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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:20

 

 

 

 

 

RFI   samedi 08 février 2014 à 17:12

 

La capitale centrafricaine a une nouvelle maire. Hyacinthe Wodobodé succède à ce poste à Catherine Samba-Panza devenue présidente de transition du pays. La nouvelle première magistrate de Bangui a été nommée à ce poste ce vendredi 7 février 2014 par décret. Âgée de 60 ans, Hyacinthe Wodobodé est juriste de formation ; elle a été deux fois ministre.

 

La nouvelle maire de Bangui a fait partie du gouvernement de Centrafrique dès le mois de mars 2003, juste après le coup d’Etat du général Bozizé qui devait renvoyer à ses études l’ex-président Ange-Félix Patassé. Ephémère ministre du Commerce elle est dotée, lors du remaniement de décembre de la même année, du portefeuille de la Justice, une première pour une femme en Centrafrique. Mais là encore, Hyacinthe Wodobodé ne fait que passer ; en septembre 2004, elle perd sa place au gouvernement. 

 

Des assurances au sida

 
Elle est ensuite nommée par le président Bozizé conseiller à la Cour constitutionnelle de transition chargée (déjà) de trancher les contentieux électoraux au moment du référendum constitutionnel organisé en décembre 2004. Juriste, Hyacinthe Wodobodé a fait carrière dans les assurances, comme l’actuelle présidente Samba-Panza, avant de se lancer en politique dans le sillage de la présidence de François Bozizé.

 
C’est encore le président Bozizé qui la nomme en 2007 au poste de coordonnateur du Comité national de lutte contre le sida (Cnls). Chargée d’organiser la lutte contre cette maladie qui est un fléau en Centrafrique, Hyacinthe Wodobodé doit parer au plus pressé : l’année de sa nomination, on dénombre 11 000 décès dus au virus. En novembre 2009, coup de tonnerre, le Fonds mondial de lutte contre le sida suspend temporairement ses financements à la RCA.

 
Le Fonds, sans qui les malades sont pour ainsi dire condamnés, reproche au Cnls une gestion guère vertueuse. On évoque des manipulations comptables, une mise en place de centres fictifs de distribution de médicaments et leur revente dans des circuits parallèles. L’affaire apparaît suffisamment grave pour que le Fonds mondial de lutte contre le sida décide d’arrêter les frais, le temps que le ménage soit fait. Cette coupure fait que le pays est en rupture de médicaments antirétroviraux pendant de longs mois avec les conséquences que l’on imagine pour les malades.
 
Un problème plus qu’une promotion

 
Pour la patronne du Comité national de lutte contre le sida, « ces accusations n’étaient pas entièrement fondées » même si Hyacinthe Wodobodé reconnaît alors « des cas de malversation et de mauvaise utilisation des médicaments ». Cela dit, elle estime que les mesures prises par le Fonds mondial « étaient un peu extrêmes »…

 
Quoi qu’elle puisse en dire à l’époque, le mal est fait et Hyacinthe Wodobodé doit céder la place fin 2010. En octobre 2013, pour cause de résultats insuffisants, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a retiré la gestion de ses financements pour la lutte contre le VIH-sida au Comité national de lutte contre le sida (Cnls).

 
En se voyant confier les rênes de la capitale, Hyacinthe Wodobodé hérite davantage d’un problème que d’une promotion. Bangui est en effet loin d’être pacifiée. Le chef de la force africaine en Centrafrique (Misca), le général Martin Tumenta Chomua, a menacé samedi 8 février les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité. Cette crise sécuritaire se double d’une crise humanitaire : à Bangui, 400 000 personnes, soit la moitié de la population de la capitale, survivent dans des camps de fortune à quelques encablures de chez eux. 

 

En Centrafrique, Hyacinthe Wodobodé, une nouvelle maire pour Bangui
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:17

 

 

 

 

La fédération de la CRPS-France-Europe-Asie, au nom du  Président du Directoire national, Me Nicolas TIANGAYE et de ceux de tous les militant(e)s, adresse ses condoléances les plus sincères  à toute la famille MARA, et particulièrement au militant Républicain Jean Pierre MARA, frappé par la disparition de sa mère ce mardi 5 février 2014 à 4h du matin à MALA (RCA). Que ces quelques mots puissent apporter à la famille réconfort et soutien pour la perte de cet être si cher. Paix à son âme.

 

Pour le bureau fédéral

 

Daniel Makouri Kiwi

 

 

VEILLEE

 

                        Une veillée sera organisée à cet effet chez la famille MARA ce samedi 8 février 2014 à partir de 20h à l’adresse suivante : 4 rue du Berceau, 78990 ELANCOURT.

 

ACCES

  • Trains-Bus :  Il est vivement conseillé de s’y rendre en transports en commun à partir de la gare Montparnasse direction Rambouillet (Transilien), descendre à Verrière, puis prendre soit le bus 411A aller jusqu’au terminus, soit le bus 412, arrêt «France Miniature».

 

  • En voiture : accès par l’A13, puis l’A12 et la sortie Elancourt N12, pendre à droite Bd André Malraux et continuer sur 1 Km environ, (parking visiteurs non disponible).

 

 

 

Annonce de la fédération France-Europe - Asie de la CRPS
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:14

 

 

 

 

Depuis les indépendances acquises en 1960, les peuples d'Afrique centrale ont toujours vécu en parfaite harmonie, qu'ils soient tchadiens, centrafricains, congolais ou gabonais, dans chacun des pays respectifs dans lesquels ces ressortissants se sont trouvés, chez eux comme ailleurs dans la sous-région.

 

Aujourd'hui le CENTRAFRIQUE connaît une des crises qu'aucun pays de l'ancienne AEF n'a connues depuis l'indépendance. Une crise qui a amené les dirigeants des pays concernés à faire rapatrier dans leur territoire leurs ressortissants respectifs, pour leur éviter de subir ce que le peuple centrafricain subissait sur son propre sol. A croire alors que la solidarité au sein de la CEEAC ou de la CEMAC n'était qu'une poudre de Perlimpinpin. Le CENTRAFRIQUE est devenu la peste, il faut prendre ses jambes à son cou et s'en éloigner.

 

Ainsi le CAMEROUN a mis à la disposition de ses ressortissants des vols aériens pour les ramener au bercail, le GABON a fait de même, suivi du CONGO .

 

Le TCHAD a un lien si ombilical avec le CENTRAFRIQUE qu'il ne pouvait pas faire comme les autres, pour envoyer de gros porteurs ramener au bercail les brebis tchadiennes égarées en CENTRAFRIQUE. Plusieurs longs convois encadrés par les forces tchadiennes de la MISCA suffisaient pour éloigner les ressortissants tchadiens de CENTRAFRIQUE, pour les mettre à l'abri dans leur pays d'origine. Au passage, des exactions en tous genres, qui ont mis des populations en déroute et dans lesquelles des saccages, des pillages, pour ne pas parler d'autres crimes supplémentaires auraient été perpétrés.

 

Quand on sait que le chef de l’État Tchadien est celui qui a donné une main forte à BOZIZE pour conquérir le pouvoir à BANGUI en 2003, quand on sait que c'est le même chef d’État qui a aidé à faire débarquer BOZIZE de son siège en mars 2013, quand on sait que le même chef de l’État procède à travers ses troupes incorporées dans un premier temps dans la FOMAC, puis dans la MISCA à des pratiques différentes de celles des autres entités militaires d'Afrique centrale impliquées dans la résolution de la crise centrafricaine, on est en droit de se poser la question de savoir ce que veut réellement le Président du TCHAD, en ce qui concerne les affaires centrafricaines.

 

La présence du contingent tchadien au sein de la MISCA est vomie par toute la population centrafricaine au point que cela pourrait avoir des répercutions majeures dans les relations futures entre les centrafricains et les tchadiens, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant. Mais avec la politique actuelle du chef de l’État tchadien, il ne fait aucun doute que les éclats de cette visée hégémonique ne se limiteront pas aux seules frontières tchado-centrafricaines, mais pourraient bien éclabousser l'ensemble de la sous-région.

 

Le président du Tchad devra réviser sa politique à l'égard du Centrafrique, tout comme les chefs d’État de la sous-région devront faire preuve d'un peu plus de clairvoyance dans les desseins tchadiens qui ne sont pas moins que néfastes à la coexistence de toutes les populations de la sous-région.

 

Adolphe PAKOUA

CENTRAFRIQUE : QUE SE PASSE-T-IL ENTRE LE CENTRAFRIQUE ET LE TCHAD ? par Adolphe Pakoua
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:08

 

 

 

Enquête préliminaire de la CPI sur la Centrafrique

 

AMSTERDAM   (Reuters) - La Cour pénale internationale (CPI) va ouvrir une enquête préliminaire sur les allégations de crimes commis pendant le conflit en République centrafricaine, a annoncé la procureure de la CPI dans un communiqué publié vendredi.

 

"La situation tragique que connaît la population civile en RCA depuis septembre 2012 n'a cessé de se détériorer. Mon Bureau a pris connaissance de nombreux rapports faisant état d'actes d'une extrême brutalité commis par divers groupes et de la commission de crimes graves susceptibles de relever de la compétence de la CPI", déclare Fatou Bensouda.

 

 La CPI a déjà une enquête en cours relative à la Centrafrique.

 

Mais après avoir pris connaissance d'éléments relatifs à la situation en République centrafricaine depuis septembre 2012, la procureure dit être parvenue à la conclusion que "les graves crimes présumés commis dans ce contexte constituaient une nouvelle situation, distincte de celle déférée à la Cour par les autorités centrafricaines en décembre 2004" et qu'il y avait lieu d'ouvrir un examen préliminaire à ce sujet.

 

Au vu des résultats de cet examen préliminaire, une deuxième enquête officielle pourrait alors être ouverte.

 

Thomas Escritt, Danielle Rouquié pour le service français

 

 

Centrafrique: la CPI lance une enquête

 

Par Jerome Delay et Krista Larson The Associated Press  

 

 

BANGUI, République centrafricaine  7 février 2014 | 16:03 – La procureure de la Cour pénale internationale a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête préliminaire concernant de possibles crimes de guerre ou crimes contre l’humanité en République centrafricaine.

 

Fatou Bensouda a indiqué que le sort des civils centrafricains ne cesse de se détériorer depuis septembre 2012, et qu’elle a récemment reçu des informations concernant «la brutalité extrême de certains groupes».

 

Elle a dit enquêter sur des «centaines de cas de meurtres, de viols, d’esclavage sexuel, de destruction de propriété, de pillage, de torture, de déplacements forcés et de recrutement et d’utilisation d’enfants lors des hostilités».

 

Elle ajouté que «lors de plusieurs incidents, les victimes semblent avoir été délibérément ciblées pour des raisons religieuses».

 

Pendant ce temps, craignant pour leur vie, des milliers de musulmans ont fui la capitale du pays vendredi, montant à bord de camions gardés par des soldats tchadiens lourdement armés.

 

Un homme qui est tombé d’un camion a été tué et son corps ensuite mutilé, ce qui met en lumière la violence que risquent les musulmans qui choisissent de rester.

 

Le convoi de quelque 500 véhicules est éventuellement parti vers le Tchad voisin, un pays majoritairement musulman. Des milliers de chrétiens ont applaudi et crié pour célébrer le départ des musulmans.

 

L’exode dont ont été témoins des journalistes de l’Associated Press survient après deux mois d’affrontements sectaires dans la capitale. Des musulmans accusés d’avoir collaboré avec l’ancien gouvernement rebelle ont été pris à partie par leurs voisins chrétiens.

 

Au cours des dernières semaines, des foules en colère ont incendié des mosquées, en plus d’attaquer et de mutiler des musulmans. Mercredi, un musulman soupçonné d’avoir été un espion à la solde des rebelles a été massacré à coups de couteaux et de blocs de béton. Des soldats en uniforme ont ensuite paradé son corps dans les rues avant qu’il ne soit démembré et brûlé.

 

«C’est une situation absolument horrible. Partout à Bangui, les quartiers musulmans sont détruits et vidés, a dit Peter Bouckaert, le directeur des services d’urgence pour Human Rights Watch. Leurs édifices sont détruits et démantelés, brique par brique, toit par toit, pour effacer tout signe de leur présence dans ce pays.»

 

L’organisme new-yorkais des droits de la personne a réussi à évacuer certains musulmans coincés, sous l’escorte de soldats de maintien de la paix.

 

Certains camions sont tombés en panne avant même d’avoir quitté Bangui, vendredi, et ont dû être abandonnés. Leurs passagers sont grimpés à bord d’autres véhicules, tout en étant constamment harcelés et insultés par une foule qui leur lançait des pierres.

 

L’organisation humanitaire Médecins sans frontières a indiqué vendredi que des dizaines de milliers de musulmans ont déjà fui vers le Tchad et le Cameroun, tandis que des communautés entières demeurent coincées dans le nord-ouest du pays. Quelque 8000 musulmans du village de Bouar «sont à toutes fins utiles prisonniers, incapables de fuir la violence».

 

«Nous nous préoccupons du sort de ces communautés coincées dans leurs villages, entourées par des groupes antirebelles, et par le fait que plusieurs familles musulmanes sont contraintes à l’exil pour survivre», a dit la coordonnatrice des services d’urgence pour MSF, Martine Flokstra.

 

Aucune arrestation n’a été effectuée en lien avec le massacre de mercredi, qui s’est produit en présence de soldats africains de maintien de la paix.

 

«Ce qui s’est produit est très malheureux, que nous ayons été incapables d’intervenir pour le sauver, mais le tout s’est déroulé très rapidement», a dit un porte-parole de la mission africaine, Eloi Yao.

 

 

 

Centrafrique : enquête préliminaire de la CPI

 

Par Maud Descamps avec AFP  le 7 février 2014 à 17h15

 

DÉCISION - La situation en Centrafrique s'est détériorée après le renversement du président François Bozizé par la Séléka.

 

L'INFO - Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi l'ouverture d'un "examen préliminaire", préalable à une enquête, sur des crimes "graves" commis en Centrafrique, pays ravagé depuis des mois par la violence et les tueries inter-communautaires.

 

"Mon bureau a pris connaissance de nombreux rapports faisant état d'actes d'une extrême brutalité commis par divers groupes et de la commission de crimes graves susceptibles de relever de la compétence de la CPI", a déclaré la Gambienne Fatou Bensouda, citée dans un communiqué. La situation en Centrafrique s'est détériorée après le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par la Séléka, une coalition de plusieurs factions rebelles qui avaient pris les armes fin 2012.

 

La milice de la Séléka, essentiellement des musulmans originaires du nord de la Centrafrique, du Tchad et du Soudan, avait ensuite multiplié pendant des mois les exactions contre la population, très majoritairement chrétienne. Le pays a sombré depuis dans une spirale infernale de violences interconfessionnelles, avec l'apparition de milices chrétiennes paysannes décidées à se venger de la Séléka comme des civils musulmans, alimentant un cycle de représailles sans fin.

 

"J'ai donc décidé d'ouvrir un examen préliminaire", a ajouté Mme Bensouda, procureur de la CPI: "la situation tragique que connaît la population civile en RCA (République centrafricaine) depuis septembre 2012 n'a cessé de se détériorer". En janvier, l'Union européenne a approuvé une opération militaire européenne en Centrafrique, où elle enverra 500 hommes en appui aux forces africaines (5.500 hommes) et françaises (1.600 hommes) déjà présentes sur place. Le 16 janvier, l'ONU avait appelé à agir pour éviter un génocide.

 

 

CPI : examen préliminaire sur des crimes "graves" en Centrafrique

 

Publié le vendredi 7 février 2014 17:36

 

La Haye (AFP)

 

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi l'ouverture d'un "examen préliminaire", préalable à une enquête, sur des crimes "graves" commis en Centrafrique, pays ravagé depuis des mois par la violence et les tueries intercommunautaires.

 

"Mon bureau a pris connaissance de nombreux rapports faisant état d'actes d'une extrême brutalité commis par divers groupes et de la commission de crimes graves susceptibles de relever de la compétence de la CPI", a déclaré la Gambienne Fatou Bensouda, citée dans un communiqué.

 

La situation en Centrafrique s'est détériorée après le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par la Séléka, une coalition de plusieurs factions rebelles qui avaient pris les armes fin 2012.

 

La milice de la Séléka, essentiellement des musulmans originaires du nord de la Centrafrique, du Tchad et du Soudan, avait ensuite multiplié pendant des mois les exactions contre la population, très majoritairement chrétienne.

 

Le pays a sombré depuis dans une spirale infernale de violences interconfessionnelles, avec l'apparition de milices chrétiennes paysannes décidées à se venger de la Séléka comme des civils musulmans, alimentant un cycle de représailles sans fin.

 

"J'ai donc décidé d'ouvrir un examen préliminaire", a ajouté Mme Bensouda, procureur de la CPI : "la situation tragique que connaît la population civile en RCA (République centrafricaine) depuis septembre 2012 n'a cessé de se détériorer".

 

En janvier, l'Union européenne a approuvé une opération militaire européenne en Centrafrique, où elle enverra 500 hommes en appui aux forces africaines (5.500 hommes) et françaises (1.600 hommes) déjà présentes sur place.Le 16 janvier, l'ONU avait appelé à agir pour éviter un génocide.

 

L'examen préliminaire est l'étape nécessaire avant l'ouverture d'une enquête officielle de la part du procureur de la CPI.

Enquête préliminaire de la CPI sur la Centrafrique
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:07

 

 

 

 

 

 

Centrafrique - http://www.ouest-france.fr/   06 Février

 

Jean-Yves Le Drian se rendra mercredi 12 février à Bangui.

 

Dans le cadre d'une tournée en Afrique centrale Jean-Yves Le Drian se rendra mercredi 12 février à Bangui a-t-on appris auprès de la Défense.

 

Le ministre de la Défense sera dimanche à N'Djamena, lundi et mardi en République du Congo, et mercredi à Bangui, a-t-on précisé. Il s'agira de la troisième visite de M. Le Drian en Centrafrique depuis le début de l'opération militaire française pour tenter de stabiliser le pays.

Centrafrique: Jean-Yves Le Drian sera à Bangui mercredi
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:04

 

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/ 

 

Le Haut commissariat aux réfugiés indique que 9000 personnes, la plupart musulmanes, ont fui vers le Cameroun au cours des dix derniers jours.

 

Avec ces arrivées dans la ville de Kentzou, à l'est du Cameroun, le nombre total de réfugiés venus de Centrafrique dans ce pays suite aux violences actuelles contre les musulmans dépasse les 20 000, selon une porte-parole du Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies, Mme Fatouma Lejeune-Kaba.   

 

Centrafrique : des milliers de musulmans fuient vers le Cameroun

 

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 07/02/2014 à 15h19

 

Plus de 9.000 personnes, en majorité musulmanes, ont fui la Centrafrique vers le Cameroun au cours des dix derniers jours.

 

Le Cameroun fait face à un nouvel afflux de réfugiés venus de Centrafrique. Près de 9.000 personnes de différentes nationalités, pour la plupart des musulmans, ont fui la Centrafrique vers le Cameroun au cours des dix derniers jours, a indiqué le HCR à Genève. Avec ces arrivées dans la ville de Kentzou, dans l'est du Cameroun, le nombre total de réfugiés venus de Centrafrique dans ce pays dépasse les 20.000. Ils fuient les violences actuelles contre les musulmans.


Sur les 8.762 personnes enregistrées par le HCR, plus de la moitié sont des Centrafricains. S'y ajoutent des Tchadiens, des Camerounais, quelques Nigérians et Maliens. Il s'agit majoritairement de femmes et d'enfants. A Kentzou, les conditions sont précaires, avec un hébergement dans des familles, dans des mosquées, un stade ou dans la rue. L'agence onusienne est en train d'aménager un site d'accueil qui a été désigné par les autorités.

 

Un quart de la population déplacée

 

Avant cette crise, 92.000 Centrafricains étaient déjà réfugiés au Cameroun, les premiers étant arrivés en 2004, précise le HCR. En République Démocratique du Congo, ils sont maintenant plus de 60.000. Depuis samedi dernier, 1.500 nouveaux réfugiés sont arrivés et ils sont plus nombreux chaque jour, a souligné une porte-parole du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations unies, Fatouma Lejeune-Kaba.

Au total, depuis décembre 2012, il y a 246.000 personnes réfugiées dans toute la région. Environ un quart de la population de 4, 6 millions en Centrafrique a dû se déplacer par crainte des violences entre chrétiens et musulmans. Dans la capitale Bangui, plus de 400.000 personnes vivent dans des campements de fortune avec un risque majeur de choléra et d'autres maladies, note le HCR.

Centrafrique : Des milliers de musulmans fuient vers le Cameroun
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 01:02

 

 

 

 

 

RFI  vendredi 07 février 2014 à 07:30

 

Le gouvernement tchadien met au défi Human Rights Watch d’apporter toute preuve matérielle de son parti pris dans le conflit centrafricain. En réaction au rapport publié par l’ONG de défense des droits de l'homme faisant état de la complicité de certains éléments tchadiens de la Misca avec la Seleka, le porte-parole du gouvernement tchadien dénonce une campagne malveillante contre son pays.

 

Hassan Sylla  Porte-parole du gouvernement tchadien

 

« Devant ces accusations dénuées de tous fondements, le gouvernement [tchadien] apporte un démenti formel et met quiconque au défi d’apporter les preuves matérielles de ce genre d’informations savamment distillées dont le but est de salir l’image respectable des vaillantes forces de défense et de sécurité… »

Centrafrique: le gouvernement tchadien dément tout agissement en dehors du cadre de la Misca
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:55

 

 

 

 


http://lci.tf1.fr/   le 07 février 2014 à 12h00 , mis à jour le 07 février 2014 à 12h13.

 

Un convoi de camions et taxis avec à leur bord des civils musulmans a quitté Bangui ce vendredi matin sous les insultes des riverains. Un homme tombé du véhicule a été lynché par une foule en colère.

http://imageceu1.247realmedia.com/0/TF1_Publicite/23155_STICKY_ADS_TV_77691_01@5932853/x.gif

Un imposant convoi de camions et taxis lourdement chargés de civils musulmans et de leurs effets a quitté Bangui ce vendredi matin sous les huées de foules en colère, qui ont lynché un homme tombé d'un véhicule. La longue colonne a remonté en matinée l'axe menant à la sortie nord de la ville, sous les insultes des riverains, qui ont expliqué que l'un des voyageurs, juché sur un camion, a été lynché après être tombé du véhicule.

 

Selon un photographe de l'AFP, le corps démembré de la victime gisait encore sur le bord de la route en fin de matinée. Un autre camion du convoi a également été attaqué par des miliciens chrétiens anti-balaka, rapidement dispersés par des tirs de sommation de la force africaine, présente sur l'axe routier, a constaté un journaliste de l'AFP. Harcelés, pillés, lynchés par une population à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient depuis plusieurs mois la ville.

 

Les OGN dénonce la passivité des forces internationales face aux violences

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ, accentuant les mouvements de représailles à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens. D'autres groupes de musulmans font également le chemin inverse, fuyant les villes de province où ils sont régulièrement attaqués pour se réfugier notamment à l'aéroport de Bangui, où ils sont près de 4000 a espérer pouvoir quitter le pays dans les prochaine semaines.

 

Mardi, des soldats de l'armée centrafricaine, qui faisait son retour à Bangui, ont lynché un homme suspecté d'être un ancien membre de la Séléka, sous les applaudissement de la foule. Ces derniers jours, plusieurs organisations non gouvernementales, notamment Amnesty International et Human Rights Watch, ont dénoncé la passivité des forces internationales face aux violences dont sont particulièrement victimes les musulmans, assimilés aux anciens rebelles qui avaient multiplié les exactions pendant des mois contre les populations chrétiennes.

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:55

 

 

 

 


http://lci.tf1.fr/   le 07 février 2014 à 12h00 , mis à jour le 07 février 2014 à 12h13.

 

Un convoi de camions et taxis avec à leur bord des civils musulmans a quitté Bangui ce vendredi matin sous les insultes des riverains. Un homme tombé du véhicule a été lynché par une foule en colère.

http://imageceu1.247realmedia.com/0/TF1_Publicite/23155_STICKY_ADS_TV_77691_01@5932853/x.gif

Un imposant convoi de camions et taxis lourdement chargés de civils musulmans et de leurs effets a quitté Bangui ce vendredi matin sous les huées de foules en colère, qui ont lynché un homme tombé d'un véhicule. La longue colonne a remonté en matinée l'axe menant à la sortie nord de la ville, sous les insultes des riverains, qui ont expliqué que l'un des voyageurs, juché sur un camion, a été lynché après être tombé du véhicule.

 

Selon un photographe de l'AFP, le corps démembré de la victime gisait encore sur le bord de la route en fin de matinée. Un autre camion du convoi a également été attaqué par des miliciens chrétiens anti-balaka, rapidement dispersés par des tirs de sommation de la force africaine, présente sur l'axe routier, a constaté un journaliste de l'AFP. Harcelés, pillés, lynchés par une population à majorité chrétienne de la capitale centrafricaine, les musulmans, étrangers comme centrafricains, fuient depuis plusieurs mois la ville.

 

Les OGN dénonce la passivité des forces internationales face aux violences

 

Leur exil s'est accéléré depuis que les combattants de l'ex-rébellion Séléka, de majorité musulmane, ont été contraints au cantonnement ou au départ, accentuant les mouvements de représailles à l'encontre des civils musulmans, assimilés par une partie de la population aux ex-rebelles qui avaient multiplié pendant des mois les exactions contre les chrétiens. D'autres groupes de musulmans font également le chemin inverse, fuyant les villes de province où ils sont régulièrement attaqués pour se réfugier notamment à l'aéroport de Bangui, où ils sont près de 4000 a espérer pouvoir quitter le pays dans les prochaine semaines.

 

Mardi, des soldats de l'armée centrafricaine, qui faisait son retour à Bangui, ont lynché un homme suspecté d'être un ancien membre de la Séléka, sous les applaudissement de la foule. Ces derniers jours, plusieurs organisations non gouvernementales, notamment Amnesty International et Human Rights Watch, ont dénoncé la passivité des forces internationales face aux violences dont sont particulièrement victimes les musulmans, assimilés aux anciens rebelles qui avaient multiplié les exactions pendant des mois contre les populations chrétiennes.

Centrafrique : un second musulman lynché à Bangui
Centrafrique : un second musulman lynché à Bangui
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:53

 

 

 

 

 

Doba (Tchad) Jeudi 6 février 2014 | 19:33 UTC (©AFP) - Assis sous un manguier, dans la cour d'une entreprise de Doba, dans le sud du Tchad, d'ex-combattants Séléka centrafricains qui ont déserté Bangui assurent désormais vouloir "la paix" et rentrer au pays.

 

Arrivés il y a une dizaine de jours, ces anciens rebelles ont été désarmés à la frontière par les forces tchadiennes qui ont récupéré 300 armes de différents calibres et quantité de munitions ainsi que 12 véhicules, désormais entreposés dans l'enceinte de la gendarmerie de Doba.

 

"Nous avons pris les armes contre (l'ex-président François) Bozizé, mais aujourd'hui nous avons en face de nous trois forces, les Français, les anti-balaka (milices chrétiennes) et les ex-FACA (armée régulière centrafricaine). Nous ne voulons pas laisser nos armes aux Français, c'est pourquoi nous sommes venus rendre nos armes au Tchad", assure le chef de la troupe, le "colonel" Ahmat Bahar.

 

"Nous voulons bien retourner (en Centrafrique) mais pas pour le moment, parce que le pays est déchiré", ajoute-t-il.

 

Les ex-Séléka, pour la plupart musulmans originaires du nord de la Centrafrique, mais aussi du Tchad et du Soudan, ont marché sur Bangui en mars 2013, renversant le président Bozizé, multipliant ensuite pendant des mois les exactions contre une population très majoritairement chrétienne.

 

Depuis, le pays a sombré dans une spirale infernale de violences interconfessionnelles, avec l'apparition de milices chrétiennes paysannes décidées à se venger sur les Séléka comme sur les civils musulmans, alimentant un cycle de représailles sans fin.

 

Tirer un trait sur le passé

 

Habillés en civil et assis à même le sol en petits groupes sous de gros manguiers, les 260 hommes - et deux femmes - du "colonel" Bahar tuent le temps dans la cour d'une entreprise de construction routière à 5 km de la ville, transformée en camp provisoire gardé par les gendarmes tchadiens.

 

Pour la plupart officiers et sous-officiers dans la hiérarchie Séléka, ils se sont réfugiés au Tchad, acculés par les anti-balaka, après avoir été neutralisés par les forces internationales française et africaine. Tous disent vouloir tirer un trait sur la période sombre qui vient de s'écouler. 

 

"Nous ne voulons pas de la guerre. Si nous étions restés à Bangui nous serions tous massacrés, parce que les Français nous désarment et laissent les anti-balaka nous tuer, nous avons préféré quitter pour venir vers la frontière tchadienne", affirme Mahamat El Dio, ancien commandant de compagnie de Yaloké (à 200 km au nord-ouest de Bangui).

 

"Nous comptons retourner à Bangui parce que nous avons laissé tous nos parents qui sont en train de se faire tuer par les anti-balaka" dans la capitale, où les familles commerçantes musulmanes, assimilées aux combattants Séléka, sont aujourd'hui traquées, pillées, assassinées sauvagement par les miliciens chrétiens et des pillards devant des foules en liesse, explique Adis Abakar qui dit être un ancien officier des FACA (armée régulière centrafricaine).

 

 A l'approche de la délégation officielle tchadienne conduite par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, accompagné de responsables d'organisations humanitaires, les hommes se mettent en ordre sous le commandement du "colonel" Bahr.

 

 "Nous sommes venus vous saluer et vous encourager d'avoir renoncé à la violence dans votre pays. Nous sommes pour la stabilité de la Centrafrique", déclare le ministre Yaya Mahamat Oki Dagache à leur intention.

 

"Un tri sera opéré en votre sein, les Centrafricains seront remis aux organisations internationales et les Tchadiens à la justice", explique-t-il.

 

Selon des sources sécuritaires sous couvert d'anonymat, d'autres combattants attendent de l'autre côté de la frontière centrafricaine, à bord d'une dizaine de véhicules.

Réfugiés au Tchad, d'ex-Séléka attendent "la paix" pour rentrer à Bangui
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Published by Centrafrique-Presse.com