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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 23:07
UN CONSEILLER RUSSE DU PRÉSIDENT TOUADÉRA APPELLE LES REBELLES À LIVRER LEURS CHEFS

Lu pour vous

 

CENTRAFRIQUE : UN CONSEILLER RUSSE DU PRÉSIDENT TOUADÉRA APPELLE LES REBELLES À LIVRER LEURS CHEFS

Mise à jour le 12/02/2021 à 13h26 Publié le 12/02/2021 à 13h26 Par Le360 Afrique - Afp

La Russie soutient ouvertement depuis 2018 le gouvernement de Touadéra, notamment grâce à un accord bilatéral de défense et de nombreux paramilitaires de la société privée de sécurité Wagner, des "formateurs" pour son armée selon Moscou.

Ils ont reçu, fin décembre, quelques jours après que des rebelles eurent lancé une offensive pour empêcher la réélection du chef de l'Etat, le renfort de centaines d'autres paramilitaires.


"Je lance un appel aux membres des groupes armés – la seule issue pour vous est de menotter vos dirigeants et de les remettre aux forces de l'ordre", a déclaré Valery Zakharov, conseiller à la présidence en matière de sécurité nationale, dans un communiqué à en-tête de la Présidence de la République.
Il a rappelé que les six groupes armés qui ont annoncé une offensive le 19 décembre, une semaine avant l'élection présidentielle, faisaient partie des 14 mouvements armés qui avaient signé, en février 2019, un accord de paix à Khartoum avec le gouvernement Touadéra.

"Certains groupes militaro-politiques ont franchi la ligne rouge, ont refusé d’accomplir les termes de l’accord signé à Khartoum et ils ne peuvent plus faire partie du processus politique", a estimé Zakharov dans son communiqué, ajoutant: "Les chefs de ces factions devraient désormais être interdits".

Malgré des attaques contre des villes éloignées de Bangui, et jusqu'aux portes de la capitale pour deux d'entre elles vite repoussées le 13 janvier, les rebelles n'ont pas réussi à empêcher la réélection de M. Touadéra au premier tour de l'élection le 27 décembre. Mais le scrutin est fortement contesté, moins d'un électeur sur deux ayant eu la possibilité de se rendre aux urnes en raison de l'insécurité. Et l'opposition accuse le camp du chef de l'Etat sortant de "fraudes massives".


Désormais, les rebelles regroupés au sein de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) sont sur la défensive, les forces pro-gouvernementales ayant lancé il y a dix jours une contre-offensive lui permettant de reprendre d'importantes villes aux rebelles.

Ces derniers se sont heurtés à des forces lourdement équipées: quelque 12.000 Casques bleus de la force de maintien de la paix de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) présents depuis 2014, des militaires rwandais, mais aussi des centaines de paramilitaires russes de Wagner et de soldats d'élite rwandais, dépêchés par Moscou et Kigali fin décembre à la rescousse de Touadéra et d'une armée démunie.

Ancien agent des renseignements russes, Valery Zakharov est aussi connu comme un proche du groupe Wagner et de son financier, Evgueni Prigojine, un fidèle de Vladimir Poutine.

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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 22:47
Ravages impérialistes en Centrafrique
Ravages impérialistes en Centrafrique

Lu pour vous

 

14 février 2021 Jules Legendre

Routes coupées, villages abandonnés par leurs habitants : depuis fin décembre, la Centrafrique est plongée dans ce que les grands médias appellent un « accès de violence », comme s’il s’agissait d’une pathologie sociale typiquement africaine. En réalité, le pays et ses habitants sont pris au piège de rivalités entre grandes puissances impérialistes.

De « Sangaris » à « Wagner »

La crise que connaît actuellement la République centrafricaine remonte à 2013, lors de l’offensive de la Seleka – une rébellion soutenue par le Tchad voisin – contre le régime de l’ex-président François Bozizé. Ce dernier était un protégé de la France depuis 2003. Mais en signant des contrats pétroliers avec des entreprises chinoises au détriment de la firme française Total, à partir de 2007, Bozizé a signé la fin de son régime. Aussi, en 2013, les troupes françaises sont intervenues pour arrêter la Seleka, mais en exigeant dans le même temps le départ de Bozizé. Trois ans après cette opération (dite « Sangaris ») et de nouveaux accords favorables à Total, les troupes françaises se sont retirées du pays.

Officiellement, cette opération fut un succès. Mais en réalité, rien n’est réglé. Des seigneurs de guerre de la Seleka tiennent le nord du pays et maintiennent une pression permanente sur le régime du nouveau président, Faustin-Archange Touadera. Celui-ci se tourne vers le Rwanda, vieil ennemi de la France en Afrique centrale, et surtout vers la Russie. Moscou lui envoie des instructeurs et des mercenaires de la société militaire privée Wagner, qui s’est déjà illustrée en Syrie et en Libye. Paris voit donc l’une de ses plus anciennes positions, en Afrique centrale, échapper à son contrôle.

Une nouvelle alliance rebelle

L’élection présidentielle de décembre 2020 fut le prétexte d’une offensive contre le régime de Touadera. Depuis son exil au Cameroun, François Bozizé espérait présenter sa candidature. Mais celle-ci a été refusée, car l’ancien dictateur est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « crimes contre l’humanité ». En réponse, Bozizé a organisé une alliance de milices pour essayer de renverser Touadera par la force : la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC).

La CPC est passée à l’offensive une semaine avant l’élection présidentielle. Cependant, Touadera a appelé à l’aide la Russie et le Rwanda. Moscou a envoyé des centaines de combattants de Wagner, mais aussi des blindés et des hélicoptères de combat, tandis que de nombreux soldats rwandais ont débarqué à Bangui, la capitale. Fort de cet appui, les troupes gouvernementales ont repoussé l’offensive rebelle. Touadera a pu se proclamer vainqueur d’une élection présidentielle qui s’est tenue sous les obus.

Le déclin de la Françafrique

Fin décembre, alors que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, rendait visite au dictateur tchadien Idriss Deby, des centaines de combattants tchadiens sont venus renforcer les rangs des milices de Bozizé. L’un d’entre eux a été capturé et exhibé à la télévision par le gouvernement de Touadera. Entre l’exil camerounais de Bozizé et le soutien tchadien, l’offensive du CPC rebelle a décidément tout d’une opération de la « Françafrique ».

Que recherchait Paris à travers cette opération hasardeuse ? Remettre Bozizé au pouvoir ? Peut-être, mais surtout – et plus probablement – montrer que l’impérialisme français pouvait encore intervenir à sa guise en Centrafrique et faire pression sur Touadera pour l’éloigner de ses « protecteurs » russes et rwandais.

L’échec de toute l’opération rend encore plus criant l’affaiblissement de Paris dans la région. Des puissances régionales, comme le Rwanda, ou des puissances impérialistes, comme la Russie, viennent disputer les positions de l’impérialisme français. Embourbée militairement au Mali et en déclin sur le marché mondial, la France ne parvient plus à conserver le contrôle de toutes ses ex-colonies.

Quel avenir pour la Centrafrique ?

La victoire des troupes de Touadera marque-t-elle la fin de la guerre ? Certainement pas. A l’heure où nous écrivons ces lignes, des rapports signalent l’arrivée de nouveaux combattants en provenance du Tchad, qui viennent renforcer la CPC. Ni Bozizé, ni son parrain tchadien n’ont intérêt à jeter l’éponge. Quant aux impérialismes russe et français, ils vont continuer à soutenir leurs relais locaux respectifs pour consolider leurs positions ou tenter de les reconquérir.

De son côté, l’ONU valide la fiction d’une élection « légitime » en pleine guerre civile, et ne propose comme solution qu’un « partage du pouvoir ». Ce leitmotiv des « plans de paix » onusiens consiste en fait à accorder un fauteuil de ministre à n’importe quel seigneur de guerre qui réussit à monter une rébellion viable – en échange de sa promesse de s’en contenter.

Qu’il soit russe, français ou onusien, l’impérialisme ne peut rien apporter de positif au peuple centrafricain. Il ne sait que piller les ressources, contrôler des marchés, imposer des dictateurs et écraser les populations sous le fardeau de la dette. Une véritable paix ne sera possible qu’en libérant la Centrafrique de tous ses « protecteurs » impérialistes et capitalistes.

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 17:08
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA: le corridor Bangui-Garoua Boulaï sous contrôle total des FACA et leurs alliés

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 11 février 2021 15:50

En seulement 11 jours, la vaste offensive des Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés russes et rwandais a permis la libération totale du tronçon Bangui-Garoua Boulaï. Ce principal axe de ravitaillement du pays à partir du Cameroun a été bloqué durant près de 2 mois par les rebelles de la CPC. Ce jeudi 11 février 2021, les forces loyalistes ont fait une entrée triomphale dans les localités de Baboua, Béloko et Cantonnier.

Quarante huit heures après la reprise de la ville de Bouar, chef-lieu de la Nana-Mambéré, par les forces loyalistes, les villes de Baboua, Béloko et Cantonnier viennent de passer sous le contrôle de l'armée nationale. En effet, c’est une reconquête sans combat, car les rebelles de la CPC ont abandonné d’eux-mêmes leurs positions face à l’avancée de l’armée.

Selon des sources locales, les hommes de la CPC ont quitté Baboua le mercredi 10 février 2021 aux environs de 11h00 du matin et se trouveraient dans les environs du village Zoungou, à quelque 5 kilomètres sur l’axe Besson. L’arrivée des éléments des Forces armées centrafricaines et leurs alliés dans ces villes a suscité une liesse populaire.

"C’est la liesse populaire ! La ville de Baboua a repris son ambiance après l'arrivée des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais. Toute la population se trouve au bord de la route pour manifester la joie par rapport à cette libération. Depuis hier vers 11 heures, les rebelles ont quitté la ville à destination de Besson" se réjouit un habitant de Baboua.

C’est la même ambiance dans les localités de Béloko et Cantonnier où l’armée et ses alliés sont accueillis en « sauveur ».

« Ils sont finalement là ! Ils sont arrivés à Cantonnier ici à la frontière avec le Cameroun. Tout le monde est content, nous sommes sauvés »,  s’exclame Christ, un habitant de Cantonnier  

La reprise des villes de Baboua, Béloko et Cantonnier marque la libération totale du tronçon Bangui-Garoua Boulaï bloqué depuis près de deux (2) mois par les rebelles de la CPC. Cette reprise intervient 48 heures après celle de Bouar où la vie commence à reprendre son cours normal. Les activités administratives et commerciales ont repris dans plusieurs secteurs.

L’axe est désormais libéré, mais le gros défi reste la sécurisation des convois bloqués dans la ville camerounaise de Garoua Boulaï jusqu’à Bangui. Fin janvier 2021, un convoi d’au moins 30 camions de transports de marchandises, sécurisé par la Minusca, n’a pas pu atteindre Béloko. Il a été attaqué par les rebelles de la CPC près de la ville de Baboua. Cet incident soldé par la mort de deux camionneurs camerounais a obligé les autres transporteurs à rebrousser chemin vers la frontière camerounaise.

 

 

Centrafrique : les forces loyalistes démantèlent une base de l’UPC à 10 km de Bambari

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 11 février 2021 14:49

Des violents combats ont opposé dans la matinée du jeudi 11 février 2021 à 10 km de Bambari sur l'axe Ippy les forces loyalistes aux rebelles de l'UPC. A l’origine, le démantèlement de barrières installées par les combattants de ce groupe armé, membre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Les combats ont débuté tôt dans la matinée de ce jeudi 11 février après que les forces armées centrafricaines ont procédé la veille, au démantèlement d’une barrière tenue par les rebelles de l'UPC au village Koumbélé à 10 km de Bambari centre.

De sources locales, lors de ces opérations de sécurité menées par l’armée nationale dans les périphéries de Bambari, deux combattants rebelles de l’UPC ont été arrêtés. Les mêmes sources locales rapportent que depuis l’arrivée des forces loyalistes à Bambari il y a quatre jours, la tension était palpable entre les deux camps.

Des affrontements confirmés à Radio Ndeke-Luka par le ministère de la défense qui indique suivre de près l’évolution de la situation. Des sources concordantes ont rapporté que les forces armées centrafricaines ont délogé les rebelles et ont repris le contrôle du village Koumbele après de longues heures de combat. Pour le moment, aucun bilan n’est disponible car la communication est difficile avec le village Koumbélé, lieu des affrontements.

Entretemps, la ville de Bambari centre est calme mais la psychose gagne toujours les esprits. Même si les activités commerciales tournent au ralenti et l'administration publique paralysée, les Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliés Russes effectuent des patrouilles pour rassurer la population.

Ces accrochages se sont déroulés dans un contexte où l’armée centrafricaine appuyée par les forces spéciales russes et rwandaises reprend plusieurs villes précédemment occupées par les rebelles de la CPC.

 

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 12:20
Transmission à la BEAC des contrats pétroliers et miniers des Etats de la Cemac
Transmission à la BEAC des contrats pétroliers et miniers des Etats de la Cemac

 

Lu pour vous

 

Transmission des contrats pétroliers et miniers : les Etats de la Cemac s’arriment à la règlementation des changes

https://ecomatin.net/ 11 février 2021

Pressés par la Beac, les Etats de la Cemac ont finalement cédés en transmettant près de 140 copies de conventions signées avec les opérateurs pétroliers et miniers qui, pour la plupart, dérogent à la réglementation des changes en vigueur dans la sous-région. La banque centrale pourra désormais assurer un meilleur suivi du processus de rapatriement des recettes issues de l’exportation des produits pétroliers et miniers.

Au 31 septembre 2020, toutes les conventions signées entre les Etats de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée Equatoriale, RCA, Tchad) et les sociétés pétrolières et minières ont été transmis à la banque centrale. Cette dynamique rentre dans le cadre du respect par ces Etats de la nouvelle règlementation des changes. Un arrimage qui aura pris beaucoup de temps, puisque c’est depuis mai 2017 que la Beac avait adressé une correspondance aux Ministres des Finances des Etats membres de la CEMAC pour solliciter que soient mises à la disposition de la Banque Centrale avant la fin mai 2017, les copies des conventions. La raison étant que les entreprises pétrolières et minières en activité dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises. « Il y a lieu de noter que la transmission à la BEAC par les Etats de la CEMAC de ces contrats et conventions, qui dérogent pour la plupart à la réglementation des changes en vigueur dans la CEMAC, a été inscrite comme conditionnalité (repère structurel) à respecter par chacun des Etats de la CEMAC en programme avec le FMI » indique la Beac dans une lettre de recherche récemment publiée sur son site internet. Ainsi, apprend-on de ce document, la Beac a perçu depuis cette campagne, un total de 139 contrats et conventions pétroliers et miniers. Soit 13 pour le Cameroun, 40 pour le Congo, 28 pour le Gabon, 36 pour la Guinée Equatoriale, 22 pour le Tchad et un seul pour la RCA.

Reconstitution des réserves de changes

L’objectif de cette politique, que suis de très près la Beac, est d’assurer un meilleur suivi du processus de rapatriement des recettes issues de l’exportation de ces produits. Jusqu’ici les compagnies pétrolières et minières s’opposent à la l’application de ce dispositif qu’elles jugent «excessivement agressif». Elles mènent depuis deux ans un lobbying intense dans le but d’obtenir un démantèlement de certaines dispositions de cette réglementation, ou à tout le moins une réécriture de l’instrument juridique communautaire dans le sens de se soustraire de la liste des assujettis au règlement. Elles ont déjà bénéficié à quatre reprises d’un moratoire de la Beac. Le dernier à date s’achève le 31 décembre 2021, date à partir de laquelle le règlement leur sera opposable. En attendant, l’application de cette nouvelle politique ne cesse de porter ses fruits. A fin novembre 2020, les rétrocessions de devises à la Beac ont atteint 7 914 milliards de FCFA contre 6201 milliards de FCFA un an plus tôt. En 2019, l’augmentation du volume de rétrocession des devises a positivement impacté les réserves de change de la communauté qui se sont établies à 4348 milliards de FCFA, contre 3 777 milliards en 2018.

Lire aussi : Réglementation de changes : miniers et pétroliers font la résistance

Au plan monétaire, dont la politique sous régionale a été confiée à la Beac, les enjeux excèdent largement le cadre du renforcement de la position extérieure de la sous-région. Parce qu’ils sont l’une des sources de la création monétaire, les avoirs en devises jouent un rôle de premier ordre au plan économique. Confrontées à d’importants besoins en financements et souvent obligées de s’endetter à des taux élevés pour y faire face, les économies de la sous-région trouveraient, dans ces avoirs en devises, une source de financement à moindre coût. De sorte que l’une des fonctions économiques les plus importantes du secteur minier en général et du secteur pétrolier en particulier, dont l’offre d’emplois reste globalement faible (en comparaison avec d’autres secteurs comme l’agro-industrie par exemple), est justement de ramener à la sous-région, ces avoirs en devises.

Transparence

Au-delà de ces questions techniques, et en dépit de la volonté des cadres de la Beac de ne s’en tenir qu’aux considérations économiques et financières du dossier, les ressorts profonds de cette réforme sont d’ordre politique : une plus grande transparence dans la gestion des revenus des ressources naturelles de la sous-région. Le régime des autorisations (en matière d’ouverture de comptes à l’étranger), et les niveaux de contrôle (des transactions effectuées au débit ou au crédit desdits comptes) dévolus à la Beac par le règlement du 21 décembre 2018 réduiraient, en cas d’application effective, les capacités dissimulatrices des entreprises minières et pétrolières de la sous-région sur les revenus réels générés par l’exploitation desdites ressources naturelles.

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 10:39
Le KNK réfute les accusations présentant Bozizé comme responsable de la CPC

 

Centrafrique: le KNK réfute les accusations présentant Bozizé comme responsable de la CPC

https://www.rfi.fr/fr/ 11/02/2021 - 03:50

Alors que des discussions ont été engagées entre les émissaires de la CEEAC, la Communauté des États d’Afrique centrale et plusieurs acteurs de la rébellion, dont François Bozizé, le parti de l’ancien président veut recadrer le rapport de son leader avec la rébellion. Dans un communiqué, le KNK, le parti de François Bozizé, affirme que son président n’est pas responsable de la CPC, la coalition armée qui a perturbé le processus électoral et a tenté d’entrer dans Bangui le 13 janvier dernier.

Dans son communiqué, le parti de François Bozizé accuse le gouvernement de le présenter comme le fondateur de la coalition rebelle, responsable de ses actions.

Son appel au boycott des élections de décembre et son soutien aux positions idéologiques des rebelles, affirme le KNK, ne doit pas être vu comme une revendication du leadership de cette coalition.

Le communiqué signé par le porte-parole du mouvement Christian Guénébem condamne la reprise des hostilités, réfute les accusations portées à l’encontre de son président, tout en précisant que celui-ci a été approché par les leaders de la CPC mais « qu’il n’a toujours pas donné de suite ».

Cependant, dans un sonore qui a circulé sur les réseaux sociaux mardi soir, François Bozizé appelait les Centrafricains à soutenir la coalition armée.

Le KNK réaffirme toutefois sa volonté d’une concertation des forces vives de la nation.

Ce communiqué est publié alors que des échanges et discussions semblent avoir lieu en coulisses. Le gouvernement faisait savoir mercredi soir que toutes discussions menées sans qu’il en soit informé ne l’engage nullement, ajoutant que pour l’heure, il s’attelle à sécuriser le pays jour après jour.

Les autorités ont repris de nombreuses villes sur l’axe principal de ravitaillement dont la ville de Bouar mardi. Mercredi, Abakar Sabone un des portes paroles de la CPC indique, lui, que la coalition a entrepris de desserrer l’étau autour de Bangui et de se retirer de certaines villes suite aux recommandations du sommet en Angola afin de faciliter les discussions.

 

 

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 00:49
Réfugiés centrafricains en RDC

Lu pour vous

 

Réfugiés centrafricains en RDC: Le HCR procède à l’enregistrement biométrique quotidien de près de 1 000 nouveaux arrivants

https://actualite.cd/ Mercredi 10 février 2021 - 08:20

Les réfugiés centrafricains arrivent en grand nombre au Nord de la RDC, en raison des violences et de l’insécurité survenues dans le contexte des élections présidentielles et législatives du 27 décembre en République centrafricaine (RCA). Le le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) enregistre biométriquement au quotidien près de 1 000 nouveaux arrivants. La situation inquiète la communautaire humanitaire.  

Le Coordonnateur humanitaire de l’ONU en RDC, David McLachlan-Karr, a mené une délégation composée d’agences des Nations Unies, du Forum des ONG internationales et de la Commission nationale pour les réfugiés dans le territoire de Yakoma et à Gbadolite, dans la province du Nord Ubangi. Cette visite a été organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), du 1er au 3 février 2021. Elle avait pour objectif d’évaluer les besoins des réfugiés centrafricains 

« Nous avons tenu à nous rendre personnellement sur le terrain afin de toucher du doigt la réalité aussi bien pour les réfugiés venus de la Centrafrique, que pour les communautés qui les ont accueillis. Nous sommes venus en équipe parce que nous envisageons une réponse multisectorielle d’urgence ; il était donc important que chacun des potentiels intervenants participe à cette visite pour évaluer la situation et bien orienter les interventions », a souligné le Coordonnateur humanitaire, David McLachlan-Karr.

Cette visite de terrain a permis à la mission de se rendre compte des actions déjà entreprises par les acteurs opérationnels, mais aussi de rencontrer les autorités au niveau local et provincial afin de travailler en étroite collaboration avec eux et coordonner la réponse humanitaire, voulue de toute urgence.

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 00:18
« En RCA, l’aide qu’apporte l’Église universelle reste nécessaire, pour ne pas dire vitale »

Lu pour vous

 

Cardinal Nzapalainga : « En Centrafrique, l’aide qu’apporte l’Église universelle reste nécessaire, pour ne pas dire vitale »

https://africa.la-croix.com/ 10 février 2021

Dans une lettre datée du mois de décembre, le cardinal Luis Antonio Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, s’adressant aux évêques des diocèses des territoires de mission, leur a demandé d’envisager de renoncer aux subsides qui leur sont alloués annuellement. En cause, la crise sanitaire qui a influencé les collectes de dons au profit des Œuvres pontificales missionnaires (Opm) en 2020.

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, donne son point de vue sur cette question des subsides, notamment dans les diocèses des pays minés par l’insécurité.

La Croix Africa : Comment avez-vous accueilli cette lettre du cardinal Tagle et qui aborde la question des subsides ?

Cardinal Dieudonné Nzapalainga : J’ai aimé l’expression « envisager de renoncer » aux subsides, c’est donc une hypothèse. Les chiffres sont têtus, le cardinal Tagle a vu la situation financière liée à la crise sanitaire. Il nous présente un tableau financier de manière brute et fait appel à la conscience des uns et des autres. Cependant la situation diffère d’un diocèse à un autre. À Bangui, nous sommes mieux lotis que certains diocèses de l’intérieur en proie à une insécurité très accentuée.

Pour ce qui nous concerne, à Bangui, dès la réception de cette lettre, j’en ai discuté avec les prêtres et une réflexion est en cours dans toute l’Église du diocèse. Nous allons mobiliser les responsables des conseils pour les affaires économiques de tout le diocèse et tous les chrétiens sont appelés à contribuer à la réflexion. Le but est de recueillir des propositions pour voir comment faire face à la situation difficile que traverse l’Église universelle qui nous a soutenus jusque-là et qui nous soutient encore. Nous arrivons à payer les salaires des ouvriers, des gardiens et à prendre en charge certaines dépenses mais les besoins des paroisses et diocèses continuent à croître. Nous prenons donc cette lettre comme une alerte.

La Centrafrique est un pays plongé dans une insécurité sociopolitique qui a forcément une incidence financière. Quel impact pourrait avoir la suppression ou la réduction des subsides sur l’Église de ce pays fortement meurtri ?

Cardinal Dieudonné Nzapalainga  : A Bangui, nous avons des fonctionnaires et travailleurs mais les diocèses de l’intérieur du pays où chaque situation d’insécurité pousse les fonctionnaires et autres travailleurs à fuir, sont dans une situation encore plus critique. Ainsi, les populations locales qui sont sur place et qui vivent surtout de leurs cultures sont livrées à elles-mêmes, ce qui ne leur permet pas vraiment d’aider matériellement ou financièrement l’Église. Et donc si les subsides venaient à y être supprimés, ce serait dramatique. L’aide qu’apporte l’Église universelle reste donc nécessaire, pour ne pas dire vitale.

J’ose croire que nous faisons partie des pays prioritaires en matière de distribution des subsides vue l’insécurité qui est devenue permanente dans notre pays et que la Congrégation pour l’évangélisation des peuples maintiendra cette aide. Plus tard, quand la situation sera meilleure, nous pourrons, bien entendu, envisager de renoncer aux subsides. Mais pour l’heure, ils sont nécessaires à l’Église de Centrafrique qui vit au jour le jour. Chaque jour, nous vivons avec la possibilité que des rebelles viennent tout piller voire brûler des paroisses.

L’Église est également un point de rassemblement en Centrafrique en période d’attaques armées…

Cardinal Dieudonné Nzapalainga  : Absolument, nous ouvrons grand nos portes à des personnes de toute appartenance religieuse et ethnique. Les diocèses, paroisses, communautés religieuses mobilisent leurs propres ressources pour venir en aide aux réfugiés. De plus, très souvent, quand ils quittent nos locaux, nous avons des dégâts énormes. Ces situations peuvent se présenter quatre ou cinq fois la même année, il est donc évident qu’avec uniquement nos ressources, nous ne pourrions pas faire face.

Quelles sont les initiatives d’auto-prise en charge lancées par le diocèse de Bangui pour tendre vers l’autonomie financière ?

Cardinal Dieudonné Nzapalainga : Nous avons, dans l’archidiocèse de Bangui, un investissement dans l’immobilier avec des appartements qui sont mis en location. Nous possédons aussi des camions qui font la navette entre Bangui et des zones plus périphériques mais l’insécurité met à mal tous nos investissements. Depuis deux mois, le pays est perturbé, les voyageurs ne viennent plus et nos camions aussi sont bloqués.

Recueilli par Lucie Sarr

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 00:01
Une centaine de camions humanitaires bloqués sur la route du Cameroun
Une centaine de camions humanitaires bloqués sur la route du Cameroun

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RCA/Insécurité : une centaine de camions humanitaires bloqués sur la route du Cameroun

https://www.adiac-congo.com/ Mercredi 10 Février 2021 - 13:30

En cause, des attaques de groupes armés sur la route principale reliant le pays au Cameroun empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire et des produits commerciaux, selon la Minusca.

La représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, Denise Brown, relève des tensions toujours assez fortes dans plusieurs parties du pays, malgré « une baisse importante du nombre d'attaques par rapport à la mi-décembre ». La dernière, majeure de groupes armés, daterait du 13 janvier à Bangui, et « stoppée avec succès » par les Casques bleus de la Minusca et les Faca. Le défi actuel est la sécurisation de la MSR1. Il s'agit de la route principale par laquelle arrivent les biens importés et l’aide humanitaire acheminés par voie terrestre depuis le Cameroun. Des convois y sont régulièrement attaqués. Actuellement, « toute la nourriture du PAM, tous les médicaments de l’OMS et du Fonds  de l'Unicef, toutes les fournitures du HCR et des ONG ont été complètement bloqués », a déploré Denise Brown, précisant que 100 camions transportant de l’aide humanitaire ont été immobilisés.

« Le blocage de cette route a vraiment un impact important sur la situation humanitaire », a-t-elle souligné. Environ 1,9 million de personnes ont du mal à se nourrir, au jour le jour, en Centrafrique. Le 3 février, un premier convoi est parvenu à acheminer de l’aide humanitaire « en traversant les parties les plus difficiles de la route ». « Nous sommes confiants que cela va continuer, étant donné que cela apporte de l’aide vraiment nécessaire pour la population qui a été affectée par le blocage de cette route », s'est réjouie la représentante spéciale. Plus de 180 ONG et agences des Nations unies opèrent en Centrafrique avec plus de 12 000 travailleurs humanitaires locaux et internationaux.

En janvier dernier, 66 incidents visant des humanitaires ont été recensés en Centrafrique. « Un chiffre plus élevé que tout autre mois des années précédentes », a relevé Denise Brown. « La majorité de cette criminalité étant créée par les groupes armés », a-t-elle précisé.

Plus de 200 000 Centrafricains sont déplacés, dont plus de 100 000 réfugiés dans les pays voisins. « Plus ces déplacements dureront, plus nous aurons de problèmes persistants de malnutrition », a prévenu la représentante spéciale adjointe des Nations unies en RCA.

Noël Ndong

 

 

Centrafrique : un premier convoi d'aide alimentaire arrive dans la capitale après 50 jours de blocus rebelle

 

https://www.francetvinfo.fr/ franceinfo Afrique avec agences le 10/02/2021 09:06

 

Le blocus de Bangui semble levé. Cela faisait des semaines que les groupes rebelles emmenés par l’ancien président François Bozizé tentaient de bloquer l'approvisionnement de la capitale.

Un premier convoi de 14 camions d'aide humanitaire de l'ONU est arrivé à Bangui le 8 février sous escorte des Casques bleus, après 50 jours d'un blocus de la capitale centrafricaine par des groupes armés rebelles. Aucun des 1 600 camions bloqués à la frontière camerounaise, qu'il s'agisse d'aide humanitaire ou de marchandises, n'avait atteint Bangui depuis l’offensive rebelle du 19 décembre 2020 qui visait à renverser le président Faustin Archange Touadéra. La quasi-totalité des marchandises importées du pays, totalement enclavé, arrive par la route depuis le Cameroun. Bangui n'a pas connu de pénurie grave, mais les prix des denrées de base y ont considérablement augmenté. Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), 500 camions d'aide humanitaire sont bloqués à la frontière avec le Cameroun.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, n'a pas précisé si l'acheminement de ce convoi avait été permis grâce à la présence de Casques bleus et leur protection ou avec l'accord des rebelles.

Un Etat centrafricain déliquescent

Ces derniers mois, les rebelles n'ont jamais réussi à s'approcher de Bangui, à l'exception de deux attaques aux portes de la capitale le 13 janvier, vite repoussées. Ils se heurtent à des forces bien mieux armées et équipées : quelque 12 000 Casques bleus de la force de maintien de la paix de la Minusca, présents depuis 2014, mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse du président Touadéra et d’une armée centrafricaine démunie.

Une semaine avant les élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020, six des dix groupes armés qui occupent les deux-tiers de la Centrafrique ont formé la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et ont lancé une offensive dans le but d'empêcher la réélection du chef de l'Etat. Celui-ci a finalement remporté un nouveau mandat présidentiel au terme d'un scrutin extrêmement contesté, lors duquel les deux tiers des Centrafricains n'ont pas eu la possibilité de se rendre aux urnes en raison de l'insécurité.

"Asphyxier" Bangui

Grâce à des attaques éclair, les rebelles s'emparent pour quelques jours de villes souvent éloignées de Bangui, en particulier le long de l'axe routier vital entre la capitale et Garoua-Boulaï, le principal poste-frontière camerounais. Ils tentent ainsi "d'asphyxier" Bangui, selon l'ONU, en menant des raids, souvent fugaces, le long de plus de 700 km de ces routes nationales.

Bangui et la Minusca ont annoncé avoir repris début février aux rebelles plusieurs de ces bourgades. La dernière en date est Bossemptélé, à 288 km au nord-ouest de la capitale.

Le pays connaît depuis des années un chaos indescriptible et une économie totalement désorganisée. Les principaux produits d’exportation – bois, or, diamants – voient leur exploitation arrêtée ou sont accaparés par les différentes factions. Même l’activité agricole est impactée. Près de trois millions de Centrafricains, sur une population de 4,6 millions d'habitants, "auront besoin dans les mois à venir d'assistance humanitaire et de protection dont près des trois-quarts ont des besoins aigus. En d'autres termes, la survie physique et morale de 1,9 millions de personnes, 39% de la population, est en danger", écrit  la coordination humanitaire des Nations unies (Ocha) sur son site internet.

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 23:51
Les députés centrafricains appellent à sécuriser les élections
Les députés centrafricains appellent à sécuriser les élections

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/ 10.02.2021

Alors que la reprise des combats menace la tenue du second tour des élections législatives, certains députés réclament un renforcement des mesures de sécurité.

L'état d'urgence sera sans doute encore en vigueur lors du second tour des élections législatives qui doit se dérouler avant le 2 mai, date de la fin du mandat des députés en place.

118 postes de députés restent à pourvoir avant le 2 mai et l'opposition s'est retirée du processus électoral en dénonçant les fraudes. 

En dépit de la contre-offensive engagée par les forces gouvernementales qui ont repris la ville de Bouar ce mardi (09.02.2021), certains députés réclament une session extraordinaire qui fasse le point sur le plan de sécurisation des élections.

La pétition a recueilli 90 signatures

Dans le couloir de l'Assemblée nationale, Bernard Dillah, premier secrétaire parlementaire, recueille des signatures en faveur de cette session. Depuis les élections du 27 décembre, explique-t-il, "il y a des difficultés de procéder librement à l'expression et au choix de ses responsables politiques. Donc tenant compte de ces difficultés, nous avons réfléchi à la possibilité de demander une session extraordinaire".

Il rappelle que plusieurs députés ont perdu leur véhicule durant la campagne et que "certains ont échappé à des tentatives d'assassinat". Selon Bernard Dillah, "le peuple dans son choix a été menacé".

Plus de 90 signatures sont déjà enregistrées et la pétition sera présentée au gouvernement.

Karl Blagué, sociologue et observateur de la scène politique en Centrafrique, pense que les responsables politiques doivent tenir compte du contexte pour éviter à l'avenir une contestation des résultats électoraux, comme ce fut le cas pour l'élection présidentielle.

"Malgré les garanties que la Minusca avait données, je pense qu'il faudrait qu'il y ait une sécurité absolue", affirme le sociologue.

"Par rapport à la déclaration du secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, qu'il va falloir tenir compte de tous ces aléas, il faudrait que le pays soit sécurisé à 100% pour ne pas qu'il y ait un bis repetita."

Recul des groupes armés

Sur le terrain, la Coalition des groupes armés pour le changement, parvenue aux portes de Bangui il y a quelques semaines, recule désormais devant l'avancée des forces gouvernementales.

La Minusca, la force des Nations unies, ne souhaite pas s'exprimer sur l'initiative des élus réclamant plus de sécurité mais confirme que le travail se poursuit.

"Dans le cadre des élections, la direction de la police poursuit les rencontres, notamment pour une sécurisation renforcée du second tour des législatives", a indiqué Vladimir Montéiro, le porte-parole de la Minusca.

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 23:32
Situation en RCA : le point au Palais de l’Unité
Situation en RCA : le point au Palais de l’Unité
Situation en RCA : le point au Palais de l’Unité

 

Lu pour vous

 

https://www.prc.cm/ 10 février 2020

Le Président de la République, Paul BIYA, a reçu en audience dans l’après-midi de mercredi 10 février 2021, la Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Mme Sylvie Baipo Temon, envoyée spéciale du Président Faustin-Archange Touadera.

S’exprimant devant la presse au terme des entretiens qui ont duré une heure de temps, l’émissaire du Président Touadera a indiqué qu’elle était « porteuse du message et de la voix » du Chef de l’Etat centrafricain.

Le message, a-t-elle précisé, avait trait à la situation en République Centrafricaine. « Aujourd’hui, la RCA fait face à de nombreuses  tentatives de déstabilisation. La situation en RCA est une menace pour toute la sous-région, en particulier pour le Cameroun. Le Cameroun a toujours été un fort soutien pour la RCA, notamment à travers la composante MINUSCA, l’opération de maintien de la paix des Nations Unies. Nous avons également un important flux d’échanges économiques et commerciaux avec le Cameroun. L’axe vital pour la RCA étant le corridor Douala-Bangui. Donc, il était important pour le Président Touadera de présenter la situation qui prévaut en RCA à son frère, d’autant plus que les initiatives des Organisations sous-régionales nécessitent que l’ensemble des Etats soit impliqué ou soit au fait de cette situation. »

A la question de savoir si l’évolution sur le terrain inspire un certain optimisme, l’envoyée spéciale du Chef de l’Etat centrafricain a affirmé : « il y a une chose formidable qui s’est passée en fin d’année. Nous avons tenu des élections démocratiques. Malgré les menaces, ces élections ont été un succès. Le Président Touadera a été réélu dès le premier tour. Nous avons encore des élections qui sont cours, notamment les élections législatives. Et pour cela l’agression de la rébellion CPC doit être maîtrisée rapidement pour permettre l’exercice du jeu démocratique. » Elle a mentionné le soutien des pays alliés comme la Russie et le Rwanda, aux côtés de la MINUSCA.  Par ailleurs, a-t-elle conclu, « dans le cadre de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL), le Président angolais a pris l’initiative d’organiser une réunion à laquelle la RCA souhaite voir participer l’ensemble des Etats membres qui sont prêts, notamment pour ce qui concerne la République du Cameroun. La RCA est un pays stratégique au cœur de la sous-région, il important que sa situation soit maîtrisée, En tout cas qu’il y ait une accalmie pour que cette situation n’ait pas de répercussions sur les pays voisins ».

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