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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 00:50

 

 

 

 

Addis Abéba, le 3 septembre 2013: La Commission de l’Union africaine (UA)  et le Secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont eu des concertations à Addis Abéba, les 2 et 3 septembre 2013, sur le processus de transition de la Mission de consolidation de la paix de la CEEAC en République centrafricaine-RCA (MICOPAX) à la Mission internationale de soutien à la RCA sous conduite africaine (MISCA). La délégation de l’UA à ces concertations était conduite par le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, et celle de la CEEAC par son Secrétaire général, Ahmad Allam-Mi. 

 

Ces concertations s’inscrivent dans le cadre du suivi de la décision du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA du 19 juillet 2013 sur le déploiement de la MISCA et de la rencontre entre experts des deux organisations à Libreville, les 21 et 22 août 2013. Elles ont permis de discuter des modalités et du calendrier de la transition de la MICOPAX à la MISCA, dont les contingents de la MICOPAX constitueront les éléments centraux, conformément au communiqué du CPS du 19 juillet 2013. La Commission de l’UA et le Secrétariat général de la CEEAC s’emploieront à parachever: la mise en place du Quartier général de la MISCA et de ses différentes composantes ; le processus de génération de forces additionnelles, étant entendu que les États membres de la CEEAC accélèreront la montée en puissance des capacités existantes pour atteindre l’effectif de 2 000 personnels militaires et de police convenu lors du Sommet extraordinaire de N’Djamena du 18 avril 2013 pour constituer le noyau de la MISCA; la planification opérationnelle du déploiement de la MISCA; ainsi que le cadre juridique concernant le déploiement de la MISCA, y compris le Mémorandum d’entente entre l’UA et la CEEAC. De même les discussions ont porté sur le suivi des conclusions des réunions du Groupe international de contact sur la RCA (GIC-RCA), tenues à Brazzaville et à Addis Abéba, le 3 mai et le 8 juillet 2013 respectivement, notamment en ce qui concerne la mobilisation des ressources à la hauteur des besoins de la RCA. 

 

La Commission de l’UA et le Secrétariat général de la CEEAC réitèrent leur préoccupation face à la situation qui prévaut en RCA et la nécessité d’un appui international soutenu pour faciliter l’aboutissement de la transition en cours dans ce pays. Les deux organisations réitèrent leur appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il autorise un soutien logistique et financier à la MISCA, ainsi qu’aux autres partenaires internationaux pour qu’ils soutiennent pleinement leurs efforts conjoints. 

 

Le 3 septembre 2013, le Secrétaire général de la CEEAC a été reçu par la Présidente de la Commission de l’UA, Dr Nkosazana Dlamini-Zuma.  Cette rencontre a été l’occasion d’un échange de vues sur la situation en RCA et les autres défis à la paix et à la sécurité dans la région de l’Afrique centrale.  Elle a également permis d’aborder les questions relatives à l’intégration économique et aux Accords sur le partenariat économique, ainsi que le rôle clé que jouent les Communautés économiques régionales, telle que la CEEAC. La Présidente de la Commission a saisi cette occasion pour féliciter le nouveau Secrétaire général de la CEEAC pour la confiance placée en sa personne par les dirigeants de la région, et l’assurer de son soutien et de celui de la Commission dans son ensemble dans la poursuite des objectifs communs des deux organisations. Elle a renouvelé la profonde gratitude de l’UA aux dirigeants de la région pour leur engagement continu en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en RCA, en particulier, et sur le continent, en général. 

Concertations entre la Commission de l’Union Africaine et le Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 00:45

 

 

 

 

Bangui (AFP) - 04.09.2013 17:34

 

Le parquet du tribunal de Bangui a requis mercredi 10 ans de prison ferme contre une vingtaine d'ex-rebelles de la coalition Séléka, accusés de violences et de pillages dans la capitale centrafricaine, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

"Je requiers contre eux 10 ans de prison ferme et une amende de 400.000 francs CFA" pour chacun (environ 610 euros), a déclaré le procureur Alain Tolmo.

 

Ils sont poursuivis pour "pillages et dégradation de biens d'autrui, soustraction de biens, actes de nature à compromettre la sécurité et à entraîner la haine envers les institutions de la République", selon le tribunal de grande instance.

 

Le procès - le premier du genre - avait démarré vendredi, et le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 11 septembre. Les 24 prévenus avaient plaidé non coupables.

 

Le 20 août, une opération de désarmement de partisans de l'ex-président François Bozizé, menée par le Séléka dans le quartier de Boy-Rabé, avait fait au moins 11 morts, une trentaine de blessés, et été accompagnée de pillages.

 

Les prévenus avaient été interpellés par d'autres combattants du Séléka après ces évènements.

 

La semaine dernière, la force africaine en Centrafrique (Misca) a pris position dans le nord de Bangui, pour neutraliser des combattants du Séléka qui y sèment la terreur et refusent de regagner leurs casernes.

 

Le président de transition Michel Djotodia, qui a renversé le régime de François Bozizé le 24 mars, a lancé mardi l'opération de désarmement des Séléka et détenteurs d'armes illégaux au commissariat central de Bangui.

 

M. Djotodia a demandé "à ceux qui possèdent des armes, soit les éléments incontrôlés de Séléka, soit ceux qui vivent dans la population de Bangui, de (les) restituer immédiatement".

 

"Tous ceux qui tenteront de s'opposer à cette opération salvatrice de désarmement seront considérés purement et simplement comme des déstabilisateurs du régime et de la nation", a pour sa part déclaré le ministre de la Sécurité publique, Josué Binoua.

 

Seuls les éléments du Séléka déjà cantonnés sur six sites identifiés de la capitale sont exemptés de cette opération.

 

© 2013 AFP

Centrafrique: 10 ans de prison requis contre d'ex-rebelles Séléka
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 00:43

 

 

 

 

 
Panapress  4-09-2013

 

La Commission de l'Union africaine (CUA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEAC) ont lancé un appel conjoint au Conseil de sécurité de l'ONU pour qu'il autorise à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA/AFISM-CAR) de bénéficier d'un apport financier et logistique.

Dans un communiqué publié ce mercredi dans la capitale éthiopienne après deux jours de consultations entre la CUA et le Secrétariat de la CEAC, les deux organisations ont réaffirmé leur inquiétude quant à la situation en RCA et la nécessité pour la communauté internationale d'apporter son soutien pour faciliter la finalisation du processus de transition dans ce pays.


La CUA et la CEAC ont de la même manière demandé aux autres partenaires internationaux d'apporter un soutien total à leurs efforts conjoints.


Les consultations se sont déroulées du 2 au 3 septembre au siège de l'UA à Addis-Abeba, en Ethiopie, autour du processus de transition de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX) vers l'AFISM-CAR.

Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a conduit, la délégation de l'UA à ces discussions et avait en face le Secrétaire général de la CEAC, Ahmad Allam-Mi.


D'après le communiqué, les consultations s'inscrivaient dans le cadre de la décision du 19 juillet 2013 du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS) relative au déploiement de l'AFISM-CAR et la rencontre entre les experts des deux organisations les 21 et 22 août 2013 à Libreville, au Gabon.


Les deux parties ont discuté des modalités et du calendrier de transition de la MICOPAX vers l'AFISM-CAR, dont les éléments-clé seront constitués par les contingents de la MICOPAX, conformément à la décision prise le 19 juillet par le CPS.

Par ailleurs, la CUA et le Secrétariat général de la CEAC se sont engagés à achever la mise en place du siège de la Mission AFISM-CAR et de ses différentes composantes, ainsi que le déploiement de forces supplémentaires.


Il est entendu que les Etats membres de la CEAC vont accélérer le renforcement des capacités existantes pour atteindre le nombre de 2.000 forces en uniforme, comme convenu par le sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEAC et le gouvernement de N'Djaména, le 18 avril 2013, pour constituer les éléments-clé de l'AFISM-CAR.

L'agenda immédiat de la CUA et de la CEAC implique aussi un processus de planification opérationnelle, mais également la définition du cadre juridique pour le déploiement de l'AFISM-CAR, notamment la signature d'un Protocole d'accord entre l'UA et la CEAC.


Les discussions ont aussi couvert des questions relatives au suivi des conclusions des différentes réunions du Groupe de contact international sur la RCA (ICG-CAR), tenues à Brazzaville et à Addis-Abeba, respectivement le 3 mai et le 8 juillet 2013, particulièrement la mobilisation de ressources proportionnées aux besoins de la RCA

 

Efforts de paix en RCA: l'UA et la CEAC sollicitent le soutien du Conseil de sécurité de l'ONU
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 00:41

 

 

 

 

Rome (AFP) - 04.09.2013 13:03

 

Quelque 11 millions de personnes sont en situation de "grave insécurité alimentaire" au Sahel, a indiqué mercredi l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), lançant un appel aux dons pour soutenir les petits agriculteurs et éleveurs.

 

"Les familles pauvres ont épuisé leurs stocks de nourriture et sont confrontées à des prix alimentaires élevés dans l'attente de la prochaine récolte", a indiqué dans un communiqué l'organisation dont le siège est à Rome.

 

La FAO s'inquiète du fait que "seuls 19,4 millions (de dons) ont été reçus" jusqu'à présent, sur les 113,1 millions de dollars nécessaires et que l'organisation dépendant de l'ONU avait comptabilisés en début d'année.

 

Grâce à ces dons, la FAO a déjà pu "apporter un soutien à 1,6 million de cultivateurs, de pasteurs et d'éleveurs" de cette région du sud du Sahara.

 

"Les crises à répétition qui ont frappé le Sahel en 2005, 2008 et 2012 ont affaibli la capacité des populations pauvres à préserver ou à restaurer leurs moyens de subsistance", a déclaré Lamourdia Thiombino, l'un des responsables pour l'Afrique à la FAO.

 

La situation est particulièrement préoccupante dans le nord du Mali, le nord du Nigeria et les pays voisins. L'état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans demeure alarmant.

 

"Cette année, la période de soudure (ou +saison de la faim+) a commencé plus tôt que d'habitude à cause des effets négatifs de la crise de 2012 sur les ménages les plus démunis", contraints de vendre leurs céréales pour payer leurs dettes, précise encore la FAO.

 

Une situation aggravée dans certains zones (Mali et Nigeria) en raison des déplacements forcés des populations dus à l'insécurité.

 

© 2013 AFP

La FAO alerte sur la "grave insécurité alimentaire" au Sahel
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:12

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Unité  Dignité  Travail

 

 

 MINISTERE DE LA SECURITE,             

DE L'IMMIGRATION EMIGRATION

ET DE L'ORDRE PUBLIC

                                                                                                                                                           

DECLARATION  DU  MINISTRE  DE  LA SECURITE

 

 

L’article 3 du titre 1 des bases fondamentales de la société dit je cite :

 

« Chacun a droit à la vie et à l’intégrité corporelle. Il ne peut être porté atteinte à ces droits. Nul ne sera soumis à la torture, ni au viol, ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains, dégradants ou humiliants. Toute personne, tout agent de l’Etat, toute organisation qui se rend coupables de tels actes sera puni conformément aux textes en vigueur ».

 

Aussi, aucun citoyen centrafricain, aucun étranger vivant sur le territoire de la République centrafricaine n’a le droit de posséder une arme, n’a le droit de se promener avec une arme par devers lui, s’il n’a pas une autorisation de port d’armes délivrée par le Ministère de l’Administration du Territoire

 

Enfin, face à la recrudescence inacceptable des braquages, des vols de véhicules, des viols et autres assassinats dans la ville de Bangui et de nos 16 Préfectures.

 

Le Ministre de la Sécurité de l’Immigration Emigration et de l’Ordre Public vient de lancer ce jour une opération de désarmement des éléments de séléka, résidents dans les différents quartiers de Bangui et qui ne sont pas cantonnés dans les 6 Sites autorisés à savoir : Camps Béal, Camps kassaï, BSS , Sapeurs-pompiers, Amphibie, BIT1.

 

En dehors de ces camps, les éléments de séléka qui se promènent avec des armes doivent les déposer à la Brigade de Sécurité et d’Intervention de la gendarmerie commandée par le Colonel NARKOYO.

 

Cette opération de désarmement du Ministère de la Sécurité autorisée par le Président de la République et attendue par toute la population exaspérée par les exactions quotidiennes est dirigée par le Général MOUSSA  assisté du général IBRA- HIM de l’État-major des Armées, du Général ISSA, de l’État-major des ex-combattants séléka, du général ARDA de la Sécurité Présidentielle, tous venant en appui à la gendarmerie et à la police centrafricaine.

 

Tous ceux qui tenteront de s’opposer à cette opération salvatrice de désarmement seront considérés comme des déstabilisateurs du pouvoir et le la Nation.

 

Le concours de tous est recommandé pour la réussite de cette opération, car il en va de la survie du pays.

 

Que le Dieu de paix garde la RCA notre beau pays de la destruction.

 

                                                                                                                                     

 

                                                                         Fait à Bangui, le 04 septembre 2013

                                                                                                                                            MINISTRE DE LA SECURITE, DE L'EMIGRATION IMMIGRATION ET DE L’ORDRE PUBLIC

 

    Josué  BINOUA

 

   

RCA : Importante déclaration du Ministre de la Sécurité et de l'Ordre public
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:07

 

 

CENTRAFRIQUE

 

04/09/2013  LA LETTRE DU CONTINENT N°665

 

François Bozizé tricard à l'Elysée !

 

Présent dans l'Hexagone depuis fin juillet, l'ancien chef d'Etat centrafricain, François Bozizé, a trouvé porte close à la présidence française. Révélations. (...) 

Lu pour vous dans LC : François Bozizé tricard à l'Elysée !
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:05

 

 

 

 3 Septembre 2013

 

Paris travaille à un projet de résolution qui doit être présenté au Conseil de sécurité.

 

La France, qui tient déjà des sites stratégiques de Bangui, comme l’aéroport, va-t-elle renforcer son dispositif militaire en République centrafricaine ?

 

Le pays continue de s’enfoncer dans le chaos, les combattants de la Séléka, qui ont renversé en mars le président Bozizé, se livrant à des pillages et à des exactions jusque dans la capitale. Alors qu’aucune autorité ne semble pouvoir s’imposer dans cet État en ruine, mercredi dernier, le président de transition, Michel Djotodia, a fait interdiction aux ex-rebelles de participer à des opérations de maintien de l’ordre. Le même jour, la mission internationale de soutien à la République centrafricaine (Misca) se déployait dans le nord de Bangui, théâtre de violences allumées par les combattants de la Séléka. Plusieurs milliers de personnes s’étaient alors réfugiées à l’aéroport.

 

La veille, devant la conférence des ambassadeurs, le président français, François Hollande, évoquait un risque de « somalisation ». « Il est plus que temps d’agir en République centrafricaine. (…) J’appelle l’Union africaine et le Conseil de sécurité à se saisir de cette situation. La France les y aidera », a-t-il lancé. Paris travaille aujourd’hui « avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à un projet de résolution pour soutenir l’action de l’Union africaine et celle de la Misca » dans la recherche d’une « sortie de crise durable », a indiqué hier le porte-parole du Quai d’Orsay.

 

Dans cette affaire, la France ne perd pas de vue ses intérêts économiques et stratégiques dans l’ex-colonie, dont le sous-sol est riche en pétrole, diamants, uranium. D’ailleurs, au milieu du désastre, les affairistes n’observent pas de trêve. En juillet, c’est Jean-Christophe Mitterrand qui a été vu à Bangui. Après sa condamnation, en 2009, dans le scandale de l’Angolagate, le très françafricain « Papamadi » reprend du service.

 

R. M.

 

Source : http://www.humanite.fr/monde/hollande-veut-agir-en-centrafrique-548052

 

Lu pour vous : Hollande veut «agir» en Centrafrique
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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 12:54

 

 

 

 

Source : http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Peut-on-encore-sauver-la-Centrafrique-62690

 

 

"Une situation sécuritaire merdique!", "du grand n’importe quoi!", "une chienlit terrible!". Voilà comment, au Quai d’Orsay, on décrit la République centrafricaine (RCA).

 

Mardi, en des termes plus amènes, François Hollande a expliqué la même chose : "Ce pays est, hélas, au bord de la somalisation. Le bilan est accablant. Soixante mille enfants risquent de mourir de malnutrition." Et le Président d’en appeler à une action commune de l’ONU et de l’Union africaine pour sauver cet État extrêmement pauvre d’Afrique centrale de 5 millions d’habitants. Mais n’est-il pas déjà trop tard?

 

Depuis mars dernier et la chute du président François Bozizé, les rapports qui proviennent de Bangui sont plus qu’alarmants : insécurité affolante, violation des droits, pillages systématiques et, selon le diplomate, "à une échelle rarement vue". Cette semaine encore, dans la capitale, plusieurs centaines d’habitants ont dû fuir leur quartier et ont investi l’aéroport de Bangui, tenu en partie par les forces françaises. "Pour les populations, c’est le pire des scénarios qui se produit", explique au JDD le général Babacar Gaye, représentant du secrétaire général de l’ONU pour la Centrafrique. En cause, notamment à Bangui : les éléments de la Séléka, cette coalition hétéroclite de rebelles qui a pris le pouvoir et installé Michel Djotodia à la présidence. "Le problème est que la Séléka n’est qu’un concept, que tous ses membres sont autonomes et que Djotodia n’a prise sur rien", fulmine un diplomate. Bon nombre d’"officiers" de la Séléka se comportent effectivement comme des chefs de guerre et entreprennent des opérations de représailles dans des zones acquises au précédent régime. Mercredi, le chef de l’État Djotodia a pris une première décision : exclure les Séléka des opérations du maintien de l’ordre. "C’est un progrès", explique le général Gaye.

 

Les Français se sentent un peu seuls sur place

 

La situation dans le reste du pays n’est guère plus avenante. "C’est catastrophique, il n’y a plus rien, s’alarme Gaspard Chouraqui, un coordinateur de projets à Médecins sans frontières qui revient tout juste de RCA. Certains villages sont totalement vidés de leurs habitants, qui fuient les exactions. Aucun service de l’État ne fonctionne. Ces deux derniers mois, nous avons constaté une augmentation de 30% à 50% des cas de paludisme et de malnutrition."

 

Comment sortir de ce marasme? Avant de remettre sur pied les institutions ou de reconstruire une économie à terre, la priorité est surtout de rétablir la sécurité : mi-août, l’Union africaine a décidé de renforcer la Misca (force internationale de soutien à la RCA), portant ses effectifs de 1.500 à 3.600 hommes. Les Français, qui disposent de 450 militaires sur place mais qui s’y sentent un peu seuls, aimeraient aussi mobiliser la communauté internationale, notamment financièrement. "Peu de pays se sentent concernés", regrette-t-on au Quai d’Orsay. Une réunion spécifique sur la situation en RCA pourrait ainsi se tenir à New York lors de l’Assemblée générale de l’ONU, fin septembre. Pour sauver ce qui peut encore l’être.

Lu pour vous : Peut-on encore sauver la Centrafrique?
Lu pour vous : Peut-on encore sauver la Centrafrique?
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 20:45

 

 

 

Bangui (AFP) – — L'ancien chef d'état-major de l'armée centrafricaine sous le président François Bozizé, renversé par la coalition Séléka fin mars 2013, a été nommé Inspecteur général des armées, a-t-on appris mardi de source officielle.

 

La nomination du général Guillaume Lapo a été annoncée par un décret présidentiel dont l'AFP a eu copie.

 

Après le général Jean-Pierre Dollé-Waya, actuel chef d'état-major des armées, le général Lapo est le second haut gradé des Forces armées centrafricaines (FACA) du régime Bozizé nommé à d'importantes responsabilités par le président de la transition Michel Djotodia.

 

M. Djotodia a réuni lundi des membres de l'ex-coalition rebelle Séléka (au pouvoir), ainsi que des officiers des anciennes FACA, mises en déroute lors de la prise de Bangui par la rébellion.

 

"Les Forces armées centrafricaines et les ex-Séléka devront former une seule armée. Chacun défendait son camp et les intérêts de son camp. Maintenant, vous défendez les intérêts du peuple centrafricain", a déclaré à cette occasion le président.

 

La semaine dernière, le président de transition avait décidé d'interdire aux combattants de l'ex-rébellion de participer à toute opération de maintien de l'ordre dans la capitale Bangui, où ils ont multiplié les exactions contre la population.

 

Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés.

Centrafrique: un proche de Bozizé nommé Inspecteur général des armées
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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 20:08

 

 

 

Bangui, 2 sept (ACAP) – Le Président de la Transition, Michel Djotodia Am Nodroko a rétabli les Forces Armées Centrafricaines FACA dans leurs fonctions, par un décret portant nomination des nouveaux chefs de corps, lors d’une rencontre entre le Chef de l’Etat et les FACA, lundi 2 septembre 2013 à Bangui.

 

Cette décision de rétablir les institutions habilitées à assurer la sécurité sur l’étendue du territoire est prise cinq mois après le changement politique intervenu le 24 mars 2013, en vue de garantir la sécurité des biens et des personnes et de réconcilier les ex-seleka et les FACA.

 

  Le Chef de l’Etat de la Transition, Michel Djotodia Am Nondroko a saisi cette opportunité pour inviter les ex-séléka et les FACA à une franche collaboration afin de redonner à cette armée ses valeurs intrinsèques de jadis. 

Le Président de la Transition, Michel Djotodia Am Nodroko rétablit les Forces Armées centrafricaines
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