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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 01:28

 

 

 

 

 

http://www.lexpressiondz.com/  Dimanche 09 Fevrier 2014 

 

Le général Tumenta Chomu les a qualifiés de «nébuleuse de hors-la-loi».

 

Le commandant de la force africaine en Centrafrique (Misca) a de nouveau appelé les groupes armés et autres «hors-la-loi», qui continuent de se livrer à des exactions dans le pays, a déposer les armes, tout en les menaçant d'une forte répression par les forces qu'il commande. «Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements», a déclaré lors d'un point de presse le général camerounais Martin Tumenta Chomu. «Désormais, on aura des bilans (de victimes) et des bilans lourds», a-t-il averti sans donner davantage de précisions.


Interrogé sur les exactions commises ces derniers jours à Bangui et en province par les milices chrétiennes anti-balaka, le général Tumenta Chomu les a qualifiés de «nébuleuse de hors-la-loi». Il a salué «les opérations menées par des soldats de la RDCongo qui ont permis de boucler certains quartiers de Bangui, de procéder à des rafles et de récupérer beaucoup d'armes». Hier, des soldats congolais de la Misca continuaient de fouiller des maisons, supposées appartenir à des «anti-balaka», dans le quartier chrétien de Miskine, ont rapporté des médias.


Auparavant, la force française déployée en Centrafrique, Sangaris, avait montré à la presse l'arsenal saisi par ses soldats et ceux de la Misca depuis le début décembre. Selon une source militaire sur place, si les armements lourds (mines anti-chars, canons) ont été saisis essentiellement dans les dépôts de l'ex-rébellion à dominante musulmane Séléka, qui ont occupé le pouvoir entre mars 2013 et janvier dernier, les milices chrétiennes disposent elles aussi de nombreux fusils d'assaut, lance-roquettes et également de mines anti-personnel. La Misca compte à ce jour 5 407 hommes, venus de huit pays africains, dont le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad, selon les derniers chiffres obtenus auprès de la force. Elle doit atteindre un effectif total de 6000 hommes.


Rappelons que près de 9 000 personnes de différentes nationalités ont fui la Centrafrique vers le Cameroun au cours des dix derniers jours, a indiqué vendredi dernier à Genève le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations unies (HCR). Avec ces arrivées dans la ville de Kentzou, à l'est du Cameroun, le nombre total de réfugiés venus de Centrafrique dans ce pays suite aux violences actuelles contre les musulmans dépasse les 20.000, selon une porte-parole du HCR, Mme Fatouma Lejeune-Kaba. Sur les 8762 personnes enregistrées par le HCR, plus de la moitié sont des Centrafricains. S'y ajoutent des Tchadiens, des Camerounais, quelques Nigérians et Maliens. Il s'agit majoritairement de femmes et d'enfants.

Lu pour vous : Les milices chrétiennes font la loi
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 01:26

 

 

 

 

 

http://www.afrik.com/   DIMANCHE 9 FÉVRIER 2014 / PAR MALICK HAMID

 

 

La plate-forme des leaders religieux (catholiques, protestants et musulmans) a sévèrement dénoncé, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Bangui, les violences perpétrées en Centrafrique au nom de la religion.

 

Les leaders religieux s’insurgent aussi contre la récupération politique des violences, considérant que les politiques veulent imposer la guerre religieuse à un peuple qui a toujours vécu en harmonie. C’est ce qu’a déclaré Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui.

 

Ils rappellent que la cohésion a toujours régné au sein de la population centrafricaine, en majorité chrétienne (80%), avec une composante musulmane (10%) et des animistes (10%). « Il n’y a pas de raison d’entraîner la religion dans un conflit purement politique », s’est insurgé l’imam Oumar Kobine Layama, président du Comité islamique de Centrafrique.

 

Les leaders religieux pointent du doigt le Tchad dont disent-ils, l’implication dans le conflit centrafricain a fortement contribué au chaos sécuritaire et humanitaire que vit la Centrafrique. « Le Parlement provisoire, les forces vives de la nation, la communauté internationale se chargent de cette question. Bientôt il y aura la solution », a indiqué le pasteur Nicolas Guerekoyame, représentant des Eglises protestantes.

 

Les violences en Centrafrique proviennent des affrontements entre les milices d’autodéfense anti-balakas (anti-machettes) en majorité chrétiens et les ex-rebelles de la séléka à majorité musulmane, composé des mercenaires tchadiens et soudanais, renforcés par à des combattants centrafricains.

 

Plusieurs églises et mosquées ont été détruites dans les violences qui se poursuivent entre ces deux groupes. Les biens appartenant aux musulmans sont pillés par les anti-balakas, des ex- séléka tuent, violent, volent et pillent les habitants chrétiens dans les villes qu’ils contrôlent.

Centrafrique : les chefs religieux dénoncent les violences et accusent le Tchad
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 01:22

 

 

 

 

 

http://www.franceinfo.fr/  LE DIMANCHE 9 FÉVRIER 2014 À 12:11

 

Par Ouafia Kheniche

 

Au moins dix personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine entre hier samedi et aujourd'hui. Les scènes de pillage se multiplient et de nombreux bâtiments ont été incendiés. Ces nouveaux meurtres interviennent alors que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian commence ce dimanche une tournée dans la région pour évoquer la Centrafrique.

 

Selon des témoins présents à Bangui, la capitale centrafricaine, au moins dix personnes ont été tuées depuis samedi soir. Par ailleurs, de nombreux bâtiments ont été incendiés et de nombreux pillages sont à déplorer et cela malgré la présence de militaires français de gendarmes centrafricains.

 

Des violences ont éclaté dans la soirée de samedi

 

Les violences ont éclaté samedi dans la soirée. Cinq personnes ont été tuées aux abords de la mairie du 5e arrondissement dans des circonstances non élucidées. Puis trois autres personnes ont été tuées dans des affrontements intercommunautaires. Une dernière personne aurait été tuée par les soldats de la force africaine Misca.

 

Ces violences interviennent au moment au moment où Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, entame une tournée dans la région. Il sera en Centrafrique mercredi

 

Par Ouafia Kheniche

 

 

Centrafrique : Deux tués ce dimanche à Bangui

 

apanews.net   dimanche 9 février 2014  par Agence de Presse Africaine -

 

Deux jeunes centrafricains ont été tuées dimanche à Bangui où les activités commerciales ont repris timidement ce dimanche 9 février notamment au centre commercial KM5 dans le 3è arrondissement à Bangui, où résident la majorité des Tchadiens de Centrafrique, a constaté APA.

 

Cette reprise se déroule dans un climat d’insécurité après que des ressortissants tchadiens aient massivement quitté Bangui, sous bonne garde des soldats de l’Armée nationale tchadienne (ANT), à destination de leur pays d’origine.

 

Ce matin, aux environs de 7 heures locales, trois jeunes vendeurs de bois de chauffe communément appelés « pousseurs », voulant se rendre au KM5 pour écouler leurs marchandises, ont été pris à partie par des ressortissants tchadiens vivant aux abords de la route qu’ils avaient emprunté.

 

« L’un d’entre eux a été lynché à mort et un autre n’a dû sa vie sauve qu’à l’intervention des troupes de la Misca tandis que le troisième réussissais à prendre la fuite », raconte un passant témoin de la scène.

 

Quelques heures après, aux environs de 12 heures locales, un homme âgé d’environ 17 ans, s’est rendu au KM5 pour profiter des soldes des biens des ressortissants tchadiens mais une fausse alerte d’attaque d’éléments anti-balakas a causé une débandade amenant le jeune homme à se réfugier dans la maison d’un musulman où il a été tué, selon des témoins.

 

Pour sécuriser Bangui, une première patrouille mixte composée des soldats français de la force Sangaris et des gendarmes et policiers centrafricains, a sillonné la ville.

 

« On a besoin de vous. Puisque c’est vous qui connaissez les zones dans lesquelles vous allez patrouiller et aussi les gens qui peuvent être fauteurs de troubles », a déclaré samedi le général français Fransisco Soriano, commandant des troupes françaises de l’Opération Sangaris, s’adressant aux forces centrafricaines.

 

Des soldats de l’opération Sangaris et plus de 120 policiers et gendarmes vont ainsi circuler dans les rues de Bangui en vue de la sécurisation de la ville à travers des opérations de désarmement systématique des personnes qui détiennent encore illégalement des armes.

 

Selon une source à l’état-major des Sangaris, les uniformes et l’armement des policiers et des gendarmes centrafricains sont fournis par la République Centrafricain tandis que la France leur verse une prime globale d’alimentation de 2000 francs CFA par jour et par homme.

 

Une source militaire a annoncé que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu mercredi à Bangui.

Dix personnes tuées à Bangui en Centrafrique
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 01:20

 

 

 

 

 

 

Pana 09/02/2014

 

Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a déclaré, samedi, que la violence en Centrafrique a provoqué le déplacement des milliers de personnes qui continuent d'affluer vers des pays voisins.

 

La porte-parole du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Mme Fatoumata Lejeune-Kaba, a soutenu qu'environ 9000 personnes dont la plupart sont des Centrafricains, des ressortissants du Tchad, du Cameroun, du Nigeria et du Mali, auraient fui la Centrafrique pour se réfugier au Cameroun voisin.


'Cela porte à 20000, le nombre de Centrafricains réfugiés au Cameroun depuis le début des affrontements', a dit Mme Lejeune-Kaba, ajoutant que ces nouvelles vagues de départ sont dues aux confrontations en cours entre les ex-Séléka et les miliciens anti-Balaka, dans la capitale Bangui.


La majorité des réfugiés qui sont de confessions musulmanes, ont justifié leur départ pour sauver leur vie parce que accusés d'être de collusion avec les Sélékas, un groupe en majorité musulmane.' D'autres ont fui par crainte de voir les miliciens anti-Balaka débarquer dans leurs localités', a-t-elle affirmé.


Selon des statistiques, des milliers de personnes auraient été tuées en Centrafrique et 2,2 millions de personnes, environ la moitié de la population, sont en besoin d'aide humanitaire, dans un conflit qui a éclaté après que les Sélékas, un groupe en majorité musulmane, ont chassé du pouvoir, l'ex-président Bozizé, en décembre 2012.

La crise depuis lors, a pris un caractère sectaire et religieux avec la constitution de milices chrétiens anti-Balaka qui ont pris les armes pour se venger, faisant des millions de déplacés dont 1 million d'enfants.


Pendant ce temps, la Cour pénale internationale (CPI) a prévenu qu'elle va ouvrir des enquêtes sur des accusations de crimes de guerre dans le conflit inter-confessionnel sanglant en cours.


A cet effet, la procureur de la CPI , Mme Fatou Bensouda a informé de l'ouverture d'une enquête sur la situation en Centrafrique après avoir reçu des rapports détaillés sur des actes d'extrêmes brutalités et des accusations graves de crimes qu'auraient perpétré différents  groupes.


'Au cours des derniers mois, j'ai émis des déclarations publiques exhortant les parties en conflit à cesser immédiatement, les actes de violence, en les mettant en garde que les personnes tenues pour responsables de crimes odieux relevant de la compétence de la Cour pénale internationale, seront traduites en justice de manière individuelle', a-t-elle déclaré dans un communiqué.


Soulignant que la situation des civils en Centrafrique s'est empirée depuis le mois de septembre 2012, le communiqué fait remarquer que les informations reçues par rapport à ces accusations de crime et de la profonde souffrance humaine qui les accompagnent, sont  'totalement inquiétantes'.


Selon Bensouda, les accusations font état de centaines de meurtres commis sur la base de leur appartenance religieuse, des actes de viol, des destructions de propriétés, des pillages, des tortures, des déplacements forcés et des recrutements d'enfants pour des fins militaires.


A la lumière de toutes ces accusations, Mme Bensouda a indiqué que les efforts supplémentaires de la CPI consisteront à réunir et à analyser toutes les informations nécessaires pour déterminer s'il faut poursuivre, les investigations dans cette affaire.

'La CPI va travailler dans ce sens avec l'Union africaine et les organismes représentant l'ONU en Centrafrique', a-t-elle ajouté.


Mme Bensouda a dit, par ailleurs, que conformément au principe de complémentarité, la CPI compte saisir les autorités centrafricaines en vue de chercher les voies et moyens pouvant permettre d'amener au niveau des juridictions nationales, les personnes accusées de crimes.

Centrafrique: Des centaines de personnes en fuite
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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 01:17

 

 

 

 

 

http://www.pressafrik.com/  Dimanche 9 Février 2014 - 02:09

 

L'exode des musulmans de la capitale centrafricaine s'est poursuivi ce samedi avec un nouveau vol de rapatriement vers Ndjamena. Depuis la fin décembre, ils sont 17 000 à avoir fui vers le Cameroun, 52 000 vers le Tchad.Si au début ils partaient par leurs propres moyens, aujourd'hui ils peuvent bénéficier des convois de camions organisés par l'armée tchadienne qui les amènent à la frontière, ou des vols vers Ndjamena, affrétés par le gouvernement tchadien et par l'Organisation internationale des migrations.

 

Chef de la force africaine en Centrafrique (Misca), le général Martin Tumenta Chomua, a menacé ce samedi les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité. 

 

« Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements », a averti lors d'un point de presse le général camerounais Martin Tumenta Chomu. 

 

Face aux violences, malgré la présence des 5 400 soldats de la Misca et des 1 600 Français de Sangaris, l'exode des musulmans de la capitale s'est encore poursuivi samedi avec un nouveau vol rapatriant des ressortissants tchadiens à Ndjamena. 

 

Depuis le 21 décembre 2013, les rotations aériennes avec Bangui ont déposé à Ndjamena près de 16 000 personnes. Mais la plupart des « retournés » - ces Tchadiens qui reviennent au pays après avoir tout laissé derrière eux - s'entassent chaque jour un peu plus dans l'un des 5 camps gérés par l'OIM, situés non loin de la frontière. 

 

Plus de 6 000 « retournés » à Goré, dans le sud du Tchad 

 

Anour Oumar Abdelkarim est arrivé en Centrafrique en 1980. Et fin décembre il a dû quitter la ville de Paoua ou il vivait : « A Bozoum à 120 Km de Paoua, il y a les anti-balaka. Ils annoncent qu'ils vont progressivement vers la ville de Paoua pour faire n'importe quoi à Paoua. C'est ça qui a motivé notre départ au Tchad ». 

  

Beaucoup de ces « retournés » arrivent au Tchad pour la première fois, puisqu'ils sont nés en Centrafrique. D'autres ne sont même pas Tchadiens.  

 

« Le jour où nous avons quitté là-bas, toute personne de bonne volonté qui a voulu monter dans le véhicule a pu le faire, pas seulement des Tchadiens. Il y a même des Centrafricains. Nous sommes venus ensemble à Goré », raconte à RFI Anour Oumar Abdelkarim.   

 

Le flot continu de réfugiés semble loin de se tarir à Goré. Et les pénuries se font criantes. Alain Abdoulaye est l'un des administrateurs du camp : « Au niveau de la nourriture, au niveau de la santé, au niveau surtout de l'abri, la situation est vraiment très alarmante. Au niveau du PAM, on a donné sept jours de ration alimentaire, c'est même déjà expiré ».  

 

Il y a un mois l'OIM demandait 17,5 millions de dollars pour organiser les retours et apporter une aide d'urgences aux déplacés. L'organisation n'a reçu que 8 % de cette somme.  

 

Dans ce contexte de crise persistante, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, débute dimanche à Ndjamena une tournée axée notamment sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique.  Après la capitale tchadienne, le ministre français se rendra à Brazzaville et à Bangui.  


Source: RFI 

RCA : L'exode des musulmans de Centrafrique se poursuit
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 23:57

 

 

 

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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UNITE - DIGNITE-TRAVAIL

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CONFERENCE DE PRESSE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER, CHEF DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION                                    

                            

 

 

                           Bangui, le 7 février 2014

 

Chers compatriotes,

 

Il y a à peine deux semaines,  les représentants de notre peuple ont élu une nouvelle présidente.

Cet évènement favorablement accueilli par la population et même  par le monde entier, a été suivi par la mise en place du gouvernement que j’ai l’honneur de diriger.

Grâce à ces évènements, notre pays s’est  placé au centre de l’intérêt de la communauté internationale qui ne cesse de manifester sa volonté de nous aider.

Le Gouvernement que je dirige, fort du soutien et de l’encouragement de la communauté internationale, travaille d’arrache – pied pour remettre la République Centrafricaine sur le chemin de la légalité et du développement.

Mais l’évènement du mercredi 4 février à l’ENAM, le lynchage barbare d’un militaire par d’autres militaires devant les caméras du monde entier, a été un coup dur porté aux efforts du gouvernement , un coup dur porté à l’image de notre pays et à l’honneur de notre armée, garante de l’unité nationale et de la protection des biens et des personnes.

Nous ne mesurons pas encore l’effet destructeur de cet acte ignoble pour notre pays. Le gouvernement que je dirige, condamne avec la plus grande fermeté, cet acte barbare.

Lors du conseil des ministres du jeudi 6 février 2014 pendant lequel ce crime odieux a été largement discuté, Madame la Ministre de la Justice, le Ministre de la Sécurité Publique et le Ministre de la Défense ont reçu pour instruction ferme de traquer jusque dans les derniers recoins de la République, ces criminels qui ont souillé la tenue de combat et l’honneur de nos valeureux soldats,  à qui la Présidente était venue redonner espoir ce jeudi 6 février, une journée qui s’est transformée « en jeudi noir » pour la République Centrafricaine.

Messieurs les Ministres, traquez – les, et traînez – les devant la justice. Ils sont sur Internet, ils paradaient devant les caméras dans un spectacle macabre et à visage découvert.  Ils sont donc identifiables.

Je suis convaincu que les amis de la République Centrafricaine comme la France, l’Union Européenne, les Etats – Unis d’Amérique, Sangaris et MISCA mettront à notre disposition les technologies les plus modernes pour identifier et arrêter rapidement les auteurs de ce crime odieux.

Dans un pays où les passions ont pris le dessus sur la raison, seules la justice et l’application stricte des règles du droit peuvent nous aider à mettre fin à ces dérives.

Je demande donc aux responsables de l’institution judiciaire de se remettre au travail sans délai et à sévir contre tout ce qui peut mettre en danger les fondements de notre nation.

Que nous arrive t – il ? Qu’est ce qui nous arrive ? Qu’arrive  t – il à cette nation ?

A Bangui, des milliers de femmes, de bébés et d’hommes déplacés s’entassent, survivent, à quelques mètres de chez eux dans des conditions inacceptables.

A Boali, à Boda, dans diverses régions du pays, nos frères et sœurs sont pourchassés et exécutés au prétexte de leur confession. Ailleurs, des fanatiques terrorisent et tuent au nom de Dieu.

Ne souillons pas le nom de nos religions. Mon défunt père qui fut Pasteur et ma mère qui a servi l’église jusqu’à sa mort, m’ont appris que Dieu est Amour et Bonté et l’homme est créé à son image.

 

Centrafricaines, Centrafricains, faisons – nous partie des rares personnes sur cette terre à n’avoir pas été créées à l’image de Dieu ?

On me dit que certains ne veulent pas de musulmans dans ce pays ? Mais quand tous les musulmans auront quitté le territoire, quel sera la suite ? les protestants se jetteront-ils sur les catholiques ? Et ensuite les baptistes sur les évangélistes ? et enfin, les animistes sur les croyants ?

 

Chers compatriotes, il est temps de nous ressaisir et d’arrêter cette dérive qui ne fait que nous plonger dans l’abîme.

Je suis conscient  de ce que les centrafricains ont enduré. L’ampleur de la douleur de nos soldats dont la dignité a été traînée dans la boue. Chaque famille centrafricaine, quelle que soit sa religion, a souffert de cette crise. Mais, chers compatriotes, le pardon existe parce que nous sommes condamnés à poursuivre notre chemin ensemble.

J’ai été à Addis–Abéba, au siège de l’Union Africaine et j’ai vu comment le monde entier était mobilisé pour nous aider à sortir des marécages dans lesquels nous pataugeons.

Mais on ne peut pas nous aider contre nous – mêmes. Aide – toi et le ciel t’aidera, dit un vieil adage.

Le ciel se manifeste aujourd’hui à travers cette forte volonté de la communauté internationale à nous aider. Nous n’obtiendrons aucune aide si nous continuons de fouler aux pieds les droits humains, si nous continuons à bafouer le droit international.

Les criminels, les traitres et toutes autres personnes ayant commis des actes répréhensibles doivent être remis aux forces de l’ordre pour être jugés dans le respect de la loi.

La loi de la jungle ou encore celle du Talion ne doit plus avoir droit de cité dans notre pays.

Je lance un vibrant appel à tous les centrafricains pour s’unir derrière le gouvernement de la République.

La Présidente et moi-même sommes à l’écoute de la population. Nos portes sont ouvertes. Je peux vous assurer qu’il n’y aura pas de politique d’exclusion et nous ne serons pas des autistes.

Jeunesse centrafricaine, l’avenir vous appartient, ne l’hypothéquez pas en perpétuant des actes anti – républicains.

Des élections libres, transparentes et crédibles seront organisées dans notre pays à la fin de la transition. En attendant, mobilisons – nous derrière le gouvernement qui mettra tout en œuvre pour ne pas vous décevoir.

Je demande à tous les centrafricains de s’engager à faire cesser immédiatement tout acte d’agression afin de donner une chance à la paix et à la réconciliation nationale.

Quant à vous, vaillants soldats, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vous puissiez retrouver votre dignité, pour qu’une armée républicaine renaisse afin de redonner à la République Centrafricaine, sa fierté perdue.

Chers compatriotes, Boganda, notre seule référence nous a légué les mots d’ordre ci – après :

Unité : unis nous le resterons dans une République unie.

Dignité : Soyons et restons dignes pour avancer. Débarrassons – nous de nos démons pour ne pas continuer à avoir honte de nous-même quand nous nous regardons dans le miroir.

Travail : Le travail et rien que le travail. C’est notre seule voie de survie.

Dorénavant, tous les actes de violence et pillage seront sévèrement punis et leurs auteurs traduits en justice.

C’est ensemble que nous réussirons.

 

Je vous remercie.

 

 

  Déclaration liminaire à la conférence de presse du PM André Nzapayéké
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 19:52

 

 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/  07-02-2014 à 20h46

 

L'organisation internationale HRW accuse le contingent tchadien de la Misca de soutenir des combattants des ex-Séléka malgré leurs exactions.

 

Fin décembre, il avait été décidé que le contingent tchadien de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine) serait redéployé dans les confins du nord du pays, vers les zones frontalières avec le Tchad et le Soudan. En les envoyant dans le nord où vit largement la minorité musulmane, l'ONU espérait limiter la casse à Bangui après la mort d'un manifestant anti-Seleka après qu'une patrouille tchadienne a ouvert le feu.

 

Accusés de protéger l'ancienne rébellion de la Séléka, composée de nombreux mercenaires tchadiens, les soldats envoyés par N'Djamema attirent de nouveau les suspicions. Mercredi 5 février, l'organisation internationale Human Rights Watch (HRW) les a accusés de faciliter les déplacements de certains chefs du mouvement rebelle qui se sont enfuis vers le nord-est. "En janvier, des forces de la Séléka ont torturé et tué des civils dans la ville de Sibut, où s'étaient regroupés les ex-rebelles [...] Des forces de la Séléka ont pu quitter des bases dans lesquelles elles avaient été confinées par la force de maintien de la paix de l'Union africaine, empruntant pour cela des pistes de brousse qui leur ont permis de contourner les points de contrôle, ou en voyageant avec des troupes tchadiennes en convois lourdement armés", accuse l'ONG.

 

Le général Bahr aidé par le Tchad

Le cantonnement des forces armées des ex-rebelles, dans le camp de Kassai de Bangui notamment, a poussé fin janvier environ 500 combattants et leurs chefs à se rendre vers le nord-est pour y trouver plus de sécurité. Sur leur passage, ils ont enlevés des civils et les ont contraints à transporter leurs munitions et bagages et de nombreux témoins font état d'exactions dans les villages. "Les soldats tchadiens sont alors jamais très loin. Le 26 janvier, des enquêteurs de HRW ont "vu passer, et ont été en mesure de filmer, à approximativement 60 kilomètres au nord de Bangui, un convoi de troupes tchadiennes lourdement armées appartenant à la force de maintien de la paix. Le convoi incluait au moins huit pickups chargés de combattants de la Séléka, dont un certain nombre de chefs de l'organisation, comme le général Mahamat Bahr, en charge du renseignement militaire pour la Séléka". Ce dernier a confirmé par téléphone à l'ONG qu'il s'était en effet rendu à Bossangoa profitant d'un convoi tchadien qui devait y relever les troupes congolaises de la mission de maintien de la paix.

 

"Après avoir assumé la responsabilité du maintien de la paix à Bossangoa, les troupes tchadiennes ont permis à un autre chef de la Séléka, le colonel Saleh Zabadi, de quitter avec ses hommes leur base, et de rejoindre le général Bahr et d'autres chefs de la Séléka dans les villes du nord du pays que sont Sibut, Kaga Bandoro et Kabo". Pour HRW, les mouvements des forces des ex-Séléka seules et aux côtés des troupes tchadiennes coïncide avec une nouvelle flambée de violences.

 

Accusations en série

 

Ce n'est pas la première fois que les Tchadiens sont pris à partie. Au début du mois, le Haut-commissariat aux droits de l'homme a confirmé avoir reçu de "multiples témoignages de collusion" entre des troupes tchadiennes et les forces de la Séléka. Fin décembre, ils ont été soupçonnés de double jeu par la diplomatie française. A Bangui, selon des militaires français interrogés par l'AFP, des soldats tchadiens ont donné leur brassard de la force africaine à des Séléka pour que ces derniers puissent conserver leurs armes et continuer à circuler alors qu'ils devaient être désarmés et cantonnés.

 

HRW demande à l'Union africaine de "suspendre sans délai les membres des troupes tchadiennes de la Misca faisant l'objet d'accusations crédibles [...], et d'ouvrir une enquête sur ces faits, avec le soutien de l'organisation des Nations Unies"."Pour être efficaces, les forces de maintien de la paix se doivent d'être impartiales", souligne Peter Bouckaert, directeur de la division Urgence de HRW à Bangui.

 

Démenti du Tchad

 

Le porte-parole du gouvernement tchadien, Hassan Sylla, a démenti jeudi sur RFI les allégations et "met quiconque au défi d'apporter les preuves matérielles de ce genre d'informations savamment distillées et dont le but est de salir l'image respectable des forces de défense et de sécurité". La Tchad "tient à rappeler à l'opinion nationale et internationale que sa présence en RCA s'inscrit dans le cadre de l'Union africaine sous mandat de l'Onu. Le Tchad n'a pas un agenda caché comme tente de le faire croire, malheureusement, certaines officines en mal de publicité; Comme au Mali et comme au Soudan dans le cadre de la force mixte, le Tchad participe à une mission internationale de maintien et de restauration de la paix", et de rappeler que "les soldats tchadiens répondent au commandement de la Misca" et non comme certains le prétendent au gouvernement tchadien directement.

 

Jeudi, le Conseil national de transition a critiqué le rôle des Tchadiens lors des opérations de rapatriement de leurs co-citoyens fuyant le pays. "Ils choisissent la ville où ils pensent qu'ils ont des ressortissants qu'ils peuvent récupérer, mais sur le long de leur passage, ils font d'énormes dégâts et ils sont capables de rester sur leurs véhicules et de tirer sur les populations", a affirmé Joseph Bindoumi devant l'Assemblée, selon des propos rapportés par RFI. Les représentants locaux appellent la Misca à retirer les troupes tchadiennes du territoire centrafricain et demandent qu'une force de maintien de la paix de l'Onu soit déployée au plus tôt.

 

Mais pour la communauté internationale et la France surtout, impossible de mettre les Tchadiens totalement hors-jeu. Malgré leur éventuel double jeu, leur position est incontournable, tant en Centrafrique qu'aux côtés des soldats français projetés au Mali. Le Tchad fournit le contingent le plus important de la Misca, 850 hommes très aguerris. L'armée tchadienne est réputée pour être unes des meilleures de la région.

 

Sarah Diffalah - Le Nouvel Observateur

 

CENTRAFRIQUE: Le Tchad de nouveau sur le banc des accusés
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 19:44

 

 

 

 

 

 

Pana 08/02/2014 - Plus de 8 milliards FCFA de pertes en deux mois dans les échanges commerciaux entre le Cameroun et la RCA - Les échanges commerciaux entre le Cameroun et la République centrafricaine (RCA) ont déjà subi plus huit milliards FCFA de pertes en deux mois, a appris vendredi la PANA de sources concordantes.

 

Selon le coordonnateur du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT) du Cameroun, El Hadj Oumarou, ces pertes sont dues à l’immobilisation à la frontière entre les deux pays de plus de 450 camions en provenance du Port de Douala, métropole économique du Cameroun, et en partance pour Bangui, capitale de la RCA.

Les opérateurs économiques des deux pays voisins, qui payent le plus lourd tribut de la crise centrafricaine, décrient également les exactions que subissent les chauffeurs et leurs collaborateurs à cause de l'insécurité qui règne en République centrafricaine, notamment, dans le corridor qui mène jusqu'à Bangui.


'Nous sommes ici depuis plus de deux mois, car les informations qui proviennent de la Centrafrique ne sont pas rassurantes. Malgré le retour du pouvoir aux civils, les actes de tuerie, violence et de pillage n’ayant pas cessé, nous sommes obligés de ne plus continuer', se plaignent certains camionneurs.


Le syndicat des transporteurs par camions qui se plaint 'd'énormes manques à gagner' plaide pour un retour rapide de la sécurité en Centrafrique, d’autant plus que certains produits, notamment des produits agro-alimentaires tels le poisson, la viande, les oignons, les fruits, transportés depuis plus de deux mois, du fait de cette immobilisation des camions, deviennent avariés.


La République centrafricaine, qui n’a pas de façade maritime, utilise en grande partie le Port de Douala pour l'exportation et l'importation de ses marchandises généralement acheminés sur le corridor Douala-Bangui, long d'environ 1 500 km.

Au regard de cette situation, le coordonnateur du Bureau de gestion du fret terrestre, El Hadj Oumarou, affirme qu’aucun transporteur ne veut et ne peut plus prendre le risque d'entrer en RCA.


Il estime un manque à gagner de plusieurs dizaines de millions FCFA par jour depuis bientôt un an.


Dans cette situation, il n'y a pas que les transporteurs qui subissent des pertes.

Le Port de Douala voit une partie de ses activités réduites, tout comme les autres acteurs du port à l’instar des transitaires et des déclarants en douanes qui enregistrent une baisse de commandes, ainsi que les commerçants camerounais qui approvisionnent le marché centrafricain en produits de première nécessité.


Le Bureau de gestion du fret terrestre redoute que cette baisse de rentabilité n’affecte la solvabilité des opérateurs du transport auprès de leurs banques.
 

Cameroun/Centrafrique : les échanges commerciaux mis à mal
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 19:12

 

 

 

 

(AFP) – 8 février

 

Brazzaville — La présidente de transition de la Centrafrique, Catherine Samba Panza, est arrivée samedi à Brazzaville pour sa première visite à l'étranger depuis sa désignation à la tête de son pays, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

Mme Samba Panza a été accueillie à l'aéroport de la capitale congolaise vers 11H30 (10H30 GMT) par le président Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine.

 

"Le choix de Brazzaville pour ma première sortie est un symbole fort que je voulais marquer", a déclaré Mme Samba Panza à la presse.

 

"Par gratitude et par devoir de reconnaissance", il fallait commencer "par ceux qui nous ont accompagnés et qui nous ont aidés dans la résolution de cette crise", a-t-elle ajouté, faisant référence aux militaires congolais (au moins six) morts en mission en Centrafrique.

 

Mme Samba Panza devait s'entretenir en tête-à-tête avec le président Sassou dans l'après-midi et passer la nuit à Brazzaville avant de quitter le Congo dimanche matin.

 

En Centrafrique, "la situation est très difficile sur le plan sécuritaire. Sur le plan humanitaire, la situation est critique", a-t-elle dit.

 

En dépit de la présence de soldats français ("opération Sangaris") et de la Misca, la force de l'Union africaine en Centrafrique, il continue de régner dans ce pays une situation d'extrême violence avec des affrontements interreligieux inédits et des lynchages quotidiens, dans la capitale et sans doute ailleurs.

 

Mme Samba Panza a succédé le 20 janvier à Michel Djotodia, arrivé au pouvoir par les armes en mars 2013 et contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin à des mois de tueries entre chrétiens et musulmans, la dernière des plaies à s'être abattue sur la Centrafrique.

 

Avec un millier de soldats déployés en Centrafrique, la République du Congo est le premier pays contributeur aux effectifs de la Misca.

 

 

 

 

Catherine Samba Panza à Brazzaville pour « remercier » Denis Sassou N'Guesso  

 

APA Brazzaville (Congo) 2014-02-08 15:28:19

 

La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba Panza est arrivée ce samedi à Brazzaville pour une visite de travail de 48h, dans le but de « remercier » le président congolais, Denis Sassou N'Guessou pour son implication personnelle dans la résolution de la crise dans son pays.


« Le choix de Brazzaville pour ma première sortie à  l'étranger est un signal fort que je voulais marquer .Dans la crise centrafricaine et depuis plusieurs mois le peuple frère congolais a toujours été à  nos cà´tés et le président, Denis Sassou N'guesso s'est personnellement investi dans la résolution de la crise Centrafricaine »,a déclaré la nouvelle présidente de la transition en RCA .


Elle a ensuite expliqué qu'il était de son devoir par la « gratitude et par reconnaissance » de commencer sa première visite par ceux qui ont accompagné son pays et l'ont aidé dans la résolution de cette crise.

 
« Le président congolais est médiateur de la crise Centrafricaine, et le peuple congolais a perdu des éléments dans cette crise centrafricaine», a-t-elle rappelé.

Parlant de la situation dans son pays, Catherine Samba Panza l'a qualifiée de ''critique '' tant sur le plan sécuritaire que humanitaire.


« En arrivant à  la tête du pays j'avais conscience de cette situation particulièrement difficile, j'avais conscience des défis qui m'attendaient en termes de sécurité, notamment, sachant que le pays a connu quelques mois de grandes difficultés sur le plan sécuritaire », a ajouté Catherine Samba Panza..


«  Les populations vivent dans la détresse, le dénuement le plus total ,et je me suis engagée à  apporter ma contribution dans la mesure de mes capacités pour aider mon pays à  se relever de cette crise et essayer d'apporter un réconfort aux populations qui souffrent depuis plusieurs mois », a souligné la président de la transition en Centrafrique.


Selon le programme du protocole congolais, Catherine Samba Panza, aura cet après-midi un tête à  tête avec le président congolais. Son retour en Centrafrique est prévu demain dimanche 


Depuis le début de la crise en mars 2013,le Congo héberge près de 11000 réfugiés centrafricains ,centrés surtout dans le nord -Congo, notamment dans le département de la Likouala .


Le Congo est également le seul pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale qui a un effectif de plus près de 1000 soldat dans la Mission internationale de soutien en Centrafrique (MISCA) ,après la France qui en dispose de 1600 soldat dans le compte de la mission Sangaris pour rétablir la paix et la sécurité en Centrafrique.

 

 

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=507709#sthash.aEJS8wwC.dpuf

La présidente de Centrafrique à Brazzaville pour sa première visite à l'étranger
La présidente de Centrafrique à Brazzaville pour sa première visite à l'étranger
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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 18:40

 

 

 

 

8/2/14 - 14 H 44 - Mis à jour le 8/2/14 - 16 H 50

 

Le chef de la force africaine en Centrafrique (Misca), le général Martin Tumenta Chomua, a menacé samedi les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité.

 

De son côté, la présidente de transition Catherine Samaba Panza s'est rendue à Brazzaville pour s'entretenir avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso - médiateur dans le conflit centrafricain - de la crise sécuritaire et humanitaire dans son pays, à la veille de la nouvelle tournée dans la région du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, attendu dimanche au Tchad.

 

"Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements", a averti lors d'un point de presse le général camerounais Martin Tumenta Chomu.

 

"Désormais, on aura des bilans (de victimes) et des bilans lourds", a-t-il menacé sans donner davantage de précisions.

 

Interrogé sur les exactions commises ces derniers jours à Bangui et en province par les milices chrétiennes anti-balaka, le général Tumenta Chomu les a qualifiées de "nébuleuse de hors-la-loi". Il a salué "les opérations menées par des soldats de la RD Congo qui ont permis de boucler certains quartiers de Bangui, de procéder à des rafles et de récupérer beaucoup d'armes".

 

Samedi, des soldats congolais de la Misca continuaient de fouiller des maisons, supposées appartenir à des anti-balaka, dans le quartier chrétien de Miskine, a constaté une journaliste de l'AFP qui a pu apercevoir plusieurs fusils saisis. Ce quartier jouxte celui du PK-5, au centre-ville, où des centaines de commerces appartenant en très grande majorité à des musulmans attisent la convoitise des anti-balaka et de pillards.

 

"Situation critique"

 

Face à ces violences sans fin, malgré la présence des 5.400 soldats de la Misca et des 1.600 soldats français de l'opération Sangaris, l'exode des musulmans de la capitale s'est encore poursuivi samedi avec un nouveau vol rapatriant des ressortissants tchadiens à N'Djamena.

 

Pour sa première visite à l'étranger depuis son élection le 20 janvier par le parlement provisoire, Mme Samba Panza s'est elle rendue à Brazzaville.

 

Elle devait s'entretenir avec M. Sassou Nguesso des moyens de pacifier son pays, après des mois de tueries entre chrétiens et musulmans, qui ont amené le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi l'ouverture d'un "examen préliminaire", préalable à une enquête, sur des crimes "graves" commis en Centrafrique.

 

"La situation est très difficile sur le plan sécuritaire. Sur le plan humanitaire, la situation est critique", a rappelé la présidente à son arrivée à Brazzaville.

 

Mme Samba Panza a succédé à Michel Djotodia, arrivé au pouvoir par les armes en mars 2013 à la tête de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane et contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux violences.

 

Ces violences ont déplacé près d'un million de Centrafricains, sur une population totale de 4,6 millions d'habitants, provoquant une crise humanitaire sans précédent dans un pays parmi les plus pauvres du continent, malgré son potentiel agricole et minier.

 

A Bangui, 400.000 personnes, soit la moitié de la population de la ville, vit entassée dans des camps de fortune.

Dans ce contexte de crise persistante, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian débute dimanche à N'Djamena une nouvelle tournée axée notamment sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique.

 

Après N'Djamena, il se rendra lundi et mardi en République du Congo puis mercredi à Bangui, où il rencontrera les forces françaises et africaines et s'entretiendra avec Mme Samba Panza et les autorités de transition.

 

Paris entend ainsi affirmer son soutien aux autorités de transition, "à la fois pour la restauration des fonctions de base de l'Etat centrafricain et l'organisation d'élections dans les prochains mois", souligne le ministère de la Défense.

 

AFP

 

 

 

Centrafrique: la Misca menace

 

http://www.bbc.co.uk/   8 février, 2014 - 14:07 GMT

 

 

Le commandant de la force africaine en Centrafrique a promis samedi de mettre fin aux "agissements" des groupes armés ennemis s’ils ne déposent pas les armes.

 

"Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (Forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés", a dit le général camerounais Martin Tumenta Chomu, cité par l’AFP.

 

"Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

 

Il a salué "les opérations menées par des soldats de la RD Congo, qui ont permis de boucler certains quartiers de Bangui, de procéder à des rafles et de récupérer beaucoup d'armes".

 

Des soldats congolais de la Misca ont fouillé samedi des maisons supposées appartenir à des "anti-balaka", dans le quartier chrétien de Miskine, où ils ont saisi plusieurs fusils.

 

Vendredi, la force française déployée en Centrafrique, Sangaris, avait montré à la presse un arsenal saisi par ses soldats et ceux de la Misca depuis début décembre.

 

Selon une source militaire française, des armements lourds (mines anti-chars et canons) ont été saisis essentiellement dans les dépôts de l'ex-rébellion à dominante musulmane Séléka, au pouvoir entre mars 2013 et janvier dernier.

 

Cette même source signale que les milices chrétiennes disposent elles aussi de nombreux fusils d'assaut --- lance-roquettes et également de mines anti-personnel.

Centrafrique: la Misca menace les groupes armés, la présidente au Congo
Centrafrique: la Misca menace les groupes armés, la présidente au Congo
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