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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 22:48
L’ARP approuve l’envoi d’une unité d’hélicoptères en Centrafrique
L’ARP approuve l’envoi d’une unité d’hélicoptères en Centrafrique

Lu pour vous

 

https://www.leconomistemaghrebin.com/ Par L'Economiste Maghrébin - 10 février 2021

 

Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont voté, mardi, en faveur du prolongement de la mission relative au déploiement d’une unité de transport militaire aérien au Mali. Ils ont aussi voté en faveur de l’envoi d’une unité d’hélicoptères en Centrafrique. Et ce, sous la bannière de l’Organisation des Nations Unies.

La première mission a été approuvée par 113 voix, une voix contre et cinq absentions. En effet, cette mission s’inscrit dans le cadre du soutien fourni à la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

La seconde est relative à l’envoi d’une unité d’hélicoptères en Centrafrique. Elle recueillait 110 voix pour, deux contre et quatre abstentions.

Notons que cette mission est déployée, dans le cadre du soutien à la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Cette unité est chargée des missions d’intervention aérienne, de l’accompagnement aérien armé, de recherche et de sauvetage.

Elle assure également la sécurisation et l’escorte des déplacements, la reconnaissance aérienne, l’évacuation sanitaire. Et ce, dans le cadre des missions attribuées à la MINUSCA.

Avec TAP

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 22:37
Le régime Touadéra pourra-t-il passer les législatives sans encombre ?

 

Lu pour vous

 

République centrafricaine : le régime Touadéra pourra-t-il passer les législatives sans encombre ?

Tribune

https://www.iris-france.org/ 10 février 2021 Par Frédéric Lejeal, journaliste, ancien rédacteur en chef de La Lettre du Continent

Comment organiser des élections crédibles dans un pays contrôlé aux trois quarts par des groupes armés, et où deux électeurs sur trois ne peuvent exercer leur droit du fait de l’insécurité ? C’est l’impossible équation à laquelle la République centrafricaine (RCA) est exposée depuis le déclenchement du processus électoral ayant débouché, le 20 décembre dernier, sur l’organisation couplée de la présidentielle et des législatives. Sur fond de regain de violences après la dénonciation, par les rebelles de l’accord de paix scellé avec Bangui en février 2019 à Khartoum, au Soudan[1], cette première consultation s’est déroulée dans les pires conditions. Elle a confirmé la victoire du président sortant, Faustin Archange Touadéra « FAT », par 53,9% des voix. Un score d’une précision d’horlogerie qui cache mal l’étendue des irrégularités et des anomalies. Seuls 700.000 électeurs se sont exprimés sur un total de 1,8 million d’inscrits. Après un premier tour tout aussi rocambolesque, le déroulement du second tour des législatives ne devrait pas contribuer à atténuer les tensions dans ce pays de 3,8 millions d’habitants comptabilisant 58% de ruraux.


Boycott

Pour l’heure, seule l’élection de 22 députés sur 140 a été validée par le Conseil constitutionnel après l’annulation par ce dernier, du premier tour dans 13 circonscriptions, soit parce que le scrutin n’a pu se tenir ou bien s’est tenu dans de mauvaises conditions. 118 représentants doivent donc encore être désignés au second tour dont la date n’est toujours pas fixée. Selon nos informations, celle-ci pourrait être calée le 14 mars pour une installation du nouveau parlement au plus tard le 2 mai. Dénonçant une « mascarade », la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), qui regroupe la majorité des adversaires politiques du pouvoir sortant, s’est retirée de ce scrutin laissant présager un raz de marée du parti présidentiel, le Mouvement Cœurs Unis (MCU).

La CPC en embuscade


[1] La présence de groupes armés dans le pays, bien que structurelle, s’est intensifiée ces dernières années. Nébuleuse d’une vingtaine d’entités, certains préexistaient au renversement de François Bozizé, en 2013. D’autres, à l’instar de la rébellion Seleka et du mouvement Anti-Balaka, sont apparus dans le cadre de ce putsch. Ils se sont par la suite divisés en plusieurs composantes dont les plus emblématiques sont réunis au sein de la CPC. Leur objectif commun vise le renversement de Faustin Archange Touadéra.

Cette consultation, à supposer qu’elle se tienne, ne devrait donc pas atténuer les critiques des groupes armés qui essaiment dans le pays, et pour lesquels le président Touadéra s’avère en tous points illégitime. Coalisés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), ces derniers sont pour l’instant en sommeil. Ils observent un repli stratégique après leur offensive avortée sur la capitale, le 13 janvier, pour tenter de renverser le chef de l’État quelques jours après la reconduction officielle à son poste. Repoussés par les Forces armées centrafricaines (FACA), les éléments de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), les soldats rwandais dépêchés par Paul Kagame
[1] ainsi que les éléments de la société paramilitaire russe Wagner[2], les éléments de la CPC abandonnent actuellement leur position dans plusieurs villes à l’instar de Bouar (ouest). Alors qu’ils continuent de bloquer la principale route menant à la capitale depuis le Cameroun, ils devraient toutefois profiter du second tour des législatives pour se manifester de nouveau.


Cette perspective d’une nouvelle flambée de violence contre un régime ne tenant qu’au fil ténu des blindés russes conjuguée au spectre d’une déflagration de cet État fantôme, le plus déshérité au monde avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,397 (188e rang sur 189 selon le PNUD), a poussé l’Angola a entré en piste. Objectif : arracher des négociations entre parties belligérantes voire un accord de paix. En déplacement à Bangui début février, le président Joao Lorenço pilote une médiation sous l’égide de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIRGL). Alors qu’il entend revenir au pouvoir après son renversement en 2013 l’ancien président François Bozizé, parton du parti Kwa Na KWa (KNK) accusé de collusion avec les mouvements armés, n’a pas fermé la porte à des négociations.


[1] En vertu d’un accord avec Kigali, les soldats rwandais assurent la protection rapprochée du président centrafricain et sécurisent les élections dans la capitale, Bangui.

[2] Cette société paramilitaire privée à la frontière avec le mercenariat s’est implantée en Centrafrique en 2017 dans la foulée de l’accord de coopération militaire signé entre le régime de Faustin Archange Touadéra et la Russie. Son dirigeant, Evgueni Prigojine, appartient au premier cercle de Vladimir Poutine.

Le régime Touadéra pourra-t-il passer les législatives sans encombre ?
Le régime Touadéra pourra-t-il passer les législatives sans encombre ?
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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 22:35
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

NOTE D’INFORMATION  

   

LA MINUSCA REAFFIRME SON APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DE L’APPR-RCA  

   

Bangui, le 10 février 2021 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) réaffirme son appui politique, technique et opérationnel à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA). Au cours de la conférence de presse de la Mission, mercredi à Bangui, le porte-parole de la mission, Vladimir Monteiro, précise que dans sa résolution 2552, le Conseil de sécurité a mandaté la MINUSCA de “prendre des mesures actives pour appuyer les autorités centrafricaines dans la création de conditions propices à la pleine mise en œuvre de l’Accord de paix”.     

A cet effet, le porte-parole est revenu sur la déclaration du Président de la République à l’occasion du deuxième anniversaire de l’APPR-RCA, le 6 février, qui a réaffirmé son engagement et son soutien à la mise en œuvre de l’Accord de paix et appelé les Centrafricains ainsi que les garants et facilitateurs à s’engager davantage dans l’exécution de l’Accord. Le mandat de la MINUSCA prévoit l’accompagnement des autorités centrafricaines aux niveaux national et local, pour faire participer davantage les partis politiques, la société civile, les femmes, les personnes ayant survécu à des violences sexuelles, les jeunes, les organisations confessionnelles et, dans la mesure du possible, les personnes déplacées et les réfugiés au processus de paix, notamment à l’Accord de paix.     

La MINUSCA est l’un des neuf facilitateurs de l’APPR-RCA tandis que l’Union africaine et la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en sont les garants.    

Le porte-parole a par ailleurs condamné l’embuscade tendue mardi à 24 km de Bangassou, contre un convoi par des éléments armés de la coalition et du FPRC, sous le commandement du dénommé Mahamat Sallé. Lors des échanges de tirs, deux casques bleus ont été blessés et sont actuellement soignés tandis qu’un véhicule a été endommagé. « Les attaques contre les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre », a-t-il averti, rappelant que les casques bleus étaient sur l’axe Bangassou-Bakouma pour réparer un pont détruit par les éléments armés.     

Concernant le processus électoral, le porte-parole est revenu sur la participation de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies en RCA, Denise Brown, à un atelier sur les candidatures féminines aux élections législatives, mardi à Bangui, durant laquelle elle a félicité les femmes élues au premier tour des élections législatives et encouragé celles qui se présenteront au second tour du scrutin. « La Représentante spéciale adjointe a rappelé l’importance de la participation des femmes centrafricaines dans les instances de prise de décision et plaidé pour une feuille de route à long terme pour aborder cette question », a ajouté le porte-parole.    

De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel Abdoul Aziz Fall, a noté que la situation sécuritaire cette semaine a été globalement calme, et une reprise progressive des activités est notée dans les plusieurs provinces du pays. « La Force de la MINUSCA a fourni des escortes de sécurité et a permis la sécurisation du premier convoi d’aide humanitaire sur corridor Bangui-Béloko la semaine passée », a souligné le porte-parole militaire. Selon lui, les casques bleus ont effectué 1976 patrouilles pour la protection des populations civiles et l’appui à la restauration de l’autorité de l’État.    

Faisant le point sur les activités de la Police de la MINUSCA, la capitaine et porte-parole Mazalo Agba a souligné que dans le cadre de la sécurisation de la ville et de ses environs, les équipes conjointes composées des FSI, d’UNPOL et de l’état-major intégré de Bangui continuent d’effectuer les patrouilles conjointes sur les différents artères et ronds-points stratégiques de la ville. « Les unités de protection rapprochée (PSU) et celles de police constituées (FPU) basées à Bangui notamment celles du Rwanda, Cameroun, Sénégal, Indonésie, Egypte et Mauritanie, ont assuré la protection rapprochée des hautes personnalités et effectuées des patrouilles de sécurisation dans tous les arrondissements », a indiqué la capitaine.  

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 02:20
RCA : Offensive pour le contrôle de la voie d’approvisionnement avec le Cameroun

 

RCA : l’armée gouvernementale lance une offensive pour le contrôle de la voie d’approvisionnement avec le Cameroun

(Agence Ecofin) 09 février 2021 19:44 - Alors que la Centrafrique est menacée par une grave crise humanitaire, le contrôle du tronçon routier Garoua-Bangui, principale voie d’approvisionnement du pays à partir du Cameroun relève d’un enjeu majeur pour le gouvernement face aux rebelles qui tentent d’asphyxier la capitale.

Les Forces armées centrafricaines (FACA) ont lancé depuis quelques jours une offensive militaire afin de reprendre le contrôle de la principale voie d’approvisionnement reliant la République centrafricaine (RCA) au Cameroun.

Dans son dernier point de situation périodique sur l’évolution des opérations militaires sur le terrain, le conseiller du président Faustin-Archange Touadéra pour la sécurité nationale, Valery Zakharov, affirme que cette voie sera bientôt reprise en main par les autorités centrafricaines.

« La semaine dernière, les FACA ont libéré 3 villes, à savoir : Bossembélé, Yaloké et Bossemptélé. Il y a quelques heures, le contrôle a été aussi repris sur Baoro. L’ennemi subit des pertes et recule. Bientôt, la route vers le Cameroun sera contrôlée par le gouvernement de la Centrafrique », a-t-il tweeté le lundi 8 février 2021.

 

Depuis le déclenchement en décembre 2020, par les groupes rebelles de la Coalition pour le changement (CPC), d’une série d’attaques coordonnées en vue principalement d’empêcher la tenue du processus électoral dans le pays, le tronçon routier Garoua-Boulaï-Bangui, principale voie d’approvisionnement de la capitale à partir du Cameroun voisin est impraticable.

Dans une stratégie visant à asphyxier la capitale Bangui, les rebelles ont décrété ce tronçon, zone rouge et y mènent des attaques régulières contre les convois.

Selon la représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’ONU en RCA, Denise Brown, une centaine de camions transportant de l’aide humanitaire en provenance du Cameroun sont immobilisés à la frontière.

« Le blocage de cette route a vraiment un impact important sur la situation humanitaire », a-t-elle déclaré lors d’un point de presse la semaine dernière, indiquant qu’environ 1,9 million de personnes ont déjà du mal à se nourrir au jour le jour dans le pays.

Malgré les attaques, un premier convoi est parvenu le 3 février 2020, à acheminer de l’aide humanitaire « en traversant les parties les plus difficiles de la route. Nous sommes confiants que cela va continuer, étant donné qu’il apporte de l’aide vraiment nécessaire pour la population qui a été affectée par le blocage de cette route », a soutenu Mme Brown.

Plus de 180 ONG et agences des Nations unies opèrent en RCA avec plus de 12 000 travailleurs humanitaires locaux et internationaux.

Au mois de janvier, 66 incidents visant des humanitaires ont été recensés dans le pays. « Un chiffre plus élevé que tout autre mois des années précédentes », a relevé la représentante spéciale adjointe, précisant que « la majorité de cette criminalité est créée par les groupes armés ».

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 200 000 Centrafricains sont déplacés, dont plus de 100 000 réfugiés dans les pays voisins.

Borgia Kobri

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 02:10
Vers la relance du corridor Bangui-Brazzaville
Vers la relance du corridor Bangui-Brazzaville

Lu pour vous

 

Échanges commerciaux : vers la relance du corridor Bangui-Brazzaville

https://www.adiac-congo.com/ Mardi 9 Février 2021 - 13:30

Des autorités centrafricaines se sont rendues, du 3 au 7 février, à Zinga- Mongoumba-Gouga, localité située à la frontière entre le Congo et la Centrafrique, pour étudier les voies d’approvisionnement. Elles ont annoncé des travaux de réhabilitation de la route principale et des installations portuaires.

Le gouvernement centrafricain est en quête de nouvelles voies d’approvisionnement du pays, après les attaques des groupes armés à la frontière avec le Cameroun et le blocus imposé sur l’axe Bangui-Douala. Ce corridor est le principal axe de ravitaillement de Bangui en produits de première nécessité et de sortie des produits destinés à l’exportation.

Depuis l’insurrection rebelle en décembre dernier, un comité de Gestion des effets de la crise sécuritaire sur l’économie nationale a été mis en place. Dirigé par le ministre centrafricain des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra, le comité de crise a déployé sur le terrain une mission conjointe gouvernement et partenaire privé pour évaluer les infrastructures de transports, en vue de l’opérationnalisation des voies d’approvisionnement de la capitale via cette route nationale n°6.

La mission a jugé l’axe Bangui - Mongoumba- Gouga plus ou moins praticable pour les véhicules de poids lourds, insistant sur l’urgence des travaux de réhabilitation de certains ouvrages. En ce qui concerne la voie fluviale, les émissaires du gouvernement centrafricain ont évoqué l’importance d’une opération de dragage au niveau de Zinga, une localité difficile d’accès, pour permettre la fluidité du trafic Bangui-Brazzaville en période d’étiage.

« Des obstacles se situent sur le seuil de Zinga, sur une distance de sept kilomètres. Ils sont constitués des blocs de rochers et d’amas de sable infranchissables.  À ce niveau, les travaux de dragage s’imposentUn bateau pousseur battant pavillon congolais a même échoué sur le banc de sable de ce port fluvial ayant pour cargaison du ciment à destination de la ville capitale », précise la mission dans un communiqué.

Rappelons que le corridor Bangui-Brazzaville a été fermé en 1997, en raison du conflit armé qu'a connu le Congo.

Fiacre Kombo

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 01:48
HOMMAGE A MADAME MARIE-CHARLOTTE FAYANGA par Félix Yepassis-Zembrou

 

S. E. Madame l’ambassadeur Marie-Charlotte Fayanga n’est plus. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe puis s’est répandue comme une traînée de poudre dans l’hexagone où elle était venue se soigner auprès de ses enfants, et aussi dans le milieu du corps diplomatique notamment au Congo-Brazzaville dont elle était le doyen pendant plus d’une décennie. Tandis qu’en Centrafrique, sa terre natale, c’est la consternation. Et pour cause, c’est une grande figure de la gent féminine et de surcroît l’une des premières femmes ambassadeurs du pays qui s’en va. 

 Oui, Marie-Charlotte Fayanga, ex-épouse Aguide a marqué plusieurs générations successives depuis les années de l’indépendance à nos jours, tant par son combat politique que par sa farouche détermination à œuvrer pour le redressement de son pays.

Née le 23 janvier 1946 à Bangui, Marie-Charlotte est entrée de 1966 à 1969 à l’ENA (Ecole nationale d’administration) devenue par la suite l’ENAM (Ecole nationale d’administration et de magistrature) dont le directeur était un français, Maurice Espinassse. Dans la même promotion baptisée « Développement » il  y avait également mesdames Thérèse Dejean et Jeanne Colette Mavolomade. Puis en 1969, elle s’envola en France où elle s’inscrivit au prestigieux Institut international d’administration publique de Paris (IIAP), avenue de l’Observatoire dans le 6ème Arrondissement de 1969 à 1972. 

De retour à Bangui, elle entra au gouvernement de Jean Bedel Bokassa et occupa le portefeuille de ministre en charge du Parc auto présidentiel du 1er janvier au 24 septembre 1975. 

En février 1976 elle fut arrêtée en raison de ses liens de parenté avec le transporteur centrafricain, François Kossi, impliqué et exécuté ainsi que huit autres conjurés suite au coup d’Etat manqué du commandant de l’Escadrille Fidèle Obrou.

Le 04 septembre 1976, après une visite à Tripoli chez le guide libyen Mouammar Khadafi, le président Jean Bedel Bokassa dissout le gouvernement et met en place le Conseil de la Révolution au sein duquel Marie-Charlotte Fayanga sera nommée secrétaire d’Etat à la Présidence de la République en charge de la CAISTAB (Caisse de stabilisation et de péréquation des produits agricoles). Au même moment, le 16 octobre 1976 Bokassa se convertit à l’Islam sous le nom de Salah Eddine Ahmed Bokassa. Notons que durant cette période l’alcool était interdit dans les cérémonies officielles au palais de la Renaissance. Plus tard le 04 décembre 1976 à l’issue du Congrès du MESAN, Bokassa établit une nouvelle Constitution visant à la création de l’Empire Centrafricain ce malgré l’opposition manifeste de l’ancien secrétaire général du MESAN et Premier ministre, madame Elisabeth Domitien. Mais le chef de l’Etat qui entre-temps avait renoué avec sa confession d’origine catholique sera couronné le 04 décembre 1977 sous le nom de Bokassa 1er. A la chute de l’Empire en septembre 1979, un vent nouveau souffla sur le pays ouvrant la voie au multipartisme. Dans la foulée Marie-Charlotte Fayanga rejoignit le parti MLPC d’Ange Félix Patassé. 

En mars 1983, elle sera arrêtée ainsi que mesdames Lucienne Patasse et Agnès Mbaikoua après la tentative de coup d’Etat dit « radiophonique » orchestré par deux proches de Patassé, les généraux Alphonse Mbaikoua et François Bozize, contre le général André Kolingba.  Puis ce sera une longue traversée du désert durant laquelle elle adhérera au parti PSD de Deranf Enoch Lakoue, à la date de sa création le 4 octobre 1991. 

Au lendemain de la victoire de Patassé à la présidentielle de septembre 1993, Marie-Charlotte Fayanga est nommée Inspecteur d’Etat. 

En 2004, elle entrera dans la diplomatie avec sa nomination comme ambassadeur Haut représentant de la RCA auprès de la république du Congo avec siège à Brazzaville où elle deviendra par la suite doyen du corps diplomatique jusqu’à sa mort le 6 février 2021 à La Rochelle en France. 

L’ambassadeur Marie-Charlotte Fayanga fut avec ses homologues en Suisse Ismael Léopold Samba et au Maroc, feu l’ambassadeur Ismael Nimaga, les seuls qui ont représenté la RCA en tant que doyens du corps diplomatique à l’étranger. Et personne ne tarit d’éloge quant à leur amour pour la nation, leur sens de l’hospitalité et de devoir et aussi pour leur  humanisme tant auprès de leurs compatriotes que des dirigeants respectifs des pays hôtes. S’agissant de Marie-Charlotte Fayanga, son entourage la décrivait  comme une dame de fer, rompue à la rigueur et à la discipline, signe incontestable d’un passage au lycée Pie XII sous la houlette de la directrice d’établissement, Sœur Claire Marie Jouis. Elle avait par ailleurs un caractère bien trempé et le verbe haut non seulement en raison des dures épreuves qu’elle a subies tout au long de sa vie mais aussi parce qu’à l’ENAM où elle a étudié l’administration, l’éducation rimait avec la formation militaire. 

D’autre part, Marie-Charlotte Fayanga a côtoyé des dames d’envergure ayant le même tempérament qui ont occupé comme elle de hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat. Nous citerons entre autres mesdames :

-Elisabeth Domitien, ancienne secrétaire générale du MESAN nommée 1er ministre en 1974. Une grande première en Afrique.

-Ruth Rolland, officier dans les Forces armées centrafricaines et plus tard ministre des Affaires sociales sous le régime d’André Kolingba.

-Marie-Joseph Franck qui deviendra plus tard épouse, Zanefe-Touambona ministre des Affaires sociales (1971-1977).puis ministre d’Etat aux Affaires sociales et de la Promotion féminine (1977-1979) 

-Marie-Josée Maytongol, ministre du Commerce et de l’Industrie (1976-1979)

-Marie-Christiane Yombo née Goke, ex-épouse Gbokou, première femme ministre des Finances du Centrafrique (1975-1976)

-Marie Mathurine Silinghia, ministre du Plan et de la Coopération internationale (1970-1971)

-Angeline Toleque née Songamali, Secrétaire d’Etat aux Affaires sociales 1978-1979, puis ambassadeur de la RCA au Cameroun, poste qu’elle a occupé jusqu’à sa mort dans un accident de circulation sur la route la ramenant à son poste de juridiction à Yaoundé. 

Marie-Charlotte Fayanga nous quitte au moment où le pays avait grandement besoin de son savoir-faire, de ses sages conseils et aussi de sa longue expérience de la chose publique. Elle laisse derrière elle cinq enfants dont trois de son premier mari, monsieur Aguide et deux de monsieur Louis Alazoula. Nous adressons toutes nos condoléances à la famille éprouvée. Adieu Excellence Madame l’Ambassadeur. Nous étions des parents par alliance à cause de notre cousin commun, Cyriaque Samba-Panza. Tu demeureras à jamais gravée dans nos cœurs.

FYZ

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 01:40
CPI, premier procès, le 9 février, de dirigeants anti-balaka

 

Lu pour vous

 

By La rédaction de Mondafrique  - 9 février 2021

Il s’agit d’un pas important vers la justice pour les victimes de crimes commis dans le cadre du conflit depuis 2012

Le procès de deux dirigeants anti-balaka qui s’ouvrira le 9 février 2021 sera le premier à se tenir devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes graves commis lors du conflit en République centrafricaine depuis 2012, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch, qui publie également un document « questions-réponses » sur le procès en vue d’expliquer la procédure et de fournir des éléments de contexte.

Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom  sont les leaders anti-balaka les plus importants à être jugés à ce jour, et les premiers devant la CPI. Après l’éviction en 2012 du président centrafricain François Bozizé par les dirigeants musulmans de la Séléka, des milices chrétiennes appelées anti-balaka s’étaient livrées à des représailles contre la Séléka et tous ceux qu’elles considéraient comme des soutiens de leurs ennemis, les civils se retrouvant pris en étau.

« L’ouverture du procès de Yekatom et Ngaïssona est une étape importante pour rendre justice aux victimes de crimes brutaux commis lors de l’actuel conflit en République centrafricaine », a déclaré Elise Keppler, directrice adjointe du Programme Justice internationale de Human Rights Watch. « Un vide judiciaire a alimenté des violences répétées en République centrafricaine, avec une nouvelle vague d’attaques rien qu’au cours des deux derniers mois. Des procès équitables et crédibles pour les atrocités commises sont essentiels pour que le pays brise ces cycles de violences. »

La récente recrudescence de la violence est allée de pair avec l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Une nouvelle coalition rebelle a lancé de multiples attaques, faisant plusieurs morts parmi les Casques bleus et provoquant de nouveaux déplacements massifs de civils. La coalition est composée de factions issues à la fois des anti-balaka et de la Séléka. Les récentes violences ont mis fin à un accord de paix conclu en 2019.

Yekatom, connu sous le nom de « Rombhot », était caporal-chef dans l’armée nationale avant le conflit, avant de se promouvoir « colonel » lorsqu’il est devenu l’un des chefs de file anti-balaka en 2013. Ngaïssona, qui était un coordinateur politique autoproclamé des anti-balaka, a ensuite occupé un poste de direction à la Confédération africaine de football. Le 3 septembre 2014, Human Rights Watch s’est entretenu par vidéo avec Ngaïssona, qui n’a pas contesté la responsabilité des anti-balaka dans certains abus ou qu’il est un dirigeant de ce groupe.

Yekatom et Ngaïssona sont visés respectivement par 21 et 32 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parmi ces chefs d’accusation figurent les attaques intentionnellement dirigées contre la population civile, le meurtre, les attaques dirigées contre des édifices religieux, la déportation ou le transfert forcé de population et le déplacement de population civile, la persécution et l’enrôlement d’enfants soldats. Ngaïssona fait également face à une accusation de viol.

Le tribunal a émis des mandats d’arrêt contre Yekatom  et Ngaïssona en novembre et décembre 2018 et tous deux ont été remis à la CPI peu de temps après par la République centrafricaine et la France, respectivement. En février 2019, la CPI a fusionné leurs affaires.

 

 

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 01:15
Des émissaires de Bozizé et de la CEEAC se sont rencontrés au Tchad
Des émissaires de Bozizé et de la CEEAC se sont rencontrés au Tchad
Des émissaires de Bozizé et de la CEEAC se sont rencontrés au Tchad
Des émissaires de Bozizé et de la CEEAC se sont rencontrés au Tchad

 

Des émissaires de Bozizé et de la CEEAC se sont rencontrés dans le sud du Tchad

https://www.rfi.fr/ 09/02/2021 - 18:08

Une rencontre a bien eu lieu entre une délégation de l’ancien président centrafricain Francois Bozizé et des émissaires de la région afin de discuter de la situation en Centrafrique. Selon ces émissaires de la CEEAC et de la CIRGL, il s’agissait de s’entretenir des intentions de l’ancien président en amont du sommet de Luanda prévu le 2 mars sur la Centrafrique.

François Bozizé avait rendez-vous ce lundi avec une délégation de haut niveau de l’Afrique centrale à Moundou, la principale ville du sud du Tchad. Mais arrivé à la lisière de la frontière entre la Centrafrique et le Tchad, l’ancien président qui a regagné la rébellion a préféré envoyer une délégation comprenant entre autres, son fils, Jean-Francis Bozizé et l'ancien leader anti-balaka Maxime Mokome, rapporte notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako. Une présence confirmée par le porte-parole de la coalition rebelle.

La délégation composée du président de la commission de la CEEAC, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verrissimo, des patrons de services Tchadiens et Angolais s’est entretenue avec les émissaires de Bozizé sur leurs intentions par rapport au retour de la paix.

De bonnes sources, Abakar Sabone, une des figures de la rébellion qui ne se trouvait pas loin de la frontière tchadienne, s’est aussi entretenu avec la délégation. Le président de la Commission s’est également rendu au Soudan, affirme une source diplomatique, pour y rencontrer Noureddine Adam, un autre leader de la rébellion. Le tout est d’obtenir une bonne disposition des acteurs centrafricains dans la perspective du prochain sommet sur la Centrafrique prévu le 2 mars prochain en Angola.

Mais cette initiative « ne fait pas l’unanimité », rapporte un diplomate. Les chefs d’Etat de la région sont « divisés » dit-il, sur la conduite à tenir. Partisans d’un inévitable dialogue avec les rebelles d’un côté, partisans de la méthode forte de l’autre… Sans oublier, que les autorités centrafricaines ont toujours dit leur intention de poursuivre en justice les chefs de cette nouvelle rébellion, rappelle notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice.

Mardi dans la capitale centrafricaine, on disait ne pas avoir être informé des rencontres en cours qui n’engagent « que la CEEAC ». On se dit ouvert à des discussions « dans le cadre existant de l’accord de Khartoum », mais pas à un « énième dialogue avec des putschistes ».

Dans un message vocal diffusé sur les réseaux sociaux mardi soir, François Bozizé a par ailleurs tenu à démentir les rumeurs faisant état de son arrestation au Tchad. « Je me porte bien » a assuré l’ancien président. Tout ce que nous demandons c’est le « dialogue et la concertation » a-t-il souligné.

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 01:06
Bernard Bajolet, ex-patron de la DGSE, rejoint une société militaire privée

Lu pour vous

 

Bernard Bajolet, ex-patron de la DGSE, rejoint une société militaire privée

https://www.ledauphine.com/ Par Xavier FRERE – 9 fév à 17:30 | mis à jour à 17:33 -

L'ancien ambassadeur de France et ex-directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet, intègre Amarante, l'une des principales sociétés privées en France. Un secteur en pleine expansion, où ces entreprises de sécurité complètent, voire remplacent les armées "classiques".

Bernard Bajolet, 71 ans, ancien ambassadeur de France et ex-directeur de la sécurité extérieure (DGSE) va intégrer le comité d'orientation stratégique de la société privée française Amarante, selon les informations de l'hebdomadaire Le Point.  

Après une longue carrière d'ambassadeur, dans des pays frappés par la guerre, à Amman, Sarajevo, Bagdad, Alger et Kaboul - qu'il a racontée dans un livre* - Bernard Bajolet été le premier coordinateur national du renseignement (2008), nommé par le président Sarkozy. En 2012, François Hollande l'a placé à la tête de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), où il est resté jusqu'en 2017.    

Accompagnement sécuritaire en zone sensible

L'ancien diplomate, né en Lorraine mais installé, depuis sa retraite il y a quatre ans, dans son château d'Ouge en Haute-Saône rejoint ainsi le privé, au sein, selon Jean Guisnel du Point, de la gouvernance de la société Amarante.

Cette dernière, fondée en 2007 et chargée de l'"accompagnement sécuritaire en zone sensible", intègre "des compétences et des expertises issues tant des domaines militaires (anciens cadres des unités d’élite des forces armées françaises) que civil (ingénieurs spécialisés, diplômés des Grandes Ecoles…)". 

La tendance forte des sociétés militaires privées

Amarante, société militaire privée (SMP) de 1500 employés, a intégré de nombreux ex-militaires et policiers.

Mais c'est semble-t-il la première fois qu'un haut responsable des services de renseignement rejoigne une telle société. Ces entreprises complètent des dispositifs déjà mis en place par les armées plus classiques, mais de plus en plus, elles se substituent à elles, comme les mercenaires russes de Wagner, très présents en Centrafrique ou en Syrie.

Pour Michel Goya, spécialiste des conflits armés, ce recours à ces SMP est "une tendance forte moderne, il ne faut pas se l'interdire". Dans la bande sahélo-saharienne par exemple, où se trouvent les 5100 militaires de l'opération Barkhane, l'ancien colonel des troupes de marine estime qu'"il faut viser un dispositif plus durable, moins visible et moins coûteux, humainement et financièrement".

Il interroge : "Pourquoi ne pas avoir recours, comme les Russes, à des sociétés privées ? C’est moins visible. Si un mercenaire meurt, tout le monde s’en fout, ça ne fait pas la une des journaux et le boulot est aussi bien fait".

*"Le soleil ne se lève plus à l'Est, mémoires d'Orient d'un ambassadeur peu diplomate" (éditions Plon)

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 01:02
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Tunisie: le parlement approuve le déploiement de deux missions militaires au Mali et en Centrafrique

TUNIS, 9 février (Xinhua) -- L'Assemblée des représentants du peuple (ARP, Parlement tunisien) a approuvé, mardi, le prolongement de la mission relative au déploiement d'une unité de transport militaire aérien au Mali ainsi que l'envoi d'une unité d'hélicoptères en Centrafrique, sous la bannière de l'Organisation des Nations Unies, a-t-on appris auprès du Parlement tunisien.

Pour ce qui est de la première décision, elle a été approuvée par 113 votes favorables, un vote contre et 5 absentions.

Cette mission s'inscrit dans le cadre du soutien fourni à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Quant à la seconde, relative à l'envoi d'une unité d'hélicoptères en Centrafrique, elle a joui de 110 voix favorables, 2 contre et 4 abstentions.

Cette mission sera déployée dans le cadre du soutien à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

Ladite unité serait chargée des missions d'intervention aérienne, l'accompagnement aérien armé, la recherche et le sauvetage, d'autant plus qu'elle assurera également la sécurisation et l'escorte des déplacements, la reconnaissance aérienne, l'évacuation sanitaire dans le cadre des missions attribuées à la MINUSCA.

A noter que la Tunisie a participé, depuis 1960 avec des unités militaires armées, à 23 missions de maintien de la paix de l'ONU dans plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Soudan, la République centrafricaine et le Mali.

 

Le Rwanda continuera à soutenir les efforts de la République centrafricaine en matière de paix et de sécurité

KIGALI, 8 février (Xinhua) -- Le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Vincent Biruta, s'est engagé lundi à continuer à soutenir la République centrafricaine (RCA) dans ses efforts pour parvenir à la paix, à la sécurité, à la stabilité et au développement durable.

M. Biruta a tenu ces propos au cours d'une conférence de presse conjointe avec Sylvie Baipo-Temon, son homologue de RCA, qui se trouvait en visite officielle au Rwanda.

Le Rwanda est actuellement l'un des plus importants contributeurs de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en RCA (MINUSCA), et s'occupe spécifiquement de la sécurité des hauts fonctionnaires et des principales installations de l'Etat. Il a déployé une force de protection en RCA pour assurer la sécurité des troupes de maintien de la paix de l'ONU, mais aussi pour garantir le déroulement pacifique des élections générales de décembre dernier.

M. Biruta a indiqué que les deux pays continueraient à renforcer leur coopération bilatérale, y compris dans le domaine des investissements et dans divers autres secteurs d'intérêt commun.

Mme Baipo-Temon a quant à elle exprimé sa gratitude envers le gouvernement rwandais pour avoir aidé la RCA à maintenir la paix, la sécurité et la stabilité, notamment grâce au déploiement d'une force de maintien de la paix.

La RCA souhaite s'inspirer de l'expérience du Rwanda en matière de restauration de la paix et de la stabilité et de reconstruction post-conflit, a-t-elle ajouté.

La visite de Mme Baipo-Temon au Rwanda survient quelques jours après que la compagnie aérienne nationale rwandaise RwandAir a ouvert une nouvelle liaison vers Bangui, la capitale de la RCA.

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