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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 23:42

 

 

Dissolution du FARE-2011

Le FARE-2011 est dissout
Le FARE-2011 est dissout
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 22:00

 

 

 

 

samedi 7 septembre 2013 14:00

 

La Banque Populaire Maroco-Centrafricaine BPMC traverse un moment difficile de son histoire. « La trésorerie de la Banque est mise à mal par les soubresauts de l’économie nationale, notamment l’atonie de l’activité économique, conjuguée aux retraits des clients et l’absence d’activités d’exportation génératrices de devises », lit-on dans un communiqué de presse signé de l’Administrateur, Directeur Général.


Selon les responsables de cette institution bancaire, « son ratio de liquidité est largement déficitaire ». Et pour cause, plus de 700 millions de FCFA, c’est la somme d’argent octroyée en crédits aux élus de la dernière législature en Centrafrique. Mais à l’heure d’aujourd’hui, aucun débiteur ne s’est manifesté pour le remboursement.


De l’Etat Centrafricain et des bénéficiaires de ce crédit, qui va alors procéder au remboursement ?

 
Question difficile pour l’instant à répondre car le mandat de ces anciens parlementaires n’était pas encore arrivé à terme, lorsqu’ils ont été relevés de fonction suite au renversement du pouvoir de François BOZIZE par la Séléka le 24 mars dernier.


Ils étaient au total 88 à bénéficier d’un prêt dont le montant individuel varie de plus d’1 million à 25 millions de FCFA.


Selon les responsables de la BPMC, « c’est sur la base d’un document dit ‘Attestation Irrévocable de salaire’, signé à cette époque par l’ancien président de l’Assemblée Nationale Célestin Leroy GAOMBALET que leur institution a accédé à ces contrats. Par cet acte, c’est l’Etat Centrafricain qui s’est engagé et est responsable devant la banque au cas où un désagrément survenait. Donc l’Etat est dans l’obligation, selon la Banque, de supporter la charge ».


Sur les 88 personnalités qui doivent à la BPMC, 7 d’entre elles siègent aujourd’hui au Conseil National de Transition. « Leur part  représente un montant de près de 85 millions de FCFA, ce qui réduit le montant global à près de 667 millions » a fait savoir Chérif Abdallah, le Directeur général adjoint.


Selon toujours ce dernier, la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine envisage d’adresser une correspondance au médiateur dans la crise centrafricaine, le président Congolais Denis SASSOU-NGUESSO, pour une éventuelle intervention.


Du côté des pouvoirs publics centrafricains, aucune réaction officielle n’est enregistrée.


A l’heure d’aujourd’hui, la Banque poursuit son cycle d’exploitation grâce à un apport en numéraire consistant, de la part de son actionnaire, la Banque Centrale Populaire (BCP)/Maroc. De ce fait, « la BPMC est aujourd’hui en mesure d’honorer ses engagements, notamment le règlement des chèques de la clientèle quel que soit leur montant », poursuit le communiqué.


En rappel, les 3 et 4 juillets derniers, le personnel de la Banque avait observé un arrêt de travail pour revendiquer le paiement de ses droits légaux.


La BPMC est le grand pourvoyeur de l’Etat centrafricain en matière de paiement de salaires en crédits après Ecobank, puis CBCA et BSIC, qui constituent les 4 grandes institutions bancaires du pays. 

 

 

Source : http://www.radiondekeluka.org/economie/item/16961-une-banque-menac%C3%A9e-de-fermeture-%C3%A0-bangui-suite-%C3%A0-la-crise-politique-centrafricaine,-sassou-nguessou-est-interpell%C3%A9.html

 

 

NDLR : On n’a pas encore fini d’évaluer l’étendue des crimes économiques et autres dégâts causés par la bozizie et ses dignitaires sur l’économie nationale. Les difficultés que connaissent certaines banques de Bangui sont assez éloquentes sous ce rapport. La bozizie se targuait de payer régulièrement les salaires des agents de l’état mais on se rend bien compte à présent à quel prix cela se faisait. C’était grâce aux continuelles avances de trésorerie des banques de la place qui assuré grosso modo 7 mois sur 12 la paie des fonctionnaires. Ce manège a forcément des limites dont la BPMC fait maintenant l’amère expérience.     

Une banque menacée de fermeture à Bangui, Sassou-Nguesso interpellé
Une banque menacée de fermeture à Bangui, Sassou-Nguesso interpellé
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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 19:59

 

 

 

 

French.news.cn   2013-09-07 10:02:31

 

ADDIS ABEBA, 6 septembre (Xinhua) -- L'Union africaine (UA) va augmenter l'effectif de la mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) de 1.400 hommes à 3.600, a affirmé vendredi le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra.

 

Les responsables régionaux ont promis de fournir 2.000 militaires, a affirmé à Xinhua M. Lamamra.

 

Il a souligné "responsabilité de l'UA" et appelé d'autres pays africains hors de l'Afrique centrale à apporter des contributions. L'Union africaine espère qu'une Mission d'appui internationale dirigée par l'Afrique en RCA (AFISM-CAR) en remplacement de la Mission de consolidation de la paix (MICOPAX) en République centrafricaine.

 

Le Conseil de paix et de sécurité a décidé de mettre en place l'AFISM-RCA forte de 3.600 hommes.

 

Une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), conduite par son nouveau secrétaire général, Ahmad Allam-Mi, a effectué récemment une visite de travail au siège de l'UA à Addis Abeba, pour discuter des questions liées à la transformation de la MICOPAX en AFISM-CAR.

 

M. Allam-Mi, diplomate tchadien, a rencontré la présidente de la Commission de l'UA, Mme Nkosazana Dlamini- Zuma.

 

La visite de la délégation de la CEEAC est "très productive", a déclaré M. Lamamra.

 

"Nous faisons face à des défis humanitaires importantes, nous sommes confrontés à la situation sécuritaire volatile et dangereuse", a-t-il dit.

 

Le commissaire Lamamra a affirmé que "nous avons besoin de cette force conduite par l'Afrique, par l'UA, qui sera déployée".

 

La République centrafricaine, qui a connu un changement de régime en mars dernier, traverse une période de transition de 18 mois en attendant des élections.

 

Source : http://french.news.cn/2013-09/07/c_132699361.htm

 

 

 

Le HCR évoque une insécurité dramatique en Centrafrique

 

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) est très inquiet. La situation dans le nord de la Centrafrique échappe à tout contrôle et des violations massives des droits de l'homme y sont perpétrées.

 

"Nous sommes très préoccupés. La situation est dramatique dans le nord du pays", a affirmé vendredi à Genève la porte-parole du HCR Melissa Fleming. Une équipe de l'ONU a pu se rendre sur place et a découvert sept villages complètement incendiés.

 

"Il y a un vide complet sur le plan de la sécurité. Les groupes armés prolifèrent et les gens sont à la merci de n'importe qui avec un fusil. Des pillages, vols, enlèvements ont eu lieu et les villageois se cachent dans la forêt", a ajouté Mme Fleming. "La population vit dans une totale insécurité", a-t-elle dit.

 

L'accès des travailleurs humanitaires est très difficile, mais de l'aide a pu néanmoins être distribuée vendredi. L'ONU évalue à 160'000 le nombre de déplacés en Centrafrique depuis le mois de décembre. Beaucoup d'autres civils ont fui vers les pays voisins.

 

Efforts diplomatiques

 

L'ex-rébellion du Séléka a renversé en mars le président centrafricain François Bozizé. La France compte proposer au Conseil de sécurité de l'ONU en septembre un projet de résolution, afin, notamment, de renforcer le mandat et les moyens du Bureau politique des Nations unies en Centrafrique, mais aussi de muscler le mandat de la force internationale de soutien à la RCA (MISCA), devant être déployée par l'Union africaine (UA).

 

Paris s'active pour que se tienne fin septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, une réunion consacrée à la Centrafrique. L'objectif est notamment de mobiliser des financements et de faire revenir les bailleurs de fonds qui ont déserté Bangui après le coup d'Etat.



(ats / 06.09.2013 13h31) 

L'UA annonce l'augmentation de l'effectif de la mission de paix à 3.600 en RCA
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:50

 

 

 

 

L’image épouvantable de la République Centrafricaine sur le plan international a été accentuée ces derniers jours  par une succession d’évènements dont  l’occupation du tarmac de l’aéroport international de BANGUI.

                                                                                                                                                                                                      

Les images de cette occupation qui ont fait le tour du monde portent  un grand discrédit aux Centrafricains d’une manière générale et au pouvoir en place pour la transition en particulier.                                                                                                                                                

Indépendamment des autres conséquences de cet évènement, ces images ont donné  l’impression d’un pays sans direction, sans autorité ni sanction, ce qui ne rassure ni la population elle-même, ni la communauté internationale, encore moins l’investissement.                                                                                                     

 

Cette occupation pacifique et spontanée de l’aérodrome par la population fuyant des exactions est un message très profond, un avertissement très clair au pouvoir en place. Celui-ci  doit en tenir compte par des mesures appropriées, durables, afin de ramener, consolider définitivement la sécurité, la paix et surtout la cohésion nationale.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

La République Centrafricaine doit préserver jalousement et par tous les moyens, sa cohésion afin d’éviter l’irréparable.

 

 Quelle que soit l’aide qui peut être attendue  de la communauté internationale dans le cadre de la crise que connait notre pays, son propre apport est primordial pour que la sécurité, la paix et l’unité nationale reviennent définitivement, durablement.                                                                                                                                            

J’attire particulièrement l’attention de tous mes compatriotes sur la réconciliation,  la cohésion nationale, socle d’une paix durable pour la reconstruction de notre pays.                                        

 

Sans ces deux valeurs que nous devons faire l’effort de  rechercher, de préserver, de consolider par tous les moyens au-delà de toute divergence quelconque, la reconstruction nationale sera difficile, voire impossible.

 Evitons  pour cela l’esprit de vengeance.

 

N’oublions pas que notre  pays est  à plus de 90°/° chrétien, et ne perdons pas de vue que la vengeance appartient à Dieu, et que les chrétiens ne sont pas mus par le désir de causer du mal, mais par la détermination de contribuer au bien de tous.

                                                                                                                                           Martin Luther King que je ne citerai jamais assez, a enduré toutes sortes de souffrances injustes. Il savait  mieux que personne ce que c’est que souffrir. Sa maison a été endommagée par une bombe, il a vécu jour après jour pendant 13 ans, sous des menaces de mort, a été poignardé par un membre de sa propre race, assommé dans le hall d’un hôtel, mis en prison vingt fois, blessé profondément parfois par la trahison d’amis. Et pourtant il n’avait aucune amertume au cœur, aucune rancœur en son âme, ayant  même parcouru ce monde en tous sens pour prêcher la non-violence et le pouvoir rédempteur de l’amour. L’une de ses prédications les plus touchantes, rédigée dans une prison de Georgie, basée sur le texte du sermon sur la montagne (Mt : 5 : 43-45) était intitulée  « Aimez vos ennemis ».  Après avoir montré pourquoi et comment les chrétiens sont appelés à aimer, il décrit comment « la haine multiplie la haine ….en une spirale descendante de destruction  …. » En effet, la haine est tout aussi néfaste à la personne qui hait qu’à sa victime. Mais pardessus tout,  l’amour est la seule force  capable de transformer un ennemi en ami  par sa puissance rédemptrice.

 

Je ne  citerai jamais assez à l’appui de ce qui précède, les résultats aujourd’hui visibles de l’application de cette valeur à la crise raciale qui a sévi aux Etats-Unis d’Amérique.                                                                                                                                       

En effet, pendant plus de trois siècles, les Noirs américains ont souffert de l’oppression, de la frustration et de la discrimination. Mais Martin Luther King et ses amis ont opposé avec détermination  « l’amour à la haine afin de gagner à la fois la liberté et leurs oppresseurs ». Cette double victoire s’est extraordinairement réalisée  un demi-siècle après  sa  mort, avec l’élection et la réélection d’un  Noir à la Présidence des Etats Unis d’Amérique, fruit de sa lutte pour les libertés, les droits, l’épanouissement de ceux-ci.

Le deuxième exemple que je ne cesserai de citer est celui de NELSON MANDELA.                                                                                                                                                Depuis bientôt deux décennies, on parle de « miracle sud-africain » à cause de   Nelson Mandela. Il a passé une grande partie de sa vie en prison et une fois devenu Président de l’Afrique du Sud, Mandela  ne s’est pas vengé pour quoi que ce soit.                                                              

 

La coupe du Monde de Football  de 2010 a été organisée pour la première fois en Afrique, précisément en Afrique du Sud, avec brio. Qui peut y voir un hasard ? La stabilité de l’Afrique Sud, son expansion économique, diplomatique, la considération qu’elle jouit dans le monde résultent d’un geste de cœur, c'est-à-dire l’amour de Nelson Mandela pour son pays, la tolérance dont il a historiquement fait preuve pour l’intérêt de sa nation.                                                                                                                                                                                                                                                       

Le refus de Mandela de se venger lui a valu une grande gloire à travers le monde et une attention toute particulière à l’Afrique du Sud.

 

Je félicite et encourage vivement le travail qu’effectuent depuis plusieurs mois l’Archevêque de BANGUI, le Président de l’Association des Eglises Evangéliques de Centrafrique et l’Imam de BANGUI pour lutter contre l’effritement de la cohésion entre chrétiens et musulmans à la suite du climat agité dans le pays d’une part tout en  rassurant, exhortant la population meurtrie, inquiète, interrogative à la tolérance d’autre part.

 

Cet important travail comble le grand vide, le surprenant silence des leaders politiques appelés pourtant à diriger, mais plus diviseurs que rassembleurs, comportement à l’origine   d’interminables crises en Centrafrique.

 

Je félicite également la population de BOEING pour l’occupation et la libération pacifiques de l’aéroport après avoir exprimé par ce geste un message aux dirigeants de la transition.

 

 Je note en passant qu’au-delà de cette occupation si facile de l’aérodrome  par la population de BOEING, c’est également le débat sur la sécurité de cette infrastructure qui est relancé, les projets de sa clôture  comme aéroport de dégagement dans la perspective de la  construction d’un autre sur un site identifié remontant à 1994.

 

 En effet, la progression observée des maisons ayant tendance à l’encercler depuis  bientôt  20 ans devient une grande préoccupation pour la  sécurité  des avions surtout à l’atterrissage le soir (vol d’oiseaux pouvant s’engouffrer dans leurs réacteurs, traversée  de la piste par des piétons, vol des ampoules de VOR (VHF Omnidirectional Range)1 par des individus etc.)

 

La situation que  vit notre pays n’est pas une fatalité. D’autres nations l’ont vécue et même d’une manière plus dramatique, mais leur volonté de tolérance, de tout surmonter,  d’en tourner la page pour tout reconstruire sur de nouvelles bases a non seulement triomphé, mais  permis leur stabilité, leur épanouissement.

 

La vie d’une nation est exactement comme celle d’un homme, faite de moments difficiles qui peuvent devenir une source de joie, de bonheur par la suite si ceux-ci servent d’enseignement au lieu d’être  considérés comme de la fatalité.

 

Ne perdons pas d’espoir mais prenons conscience de notre situation actuelle pour reconstruire notre avenir.

QUE DIEU BENISSE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE ET LA SAUVE

 

Emmanuel Olivier GABIRAULT

Personnalité Politique indépendante.

 

 

  1. V.O.R. (VHF Omnidirectional Range) ou, pour certains, VISUAL OMNIDIRECTIONAL RANGE : C’est un système de navigation aérienne permettant  de connaître la route magnétique depuis une station au sol et par déduction,  de suivre n'importe quelle route passant par la station (en rapprochement ou en éloignement de celle-ci).
LA COHESION NATIONALE DOIT ÊTRE PRESERVEE, CONSOLIDEE PAR TOUS LES   MOYENS PENDANT LA PERIODE DE TRANSITION EN CENTRAFRIQUE par Olivier Gabirault
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 17:30

 

 

 

 

Yaoundé, 06 Septembre 2013

 

© Denis Nkwebo | Le Jour

 

Agression: L'assassin du Commissaire camerounais Ngando extradé 

 

Le Lieutenant Ali de la Séléka centrafricaine a été remis aux autorités camerounaises mercredi 04 août.



Les responsables de la police camerounaise se frottent les mains. Le lieutenant Ali, chef du commando de la Séléka au pouvoir en Centrafrique, qui a frappé et tué dans la localité de Tocktoyo dans la nuit du 19 août 2013, a été extradé vers le Cameroun par le pouvoir de Bangui. «Cette extradition fait suite à une demande pressante adressée à la République de Centrafrique sur haute instruction du Président Paul Biya», a indiqué un officiel en poste à Bertoua, à l'Est. La nouvelle de l'extradition du Lieutenant Ali a été confirmée par différentes sources policières qui précisent par ailleurs que «c'est mercredi 4 septembre au soir que l'assassin présumé du Commissaire Ngando Ngallè est arrivé à l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen». Quid de sa destination? «Il est gardé en un lieu sûr», répond notre source. Mais Le Jour a appris que le suspect centrafricain est gardé à vue pour exploitation par la police judiciaire.

 
Avec la détention du Lieutenant Ali, les autorités camerounaises tentent de comprendre ce qui s'est passé dans la nuit du 19 août à Tocktoyo. «Le parquet militaire va se charger de la suite judiciaire mais il y a beaucoup de questions», prévient-on à la police judiciaire. Les questions évoquées portent notamment sur les activités du lieutenant Ali dans la localité de Tocktoyo, ses amitiés locales, ses rapports avec deux lettres anonymes de menaces de mort adressées à Ngando Ngallè avant l'incident dramatique du 19 août dernier, entre autres. Sans oublier ses complicités locales. Nos sources assurent qu'au moins un autre suspect est en détention, mais les recherches se poursuivent pour mettre la main sur tous les éléments du commando.

 
Pour exorciser le drame, le Chef de l'Etat a signé un décret élevant Ngando Ngallè, Officier de Police principal au moment de son assassinat, au grade de Commissaire de Police, «avec effet rétroactif». Une suite favorable à une proposition du Délégué général à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguele. Les policiers font du drame de Tocktoyo une question d'honneur. Mercredi dernier, tout l'état-major de la Police à Douala était mobilisé, dans l'attente de l'extradition du lieutenant Ali. Mais c'est plutôt à Yaoundé que celui qui a assassiné de 32 balles le chef du poste frontalier de Tocktoyo a été accueilli.

 

NDLR : Ce criminel n’a rien à voir avec Séléka 

Cameroun-RCA: L'assassin du Commissaire Ngando détenu au Cameroun
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:59

 

 

 

 

 

BANGUI Jeudi 5 septembre 2013 | 20:19 UTC  (Xinhua) - Des armes et minutions ainsi que des effets militaires récupérés dans les opérations de désarmement des ex-combattants Séléka lancées depuis mercredi ont été présentés ce jeudi matin à la presse, par le colonel Narkoyo, porte-parole du Comité de désarmement de la République centrafricaine.

 

Les opérations de désarmement, basée sur le volontariat, est menée par la police et les forces de sécurité nationale. Selon le ministre de la Sécurité publique, Josué Binoua, ces opérations de désarmement concernent tous les éléments de la Seleka qui ne résident pas dans les six casernes autorisées.

 

Une campagne de sensibilisation de 11 jours est lancée par le ministère de Sécurité publique, en vue d'impliquer la population dans ce processus de désarmement.

 

 «Tous éléments armés qui tenterons de s'opposer à cette opération salvatrice de désarmement qui démarre aujourd'hui, seront considérés purement et simplement comme des déstabilisateurs du pouvoir et de la nation », a déclaré Josué Binoua mercredi matin.

 

Egalement au mercredi, le parquet du tribunal de Bangui a requis 10 ans de prison ferme et une amende de 400.000 francs CFA pour chacun (environ 800 dollars US), contre une vingtaine d'ex- rebelles de la coalition Séléka, accusés de violences et de pillages .

 

Les condamnés sont accusés de "pillages et dégradation de biens d'autrui, soustraction de biens, actes de nature à compromettre la sécurité et à entraîner la haine envers les institutions de la République" lors d'une opération de désarmement de partisans de l'ex-président François Bozizé dans le quartier de Boy-Rabé à Bangui à la fin du mois d'août. Les violences ont causé une dizaine de morts.

 

Centrafrique : Les opérations de désarmement des ex-combattants Séléka se poursuivent
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:57

 

 

 

 

Genève (AFP) - 06.09.2013 13:11

 

Des milliers de personnes ont été déplacées et au moins huit villages ont été incendiés au cours de récentes violences dans le nord de la Centrafrique, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

 

Une équipe de l'agence onusienne s'est rendue la semaine dernière dans le nord du pays, à Paoua, une ville située à 500 km de la capitale Bangui. Elle a "trouvé sept villages incendiés et désertés, un huitième village à moitié incendié, et les villageois cachés dans la brousse", a expliqué une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, au cours d'un point de presse.

 

L'équipe du HCR a dénoncé une généralisation des violations des droits de l'Homme.

Les habitants ont parlé de cas "d'agressions physiques, d'extorsions, de pillages, d'arrestations arbitraires et de tortures commis par des hommes armés", a ajouté Mme Fleming. Il s'agit peut-être de "représailles" exercées contre les villageois suite à des violences ayant eu lieu les semaines précédentes, a-t-elle dit.

 

Le HCR n'est pas en mesure de dire qui sont les auteurs des exactions ayant provoqué des "déplacements massifs", a déclaré Mme Fleming. L'agence onusienne déplore le "vide sécuritaire" qui existe dans cette région et qui profite à des groupes armés n'ayant rien à voir avec la politique, a-t-elle ajouté.

 

Depuis la prise de pouvoir par les rebelles du Séléka en mars, le nouveau président Michel Djotodia peine à restaurer l'ordre et la Centrafrique vit dans un climat d'insécurité généralisée, avec des exactions contre la population perpétrées par des combattants issus de l'ex-rébellion.

 

Quelque 160.000 personnes vivaient dans le nord de la Centrafrique avant mars.

Des milliers de personnes ont fui cette zone depuis que des violences y ont éclaté le mois dernier, ajoute le HCR sans être en mesure de dire exactement combien.

 

Mercredi, le HCR avait enregistré 3.020 déplacés dans la région, ce qui porte à près de 209.000 le nombre de nouveaux déplacés enregistrés depuis décembre, a indiqué Mme Fleming.

 

Les violences ont aussi poussé des milliers d'habitants à quitter le pays.

Plus d'un millier sont arrivés récemment au Tchad, dans la région de Moissala, portant à 13.087 le nombre de réfugiés centrafricains arrivés depuis janvier dans ce pays.

 

Au Cameroun, le HCR a enregistré 4.119 réfugiés centrafricains depuis mars. En République démocratique du Congo (RDC), environ 43.600 réfugiés centrafricains étaient recensés en date du 28 août, a encore indiqué Mme Fleming.

 

Au total, plus de 62.000 réfugiés centrafricains supplémentaires ont été enregistrés dans la région depuis septembre 2012, selon le HCR.

 

© 2013 AFP

Centrafrique : des villages incendiés et des milliers de déplacés dans le Nord
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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 16:40

 

 

 

 

 

RFI   vendredi 06 septembre 2013 à 13:54  Par Olivier Rogez

 

Une force d'interposition chasse l'autre en République centrafricaine. La Misca, la mission internationale de soutien à la Centrafrique remplacera avant la fin de l'année la Fomac, la force d'Afrique centrale. Aura-t-elle la tâche plus facile, sera-t-elle plus efficace que la Fomac souvent décriée par la population ? Olivier Rogez reçoit Ahmad Allam-Mi, le secrétaire général de la CEAC, la Communauté économique d'Afrique centrale.

 

RFI : La Fomac, la Force multinationale des Etats d’Afrique centrale doit laisser place à la Misca. Sait-on quand cette Mission internationale de soutien à la Centrafrique se déploiera à Bangui ?

 

Ahmad Allam-Mi : La Misca est déjà créée. Elle est, en principe, en train de se déployer. D’ici la fin décembre on pourra dire que la Misca s’est déployée. Ce sera le moment où la responsabilité formelle sera prise par la Misca. D’ici fin septembre nous allons, l’Union africaine et la CEAC, à la suite d’une concertation, désigner, déjà, le chef de la mission.

 

Est-ce que l’on sait déjà comment se fera l’articulation entre les différents contingents, entre ceux de la Fomac d’un côté et les 3 600 hommes de la Misca de l’autre ? Est-ce qu’on va reprendre les éléments de la Fomac au sein de la Misca ?

 

Dans les 3 600 hommes de la Misca, il y aura les 2 000 éléments de la Fomac. La différence entre les 3 600 et les 2 000 sera comblée par les autres Etats africains et peut-être même par des Etats de l’Afrique centrale, parce qu’il y a déjà le Burundi qui manifeste l’intérêt de s’associer aux Etats membres de la CEAC.

 

Donc tous les effectifs de la Fomac se retrouveront dans la Misca ?

 

Absolument. Tous les effectifs de la Fomac se retrouveront dans la Misca. Ils constitueront même l’essentiel de la force, le socle.

 

Alors les populations centrafricaines et notamment à Bangui, attendent une force impartiale et qui garantisse leur sécurité. Est-ce qu’avec la Misca ce sera le cas, selon vous ?

 

D’abord je voudrais dire que les forces de la Fomac ne sont pas partiales. Elles sont impartiales, il n’y a pas de raison que la Misca ne soit pas impartiale. Je ne vois pas quelle serait la raison. Mais la comparaison entre la Fomac et la Misca est inutile, puisque de toutes les façons la Fomac dans le cadre de la CEAC, agit au nom de l’Afrique, au nom de l’Union africaine.

 

On le sait, la Fomac a eu des difficultés à assurer la sécurité à Bangui et en RCA. Qu’est-ce qui garantit que la Misca réussira là où la Fomac a parfois échoué ?

 

Il faut reconnaître que la Fomac a eu à faire face à une situation très délicate. Je ne voudrais pas rappeler ce contexte dans lequel la Fomac est intervenue. Au départ, la Fomac était en dessous de 500 hommes. Dire que la Fomac n’a pas réussi, ce n’est pas reconnaître les résultats auxquels elle est parvenue aujourd’hui !

 

Il y a quand même eu des difficultés ponctuelles. On l’a vu dernièrement au mois d’août dans le quartier Boy-Rabe de Bangui, où des éléments de la Seleka ont pillé et la Fomac a eu du mal à empêcher cela. Est-ce que demain la Misca aura des moyens plus importants pour permettre d’éviter une telle situation ?

 

La Fomac a eu peut-être des difficultés pour empêcher cela, mais elle a réussi quand même à mettre un terme aux pillages. Elle a réussi par des négociations aussi, à convaincre les manifestants de l’époque à rentrer chez eux. Elle est parvenue à assurer la sécurité. En ce moment même, c’est elle qui effectue des patrouilles dans tous les quartiers de Bangui. Il est vrai que nous avons besoin au niveau de la Fomac, d’être renforcé par d’autres forces pour faire mieux.

 

On le sait, au sein de la Fomac un contingent fait l’objet de critiques, c’est le contingent tchadien. Est-il nécessaire à l’avenir de maintenir un contingent tchadien à Bangui ?

 

Je ne voudrais pas entrer dans cette polémique. Les Tchadiens sont ressortissants des Etats de l’Afrique centrale. Ils sont à l’intérieur d’une force, la Fomac. La Fomac ne connaît pas de nationalité. Ce sont des représentants de toutes les nationalités, qui agissent au nom de la communauté économique de l’Afrique centrale. Donc les Tchadiens interviennent sous le contrôle d’un commandant des forces, qui n’est pas tchadien, et je ne vois pas pourquoi on voudrait faire porter aux Tchadiens une responsabilité qu’ils n’ont pas. Il est vrai que le Tchad est voisin de la Centrafrique, qu’il y a quelques brebis galeuses tchadiennes, quelques aventuriers peut-être, qui se sont embarqués dans le cadre de la Seleka en Centrafrique, qui ont commis peut-être des exactions. Le Tchad a joué un rôle important en Centrafrique. Les Centrafricains devraient le reconnaître et continuer je crois, à jouer ce rôle-là ; à soutenir donc la Misca.

 

Mais vous reconnaissez quand même qu’il y a un problème d’image des Tchadiens, au sein de la population centrafricaine quand même ?

 

Il n’y a pas de vraie image au sein de la majorité des Centrafricains. Il y a un dénigrement des Tchadiens, volontairement fait par ceux qui ne souhaitent pas le changement, ceux qui ne soutiennent pas la transition. Les Centrafricains ont besoin de se mobiliser ensemble, autour de l’autorité de la transition pour construire leur pays, au lieu de chercher à remettre la responsabilité sur des boucs émissaires, les Tchadiens. 

 

En RCA, la Fomac a besoin d'autres forces pour faire mieux
En RCA, la Fomac a besoin d'autres forces pour faire mieux
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Published by Centrafrique-Presse.com
5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 13:43

 

 

 

 

 

05/09/2013 à 11h:32 Par Jeune Afrique

 

Arrivé en France fin juillet, la présence de l'ex-président centrafricain, François Bozizé, plonge ses hôtes dans l'embarras. D'autant plus qu'il n'a pas été avare avec les médias.

 

"Nous ne voulons pas encourager une installation durable de François Bozizé et de sa famille sur notre territoire." Le commentaire, un peu embarrassé, émane d'une source diplomatique française. C'est que, depuis son arrivée en France à la faveur d'un passeport diplomatique et d'un visa de trois mois, fin juillet, l'ancien président centrafricain ne s'est pas privé de se manifester. Il a accordé des interviews à plusieurs médias écrits (Jeune AfriqueOuest France et le Sunday Times de Johannesburg), ainsi qu'à RFI.

 

Les nouvelles autorités centrafricaines ont aussitôt cru y voir la main de Paris et l'ont fait savoir. Plusieurs ONG françaises présentes en Centrafrique et reçues par le président François Hollande le 23 août ont d'ailleurs exprimé leur crainte de pâtir de la présence de l'ancien chef de l'État dans l'Hexagone. Paris a fait savoir à Bozizé, via divers intermédiaires, qu'il serait préférable qu'il s'abstienne de faire de nouvelles déclarations.

Lu pour vous : François Bozizé en France, un hôte embarrassant
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 13:34

 

 

 

 

RFI   jeudi 05 septembre 2013 à 04:26

 

En Centrafrique, le ministère de la Sécurité a lancé ce mercredi 4 septembre une opération de désarmement des éléments de la Seleka se trouvant à Bangui, la capitale. L'opération, basée sur le volontariat, est menée par la police et les forces de sécurité nationale. Des armes ont déjà été récoltées.

 

L’opération de désarmement lancée ce mercredi 4 septembre concerne tous les éléments des ex-combattants Seleka qui ne résident pas dans les six casernes qui sont autorisées. « Il y a dans la capitale six casernes dans lesquelles sont cantonnés ces éléments-là. En revanche, dans la ville et dans ses huit arrondissements, il y a des milliers d’ex-combattants Seleka qui possèdent des armes légères et lourdes et qui, malheureusement, les utilisent pour perturber la quiétude de la population », précise Josué Binoua, le ministre de la Sécurité publique.

 

Alors qu’en avril, une première tentative de désarmement avait été effectuée par les forces de la Fomac, celle-ci est d’une tout autre nature, rappelle le ministre : il s’agit d’une opération de désarmement du ministère de la Sécurité qui est appuyé par les forces de l’armée centrafricaine.

 

Une opération basée sur le volontariat

 

Cette opération est d’abord menée sur le volontariat. « Nous avons expliqué aux ex-combattants qu’aucun citoyen centrafricain, aucun étranger vivant en République centrafricaine ne peut posséder une arme sur lui s’il ne possède pas une autorisation expresse. Il est donc demandé à tous ces ex-combattants d’aller à la gendarmerie déposer toutes les armes qu’ils possèdent », explique encore Josué Binoua.

 

Le ministre de la Sécurité publique insiste : c’est avant tout de la pédagogie. « Il ne s’agit pas d’aller en guerre contre qui que ce soit ; il s’agit de rappeler que la sécurité doit se marier avec l’État de droit. Tout citoyen, toute personne vivant dans un pays, doit respecter la loi. Ce n’est pas la loi de la force, mais la force de la loi qui doit commander tout le monde. »

 

Les premiers résultats seraient encourageants. Selon Josué Binoua, dès le premier jour de cette opération de désarmement, des armes lourdes et légères ont été récoltées dans la partie nord de la capitale.

 

 

 

NDLR : Selon des informations recueillies auprès des promoteurs de cette opération de désarmement, la première journée a permis de récupérer 11 fusils AK 47, 2 lance roquette RPG 7, 1 fusil MAS 36, 12 chargeurs pour AK 47 vides, 5 chargeurs AK 47 garnis, 3 grenades, 9 cartouches à blanc, 182 munitions cal 7,62 mm, 10 munitions cal 7 mm, Une moto avec trois personnes armées. Ce bilan peut paraître dérisoire à certains mais si tous les jours on peut en ramasser comme cela, Bangui serait débarrassé de ces engins de mort. 

Centrafrique: le ministère de la Sécurité lance son opération de désarmement
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