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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:44

 

 

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-01-2014

 

En ouvrant le 6ème sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), le président tchadien Idriss Déby Itno a exhorté ses pairs de la région à rester fermes et vigilants et à faire montrer plus de solidarité et de détermination pour sortir la Centrafrique de son abîme.

 

"Il faut de plus en plus des actes concrets et décisifs. Nous aurons au cours de nos travaux à rechercher tous les voies et moyens pouvant permettre à la République soeur de la Centrafrique à retrouver sa stabilité. C'est pour cette raison que nous avons le devoir, l'obligation de trouver une issue à la crise centrafricaine. Nous aurons besoin pour cela de la collaboration franche et sincère des trois responsables centrafricains conviés à ce sommet", a déclaré le chef de l'Etat tchadien qui préside également la CEEAC.

 

Ces derniers mois, la communauté régionale et internationale s'est mobilisée au chevet de la Centrafrique, plongée dans une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent depuis le renversement du président Bozizé par une rébellion en février 2013.

 

Des recommandations, des résolutions ont été formulées et une feuille de route établie pour une sortie de crise. Mais en dépit de tous les efforts déployés et des sacrifices consentis, la situation se détériore.

 

"Aujourd'hui, un seul constat doit être fait et il est amer: la Centrafrique demeure et subit au plus profond d'elle-même les agissements de ses propres fils, plongeant leur pays dans une guerre qui compromet dangereusement son avenir et celui du peuple centrafricain", a déploré le président Déby Itno.

 

Le chef de l'Etat tchadien a rappelé que toute solution au problème centrafricain ne peut provenir que des Centrafricains mê me si la situation particulière dans laquelle se trouve la RCA nécessite un accompagnement régional et international.

 

Six chefs d'Etat de la région prennent part au sommet de N'Djaména: Déby Itno, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Joseph Kabila de la République Démocratique du Congo, Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé & Principe, et le président de transition centrafricain Michel Djotodia. Le Cameroun s'y est fait représenter par son chef du gouvernement Philémon Yang, et la Guinée Equatoriale par son ministre d'Etat en charge de l'Intégration régionale, Balthazar Engoga Edjo.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

La transition centrafricaine en discussion à N'Djamena

 

http://www.france24.com  09/01/2014

 

Les États de l'Afrique centrale (CEEAC) se réunissent jeudi à N'Djamena au Tchad pour discuter de la crise en Centrafrique. Le secrétaire général de la CEEAC a coupé court aux rumeurs donnant le président centrafricain Michel Djotodia sur le départ.

 

Le sommet extraordinaire convoqué jeudi 9 janvier à N’Djamena sur la Centrafrique n’a pas pour objet "de changer de régime, ni de changer de transition", a déclaré Allami Ahmat, le secrétaire général de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui souhaite mettre fin aux rumeurs donnant le président centrafricain Michel Djotodia sur le départ.

 

"Le sommet a été convoqué à cause de la détérioration de la situation sécuritaire", a-t-il déclaré, avant d’ajouter : "Il s'agit de prendre des dispositions pour restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique".

 

Depuis plusieurs heures, le bruit courait que Michel Djotodia, vivement critiqué pour son incapacité à endiguer les violences qui secouent son pays, serait sur le point de quitter ses fonctions afin de faciliter une sortie de crise.

 

"Rebattre les cartes"

 

Mercredi 8 janvier, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait évoqué la possibilité d'un départ de Michel Djotodia dans une interview publiée par "Le Parisien". "Il est envisagé que les pays de la région [Afrique Centrale] se réunissent jeudi pour prendre des décisions", avait affirmé le chef de la diplomatie française.

 

Une source française avait également indiqué mercredi matin que les présidents tchadien Idriss Deby et congolais Denis Sassou Nguesso voulaient "rebattre les cartes" et étaient à la recherche d'un "plan B" pour remplacer Djotodia.

 

Porté à la tête de l’État par la Séléka après le renversement de François Bozizé en mars, Michel Djotodia a progressivement perdu le contrôle de ses troupes, essentiellement composées de musulmans. Les exactions des anciens rebelles ont conduit à l'émergence de milices chrétiennes baptisées anti-Balaka, provoquant des affrontements interethniques qui ont incité la France à lancer l'opération Sangaris il y a un mois.

 

Avec AFP

 

 

Centrafrique : ouverture du sommet extraordinaire de la CEEAC

 

(Source : AFP)  9 jan. 2014

 

Le 6e sommet extraordinaire de la CEEAC s’est ouvert aujourd’hui à N’Djamena, avec la crise en Centrafrique pour principal point à l'ordre du jour. « Pour le moment, il n'y a pas de résultat probant », a déclaré en fin de journée le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-mi. Les travaux du sommet ont en effet été suspendus en attendant les membres du CNT, le Parlement centrafricain transitoire, qui ont été convoqués dans la capitale tchadienne afin de pouvoir voter un changement de la Constitution provisoire de Centrafrique et décider du départ du président Michel Djotodia, sur la sellette depuis les incidents du 5 décembre dernier à Bangui.

 

« La consultation la plus importante portait sur les autorités de la transition. Les consultations vont se poursuivre avec les autres acteurs politiques attendus à N'Djamena (...) Nous espérons qu'il en sortira une solution crédible », a ainsi expliqué M. Allam-mi. « Personne ne peut parler d'un changement à la place des Centrafricains. La solution ne peut venir que des Centrafricains eux-mêmes (...) Il y a un régime, ses institutions et une charte, des responsables: il appartient à ses responsables de décider du sort de leur pays », d'ajouter le Secrétaire général de la CEEAC.

 

« Un seul constat doit être fait et il est amer : La RCA subit au plus profond d’elle-même les agissements de ses propres fils plongeant leur pays dans une guerre qui compromet dangereusement son avenir », avait déclaré le président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’ouverture du sommet. 

Centrafrique: un sommet décisif ouvert à N'Djaména
Centrafrique: un sommet décisif ouvert à N'Djaména
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:40

 

 

 

 

 

http://www.lavoixdelamerique.com  jeudi, janvier 09, 2014 Heure locale: 23:40

 

Les chefs d'Etat d'Afrique centrale sont réunis au Tchad pour discuter de la crise en République centrafricaine (RCA). Le pays a sombré dans l'anarchie après que les rebelles eurent renversé le président Idriss Déby Itno en mars dernier. Le gouvernement centrafricain a nié que les dirigeants régionaux projettent de réclamer la démission du président par intérim, Michel Djotodia, lors du sommet de jeudi. 

Les violences intercommunautaires qui ont éclaté il y a un mois à Bangui, ont coûté la vie à plus de 1.000 personnes dans le pays et entrainé le déploiement de troupes françaises et régionales dans la capitale.


Depuis le début de la rébellion Séléka en décembre 2012, les chefs d'Etat d'Afrique centrale tentent de servir de médiateur dans la crise. Ils se sont à nouveau réunis à N'Djamena pour évaluer la situation.


Certaines agences de presse rapportent que les chefs d'Etat régionaux sont désabusés par l'ancien chef rebelle devenu président par intérim, Michel Djotodia, et pourraient exiger sa démission.


Mais le  gouvernement centrafricain a démenti. Selon le porte-parole présidentiel Guy-Simplice Kodegue, le sommet vise seulement à évaluer la situation sécuritaire et politique et n’a « rien à voir » avec un changement possible de direction avant la fin de la transition.


Des élections sont attendues dans environ un an et M. Djotodia a dit qu'il ne se présentera pas. Mais selon des analystes, il faudra beaucoup plus pour sortir le pays de ce pétrin.


Roland Marchal, spécialiste de l'Afrique subsaharienne au Centre de recherche en sciences sociales de l'international (CERI), affirme que le gouvernement n'a pas fait beaucoup au cours des huit derniers mois, et que le départ de M. Djotodia ne serait pas une solution magique. Qui remplacera M. Djotodia, s’interroge l’expert. Le prochain gouvernement sera-t-il en mesure de faire davantage, de faciliter la réconciliation nationale, ce que l’administration Djotodia a été incapable de faire.

Entre-temps, la crise persiste en Centrafrique, où M. Djotodia semble incapable de maitriser l'anarchie.

Nouveau sommet sur la Centrafrique à N'Djaména
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:36

 

 

 

 

 

 

De son côté, Paris ne veut pas engager plus de troupes et demande un renforcement de la Misca.

 

Les pays d'Afrique centrale tiennent jeudi 9 janvier un nouveau sommet à N'Djamena sur la Centrafrique, convoqué par le Tchad, ulcéré par l'incapacité des autorités de Bangui à mettre fin aux violences et alors que la France veut une montée en puissance au plus vite de la force africaine (Misca).

 

"Le sommet a été convoqué à cause de la détérioration de la situation sécuritaire", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), Allami Ahmat, ajoutant: "il ne s'agit pas de changer un régime, ni de changer la transition, il s'agit de prendre des dispositions pour restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique".

 

Des "décisions" sur l'avenir de Michel Djotodia

 

"Les autorités centrafricaines seront interpellées pour mieux faire au lieu de perdre leur temps à se quereller, à s'insulter sur la place publique", a indiqué Allami Ahmat en référence aux relations notoirement mauvaises entre le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye qui assisteront tous les deux aux débats.

 

"On assiste à une situation déplorable: d'un côté les autorités de la transition qui font montre d'une certaine incapacité, voire impuissance, à résoudre le problème, de l'autre une société civile et une classe politique qui s'évertuent à jeter de l'huile sur le feu", selon le secrétaire général.

 

Selon Paris, qui ne veut pas engager plus de troupes sur le terrain et réclame plus d'hommes pour la Misca, le sommet pourrait également aboutir à des "décisions" sur l'avenir de Michel Djotodia.

 

A Bangui, les tueries à grande échelle de ces dernières semaines ont progressivement cessé et une partie de la ville avait retrouvé mercredi une activité quasi-normale.

 

Mais des exactions et des tirs sporadiques sont encore signalés presque toutes les nuits malgré le déploiement massif des soldats français de l'opération Sangaris et de ceux de la Misca. Mercredi soir, des manifestants criaient "dehors la France" et brûlaient des barricades dans un quartier musulman, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Soldats rwandais à Bangui 

 

Le sommet a été convoqué par le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de l'organisation et dont l'armée joue un rôle majeur dans la Misca.

 

Mis en cause par des habitants de Bangui pour sa proximité avec les ex-rebelles de la Séléka coupables d'innombrables exactions, le contingent tchadien a malgré tout reçu un soutien très net de l'Union africaine (UA) le 28 décembre.

 

L'UA, comme la France, cherche toujours plus de troupes pour la Misca, forte actuellement d'environ 4.000 hommes. Or le Tchad, puissant voisin tutélaire de la Centrafrique, possède l'une des armées les plus aguerries de la région.

 

"La Misca monte en régime"

 

Selon une source diplomatique africaine, la convocation du sommet "n'est pas étrangère" à la tournée dans la région la semaine dernière du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"On appréciera la situation au début février (...) La Misca devra être absolument opérationnelle dans ces délais-là", a déclaré mardi Jean-Yves Le Drian.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a lui aussi écarté mercredi tout renforcement du dispositif français.

 

"La Misca monte en régime et passera bientôt à 6.000 hommes (...) Elle joue déjà son rôle sur le terrain. Donc, il n'y aura pas de renforts en Centrafrique. Nous maintiendrons notre contingent de 1.600 hommes", a-t-il dit au quotidien "Le Parisien".

 

Le Rwanda a annoncé mercredi l'envoi de 800 hommes sous une dizaine de jours dans la Misca.

 

Pas d'union nationale en perspective

 

Un peu plus d'un mois après le début, le 5 décembre de l'intervention française, aucune perspective politique durable de sortie de crise ne se dessine, alors que les violences ont provoqué des déplacements massifs de population à Bangui comme en province.

 

A N'Djamena, les chefs d'Etat pourraient également opter pour une clarification des accords politiques actuels interdisant à tous ceux qui gèrent la transition d'être candidats aux futures élections.

 

En l'état actuel, tous les chefs de partis refusent de participer à la transition en cours, bloquant toute tentative d'"union nationale".

 

Le président français François Hollande souhaite que des élections générales soient organisés au plus tôt, avant la fin 2014.

 

Michel Djotodia s'est engagé, sous la pression de la CEEAC, à ne pas se présenter à la présidentielle.

 

Depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka, dirigée par Michel Djotodia, la Centrafrique a été emportée dans une spirale de violences communautaires et interreligieuses.

La transition au menu du sommet sur la Centrafrique
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:34

 

 

 

 

 

2014-01-09 15:45:58  xinhua

 

L'objectif du 6ème sommet extraordinaire de chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui se tient ce jeudi dans la capitale tchadienne, est de renforcer les conditions de sécurisation de Bangui, capitale de la Centrafrique, et d'interpeller les autorités de la transition centrafricaine à faire mieux, a déclaré à Xinhua Ahmat Allami, secrétaire général de l'organisation régionale.

 

"Evidemment, s'ils [les autorités de la transition centrafricaine] ne font pas mieux, ils sont appelés à jeter le tablier et laisser la place à d'autres dans le respect de la charte de la transition, de la feuille de route du gouvernement de la transition", a-t-il précisé.

 

Selon M. Ahmat Allami, les acteurs politiques centrafricains doivent aider la communauté internationale, notamment la CEEAC, à les aider, au lieu d'adopter une attitude amorphe, au lieu de tirer les ficelles derrière et alimenter l'instabilité. "Qu'ils cessent ce jeu-là, qu'ils prennent conscience de la gravité de la situation parce que leur pays est au bord du gouffre; il leur appartient de le prendre aussi en main, de contribuer à la stabilisation de leur pays autant que possible", a-t-il indiqué.

 

Le président de Sao Tomé & Principe, Manuel Pinto Da Costa, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, ainsi que les responsables de la transition en République Centrafricaine, notamment le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye, sont arrivés mercredi soir dans la capitale tchadienne.

 

D'autres délégations de la sous-région y sont attendues ce jeudi matin. Des représentants des Nations Unies, de l'Union Africaine et d'autres organisations ou pays partenaires devront également prendre part au sommet de N'Djaména.

 

La CEEAC a été créée en 1983 avec pour mission de conduire le processus de coopération et d'intégration en Afrique centrale. Elle est composée de 10 pays membres: Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, République démocratique du Congo, Congo, Sao Tomé & Principe, Tchad, République Centrafricaine et Guinée Equatoriale. Le Rwanda s'est retiré de cette Communauté en juin 2007.

L'Afrique centrale veut accélérer la stabilisation de la Centrafrique
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:32

 

 

 

 

/npa2009.org/  (09/01/2014)

 

Les deux troupes armées présentes en Centrafrique sont la Misca, qui vient de passer sous le contrôle de l’Onu, et qui rassemble des soldats de plusieurs pays de l’Afrique centrale avec une prédominance de soldats tchadiens, et l’armée française, composée de 1 600 hommes. Elles sont toutes deux prises à partie par les populations qui leur reprochent leur manque d’impartialité.

 

De fortes tensions sont perceptibles à l’intérieur de la Misca où les troupes de N’Djamena sont considérées comme partisanes dans le conflit, en prenant systématiquement parti pour les Tchadiens, et plus généralement pour les musulmans présents dans le pays. Ils sont assimilés par le reste de la population à des combattants ou du moins à des soutiens de la Seleka, l’organisation qui a pris le pouvoir en déposant François Bozizé.

 

Cette organisation s’est rendue coupable de nombreuses exactions contre les populations. Il y a quelques jours, les soldats tchadiens de la Misca ont ouvert le feu sur leurs collègues burundais pour libérer des membres de la Seleka qu’ils détenaient. Pour éviter de nouveaux incidents, la décision a été prise d’envoyer les soldats tchadiens dans le nord du pays.


Quant aux troupes françaises, elles rencontrent les mêmes difficultés. En effet, elles sont considérées par la partie musulmane comme des partisans des milices anti-Balaka, dont certaines veulent le retour de l’ancien dictateur François Bozizé. Des manifestations ont eu lieu contre la présence des troupes françaises en Centrafrique aux cris de « Français dehors, Hollande assassin » !


L’intervention militaire française, mais aussi tchadienne, ne fait qu’approfondir la division des populations en Centrafrique. Qu’on le veuille ou non, la France mais aussi le Tchad, ne peuvent prétendre à une impartialité dans le conflit, puisque ces deux pays ont systématiquement interféré dans le cours de l’histoire de la Centrafrique, en imposant à la population, d’un commun accord, leurs hommes qui se sont tous révélés des dictateurs de la pire espèce.

 

La France fait bien partie du problème


Ces vagues de violence mettent en exergue le fait que la réconciliation des populations est impossible en l’absence d’une solution politique unanimement acceptée. Et comme au Mali, une telle situation ne peut que déboucher sur un enlisement de l’armée française.

 

La politique de soutien aux dictatures en Centrafrique par la France a eu comme conséquence une quasi-inexistence de l’État, vu comme une simple source d’enrichissement pour le clan au pouvoir. Dans la plupart des cas, les manifestations de son existence résidaient dans la violence arbitraire. C’est ainsi que le tissu social s’est progressivement délité, favorisant le repli identitaire sur sa communauté vu comme seul moyen de survie.


Hollande peut tenter d’habiller ses aventures militaires en Afrique d’une parure humanitaire, il se situe bien dans la continuité de son prédécesseur. À tel point qu’il en a gardé le principal artisan, Benoît Puga. Ex de la légion étrangère, ce général aura été de toutes les aventures néocoloniales de la France, en participant aux interventions à Kolwezi, au Gabon, à Djibouti, au Tchad et au Congo. Il connaît bien la Centrafrique pour y être intervenu en 1983 et en 1996. Père de onze enfants, catholique intégriste, chef d’état-major particulier du président Sarkozy… Avec un tel profil, Hollande ne pouvait que… le reconduire dans ses fonctions !


Plus que jamais, la mobilisation pour exiger la fin du soutien de Paris à tous les tyrans du pré-carré africain, est le meilleur service que l’on puisse rendre aux populations du continent.

 

Paul Martial

Lu pour vous : Centrafrique : l’impasse française (NPA)
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:29

 

 

 

 


KINSHASA - AFP / 09 janvier 2014 21h12 - Le centre de Kinshasa a été traversé par un mouvement de panique jeudi après-midi à la suite de rumeurs dix jours après un apparent coup de force dans la capitale congolaise, selon des habitants et la police.

Un mouvement de panique est parti du grand marché, a indiqué à l'AFP le colonel Mwana Mputu, porte-parole de la police nationale congolaise.

 

Plus tôt, un technicien avait indiqué à un journaliste de l'AFP qu'il quittait son travail de façon anticipée par crainte que quelque chose n'arrive. Je ne peux pas rester car [le centre] de la ville est en train de se vider, avait-il dit. Un gardien de boîte de nuit a indiqué de son côté qu'il avait rebroussé son chemin et renoncé à se rendre sur son lieu de travail.


Plusieurs groupes d'étudiants avaient indiqué que trois établissements importants du centre de la ville, l'Institut supérieur de commerce (ISC), l'Institut facultaire des sciences de la communication (Ifasic) et l'Institut supérieur pédagogique (ISP) avaient été évacués par les forces de l'ordre.


Les policiers nous ont dit que le pays n'était pas sûr et de rentrer chez nous, avait indiqué une étudiante, sous le couvert de l'anonymat, ce que le colonel Mputu a démenti.

Il n'y a pas eu d'opération destinée à vider les facultés, a-t-il déclaré.


Vers 16h30 (14h30 GMT), un témoin avait dit avoir vu plusieurs dizaines de policiers aux alentours de l'ISC. Une heure plus tard, ils étaient encore une trentaine, selon un journaliste de l'AFP.


Le colonel Mputu a rappelé que l'ISC était proche d'un important commissariat et que pour peu que l'on soit à l'heure de la relève il était normal de voir beaucoup de policiers dans la zone ; il a aussi estimé que dans les cas de panique, les gens avaient tendance à voir plus de policiers que de raison.


Avec Lubumbashi (sud-est), deuxième ville du pays, et Kindu, dans l'Est, Kinshasa a été le théâtre le 30 décembre d'une étrange insurrection matée dans le sang par les forces de l'ordre et dont les circonstances sont encore loin d'être éclaircies.

Mégalopole dont la population varierait de 10 à 18 millions d'habitants, selon les estimations, Kinshasa est le royaume du bouche à oreille et des rumeurs. Rien que jeudi ont couru le bruit que l'aéroport international de N'Djili avait de nouveau été attaqué, comme le 30 décembre, que des rebelles prépareraient une attaque pour le jour même ou autour des congés du 16 et 17 janvier, et que le gouvernement de cohésion nationale promis en octobre par le président Joseph Kabila était sur le point d'être annoncé.



(©)

RDC : mouvement de panique à Kinshasa à la suite d'une rumeur
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 01:27

 

 

 

 

 

http://afrique.kongotimes.info  09/01/2014 04:50:00 

 

Les ressortissants centrafricains ayant fui les combats dans leur pays  pour trouver refuge dans la province de l’Equateur ont dépassé la barre de 50.000 personnes au mois de décembre dernier, a indiqué mardi 7 janvier le chef de bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Mbandaka, Geert Van de Castelle cité par Radio Okapi.

 

Il a affirmé cependant que ce nombre ne concerne que les réfugiés officiellement enregistrés. D’autres réfugiés se trouvant dans de petites localités situées le long de la frontière entre la RDC et la République centrafricaine ne se sont pas signalés. Le HCR entend faire appliquer son plan d’urgence de prise en charge de ces réfugiés.

 

Parmi ces réfugiés, 400 sont arrivés mardi 7 janvier au Port Batanga, à 15 kilomètres de Libenge, sur la rivière Ubangi, a indiqué le chef de bureau du HCR. Ils vont intégrer le camp des réfugiés de Boyabu, à 20 kilomètres de Libenge-centre, qui abrite déjà plus de 6 700 personnes.

 

D’autres réfugiés, nouvellement arrivés, sont signalés à Elaka, localité difficile d’accès située à 40 kilomètres de Libenge-centre.

 

Au camp Inke, non loin de Gbadolite, le nombre de réfugiés centrafricains est resté presque le même, contrairement au camp Mole où le nombre de réfugiés a doublé en l’espace d’un mois, note le HCR.

 

M. Van de Castelle indique que, pour répondre aux besoins de ces personnes démunies, le HCR va faire appliquer le plan d’urgence de prise en charge, en débloquant l’assistance stockée à Gbadolite.

 

Le grand défi, selon lui, est d’acheminer cette assistance vers les réfugiés sur des routes quasi impraticables.

 

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Lu pour vous : RDC : Plus de 50000 réfugiés Centrafricains en Equateur
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 01:34

 

 

 

 

COMMUNIQUE PRESIDENTIEL N°04.01.14

 

L’agence de Presse Reuters a publié ce jour mercredi 08 janvier 2014 une dépêche prétendant une probable démission de Son Excellence Michel DJOTODIA AM NONDROKO, Chef d’Etat de Transition de la République Centrafricaine.

 

Nous démentons en bloc de telles insinuations qui n’engagent que leurs sources déstabilisatrices contre les efforts consentis sur le terrain; lesquelles peuvent inciter le peuple centrafricain à la haine.

 

 

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COMMUNIQUE PRESIDENTIEL

 

Suite à la déclaration de Monsieur François HOLLANDE, Président de la République Française lors de la présentation des Vœux aux Armées ce jour Mercredi 8 Janvier 2014, les plus Hautes Autorités centrafricaines tiennent à saluer la sagesse du Président Hollande  dans ses analyses sur la situation de la République Centrafricaine.

 

Les constats faits, les préoccupations exprimées sur la situation sécuritaire, humanitaire et politique en Centrafrique rejoignent ceux déjà exprimés par les plus Hautes Autorités de la Transition.

 

Tout en reconnaissant les efforts déployés ces derniers temps par les forces africaines appuyées par les forces françaises, les Autorités de la Transition sollicitent un accompagnement des efforts des Etats de la CEEAC et de l’Union Africaine pour le retour de la sécurité et à l’ordre constitutionnel.

 

Au sujet d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique, les Autorités de la Transition  ne l’envisagent  pas pour l’instant dans la perspective que les opérations en cours peuvent valablement conduire à un retour à la paix, à la confiance et à la réconciliation nationale.

 

En effet, dans cette adresse aux Armées, le Président HOLLANDE a clairement indiqué que le rôle joué par les soldats français reste et demeure un rôle de soutien aux africains d’abord, qui étaient au chevet de la Centrafrique dès les premières heures.

 

Il a aussi précisé que dans les jours qui suivent une grande implication de la France  sera perceptible pour résoudre la crise humanitaire qui s’est accentuée du fait de l’insécurité dans les quartiers en citant les déplacés de l’aéroport international Bangui Mpoko.

 

Enfin, au sujet des élections, le Président HOLLANDE réitère son soutien aux Autorités de la transition jusqu’à la tenue des élections qu’il appelle de ses vœux être libres, transparentes et démocratiques. Ce qui est aussi la vision des Autorités de la transition. 

COMMUNIQUES PRESIDENTIELS
COMMUNIQUES PRESIDENTIELS
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 01:30

 

 

 

Centrafrique : le président Djotodia sur le départ

 

http://www.franceinfo.fr  LE MERCREDI 8 JANVIER 2014 À 21:20  Par Baptiste Schweitzer

 

Le président centrafricain Michel Djotodia s'est envolé mercredi pour le Tchad où doit se tenir jeudi un sommet extraordinaire régional sur la Centrafrique. Laurent Fabius a affirmé que ce sommet "pourrait prendre des décisions" sur le sort de Michel Djotodia. Plusieurs sources évoquent elles clairement un départ du président centrafricain par intérim.

 

Pour l'instant, les mots d'ordres officiels sont clairs. Le sommet extraordinaire régional sur la Centrafrique qui se tient jeudi à N'Djamena au Tchad "n'a pas pour objet de changer de régime". "Parler du départ de Djotodia aujourd'hui serait mettre le pays à feu et à sang", explique le porte-parole de la présidence Guy Simplice Kodégué. Et en quittant Bangui pour la capitale tchadienne mercredi, le président centrafricain Michel Djotodia – comme son entourage – n'ont fait aucune déclaration.

 

Mais en coulisse, les rumeurs de démission – plus ou moins forcées – se font pressantes.  Ainsi, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a expliqué que le sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) "pourrait prendre des décisions" sur le sort de Michel Djotodia. Plus clair, un haut responsable de la diplomatie française a déclaré à Paris que le président tchadien Idriss Déby, jusqu'ici soutien du président centrafricain, avait lâché son protégé.

 

 Par ailleurs, la France n'apprécie guère le président par intérim. "Djotodia et nous, ce n'est pas une histoire d'amour. Plus vite il partira, mieux on se portera", a expliqué un autre diplomate français. Ce départ, qui pourrait être annoncé jeudi, permettrait de faciliter une sortie de crise. 

 

À la recherche d'un "plan B"

 

Le sommet de N'Djamena devrait donc débattre des options avant une deuxième réunion prévue samedi à Bangui pour discuter des détails de la transition, ont dit des diplomates qui expliquent que le président tchadien et son homologue congolais Denis Sassous Nguesso sont déjà à la recherche d'un "plan B".

 

Après le renversement de François Bozizé en mars dernier, Michel Djotodia a progressivement perdu le contrôle des combattants de la Séléka, essentiellement musulmans, qu'il commandait. Les exactions des Séléka ont conduit à l'émergence de milices chrétiennes baptisées anti-balaka, provoquant des affrontements interethniques qui ont incité la France à lancer l'opération Sangaris il y a un mois.

Centrafrique: le sommet au Tchad pas pour changer de régime


N'DJAMENA - AFP / 08 janvier 2014 19h27 - Le sommet extraordinaire des pays d'Afrique centrale jeudi à N'Djamena sur la Centrafrique n'a pas pour objet de changer un régime, ni de changer la transition à Bangui, a déclaré mercredi à l'AFP le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale.

Le sommet a été convoqué à cause de la détérioration de la situation sécuritaire, a déclaré le secrétaire général de la CEEAC, Allami Ahmat, ajoutant: il ne s'agit pas de changer un régime, ni de changer la transition, il s'agit de prendre des dispositions pour restaurer la paix et la sécurité en Centrafrique.


Il s'agit de voir les voies et moyens pour éviter que la situation n'échappe au contrôle de la communauté internationale, a-t-il poursuivi.


Les autorités centrafricaines seront interpellées pour mieux faire au lieu de perdre leur temps à se quereller, à s'insulter sur la place publique, a indiqué M. Ahmat en référence aux relations notoirement mauvaises entre le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye qui assisteront tous les deux aux débats.

On assiste à une situation déplorable: d'un côté les autorités de la transition qui font montre d'une certaine incapacité, voire impuissance, à résoudre le problème, de l'autre une société civile et une classe politique qui s'évertuent à jeter de l'huile sur le feu, à compliquer la situation en désignant certains pays de la sous-région comme s'ils étaient responsables de leurs problèmes, selon le secrétaire général.


Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) se tient alors que la Centrafrique est plongée dans un conflit sanglant et une impasse politique.


Selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, le sommet de la CEEAC pourrait prendre des décisions sur le sort de M. Djotodia.


Une source française avait indiqué mercredi matin à l'AFP que les présidents tchadien Idriss Deby et congolais Denis Sassou Nguesso voulaient rebattre les cartes et étaient à la recherche d'un plan B.


Selon une autre source française, en convoquant ce sommet, l'idée de Deby est d'accélérer la transition politique en Centrafrique. Mais la vacance du pouvoir est un risque que personne ne veut prendre, a ajouté cette source.


Interrogé sur une éventuelle démission de M. Djotodia, le porte-parole de la présidence centrafricaine Guy Simplice Kodégué avait estimé qu'elle n'était pas à l'ordre du jour. Parler du départ de Djotodia aujourd'hui serait mettre le pays à feu et à sang, avait-il ajouté.



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Michel Djotodia poussé à la démission en Centrafrique

 

par John Irish

 

N'DJAMENA/PARIS (Reuters) - Le président centrafricain par intérim Michel Djotodia sera prié jeudi de démissionner par ses pairs africains afin de faciliter une sortie de crise, a-t-on appris mercredi auprès de sources à Bangui et Paris.

 

Son départ pourrait être entériné lors d'un sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale convoquée à N'Djamena et annoncé au Tchad ou au retour de Michel Djotodia à Bangui, a-t-on ajouté.

 

"C'est terminé pour lui maintenant", a déclaré un membre de l'entourage de Michel Djotodia. Un porte-parole du président a toutefois démenti tout projet de démission.

 

Un haut responsable de la diplomatie française a déclaré à Paris que le président tchadien Idriss Déby, jusqu'ici soutien du président centrafricain par intérim, avait lâché son protégé.

 

Le sommet de N'Djamena devrait débattre des options avant une deuxième réunion prévue samedi à Bangui pour discuter des détails de la transition, ont dit des diplomates.

 

Après le renversement de François Bozizé en mars dernier, Michel Djotodia a progressivement perdu le contrôle des combattants de la Séléka, essentiellement musulmans, qu'il commandait et son maintien au pouvoir fait débat.

 

Les exactions des Séléka ont conduit à l'émergence de milices chrétiennes baptisées anti-balaka, provoquant des affrontements interethniques qui ont incité la France à lancer l'opération Sangaris il y a un mois.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait évoqué la possibilité d'un départ de Michel Djotodia dans une interview publiée mercredi par Le Parisien.

 

"Il est envisagé que les pays de la région (Afrique centrale) se réunissent jeudi pour prendre des décisions", a-t-il dit selon le texte validé par le Quai d'Orsay.

 

DJOTODIA PAS EN ODEUR DE SAINTETÉ À PARIS

 

De source diplomatique française, on souligne que Paris souhaite que le président par intérim quitte le pouvoir le plus vite possible pour faciliter une sortie de crise.

 

"Djotodia et nous, ce n'est pas une histoire d'amour. Plus vite il partira, mieux on se portera", déclare ce diplomate.

 

A Bruxelles, Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, a proposé mercredi qu'un contingent de l'UE soit déployé rapidement, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

Le déploiement d'une telle force, dont les effectifs seraient de 700 à 1.000 hommes, soulagerait la France, qui a invité ses partenaires à faire davantage pour épauler les 1.600 membres de l'opération Sangaris.

 

Les différentes options proposées par Catherine Ashton seront débattues pour la première fois vendredi. Si l'une d'elle emporte l'adhésion des "28", qui doivent se prononcer à l'unanimité, ce contingent pourrait être déployé en quelques semaines, selon un diplomate ayant requis l'anonymat.

 

Un mois après le début de l'opération Sangaris, Laurent Fabius refuse de parler d'enlisement malgré les tensions qui subsistent et un drame humanitaire.

 

"La situation est difficile mais on ne doit certainement pas parler d'enlisement. Que se serait-il passé si nous n'étions pas intervenus ? Probablement, dix fois, cinquante fois plus de victimes !", estime-t-il dans l'interview.

 

"Des problèmes existent, la situation politique n'est pas stabilisée, mais l'objectif doit être maintenu : désarmer impartialement, rétablir la sécurité, faciliter l'aide humanitaire, préparer la transition politique. Personne ne pouvait penser qu'en un mois tout serait réglé."

 

Prié de dire si la France allait renforcer son contingent de 1.600 hommes présents en Centrafrique, le chef de la diplomatie française explique que les Français n'ont pas "vocation à (se) substituer" aux 6.000 soldats africains de la Misca.

 

Avec Ange Aboa a Abidjan et Jean-Philippe Lefief à Paris

Centrafrique: le sommet au Tchad pas pour changer de régime
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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 01:28

 

 

 

 

 

08/01/2014 | 20:40

 

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Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, a proposé mercredi qu'un contingent de l'UE soit déployé rapidement en Centrafrique, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

Le déploiement d'une telle force, dont les effectifs seraient ceux d'un bataillon, c'est à dire entre 700 et 1.000 hommes, soulagerait la France, qui a invité ses alliés à faire davantage pour épauler les 1.600 membres de l'opération Sangaris.

 

Reste à savoir si des Etats-membres de l'UE sont prêts à envoyer des troupes et à assumer le risque de pertes humaines.

 

Les différentes options seront débattues pour la première fois vendredi. Si l'une d'elle emporte l'adhésion des "28", qui doivent se prononcer à l'unanimité, ce contingent pourrait être déployé en quelques semaines, selon un diplomate ayant requis l'anonymat.

 

Les propositions de Catherine Ashton, sollicitées le mois dernier par les dirigeants européens, ont été mises en circulation mercredi. La diplomate propose notamment que la force européenne soit chargée d'assurer la sécurité des civils et éventuellement celle des organisations humanitaires.

 

Dotée d'un mandat de quatre mois à un an, elle permettrait d'assurer la transition avec la Misca, la force africaine qui doit prendre le relai, ou avec une mission de l'Onu, précise-t-on de sources diplomatiques.

 

La première option proposerait d'établir des bases dans plusieurs localités de l'Ouest et d'effectuer des patrouilles entre ces bases afin de créer une zone de sécurité qui engloberait la route menant au Cameroun.

 

La deuxième mettrait l'accent sur Bangui, ce qui suppose une étroite coordination avec les autres missions internationales. Dans ce cadre-là, la force européenne serait chargée d'assurer la sécurité de l'aéroport, où 100.000 déplacés ont trouvé refuge, ce qui libérerait les soldats français pour d'autres missions.

 

(Adrian Croft, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

L'envoi d'un contingent de l'UE en Centrafrique à l'étude
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