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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 20:41
Nouvelles nationales sur RFI
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Législatives en Centrafrique: le MCU pour l'instant majoritaire, talonné par les indépendants

https://www.rfi.fr/ 22/03/2021 - 04:18 Avec notre correspondante à BanguiCharlotte Cosset

L’Autorité nationale des élections a annoncé les résultats des législatives tenues le week-end dernier. En décembre, le scrutin avait été fortement perturbé par l’insécurité et des problèmes techniques beaucoup de circonscriptions n’avaient pas pu aller voter. Le week-end dernier on a donc revoté. Pas de taux de participation général, selon les circonscriptions il varie de 30% à plus de 90%. Trois circonscriptions n’ont pas pu voter, 11 ont voté partiellement sur les 140. L’ANE annonce un taux d’ouverture des bureaux de vote de 96%.

70 députés ont été élus à l’issue du scrutin du week-end dernier. Avec ceux du premier tour de décembre dernier se sont en tout 92 élus confirmés. Si le MCU, le mouvement présidentiel, est pour l’instant majoritaire avec 25 candidats déjà assurés, ce n’est cependant pas la vague bleue tant annoncée.

Les indépendants talonnent avec 21 élus. Il s’agira cependant de savoir comment ces députés se positionneront dans l’hémicycle. L’opposition que les observateurs avaient dit affaibli n’est pas en reste : le MLPC de Martin Ziguélé compte 7 députés, le KNK de l’ancien président Bozizé 7 aussi, l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé 5 députés.

Avec 48 circonscriptions qui doivent encore se rendre aux urnes rien n’est joué quant aux rapports de forces qui constitueront la nouvelle assemblée. Cette dernière doit prendre ses fonctions le 2 mai prochain au plus tard.

 

 

Centrafrique: le président Touadéra annonce l'organisation d'un dialogue républicain

https://www.rfi.fr/ 19/03/2021 - 14:23

Le président Faustin-Archange Touadéra a déclaré que des consultations nationales vont être organisées dans les prochains jours afin de recueillir l'avis et les recommandations des Centrafricains. Le chef de l’État a récemment été réélu à son poste lors d’élections générales marquées par des offensives rebelles dans plusieurs villes du pays, dont la capitale Bangui.

Jeudi soir, le président Touadéra a rappelé son attachement à un dialogue républicain. « Pour être viable, notre démocratie retrouvée, dit-il en référence aux scrutins présidentiel et législatifs, cette démocratie doit être entretenue par un dialogue constant et constructif. » Il dit vouloir un dialogue sincère et inclusif. Une réponse aux appels ces derniers mois de l’opposition. Mais avant cela, il propose l’ouverture dans les prochains jours « de concertations », pour dit-il, « décrisper la crise sécuritaire ». 

Cet appel au dialogue reste toutefois flou. On sait que le président Touadéra a déjà exclu à plusieurs reprises tout dialogue avec les groupes armés et les acteurs politiques qui soutiennent la rébellion. Cette concertation préalable, annoncé par le chef de l’État, était une demande de la communauté internationale afin qu’il y ait un consensus préalable pour éviter l’échec d’un dialogue.

À noter aussi que cette annonce d’une concertation, suivi d’un dialogue, sonne comme une reprise en main par Bangui et une fin de non-recevoir aux tentatives de médiation de la communauté internationale. Le chef de l’État qui rappelle que les accords de paix ou cessez- le-feu signés jusqu’à présent -et qui étaient chapeautés par la région- n’ont pas apporté de solution à la crise. Ils ont même été vus par certains comme un tremplin pour accéder à des postes au sein de l’État.

Les chefs d'Etat de la région invités aux concertations

Selon une source proche de la présidence, ce dialogue pourrait s’ouvrir dès le mois de mai. Il sera précédé de concertations nationales -  qui devraient démarrer dans les prochains jours - avec les forces vives de la nation : partis politiques, sociétés civiles, plateformes religieuses. Mais également avec les chefs d’Etat de la région, qui seront invités à titre d’observateurs lors de ce dialogue républicain.

Dans son allocution le chef de l’Etat a dit vouloir mobiliser tous les segments de la société autour d’un agenda, afin de consolider la paix, la stabilité politique, la gouvernance inclusive et démocratique.  Le but est de ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé affirme cette source proche de la présidence.

Pour l’opposition qui réclame depuis des mois ce dialogue national, il est grand temps. Il faut maintenant quitter le stade de l’annonce pour passer à celui de l’action, indique le principal parti d’opposition. L’Urca pour qui ce dialogue se doit d’être le plus inclusif possible afin de donner une plus grande chance à la paix, Et ce avec l’implication d’un médiateur international.

Mes chers compatriotes, je voudrais vous présenter la feuille de route du dialogue républicain et vous annoncer l’ouverture, dans les tous prochains jours, des concertations nationales. Ce dialogue républicain, que je veux sincère, inclusif et constructif, permettra -je l’espère vivement- de mobiliser tous les segments de la société centrafricaine, autour d’un agenda pour la consultation de la paix et de la sécurité, la stabilité politique et institutionnelle, la réconciliation nationale, l’appropriation et la bonne gestion de nos ressources naturelles, une gouvernance inclusive et démocratique, ainsi que le développement. L’objet de ces consultations consiste à recueillir vos avis, vos recommandations et suggestions pertinentes sur les résultats escomptés, ainsi que l’agenda d’intérêt national prioritaire et les principes fondamentaux à préserver. Je suis donc à l’écoute de tous les Centrafricains et Centrafricaines!

Faustin-Archange Touadéra, président centrafricain

RFI

 

Centrafrique : Christian Guenebem nommé à la tête du KNK, le parti de François Bozizé

https://www.rfi.fr/  20/03/2021 - 22:57 Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

 

Dans un document rendu public samedi soir, Christian Guenebem est nommé président intérimaire du parti par François Bozizé lui-même, qui a officiellement pris la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Le document est signé : « général d’armée François Bozizé », le 18 février à Kamba Kota. C’est ce même jour que François Bozizé accepte de devenir le coordonnateur de la CPC, suite à l’appel du 15 février par les groupes armés.

Christian Guenebem, secrétaire adjoint du parti, actuellement hors de Centrafrique, prend donc la tête par intérim du KNK. Qu’en est-il du rôle de François Bozizé dans le parti ? Christian Guenebem assure qu’il s’est retiré de lui-même en prenant la tête de la CPC.

Et qu’en est-il du KNK vis-à-vis de la CPC ? Christian Guenebem affirme que la position du parti a toujours été claire : il a toujours appelé à la cessation immédiate des combats et demandé un dialogue inclusif de tous les acteurs du conflit.

« J’espère de ce point de vue que la justice et les autorités feront la part des choses », déclare Christian Guenebem. Ce changement à la tête du parti intervient alors qu’à Bangui le bruit court depuis plusieurs semaines de la volonté de dissoudre le KNK.

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 20:28
RCA - Boxe : Mise en place d'un nouveau bureau fédéral
RCA - Boxe : Mise en place d'un nouveau bureau fédéral

 

LE NOUVEAU BUREAU DE LA FÉDÉRATION CENTRAFRICAINE DE BOXE ELU CE SAMEDI 13 03 21 AU SIÈGE DU COMITÉ NATIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF CENTRAFRICAIN 19 CLUBS PRÉSENTS SUR 25 DONT 04 CLUBS DE PROVINCE PISSA NOLA MAKA BOALI.

COMPOSITION  DU NOUVEAU BUREAU FEDERAL ::

 

PDT: Roger junior LOUTOMO

 

1VP: Isidore BOAZAMO

 

2emeVP: Colonel LOMBET ZANZA

 

3eme VP: MBEYA SENAM Bertrand

 

SG: Armel NGBONGUE

 

SGA: Thierry KOUENGOU

 

TG:Ygin de Jacques YONGO

 

TGA: Pierrette KOUMABOU 

 

02 Représentants des athlètes : MBOUGNADE Judith et BANGANA Gildas

 

A signaler pour le remercier infiniment, le généreux mécène de cette Fédération, le PCA de TELECEL CENTRAFRIQUE, M. Laurent FOUCHER qui a déjà fait tant et tant et continue de soutenir ces sportifs.

 

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 20:18
Les principes dogmatiques d’un dialogue inclusif : Pistes & Propositions par Aubin-Roger KOMOTO

 

 

Un dialogue politique Inclusif avec les forces vives de la nation non-armée

Vues les expériences d’une part et d’autre, de la matière à œuvrer pour la paix, afin de la restauration de la justice, de l’équité en vue de la réconciliation !

Il me semble convaincu que la seule solution dans le cas présent en Centrafrique demeure un dialogue franc entre les forces vives de la nation non-armés, et que les politiques sortent de leur ambiguïté, des mélanges du genre sans aucune pression quelconque, des factions armées non-conventionnelles à travers duquel le pays continu d’enterrer ces enfants, n’aspirerons pas quelconque à une démarche de réconciliation, de la Paix véritable.

Ps) Posant la problématique ainsi la statuée dans le bon sens des enjeux vitaux de la République.

Mais pour se faire, une responsabilité Républicaine s’exige et citoyen il en faut, enfin d’éthique, d’intégrité est le maître-mot, que j’invite tous les hommes politiques à la cohérence de leurs engagements en démocratie contre la résurgence hostile et de boycotte sous prétexte égoïstement politicienne, en tenant compte des souffrances qu’endure les peuples Centrafricains.

Contre tout acte de terrorisme dans notre Pays enfoui dans ces fameuses factions armées non-conventionnelles dite Coalition Patriotique de Changement « CPC » et aux relents insurrectionnels, le contre offensif de l’État Centrafricain et ces partenaires alliés dans les reconquêtes de la restauration de l’autorité de l’Etat, par ailleurs doivent constamment rechercher le soutien des populations et intégrer le fait que le seul usage de la force ne saurait suffire.

Pour réduire significativement l’impact de toutes ces forces de Mal, les États avoisinants doivent intégrer le fait que la communauté internationale, par le biais de la MUNISCA, les partenaires bilatéraux ne sauraient suffire sans leurs soutiens. Pas plus que le seul usage de la force FACA, les partenaires et, alliés au contraire ! Contre les factions armées non-conventionnelles, la Coalition Patriotique de Changement et consort « CPC » tous ces rebelles  aux regains insurrectionnels, préjudiciable et néfaste pour notre cher Pays qu’ils prétendent rechercher un changement patriotique.

Tous les Démocrates, les Républicains épris de Paix doivent, s’unirent comme un seul homme, qu’il serait inutile de parler que des hommes politiques seulement, vue que la plupart ont faillient à leur devoir en qualité de responsable politique, posant des actes subversives, de surcroit en prêtant allégeance aux forces du mal, à travers ces postures macabres espérés de certains hommes politiques pas forcement les intègres, ont occasionnés des stratégies dont certaines politiques permettent la remixage de la barbarie avec les forces du mal. En remettant en question forcément l’important paradigme de fonctionnement de nos institutions.

Notre Pays se retrouve à nouveau dans une turbulence incomparable, inqualifiable, donc le pouvoir en place, les forces vives de la nation doivent être vigilantes de ce qu’ils sont les enjeux réels de la sortir d’une crise pour notre pays de l’abîme. En intégrant une dimension d’éducation géopolitique des enjeux aux citoyens. Aussi par ailleurs accorder beaucoup plus d’importance au bon renseignement que d’utiliser la calomnie, les diffamations.

NB) L’utilisation de la presse et des radios locales devrait être en bonne escient.

Importance pour l’intégrité territoriale  et administrative

La reconquête des préfectures et sous-préfectures par des forces alliées et les forces de sécurités intérieures « FSI » peut être que bénéfique, mais qu’il doit être accompagné de manière pragmatique et pérenne dans la seule condition, la restauration de l’autorité de l’Etat et sur le plan administratif partout où c’est nécessaire.

De même pour une meilleurs adhésion de la politique avec la contribution de tous les fils et filles du Pays à l’unissant, et contre tout méfiance, dérapage.

Œuvrer pour une bonne Compagne de sensibilisation au près de la jeunesse qui se fait enrouler si facilement dans les forces du mal, l’utilisation de langages accessibles aux populations, la collaboration avec les autorités politiques et traditionnelles, ou en partenariat avec les sociétés civiles sont des pistes à explorer avec beaucoup de dextérités et sincérités.

Il conviendra d’intégré les efforts des citoyens en tant qu’alliés incontournable.

Les erreurs soient de l’accord dit de Khartoum qui n’étais pas un accord inclusif, mais exclusif seulement qu’avec les factions armées non-conventionnelles, les milices antibalaka avec le Gouvernement relève une évidence échec, en excluant les acteurs politiques d’opposition, la société civil, sous prétexte qu’elles sont contreproductives. En intégrant, certains acteurs de ces factions armées non-conventionnelles, dans les dispositifs étatiques, armées sans que ces derniers puissent avoir une compétence réellement dans une conduite des affaires d’Etat, ni des disciplines militaires et encore moins les connaissances des institutions était très énigmatique, irrationnelle. Dans ces conditions, ces raccourcies de faire de la politique, de roublardise a toujours un effet boomerang ! Tout prêtre à croire qu’il n’y ait pas une réelle volonté de part et d’autre d’œuvrer pour la Paix cherchée.  Les réponses n’avait pas tardées d’arriver, vues les différentes défections, pour ne pas dire trahison dans les représentations mêmes des institutions suite au accord dit de Khartoum.

La complaisance n’est pas à la responsabilité politique, a la gouvernance hasardeuse, des conduites d’un pays comme le nôtre si meurtrie

La lutte contre la déviance continuelle de ces factions armées non-conventionnelles et ces mercenaires,  les exactions éventuelles vis-à-vis de la population prise en otage, les forces régulières de la sécurité FACA et alliés, ainsi contre l’armé d’interposition de la communauté international constitue un facteur déterminant d’aller jusqu’au bout de cette guerre asymétrique, guerre à laquelle les Centrafricains(es) sont les premières victimes, les institutions de la République. Hypothétiquement de fait, l’avenir de la République hypothéquée. L’exigence d’une justice s’avère nécessaire, qu’il conviendra de communiquer sur cet aspect et, de bien veiller que la justice tôt ou tard puisse s’exercer pleinement et procède aux réparations pour les victimes.

« Surtout, veiller à être vigilant aux dérapages et les stigmatisations ethniques, confessionnelles, ce qui peuvent encore augurer à un lendemain encore plus tragique et irréparable ».

 

Communiquer, encore et encore, en vue de mettre fin aux conflits intercommunautaires et ethnique manipuler par certains hommes politiques, à travers les factions armées non-conventionnelles. Tout & toute Centrafricain(e) a droit d’exister.  Aucune communauté ne doit plus être ni ciblé, ni indexée au titre de son appartenance ethnique, soit politique. Il conviendra d’œuvrer pour des discussions intercommunautaires et retenir l’échelle de l’intégrité territoriale, a l’union de la Nation pour ce faire à une éventuelle réconciliation pour une Paix durable.

La Coalition des Patriotes pour le Changement « CPC ».

Quand on utilise les différentes communautés à s’entretuer sous prétexte, d’appartenance à une ethnie ou d’une confession religieuse ou soit en œuvrant dans des différentes factions armées non-conventionnelles, puis en se revendiquant dans une Coalition, soit Coalition des Patriotes pour le Changement « CPC », vous devez poser clairement de quel élan, combat patriotique…que vous posés ? Vues les actes négatives que vous imposées pour vos compatriotes, constater et relever d’antipatriotisme en tous les cas. Et encore moins pour quel changement dixit !

Quel est le sens de ce mot patriote ou patriotisme, que vous defender par certain de vos adeptes de manière ostentatoire dans les médiats NTIC ?

 

Bien que je sache le mot patriote définie souvent dans ce sens : c’est un attachement sentimental à sa patrie, se manifestant par la volonté de la défendre, de la promouvoir  et non des tués, asphyxiés la population sur le plan économique, de liberté d’aller et venir dont vous réclamez le patriotisme de manière incongrue, tout et son contraire mes chers compatriotes de la coalition dite CPC, vous être les premiers victimes de vos turpitudes, cupidités avec les mercenaires qui vous entourent. Vous n’avez pas les mêmes intérêts manifestes ce que vous ignorez.

 

Chers(es) compatriotes encore lucide de la sauvegarde de notre Patrie :

Une vraie convention patriotique doit se mettre en place dans notre Pays, peut import les compositions, les formes, les hommes…, mais il faut de la responsabilité citoyen, de l’intégrité, de l’éthique en unissant toutes les forces vives de la Nation, avec le concours des dignes fils et filles de Centrafrique…Diaspora, déjà  représenté  légitimement dans des ONG et Association, des populations l’Anda. Ce dialogue qui se profilera, aura plus de chance d’être appliquées dans ce cadre d’ici-là pour une renaissance apaisé de la Centrafrique.

L’État doit avoir ensuite l’intelligence d’orienter tous ces projets et programmes vers la satisfaction des attentes exprimées à son égard dans cette nouvelle manifestation qui se profile. Il faut en finir avec les grandes messes inutiles qui ne débouchent que sur des engagements entre copain d’hier, qui sont des ennemies de circonstance d’aujourd’hui et très souvent ces arrangements finales non tenus car les protagonistes n’ont ni la volonté politique, ni la sincérité, ni l’honnêteté intellectuelle dans les paroles données. Que les dirigeants de l’heure doivent mettent en œuvre les engagements qui sont les siens d’ici là ! bien sur après les législatives. Les carottes sont cuites pour la Présidentielle du fait de manque et de la clairvoyance depuis le début du quinquennat finissant et, qui vient d’être renouvelé qu’il faut l’admettre. Le temps est maintenant de faire  baisser les tensions et en créant les conditions d’une action plus efficace contre les factions armées non-conventionnelles dont les fameux CPC ou LIBERATEUR version Antibalaka et SELEKA renouveler. 

L’autorité de l’Etat dans sa globalité pose des problématiques dogmatiques aux vues des :
  • Sécurités des citoyens,
  • Administrations plus élargies.

Les déploiements des forces de l’arme Centrafricaine et les alliés, en guise de la reconquête de nos provinces assiéger, est un aspect qu’il faut poursuivre avec acquittance constance, vigoureuse et résolument.

La restauration  de l’autorité de l’Etat doit être prise en charge comme un enjeu major aux vues de la restauration de l’intégrité territoriale et de la resécurisation du peuple Centrafricain… qu’un engagement, ne peut être effectif et, efficient, dans la seule condition qu’une présence visible de l’autorité de l’Etat satisfaisante ainsi la réinstallation de son l’Administration dans toutes les zones de tension.

Les gros soucis de sécurité des agents est compréhensible, mais cela doit être surpassé par un réel appui des notables locaux et les responsables communautaires, religieux. Il faut impérativement que les dirigeants doivent changer leur fusil d’épaule en la matière des approches fondamentales des affectations.

L’État doit exceptionnellement envoyer dans la zone du personnel qui en est la meilleure maitrise des secteurs ou soit native de la région et cela à tous les niveaux de la représentation administrative, de la justice, les services sociaux avec les moyens qui nécessitent (préparations sur les enjeux avant prise de poste à l’endroit d’affectation aux ministères de tutelles, accompagnement avec les moyens et prise en charge d’installation par exemple…)

Ces agents affectés sont davantage concernés en vue de la responsabilisation et de la réconciliation, stabilisation entre les différentes ethnies et communautés de confessions diverses. En espérant tant d’harmonie entre les différentes ethnies et communautés de confessions d’autre fois vivaient paisiblement entre eux dans les passés.

L’avantage d’une telle approche, dans les affectations des agents natifs de la région, Ils sont moins enclins à certaines attitudes condamnables et outrancières, seront mieux acceptés et seront donc plus en sécurité si une collaboration plus étroite avec les notables locaux et responsables communautaires afin de mieux avancer dans leur mission si transverse. Ces agents auront enfin une meilleure perception des risques et seront donc moins enclins à se replier à la moindre rumeur. Nous devons savoir remettre en cause certains dogmes administratifs pour installer cette dynamique dans toutes les zones d’insécurité dans les zones sensibles et a risque, de ce fait, devrait permette une contribution aux communes vis-à-vis des agents communaux des différentes groupe ethnique et communautaire de confessions diverses, même s’il faut recourir à des recrutements démographique, tout est une question de la redistribution de la responsabilité et aussi mise à la disposition les moyens adéquats.

L’enjeu primaire dans la restauration de l’autorité de l’Etat tendant vers la livraison de l’ensemble des services de base aux administrés, un point essentiel de la bataille pour gagner les cœurs unis de nos compatriotes. Les administrations doivent fonctionner, et la satisfaction des attentes des populations est à prioriser aux services rendus aux citoyens et non le contraire de les ponctionnés. À cet effet, la réponse et les attentes espérés aux doléances escomptera dans une Nième dialogue et les accords de paix intercommunautaires est une base à retenir. De manière structurelle, l’État de droit doit cibler le renforcement des voies de communication, de dialogue, en l’amélioration de l’accès aux sensibilisations et compagnes dans les  zones sans que ça soit des actes superficielles non-sensibilisatrices a la vie communautaire, essentiel pour la réconciliation intercommunautaires des populations, bien sûr avec l’impact de la justice et réparation qu’il faut subventionner vis-à-vis des intéressés.

Occuper l’espace son sous-estimer l’ennemi, en l’infiltrant.

Vue l’insécurité grandissante à travers les factions armées non-conventionnelles « CPC », l’utilisation des approches communautaires civils aux services de la sensibilisation et réconciliation, sans exclure la stratégie militaire contre-offensive à la reconquête de nos territoires assiégés par les factions armées non-conventionnelles et mercenaires.

Les États de la sous-région doit se mobiliser pour la cause Centrafricaine. Bien leur signifier que l’insécurité en Centrafrique peut être contagieuse pour les autres pays envoisinant, et de s’organiser dans cette perspective au-delà de la frontière. Les actions des forces de sécurités et alliés, dans le cadre de ces stratégies contre-insurrectionnelles des factions armées non-conventionnelles, doivent-elles aussi sortir du cadre classique et s’engager dans la voie d’une plus grande agilité et contre-offensive de nos forces loyaliste et alliés, en amélioration de leurs capacités d’anticipation jusqu’au dernier retranchement des factions armées non-conventionnelles. Il faut tendre vers la même souplesse que les ennemis de la Paix et des institutions Centrafricains, qui ne cesse de démontrer leur capacité à s’unir, à se regrouper, malgré leur divergence d’intérêts enquête, conquise qui sont les pillages de nos richesses miniers qui les animes finalement se coaliser pour nuire au Pays et le peuple Centrafricain. Le Pouvoir doit redynamiser les fortes de sécurités et de défenses par les biais d’une unité plus légère et mieux aguerries motivés. Les forces spéciales d’élites de nos armées FACA doivent disposer d’effectifs plus nombreux et l’amélioration de leurs performances doivent constituer une priorité avec une reconnaissance dans leur pair, de la population et, d’accroissement de manière significative. Par ailleurs une exigence est attendue de leur part aussi dans l’application de leur mission dans une responsabilité irréprochable.

Nb) Il faut impérativement une vision politique claire de sortie de crise avec le concours de tous les forces vives sans esprit d’exclusion de la Diaspora.

Le Pays a bien besoin de se relever sur tout le plan.

Fait à Lyon le 08/03/2021

Diaspora,

Mr. Aubin-Roger KOMOTO

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 20:06
Centrafrique: l'ex-président François Bozizé a pris la tête de la rébellion de la CPC
Centrafrique: l'ex-président François Bozizé a pris la tête de la rébellion de la CPC
Centrafrique: l'ex-président François Bozizé a pris la tête de la rébellion de la CPC

 

Centrafrique: l'ex-président François Bozizé a pris la tête de la rébellion de la CPC

Par Le Figaro avec AFP

L'ex-chef de l'Etat centrafricain François Bozizé a pris la tête de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), rébellion qui veut renverser le président Faustin Archange Touadéra réélu en janvier, a affirmé dimanche à l'AFP le porte-parole de la coalition.

Mi-décembre, six des plus puissants groupes armés qui contrôlaient les deux-tiers de la Centrafrique, en guerre civile depuis huit ans, se sont alliés au sein de la CPC, puis ont lancé une offensive contre le régime du président Touadéra. L'ancien président a répondu favorablement à «l'appel» de la CPC, lui «demandant de prendre la tête» de la coalition «en qualité de coordinateur général».

Depuis une attaque sur Bangui repoussée le 13 janvier, les rebelles sont en recul. Ils se sont heurtés à des forces bien mieux armées et équipées: quelque 12.000 Casques bleus de la force de maintien de la paix de Minusca, présents depuis 2014, mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse de M. Touadéra et d'une armée démunie.

M. Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la suite d'un coup d'Etat avant d'en être chassé en 2013, s'était porté candidat pour l'élection présidentielle du 27 décembre. Sa candidature avait été invalidée début décembre par la Cour constitutionnelle au motif notamment qu'il était sous le coup de sanctions de l'ONU pour son soutien présumé à des milices d'autodéfense coupables, selon les Nations unies, de crimes de guerre et contre l'humanité au paroxysme de la guerre civile en 2013 et 2014.

 

 

Centrafrique : l'ancien président François Bozizé officiellement à la tête de la coalition rebelle

 

https://information.tv5monde.com/ 20 MAR 2021 à 13:52  par Matthieu Vendrely

 

François Bozizé a-t-il quitté l'arène politique pour chapeauter la coalition armée CPC ? Selon plusieurs médias internationaux, l'ancien président centrafricain a rejoint la rébellion et cédé son poste à la tête du parti KNK qu'il avait lui-même fondé. La coalition hétéroclite CPC née fin 2020 et l'ancien chef d'Etat ont au moins un projet commun : faire tomber l'actuel président, Faustin Archange Touadéra.

Quand François Bozizé rentre en Centrafrique à la mi-décembre 2019, tout le monde s'interroge. Sur les conditions de son retour d'abord. L'Ouganda où il vivait était-il au courant de son départ pour Bangui ? Quant aux autorités centrafricaines, dans quelle mesure étaient-elles informées ? "L’énigmatique retour de François Bozizé en Centrafrique", écrit à l'époque l'hebdomadaire Courrier International dans une revue de la presse africaine plus riche en questions qu'en réponses. Seul constat partagé par tous à l'époque : ce retour va changer la donne en République centrafricaine.

La chute du président Bozizé en 2013

François Bozizé est parti presque sept ans plus tôt. En mars 2013, après dix années au pouvoir, il vient d'être lâché par ses homologues tchadien et congolais, Idriss Déby Itno et Denis Sassou Nguesso. Une rébellion, la Séléka, prend le pouvoir à Bangui. Son chef, Michel Djotodia, est le nouveau président centrafricain.

 

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 19:58
(COVID-19)  RCA : augmentation des cas asymptomatiques et symptomatiques

 

(COVID-19) Centrafrique : augmentation des cas asymptomatiques et symptomatiques depuis janvier (ministre)

Par : LIANG Chen French.china.org.cn | Mis à jour le 21-03-2021

Depuis le début de l'année en République centrafricaine (RCA), le nombre de cas symptomatiques du nouveau coronavirus semble doubler, tandis que les cas asymptomatiques ont tendance à tripler, a indiqué samedi le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé.

Ces tendances ont été observées tant dans la capitale centrafricaine Bangui que dans certaines provinces, surtout de l'ouest, ce qui est devenu une source de préoccupation, a-t-il précisé samedi lors d'une conférence de presse.

La nouvelle situation épidémiologique découle d'un relâchement presque généralisé des mesures barrières, et de l'apparition de nouveaux variants du virus en RCA, a indiqué M. Somsé.

Le dernier bilan officiel fait état de 5.066 cas positifs sur 38.281 personnes testées, 4.938 patients ayant été guéris, tandis que 64 sont décédés.

Pour faire face à cette situation, M. Somsé a affirmé que la RCA dispose d'un plan d'acquisition du vaccin contre le COVID-19 via l'initiative COVAX, ce qui devrait permettre de lancer dans le courant du mois d'avril prochain la campagne de vaccination en privilégiant les groupes les plus vulnérables.

Mais si du retard a été pris, c'est à cause de la crise sécuritaire que le pays a connue depuis décembre 2020, a-t-il ajouté.

Source: Agence de presse Xinhua

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 19:31
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA/Elections: les résultats provisoires des législatives rendus publics par l'ANE

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 22 mars 2021 15:42

La configuration de la 7ème législature de la 6ème République se dessine à l'horizon en attendant la décision de la Cour constitutionnelle. L'Autorité nationale des élections (ANE) a publié ce 21 mars 2021 les résultats globaux provisoires des élections législatives et partielles du 14 mars 2021. Selon les données, le Mouvement cœurs unis (MCU) arrive en tête, suivi des indépendants.

Sur les 91 candidats provisoirement déclarés élus par l'ANE, le Mouvement cœurs-unis rafle la manche avec 25 députés. Le Mouvement de libération du peuple centrafricain de Martin Ziguélé et le Kwa Na Kwa de François Bozizé ont respectivement recueilli 7 élus de la Nation. L'Union pour le renouveau centrafricain de Anicet Georges Dologuélé remporte pour l'instant 5 sièges.  Idem pour le Mouni de Thierry Kamach. Le Rassemblement démocratique centrafricain, dirigé par Désiré Bilal Zanga-Kolingba, remporte de son côté 6 circonscriptions. 

Le premier ministre Firmin Ngrébada, passe au premier tour à Boali dans l'Ombella-Mpoko tandis que Simplice Matthieu Sarandji, premier secrétaire parlementaire du MCU, gagne lui aussi dès le premier tour à Baoro.

Les femmes ne sont pas restées à la traîne. Elles remportent déjà 10 sièges à l'Assemblée nationale. Les figures de la lutte pour l'émancipation féminine telles que, Emelie Beatrice Epaye, réélue pour la troisième fois consécutive à Markounda. Alime Aziza Soumaïne passe victorieuse à Ndélé dans le Bamingui-Bangoran. Bernadette Souaninzi Gambo de Bossangoa 3 et David Bernadette Gomina Pampali de Bayanga ainsi que Dorothée Tiyangou de Bakala conservent leurs sièges respectifs. Virginie Baïkoua, ministre de l'Action humanitaire est élue députée de Bimbo 4.

Par ailleurs, le locataire du perchoir, El Hadj Moussa Laurent Ngon Baba est réélu pour la troisième fois consécutive à Baboua. Cependant, l'élection de Joseph Bendounga, président du Mouvement démocratique pour la renaissance et l'évolution du Centrafrique, sonne comme un coup d'éclat au sein de l'opinion. Il passe avec brio dans la circonscription de Bimbo 3. Dans la préfecture de l’Ouham, l'ancien maire de Bangui, Jean Barkes Gombé-Ketté est élu député de Bossangoa1 dès le premier tour.

Tous ces résultats provisoires proclamés par l’ANE doivent être validés par la Cour constitutionnelle. Cette dernière dispose de quelques semaines pour le traitement des contentieux électoraux avant la délibération définitive.

Les nouveaux élus, selon la loi, prennent fonction après le 02 mai 2021,  date de la fin du mandat de la sixième législature.

 

 

Centrafrique : hausse considérable des prix sur le marché malgré la réouverture de l’axe Bangui-Garoua Boulaï

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 22 mars 2021 15:34

Plus d’un mois après la réouverture du corridor Bangui-Garoua Boulaï, les prix des produits n’ont toujours pas baissé sur les marchés. Sacs de farine, de sucre, bidons d'huile et matériaux de constructions sont toujours rares et coûtent extrêmement chers. Cette situation déséquilibre de nombreux ménages qui ne comprennent pas pourquoi les prix sont toujours élevés sur les marchés.    

Malgré la reprise du trafic sur le corridor Bangui-Garoua Boulaï depuis plus d'un mois, il n’y a pas de régression sur les prix des produits de première nécessité. D’ailleurs certains prix ont encore connu une hausse. Au marché de Gobongo dans le 8e arrondissement de Bangui, Yvon, vendeur des produits de première nécessité, s'en plaint.

"Je vends un litre d’huile à 1250 francs CFA, et un bidon de 20 litres à 24.750 francs CFA. Entretemps, j’achète un bidon de 20 litres à 24 500 francs CFA, donc j’ai seulement un bénéfice de 250 francs CFA" fait-il savoir.

Face à l'inflation, Edith qui vient aussi se procurer de l'huile végétale au marché de Gobongo, appelle le gouvernement à renverser les tendances.  

"Auparavant, nous achetions un litre d’huile à 750 ou 800 francs CFA. Mais maintenant, cela coûte 1250 francs CFA. C’est pourquoi nous sollicitons du gouvernement particulièrement, du ministère du Commerce de faire une descente sur le terrain pour voir la situation" lance-t-elle.

Les prix du sac de sel, de farine ou encore de sucre n’ont aussi pas baissé. Benjamin qui est vendeur de matériaux de constructions, précise qu’il achète un sac de ciment à 12.500 frs pour le revendre à 13.000 francs CFA.

"Précédemment, un sac de ciment, nous le revendons à 9 000 frs. Mais aujourd'hui, les grossistes nous le livrent à 12 500 francs CFA. Du coup, nous sommes obligé de fixer le prix à 13 000 francs CFA" justifie-t-il.

Mêmes les produits surgelés tels que poissons et poulets de chair sont difficiles à trouver dans les supermarchés. Pourquoi les prix des denrées alimentaires et produits de première nécessité n’ont pas baissé plus d’un mois après la réouverture du corridor Bangui-Garoua Boulaï ? Le trafic est-il régulier sur ce corridor ? Si oui, quels sont les produits qui sont acheminés en RCA ? S’agit-il d’une spéculation pure et simple de la part des commerçants ? A ces questions, les ministères des transports et du commerce n’ont pas encore répondu.

 

 

Centrafrique : une partie du 4e arrdt de Bangui frappée par la pénurie d’eau potable

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 18 mars 2021 16:13

La pénurie d’eau potable persiste dans les quartiers nord de Bangui. Dans le 4e arrondissement, aux quartiers Fouh et Issa 3, des dizaines de personnes passent des heures devant les points d’eau et parfois n’en trouvent pas.

L’eau devient une denrée rare dans les quartiers nord de Bangui. L’on ne peut faire 100 mètres, sans rencontrer des jeunes ou des femmes avec des poussepousses remplis de bidons à la recherche de l’eau. Au quartier Issa 3, il y a un forage construit par l’ONG NRC et qui fonctionne à base d’un groupe électrogène. Devant ce point d’eau, il y a plus d’une centaine de bidons installés dans une file indienne, chacun attendant son tour pour être servi.

Selon Jehovany Ngoya, l’un de ceux qui sont venus s’approvisionner en eau, il faut quitter dans la soirée pour espérer en avoir à l’aube.

"De fois, nous sortons entre 19 heures et 22 heures pour aller chercher de l’eau et c’est pour rentrer dans la plupart de cas à 5 heures du matin. Si nous parvenons à en avoir, nous pouvons faire une réserve de 20 bidons. Il faut 25 francs CFA pour remplir un bidon de 25 litres" dit-il.

Une situation similaire au quartier Foûh, l’eau ne coule pas dans les deux fontaines en face de l’hôpital de l’Amitié. Malgré tout, des bidons sont installés là en attendant l’arrivée de la première goutte d’eau qui coulera du robinet.  

" L'eau arrive à 5 heures du matin mais ne tarde pas à couper alors que les gens sont là depuis la veille. Ce qui fait que souvent très peu de gens sont servis si elle coule du robinet. Nous les servons selon l’ordre d’arrivée. Les clients qui ne sont pas servis sont toujours  fâchés," explique un vendeur d’eau.

Dans tous ces deux grands quartiers, il n’y a que trois fontaines de la Sodeca dont deux fonctionnent encore mais difficilement ravitaillés. Cette difficulté d’approvisionnement en eau potable à Bangui est cyclique et loin de connaître son épilogue même si des forages sont installés dans quelques quartiers pour pallier ce problème.

 

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 15:21
Centrafrique, une quinzaine de tués sur un site religieux

 

 

https://www.la-croix.com/ Laurent Larcher, le 25/02/2021 à 17:34 

 

Enquête 

 

Amnesty International affirme que 14 personnes ont été tuées le 16 février dans un site religieux de la ville de Bambari, dans le centre de la Centrafrique. La tragédie a eu lieu lorsque les forces pro-gouvernementales ont repris la ville aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

La victoire a un goût amer, en Centrafrique. Alors que les forces armées centrafricaines, appuyées par l’ONU, des soldats rwandais et des mercenaires russes, reprennent tour à tour les villes tombées en décembre entre les mains des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC, composée de six des plus puissants groupes armés de RCA), les civils ne sont pas épargnés.

Bambari, la martyre

Dernière tragédie en date, la mort de 14 personnes sur un site religieux dans la ville de Bambari, dans le centre du pays. Selon Amnesty International, ces personnes auraient été tuées le 16 février alors que les forces pro-gouvernementales affrontaient le CPC pour libérer la cité.

Après avoir analysé différentes images de la tuerie, Amnesty affirme qu’elles « montrent les corps de personnes qui auraient été tuées le même jour. En tout, 14 cadavres sont visibles sur le sol, la plupart partiellement ou entièrement couverts de tissus. Pour les parties visibles, les personnes ne portaient pas de tenues militaires. »

Cette ville est le théâtre d’affrontements et d’exactions répétés depuis que l’ex-Seleka (la rébellion du nord majoritairement musulmane) s’en est emparée en décembre 2012. Les violences intercommunautaires ont pris une tournure encore plus tragique à partir du mois de mai 2014 : les sites religieux où se réfugient les civils ne sont plus épargnés.

Un phénomène que l’on retrouve à l’échelle de la région et du pays. Même dans la capitale, Bangui : on n’y compte plus le nombre de mosquées et de sites chrétiens attaqués à plusieurs reprises, voire rasés. Du côté des catholiques, c’est sans doute la paroisse de Fatima qui a le plus souffert dans la capitale.

Et c’est le site des déplacés de l’évêché d’Alindao, dans le sud-est du pays, qui a été le plus cruellement touché avec pas moins de 48 personnes tuées dont un prêtre, pour la seule journée du 15 novembre 2018.

Les villes libérées par les forces armées

Bambari n’a pas été la seule ville libérée par les forces pro-gouvernementales. Dans l’Ouest, elles ont aussi repris Boda, Boali, Bossembélé, Bossemptélé, Yaloké et Beloko. De sorte que l’axe de ravitaillement entre Bangui et le Cameroun est à nouveau ouvert.

Dans le Sud-Est, c’est Bangassou qui a été libérée du CPC au début du mois de janvier. Et le mercredi 24 février, le gouvernement a annoncé avoir chassé les rebelles de Bossangoa : le fief de l’ancien président François Bozizé, arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch en 2003 avant d’en être chassé en 2013, et soupçonné d’être lié au CPC.

Si les victoires sont nombreuses, le bilan des pertes militaires et civiles depuis la mi-décembre reste inconnu ou confidentiel. Toutefois, Amnesty estime que les combats de ces dernières semaines ont entraîné le déplacement d’au moins 240 000 personnes à l’intérieur de la RCA. « Une situation qui place les populations affectées dans des conditions humanitaires déplorables », s’alarme l’ONG de défense des droits humains.

 

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 15:08
La RCA soulagée après ses discussions au Cameroun pour relancer le transport routier

 

La RCA soulagée après ses discussions au Cameroun pour relancer le transport routier

source : RFI 

Objectif numéro un de cette visite : apporter des garanties aux autorités et aux acteurs du secteur des transports camerounais…

« Toutes nos revendications ont obtenu une solution favorable notamment la question concernant la reprise du trafic par les conducteurs camerounais. Ils sont tous rassurés que le gouvernement centrafricain avec l’appui des partenaires bilatéraux et multilatéraux ont pris des mesures pour assurer durablement le corridor. Ils vont maintenant reprendre régulièrement le trafic sur le corridor », explique Arnaud Djoubaye Abazene, le ministre des Transports.

Autre objectif de la mission trouver une solutions aux pénalités accumulées depuis l’arrêt du trafic : les frais de stationnement, de location ou encore d’encombrement. « Il y a au moins quatre à cinq frais qui ont été annulés, poursuit-il. Nous avons eu 100% de solutions apportées à nos problèmes. Ca peut faire des milliards, c’est vraiment un ouf de soulagement pour les opérateurs centrafricains. »

La reprise du trafic à la normale sur le corridor de ravitaillement est très importante pour la Centrafrique. En plus de l’approvisionnement du pays, il s’agit de faire rentrer les taxes dans les caisses de l’État. Les recettes douanières représentent environ un tiers du budget du pays.

Compte tenu de l’encombrement du corridor, les autorités centrafricaines étudient le contournement du corridor par le Congo. Ils devraient organiser prochainement une mission dans cet État voisin pour en discuter les conditions.

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 15:05
Centrafrique : 217 combattants rebelles déposent les armes

 

https://www.afrique7.com/ 26/02/2021Patrice Garner

Un nouveau pas vient d’être franchi dans la lutte pour la paix en République Centrafricaine, avec la reconversion de quelques 217 ex-rebelles de la Séléka rénovée, un des quatorze groupes armés signataires d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain en février 2019.

Ces ex-combattants se sont volontairement faits désarmer puis démobiliser dans un ancien camp militaire à la sortie nord de la capitale, Bangui. Leurs armes ont est restituées à l’équipe mobile de l’Unité d’exécution du programme national du désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (UEPNDDRR). Elles sont stockées dans un conteneur et seront confiées aux casques bleus de la Mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), partenaire de l’opération.

«L’objectif est de ramener la paix en République centrafricaine et également inciter les ex-combattants à libérer automatiquement les locaux (d’anciens camps militaires, nldr), ainsi que les domiciles des particuliers occupés plus de huit ans durant», a expliqué le coordonnateur de l’UEPNDDRR, Samuel Touaténa.

Dans cette optique, Gildas Binguibanga-Tchénégolo, un des rebelles repentis, a reconnu, au nom de ses camarades, « le tort » commis aux habitants en occupant leurs domiciles par la force ou en leur infligeant des actes de violence. Il a «juré» qu’ils «ne recommenceront plus».

Centrafrique : plus de 200 ex-rebelles adhèrent au programme de désarmement et de démobilisation

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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 14:59
RCA: la Banque mondiale compte construire et réhabiliter 2.500 infrastructures scolaires

RCA: la Banque mondiale compte construire et réhabiliter 2.500 infrastructures scolaires à travers le pays

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 26 février 2021 14:55

Le gouvernement centrafricain et la Banque mondiale projettent construire et réhabiliter environ deux mille cinq cents établissements scolaires. Ceci à travers le projet d'urgence de soutien à l'éducation de base PUSEB qui consiste à réhabiliter, construire les salles de classes et former les enseignants du fondamental 1 et 2 dans 9 préfectures du pays. Une visite guidée de trois établissements a été faite ce mercredi 24 février 2021 à Bangui.

Cette visite a ciblé l'école Notre Dame d'Afrique, le lycée Barthelemy Boganda dans le 4ème arrondissement et l'école Nzangognan dans le 6ème arrondissement de Bangui. Au lycée Barthélemy Boganda, l'équipe PUSEB a échangé avec les responsables de l'établissement sur les difficultés auxquelles ils font face.                            

Ce projet d'urgence de soutien à l'éducation de base (PUSEB) consiste à améliorer les conditions d'enseignement. Il sera exécuté dans neuf (9) préfectures de la République centrafricaine. Il s’agit notamment de la Mambéré-Kadei, l'Ombella-Mpoko, l'Ouham, l'Ouham-Pendé, la Ouaka, la Basse-Kotto, le Bamingui-Bangoran, la Vakaga et la Sangha-Mbaéré.

"C'est pour améliorer l'accès à l'éducation et aussi la qualité de l'éducation. En Centrafrique, il faut recruter 16.000 enseignants pour garantir une éducation de qualité seulement dans le primaire. Les autres actions sont l'amélioration des infrastructures, la réhabilitation des écoles et la formation des enseignants. Nous allons réhabiliter 2.500 salles de classe sur toute l'étendue du territoire" a affirmé Han Fraeters, représentant de la Banque mondiale en Centrafrique.

Par ailleurs et selon la Banque mondiale, l'enseignement du sango (langue nationale), sera aussi inclue dans ce projet afin de permettre aux enfants de mieux assimiler les cours.

"On va mettre en place un projet pilote pour introduire la langue nationale dans les premiers grades de l'enseignement primaire. C'est quelque chose de très important. En Centrafrique, les plus petits qui vont à l'école pour la première fois, ne doivent pas apprendre ce qu'ils doivent apprendre. Mais, doivent l'apprendre dans une nouvelle langue" a conclu Han Fraeters. 

Ce projet d'urgence de soutien à l'éducation de base s'étend sur une durée de Cinq (5) ans pour un coût estimé à 25 millions de dollars, soit environ 13 milliards FCFA.

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