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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 16:18
RCA : TROIS CASQUES BLEUS DE LA MINUSCA PERDENT LA VIE
RCA : TROIS CASQUES BLEUS DE LA MINUSCA PERDENT LA VIE
RCA : TROIS CASQUES BLEUS DE LA MINUSCA PERDENT LA VIE

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

TROIS CASQUES BLEUS DE LA MINUSCA PERDENT LA VIE LORS DE VIOLENTS COMBATS A DEKOA

 

Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ont perdu la vie vendredi, lors de la deuxième tentative sans succès de prise de la ville de Dékoa (préfecture de la Kémo), par des éléments rebelles de la coalition sous l’autorité politique de François Bozizé et la coordination de ses alliés du MPC, des anti-balaka et du 3R.  

 

Les assaillants ont subi des pertes en vies humaines et certains ont été fait prisonniers.  

 

Ces affrontements ont débuté le matin et ont fait deux blessés parmi les casques bleus burundais, qui ont été évacués à Bangui pour des soins, mais leur pronostic vital n’est pas engagé. Signalons que les troupes rwandaises sollicitées par le gouvernement centrafricain qui étaient présents dans la zone, sont venues appuyer le dispositif de défense de Dékoa, qui reste toujours sous le contrôle des Forces armées centrafricaines (FACA) et des casques bleus.  

 

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine, Mankeur Ndiaye, condamne avec la plus grande fermeté cette attaque ignoble, rend hommage aux casques bleus disparus et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Le Représentant spécial exprime ses sincères condoléances aux familles des casques bleus disparus ainsi qu’au contingent et au gouvernement burundais.  

 

Le Représentant spécial souligne que la MINUSCA ne ménagera aucun effort pour que les auteurs, les commanditaires et les complices de tout bord des attaques délibérées, concertées et coordonnées dirigées contre la MINUSCA et destinées à perturber les élections du 27 décembre 2020, répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.  

   

Mankeur Ndiaye rend également hommage à tous les casques bleus de la MINUSCA actuellement engagés sur différents fronts dans l’ouest et dans une partie du centre de la République centrafricaine, pour empêcher les groupes armés de mettre à exécution leur projet d’empêcher la tenue des élections présidentielle et législatives et de tenter de marcher sur Bangui.  

 

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies dénonce de nouveau l’alliance entre des acteurs/partis politiques et groupes armés, et rend responsables de l’instabilité actuelle dans l’ouest de la RCA, l’ancien président François Bozizé, les chefs de groupes armés Ali Darassa et Al Khatim ainsi que leurs alliés politiques sur le terrain.    

 

RCA : l’ONU condamne le meurtre de trois Casques bleus de la MINUSCA

 

https://news.un.org/ 26 décembre 2020

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné les attaques perpétrées vendredi en République centrafricaine (RCA) au cours desquelles trois soldats de la paix de l’ONU ont été tués.

Le jour de Noël et à 48 heures des élections, des éléments non-identifiés ont attaqué les forces de défense et de sécurité centrafricaines et la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) à Dékoa (250 kilomètres au nord de Bangui), dans la préfecture de Kémo, et à Bakouma (850 kilomètres au nord-est de la capitale), dans la préfecture du Mbomou.

Trois Casques bleus burundais de la MINUSCA ont été tués et deux autres blessés à Dékoa.

« Le Secrétaire général rappelle que les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

M. Guterres a exhorté les autorités centrafricaines à enquêter et à traduire rapidement en justice les responsables de telles « attaques odieuses ». Le chef de l’ONU a présenté ses plus sincères condoléances aux familles des Casques bleus décédés, ainsi qu’au peuple et gouvernement du Burundi. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés. 

La Centrafrique doit organiser des élections présidentielle et législatives dimanche 27 décembre. Le pays d’Afrique centrale a été déstabilisé depuis plus d’une semaine par des agissements de groupes armés qui cherchent à perturber les scrutins à venir. La MINUSCA et ses partenaires internationaux ont condamné ces actes de violence et de déstabilisation. L’opération de paix onusienne a renforcé ses patrouilles dans la capitale et dans les différentes provinces du pays, en appui aux forces centrafricaines, et dans le cadre du plan de sécurisation des élections.

Jeudi, 300 Casques bleus du contingent rwandais de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) sont arrivés en RCA en renfort de la MINUSCA pour renforcer la sécurisation du processus électoral. 

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général a réaffirmé l’engagement continu des Nations Unies, en étroite collaboration avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux, à soutenir les efforts de consolidation de la paix et de la stabilité en RCA.

 

RCA : 300 Casques bleus en renfort de la MINUSCA pour sécuriser les élections

https://news.un.org/ 25 décembre 2020

Trois cents Casques bleus sont arrivés, jeudi après-midi, en République centrafricaine (RCA) en renfort de la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUSCA) pour sécuriser les élections du 27 décembre dans un contexte de recrudescence de la violence et de menaces de groupes armés.

A la veille de Noël, 300 soldats de la paix rwandais sont arrivés par deux avions à Bangui en provenance du Soudan du Sud où ils servent d’habitude au sein de la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUSS). Ce renfort s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan intégré de sécurisation des élections présidentielle et législatives qui doivent avoir lieu dimanche. Il vise à renforcer les capacités de la MINUSCA et à répondre aux défis sécuritaires que traversent actuellement la Centrafrique.

« Ces Casques bleus supplémentaires renforceront le dispositif de sécurisation des élections de la Force de la MINUSCA qui consiste, en partie, à déployer des troupes dans les circonscriptions électorales en appui aux forces de défense et de sécurité centrafricaines », a précisé la mission onusienne dans un communiqué de presse publié vendredi.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA, Mankeur Ndiaye, a salué l’arrivée de ces Casques bleus supplémentaires, rappelant que « le professionnalisme des soldats de la paix rwandais est connu de tous ».

M. Ndiaye, qui est également chef de la MINUSCA, a remercié le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour avoir sollicité et obtenu l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies pour renforcer en urgence le dispositif actuel de l’opération de paix en Centrafrique alors que des groupes armés tentent de perturber les élections de dimanche.

« Il s’agit d’une preuve supplémentaire de l’engagement total de la communauté internationale aux côtés du peuple centrafricain, pour la tenue des élections le 27 décembre dans le respect des délais constitutionnels », a dit le Représentant spécial.

La police de la MINUSCA poursuit ses patrouilles 

M. Ndiaye a de nouveau condamné les alliances entre acteurs/partis politiques et groupes armés, et réitéré l’appel de la communauté internationale demandant à ces derniers de mettre fin immédiatement aux attaques qui visent à empêcher les électeurs de se rendre aux urnes.

« La MINUSCA continuera à exécuter son mandat de sécurisation des élections, en appui aux forces de défense et de sécurité centrafricaines », a souligné le Représentant spécial, réaffirmant que la volonté de la population et l’exercice de son droit civique seront respectés. « La communauté internationale est unanime, elle a une position commune : aller vers les élections le 27 décembre. », a rappelé vendredi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse.

Avec l'appui de la section justice et correction de la MINUSCA, la police de la mission onusienne (UNPOL) accompagne les forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) dans toutes leurs missions de police judiciaire, notamment pour les enquêtes ouvertes suite aux récentes violences pré-électorales. En collaboration avec ONU Femmes, UNPOL a ouvert une ligne verte téléphonique pour recueillir le signalement de violences à l’encontre des femmes candidates et électrices. Plus de 1.700 appels ont été reçus à ce jour.

Vendredi 25 décembre, jour de Noël, UNPOL poursuivait ses patrouilles avec les FSI dans la capitale Bangui et dans plusieurs régions afin de protéger les lieux de cultes et rassurer la population.

Plus de 55.000 personnes ont fuit les violences ou par crainte d’attaque (OCHA)

Les affrontements armés et les tensions observées depuis plus d’une semaine dans plusieurs régions du pays ont de graves conséquences pour la protection de la population centrafricaine, alerte l’ONU.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), l'insécurité et les craintes d'attaques par des groupes armés ont déjà semé la panique parmi la population et poussé plus de 55.000 personnes à fuir, augmentant davantage leur vulnérabilité.

Des groupes armés ont également augmenté leurs menaces et leurs attaques contre des acteurs humanitaires, Au cours de la semaine, plus de 17 incidents contre le personnel et les biens humanitaires ont été enregistrés par le bureau d’OCHA en RCA. En outre, une ambulance et un véhicule d'un district sanitaire ont été détournés et un personnel médical a été blessé. Cette situation a empêché des centaines de milliers de personnes vulnérables vivant dans l'ouest et le centre du pays de recevoir une aide d'urgence, en particulier médicale.

« Je condamne fermement ces actes de violence, qui contribuent à augmenter la souffrance et le traumatisme de la population centrafricaine, et j'exhorte les éléments armés à arrêter immédiatement leurs attaques à l’encontre du personnel humanitaire, à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et à protéger les personnes comme les infrastructures civiles », a déclaré, jeudi, la Coordonnatrice humanitaire en RCA, Denise Brown, dans un communiqué.

Malgré l'insécurité et les contraintes d'accès, les partenaires humanitaires persévèrent pour fournir une assistance vitale dans tout le pays, à travers le déploiement d’équipes médicales d'urgence et le transport aérien d’intrants sanitaires et nutritionnels essentiels.

« Les acteurs humanitaires sont résolus à rester dans les communautés auprès des populations malgré les violences, qui doivent immédiatement cesser », a déclaré Mme Brown.

La Coordonnatrice humanitaire a également appelé les donateurs à augmenter le financement d’urgence de la réponse humanitaire en RCA, y compris pour les services aériens humanitaires des Nations Unies. 2,8 millions de personnes ont besoin d'assistance et de protection en Centrafrique. Le Plan de réponse humanitaire pour l’année 2021 requiert 444,7 millions de dollars pour venir en aide à 1,8 million de personnes. 

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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 16:07
Nouvelles nationales sur RFI
Nouvelles nationales sur RFI
Nouvelles nationales sur RFI

 

Elections en Centrafrique: la Cour constitutionnelle rejette le report du scrutin

https://www.rfi.fr/ 26/12/2020 - 12:22 Avec notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice

À la veille des élections présidentielles et législatives en Centrafrique, des combats opposent toujours la coalition de groupes rebelles et les forces du gouvernement. Ce vendredi, après la rupture d'un cessez-le-feu décrété unilatéralement par les rebelles, trois casques bleus du Burundi ont été tués à Doka, à 250 kilomètres au nord de Bangui par des combattants armés non identifiés. Des voix se sont élevées pour demander le report du scrutin mais ce samedi matin, la Cour constitutionnelle a rejeté les ultimes recours de l'opposition pour reporter ces élections.

La décision, très attendue, est tombée un peu avant 11h30. Huit recours avaient été déposés au total… Tous ont été rejetés.

La cour fait valoir qu’un report du scrutin ne permettrait pas de respecter les délais constitutionnels qui prévoient qu’un nouveau président doit être installé, au plus tard, le 30 mars prochain.

Elle assure que le calendrier actuel qui prévoit deux tours avant la présidentielle, a été établi en fonction de cette contrainte, et que la Constitution doit primer sur tout autre considération.

Danièle Darlan, la présidente de la cour, estime que les questions soulevées par ces recours pourront être examinées, après le vote, pendant la période du contentieux prévue dans le calendrier électoral du 5 au 19 janvier.

Le débat juridique est clos mais pas le débat politique. À la sortie de l’audience, les avis étaient partagés sur cette décision.

Réactions à la sortie de la Cour constitutionnelle

Rigobert Vondo, avocat du MCU, parti du président Touadéra, se réjouit de cette décision.

J’ai dit à l’opposition que le droit n’était pas de la philosophie, comme mon ami d’à côté est en train de le faire, et que le droit c’est le droit.

Rigobert Vondo, avocat du MCU.

Charlotte Cosset

« L’ami d’à côté », c’est Joseph Bendounga, président du parti d’opposition MDREC. Ce dernier continue à se questionner sur la faisabilité du scrutin, compte tenu du contexte sécuritaire.

Comment les électeurs peuvent-ils aller voter en toute âme et conscience, en toute tranquillité, surtout que certaines provinces sont occupées…

Joseph Bendounga, président du MDREC, parti d’opposition.

Charlotte Cosset

Contexte sécuritaire inquiétant

À en croire l’ANE, l’autorité nationale des élections, « tout est prêt pour aller au vote » mais les retours qui nous parviennent de certaines localités soulèvent des questions. Hier encore, vendredi, des combats ont eu lieu à Dekoua et Bakouma. Trois casques bleus ont été tués.

A Bossangoa, le fief de François Bozizé, plusieurs sources attestent que des agents de l’autorité nationale des élections ont été menacés de représailles s’ils se rendent dans les centres de vote.

Ailleurs, du matériel a été confisqué ou détruit, cette semaine. C’est le cas à Bambari, par exemple. Et il reste encore ce samedi matin, selon nos informations, beaucoup de matériel à acheminer, depuis les centres de stockage régionaux, jusqu’aux bureaux de vote.

La décision de la Cour constitutionnelle est en tout cas dans la droite ligne de celle de la communauté internationale. Vendredi encore, avant cette décision, la Minusca a pris une position très ferme en faveur du maintien du scrutin.

 

 

Élections en Centrafrique : fin de campagne émaillée de tensions et de violences

Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

Le scrutin couplé législatives-présidentielle est pour ce dimanche 27 décembre en Centrafrique, où la situation est toujours volatile. Des combats ont été signalés hier, vendredi, dans plusieurs localités, notamment à Dékoa. L'ONU y déplore la mort de trois casques bleus du Burundi, tués par des « combattants armés non identifiés ». La coalition des groupes armés CPC semble déterminée à perturber les élections. Malgré cela, les autorités et institutions internationales restent fermes : les Centrafricains iront voter dimanche.

C'est une fin de campagne un peu particulière en Centrafrique. Si le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, a mis à profit le temps qui lui était imparti jusqu’au bout, en menant plusieurs meeting dans la journée de vendredi, de nombreux candidats de l’opposition ont eux stoppé leur campagne, estimant que la situation sécuritaire n’était pas favorable.

C’est que cette campagne électorale a été émaillée d’incidents, notamment à l’encontre des candidats à la députation dans les circonscriptions touchées par les combats ou par l’insécurité. La députée Béatrice Epaye, par exemple, a été empêchée à Markunda. Les députés de Mbaïki sont coincés par les combats depuis plusieurs jours. À Bambari, même l’UPC a empêché les candidats de battre campagne.

► À lire aussi : Centrafrique: la coalition de groupes armés annonce rompre la trêve

Une fin de campagne particulière aussi car la Cour constitutionnelle doit statuer ce samedi 26 décembre sur le report ou non du scrutin. Plusieurs recours ont été déposés suite au retrait de la candidature de Jean-Serge Bokassa. Ils appellent à l’application de l’article 115 du code électoral qui stipule, dans ce cas, que « l’organisation de l’élection est entièrement reprise ».

Assaut des rebelles sur Dékoa, trois casques bleus tués

Vendredi, des combats ont éclaté à Dékoa, une ville du centre du pays. Les rebelles tentent de descendre par là pour rejoindre la ville de Sibut, puis Bangui. La mission onusienne assure avoir repoussé les éléments armés, mais les combats ont poussé les habitants à fuir leurs habitations.

Dès dimanche dernier, les rumeurs d'une attaque des groupes armés agitaient la population de Dékoa, au nord de Sibut. Mais depuis deux jours, les combats font rage entre groupes armées et Forces de défenses centrafricaines, appuyées par la Minusca. La mission onusienne a déploré, dans la nuit du 25 au 26 décembre, la mort de trois casques bleus du Burundi dans des affrontemments avec des « combattants armés non identifiés ».

Après plusieurs tentatives en début de semaine, les rebelles ont pris d'assaut la ville de Dékoa dans la matinée de vendredi. Stanislas Zoumbeti, un candidat aux législatives locales, explique que les habitants ont compris que Dékoa allait être attaquée, dès jeudi soir : « À 21 heures, nous avons été informés qu'on avait signalé leur présence autour de sept kilomètres de l'entrée de Dékoa, sur la route de Kasa Bandoro. Vers 9h30, on a commencé à subir des crépitements d'armes de tous calibres. C'est par la suite que nous avons compris qu'ils attaquaient effectivement la ville. »

« Nous ne voulons plus de la culture de la violence et de l'impunité dans ce pays »

Les différentes alertes de la semaine avaient déjà poussé les populations à se réfugier dans la mission catholique de Dékoa. Mais les événements de vendredi ont accéléré les choses. Ce sont actuellement entre 3 000 et 4 000 personnes qui s'abritent dans la paroisse Sainte-Anne, dirigée par le père Claude, qui s'exprime : « On n'attendait pas une situation pareille. Nous n'avions rien prévu. Certains ont fait un peu de provisions, ils ont amené leur manioc. Pour le moment, c'est ce qu'ils sont en train d'utiliser. On est en train de chercher quoi faire, mais on ne trouve pas de solution. »

Les conditions sanitaires, en ces temps de Covid-19, inquiètent les membres de la mission catholique. Ils espérent et demandent de l'aide, mais en attendant, les habitants de Dékoa restent sous la protection de la Minusca et des forces armées centrafricaines. Le Réseau des ONG de promotion et de défense des droits de l'Homme (RONGDH) a, de son côté, exprimé son « indignation » vendredi. Pour la coordinatrice du Réseau, Me Marie-Edith Douzima, la population centrafricaine est « prise en otage » par la reprise de la violence politique. Pour elle et pour son organisation, « trop c'est trop » et « la violence ne résout rien ».

 

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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 15:53
RCA : Idriss Deby condamne les tentatives de déstabilisation
RCA : Idriss Deby condamne les tentatives de déstabilisation

Lu pour vous

 

Centrafrique : Idriss Deby condamne les tentatives de déstabilisation

 

Alwihda Info | Par Info Alwihda - 26 Décembre 2020

 

Idriss Deby réaffirme son "attachement au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale" de la Centrafrique.

Le chef de l'État tchadien et président en exercice de la Communauté des États Sahelo-Sahariens (CEN-SAD), Idriss Deby, a condamné samedi "avec la plus grande fermeté toutes les tentatives de déstabilisation et de remise en cause du processus politique", selon un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

Il condamne également toute ingérence étrangère dans le processus politique.

Le président en exercice de la CEN-SAD invite toutes les parties prenantes à l'accord de Khartoum à respecter leurs engagements dans l'intérêt supérieur du peuple centrafricain.

Il appelle les Nations Unies, l'Union Africaine et les partenaires internationaux à "tout mettre en oeuvre en vue de favoriser une sortie de crise pacifique par le dialogue", et réaffirme son "soutien à la tenue des élections dans les délais prévus".

L'élection présidentielle est prévue demain en Centrafrique. Idriss Deby exprime sa "disponibilité pour se joindre à toutes les initiatives visant à inciter tous les acteurs centrafricains à conduire le processus électoral à son terme, condition sine qua non de paix et de stabilité dans le pays".

 

NDLR : Belle hypocrisie ! N'est ce pas bel et bien à partir du territoire tchadien que partent les Toyota BJ 75 remplis de guerriers de la CPC lourdement armés ainsi que les hordes de motos qu'enfourchent les mêmes combattants qui avaient déjà naguère conduit François Bozizé au pouvoir à Bangui en mars 2003. 

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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 15:49
(RCA) : La Françafrique et ses prolongements ont laissé ce pays exsangue et divisé (PCF)

Lu pour vous

 

République centrafricaine (RCA) : La Françafrique et ses prolongements ont laissé ce pays exsangue et divisé (PCF)

 

https://www.pcf.fr/ Publié le 26/12/2020 par PCF

C'est la Françafrique et ses prolongements qui ont laissé ce pays exsangue et divisé. C'est la priorité à la reconstruction du pays dans le respect de la souveraineté du peuple centrafricain qui ouvrira un chemin de paix et de justice sociale (PCF)

L'élection présidentielle du 27 décembre 2020 en République centrafricaine (#RCA) se tient dans un contexte des plus précaires. Le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, dénonce une tentative de coup d'Etat par des groupes rebelles.

 

Le pays ne s'est jamais remis des horreurs de la Françafrique qui, du sacre du dictateur Bokassa avec la complicité du président Giscard d'Estaing en passant par les multiples déstabilisations et décennies de coups tordus et de pillage, a laissé ce pays exsangue. La guerre civile, déclenchée en 2013 lors de la chute de l'ex-président, François Bozizé, a parachevé le dépeçage de la RCA. L'expédition militaire française qui s'en est suivie n'a en rien remédié aux problèmes du peuple centrafricain.

L'accord de paix signé au Soudan en février 2019 s'est traduit par une baisse des violences mais il inscrit dans la durée la division du pays entre le gouvernement à Bangui et de vastes zones tenues par différents groupes rebelles. La prise temporaire de Bambari, quatrième ville du pays, par un groupe armé ces derniers jours illustre cette situation.

Ces groupes se fournissent depuis des années en armes en provenance de pays voisins, dont le Tchad du dictateur Idriss Déby. L'embargo des Nations Unies sur les ventes d'armes en Centrafrique a eu un impact avant tout sur la politique d'achat du gouvernement centrafricain qui s'est alors tourné vers la Russie pour bénéficier d'équipements d'occasion et de coopération militaire.

Force est de constater que le chaos et le remodelage des territoires s'inscrivent, en Centrafrique comme dans d'autres zones du monde, dans un mode de gouvernance mondiale issue des guerres et politiques de dominations menées jusqu'à leur paroxysme.

L'instabilité, la violence et la misère sont propices au pillage des richesses du sol et du sous-sol. Il est, par exemple, de notoriété publique que des diamants sortent du pays de manière illicite mais y compris à bord de vols aériens réguliers.

Aucune perspective de paix, de développement et progrès social ne sera possible tant que perdura ce régime d'exploitation, spoliation et prédation.

Le Parti communiste français (#PCF), solidaire du peuple centrafricain, condamne avec fermeté les violences qui interviennent depuis plusieurs jours à la veille de l'élection présidentielle, et appelle à une solution politique, sous égide de l'ONU, priorisant la reconstruction du pays dans le respect de la souveraineté du peuple centrafricain, ciblant les causes profondes qui ont conduit à la déstabilisation de la RCA et cherchant à mettre un terme aux tensions régionales par la mise en œuvre de politiques publiques offensives de lutte contre la pauvreté et pour la promotion d'une sécurité humaine globale.

C'est à ces conditions qu'un véritable retour à la paix se dessinera en République centrafricaine ; c'est à ces objectifs que la politique internationale de la France devrait entièrement consacrer ses efforts et moyens.

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26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 15:39
Scrutin à haut risque en Centrafrique
Scrutin à haut risque en Centrafrique

Lu pour vous

 

REPORTAGE

Scrutin à haut risque en Centrafrique

https://www.liberation.fr/ Par Antoine Rolland, Correspondance à Bangui —  (mis à jour à )

Une menace sécuritaire importante pèse sur le scrutin de dimanche en République centrafricaine, au point qu’il a donné lieu à quelques scènes surréalistes. Et à une campagne loin de la ferveur de 2016.

Bangui est une ville de rumeurs. Souvent fausses, elles disent quelque chose du moment. Lors de son élection comme maire dans les années 50, Barthélemy Boganda, premier président de la République centrafricaine, aurait été vu en train de marcher sur les eaux de l’Oubangui. Aujourd’hui, les groupes armés seraient sur le point de marcher sur Bangui. Autres temps, autres mœurs.

La rumeur frappe de plein fouet la campagne électorale centrafricaine. Mercredi vers 10 heures, celle-ci a connu un impressionnant coup d’arrêt. Des éléments armés auraient été vus aux portes de la ville. En quelques instants, les Banguissois rentrent chez eux. Sur la principale artère de la ville, l’avenue des Martyrs, une colonne de milliers de travailleurs, commerçants et fonctionnaires quittent la ville pour leur domicile. Certains regards sont fermés.

D’autres font preuve d’un flegme très banguissois. «C’est la panique», se marre un ancien «DG» (directeur général) d’une administration, en tirant sur sa cigarette. Ses partenaires de séminaire ont délaissé leur formation le temps du spectacle. L’un d’eux semble inquiet, jette des regards à droite, à gauche. Jusqu’au soulagement, et l’arrivée d’une voiture : leur collègue a réussi à trouver une bouteille de rouge avant la fermeture des magasins. La pause déjeuner est sauvée.

Un basculement dans la violence

Depuis moins d’une semaine, six groupes armés parmi les plus importants du pays se sont coalisés pour empêcher la bonne tenue du scrutin de dimanche. Les ennemis d’hier, ex-Séléka de 2013, à majorité musulmane, et des anti-balaka, mouvances d’autodéfense qui s’étaient élevés contre lesdits Séléka, combattent désormais côte à côte. Cette alliance opportuniste, qui se fait appeler Coalition des patriotes pour le changement (CPC), vise un homme, le président sortant, Faustin-Archange Touadéra. Les mercenaires l’accusent de préparer un «hold-up électoral». Le professeur de mathématiques, élu en 2016 et favori du scrutin, cherche un improbable «KO au premier tour».

Pour le moment, c’est le chaos qui se dessine, ou du moins la pagaille. Nombre des 1 500 candidats aux législatives ont annulé leurs meetings dans l’arrière-pays pour raisons de sécurité. Ce vendredi encore, pour le dernier jour de campagne, un candidat affirme s’être fait dérober, dans le sud du pays, son pick-up, 2 millions de francs (environ 3 000 euros), des tee-shirts… Les groupes armés l’ont dépouillé jusqu’aux allumettes. Le président Touadéra a annulé ses déplacements en province. Dans Bangui, les caravanes circulent dans une relative indifférence.

La CPC a allumé des incendies un peu partout dans le pays, sur les trois axes principaux menant vers Bangui (sud, ouest et nord-est). Certains combats ont eu lieu à moins de 100 kilomètres de la capitale. «La situation est sous contrôle», affirme la Minusca – la force onusienne déployée dans le pays depuis 2014. Mais selon plusieurs sources sécuritaires, des troupes rebelles continueraient d’avancer sur les réseaux routiers secondaires.

Faire campagne malgré tout

A Bangui, dans la nuit de mercredi à jeudi, le commissariat de Boeing, quartier du nord de Bangui et fief anti-balaka, s’est fait attaquer à la grenade. C’était la première alerte du genre dans la capitale. Le lendemain, Serge Bruno Mageot y reprend tout de même sa campagne. Cet entrepreneur, dont le physique rappelle à tous son passé de basketteur, se lance pour la première fois en politique à Bimbo 3, dans la banlieue de Bangui, qui inclut Boeing. «On prend trop de retard», lance-t-il à son équipe de vingt personnes. Elle devait partir au petit matin, il est midi.

Direction les alentours de la capitale, à PK18, dans les villages enclavés dont les maraîchers nourrissent la capitale. Avant de quitter le QG, le directeur de campagne prend soin d’envoyer deux motos en éclaireurs. «J’ai eu des bruits qui signalaient la présence d’anti-balaka.» Après vérification, il s’agirait, encore, de rumeurs.

«Les groupes armés, ce sont des bruits venus de Bangui, affirme Janvier Blaise Malongou, secrétaire général chef de village de Sakai 1. Ici, tout est calme.» Tous les témoins des villages le confirment, et on veut les croire, tant l’ambiance de «psychose» (prononcez «pisschose») du centre-ville paraît loin.

Ici, c’est une campagne classique. A chaque village, le même rituel : la caravane du candidat, un utilitaire des années 90, crache sa musique à saturation, pour annoncer l’arrivée de «l’honorable Mageot», qui suit au volant de sa voiture. De quoi faire danser les locaux, privés la plupart du temps de musique car dépourvus d’électricité. Puis vient le moment d’écouter le candidat. Il se présente en «enfant du pays» et développe des thèmes concrets : accessibilité de la route, des services de santé (l’hôpital le plus proche est à 30 minutes de moto), électricité, protection des maraîchers. Vient enfin le temps des dons, pour prouver sa bonne foi : un sac de sel, de sucre, de savons, quelques outils…

Demande de report rejetée

«C’est une drôle de campagne, en demi-teinte, pleine d’incertitudes au vu des nouvelles qui nous parviennent de province, analyse Serge Bruno Mageot. Mais je ne peux pas imaginer que l’on repousse le vote. Ce serait revenir à la situation d’avant 2015.» Cette semaine, six candidats d'opposition avaient saisi la Cour constitutionnelle pour reporter les élections, un ultime recours rejeté samedi par l'instance. Pour l’opposition démocratique, réunie en alliance dans la COD 2020, il fallait un report technique et négocier une transition. Sur ce point, elle converge avec les hommes armés.

Les deux ont en commun François Bozizé. Le président déchu en 2013 était revenu d’exil, avait pris la tête de «l’opposition démocratique» et rêvait de reprendre le pouvoir perdu en 2013 au profit de la Séléka. La Cour constitutionnelle a invalidé sa candidature, poussant l’ancien potentat à la fuite. Le gouvernement centrafricain, et l’ensemble de la communauté internationale, l’accuse de tentative de coup d’Etat«Bozizé est mû par une rancœur tenace envers Touadéra», analyse un diplomate.

À LIRE AUSSI :Boy-Rabe, le quartier de Bangui aux deux présidents

La menace est prise suffisamment au sérieux pour que les renforts affluent à l’aéroport de Bangui, non sans arrière-pensées diplomatiques : 700 forces spéciales et 300 Casques bleus rwandais, des hélicoptères russes, ainsi que «300 instructeurs non armés» venus de Moscou. Dans les faits, il s’agit de 500 hommes de la milice privée du groupe Wagner, proche de Poutine, y compris des supplétifs syriens selon une source diplomatique, confirmée par des témoins. La France ajoute également au pot, avec le survol du pays mercredi par des Mirage 2000.

Tout cela sera-t-il suffisant pour dimanche ? Les troubles ont mis en péril la préparation du processus : la Minusca, qui assure la sécurité du scrutin, dénombre 55 000 déplacés, et 11 % des électeurs n’ont pas encore pu retirer leurs cartes. Face au bruit de bottes, le représentant spécial Mankeur Ndiaye reste droit dans les siennes. «Il faut absolument tenir ces élections le 27 décembre», a-t-il répété ce vendredi en conférence de presse, dénonçant «la stratégie de la peur et de la rumeur». Au risque que, cette fois, la rumeur soit vraie.

Antoine Rolland Correspondance à Bangui

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 20:21
LE MLPC APPELLE A LA MOBILISATION GENERALE POUR RETIRER LES CARTES ET VOTER MASSIVEMENT
LE MLPC APPELLE A LA MOBILISATION GENERALE POUR RETIRER LES CARTES ET VOTER MASSIVEMENT

 

 

BUREAU POLITIQUE

           -=-=-

SECRETARIAT GENERAL

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Depuis quelques jours, de graves événements armés affectent plusieurs régions de la République Centrafricaine et ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines parmi les populations civiles et les éléments des Forces Armées centrafricaines, dépêchés sur les théâtres d’opération pour faire face à la situation.

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), reste très préoccupé devant une telle situation puisqu’un Plan de sécurisation était supposé encadrer les élections pour les faire se dérouler dans la paix. Il s’incline donc respectueusement devant la mémoire de nos compatriotes, victimes de ces événements et rend par la même occasion, un hommage mérité aux valeureux soldats tombés sur le champ de bataille pour la défense de notre Patrie.

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain qui est un Parti républicain, respectueux de la légalité, milite pour la paix et la concorde nationale condamne vigoureusement cette tentative de coup de force visant à renverser des institutions démocratiques issues des urnes. Il rappelle que le choix des filles et fils du pays auxquels le Peuple choisit de confier la gestion de leur destinée, passe par des élections démocratiques.

Par ailleurs, le MLPC  salue la position des Partenaires du G5 et l’appui apporté dans le cadre bilatéral par des pays amis de la République Centrafricaine et la communauté internationale à travers la MINUSCA, afin de sauvegarder les Institutions démocratiques en place et permettre l’organisation des prochaines élections.

Le Bureau politique constate, en dépit de la situation qui prévaut, que la date du 27 décembre est maintenue pour la tenue des élections groupées. C’est donc légitimement qu’il souhaite que la distribution des cartes d’électeur et le déploiement du matériel électoral soient effectifs en vue de la tenue de ces élections.

C’est pourquoi, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain lance un appel solennel à tous les militants et militantes du Parti pour se mobiliser pour aller retirer leurs cartes d’électeur afin de se rendre massivement aux urnes pour voter leurs candidats aux législatives et notre candidat Martin ZIGUELE à l’élection présidentielle le dimanche 27 décembre 2020, date actuellement retenue pour les scrutins. Il y va de l’intérêt supérieur du Peuple centrafricain.

Bangui, le 21 décembre 2020

Pour le Bureau Politique

Le Secrétaire Général

 Christophe NDOUBA

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 18:10
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent
Fin tragique de Bozizé, certains de ses fils, Sidiki et Maxime Mokome : les rumeurs circulent

 

Folles rumeurs faisant état de la fin tragique de François Bozizé, son fils Jean Francis,  son neveu et ministre du DDRR Maxime Mokome

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 17:53
Combattants de la coalition pour le changement de Bozizé faits prisonniers
Combattants de la coalition pour le changement de Bozizé faits prisonniers

Deux combattants de la prétendue coalition pour le changement (CPC) de François Bozizé faits prisonniers à Bossembélé et ramenés à Bangui

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 16:49
L'Union Africaine condamne la tentative de coup d'état de François Bozizé
L'Union Africaine condamne la tentative de coup d'état de François Bozizé

 

L'UA rappelle à Bozizé et à la COD-2020 que le suffrage universel doit être le seul moyen d'accession au pouvoir

L'Union Africaine condamne la tentative de coup d'état de François Bozizé
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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 16:35
 RCA : situation « sous contrôle » selon les Nations unies, après une offensive rebelle
 RCA : situation « sous contrôle » selon les Nations unies, après une offensive rebelle

 

République centrafricaine : situation « sous contrôle » selon les Nations unies, après une offensive rebelle

 

Les rebelles ont été bloqués ou repoussés dans plusieurs localités, alors que le gouvernement a accusé, samedi, l’ancien président François Bozizé de « tentative de coup d’Etat ».

La situation est « sous contrôle » en République centrafricaine, a assuré dimanche 20 décembre au soir à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de la force des Nations unies (ONU) dans le pays, après le début d’une offensive de rebelles, tandis qu’une coalition de l’opposition « exige le report des élections » du 27 décembre.

Vendredi soir, trois des plus puissants groupes armés qui occupent plus des deux-tiers du pays avaient commencé à progresser sur des axes routiers vitaux pour l’approvisionnement de la capitale, Bangui. Ils avaient en outre annoncé leur fusion.

Dans la foulée, le gouvernement a accusé samedi l’ancien président François Bozizé de « tentative de coup d’Etat » avec une « intention manifeste de marcher avec ses hommes sur la ville de Bangui » en cette période électorale. Les élections présidentielle – ayant pour favori le président sortant, Faustin Archange Touadéra – et législatives sont prévues dimanche prochain.

Appel des membres du G5 + à déposer les armes

Le parti de François Bozizé a démenti dimanche toute tentative de coup d’Etat. La France, la Russie, les Etats-Unis, l’Union européenne et la Banque mondiale ont appelé dimanche François Bozizé et les groupes armés à déposer les armes.

Ces pays et institutions partenaires de la République centrafricaine, membres du G5 +, « demandent que M. Bozizé et les groupes armés alliés déposent immédiatement les armes, s’abstiennent de toute action de déstabilisation et respectent la décision de la Cour constitutionnelle du 3 décembre 2020 », ont déclaré les signataires dans un communiqué commun publié dimanche.

Selon le porte-parole de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), Vladimir Monteiro, les rebelles ont été bloqués ou repoussés dans plusieurs localités. A Yaloké, à 220 km de Bangui, « les groupes armés ont quitté la ville », a-t-il affirmé.

Les groupes armés ont également perdu du terrain dans deux autres localités et « la Force a envoyé des casques bleus à Mbaïki, à 110 km au sud-ouest de Bangui, où il y a eu des affrontements samedi […] pour bloquer des éléments armés », a-t-il poursuivi, concluant : « La situation est sous contrôle. » Mais des éléments des groupes armés sont toujours présents aux abords de Bossembélé et de Bossemptélé, selon des sources sécuritaires et humanitaires.

Arguant dimanche du contexte sécuritaire, la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), dont l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, était le chef de file jusqu’à récemment, « exige le report des élections […] jusqu’au rétablissement de la paix et de la sécurité ». La coalition, qui regroupe les plus importants partis et mouvements de l’opposition au président sortant, réclame en outre « la convocation sans délai » des « forces vives de la Nation ».

Combattants russes

Le président sortant a affirmé samedi que les élections se tiendraient bien : ces événements n’empêcheront pas le déroulement du scrutin car « l’Autorité nationale des élections et la Cour constitutionnelle ont assuré que les élections [allaie]nt se tenir dans les temps », a-t-il dit lors d’un meeting électoral à Bangui.

Des combattants de compagnies de sécurité privées russes sont entrés en action contre les rebelles à Mbaïki, selon des sources humanitaires et sécuritaires. « Nos soldats sont en alerte générale, appuyés par la Minusca, la Fédération de Russie et le Rwanda pour sortir de cette crise », a déclaré samedi Faustin Archange Touadéra face à ses partisans.

Dans un communiqué de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), laquelle regroupe trois des principaux groupes armés du pays, les rebelles ont admis dimanche « de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux blessés » dans leurs rangs. L’ONU n’a de son côté communiqué aucun bilan.

Pour l’élection présidentielle du 27 décembre, François Bozizé avait tenté un retour en politique en se déclarant candidat à la présidentielle. Il faisait figure de principal concurrent du chef de l’État. Mais la Cour constitutionnelle a invalidé sa candidature, estimant qu’il était sous le coup de sanctions des Nations unies en raison de son soutien présumé à des groupes armés responsables de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ».

La République centrafricaine, un pays de 4,9 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres du monde mais riche en diamants et en bétail, a été ravagée par la guerre civile après qu’une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Seleka, a renversé François Bozizé en 2013.

Depuis 2018, la guerre a évolué en un conflit de basse intensité, dans lequel les groupes armés se disputent le contrôle des ressources du pays tout en perpétrant régulièrement des exactions contre les populations civiles.

Le Monde avec AFP

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