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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:15

 

 

 

 

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr

 

Avec un Proche-Orient qui n'en finit pas de se débattre et de combattre, on n'entend guère parler de la Centrafrique. Qui ne va pas bien du tout. Après le renversement de François Bozizé par la coalition Seleka et le nouveau président Michel Djotodia (qui a prêté serment dimanche), la situation sécuritaire et humanitaire reste extrêmement tendue en Centrafrique.

 

Après le renversement de fin mars et le renfort du détachement Boali par des éléments des Forces françaises au Gabon (FFG), il reste aujourd'hui environ 400 militaires en RCA (photo mindéf d'un chasseur alpin du 27e BCA à Bangui). Instabilité reste le maître-mot, alors que des échanges de feu nourris se seraient déroulés dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 août, lors du désarmement et de l'arrestation de partisans de l'ancien président Bozizé...

 

Lors du coup d'Etat et des tensions de mars, les effectifs français étaient montés en deux jours du 22 au 24 mars de 240 à 550 avec le renfort immédiat de deux compagnies de la 6e BIMa (bataillon d'infanterie de marine) en provenance de Libreville. Le 6 juin, la compagnie du 8e RPIMa est rentré au Gabon, relevée depuis par le 1er RCP (chasseurs parachutistes) de Pamiers. Ils sont en alerte permanente pour la RCA.

 

La seconde compagnie, motorisée, du 3e RIMa a été remplacée en Centrafrique par une unité élémentaire du 16e BC (bataillon de chasseurs) de Bitche.

 

Pour l'opération française Boali de soutien à la MICOPAX (1), la relève s'est effectuée début juillet. Le colonel Yvan Gouriou, chef de corps en partance du 27e BCA (chasseurs alpins) d'Annecy, a pris le commandement du détachement le 8 pour quatre mois. Celui-ci est composé d'un état-major tactique, d'une compagnie de combat d'infanterie (la 1re compagnie "Glières" du 27e BCA qui remplace celle du 1er RI) et du soutien. Environ 240 soldats.

 

En tout, les 400 Français sont chargés d'assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui, des intérêts et des ressortissants français. Et de soutenir la MICOPAX.

 

En ces temps troublés, d'arrestations et d'installation d'un nouveau pouvoir pas nécessairement plus ouvert, démocratique et pacifique que les précédents, la vigilance est plus que jamais de mise. La Centrafrique s'en sortira-t-elle d'ailleurs un jour ?

 

Le président Michel Djotodia a lancé une phrase superbe, dimanche lors de son investiture (à droite à côté du président tchadien Idriss Deby Itno, accusé par Bozizé d'avoir soutenu le coup d'Etat de la Seleka,photo AFP) : Mon souhait le plus ardent  est d’être le dernier Centrafricain à devoir recourir à la force pour l’accession au pouvoir politique, de sorte qu’enfin l’ordre constitutionnel ne soit pas un vain mot. "

 

Les cinq présidents de la mouvementée histoire centrafricaine furent tous victimes de coups d'Etat... OL. B.

 

 

(1) La Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine est depuis le 12 juillet 2008 sous la responsabilité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC). Elle compte environ 550 soldats venant du Cameroun, de la République du Congo (Brazzaville), du Gabon et du Tchad.

Centrafrique : 400 soldats français au milieu d'une situation toujours chaotique
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 16:09

 

 

LETTRE DE CONDOLEANCES ADRESSEE AUX EPROUVES DE BOY-RABE

 

Cher(e) s frères, soeurs, mères, pères, familles éprouvées de BOY-RABE.

 

Les mots me manquent pour vous exprimer toute la tristesse et la peine qui nous ont envahies à la nouvelle des accidents survenus à BOY-RABE lors de l’intervention de désarmement du 20 Août 2013.

 

Vous avez perdu, fils, filles, femmes et maris ; pères, mères, soeurs ou frères.

 

Bien que très loin, nous partageons vos peines et tristesse.

 

Nous vous demandons beaucoup de courage et que le bon Dieu vous assiste durant cette période de dures épreuves et d’impasses.

 

Nous souhaitons également un geste de la part du gouvernement, bien que ne pouvant ramener à la vie les chers disparus, paix à leur âme.

 

Nos ressources sont limitées mais sachez que nous vous portons dans nos coeurs et nous ne cesserons jamais de vous soutenir dans la prière.

 

Le chemin de la stabilité en Centrafrique est encore long mais seul Dieu pourra nous aider à surmonter les épreuves.

 

Fait au Maroc, le 21/08/13

 

Un de vos compatriotes à l’étranger, NICOLAS EKA

Boy-Rabe : LETTRE DE CONDOLEANCES de Nicolas Eka
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:36

 

 

  

 

http://www.peaceau.org/fr/article/communique-de-presse-de-la-391eme-reunion-cps-sur-la-protection-des-civils-et-sur-la-situation-humanitaire-en-republique-centrafricaine-rca-et-en-republique-democratique-du-congo-rdc#sthash.uqYJPyZS.qNlJ9Gvh.dpuf

 

 

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 391ème réunion tenue en session publique le 19 août 2013, à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, a suivi des communications sur la protection des civils et sur la situation humanitaire en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC) faites par la Commission de l’Union africaine, les Nations unies (ONU), les partenaires, les organisations de la société civile et l’Institut d’études de sécurité.  

 

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), en sa 391ème réunion tenue en session publique le 19 août 2013, à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, a suivi des communications sur la protection des civils et sur la situation humanitaire en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC) faites par la Commission de l’Union africaine, les Nations unies (ONU), les partenaires, les organisations de la société civile et l’Institut d’études de sécurité. 

 

Le Conseil a pris note de la mission d’évaluation humanitaire entreprise par le Département des affaires politiques en RCA, du 12 au 16 août 2013, et s'est félicité de la communication sur la situation humanitaire dans ce pays faite le 14 août 2013, par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires au Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Le Conseil a noté avec préoccupation que la présence des forces négatives à l’Est de la RDC constitue une source majeure de violence, d’instabilité, d’insécurité, de déni de l’accès  humanitaire aux personnes ayant besoin d’une aide urgente, de violations des droits de l’homme et d’une augmentation alarmante du nombre des déplacés.

 

Le Conseil a également noté avec préoccupation que les évènements survenus, en RCA, depuis la prise du pouvoir par les Seleka, le 24 mars 2013, ont provoqué une dégradation des structures étatiques entrainant ainsi une insécurité généralisée, des détentions arbitraires, des exécutions sommaires et des dénis de l’accès humanitaire aux personnes ayant besoin d’une aide urgente.

 

Le Conseil a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à accélérer le soutien financier et logistique apporté à la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA)  pour assurer, entre autres, la sécurité du personnel humanitaire et la protection de la population civile.

 

Le Conseil a fait sien le thème de l'Union africaine pour la journée mondiale de l’aide humanitaire "Helping Hands", et a encouragé les africains  à s’engager davantage  dans l'action humanitaire dans les régions du continent affectées par les conflits.

 

Le Conseil a félicité le Secrétaire général des Nations unies et les agences des Nations unies pour leurs efforts en vue d’entretenir une prise de conscience continue et des réponses pour la mobilisation efficace de l'aide humanitaire.

 

Le Conseil s'est félicité des résultats du 6ème Sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) sur la situation en République démocratique du Congo qui s'est tenu, le 31 juillet 2013, à Nairobi, au Kenya, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord- Cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs.

 

Le Conseil a condamné l'escalade des combats à l'Est de la RDC, et a exhorté le Gouvernement et l'opposition armée à conclure les pourparlers de paix sous les auspices de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), afin de faciliter le rétablissement de la stabilité à l’Est de la RDC et le retour des populations déplacées.

 

Le Conseil s’est félicité des progrès réalisés dans l'évaluation de l’Accord-Cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs, et a renouvelé son soutien à sa pleine mise en œuvre. Le Conseil a pris note de la poursuite du déploiement de la Brigade d’Intervention de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), telle qu’autorisée par la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Le Conseil a lancé un appel à tous les Etats membres de l'UA pour qu’ils apportent une assistance à la population civile affectée par les conflits en RCA et en RDC. Dans ce contexte, le Conseil a appelé les États membres qui ne l'ont pas encore fait, à signer et à ratifier la Convention de l'UA pour la protection et l'assistance aux personnes déplacées en Afrique.

 

Le Conseil a lancé un appel à la communauté internationale à continuer d’apporter et d'accroître l'assistance, afin de répondre aux besoins humanitaires d'urgence et à la protection des réfugiés et des personnes déplacées en RCA et en RDC. À cet égard, le Conseil a en outre souligné que le soutien doit être apporté aussi bien aux réfugiés qu’aux communautés affectées, afin de les aider à faire face à la pression sur les ressources.

 

Le Conseil a souligné la nécessité de promouvoir le dialogue et la réconciliation intercommunautaires afin de trouver une solution aux causes profondes des conflits, d’assurer la promotion de la cohabitation ethnique et la réforme des institutions culturelles qui ont un impact sur les droits des femmes dans les régions affectées par les conflits.

 

Le Conseil a convenu d’opérationnaliser la Formule de Livingstone, afin de faciliter son interaction avec les organisations de la société civile dans le domaine de la paix et de la sécurité.

 

Le Conseil a finalement convenu d'examiner périodiquement la situation humanitaire dans les pays affectés par des conflits en Afrique.

Communiqué de presse de la 391émé réunion CPS sur la protection des civils et sur la situation humanitaire en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC)
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:33

 

 

 

 

20 août 2013

 

Le ministre centrafricain de la Sécurité publique, M. Noureldine Adam, a appelé hier les habitants pro-Bozizé du 4e arrondissement de Bangui à déposer leurs armes. « Le quartier Boy-Rabe regorge d'armes distribuées par l'ancien président, François Bozizé. Par conséquent, il doit être désarmé », indique M. Adam lors d’une conférence de presse, assurant qu’ « avant son départ, Bozizé a préparé un génocide, en distribuant plus de 2 000 armes de guerre aux jeunes. La majorité de ces armes se trouve dans le quartier de Boy-Rabe ».

 

Une source proche de la Croix Rouge centrafricaine s’exprimant sous couvert de l’anonymat annonce par ailleurs aujourd'hui que plusieurs roquettes auraient été tirées cette nuit causant la mort d’une personne et en blessant deux autres dans ce même arrondissement. L’accès au quartier Boy-Rabe, qui avait officiellement été verrouillé hier pour la prestation de serment du président Michel Djotodia, reste aujourd’hui fermé et surveillé par des membres du Séléka.

 

(Source : Xinhua)

 

 

Les fauteurs de trouble de Boy Rabe seront dénichés

 

Radio Ndéké Luka mardi 20 août 2013 12:50

 

Le gouvernement demande aux notables et aux représentants de la jeunesse de dénoncer les fauteurs de troubles du quartier Boy Rabe dans le 4èmearrondissement. Les autorités militaires se proposent de prendre leurs responsabilités pour restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie de Bangui.

 

Cet ultimatum a fait l’objet ce lundi d’une réunion d’urgence de sécurité entre les autorités militaires et les chefs de quartier et de groupe dudit arrondissement.

 

Les crépitements d’armes lourdes et automatiques entendus dans la nuit du samedi à dimanche dernier dans le 4ème arrondissement ont conduit ces autorités à organiser cette rencontre. Les responsables des forces de défense et de sécurité somment les autorités locales de Boy Rabe de dénoncer les responsables et les fauteurs de troubles de ce secteur. Ils ont envisagé en cas de réticences de passer à une opération militaire de désarmement afin de restaurer l’autorité de l’état.

 

Le Lieutenant-colonel Henri Wanzé-Linguissara, le Directeur général de la Police centrafricaine, donne la position du gouvernement à travers le ministère de la sécurité publique : «…si dans un état de droit comme la République Centrafricaine, les chefs de famille n’arrivent pas à s’occuper de l’éducation de leurs enfants, il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités. L’Etat centrafricain va prendre ses responsabilités dans le 4ème arrondissement notamment à Boy Rabe ».

 

Les autorités locales ont reconnu la présence de ces fauteurs de trouble dans la zone comme l’explique l’un des participants sous couvert de l’anonymat : « Tout ce qui se passe dans le 4ème arrondissement est diligenté par un groupuscule de personnes parmi lesquels des jeunes. Les agitations de ces derniers temps sont organisées par des jeunes civils et des militaires du secteur. C’est une équipe qui rédige des tracts et aménage même les distributions d’armes et le recrutement des soldats. Nous avons échangé avec les autorités en place mais vainement, nous sommes arrivés à cette situation ».

 

Monsieur Carlos Oscar Féyangaï-Mobéala, Maire du 4ème arrondissement, s’est rendu compte d’un certain nombre de dérapage susceptible de troubler l’ordre public : « Ces derniers temps, Boy Rabe est indexé de beaucoup de choses qui se passent et le quartier se vide de sa population. En tant que notable, nous avons cette primauté de sensibiliser, de conscientiser la population. Le gouvernement a constaté une faille, mais nous allons continuer à éduquer, à sensibiliser pour que la paix revienne dans notre arrondissement ».

 

Ces notables dénoncent en même temps, la lenteur des forces de défense et de sécurité face aux multiples appels téléphoniques d’alerte sur les numéros verts.

Georges Namkoïssé, chef du quartier Ouham1 communément appelé Bafio déplore cette attitude « …depuis la publication des numéros verts, nous éprouvons des difficultés ; lorsque nous appelons sur ces numéros que ce soit au niveau des forces de sécurité centrafricaines ou celles de la FOMAC. Cette situation nous expose ».

 

Le chef Camille Mandaba du quartier Votongbo I à Boy Rabe se dit victime des exactions des populations des quartiers frontaliers : « Par rapport à ce qui se passe dans le 4ème arrondissement, le quartier Boy Rabe est visé. Or toutes les fois, ce sont les habitants des chefs voisins qui s’infiltrent dans mon quartier pour commettre des exactions, et en fin de compte c’est ma population qui subit les conséquences et qui est toujours mise mal à l’aise ».

 

Les préoccupations des uns et des autres ont été prises en compte par le Directeur général de la police qui a promis les transmettre au ministre de la sécurité publique.

 

Source : http://www.radiondekeluka.org/securite/item/16755-les-fauteurs-de-trouble-de-boy-rabe-seront-d%C3%A9nich%C3%A9s.html

 

Centrafrique : le ministre de la Justice appelle les pro-Bozizé à déposer leurs armes
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:29

 

 

 

 

RFI  mercredi 21 août 2013 à 22:31

 

Bangui est sous haute tension depuis 48 heures. Dans des quartiers de la capitale centrafricaine, la descente musclée des hommes de la Seleka, à la recherche d'armes parmi les partisans de l'ancien président Bozizé, a provoqué la panique des habitants. Les tirs ont fait une dizaine de morts, et provoqué la fuite d'une partie de la population. Pour la Seleka, il faut sécuriser la ville et mettre hors d'état de nuire les partisans de François Bozizé, responsables, selon elle, de la terreur qui règne à Bangui

 

RFI a pu joindre ce mercredi soir le ministre de la Communication centrafricain, Christophe Gazam Betty. Il regrette les pillages, qu'il qualifie de débordements, mais il  justifie l'opération des forces de la Seleka par la nécessité de rétablir la sécurité dans la ville de Bangui.

 

« La veille de la prestation de serment, ils ont tiré au RPG 9 (lance-roquettes) et avec du mortier toute la nuit. Ce sont des éléments qui relèvent directement de monsieur François Bozizé », fait remarquer Christophe Gazam Betty.

 

Christophe Gazam Betty   Ministre de la Communication centrafricain

 

« On ne peut pas laisser en liberté des gens qui mettent à mal la sécurité de la population à tout moment. Aujourd’hui dans le quartier de Boy Rabé, des chefs et des notables ont du mal à dire à ces éléments qui sont très minoritaires de quitter la capitale et de laisser les gens tranquillement vaquer à leurs occupations. Donc c’est ce bouclage qui devait permettre de ramasser ces armes», expose Christophe Gazam Betty.

« Ce n’était pas des enfants de choeur qui étaient en face. Ces éléments-là se fondent dans la population et prennent cette population en otage et ça rend le travail un peu plus délicat, beaucoup plus difficile, parce que le piège qui est tendu là, c’est de faire en sorte qu’il y ait des dégâts collatéraux pour vite faire porter le chapeau au gouvernement. » Le ministre de la Communication centrafricain assure par ailleurs qu'il n'est pas en mesure pour le moment de livrer un bilan de ces opérations de désarmement.

 

Une population terrorisée

 

Un habitant du quartier de Boy Rabe, a dû quitter précipitamment sa maison pour se réfugier chez une tante, mardi soir, dans le sud de la ville. Il est également sans nouvelles d'une partie de sa famille depuis. Au micro de RFI, il dénonce la brutalité des méthodes de la Seleka.

 

Un habitant   Un habitant du quartier de Boy Rabe, à Bangui

« Ils ont tué quatre jeunes devant moi. Ils ont cassé ma maison et ont tout pillé […] C’était vraiment terrible. On est parti sous la pluie pour trouver une place pour se reposer ».

 

 

Centrafrique : au moins une dizaine de morts suite aux tensions dans un quartier à Bangui

 

Au moins une dizaine de personnes ont trouvé la mort suite aux tensions dans le quartier de Boy-Rabe au 4ème arrondissement de Bangui, où les éléments de la coalition Séléka ont assiégé depuis dimanche pour désarmer des jeunes soupçonnés de disposer des armes distribuées par le président déchu François Bozizé, a révélé ce mercredi soir à Xinhua un infirmier à l'Hôpital Communautaire à Bangui.

 

Du 6h00 à 10h00 de ce mercredi matin, l'Hôpital Communautaire a reçu des dizaines de morts et de blessés dont certains ont quitté le lieu, selon cet infirmier qui a requis l'anonymat. "Il y a au moins une dizaine de morts dans notre hôpital," a-t-il confirmé.

 

Selon les témoins, certains morts ou blessés ont été transportés dans l'Hôpital de l'amitié, un autre des deux grands centres de santé de la capitale centrafricaine.

 

Jusqu'ici aucune déclaration n'a été faite par le gouvernement centrafricain.

 

Des tirs ont été entendu dans la nuit du mardi au mercredi autour du quartier Boy-Rabe. Depuis mardi matin, les hommes de la Séléka ont déployé un important dispositif militaire lourdement armé à l'entrée du quartier, qui ont verrouillé les ruelles y menant. Tout passant doit se soumettre à des fouilles. Les habitants ont quitté pour trouver refuge dans les quartiers environnants.

 

« Le quartier Boy-Rabe regorge d'armes distribuées par l'ancien président François Bozizé. Par conséquent, il doit être désarmé », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, M. Noureldine Adam, lors d'une rencontre lundi avec les chefs des quartiers.

 

Ce quartier est soupçonné d'être pro-Bozizé par les leaders de la Séléka, une alliance de rébellion qui ont renversé le régime de Bozizé le 24 mars dernier. Le leader de la Séléka, Michel Djotodia, a prêté serment le 18 août à la tête d'un gouvernement de transition de 18 mois.

 

« Avant son départ, Bozizé a préparé un génocide, en distribuant plus de 2 000 armes de guerre aux jeunes. La majorité de ces armes se trouve dans le quartier de Boy-Rabe », a déclaré M. Djotodia, lors d'une conférence de presse tenue le 27 juillet.

 

Au cours d'un point de presse au mois du juillet dernier, le représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, M. Babacar Gaye a lancé un appel aux autorités du pays à prendre leurs responsabilités face à l'ampleur de la violence. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : 400 soldats français au milieu d'une situation toujours chaotique

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr

 

Avec un Proche-Orient qui n'en finit pas de se débattre et de combattre, on n'entend guère parler de la Centrafrique. Qui ne va pas bien du tout. Après le renversement de François Bozizé par la coalition Seleka et le nouveau président Michel Djotodia (qui a prêté serment dimanche), la situation sécuritaire et humanitaire reste extrêmement tendue en Centrafrique.

 

Après le renversement de fin mars et le renfort du détachement Boali par des éléments des Forces françaises au Gabon (FFG), il reste aujourd'hui environ 400 militaires en RCA (photo mindéf d'un chasseur alpin du 27e BCA à Bangui). Instabilité reste le maître-mot, alors que des échanges de feu nourris se seraient déroulés dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 août, lors du désarmement et de l'arrestation de partisans de l'ancien président Bozizé...

 

Lors du coup d'Etat et des tensions de mars, les effectifs français étaient montés en deux jours du 22 au 24 mars de 240 à 550 avec le renfort immédiat de deux compagnies de la 6e BIMa (bataillon d'infanterie de marine) en provenance de Libreville. Le 6 juin, la compagnie du 8e RPIMa est rentré au Gabon, relevée depuis par le 1er RCP (chasseurs parachutistes) de Pamiers. Ils sont en alerte permanente pour la RCA.

 

La seconde compagnie, motorisée, du 3e RIMa a été remplacée en Centrafrique par une unité élémentaire du 16e BC (bataillon de chasseurs) de Bitche.

 

Pour l'opération française Boali de soutien à la MICOPAX (1), la relève s'est effectuée début juillet. Le colonel Yvan Gouriou, chef de corps en partance du 27e BCA (chasseurs alpins) d'Annecy, a pris le commandement du détachement le 8 pour quatre mois. Celui-ci est composé d'un état-major tactique, d'une compagnie de combat d'infanterie (la 1re compagnie "Glières" du 27e BCA qui remplace celle du 1er RI) et du soutien. Environ 240 soldats.

 

En tout, les 400 Français sont chargés d'assurer la sécurité de l'aéroport de Bangui, des intérêts et des ressortissants français. Et de soutenir la MICOPAX.

 

En ces temps troublés, d'arrestations et d'installation d'un nouveau pouvoir pas nécessairement plus ouvert, démocratique et pacifique que les précédents, la vigilance est plus que jamais de mise. La Centrafrique s'en sortira-t-elle d'ailleurs un jour ?

 

Le président Michel Djotodia a lancé une phrase superbe, dimanche lors de son investiture (à droite à côté du président tchadien Idriss Deby Itno, accusé par Bozizé d'avoir soutenu le coup d'Etat de la Seleka,photo AFP) : Mon souhait le plus ardent  est d’être le dernier Centrafricain à devoir recourir à la force pour l’accession au pouvoir politique, de sorte qu’enfin l’ordre constitutionnel ne soit pas un vain mot. "

Les cinq présidents de la mouvementée histoire centrafricaine furent tous victimes de coups d'Etat... OL. B.

 

(1) La Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine est depuis le 12 juillet 2008 sous la responsabilité de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC). Elle compte environ 550 soldats venant du Cameroun, de la République du Congo (Brazzaville), du Gabon et du Tchad.

 

 

 

Au moins dix morts dans les heurts de mardi en Centrafrique

 

 

BANGUI 21/08/13 20:28 (Reuters) - Le bilan des affrontements de mardi à Bangui entre partisans de l'ancien président centrafricain François Bozizé et les rebelles qui l'ont renversé est d'au moins dix morts, selon diverses responsables interrogés.

 

L'ancien chef rebelle Michel Djotodia, investi officiellement dimanche comme président de la République centrafricaine, a pris le pouvoir fin mars en Centrafrique au terme d'une offensive éclair de la rébellion Séléka qui a abouti à la chute de François Bozizé, qui était lui-même arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003.

 

Les combats ont semble-t-il commencé après une tentative des combattants du Séléka de désarmer des partisans de François Bozizé dans leur quartier de Boy-Rabe à Bangui.

 

Avant sa fuite, François Bozizé a distribué des armes en grande quantité aux jeunes de Boy-Rabe, a déclaré mercredi à Reuters le ministre chargé de la Sécurité, Noureldine Adam. Il a expliqué que ces jeunes n'avaient pas accepté le changement qui s'est produit dans le pays.

 

"Nous voulons mettre fin à tout ceci", a-t-il déclaré.


Selon Romain Guitinza, directeur de l'hôpital communautaire de Bangui, sept morts et de 17 blessés ont été répertoriés par l'hôpital.


A Boeing, un autre quartier où des heurts se sont produits, le général Moussa Assabarassoul, qui dirigeait les troupes du Séléka, a déclaré que deux de ses hommes et une femme, avaient été tués durant les combats.


L'archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, accuse les rebelles au pouvoir de brutalités et de tuer sans discrimination. "On ne peut appeler cela désarmement", a-t-il déclaré à Reuters.

Un lycéen a déclaré avoir été le témoin de l'exécution de deux hommes à la Kalachnikov, par les combattants du Séléka. L'un était professeur de mathématiques.


Le gouvernement s'est refusé à commenter les accusations de l'archevêque et de l'étudiant, se bornant à dire que l'enquête se poursuivait.


Des responsables des Nations unies ont estimé la semaine dernière que la Centrafrique était au bord de l'effondrement. L'émissaire de l'Onu dans le pays, le général Babacar Gaye, a demandé le renforcement de la mission de consolidation de la paix forte de 3.600 hommes, créée par l'Union africaine en juillet.


 

Paul-Marin Ngoupana. Jean-Stéphane Brosse et Danielle Rouquié pour le service français

 

Des affrontements font des dizaines de victimes en République centrafricaine

 

2013-08-22 04:40:01 (xinhua)

 

Des affrontements survenus à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, entre la coalition Seleka et des partisans du président renversé François Bozizé, ont fait des dizaines de victimes, dont 10 morts, ont rapporté mercredi des sources locales.

 

Les violences se sont produites alors que des combattants de la Seleka tentaient de désarmer des soldats loyalistes après être entrés mardi dans le quartier de Boy-Rabe, ont indiqué des témoins, ajoutant que des échanges de tirs ont fait des morts et des blessés parmi les civils.

 

Les événements ont provoqué la panique, poussant des centaines de personnes à fuir de chez elles pour chercher refuge ailleurs.

 

Des sources hospitalières ont révélé qu'au moins 10 personnes sont mortes et des dizaines d'autres ont été blessées dans les combats, les derniers survenus depuis le renversement de M. Bozizé le 24 mars par la Seleka, une coalition de cinq mouvements rebelles.

 

Des tirs ont été entendus toute la nuit avant l'envoi des combattants Seleka mardi matin pour désarmer les partisans de Bozizé.

 

Le chef de la Seleka Michel Djotodia a prêté serment le 18 août comme chef du gouvernement de transition.

 

Le 24 juillet, M. Djotodia a déclaré lors d'une conférence de presse que M. Bozizé avait préparé un génocide avant son départ et a distribué plus de 2 000 armes de guerre aux jeunes. Il a dit que la plupart des armes ont été stockées dans le quartier de Boy- Rabe.

 

L'affrontement de mardi est intervenu après des reportages que M. Bozizé était arrivé à Paris pour planifier son retour. L'incident, le dernier d'une série, a éclipsé la transition de 18 mois qui a été négociée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, en attendant la tenue d'une élection pour mettre fin à la crise.

 

Source : http://french.cri.cn/621/2013/08/22/562s338006.htm

 

Centrafrique : la Seleka justifie l'opération de désarmement qui a créé la panique à Bangui
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:25

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Il est désormais notoire que la Transition politique en cours en Centrafrique a pour finalité l’organisation des élections générales, pour doter le pays de nouveaux dirigeants politiques légitimes certes mais surtout à la hauteur des défis auxquels est confronté notre pays tout entier. Dans cette perspective, les Etats-majors des partis politiques se mettent à l’œuvre, s’engagent chacun à sa manière dans des préparatifs en vue du rendez-vous fixé. Il en est le cas pour l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADP) qui, dans la droite ligne de son tout prochain Congrès, a convoqué et tenu le Samedi 3 Août 2013 une Assemblée Générale Extraordinaire…

 

Nous publions ici la Décision issue de cette rencontre jugée cruciale par les Alliés autrement dit les Militantes et Militants de ce parti de renom. Nous saisissons tout autant l’occasion pour faire la présentation du nouveau leader désigné à sa tête.

 

  1. DECISION N° 13.00/ADP/CEP/PR/SG PORTANT MISE EN PLACE DU COMITE EXECUTIF PROVISOIRE (CEP)
  2.  

Nous, Président du Comité Exécutif  Provisoire de l’ADP,

 

Par suite de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 3 Août 2013 à Bangui, dans l’objectif de procéder au renforcement du Comité Ad Hoc ;

 

Constat pris de ce que le Comité Ad Hoc est le staff en charge de la direction du Parti après la fin du mandat du Comité Exécutif comme régulièrement élu par le Congrès du Parti en Décembre 2003 ;

 

En application des délibérations et votes entrepris lors de l’Assemblée convoquée ;

 

DECIDONS :

 

Article 1 :Par volonté de relever les défis politiques de l’heure parmi lesquels le besoin de redynamiser le Parti et l’exigence de cogestion de la période de Transition, le Comité Ad Hoc est rebaptisé "COMITE EXECUTIF PROVISOIRE", CEP en abrégé.

 

Article 2 :Les membres du Comité Ad Hoc resté13 en poste sont maintenus à leurs  fonctions respectives et reconduits comme tels dans le Comité Exécutif Provisoire.

 

Article 3 :Soumis au vote, les postes devenus vacants au sein du Comité Ad Hoc ont été entièrement pourvus, de même que les postes créés en complément d’effectif.

 

Article 4 :Equipe reconstituée, le Comité Exécutif Provisoire est composé comme il suit :

 

 

  1. Président : Clément BELIBANGA ;
  2. Première Vice-Présidente : Odile ZITONGO MADENGA ;
  3. Deuxième Vice-Président : Docteur Richard MAMADOU BETCHEM ;
  4. Secrétaire Général : Baudin NGBONDO TABISSI ;
  5. Secrétaire Général Adjoint : Maurice KONGBOWALI ;
  6. Trésorière Générale : Judith BAYANGA.
  7. Trésorière Générale  Adjointe : Gladys TOLEQUE ;
  8. Secrétaire à la Mobilisation et à la Propagande : Davy FONDIRI ;
  9. Secrétaire Adjoint à la Mobilisation et à la Propagande : Simplice SIONIZO ;
  10. Secrétaire aux Affaires Féminines : Sabine MABATA ;
  11. Secrétaire à la Jeunesse : Polycarpe DOUBA ;
  12. Secrétaire Adjoint à la Jeunesse : César Auguste GASO DOLI ;
  13. Secrétaire à l’Emploi et aux Cadres : Charles LAMANE ;
  14. Secrétaire à la Formation : Docteur Raoul ZAGUI ;
  15. Secrétaire aux Affaires Juridiques et à la Communication : Maître Timoléon KOKONGO ;
  16. Secrétaire à l’Economie et aux Finances : Tiburce CONJUGO ;
  17. Conseillers Politiques : Etienne Cymoni KEZZA KOYANGBO et Joseph Théophile DOUACLE ;

Article 5 :La présente Décision qui prend effet à compter de la date de sa signature sera notifiée aux intéressés, publiée et communiquée partout où besoin sera.

Fait à Bangui, le 7 Août 2013.

 

Pour l’ADP,

Le Président du Comité Exécutif Provisoire,

Clément BELIBANGA

 

 

II.      QUI EST L’ALLIE CLEMENT BELIBANGA, LE NOUVEAU PRESIDENT DE L’ADP ?

 

L’allié Clément BELIBANGA, désigné par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 3 août 2013 à la tête de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) fait partie des huit (8) Membres initiateurs (Fondateurs) du Parti en 1991.

 

Economiste-universitaire, l’Allié a cursus universitaire élogieux, étant titulaire d’un Doctorat en Sciences Economiques et d’un Diplôme d’Etude Approfondie (DEA) en Sociologie de l’Education (Universités de Toulouse), mais aussi d’un Master en Gestion des Entreprises obtenu à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) d’Orléans en France.

 

Au plan socioprofessionnel, l’Allié Clément BELINGA aura été Doyen de la Faculté de Droit et des sciences Economiques de l’Université de Bangui puis Ministre de l’Opposition dans le Gouvernement de crise (1997-1999). Ancien syndicaliste, il est le co-fondateur du Syndicat de l’Enseignement Supérieur (SYNESUP) où il a occupé le poste de Secrétaire aux Revendications. A ce titre, il a été l’un des leaders incontestés de la grande grève déclarée par les universitaires en 1989, qui a abouti à l’octroi des indemnités de logement aux enseignants du Supérieur avant d’être étendues à certains cadres  de l’Administration Générale.

 

En politique, l’Allié Clément BELIBANGA a, courant Mai 1990, cosigné la Lettre Ouverte au Chef de l’Etat de l’époque, pour réclamer la démocratie et fut le Secrétaire Général du Comité de Coordination pour la Convocation de la Conférence Nationale (CCCCN), acte qui lui aura valu la prison durant six (6) mois en compagnie de vingt quatre (24) autres  patriotes. Ce fut d’ailleurs en prison que l’ADP vit le jour par volonté constante de répondre aux aspirations profondes du Peuple Centrafricain. Pour cause, ce fut à la veille de sa  libération et celle de ses codétenus que le Président André KOLINGBA a proclamé la démocratie multipartite en 1991.

 

Par suite des troubles militaro-politiques de Mai 2001 qui a occasionné la poursuite et la persécution des cadres appartenant à sa tribu par le Régime en place, l’Allié Clément BELINGA a dû se refugier en France où il a dirigé la Fédération France-Europe de l’ADP et a été Coordonnateur  des activités de l’Opposition démocratique, tout en dispensant des cours d’Economie comme Professeur.

 

L’Allié Clément BELIBANGA, par fidélité à lui-même, assumera avec responsabilité la lourde tâche de conduire l’ADP à son troisième Congrès, dans l’objectif de définir la vision et la stratégie d’action du Parti pour les années à venir, à commencer notamment par les élections générales de fin de Transition.  

 

Fait à Bangui, le 7 Août 2013.

 

Pour l’ADP,

Le Secrétaire aux Affaires Juridiques et à la Communication,

Maître Timoléon KOKONGO

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:19

 

 

 

 

Chers compatriotes,

 

J’ai la faiblesse de dire souvent que le temps est le meilleur de tous les remèdes que Dieu le père a mis gracieusement à la disposition de l’humanité toute entière.

 

Par conséquent il n’y’a pas d’autre issue à la crise centrafricaine que la stricte application et le respect scrupuleux de la Charte constitutionnelle de la Transition consensuelle par tous les acteurs impliqués dans le processus de pacification et de la démocratisation de notre pays.

 

Soyons donc patients pendant les 17 mois et les quelques jours qui restent au Président Djotodia, au Président du CNT et son Bureau, au Premier Ministre et aux ministres pour procéder aux différentes passations de service aux futurs élus de la nation.

 

Pendant cette période cruciale pour notre pays et pour nos peuples, comme il s’agit d’une transition consensuelle, il ne devrait pas y avoir ni opposition ni majorité mais des projets d’organisation de débats contradictoires ou autres formes innovantes et participatives de dialogue citoyen, visant à informer nos compatriotes du rôle et de l’action du CNT, du gouvernement, des enjeux et alternatives politiques des prochaines élections dans notre pays.

 

Je ne cesserais jamais de clamer avec toutes mes forces que tout autre forme de conquête ou de reconquête du pouvoir par les armes pendant cette période sensible n’augmenterait que la souffrance de nos compatriotes, accroîtra le nombre de deuil dans les familles et plongerait la RCA dans l’inconnue.

 

J’attire une fois de plus la très haute attention du Président de la République Centre Africaine et de son gouvernement d’ordonner sans délai la cessation des exécutions  sommaires, les viols et les pillages sur l’ensemble du pays en générale et sur la population sans défense du 4e arrondissement en particulier.

 

La justice des hommes et celle de Dieu est établie également pour nos compatriotes égarés et avides du pouvoir qui cherchent par les armes à saborder le processus de la transition et à provoquer inutilement la guerre civile dans notre pays.

 

Je reste à votre disposition pour les contributions et les insanités.

La réflexion du jour après le drame de Boyrabe par Fidèle Gouandjika
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 15:16

 

 

 

 

Washington (AFP) - 21.08.2013 20:42

 

Un traitement expérimental a permis de protéger des singes contre le virus Ebola, qui provoque une fièvre hémorragique foudroyante, après l'apparition des symptômes, une première ont annoncé mercredi des chercheurs américains.

 

Ces résultats prometteurs pourraient ouvrir la voie au développement de traitements contre cette infection dont le taux de mortalité est de 90% chez les humains, estiment ces chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue Science Translational Medicine.

 

Ces scientifiques, comme James Pettitt de l'Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l'Armée américaine (USAMRIID), le principal auteur, expliquent que ce traitement appelé MB-003 avait déjà permis de protéger 100% des primates traités une heure après avoir été exposés au virus Ebola.

 

Les deux-tiers de ces animaux traités 48 heures après avoir été infectés avaient également été protégés.

 

Cette dernière étude a montré que 43% des primates ont guéri de l'ébola après avoir reçu ce traitement par voie intraveineuse entre 104 et 120 heures après le début de l'infection, soit après l'apparition des symptômes de la maladie.

 

Le virus Ebola est responsable de nombreux décès en Afrique depuis plusieurs années. Outre le fait de constituer un grave danger pour la santé publique, le virus peut également être utilisé dans des attaques terroristes chimiques.

 

Selon ces chercheurs, le virus Ebola se multiplie très rapidement submergeant les capacités du système immunitaire à lutter contre l'infection.

 

Le MB-003 est un cocktail d'anticorps capables de reconnaître les cellules infectées et de déclencher une réaction du système immunitaire pour les détruire, précisent les auteurs de l'étude.

 

Aucun effet secondaire n'a été constaté chez les singes traités avec succès contre l'infection.

 

Le développement de ce traitement est le fruit d'une coopération de dix années entre le secteur privé et le gouvernement américain.

 

Les recherches ont été financées par la "Defense Advanced Research Projects Agency" (DARPA), les Instituts nationaux de la santé (NIH) et l"Agence de défense pour la réduction des menaces (DTRA).

 

"En l'absence de vaccin et de traitement pour traiter ou prévenir une infection avec le virus Ebola, la poursuite du développement de MB-003 est pleine de promesses", estime Larry Zeitlin, directeur général de Mapp Biopharmaceutical à San Diego (Californie, ouest).

 

MB-003 est fabriqué par le laboratoire Kentucky BioProcessing à Owensboro (Kentucky, centre- est).

 

© 2013 AFP

Ebola: un traitement protège des singes après l'apparition de symptômes
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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 12:15

 

 

Dotée d’un nouveau président, la Centrafrique sombre dans la crise

 

Cinq mois après avoir renversé le président de la République de la Centrafrique (RCA) François Bozizé, Michel Djotodia a prêté serment dimanche 19 août pour devenir le sixième président de ce pays d’Afrique centrale

 

CETTE PRESTATION DE SERMENT RÉTABLIT-ELLE LA LÉGALITÉ ?

 

En jurant dimanche 19 août à Bangui « de garantir l’indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l’intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l’unité nationale, d’assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de la charge, sans aucune considération d’ordre ethnique, régional, religieux et professionnel », Michel Djotodia est devenu le sixième président de la République de la Centrafrique (RCA).

 

Cette cérémonie entend donner un cadre légal au pouvoir exercé par l’ancien chef de la rébellion Séléka qui a renversé le président François Bozizé le 24 mars. Elle s’inscrit dans le dispositif institutionnel préparé au mois d’avril par les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) afin de doter le nouveau régime d’une assise juridique stable. 

 

Cette prestation fait suite à la création d’un Parlement provisoire et d’une Cour constitutionnelle de transition. Selon le dispositif mis en place par la CEEAC, cette prestation de serment ouvre une période de transition de 18 mois qui devrait s’achever par des élections générales.

 

DANS QUEL CONTEXTE S’EST-ELLE DÉROULÉE ?

 

Les combattants issus de la Séléka agissent sans contrôle dans le pays. Selon l’ONU, la population vit dans un « climat permanent de peur ». La semaine dernière, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a demandé au Conseil de sécurité d’envisager des options afin de mettre fin à l’impunité pour les auteurs d’exactions. 

 

Les membres du Conseil de sécurité se sont inquiétés également de la « recrudescence des opérations de la LRA », l’Armée de résistance du Seigneur, une milice pourchassée par les États d’Afrique centrale. 

 

Par ailleurs, un rapport du Pentagone daté du 2 juillet, que l’hebdomadaire Jeune Afrique s’est procuré, s’alarme de ce qu’il perçoit comme une influence soudanaise sur l’ex-rébellion Séléka, au point de prédire l’apparition d’une « plate-forme de subversion au cœur de l’Afrique ».

 

À cet environnement s’ajoute la menace d’une crise humanitaire et sanitaire majeure après les pillages généralisés des stocks alimentaires et des centres de santé. Selon l’ONU, 1,6 million de Centrafricains (sur une population de 4,5 millions d’habitants) ont besoin d’une aide d’urgence et 206 000 ont été déplacées.

 

LAURENT LARCHER

 

 

 

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Dotee-d-un-nouveau-president-la-Centrafrique-sombre-dans-la-crise-2013-08-19-999802

 

 

 

Centrafrique: tensions à Bangui dans le quartier de Boy-Rabe

 

RFI  mardi 20 août 2013 à 00:17

 

Panique dans le quartier de Boy-Rabe, situé dans le 4e arrondissement de Bangui, un jour seulement après la prestation de serment de Michel Djotodia. En effet, la majorité des habitants du quartier ont déjà évacué la zone, à cause des rumeurs d’attaque des hommes de la coalition Seleka. Des tirs à l’arme automatique et légère ont été entendus dimanche dans la matinée de la prestation de serment de Michel Djotodia à la tête de la transition. Les ex-rebelles de la Seleka et les jeunes de Boy-Rabe se rejettent la responsabilité. A l’issue d’une réunion tenue lundi 19 août, les nouveaux maîtres de Bangui promettent des représailles, afin de restaurer l’autorité de l’Etat dans le quartier. Boy-Rabe est reconnu comme l’un des quartiers les plus agitateurs de Bangui.

 

Officiellement, l’accès au quartier de Boy-Rabe a été fermé, à cause de la prestation de serment du président de la transition Michel Djotodia, le 18 août à Bangui. Mais le garrot est resté serré jusqu’à ce mardi matin. La coalition Seleka a déployé un important dispositif militaire à l’entrée du quartier, afin de filtrer la circulation.

 

Les véhicules et autres engins à deux roues n’ont toujours pas pénétré la zone. Tous les passants sont systématiquement fouillés. Une psychose généralisée gagne la population. Les trois quarts des habitants de ce quartier, réputé proche de l’ancien président François Bozizé, ont déjà évacué le périmètre, à cause des rumeurs d’attaque des éléments de la Seleka.

 

Un quartier qui regorge d’armes

 

Dans une réunion tenue lundi à Bangui, le ministre d’Etat à la Sécurité publique, Noureddine Adam, n’a pas caché sa colère face au comportement des jeunes de Boy-Rabe. Pour lui, Boy-Rabe regorge d’armes distribuées par l’ancien régime. Par conséquent, il doit être désarmé.

 

Un ultimatum a été donné à cet effet aux chefs de quartier : ils doivent dénoncer les infiltrés. Sinon, « l’armée prendra ses responsabilités et ce, sans concession », a dit le ministre.

 

Déjà en avril, plus de 25 personnes ont été tuées par la Seleka dans une opération dite de désarmement, dans le seul quartier de Boy-Rabe, en deux jours. Depuis lors, l’ancien chef de la Seleka, Michel Djotodia, a promis de ne pas entrer dans Boy-Rabe. Même si, a-t-il dit, « nous savons que Boy-Rabe regorge d'armes ».

 

RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
RCA : Prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition
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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 11:42

 

 

Des images de la cérémonie de prestation de serment du Chef d'Etat de la Transition en République centrafricaine le 18 août 2013 à Bangui

Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
Images de la prestation de serment et d'installation au fauteuil présidentiel de Michel Djotodia
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