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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 19:55

 

 

 

 

Chers Compatriotes,

 

C'est de la bonne guerre Alain Lamessi ou Alain Mégba

 

Tous les moyens sont bons et acceptés pour parfaire son objectif. 

 

Supposons que c'est vrai le récit facebook de mr Mégba dans la stratégie des partisans  de Martin Ziguélé ; tous ces événements, tous ces périls nous (re)-commandent à tous d'être vigilants, aguerris, sceptiques et avertis. De devenir très forts psychologiquement pour d'autres Séléka en gestation. 

 

Je ne rêve pas, je n'ai rien contre la candidature de ceux qui ont exercé le pouvoir en R.ca depuis les années 80 à ce jour.

 

Que ceux-ci assument pleinement leur passage dans les différents départements ministériels qu'ils ont occupés jusqu'à la primature. Qu'est ce qu'ils ont déjà fait pour ce pays. En Côte d'IvoireAlassane Ouattara ne s'est basé que sur les deux années passées comme chef du gouvernement  pour avoir son fonds de commerce.

  

Chers compatriotes, pour les lanceurs d'alerte que nous connaissons bien, la nébuleuse Séléka n'est pas née ce 12 décembre 2012 ni le 24 mars 2013. 

 

Séléka était déjà là depuis ces fameuses crises politico-militaires pompeusement appelées mutineries, voire juste après la Conférence de la Baule.

 

Centrafricains, Séléka était déjà là dans le meurtre du docteur Conjugo, de Grélombé et son fils Martin, de Parfait Bida, dans le passage à tabac de Karim Meckassoua alors directeur de cabinet de Jean-Paul N'Goupandé premier-ministre en fonction. Dans les interdictions fantaisistes de sortie du territoire pour ceux qui ne partagent pas les idéaux du parti au pouvoir, dans le contrôle aux faciès pour ceux portent les djellabah. 

 

Séléka était là dans l'affaire Koudoufara, elle y était avec l'assassinat du préfet Colonel Réhot, du général N'djadder et la vengeance aveugle qui en a suivie. 

 

Qui n'a pas vu Séléka à l'ambassade de France en 1999 avec les acteurs politiques de l'époque : "Lakoué, Ngoupandé, Kolingba, Gouandjika, Adama-Tamboux, le représentant de l'Onu l'ambassadeur nigerian Adeniedji, l'ambassadeur de France JM Simon pendant les négociations des alliances d'avant le premier tour des élections de la même année ?"

 

Séléka était déjà là avec l'enlèvement de Prosper Ndouba porte-parole de notre barbu national, la disparition de Massi, la mise à mort du garde du corps de Tiangaye dans les locaux de la gendarmerie nationale, l'incendie ordonné par le président de la république pour détruire les maisons des diacres de l'église Kina à Bangui qui auraient commandité la destruction la résidence pastorale de Fiongaye ?

 

Les frasques des enfants Bozizé qui ont poussé leur paranoïa jusqu'au cimetière de N'Dress pour enterrer un jeune homme vivant, dans la boucherie de Paoua, de Kémbé, de Bossangoa... 

 

Qui n'a pas entendu parler de Séléka pendant le recrutement monnayé des nouveaux éléments dans les Faca l'été 2012 ? et quelle a été la réaction des recalés ?

 

De tels exemples sont innombrables depuis des années. 

La Séléka est en quelque sorte un véritable avertissement pour nous qui croyons encore en l'avenir de notre R.ca - Éternelle

 

Le désordre et la confusion sont les propriétés de la sottise centrafricaine ; la suprême intelligence du génie centrafricain doit s'en éloigner, et les combattre chaque fois qu'elle les rencontre.

 

Nous avons encore du chemin, nous ne désespérons pas pour toi R.C.A la mère patrie.

 

La Résistance Nationale Centrafricaine et Républicaine, avec Louis-Firmin Kongoubé. Paris

 

 Séléka nous a-t-elle surpris ? par Louis Firmin Kongoubé
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 19:46

 

 

 

 

Bangui 3 sept. (ACAP) - Le Président de la République, Michel Djotodia Am-Nondroko a invité les centrafricains à consolider la transition, fondement de notre démocratie, lors de la marche de la paix, lundi 2 septembre 2013 à Bangui.

 

L’objectif recherché est d’amener tous les centrafricains à se réconcilier avec eux-mêmes, après les douloureux événements de Boy-Rabe et de Boeing, événements ayant conduits à la délocalisation des éléments de la Séléka dans tous les commissariats de Bangui. 


Galvanisé par cette marche le Président Michel Djotodia Am-Nondroko, a insisté à ses compatriotes que : « nous n’avons pas le droit de diviser la RCA ». 


Il a demandé à ses concitoyens de garder leur calme et d’avoir confiance en lui afin de lui permettre de bien conduire cette transition. 


Le président du comité d’organisation de cette marche, M. Nicaise Karinou a interpellé les acteurs de la transition au sujet de la paix, gage du développement durable d’un pays. 


Il a exhorté les centrafricains à mobiliser leurs énergies pour faire de la République Centrafricaine, un pays modèle. 


Il a sommé le gouvernement de respecter les accords de Libreville ainsi que tous ses engagements internationaux. 


Enfin il a invité les centrafricains de tout bord à faire barrage au racisme, à la division et à la guerre des religions. 

  
Rappelons qu’à l’occasion, un mémorandum a été remis au Président de la Transition, Michel Djotodia Am-Nondroko au sujet de la pacification du pays. 

Le Président de la République, Michel Djotodia Am-Nondroko invite ses concitoyens à consolider la transition, fondement de notre démocratie
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 13:19

 

 

 

 

 

http://www.la-croix.com  2/9/13

 

La maladie, provoquée par un parasite, reste la première cause de mortalité infantile dans ce pays enclavé d’Afrique centrale. Reportage.

 

Ils sont venus en masse. Des femmes, des grappes d’enfants et de bébés, des anciens, une poignée de jeunes hommes. À l’ombre des manguiers, les villageois attendent, impassibles, un œil tourné vers les soldats désœuvrés de la Séléka, la rébellion qui a pris le pouvoir en Centrafrique en mars dernier. Sur une table de camping, des volontaires de la Croix-Rouge les reçoivent un par un, prenant la température, notant les noms. 

 

C’est un bon jour à Ouendago. Après six mois passés sans voir un docteur, la commune reçoit la visite d’un clinique mobile du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). L’emblème rouge et blanc sur le tee-shirt, le médecin et ses adjoints ont redonné vie à un dispensaire dévasté par les pillards. Les consultations s’enchaînent. Des jeunes enfants souffrent de diarrhées, d’autres d’infections respiratoires. Mais la plupart des patients sont frappés par le paludisme. Ici, tout le monde connaît un enfant, un vieillard, une femme enceinte qui est décédé de la maladie. Première cause de mortalité infantile, le paludisme est un tueur de masse dans les campagnes centrafricaines.

 

L’infection est provoquée par un parasite, le plasmodium, transmis d’homme à homme par la piqûre de moustiques anophèles femelles qui prospèrent dans les mares ou les points d’eau, à proximité des habitations. Il se fixe aussi à l’intérieur du placenta, fragilisant dangereusement les femmes enceintes et leur embryon. Chez l’être humain infecté, ce parasite se multiplie dans le foie, puis s’attaque aux globules rouges. Il rend malade, entraîne des rechutes. Mais seul le plasmodium falciparum est responsable des cas mortels.

 

Il y a une dizaine d’années, la maladie parasitaire faisait plus d’un million de morts par an en Afrique subsaharienne, où se concentrent 90 % des victimes. À travers une résolution votée en 2001, les Nations unies se sont engagées à lutter contre ce fléau. Une déclaration suivie de faits : les sommes dépensées pour prévenir et soigner la maladie sont passées de 100 millions de dollars en 2000 à 1,84 milliard en 2012 (1,3 milliard d’euros). Des millions de moustiquaires imprégnées ont été distribuées, assurant une meilleure protection nocturne.

 

Aujourd’hui, les résultats sont là : le nombre de décès a été réduit de près de 40 % en 2010 (660 000 personnes). En Afrique du Sud ou en Namibie, l’infection a pratiquement disparu. Des succès encourageants ont été obtenus au Sénégal, en Éthiopie, au Rwanda, en Zambie. La bataille contre le redoutable parasite plasmodium est engagée, mais la guerre est loin d’être gagnée. Les victimes se comptent par dizaines, voire centaines de milliers chaque année au Nigeria, en République démocratique du Congo, au Mali, au Niger, au Tchad.

 

Dans les campagnes de Centrafrique, personne ne compte les morts du paludisme. Le pays est à genoux, son administration à l’agonie. La nation de l’ancien empereur Bokassa enchaîne les coups d’État et les dictatures depuis son indépendance en 1960. Le dernier putsch remonte au 24 mars, date du renversement du président François Bozizé par la coalition Séléka. En ville comme à la campagne, les rebelles indisciplinés ont dévasté les bureaux, n’épargnant ni les locaux des ONG, ni les dispensaires, ni les hôpitaux.

 

Les rares médecins de brousse ont fui vers la capitale devant l’avancée des troupes. Le système de santé s’est effondré, entraînant dans sa chute les fragiles programmes de prévention et de soin contre le paludisme. Selon des statistiques établies avant la crise, un Centrafricain sur deux dispose d’une moustiquaire. Dans 80 % des cas, les malades victimes du parasite échappent à toute détection. Pour les autres, il manque des traitements adéquats dans deux cas sur trois. « Ces statistiques se sont probablement dégradées au cours des derniers mois », note le docteur Chrysostome Gody, directeur de l’hôpital pédiatrique de Bangui.

 

En ces temps d’incertitude, l’insécurité entraîne des ruptures d’approvisionnement en médicaments. Seuls les camions humanitaires forcent encore les barrages afin d’acheminer les traitements vers les centres de santé de province qui n’ont pas été pillés. Ils alimentent notamment l’hôpital de Batangafo, au nord de Bangui. Malgré ses bâtiments rustiques et son confort spartiate, cet établissement de 140 lits est l’un des meilleurs du pays. Les villageois marchent parfois une journée pour recevoir des soins dispensés par le personnel de Médecins sans frontières.

 

La file d’enfants et de mamans s’allonge devant le bureau de « triage ». Sa fille Ashtamamat dans les bras, Fane Amin attend son tour. « Elle fait de la chaleur », explique la paysanne à l’infirmier. L’homme en blouse blanche pique le doigt de l’enfant. Il prélève une goutte de sang, puis la dépose dans un petit appareil de mesure. Après quelques minutes d’attente, le test est positif. Il s’agit bien d’un « palu »« En ce moment, l’infection représente 87 % de nos consultations », observe le docteur Alain-Modeste Gbene.

 

La jeune malade est venue ce matin de Bouca, une petite ville à trois heures de moto-taxi. Son cas est inquiétant. Cela fait une semaine que la fièvre la taraude. « Au début, nous nous sommes tournés vers un praticien traditionnel, confie sa mère. Il nous a vendu de la quinine. » Le traitement a été un échec. En Afrique, les médicaments classiques ont perdu de leur efficacité, quand ils n’ont pas été abandonnés à cause de leur toxicité. Ils ont été supplantés par les ACT, combinant un antipaludéen classique et un produit dérivé de l’artémisinine, issu d’une plante chinoise, l’armoise.

 

Quand le traitement démarre vingt-quatre heures après les premiers symptômes, le paludisme peut se soigner en trois jours à l’aide d’une tablette d’ACT. Pour Ashmamat, l’hospitalisation sera obligatoire. La petite fille a été prise de convulsions avant d’arriver à l’hôpital, signe probable d’un paludisme grave. « Si rien n’est fait, les organes vitaux comme le cœur et le cerveau sont en danger », précise le docteur Alain-Modeste Gbene. Ashtamamat subira finalement une transfusion sanguine. Au bout de cinq jours d’hospitalisation, la maladie ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

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LA QUÊTE DU VACCIN 

Des décennies d’efforts


Il n’existe actuellement aucun vaccin homologué contre le paludisme ni contre aucun autre parasite de l’homme. Par le passé, plusieurs projets de vaccin, en particulier celui du Colombien Manuel Patarroyo au milieu des années 1990, ont fait naître d’immenses espoirs. Tous finalement déçus à l’issue des essais cliniques.

Les incertitudes du RTS-S
 

Un vaccin expérimental développé par le laboratoire GlaxoSmithKline suscite un certain intérêt. En 2011, un essai de large ampleur mené en Afrique avait montré que ce produit, le RTS-S, réduisait de 47 % les risques de formes graves chez des enfants de 5 à 17 mois. Mais, en novembre 2012, l’espoir a été un peu douché avec des nouveaux essais montrant une protection de seulement 30 % des nourrissons.

Une autre piste

Lors d’un essai préliminaire mené sur 45 jeunes enfants au Burkina Faso, le vaccin de l’Institut Pasteur appelé MSP3 a démontré une protection de l’ordre de 70 %. Mais son efficacité doit être encore confirmée au cours d’études plus vastes.

 

OLIVIER TALLÈS, à Batangafo, Ouendago

Lu pour vous : En Centrafrique, le fléau du paludisme
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 12:48

 

 

Bozizé ne reconnait pas les propos que le Sunday Times lui a fait tenir sur le président sud africain, selon sa cellule de communication

Bozizé dément les propos sur Jacob Zuma qu'on lui a attribués
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Bozizé dément les propos sur Jacob Zuma qu'on lui a attribués
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:50

 

 

 

 

(www.infomediaire.ma) - Royal Air Maroc (RAM) lancera en décembre une nouvelle liaison entre Casablanca et N’Djamena, le vol retour passant par Bangui (Centrafrique). Ainsi, à partir du 22 décembre 2013, la compagnie proposera 3 vols par semaine (lundi, mercredi et samedi) entre Casablanca et la capitale tchadienne, opérés en Boeing 737-800. A noter que la RAM sera sans concurrence sur cette route

Aérien : La RAM ira au Tchad cet hiver
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:33

 

 

 

 

Agence France-Presse   Bangui  02 septembre 2013 à 13h32

 

Deux à trois mille personnes ont manifesté lundi dans les rues de Bangui pour réclamer le retour définitif de la paix en Centrafrique, à l'appel d'organisations de la société civile et de la jeunesse, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les participants sont partis de différents arrondissements de la capitale avant de converger vers le centre-ville.

 

«La RCA (République centrafricaine) est une et indivisible», «Oui au président Michel Djotodia pour la gestion de la transition», ou encore «Nous voulons la paix et la sécurité du peuple centrafricain», pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestants.

 

«Nous exhortons les dirigeants de la transition en cours en Centrafrique à mettre tout en oeuvre pour favoriser le retour définitif de la paix», afin de «s'atteler à la reconstruction du pays», a déclaré à l'AFP le président du Collectif des organisations de la société civile pour la paix en Centrafrique, Petit Delphin Kotto.

 

À l'issue de la marche, un mémorandum de la jeunesse centrafricaine a été remis au président de la transition Michel Djotodia.

 

M. Djotodia a réuni lundi matin des membres de l'ex-coalition rebelle Séléka, ainsi que des officiers des Forces armées centrafricaines (FACA), l'armée régulière du président déchu François Bozizé, mise en déroute lors de la prise de Bangui par le Séléka fin mars.

 

«Les forces armées centrafricaines et les ex-Séléka devront former une seule armée. Chacun défendait son camp et les intérêts de son camp. Maintenant, vous défendez les intérêts du peuple centrafricain», a déclaré le président de la transition.

 

La semaine dernière, le président Djotodia a décidé d'interdire aux combattants de l'ex-rébellion de participer à toute opération de maintien de l'ordre dans la capitale, où ils ont multiplié les exactions contre la population.

Bangui : manifestation pour le retour de la paix en Centrafrique
Bangui : manifestation pour le retour de la paix en Centrafrique
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:31

 

 

 

 

http://www.lanouvelletribune.info    2 septembre 2013

 

Après des multiples exactions (pillages, braquages, vols, violes, tueries…) des éléments non identifiés à l’endroit de la population civile centrafricaine, c’est maintenant les organisations humanitaires exerçant en République Centrafricaine qui sont prises pour cible des éléments armés non contrôlés probablement membres de séléka.

 

Dans la nuit du jeudi  29 août 2013 au environ de 20h, un véhicule de Médecin Sans Frontière  (MSF) Espagne de marque Toyota Land Cruiser a été braqué et les biens des 4 occupants ont été emportés au niveau du stade Barthélemy Boganda à Bangui. Grâce à la diligence de l’Office Centrafricain pour la Répression du Banditisme (OCRB), le véhicule a été retrouvé et remis hier dimanche 01 septembre à cette organisation humanitaire.

   

« C’était le jeudi dernier aux environs de 20h que j’avait reçu l’appel d’un des gardiens de MSF Espagne, m’annonçant le vol de ce véhicule dans les environs du stade Barthélemy Boganda. Avec l’officier chargé de la sécurité de l’OCRB, nous avions appelé les différents sorties à savoir PK 12, PK 9 et autres pour leur donner les caractéristiques du véhicule et interdire toutes sorties » nous a confié le Directeur général de la police Centrafricaine, Wanzé Liguissara. Selon lui grâce à un réseau mis en place, il a pu mettre la main sur le véhicule, «Nous avons mis en place un réseau et c’est grâce à ce réseau nous avons pu déceler là où se trouvait le véhicule. Et c’était, hier dans le quartier Saïdou, derrière l’ENAM, qu’on a retrouvé le véhicule », a ajouté le DG de la Police.

 

Les malfrats ont arraché la plaque d’immatriculation avant et arrière, l’inscription Médecin Sans Frontière Espagne, les routes de secours et autres, toutes ont été emporté. D’après lui, ces malfrats ne sont pas encore identifiés. « Nous n’avons pas encore identifiés ces hommes armés. Et nous gardons encore le véhicule au niveau de l’OCRB pour enquête. Ces derniers seront capturés et traduisent devant la justice centrafricaine », a-t-il dit.

 

Signalons que les Médecins Sans Frontières sont partout en République Centrafricaine, dans les provinces et aussi à Bangui. Ils soignent plus de 15 mille personnes par mois durant la crise qu’avait connu le pays.

 

Lu pour vous : Centrafrique : les organisations humanitaires, cibles des éléments armés à Bangui
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:28

 

 

 

 

lundi 2 septembre 2013

 

La situation en Syrie et la volonté de quelques « occidentaux » d’imprimer leur marque au Proche-Orient au nom de l’Histoire, d’Israël, du pétrole et du gaz, a occulté les déclarations de François Hollande sur la situation qui prévaut en République centrafricaine. Un pays « au bord de la somalisation » où 60.000 enfants seraient en péril de mort et qui compterait 1,5 million de déplacés. A Paris, le mardi 28 août 2013, devant la conférence des ambassadeurs, il a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU et l’UA « à se saisir de la situation ».

 

Très en pointe sur le dossier syrien, Hollande repique malgré tout au truc en Afrique. Il sait, quoi qu’il se passe du côté de Damas, que Paris n’y fera que de la figuration tandis que l’Afrique centrale est aujourd’hui (comme hier et avant-hier) un « ventre mou ». Quand Hollande évoque la « somalisation » de la RCA, il ne pense pas tant à la situation humanitaire du pays qu’à sa situation sécuritaire. Il peut bien évoquer les populations déplacées et les enfants affamés, ce ne sont là que les effets collatéraux des événements qui, le 24 mars 2013, un an après le coup d’Etat à Bamako (22 mars 2012), ont mis fin au règne de Bozizé (cf. LDD Centrafrique 017/Mardi 2 avril 2013).

 

Il y a, entre le Mali et la RCA, des équivalences : pauvres et enclavés, ils ont des frontières avec des pays aux zones grises nombreuses (Tchad, Soudan et Soudan du Sud, RDC, Congo, Cameroun pour la RCA). Ce sont surtout des pays où les activités mafieuses ne cessent de se développer. Ce que Ivan Simonovic, secrétaire général adjoint des Nations unies aux droits de l’homme, écrivait dans Libération le vendredi 23 août 2013 au sujet de la RCA, on l’a écrit du Mali de Amadou Toumani Touré : « La mauvaise gouvernance, la corruption, le manque d’attention accordé au Nord et les pratiques discriminatoires à l’encontre de ses populations majoritairement musulmanes ont caractérisé l’ancien régime de Bozizé ».

 

C’est dire que la chute de Bozizé n’a pas chagriné grand monde. Sauf ceux de son « clan ». Mais l’accession au pouvoir d’un homme, Michel Djotodia, dont nul ne sait vraiment d’où il vient et, surtout, qui sont ses sponsors, ne réjouissait pas plus de monde. Sauf ceux de son « clan ». Le nouvel homme fort de Bangui avait promis, le samedi 30 mars 2013, à Bangui, « d’ériger la tolérance, le pardon et le dialogue en méthode de gestion des affaires de l’Etat » (cf. LDD Centrafrique 017/Mardi 2 avril 2013). On est loin du compte. « Le gouvernement est très faible et a peu d’influence en dehors de la capitale » souligne Simonovic (cf. supra). Qui note que la population vit sous la coupe de la Séléka de Djotodia et des groupes armés de Bozizé.

 

Autrement dit un régime de terreur : vols, viols, assassinats… Hélas, la routine en RCA quel que soit le régime. Djotodia, qui a prêté serment le dimanche 18 août 2013 à Bangui, ouvre une transition de dix-huit mois à laquelle personne ne croit. Bozizé, quant à lui, est à Paris. Où il a annoncé la création d’un Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique (Froc-CA) dont la mission est « de suivre de près et dénoncer tout ce qui se passe au pays, afin d’informer l’ensemble de la communauté internationale qui semble n’être pas encore pénétrée de la grave crise, du drame qui se construit en RCA ». Dans le même temps, le président déchu se dit prêt à reprendre le pouvoir à Bangui « si l’occasion se présente » et appelle Paris à contribuer à la résolution de la crise « avec la contribution de l’Union africaine ».

 

C’est dire que la « transition » ne sera pas de tout repos. Surtout pas pour la population prise en tenaille entre les « Djotodia » et les « Bozizé ». C’est pourquoi aussi Paris hausse le ton et appelle l’ONU et l’UA à prendre leurs responsabilités. Hollande souhaite qu’en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, fin septembre, une réunion internationale puisse se tenir à New York tandis qu’un projet de résolution est en cours de rédaction. On pourrait s’étonner que l’Elysée se préoccupe de ce qui se passe du côté de Bangui alors que les tensions géopolitiques sont fortes au Proche-Orient : de l’Egypte à la Syrie. C’est que la géographie impose sa loi. Pour en prendre conscience, il faut ouvrir un atlas : Bangui est à l’exacte équidistance de Bamako, Tripoli, Le Caire, Mogadiscio. Quatre pôles de tension « islamistes ». Simonovic le dit dans Libération (cf. supra) : « Dans cet Etat de non-droit au cœur de l’Afrique, dont la superficie est plus grande que celles de la France et de la Belgique réunies, l’Armée de résistance du seigneur [LRA] a déjà trouvé un sanctuaire d’où ils agissent et recrutent. Les rebelles du Darfour et du Tchad ainsi que les groupes islamistes extrémistes du Mali, du Nigeria ou de la Somalie, pourraient, eux aussi, bientôt en faire autant ».

 

Se désintéresser de ce qui se passe en RCA, ce serait annihiler les efforts consentis dans le cadre de l’opération « Serval » au Mali. Impensable. D’où la question posée par Simonovic : « Mais qui peut assurer la sécurité ? ». C’est lui, d’ailleurs, qui donne la réponse : « Les troupes régionales africaines envoyées sous l’égide de la mission de la CEEAC – Micopax (mission de consolidation de la paix en Centrafrique), forte de 1.300 hommes -, sont trop peu nombreuses pour stabiliser la situation. De plus, les populations locales n’ont pas confiance dans les troupes de certains pays voisins ». Il préconise donc que « les troupes régionales [soient] renforcées au plus vite par une force plus large et plus diversifiée sous les auspices des Nations unies ». Ce qui est notable dans la « crise centrafricaine » c’est qu’elle a été, d’emblée, « internationalisée ».

 

Ce pays enclavé a toujours été un pôle d’incursions : Tchadiens, Congolais de RDC, Soudanais du Sud et d’ailleurs… et même les Ougandais de la LRA, les Libyens de Kadhafi. Idriss Déby Itno, qui avait permis l’accession au pouvoir de Bozizé en 2003, a eu l’occasion, quand il le voulait, de sauver la mise de Bozizé, dans la capitale comme au Nord. Mais la chute de Kadhafi, le grand voisin du Nord du Tchad, et la situation qui prévalait alors au Mali, ont été l’occasion pour lui de changer son fusil d’épaule : Djotodia en lieu et place de Bozizé. Rappelons-nous qu’à cette occasion, les forces spéciales des Forces armées tchadiennes ont rudement bousculé les Sud-Africains (13 morts) qui assuraient la « sécurité » de Bozizé sous prétexte de former des troupes.

 

Tout le monde est donc aujourd’hui, à Bangui. Y compris la France qui n’avait pas voulu mettre le doigt dans l’engrenage centrafricain quand, le dimanche 24 mars 2013, Djotodia a conquis Bangui. « La France, qui a fraîchement en mémoire l’exemple malien où le coup d’Etat militaire de la bande à Sanogo avait donné le coup de fouet à l’occupation du territoire par les extrémistes, craint certainement une prolifération des islamistes dans un terreau aussi fertile que cette RCA de non-droit, où l’autorité de l’Etat est absente ou complice des extrémistes ». Ce matin (jeudi 29 août 2013), l’édito du quotidien privé burkinabè Le Pays est explicite.

 

C’est dire que « Serval » a changé la donne. Non seulement sur le terrain ; mais aussi dans les esprits. « C’est face à l’incurie de l’Afrique que la France a encore mis les pieds dans le plat », commente Le Pays qui ajoute : « Après tout, ce n’est pas la faute aux autres si nous aimons à briller par notre incapacité à prendre nos responsabilités ». L’Observateur Paalga, ce matin également (jeudi 29 août 2013), autre quotidien privé burkinabè, dit la même chose : « On est heureux de constater que la France, puissance tutélaire, a perçu le gouffre vers lequel se glisse subrepticement le pays et a décidé de tirer la sonnette d’alarme » écrit Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana. Qui ajoute : « La France ayant fait du ni-ni (ni ingérence, ni indifférence) la trame de sa diplomatie africaine, on ne peut que saluer [la] proposition élyséenne, laquelle met en exergue ce fil historique qui lie encore l’ex-métropole aux Africains et une concrétisation de la volonté de l’Hexagone d’être toujours à côté d’eux en cas de besoin ». Explicite… !

 

Jean-Pierre BEJOT   La Dépêche Diplomatique

 

Source : http://www.lefaso.net/spip.php?article55715&rubrique7

Lu pour vous : Pourquoi Paris veut « mettre les pieds dans le plat » à Bangui. Et pourquoi cela arrangerait bien du monde (1/2)
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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 18:34

 

 

 

 

Addis Abéba, le 30 août 2013: La Commission de l’Union africaine (UA) poursuit les efforts engagés en vue du déploiement de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA). Dans ce cadre, une équipe d’experts militaires et civils de la Commission de l’UA, à laquelle se sont joints des représentants de partenaires de l’UA, s’est rendue à Libreville, du 21 au 22 août 2013, pour des consultations avec le Secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les modalités et le calendrier de la transition de la Mission de consolidation de la paix de la CEEAC en RCA (MICOPAX) à la MISCA.  Les consultations se poursuivront avec le Secrétariat de la CEEAC pour finaliser rapidement ce processus.

 

Depuis le 19 août 2013, une autre équipe de l’UA, comprenant aussi des experts des Nations unies, de l’Union européenne (UE), des États-Unis, de la France et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), se trouve à Bangui, pour évaluer les moyens logistiques et autres dont aura besoin la MISCA au regard de la situation sur le terrain et des capacités déjà disponibles au niveau de la MICOPAX. L’équipe travaille également à la mise en place de l’État-major de la MISCA. Elle a eu des séances de travail avec les responsables de la MICOPAX et inspecté les contingents présents sur le terrain.

 

L’équipe technique a également entamé une série de consultations avec les autorités centrafricaines. C’est ainsi qu’elle a été reçue, le 27 août 2013, par le chef de l’État de la transition Michel Djotodia et, le 28 août, par le Premier ministre Nicolas Tiangaye.  Ces deux hauts responsables centrafricains ont réaffirmé leur souhait de voir la MISCA urgemment déployée et l’engagement de leur pays à apporter son entière coopération à la Mission.  Les consultations se poursuivent avec d’autres membres du Gouvernement d’union nationale de transition. L’équipe technique a eu des entretiens avec des représentants de la communauté internationale basés à Bangui. 

 

Par ailleurs, la Commission a commencé le travail de sensibilisation des partenaires internationaux en vue de faciliter la mobilisation des moyens financiers et logistiques nécessaires pour le déploiement rapide de la MISCA et la conduite efficace de ses opérations.  À cet égard, la Commission se félicite de la décision des autorités françaises de continuer à appuyer les contingents servant actuellement au sein de la MICOPAX dans le cadre de la transition à la MISCA, ainsi que de leur engagement à apporter un soutien supplémentaire. La Commission se félicite, en outre, de la disponibilité de l’UE à contribuer au financement de la MISCA dans le cadre de la Facilité  pour la paix en Afrique.  Enfin, la Commission note avec satisfaction l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 14 août 2013, d’une déclaration à la presse sur le déploiement de la MISCA, à la suite de la lettre adressée par l’UA aux Nations unies, le 26 juillet 2013.  La Commission forme l’espoir de l’adoption rapide d’une résolution qui entérinerait le déploiement de la MISCA et prévoirait un appui des Nations unies à la Mission, dans le cadre du partenariat entre l’UA et les Nations unies.  De même, la Commission a pris attache avec les pays contributeurs de troupes et de personnels de police à la MICOPAX pour déterminer les capacités supplémentaires requises pour assurer une mise en œuvre effective du mandat de la MISCA et identifier, sur cette base, les voies et moyens de leur mobilisation.

 

Il convient de rappeler que le déploiement de la MISCA  a été autorisé par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) le 19 juillet 2013, pour une période initiale de six mois. La MISCA, qui aura un effectif total de 3 652 personnels militaires, de police et civils, aura comme éléments constitutifs centraux les contingents servant présentement au sein de la MICOPAX, qui seront augmentés en tant que de besoin par d'autres contingents. Le processus de transition de la MICOPAX à la MISCA a commencé le 1er août 2013. 

 

Les efforts que déploie l’UA, conjointement avec la CEEAC, s’inscrivent dans le cadre de son engagement de longue date en faveur d’une action internationale soutenue pour aider la RCA à surmonter la crise multiforme qu’elle connait depuis plusieurs années. C’est dans cet esprit qu’en mars 2013, l’UA a formellement saisi le Conseil de sécurité pour appeler l’attention de ses membres sur la gravité de la situation en RCA et solliciter leur appui aux efforts régionaux et continentaux.  Pour faciliter cette mobilisation internationale, l’UA, de concert avec la CEEAC, a mis en place le Groupe international de contact sur la RCA (GIC-RCA), co-présidé par l’UA et la République du Congo, qui s’est déjà réuni à deux reprises: à Brazzaville, le 3 mai 2013, et à Addis Abéba, le 8 juillet 2013.

Poursuite des activités de planification du déploiement de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine
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Published by Centrafrique-Presse.com
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 18:18

 

 

 



- Josué Binoua : Les forces de l’Union Africaine que nous appelons ici les forces de la FOMAC de l’Afrique centrale, sont à Bangui pour appuyer les forces de défense et de sécurité de la République Centrafricaine. Il se trouve que c’est la Police et la Gendarmerie qui sont chargés d’assurer le maintien d’ordre et le rétablissement de l’ordre dans notre pays. Et donc les forces de la FOMAC dites de l’Union Africaine appuient nos forces là. Ces forces-là ne sont pas là pour combattre les ex rebelles de Séléka, elles sont là pour appuyer nos forces de défense et de sécurité dans les opérations de maintien de l’ordre.


- BBC : Quelles forces de sécurité existent elles quand on sait que les FACA ont été dissoutes ?


- Josué Binoua : Les FACA n’ont jamais été dissoutes. Les FACA, après la prise de pouvoir du 24 Mars sont revenus, ils existent, et je parle là maintenant des forces de la Police et des forces de la Gendarmerie qui assurent la sécurité intérieure.
 

- BBC : Vous avez lancé un appel aux éléments de l’ex Séléka qui se trouvent à Boy-Rabe le quartier Nord de Bangui de regagner leur base. Est-ce que vous pensez que votre appel va être entendu ?


- Josué Binoua : Non ! il ne suffit pas de lancer un appel. Il a été décidé tout simplement de les remplacer dans cette zone de Boy-Rabe par les éléments de la Police et de la Gendarmerie.

Ce qui est fait. Et puis il y a une autre décision du Conseil national de sécurité interdisant à ces ex éléments de Séléka d’assurer tout ce qui est opérations de maintien de l’ordre et de rétablissement de l’ordre . Seules la encore une fois de plus, la Police et la Gendarmerie sont chargées de faire ces opérations.


- BBC : Quelles sont les grandes difficultés auxquelles vous faites face ?


- Josué Binoua : Aujourd’hui nos grandes difficultés c’est l’indigence matérielle.
Nos éléments de police existent bel et bien, plus de 1.000, nos éléments de Gendarmerie existent bel et bien, plus de 4.000 éléments, cela fait plus de 6.000 éléments que nous avons. Mais nous sommes confrontés à l’indigence matérielle, nous manquons de tout : de matériels de maintien de l’ordre, de véhicules, de bâtiments, de matériels de communication, de lacrymogènes pour maintenir l’ordre, parce que nous sommes une force non létale. Donc nous plaidons pour que des partenaires au développement puissent renforcer nos capacités pour pouvoir consolider la sécurité dans notre pays.


- BBC : Comment comptez-vous ramener la sécurité dans la capitale de votre pays qui est en proie à des tirs répétés attribués aux éléments de la Séléka ?

 

- Josué Binoua : Dans une démarche participative, en associant tous les habitants de chaque ville à la réflexion sur la sécurisation de notre pays. Comme disait Mandela : “Tout ce qui est fait pour vous, sans vous est contre vous”. Aujourd’hui ce sont tous les fils du pays qui doivent participer à la réflexion sur la sécurisation du pays. Ca ne doit pas être exclusivement l’affaire des hommes en armes.


- BBC : En attendant cette démarche participative, et la concertation, ne faut-il pas désarmer ces ex rebelles de la Séléka qui inquiètent le quotidien des populations de Bangui ?


- Josué Binoua : Il existe un Ministère dédié au DDR qui est en train de rassembler les moyens pour pouvoir faire son travail. Aujourd’hui nous avons entrepris une stratégie claire et rapide, pour sécuriser notre pays. Un décret vient d’être publié lui mettant la Gendarmerie nationale qui est autonome depuis 1995, et qui était sous l’autorité du Ministère de la défense, ce décret vient de remettre la Gendarmerie sous l’autorité du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité, de manière à mutualiser les moyens en hommes et en armes, pour une meilleure efficacité.


- BBC : Le Collectif des officiers libres toujours fidèles semble-t-il au Président déchu François Bozizé dit préparer un coup d’Etat contre la Séléka. Est-ce que vous avez des informations précises sur cette rébellion qui serait en préparation ?


- Josué Binoua : C’est maintenant que j’entends parler de ce collectif, et deuxièmement, la Constitution de notre pays y compris la Charte constitutionnelle de transition interdisent toute prise de pouvoir par la force.


- BBC : En déclarant que la loi prévoit la prise de pouvoir, non pas par les armes, mais par la voie démocratique, est-ce que, vous vous désolidarisez du Président Bozizé ?


- Josué Binoua : Chacun a le droit de servir son pays. Aujourd’hui notre pays est confronté à d’énormes problèmes, nous avons tellement à faire que de s’occuper de la vie privée des uns et des autres. Je ne me permettrais jamais.

L’interview de Josué Binoua le ministre de la sécurité publique  à BBC Afrique
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