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31/07/2013 à 10h:15 Par Vincent Duhem Jeune Afrique.com
Une dizaine de représentantes d’associations de femmes centrafricaines ont rencontré la ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, mardi 30 juillet, à Paris. Qui estime que la RCA doit revenir dans l'agenda diplomatique français.
C’est dans son bureau du Quai d’Orsay dans le centre de Paris, que la ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a reçu une dizaine de femmes représentantes de plusieurs associations centrafricaines, mardi 30 juillet. Pour la plupart issues de la diaspora, c’est elles qui ont sollicité la rencontre. « Elles m’ont contacté après mon déplacement au Burundi » [début juillet], confie la ministre qui dit vouloir « mettre les droits des femmes au centre de la Francophonie ».
Les représentantes d'associations se sont tour à tour exprimées. Souvent émues, elles ont fait part de leur détresse, partagé leur expériences, et relayé les cas de violences quotidiennes dont sont victimes les Centrafricains depuis l'arrivée de la coalition Séléka au pouvoir, fin mars. « Il y a une semaine à Lobaye (sud-ouest), des hommes en armes ont ligoté neufs enfants, réclamant une rançon pour chacun d’entre eux. Comme les familles ne pouvaient pas payer, ils les ont tous tués », a ainsi raconté l’une d’elles.
Cette rencontre, appuyée par le président François Hollande, était également l’occasion pour la ministre de militer pour le retour de la crise en Centrafrique à son agenda diplomatique. « Cette crise, écrasée par les deux plus gros conflits de la décennie sur le continent africain (la RDC et le Soudan), est un drame oublié. Il faut que la France monte au créneau avec l'Union européenne. Nous devons être présents », estime-t-elle.
En tournée au Gabon, en RDC, au Burundi, au Congo-Brazzaville et en Côte d'Ivoire du 6 au 12 juillet, « Yamina Benguigui a longuement évoqué la situation centrafricaine avec Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba », assure un de ses conseillers.
Aide logistique
Quel pourrait être l’engagement de la France, que les chefs d’États d’Afrique centrale avaient déjà sollicité en mai ? Dans l’immédiat, il devrait se limiter à une aide logistique aux troupes africaines, dans le cadre de l'action européenne. Le Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’est dit prêt à envoyer 500 hommes dans le cadre de la force de l’Union africaine, pourrait en être le premier bénéficiaire. « C’est en discussion », assure le cabinet de la ministre. Pour Yamina Benguigui, « la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU en septembre à New York sera un moment important ».
Au regard de l’attitude des autorités françaises depuis le début de la crise, un engagement direct de la France est très peu probable. En Centrafrique, pays symbole des dérives de la « Françafrique », Paris a tenté d’appliquer sa nouvelle politique africaine. Lors des deux offensives de la Séléka, François Hollande a refusé d’intervenir pour sauver le régime de François Bozizé, qui en avait fait la demande, et laissé le soin aux dirigeants d’Afrique centrale, notamment à Idriss Déby Itno, de régler la crise.
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Par Vincent Duhem
Yamina Benguigui : "Il faut que la France monte au créneau" en Centrafrique
31/07/2013 à 10h:15 Par Vincent Duhem Jeune Afrique.com
Une dizaine de représentantes d’associations de femmes centrafricaines ont rencontré la ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, mardi 30 juillet, à Paris. Qui estime que la RCA doit revenir dans l'agenda diplomatique français.
C’est dans son bureau du Quai d’Orsay dans le centre de Paris, que la ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a reçu une dizaine de femmes représentantes de plusieurs associations centrafricaines, mardi 30 juillet. Pour la plupart issues de la diaspora, c’est elles qui ont sollicité la rencontre. « Elles m’ont contacté après mon déplacement au Burundi » [début juillet], confie la ministre qui dit vouloir « mettre les droits des femmes au centre de la Francophonie ».
Les représentantes d'associations se sont tour à tour exprimées. Souvent émues, elles ont fait part de leur détresse, partagé leur expériences, et relayé les cas de violences quotidiennes dont sont victimes les Centrafricains depuis l'arrivée de la coalition Séléka au pouvoir, fin mars. « Il y a une semaine à Lobaye (sud-ouest), des hommes en armes ont ligoté neufs enfants, réclamant une rançon pour chacun d’entre eux. Comme les familles ne pouvaient pas payer, ils les ont tous tués », a ainsi raconté l’une d’elles.
Cette rencontre, appuyée par le président François Hollande, était également l’occasion pour la ministre de militer pour le retour de la crise en Centrafrique à son agenda diplomatique. « Cette crise, écrasée par les deux plus gros conflits de la décennie sur le continent africain (la RDC et le Soudan), est un drame oublié. Il faut que la France monte au créneau avec l'Union européenne. Nous devons être présents », estime-t-elle.
En tournée au Gabon, en RDC, au Burundi, au Congo-Brazzaville et en Côte d'Ivoire du 6 au 12 juillet, « Yamina Benguigui a longuement évoqué la situation centrafricaine avec Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba », assure un de ses conseillers.
Aide logistique
Quel pourrait être l’engagement de la France, que les chefs d’États d’Afrique centrale avaient déjà sollicité en mai ? Dans l’immédiat, il devrait se limiter à une aide logistique aux troupes africaines, dans le cadre de l'action européenne. Le Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’est dit prêt à envoyer 500 hommes dans le cadre de la force de l’Union africaine, pourrait en être le premier bénéficiaire. « C’est en discussion », assure le cabinet de la ministre. Pour Yamina Benguigui, « la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU en septembre à New York sera un moment important ».
Au regard de l’attitude des autorités françaises depuis le début de la crise, un engagement direct de la France est très peu probable. En Centrafrique, pays symbole des dérives de la « Françafrique », Paris a tenté d’appliquer sa nouvelle politique africaine. Lors des deux offensives de la Séléka, François Hollande a refusé d’intervenir pour sauver le régime de François Bozizé, qui en avait fait la demande, et laissé le soin aux dirigeants d’Afrique centrale, notamment à Idriss Déby Itno, de régler la crise.
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Par Vincent Duhem
(Agence Ecofin) - L'opérateur télécom Vimpelcom a conclu un accord pour vendre Telecel Global, qui contrôle ses filiales burundaises et centrafricaines, avec le groupe français Niel Telecom pour un montant de 100 millions de dollars, rapporte l’agence Reuters le 29 juillet.
Le groupe russe de télécoms, coté à New York, s’est ainsi séparé de certains de ses actifs en Afrique subsaharienne dans le but de se concentrer sur des marchés plus importants et de réduire sa dette.
Récupérées à l'occasion du rachat en-2011 de l'égyptien Orascom Telecom, ces filiales subsahariennes de Vimpelcom restent marginales pour le groupe qui comptait 208 millions de clients, fin juin 2012.
Vimpelcom s'était retiré du marché tunisien dès la fin de l'année 2010 en cédant ses parts dans l’opérateur privé Tunisiana au groupe qatari QTel. La société basée à Amsterdam serait, par ailleurs, en train de négocier la cession de ses actifs au Zimbabwe.
Détenu par l’homme d’affaires français Laurent Foucher, Niel Telecom se renforce sur les marchés émergents grâce à l’acquisition de Telecel Global.
A TOUS LES LECTEURS DE CENTRAFRIQUE PRESSE
Mes observations et conclusion relatives à vos multiples questionnements.
Je ne suis pas surpris de vos différentes réactions par rapport à ma lettre de félicitations adressée aux différents Hauts Responsables de la Transition et vous en remercie infiniment.
Vous fondiez beaucoup d'espoir sur moi et vous êtes déçus de mon attitude qualifiée par vous de caméléon.
Vos commentaires acerbes et pour la plus part légitimes démontrent que aimez votre pays et que vous êtes très touchés comme moi par les tueries, les pillages et les diverses violations des droits de l'homme organisés hier et aujourd'hui encore par certains éléments de la Seleka suite à la prise du pouvoir par Monsieur Djotodia, représentant des oubliés de la République de tous les temps.
Vous êtes pennés et ne comprenez absolument pas qu'une lettre de félicitations et de soutien adressée au Chef de l'Etat de la Transition soit écrite par moi Fidèle GOUANDJIKA (Militant du KNK très proche du Président Bozizé) ancien Ministre du régime déchu.
Ma lettre a été sincère. Elle sort du cœur d'un homme profondément épris de paix et de justice. Un homme qui s'est mis au service de son pays tout de suite après ses études supérieures finies.
Un homme qui a toujours milité pour la restauration de la démocratie en Centrafrique depuis son jeune age:
1976-1977 Restauration de la République Centrafricaine et de la démocratie (prison au sous sol du Palais de la Renaissance)
1990-1993 Restauration de la démocratie
1998-1999 Candidat aux élections présidentielles (expression de la démocratie)
2003-2005 Transition consensuelle et Retour à la légalité constitutionnelle.
2013 - participation à la mise en place du Gouvernement et du Conseil National de la Transition avec nomination et désignation des cadres du KNK
Quatre mois après les dures épreuves que continue de vivre le paisible Peuple Centrafricain, une lueur d'espoir vient juste de briller à l'horizon; à savoir: la promulgation de la Charte Constitutionnelle de la Transition qui a sonné le glas de la fin de l'anarchie et la mise en route de la roue de la démocratie...C'est merveilleux!!!
Alors pourquoi ne pas féliciter et encourager ceux qui ont la lourde charge de respecter leur parole donnée et de mettre en application ladite Charte?
L'honnêteté intellectuelle m'oblige à me démarquer des va-t-en-guerre et assoiffés du pouvoir et à participer à travers mes écrits à la pacification de mon pays et son retour dans le concert des Nations dites civilisées.
J'ai écrit et signé avec mon vrai nom et adresse à l'appui pour apprécier positivement les actions des principaux Dirigeants de la Transition
Ecrivez et signez avec votre véritable identité pour fustiger le régime et manquer du respect au Président DJotodia. C'est votre droit le plus absolu.
Pourquoi perdez-vous votre temps à vous acharner sur ma personne?
Nous sommes tous frères et sœurs pour le meilleur et pour le pire en ce qui concerne notre Pays.
La RCA ne nous appartient pas, c'est nous qui appartenons à la RCA.
Salutations patriotiques
Fidèle GOUANDJIKA
Ancien Ministre
Militant KNK
A TOUS LES LECTEURS DE CENTRAFRIQUE PRESSE
Mes observations et conclusion relatives à vos multiples questionnements.
Je ne suis pas surpris de vos différentes réactions par rapport à ma lettre de félicitations adressée aux différents Hauts Responsables de la Transition et vous en remercie infiniment.
Vous fondiez beaucoup d'espoir sur moi et vous êtes déçus de mon attitude qualifiée par vous de caméléon.
Vos commentaires acerbes et pour la plus part légitimes démontrent que aimez votre pays et que vous êtes très touchés comme moi par les tueries, les pillages et les diverses violations des droits de l'homme organisés hier et aujourd'hui encore par certains éléments de la Seleka suite à la prise du pouvoir par Monsieur Djotodia, représentant des oubliés de la République de tous les temps.
Vous êtes pennés et ne comprenez absolument pas qu'une lettre de félicitations et de soutien adressée au Chef de l'Etat de la Transition soit écrite par moi Fidèle GOUANDJIKA (Militant du KNK très proche du Président Bozizé) ancien Ministre du régime déchu.
Ma lettre a été sincère. Elle sort du cœur d'un homme profondément épris de paix et de justice. Un homme qui s'est mis au service de son pays tout de suite après ses études supérieures finies.
Un homme qui a toujours milité pour la restauration de la démocratie en Centrafrique depuis son jeune age:
1976-1977 Restauration de la République Centrafricaine et de la démocratie (prison au sous sol du Palais de la Renaissance)
1990-1993 Restauration de la démocratie
1998-1999 Candidat aux élections présidentielles (expression de la démocratie)
2003-2005 Transition consensuelle et Retour à la légalité constitutionnelle.
2013 - participation à la mise en place du Gouvernement et du Conseil National de la Transition avec nomination et désignation des cadres du KNK
Quatre mois après les dures épreuves que continue de vivre le paisible Peuple Centrafricain, une lueur d'espoir vient juste de briller à l'horizon; à savoir: la promulgation de la Charte Constitutionnelle de la Transition qui a sonné le glas de la fin de l'anarchie et la mise en route de la roue de la démocratie...C'est merveilleux!!!
Alors pourquoi ne pas féliciter et encourager ceux qui ont la lourde charge de respecter leur parole donnée et de mettre en application ladite Charte?
L'honnêteté intellectuelle m'oblige à me démarquer des va-t-en-guerre et assoiffés du pouvoir et à participer à travers mes écrits à la pacification de mon pays et son retour dans le concert des Nations dites civilisées.
J'ai écrit et signé avec mon vrai nom et adresse à l'appui pour apprécier positivement les actions des principaux Dirigeants de la Transition
Ecrivez et signez avec votre véritable identité pour fustiger le régime et manquer du respect au Président DJotodia. C'est votre droit le plus absolu.
Pourquoi perdez-vous votre temps à vous acharner sur ma personne?
Nous sommes tous frères et sœurs pour le meilleur et pour le pire en ce qui concerne notre Pays.
La RCA ne nous appartient pas, c'est nous qui appartenons à la RCA.
Salutations patriotiques
Fidèle GOUANDJIKA
Ancien Ministre
Militant KNK
30 Juillet 2013 (Belfasttelegraph.co.uk)
La Grande-Bretagne a envoyé 5 millions de livres sterling d'aide destinée à soulager une «situation humanitaire épouvantable» causée par ce que les Nations Unies ont qualifié de « crise oubliée en République centrafricaine ».
L'argent du Royaume-Uni sera dépensé pour renforcer les soins de santé pour 250.000 personnes, améliorer l'accès à l'eau et à l'assainissement pour 100.000 et offrir à 50.000 personnes une aide alimentaire d'urgence aux plus vulnérables du pays.
Les vols humanitaires seront également financés pour aider à permettre aux travailleurs humanitaires d’atteindre les zones les plus reculées, a dit la ministre du Développement international Lynne Featherstone.
Les 4,6 millions de la population de la République centrafricaine ont été laissés à l’abandon après le coup d'Etat de Mars qui a évincé le président Bozizé du pouvoir
Mme Featherstone a déclaré: «La situation humanitaire dramatique en RCA a affecté chaque homme, femme et enfant dans le pays ; des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans domicile ni services de base comme la santé, l'eau et l'éducation ».
"La Grande Bretagne ne peut demeurer insensible pendant que des millions de personnes les plus vulnérables de la planète souffrent. Cet appui fournira une bouée de sauvetage aux habitants de la RCA, en les aidant à se reconstruire après des mois de violence."
L'argent de l'aide doit être alloué au Comité international de la Croix-Rouge, le Service aérien d'aide humanitaire des Nations Unies et d'autres ONG internationales.
Les combats ont ravagé RCA depuis la fin de 2012 et le conflit actuel suivi un conflit plus entre 2004 et 2007.
Le coup d'Etat en Mars a été initié par les rebelles Seleka, qui ont été accusés de graves violations des droits de l'homme.
En exclusivité, la rédaction de Centrafrique a le plaisir d'informer ses fidèles lecteurs qu'elle débute avec celui de François BOZIZE YANGOUVONDA, la publication des différents mandats d'arrêts intrnationaux récemment émis par la justice centrafricaine à l'encontre de l'ancien président déchu et ses divers acolytes aujourd'hui en cavale. S'agissant plus particulièrement, la rédaction publie également le fac simile de sa carte d'identité militaire et une page de son passeport diplomatique, documents retrouvés au Palais de la Renaissance par des éléments de Séléka après la fuite précipitée de ce dernier.
La Rédaction de CAP
(A suivre)
(Source : Xinhua) 29 juil. 2013
Le directeur kényan du Bureau de la Région des Grands Lacs (OGLR), Ken Vitisia, annonce aujourd’hui que la prochaine conférence internationale portant sur la région se tiendra le 31 juillet prochain à Nairobi.
Des représentants de la Zambie, de Centrafrique, de RDC et des deux Soudans devraient participer au Sommet, ainsi que l’Envoyée spéciale de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson. Selon M. Vitisia, le Kenya devrait notamment profiter de ce Sommet pour trouver un consensus en faveur d’une position régionale commune sur le dossier somalien.
« La communauté internationale écoutera ce que la région souhaite pour la Somalie si nous parlons d'une seule voix. Il s'agit d'une opportunité pour nous de dire que ceci est la position de la région et que nous voulons en parler », explique ainsi M. Vitisia.
NDLR : A signaler que le Président Michel Djotodia et sa délégation qui ont quitté Bangui ce mardi dans la matinée, prendront part à ce sommet
Avec la prudence emprunte de peur qui le caractérise et subséquemment l’optimisme surréaliste dont il fait preuve en vue d’éviter toute dénonciation frontale de SELEKA (qui semble se muer en « FORCES NOUVELLES », et s’assurer d’être candidat à la prochaine élection présidentielle, un important dirigeant politique de notre pays, sur lequel le peuple est en droit de compter pour contribuer à la dénonciation des exactions de SELEKA ne cesse de clamer, principalement depuis l’Etranger, que la Transition doit réussir, que les gendarmes et les policiers ont été déployés sur toute l’étendue du territoire national pour y ramener la paix et la sécurité, lesquelles règneraient déjà à Bangui depuis quelques semaines.
Au lieu de doigter clairement ceux qui assassinent la paix et la sécurité et de proposer les moyens de les mettre hors d’état de nuire afin que soient instaurées la paix et la sécurité, il préfère s’en remettre à une future et hypothétique « feuille de route » qu’il suggère au Gouvernement d’élaborer après la promulgation de la charte de la Transition. Qui lui a garanti que le Gouvernement élaborera un tel document ? Et si le Gouvernement ne le faisait pas ?
Le rôle des partis politiques de l’opposition n’est – il pas précisément de proposer des solutions alternatives, d’y faire adhérer le peuple et de gagner les élections pour faire jouer l’alternance qui est le principe moteur de toute démocratie ? Il est vrai que, fidèles à notre objectif majeur qui est de pulvériser les paradoxes et les records négatifs, depuis l’invasion du pays par les hordes de SELEKA, nous sommes, avec Cuba et la Corée du Nord, les seuls pays au monde où il n’y a pas d’opposition légalement constituée.
Il est à souhaiter que ce grand patriote rompe avec la langue de bois. Les derniers massacres de Gbadalaou à Mobaye (27 morts le 14 Juillet 2013) et de l’Ouham – Bac (14 morts le 27 Juillet 2013) devraient l’y déterminer.
D’autres grands dirigeants politiques psalmodient le même vœu pieux de retour de la paix et de la sécurité, sans proposer des solutions de mise hors d’état de nuire des fauteurs de mort, de viols, d’esclavage et de pillages, pour tout dire, des assassins de la paix et de la sécurité.
En réalité, la Transition fonce droit dans le mur comme un véhicule sans freins.
Du reste, si l’on se fie aux termes de l’article 102 alinéa 3 de la Charte de la Transition, nous aurions vécu jusqu’au 18 Juillet 2013 hors Transition, puisque celle-ci n’aurait pas débuté avant cette date, qui est celle du décret n° 13-270 portant promulgation de la Charte Constitutionnelle de Transition. En effet, cet article dispose que « LA PERIODE DE TRANSITION DEBUTE APRES L’ENTREE EN VIGUEUR DE LA PRESENTE CHARTE CONSTITUTIONNELLE ». La période de transition allant du 26 Mars 2013, date des Actes constitutionnels, au 18 Juillet 2013, date de promulgation de la Charte de la Transition, a donc été rétroactivement gommée en tant que période de Transition.
Pour donner un semblant de base juridique à ce tour de passe – passe digne des meilleurs prestidigitateurs, le CNT a abrogé l’arrêté n° 007 du 30 Avril 2013 du Premier Ministre qui l’avait créé et, renaissant de ses cendres comme le phénix, s’est auto-recréé par la Charte constitutionnelle de Transition.
Il en résulte que, paradoxalement, les Gouvernements TIANGAYE 1 et 2, officiellement dénommés gouvernements de Transition, dirigés par le Bâtonnier Nicolas TIANGAYE, officiellement dénommé Premier Ministre de Transition et formés par Michel AMNDROKO NON DJOTODIA, officiellement dénommé Président de Transition, ainsi que Monsieur Alexandre NGUENDE, officiellement dénommé Président du Conseil National de Transition, n’auraient jamais été des institutions de la Transition et auraient exercé jusqu’au 18 Juillet 2013 avec de fausses qualités. Beau record négatif mondial en matière de paradoxes et admirable bonus de près de 4 mois pour la durée de la Transition !
Le CNT aurait voulu s’auto-traiter et traiter les autres institutions de la Transition d’escrocs politiques par prise de fausses qualités comme en dispose l’article 175 du Code Pénal qu’il n’aurait pas agi autrement.
S’agissant de la fin de la Transition et malgré le bonus que s’est auto-attribué le Conseil National de Transition, il ne faut pas rêver. A l’expiration des 18 mois, quelle que soit la date à partir de laquelle on procèdera à la computation de ce délai, rien ou presque rien n’aura été fait. Le Conseil National de Transition le sait si pertinemment qu’il l’a implicitement reconnu dans l’article 102 alinéas 1 et 2 qui disposent :
« La durée de la Transition est de dix huit (18) mois, portée à vingt quatre (24) mois SUR AVIS CONFORME DU MEDIATEUR ».
« En cas de nécessité, LA DUREE DE LA TRANSITION PEUT ETRE EXAMINEE PAR LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENTS DE LA CEEAC sur proposition conjointe et motivée du Chef de l’Etat de la Transition, du Premier Ministre et du Président du Conseil National de Transition ».
Il s’ensuit qu’il dépendra donc, non pas de nous-mêmes, mais du Médiateur ou de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEEAC de décider « souverainement » s’il y a lieu ou non de proroger la durée de la Transition. C’est tout naturel et pour nous un sujet de légitime fierté. Le Président Michel AM NONDROKO DJOTODIA n’a – t – il pas publiquement déclaré que « nous sommes un pays sous tutelle », de sorte que, nos suzerains nous ayant verbalement interdit de renouveler le Bureau du CNT après la création de trente (30) nouveaux conseillers nationaux qu’ils nous avaient imposés, en tant que vassaux, nous ne pouvons que nous coucher devant leur décision insusceptible de tout recours ?
Rappelons qu’outre la création de trente nouveaux conseillers nationaux, l’élection des membres du Bureau actuel du CNT n’avait été qu’une mascarade orchestrée sans détermination préalable des conditions d’éligibilité et des modalités du scrutin, à seule fin de remercier les actuels Président et Vice – Présidente d’avoir organisé une marche enturbannée de youyous en soutien à SELEKA qui venait juste de prendre le Pouvoir à Bangui, sans considération pour les nombreux massacres, viols et pillages perpétrés en provinces, pendant que SELEKA perpétrait des meurtres, viols et pillages à Bangui et avant que SELEKA n’ait posé le moindre acte positif pouvant justifier une marche de soutien.
Il y a lieu de relever à ce propos que les Présidents des Républiques de la CEEAC ne sont pas les « homologues » du Président DJOTODIA comme il les appelle, puisqu’il n’est pas « Président de la République » comme eux ; ils lui ont imposé le titre au rabais de « Président de l’Etat de Transition », sorte de sous-catégorie de la Fonction de Président de la République. C’est ce qui justifie qu’ils l’aient mis « sous tutelle » comme il le reconnaît et qu’ils lui dictent leurs lois.
Point n’est besoin d’être devin pour prédire que, bien évidemment, les membres du Bureau du Conseil National de Transition et du gouvernement, ainsi que le Président DJOTODIA supplieront leurs suzerains de proroger la durée de la Transition le moment venu, ne serait-ce que parcequ’ à l’issue de la Transition ils seront politiquement au chômage, conformément aux dispositions de l’article 101 de la Charte de la Transition, « (le) Chef de l’Etat de la Transition, (le) Premier Ministre de Transition, (les) membres du Bureau du Conseil National de Transition, (seront inéligibles) aux élections présidentielles et législatives organisées durant la Transition ».
La proposition de modification de cette disposition faite par le Président du CNT n’a recueilli que 30 voix, grâce à la ténacité des Conseillers nationaux patriotes. C’est en vain que, sous des prétextes fumeux, le Président du CNT a fait refaire le vote deux fois de plus. C’est également en vain que, pour intimider et berner les Conseillers nationaux, la Vice-présidente du CNT a prétendu qu’au sommet de Ndjamena, elle avait contesté cette disposition et obtenu des Chefs d’Etat que cette question soit laissée à l’appréciation des Centrafricains. Un Conseiller National patriote qui était à Ndjamena l’a démentie sur le champ, ajoutant, cerise sur gâteau, qu’elle n’était même pas dans la salle quand les Chefs d’Etat débattaient de la question. Eût – elle été dans la salle qu’elle n’eût pas eu voix au chapitre devant des Chefs d’Etat, n’ayant été par ailleurs à Ndjamena qu’en qualité de simple observatrice.
Ainsi, après la Transition, le Président de Transition, le Premier Ministre de Transition, les membres du Gouvernement, les membres du Bureau du CNT, ne seront ni Président de la République, ni Premier Ministre, ni Ministres, ni Députés. Ceux d’entre eux qui nourrissaient des ambitions pour ces fonctions n’ont plus qu’à avaler leurs chapeaux. S’y – attendaient – ils ?
Ils ont en tout cas un intérêt subjectif à la prorogation, et donc à l’échec de la Transition.
De leur côté, les critiques professionnels auto - proclamés donneurs de leçons doivent savoir que les patriotes ne se sont pas « fourvoyés avec DJOTODIA » mais qu’ils luttent et remportent des victoires d’étapes, préludes de la victoire pacifique finale.
2-1. Du pilotage à vue dans le brouillard
Indépendamment des intérêts personnels des Autorités de la Transition, celle-ci est vouée à l’échec pour diverses causes objectives.
Le Président de la Transition n’a d’autorité, si l’on peut dire, que sur ceux des éléments SELEKA membres de son groupe, de sorte qu’il ne peut donner d’ordres aux autres membres. Comme il l’a avoué lui-même, il n’avait recruté « que » cinq mille (5000) rebelles, et il se retrouve avec vingt mille (20.000), soit quinze mille auto – enrôlés. Loin de tirer les leçons de ce trop plein et en dépit du bon sens, il enrôle de nouvelles recrues qu’on voit en grappes sillonner la ville au pas de charge en vociférant des chansons obscènes.
A part le seul Conseil des Ministres tenu après la nomination des membres du premier Gouvernement de Transition qu’il a présidé, le Président de la Transition n’a plus présidé aucun autre conseil des Ministres. Il n’est dès lors pas surprenant qu’aucun compte rendu de réunion d’un Conseil des Ministres n’ait jamais été publié, pour permettre au Peuple de savoir ce que fait son gouvernement en général, et sa stratégie pour sortir de la crise en particulier. Le Président DJOTODIA AM NON DROKO PILOTE DONC A VUE, SANS BOUSSOLE, DANS LE BROUILLARD, SUR UNE MER EN FURIE. Comment peut –il réussir ?
2-2. Des nominations cadeaux
Le Président de la Transition procède à des nominations de Ministres et à des nominations massives de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires sans consultation du Premier Ministre, qui gagnerait en surplus d’autorité et de crédibilité en protestant publiquement, sans se préoccuper de savoir avec quels fonds il paiera les heureux bénéficiaires, alors qu’à part sa sacoche pleine de liasses de billets de deux cents (200) dollars venus d’on ne sait où et par on ne sait quels circuits, les caisses du Trésor sont dramatiquement vides. C’est de notoriété publique.
Ces nominations ont pour but de faire des cadeaux aux « généraux » et « colonels » auto – proclamés de SELEKA et aux coreligionnaires du Président, sans considération de compétence. A titre d’exemples, était – il judicieux de remplacer le Ministre Théodore JOUSSO, expert international en matière de transports aériens et disposant d’un épais carnet d’adresses par un magistrat, quoique celui-ci soit compétent dans son domaine ? Etait – il judicieux de nommer Ministres certains éléments SELEKA qui ne savent pas parler le français, notre deuxième langue officielle ?
2-3. De la destruction de l’Etat et de la généralisation des exactions.
Contrairement à ses prédécesseurs qui avaient perpétré leurs Coups d’Etat en ne se concentrant que sur la capitale et en laissant intact l’appareil d’Etat qui s’était automatiquement mis à leur service sur toute l’étendue du territoire et en limitant le nombre de morts, le Président de la Transition a systématiquement, totalement et intentionnellement détruit l’appareil d’Etat, le faible tissu économique, la capitale, les provinces, fait des centaines de morts et institutionnalisé les viols et les pillages.
Contrairement à ses prédécesseurs, il a divisé le territoire national en seigneuries et a confié les Préfectures à des « généraux » et des « colonels » tchadiens qui y font régner la terreur et qui perçoivent les divers impôts et taxes pour leurs comptes personnels. Imagine – t – on des Centrafricains gouvernant des Préfectures au Tchad, y percevant les impôts pour leurs propres comptes, y faisant régner la terreur et s’adressant aux populations tchadiennes en sango, officiellement ?
Les tueurs, violeurs et pilleurs de SELEKA ne sèment pas la terreur seulement dans les centres des Sou s- Préfectures, mais ils vont également de village en village tuer massivement.
2-4. De l’islamisation forcée
Afin d’éviter toute interprétation tendancieuse, il y a lieu d’affirmer avec force que tout centrafricain est libre d’adhérer à la religion de son choix, que ce soit l’islam, la chrétienté, le judaïsme ou toute autre religion ; il ne doit en aucun cas y être forcé, que ce soit physiquement ou moralement.
Avant l’invasion du pays par les hordes de SELEKA, l’islamisation était morale et rampante ; elle se manifestait de plusieurs manières : obligation de se convertir à l’islam pour obtenir un emploi dans les écoles, collèges et institutions créés sur fonds provenant des pays du golfe ; obligation de se convertir à l’islam pour épouser un musulman ou une musulmane, alors que le Coran ne ferait cette obligation qu’aux femmes, à l’exclusion des hommes.
Après l’invasion du pays par les hordes de SELEKA, l’islamisation morale s’est poursuivie secrètement. C’est ainsi que les nombreux jeunes chrétiens qui ont gonflé les rangs de SELEKA pour porter – provisoirement – le nombre de ses membres de cinq mille (5000) à vingt mille (20000) ont été obligés de se convertir à l’islam et de porter au cou le chapelet islamique.
L’islamisation est ensuite devenue ouverte, physique, forcée et pour ainsi dire « légale » avec la décision des Seigneurs de guerre et de tueries de la Nana Mambéré et de la Nana Gribizi d’interdire l’élevage, la détention et la consommation des porcs ainsi que de la viande boucanée. Joignant le geste à la parole, ces Seigneurs de guerre et de tueries se sont mis à abattre tous les porcs et à punir leurs propriétaires et consommateurs. En vertu de quoi, sinon de l’islamisation forcée, peut – on se permettre d’interdire aux chrétiens d’élever des porcs et de consommer la viande de porc ainsi que de la viande boucanée ?
Le gouvernement doit urgemment condamner et interdire cette décision anti - chrétienne. Il doit de même, urgemment, interdire l’obligation de se convertir à l’islam pour être employé dans les écoles, institutions et organismes musulmans créés sur fonds provenant des pays du Golfe.
2-4. De l’impossibilité du référendum et des élections
Il résulte de tout ce qui précède que dans l’arrière pays, une bonne partie de la population vit encore en exil ou dans la brousse comme des bêtes sauvages, à la merci des serpents, scorpions, moustiques et autres bêtes malfaisantes, mangeant des fruits sauvages et buvant l’eau sale des mares. Où a – t – on jamais vu çà ? Onze morts à Gobongo, 27 morts au village Gbadalaou à Mobaye le 14 Juillet 2013 dont 20 hommes et 7 femmes et tant d’autres dans d’autres villes dont 14 morts le 27 Juillet 2013 à Ouham – Bac (Bossangoa) ainsi que des dizaines de maisons brûlées dans chaque ville, est-ce normal ? Assassiner à bout portant le gérant d’un bar parcequ’il a joué la chanson « mbeni zo akè gnè ti zo gué », est – il normal ?
Quand bien même les populations reviendraient dans les villes et villages, comment pourrait – on dresser des listes électorales, dès lors que les archives de toutes les mairies, y compris celles de la capitale, ont été systématiquement détruites ?
Dans cette situation de chaos et de manque cruel de moyens financiers, comment prétendre raisonnablement faire adopter une nouvelle constitution par référendum avant d’organiser les élections générales ? Ce n’était pas la Constitution du 27 Décembre 2004 qui était mauvaise, c’était son application. D’ailleurs, la plupart des dispositions de la Charte constitutionnelle de la Transition proviennent mot pour mot de cette constitution. Il serait donc sage de faire modifier certaines dispositions de la Constitution du 27 Décembre 2004 par le CNT et affecter nos maigres ressources au paiement de nos colossales dettes. D’ailleurs il n’est pas sûr que les bailleurs de fonds sans lesquels nous ne pouvons pas organiser un référendum constitutionnel soient disposés à financer le référendum en sus des élections.
3-1. En ce qui concerne les Autorités
3-2. En ce qui concerne les populations et les patriotes sur le terrain
3-3. En ce qui concerne les patriotes vivant à l’Etranger :
Pacifiques, unis, déterminés et courageux, nous vaincrons !
Maître ZARAMBAUD Assingambi
Bangui, le 27 Juillet 2013
http://www.legriot.info Écrit par Mimouna Hafidh Indiscrétions Région juil 29, 2013
Selon une source officielle, la barrière qui séparait le Cameroun de la République centrafricaine a été brisée par les populations camerounaises. Cette frontière avait été instaurée depuis 2008 par les autorités de la région Est du pays.
En effet, ce site a été fermé consécutivement à une incompréhension entre les responsables administratifs des deux Etats. L’objet du litige portait sur le marché de reprofilage d’un tronçon en Centrafrique.
Du fait de la prise de cette décision par les pouvoirs publics, l’activité commerciale dans ladite zone fonctionne au ralenti et empêche les populations de tirer pleinement profit de leurs commerces. Plusieurs témoignages attestent ce fait. Certains estiment que le marché de jeudi, jour où les Centrafricains faisaient leurs provisions, n’existe plus, d’où la difficulté rencontrée par ces derniers en matière d’approvisionnement des matériaux nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches ainsi qu’à leur besoin au quotidien. Outre ce récit, un autre a été recueilli auprès d’une commerçante qui affirmait ne sortir que pour combattre l’oisiveté. Car, dans la pratique, elle ne réalise plus de bénéfices.
Face à ce marasme économique, des initiatives sont prises, notamment celle du Préfet camerounais, afin de calmer, sur le terrain, les esprits. Bien que louable, il est à noter que cette seule tentative ne pourra venir à bout de la colère manifestée par les populations depuis le vendredi 26 juillet dernier.
En somme, la situation à la frontière Cameroun-RCA reste très tendue et annule toute possibilité d’une reprise, dans les brefs délais, des activités économiques dans un climat sain qui s’y prête.