS, FRANÇOIS HOLLANDE, A OBTENU SON DÉPART DU PAYS DIMANCHE DERNIER POUR NE PAS FÂCHER IDRISS DEBY
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 22:16

 

 

 

 

Par Gaëlle Laleix  RFI 5 juin 2013

 

La République centrafricaine entend décréter un moratoire sur l'exploitation de diamants. Le gouvernement porté au pouvoir par la rébellion du mouvement Seleka, souhaite prendre plusieurs mesures afin de moraliser ce secteur.

 

La Centrafrique va décréter un moratoire sur l'exploitation et la vente de diamants. Le président, Michel Djotodia, l'a annoncé mardi 4 juin, lors d'un entretien avec l'AFP. Le gouvernement arrivé au pouvoir en mars, après un coup d'Etat de la coalition rebelle Seleka, veut moraliser le secteur. Depuis le mois dernier, la Centrafrique a été suspendue du processus de Kimberley, un système international de certification des diamants bruts.

 

« Nous invitons le processus de Kimberley et tous les autres acteurs qui le souhaiteront, y compris les ONG, afin que nous puissions avec leur concours faire évoluer la situation le plus vite possible », a déclaré le président centrafricain, Michel Djotodia.

 

Plusieurs mesures devraient donc être instaurées prochainement. D'abord une bourse de diamants centralisée sera créée. Elle devrait être construite sur le modèle de celle du Ghana, avec pour objectif d’assurer ainsi la sécurité des diamants et des particuliers.

 

Ensuite, toutes les devises importées par les entreprises de diamant devront passer par un système bancaire officiel. Les paiements en espèces n’auront plus cours. Chaque négociant doit être payé à travers ce système bancaire. Les contrôles devraient également être renforcés à travers des organismes de surveillance de l'Etat et la nomination d'inspecteurs.

 

 

Des inspections « indépendantes » et aléatoires seront encouragées dans les sociétés qui font le commerce de diamants, afin d'assurer la conformité aux normes du processus de Kimberley.

 

Un secteur opaque

 

Difficile de mesurer la part des diamants dans l'économie centrafricaine, car leur gestion est très opaque. Le président Michel Djotodia estime toutefois que « l'industrie du diamant fait vivre 900 000 concitoyens, qui vont être les premières victimes de la suspension » du processus de Kimberley.

 

Selon un rapport d'International Crisis Group, daté de décembre 2010 et intitulé De dangereuses petites pierres, « la mainmise du gouvernement sur le secteur du diamant renforce son pouvoir et favorise l'enrichissement d'une minorité ».

 

Dès 2003, en raison de la corruption ambiante, la plupart des compagnies minières quittent la Centrafrique. En 2008, l'exploitation se fait surtout de manière artisanale et informelle. L'ONG estime qu'entre 80 000 et 100 000 mineurs creusent aujourd'hui de manière anarchique. Ils vendent ensuite leur production à des intermédiaires étrangers, qui les revendent aux comptoirs d'exportation.

 

Instabilité politique

 

Le secteur primaire centrafricain représente aujourd'hui plus de la moitié du PIB du pays. Il a connu une croissance de 4% en 2011, principalement grâce à l'agriculture et à la production de bois. Le secteur minier lui, ne représente que 2% du PIB centrafricain. Il manque cruellement d'investissements, que l'instabilité politique rend difficiles.

 

Dans le classement de la Banque mondiale sur le climat des affaires, la République centrafricaine figure à l'avant-dernier rang. Malgré les remous politiques, la République centrafricaine a su maintenir sa croissance à 4,2% en 2012. Avant le coup d'Etat, la Banque africaine de développement tablait sur une croissance de 4,6% pour 2013.

Centrafrique: l’industrie diamantaire, un secteur opaque
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 22:13

 

 

 

 

JOHANNESBURG (AFP) - 05.06.2013 15:36 - L'ex-président centrafricain François Bozizé, renversé en mars, n'est pas attendu en Afrique du Sud, contrairement à ce qu'un de ses conseillers avait affirmé, a déclaré mercredi à l'AFP le ministère sud-africain des Affaires étrangères.

 

"Je ne sais pas d'où viennent ces rumeurs", a commenté le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela.

 

Mardi, l'un des "conseillers" sud-africains de M. Bozizé avait assuré sous couvert de l'anonymat: "Il est attendu sous peu en Afrique du Sud (...) J'ai parlé avec son équipe cet après-midi (mardi) et ils m'ont dit qu'il était encore à Nairobi, après avoir quitté le Cameroun où il s'était réfugié après avoir été chassé par le coup d'Etat en mars".

 

Le président Bozizé, arrivé au pouvoir par les armes en 2003 grâce au soutien massif du Tchad, s'est exilé depuis la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka à Bangui.

 

Le 31 mai, la République centrafricaine a lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien président pour "crimes contre l'humanité" et "incitation au génocide". Toutefois aucune notice contre l'ex-président ne figure sur le site internet d'Interpol.

 

© 2013 AFP

 

 

 

François Bozizé: Une vie d’errance après le pouvoir?

 

3 JUIN 2013

 

Chassé du pouvoir par la rébellion armée de la Séléka, François Bozizé ne sait décidemment plus où se reposer. Dimanche dernier, il a du quitter son exil camerounais à bord d'un vol régulier de la compagnie Kenya Airways. Il serait difficile de ne pas lier ce déplacement au mandat d’arrêt international que la justice centrafricaine vient d’émettre contre lui et dans lequel il est accusé de «crime contre l’humanité», d’«incitation au génocide»,…Compte tenu de la proximité du Cameroun avec son pays, il craint certainement de faire les frais d’une extradition impromptue.

 

L’errance à laquelle est désormais contraint l’ex-président centrafricain remet au goût du jour la question de la gestion du pouvoir en Afrique. A quoi sert donc le règne sans partage auquel se livrent la plupart des chefs d’Etat sur le continent s’ils ne peuvent même plus avoir une vie après le pouvoir? Ce qui arrive aujourd’hui à Bozizé rappelle tristement ce qui arriva plusieurs années plus tôt au jadis tout-puissant «roi du Zaïre», Mobutu Séséko et à d’autres qui ont fini leurs derniers jours en exil pour ne pas simplement les finir en prison.

 

En quittant le Cameroun voisin de la Centrafrique, le général François Bozizé espère, probablement, se mettre un peu plus à l’abri de la justice de son pays. Mais pour combien de temps? S’il est au Kenya, il peut compter sur le président Kenyatta qui également maille à partir à la Cour pénale internationale et qui toutes les raisons de ne pas le livrer. Du moins aussi longtemps qu’il pourra lui-même espérer échapper à la justice internationale.

 

 

Source : http://www.fasozine.com/index.php/le-blog-de-barkbiiga/10297-francois-bozize-une-vie-d-errance-apres-le-pouvoir

Centrafrique: l'ex président Bozizé n'est pas attendu en Afrique du Sud
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 11:02

 

 


 

LIBREVILLE, 04 juin 2013 (AFP) -: Le président centrafricain Michel Djotodia, arrive au pouvoir en mars après une offensive éclair de la coalition rebelle Seleka et dont le pays est toujours en proie aux troubles, a annonce mardi dans une interview exclusive accordée a l'AFP un moratoire sur l'exploitation et la vente de diamants, afin de moraliser le secteur.


Q: Votre pays a été suspendu du processus de Kimberley (système international de certification des diamants bruts). Comment réagissez-vous?


R: C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris la suspension temporaire, le 23 mai, de la RCA du processus de Kimberley (...) Je ne peux pas imaginer qu'elle s'inscrive dans la durée. Ce serait extrêmement grave pour l'avenir économique du pays et de sa population. L'industrie du diamant fait vivre aujourd'hui plus de 900.000 concitoyens - soit près d'un cinquième de la population (5 millions habitants) - qui vont être les premières victimes de la suspension. Nous comprenons que des doutes puissent exister mais nous sommes dans un processus d'ouverture et de transparence pour apporter toutes les clarifications nécessaires.


La RCA paie aujourd'hui les errements du gouvernement précédent. L'exclure maintenant du processus de Kimberley serait la priver de ses capacités à créer les conditions d'un renouveau économique et politique. J'ai effectué de nombreuses démarches auprès des pays voisins (...) appelé à la création d'un fonds fiduciaire pour la réactivation des services administratifs et publics ainsi que la préparation des élections (2016). Toutes ces actions vont dans le sens d'un rétablissement de la paix civile et donc répondent en tous points aux objectifs du processus de Kimberley.


Q: Il n'y aura plus de "diamants du sang" centrafricains?


R: "On ne parlera plus de diamant de guerre en Centrafrique. Mon gouvernement et moi sommes pleinement mobilisés pour prendre les mesures rapides permettant de réintégrer Kimberley. Nous allons décréter un moratoire sur l'exploitation et la vente de diamants pour faire un audit précis. Nous invitons le processus de Kimberley et tous les autres acteurs qui le souhaiteront, y compris les ONG, afin que nous puissions avec leur concours faire évoluer la situation la plus vite possible.


Voici les mesures que nous allons prendre. 1) Envisager la création d'une bourse de diamants centralisée, comme au Ghana, afin de garantir la sécurité des diamants et des particuliers (...) 

 

2) Exiger que toutes les devises soient importées par l'entreprise par un système bancaire officiel. 

 

3) Exiger que les paiements aux négociants soit payés par système bancaire et non en espèces. 

 

4) Améliorer la formation et accroître le financement des organismes de surveillance de l'Etat. 

 

5) Considérer la nomination d'inspecteurs et de firmes de vérificateurs internationaux pour aider au renforcement des contrôles internes. 

 

6) Envisager la création d'un système de récompenses, comme en Sierra Leone, permettant d'obtenir des renseignements menant à la confiscation des biens illicites. 7) Veiller à ce que les gouvernement procèdent à des inspections aléatoires indépendantes des sociétés qui font le commerce pour garantir leur conformité aux normes de Kimberley.


Q: On accuse le Séléka d'être financé par les diamantaires. Que répondez-vous?



R: "Les choses (l'offensive rebelle) ont commencé en décembre (...) en mars nous étions à Bangui. Est-ce que dans ce temps minime, il était possible aux uns et aux autres de financer la rébellion? Je ne crois pas. Nous nous sommes préparés dans une zone qui n'était pas une zone diamantifère, c'est une zone pétrolière enclavée (dans le nord) (...) Les armes que nous avons ont été récupérées aux FACA (Forces armées centrafricaines). Ce ne sont pas des armes achetées à l'extérieur. Alors parler de diamants qui ont permis de financer telle ou telle rébellion, surtout le Séléka, ce n'est pas normal.
Nous n'avons jamais reçu de l'aide de qui que ce soit, et en particulier des diamantaires. Il est vrai que quelques travailleurs (du diamant) sont venus nous rejoindre au moment où nous avons lancé l'offensive. Nous allons rétablir les choses. Sanctionner la RCA, c'est jeter le pays dans un gouffre.

Q: Allez-vous respecter les concessions notamment minières signées par l'ancien régime?



R: Nous sommes obligés de respecter tous nos accords mais ça ne veut pas dire que nous allons les appliquer dans leur totalité. Nous allons faire appel à nos partenaires, essayer de voir comment les choses ont été conclues et ensuite réactualiser les choses.


Q: L'insécurité perdure...


R: Pensez-vous que j'aurais quitté le pays pendant plusieurs jours pour aller voir mes homologues de la sous-région si le pays était en proie à l'insécurité? Cette sécurité doit aujourd'hui être renforcée, et notamment dans les zones diamantifères afin de punir avec la plus grande sévérité les actes de contrebande.



(Propos recueillis par Patrick Fort)

Centrafrique : le président annonce un moratoire sur le diamant, dément tout islamisme
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 23:14

 

 

 

 

Bangui 4 juin 2013 (CAP) – Le tristement célèbre assassin du régime de Bozizé, le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua » aurait été arrêté sur l’autre rive de l’Oubangui sur le territoire de la RDC apprend-t-on d’une bonne source autorisée à Bangui.

 

Des rumeurs persistantes à Bangui faisaient ces derniers jours état de ce que dernier, à la tête d’un petit groupe de soldats partisans du président déchu François Bozizé, se préparerait à lancer une attaque sur Bangui afin de ramener Bozizé au pouvoir.

 

Eugène Ngaikoisset, sous bonne garde des autorités de sécurité de la RDC, aurait été conduit ce mardi matin vers la capitale Kinshasa où les autorités auraient promis de le « punir », toujours selon nos sources. 

Le capitaine Eugène  Ngaikoisset arrêté en RDC et conduit sous bonne escorte à Kinshasa
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:41

 

 

 


LIBREVILLE AFP / 04 juin 2013 23h10 - Le président centrafricain Michel Djotodia a annoncé mardi dans une interview exclusive accordée à l'AFP un moratoire sur l'exploitation des diamants afin de moraliser le secteur, alors que son pays a été temporairement suspendu du Processus de Kimberley de certification des diamants.


On ne parlera plus de diamant de guerre en Centrafrique (...) Nous allons décréter un moratoire sur l'exploitation et la vente de diamants pour faire un audit précis, a annoncé le dirigeant. Parmi les principales mesures qu'il entend prendre figurent la création d'une bourse de diamants centralisée, l'interdiction des transactions en espèces et des contrôles renforcés.


La Centrafrique, un des cinq plus gros producteurs mondiaux de diamants, avait été suspendue le 23 mai, selon la présidence, du processus de Kimberley, système international de certification des diamants bruts. 


Par le passé, la production centrafricaine a toujours été entourée de zones d'ombre en raison de la corruption des différents régimes mais aussi de la présence de groupes armés et rébellions autour de sites de production.


Des soupçons pèsent sur le financement par des diamantaires de la rébellion Séléka qui a renversé le président François Bozizé en mars. Le président Djotodia a réfuté ces accusations auprès de l'AFP.


Les diamants de Centrafrique sont célèbres, notamment en raison de l'affaire des diamants qui avaient entaché en 1979 la présidence française de Valéry Giscard d'Estaing, accusé d'avoir reçu des diamants de la part du fantasque empereur Jean-Bedel Bokassa (au pouvoir de 1966 à 1979).




(©) 

EXCLUSIF La Centrafrique décrète un moratoire sur l'exploitation des diamants
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